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clic-claquePetite question : quel estle chemin le plus courtpour relier le Futuroscopeà l’Hôtel de Ville, lorsqu’onest abonné au parkingCarnot ? Tic-tac, tic-tac, tictac…Perdu ! Il n’y a plusde chemin court. Eh oui,c’est comme ça, il va falloirs’y faire. Se faire à l’idéeque le détour (dans cecas précis par la rue de laTranchée) sera désormaisobligatoire pour quiconqueespère apprécier lescharmes de l’hypercentre.Eh oui, il va falloir s’yfaire! A ces circonvolutionsvrombissantes auxportes de la ville. A cescris d’orfraie de quelquetéméraire rebuté par lessens devenus uniques.Aux embouteillages dela rue Louis-Renard, àla sortie des collégiensd’Henri-IV. Aux coupsde marteau-piqueurd’une place d’Armesdénudée de ses tilleulsquinquagénaires. Auxbus de Vitalis déboulantà toute berzingue entrePoste et Palais (si, si, y’ena qui se sont plaints !).Aux chaussées exiguësdu vieux Poitiers et auxprobables enjoliveurs« déjolivés ».Oui, il va falloir s’y faire.Parce qu’il paraît quec’est le prix à payer. Pourune capitale régionaleattirante, verdoyanteet nature. Pour l’avenirchlorophyllé de nosenfants. Pour le bonheurde la balade et de ladécouverte. Et sans doute,celui, aussi, des marchandsde cycles. Ceux-là peuventdormir sur leurs deuxoreilles. Leurs affaires vontfaire florès.Oui, il va falloir s’y faire.Et le pire… c’est qu’on s’yfera. On est même prêt àparier qu’on aimera.Nicolas BoursierShootez-moi !éducationL’Escem sous pressionPour la premièrefois depuis dix ans,l’Ecole supérieurede commerce dePoitiers ne fait pasfait le plein à larentrée. Il manque153 étudiants enpremière année surun effectif avoisinanthabituellementles 560 élèves.Conséquence :Tamym Abdessemeda été évincé de ladirection générale dugroupe propriétairede l’école, mercredidernier.n Romain Mudrakrmudrak@np-i.frLe Parisien du 31 mai 2010dévoilait son palmarèsdes Grandes écoles decommerce les plus populairesauprès des élèves de classespréparatoires. L’Escem, écolesupérieure de commerce etde management de Poitiers-Tours, se classait alors onzièmesur une trentaine d’écoles, aumême niveau que les majorsde Toulouse et de Rouen. Àl’époque, la direction de l’établissementse félicitait d’avoirgravi un échelon dans cettehiérarchie. Comment expliqueralors que, dans une telle situationfavorable, l’école poitevinen’ait pas réussi à attirer lenombre d’étudiants habituel encette rentrée ?Dans le contingent de 285places en première annéeréservées aux « classes prépa», il reste officiellement 120chaises disponibles. Mais cen’est pas tout. Si les 140 siègesproposés aux titulaires d’unBac+3 ont été pourvus, seules107 des 140 places dédiéesaux étudiants de BTS et de DUT(Bac+2) ont trouvé preneurs. Enrésumé, 153 étudiants admisne se sont finalement pas inscritsen septembre.u Une perte de 3,6 M€La perte du label Equis, le 25novembre 2009, est sans aucundoute la cause de cette désaffection.Privée de cette distinction,l’Ecole s’est retrouvéedépossédée de toute reconnaissanceeuropéenne. « Nousavons émis un appel suspensif.Un nouvel audit sera menéd’ici la fin 2010. En attendant,nous conservons le label »,s’empresse d’ajouter le directeurde l’ESC, Jacques Chaniol.Des étudiants sereinsl’info de la semaineConcurrence oblige, les autres écoles diffusent largement la mésaventurede l’Escem sur les forums spécialisés.Reste que le mal est fait. Et lesrumeurs se diffusent très viteparmi les étudiants.Le calcul est rapidementeffectué. Cette aventure auraprovoqué une perte sèche de3,6 millions d’euros au GroupeEscem, propriétaire de l’ESCPoitiers-Tours. Bien sûr, l’Ecoleaurait pu piocher sur la listecomplémentaire d’étudiantsadmissibles, au niveau plusfaible, pour compléter seseffectifs. Mais sa renomméeaurait été gravement entâchée.« Nous avons préféré laqualité à la quantité», souligneVendredi, jour de rentrée des premières années de l’ESC, Paulineet Matthieu ne semblaient pas particulièrement inquiets dela perte potentielle du label Equis : « Originaires de Strasbourg,nous avons été d’abord attirés par le campus bilingue de Poitiers.»De la même façon, Vivien reste convaincu que « les employeursne tiennent pas compte de cette certification ». Un pointde vue que nuance Natacha, en deuxième année : « A l’étranger,l’Escem n’est pas connue tandis que l’Equis reste une référence.»Une chose est sûre : au sein de l’Ecole poitevine, tout le mondeespère regagner ce label en 2011.Jacques Chaniol. Quitte à puiserdans sa trésorerie. Avec unchiffre d’affaires de 25 millionsd’euros, le Groupe bénéficieraitd’une situation financière saine.Néanmoins, la direction necache pas que plusieurs projetsd’investissement seraient ensuspens.Victime de ces mauvais résultats,Tamym Abdessemed a étéévincé, mercredi dernier, de ladirection générale du groupeEscem. Les deux chambresde commerce de la Vienneet de Touraine (partenairesfinanciers de l’école) auraient« poussé » en ce sens.Arrivé à la rentrée 2008, ce diplôméd’HEC a été remplacé parle directeur général des servicesde la CCI à Tours, Pascal Rivet,en attendant l’arrivée d’un remplaçant.De son côté, FrançoisDuvergé fait son grand retour. Ala retraite, l’ex-directeur généralde l’Escem (pendant sept ans)revient pour occuper, cette fois,la présidence du conseil d’administration.Ainsi que pour rassurerpersonnels et… étudiants.1 q Pour savoir si votre mobilepeut lire les flashcodes, envoyez“flashcode” par SMS au 30.130(prix d’un SMS normal). Pour lesdétenteurs d’iPhone, téléchargezgratuitement l’application Mobiletag.2 q Lancez l’application et visez leflashcode avec votre mobile.3 q Vous êtes connecté au sitedu 7.www.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 20103

vite ditSolidaritéSoutenez les enfantsen difficultéPour la 3 e année consécutive,les magasins Cultura et LaCroix-Rouge s’associent dansl’organisation de collectesde fournitures scolaires pourdes enfants en situation deprécarité. A titre d’exemple,le 1 er septembre, 115kgde fournitures ont étégénéreusement offertspar les clients de CulturaChasseneuil. Vous avezjusqu’au samedi 11 pourapporter votre écot à cette« banque scolaire » !PréfectureGuichets cartesgrises fermésDans le cadre de la mise enplace d’une nouvelle versiondu système d’immatriculationdes véhicules, la préfecturefermera ses guichets cartesgrises le jeudi 16 septembre.L’accueil téléphonique nesera pas assuré le matin,mais les hôtesses d’accueilseront à même d’expliquerles modalités de délivrancede ces documents.associationL’éveil de TaïwanL’association Trans-Europa-Asia promeutla culture asiatique àPoitiers, au travers decours de Mandarin,d’ateliers de cuisineet autres cérémoniesdu thé.n Antoine Decourtadecourt@7apoitiers.fr«Tea s’écrit à l’identiquedu mot anglais. Mais il ala même phonétique quela signification française duterme thé », déclare Shu Mei,présidente de l’association, enguise d’introduction. « T-E-A »,l’acronyme de Trans-Europa-Asia, résume effectivement àlui seul le but de l’organisation.A savoir, transmettre et diffuserla culture asiatique en Europe,et plus particulièrementà Poitiers.Les diverses activités proposéessont effectivementdestinées à la populationlocale, qu’elle soit issue dela communauté asiatique ouLa présidente de l’association Trans-Europa-Asia, ShuMei, expose quelques-uns des outils à la pratique de lacalligraphie Han au MCL/Le Local.non. Car Trans-Europa-Asia,portée par sa présidente, asurtout vocation à mettre enavant la culture taïwanaise.« Je suis moi-même issue decette île », précise-t-elle. Etpour comprendre l’assimilationde la culture asiatique à cellede Taïwan, il est sans doutenécessaire de revenir sur l’histoirede ce territoire niché enmer de Chine.Pays indépendant, jouissantd’une réelle démocratie depuisles années 80, Taïwan a la particularitéde s’appuyer sur uneculture melting pot issue desdiverses dominations de sonhistoire. Le « pays » porte en luiles pluralités de l’Asie. « T-E-A7 ici» tend alors à les retranscrirepar des cours de Mandarin, «langue utilisée en Chine, àTaïwan, à Singapour... », énumèrele professeur, égalementintervenante au Cned et à l’Escem.Cette diffusion culturellepasse aussi par des ateliers decuisine (tous les deux mois).« L’un d’eux concernera bientôtla cuisine indonésienneavec le Saté de l’île de Bali »,livre-t-elle.Au-delà de ces activités, Trans-Europa-Asia participe occasionnellementà des actionsplus larges. Un exemple ? Lepartenariat avec l’association« Un Hôpital pour les Enfants »,en mai 2011. Rendez-vous auprintemps…Festival de la calligraphie Han,dimanche 26 septembre, àl’occasion de la Journée desassociations au parc de Blossac.Renseignements: http://trans-europa-asia.blogspot.com MCL/Le Local.Tél. 05 49 62 84 836www.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 2010

associationSauveteurs en actionDepuis plus de vingtans, les initiations,formations etmissions desauvetage et desecourisme jalonnentle quotidien desbénévoles del’association « ActionSauvetage ».n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frDerrière la façade médiatiquede l’engagementde La Croix-Rouge ou dessapeurs-pompiers, le leur passetrop souvent inaperçu. Et pourtant.Les bénévoles d’« ActionSauvetage 86 », association affiliéeà la Fédération française desauvetage et de secourisme, nelésinent jamais sur la promotiondes missions de sécurité civile.En vingt et un ans d’existence,leur credo originel (la formationdes jeunes à la surveillance desplages et piscines régionales)s’est dilué dans l’ambition del’éclectisme. Si l’éducation ausauvetage aquatique demeureun terreau d’exigence, la formationaux «gestes qui sauvent»déploie depuis belle luretteses ailes en direction du grandpublic, des scolaires, des milieuxde l’entreprise et du sport.« Pour la seule saison 2009-2010, deux mille personnesont été initiées aux premierssecours, souligne MathieuLacroix, président de l’association.En outre, 1 200 candidatsont été formés et diplômés parnos soins. »u Le sport en plusAu total, ce sont cent sessionsde formation, encadrées parsoixante-dix intervenants spécialisés,qui sont aménagéeschaque année par « ActionSauvetage ». « Parallèlement,poursuit Mathieu, nous apportonsun soutien périodique àdes rendez-vous populaires,comme les matches du PB 86ou la fête du 14 juillet, en animantdes postes de secours. »Au cours des douze derniersmois, l’assoc’ a ainsi participéSurveillance, usage du défibrillateur, premiers secours ou,ici, sauvetage sportif… L’association œuvre tous azimuts.à soixante-cinq manifestationsdifférentes. « Avec unmanque dans le domaine desspectacles », regrette MathieuLacroix. Le message est lancé.Un autre s’impose. Il s’adresseà tous ceux que le sauvetagesportif attire. Placée sousla responsabilité d’AntoineVedel, la section prend régulièrementpart à des compétitions,en eau douce et en mer.Une cinquantaine d’enfantset une poignée d’adultes ontdéjà été conquis. Pourquoi pasvous ?Contacts : Action Sauvetage.57, rue de la Ganterie.Tél. : 05 49 46 68 99.contact@secourisme86.fr.Site : www.secourisme86.fr7 icivite ditInsoliteDes cigognessur la grueSpectacle insolite, dimanchesoir, sur la commune deJaunay-Clan. Une quinzainede cigognes ont fait unepause à proximité de la zonede Chalembert.Après avoir passé la nuitperchés sur la flèched’une grue, les oiseauxmigrateurs ont pris leurenvol aux premières heuresde la matinée et ont mis lecap sur des contrées plushospitalières. La scène n’apas échappé à un riverainqui a aussitôt dégainé sontéléobjectif.Mir’RetoucheCouturièreNouvelle agencedans la galeriecommerciale deAuchan Chasseneuil• retouches• sur mesure• ameublement• toutes coutureswww.mhv-sante.frPossibilité dedéplacement sur rdv-15%sur toutes lesretouches enseptembre surprésentationdu magazine2 rue de l’aqueduc pavillonN°39 86280 St BenoitTEL : 05 49 47 66 59C.Cial. AUCHANChasseneuil-du-Poitou05 49 00 01 01SIEGE SOCIALPavillon René le BlayeTél : 05 49 44 44 07Lundi au jeudi : 8h30-17hVendredi : 8h30-16hPOITIERSHôpital Jean Bernard86000 PoitiersHall d’entréeTél : 05 49 44 42 00Lun au vendredi :10h-13h/14h-16hPOITIERS SUDC.Cial.AUCHAN86000 Poitierstél : 05 49 44 05 05lundi au samedi : 9h-20hCHÂTTELERAULTHôpital Camille GuérinMaison médicale86100 Châtelleraulttél : 05 49 02 22 48mardi et vendredi :10h30-12h30/13h45-15h30www.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 20107

contraceptionLe Pass’ passe… enfin !Le Pass’Contraceptionentre définitivementen action. La Régionvient d’en adresserdix mille exemplairesaux praticiens duPoitou-Charentespour lutter contre lenombre croissant degrossesses précoces.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frLe combat aura duré plusd’un an, mais ne serafinalement pas resté lettremorte. Après maintes oppositionset le refus officiel del’Education nationale d’accéderà sa demande de distributiondans les lycées, la Région vientd’annoncer la mise en placeofficielle de son dispositif dechèques contraceptifs.Depuis juillet, le Pass’Contraceptionn’est plus une utopie.Dix mille exemplaires (soit cinqpar praticien) ont été envoyésaux 1 800 médecins de la région.Leur objectif : endiguer lavague inflationniste des grossessesde mineures. « En 2008,nous avons reconnu 450 grossessesprécoces en Poitou-Charentes,soit une augmentationde 31% sur un an, expliquentde concert Françoise Mesnard,vice-présidente de Région, etMarie-Laure Tissandier, présidentde la Commission Santé.Sur cette même année, 330 interventionsvolontaires ont étépratiquées et 150 accouchementsenregistrés. Ajoutés aux15 000 pilules du lendemaindistribuées en douze mois, ceschiffres s’avèrent effarants. »u 400 000 €D’INVESTISSEMENTConcrètement,le« Pass’Contraception » seprésente sous la forme d’unchéquier de cinq coupons,qui permettent l’accès àune consultation médicaleen médecine de ville, laréalisation d’une prise de3 questions à…Béatrice Cormier,rectrice d’académieRectrice de l’académiede Poitiers, BéatriceCormier revientnotamment sur lapolémique autourde la formation desprofesseurs.n Romain Mudrakrmudrak@np-i.fPourquoi l’académiede Poitiers semble-telleépargnée par lessuppressions de postes ?« Nous bénéficions de l’arrivéede deux mille nouveauxélèves dans le secondaire.C’est pourquoi, dans la logiqueactuelle de non-renouvellementd’un fonctionnaire sur deux,l’académie ne subit pas deretrait de poste d’enseignant.Mieux, nous gagnons 128postes en collèges et lycéesainsi qu’une soixantaine dans lepremier degré. »Dans quelles conditions lanouvelle formation desenseignants se met-elle enplace ?« Il s’agit d’une année transitoire.286 fonctionnaires stagiaires,titulaires du Capes depuisjuin dernier, intègreront lesétablissements de l’académiecette année.Dans le secondaire, ils serontaffectés à des postes vacants.Ils effectueront 16h de servicecontre 18h pour les titulaireset tous leurs vendredis serontbanalisés pour laisser place àde la formation continue. Ilsseront accompagnés par untuteur. Dans le premier degré,les professeurs assisteront untitulaire jusqu’à la Toussaintet effectueront de longsremplacements par la suite. »La réforme des lycées estelleen vigueur dans tousles établissements ?« Tous les lycées de l’académieproposeront dès la rentrée unapprentissage de l’anglais enpetits groupes de niveau, unaccompagnement personnalisé10 000 Pass’Contraception ont été fournisaux médecins de la région.sang et d’analyses médicaleséventuellement prescrites. Cetitre donne également accèsà des contraceptifs oraux,dispensés par les pharmaciesd’officine pour trois moisrenouvelables une fois. « Lesmédecins délivreront euxmêmesle premier couponsur demande de la jeune fille,apposeront leur tampon et leou encore des séancesd’exploration afin de découvrirdes disciplines et choisir leurorientation. Le public a évolué.En aidant les élèves à préparerleur projet professionnel, nousrépondons à une exigenced’individualisation des parcours.Par ailleurs, trois établissementsexpérimenteront un nouveaurythme scolaire alliant cours lematin et activités culturelles etsportives l’après-midi.Ils bénéficieront d’une enveloppede 2 000€ visant àleur permettre d’inviter desintervenants extérieurs. »www.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 2010feront parvenir à la Régionpour être remboursés »,précise Marie-Laure Tissandier.D’usage gratuit pour la tranchedes 15-17 ans, ces chèquesseront renouvelables surrequête du médecin. « Dansles limites, prévient-on, del’enveloppe budgétaire dédiéeau dispositif. » Celle-ci est, à cejour, de 400 000 €.matière grisebloc-notes12 septembre• Rencontre avecl’Association française pourles enfants précoces sur LaPlaine des Rochereaux, àMigné-Auxances. Pique-niquetiré du sac à partir de 12h30,et après-midi d’informationsur les parcours scolairesdifférenciés et les autresspécificités liées à laprécocité intellectuelle.22 septembre• Réunion d’informationsur les ateliers d’expressionartistique proposés parl’université. Au programmede cette année, théâtre,sérigraphie, cinémad’animation, danse,photographie… Et toujoursune initiation au journalismeà travers le magazine Bougeet la radio du campus, Pulsar.Rendez-vous à 18h à laMaison des étudiants.26 septembre• Journée des associations auparc de Blossac. Venez choisirvotre prochaine activitéculturelle ou sportive !Réservez dèsmaintenant votreespace publicitairedans le numéro de lasemaine prochaineregie@7apoitiers.fr Tél. 05 49 49 83 9715

ugbyLe Stade remet tout à platRétrogradé sur leterrain puis surtapis vert, le Stadepoitevin s’apprêteà renouer avec lesjoutes obscures de laFédérale 3. De retouraux manettes commeco-entraîneur, JoséBarré fait le pointavant cette « saisonde reconstruction ».n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frEn une seule intersaison,le Stade est passé de laFédérale 1 à la Fédérale3. Comment appréhende-t-once « retour en arrière » ?« Le sujet est délicat. Pourtout dire, la Fédérale 3, c’estun grand saut dans l’inconnu.D’abord parce que c’est unniveau que peu de nos joueursont fréquenté. Ensuite parce laFFR prend chaque année unmalin plaisir à bouleverser lesrègles du jeu. En mêlée, dansles mauls, sur les rucks, toutva changer. Il va y avoir, je lecrains, un gros temps d’adaptation.»Avec Vany Dubois, Jean-Luc Granet et Vincent Lematte à ses côtés, José Barré ne manquera pas de soutien.Vous avez repris le cheminde l’entraînement le 2 août.Dans quel état d’esprit avezvousretrouvé les anciens dela maison stadiste, après lestraumatismes de la saisonécoulée ?« Ils sont tous meurtris. Maiscomment pourraient-ils ne pasl‘être ? Aux graves problèmesfinanciers du club se sontajoutés des résultats catastrophiqueset des désaveux enrègle en fin d’exercice. On nepeut même pas dire qu’il yavait une mauvaise ambiance.Il n’y avait plus d’ambiancedu tout. Les « survivants» sontmarqués, celase sent. Aussine leur a-t-onpas assignéd’objectif. Poitiersen Fédérale 2 dans lesdeux ou trois ans, c’est sansdoute réalisable. Mais avanttout, il faut que le groupereprenne plaisir à jouer. »Sur quel modèle ?« Mes compères VincentLematte, Vany Dubois, Jean-LucGranet et moi-même nous attacheronsdavantage au contenuqu’aux résultats bruts. La priorité,c’est de renouer avec unjeu plus flamboyant. Pour moi,la meilleure attaque n’a jamaisété la défense. La meilleureattaque, c’est l’attaque. Mais( )« La meilleureattaque, c’estl’attaque »pas à n’importe quel prix. Lamobilité et le jeu d’alternancene seront possibles que sinous sommes irréprochablessur les fondamentaux de laconquête.»De nombreux joueurs ontquitté le navire ? A quoi ressemblela cuvée 2010-2011?« C’est vrai que certaines figuresemblématiques, comme SamirAmechtane, Mounir El Hamzaoui,Julien Margan-Baty ouBenoît Irissou s’ensont allés. Maisnous avons unebelle ossaturede jeunes issusde la formationstadiste. D’autresanciens ont choisi derevenir au bercail, à l’imaged’Eusèbe Bernus. D’ailleurs, ilssont plusieurs de l’Arc baillargeoisà rejoindre nos rangs.En plus de Bernus, il y a Léon,Paquet ou Mazgaï. Et je compteaussi sur les étudiants qui nesont pas encore rentrés. Certainspourraient créer de bellessurprises. »Vous évoquiez votre collaborationavec Vincent Lematte.Ça fait quoi de revenir auxcommandes de l’équipefanion ?www.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 2010« J’ai quitté le groupe seniors surun maintien contre Montluçon,en 2006. Mais je n’ai jamaisabandonné la maison stadiste.C’est mon club, c’est aussicelui de Vincent. Nous avonsla même philosophie et nousentendons sur une majorité depoints. Notre entente ne devraitsouffrir d’aucune altération. »En conclusion, qu’attendezvousréellement de cettesaison ?« Encore une fois, que les garsretrouvent la confiance, sefassent plaisir et donnent duplaisir au public. Les meurtrissuresdu passé ne seront pasbalayées du jour au lendemain.Le Stade n’est d’ailleurs mêmepas sûr de repartir si le conseildes prud’hommes, qui se réunitle 16 septembre, donne raisonà ceux qui l’ont saisi. Nousvivons donc dans l’inconnu.Financièrement, la dette a étéréduite de plus de la moitié,150 000 € étant encore à rembourser.Mais nous ne feronspas de folie. Seuls le jeu, l’amitiéet les valeurs de cohésiondoivent désormais primer. Cettesaison ne peut être que celle dela reconstruction. Une reconstructionpatiente qui ne doit enaucun cas nous faire brûler lesétapes. »sportrepèresCALENDRIERExempté dela 1 re journéeLa poule du Stade Poitevincomprenant onze équipes,chaque week-end aura sonexempt. Et c’est l’ancienpensionnaire de Fédérale1 qui s’y collera le premier,ce dimanche. Les hommesdu tandem Barré-Lematteeffectueront donc leursgrands débuts le 19septembre, à Rebeilleau,contre Orléans La Source.LE PROGRAMMEJournées 1 et 12(12 septembre et 9 janvier)exemptJournées 2 et 13(19 septembre et 16janvier): Poitiers – OrléansLa SourceJournées 3 et 14(26 septembr, 3 janvier)Pont Audemer – PoitiersJournées 4 et 15(3 octobre et 31 janvier)Poitiers – Le HavreJournées 5 et 16 (17octobre et 13 février)Angers – PoitiersJournées 6 et 17 (24octobre et 20 février)Poitiers – QuevillyJournées 7 et 18 (7novembre et 27 février)Caen – PoitiersJournées 8 et 19 (21novembre et 6 mars)Poitiers – Grand-ChampJournées 9 et 20 (28novembre et 13 mars)Sancerre – PoitiersJournées 10 et 21 (5décembre et 20 mars)Poitiers – Le RheuJournées 11 et 22 (12décembre et 3 avril) ;Royan-Saujon – PoitiersPréparationOpposition samedicontre ChinonLe Stade poitevin mettra àprofit son premier week-endde… repos pour effectuer ungalop d’essai. Au sortir d’unmini-stage de deux jours,il ira en effet défier sonhomologue du SC Chinon(Honneur), samedi à 18h45.Renseignements ausecrétariat du club au 0549 46 46 46 ou sur www.stadepoitevinrugby.fr17

horoscopehoroscopeBELIER (21 mars/20 avril)• Bonnes relations avec l’êtreaimé. Améliorer votre situationfinancière en rencontrant votre banquier.Très bonne énergie cette semaine.Dans le travail, votre intuition vous aideraà progresser.taureau (21 avril/20 mai)• Bonheur conjugal au beau fixe.Ne prenez pas de risques excessifsdans le domaine financier. Bonnevitalité cette semaine. Soyez organisédans votre travail pour avancer.gémeaux (21 mai/20 juin)• Accords ou désaccords dans lescouples, ce sera selon votre humeur.Ne puisez pas dans vos économiestout de suite. Calme et détentedoivent être votre leitmotiv cette semaine.Relations de travail concluantes.cancer (21 juin/22 juillet)• Vous jouerez à attiser la jalousiede votre conjoint. Restezraisonnable dans vos dépenses.Vous avez de l’énergie à revendre, profitez-en.Déblocage professionnel fruit desefforts entrepris récemment.lion (23 juillet/22 août) • Ayezplus confiance en votre moitiéet restez lucide. Tentez de rééquilibrervotre budget avant la fin del’année. Mettez-vous au sport, vous avezl’énergie pour cela. Des opportunités professionnellesà n’en plus finir cette semaine.vierge (23 août/21 septembre)• Sachez faire desconcessions pour l’harmoniede votre couple. Les financessont au beau fixe, mais vous êtes panierpercé. Une nervosité à maîtriser cette semaine.Promotion dans l’air pour ceux quisauront la saisir.balance (22 septem bre/22 octobre) • Une lassitude sefait sentir dans les couples.Faites des efforts pour maîtriser votre budget.Jovialité et tonus vous accompagnentcette semaine. Vous menez de front tousvos projets professionnels.scorpion (23 octobre/21 novembre)• Choyez un peu plusvotre partenaire. Stagnation surle plan financier, bientôt lesbeaux jours. Dynamisme et tonus cettesemaine. Réfléchissez sérieusement avantd’agir et ne prenez pas de décisions professionnellestrop hâtives.sagittaire (22 novem bre/20 décembre) • Ravivez la passiondans le cœur de votre moitié.Frénésie de dépenses à contrôler aumaximum. Attention aux excès de tablequi pourraient vous causer des petits problèmesde digestion. Vous consolidez enfinvotre position professionnelle.capricorne (21 décem bre/19 janvier) • Vous avez des enviesde folies amoureuses. Neprêtez pas de sommes importantes àvotre entourage en ce moment. Fatigue etpetits maux au programme. Votre carrièredevrait prendre un autre chemin, plus positif.verseau (20 janvier/18 février)• Tendresse et sensualitéau sein des couples. Surveillezvotre budget de très près en ce moment.Bonne forme et excellente vitalité pourtous.poisson (19 février/20 mars)• Amour et complicité sous lesoleil. Vous réalisez de bons placementscette semaine. La forme et lemoral devraient revenir bientôt. Dynamismeet ambition professionnelle vousportent.L’association« Création Couture »reprend prochainementses activité.Coup d’oeil sur cespassionnées s’échangeantleurs savoirs.n Antoine Decourtredaction@7apoitiers.frCréée en 1992, « CréationCouture » a une vocationunique: apprendreà coudre. De la débutante àla confirmée, chacune desadhérentes est libre de sescréations. « On fait ce que l’onveut», précise Claude MariJuan, présidente de l’associationsancto-bénédictine.De l’ameublement aux décorationsde Noël, les habits fémininstiennent le haut du pavé.Le vêtement pour hommesn’est pas non plus banni. « Certainesdames font des habitspour leurs maris », indiquecette retraité de l’Educationnationale.Vous l’aurez compris, « CréationCouture » est « uneassociation féminine ». Et nonféministe ! Après une vingtained’années d’existence,un jeune homme est néanmoinsvenu frapper à la porte.« Nous ne sommes pasfermés, affirme avec bienveillanceClaude Mari Juan.Nous accueillons toutes lesbonnes volontés. »u Une association« féminine »Loin des clichés réducteurs, lacréativité de l’acte attire deplus en plus du monde. Quiplus est, l’association peuts’enorgueillir du sérieux descours dispensés.Aidés en cela par une couturièreprofessionnelle,Hamila Letic, les membresde « Création Couture » seforment, apprennent etéchangent leurs expériences.détentecôté passion« Création Couture » s’exposeSolutions des mots croisés du numéro précédentHorizontal : 1. Repassant. 2. Gauche équestre. Gage de bonne santé. 3. Dupipi dans le sang. Une vache devenue star. En la matière. 4. Guider. Fin departicipe. 5. Donne du relief. Fait comme les autres. 6. Ragoût oriental. Terred’Argovie. 7. Oublie. On peut y vider son sac. 8. Iras à la ligne. Paresseux.9. Brillante conjonction. Entre brumaire et frimaire. 10. Peut faire la maindouce. Nectar en botte. 11. Après coup. Champion des Gones. 12. Aux portesde Mars. Sur les rotules.La crèche, réalisée par les membres de Création Couture, a été exposée à Noëldans la salle capitulaire de l’abbaye de Saint-Benoît.« On se donne des conseils.Parfois on se copie », complètela couturière devenue confirméegrâce à l’association.Autre bénéfice du club: leséconomies réalisées. « Au lieud’investir dans une jupe horsde prix, on peut en fabriquerune avec un bout de tissuacheté pour trois fois rien »,appuie Claude Mari Juan.Création Couture met égalementl’inventivité de sesmembres au service de la collectivité.Elles ont à cet égardparticipé, l’hiver dernier, àl’élaboration de la crèche exposéedans la salle capitulairede l’abbaye de Saint-Benoît.Infos pratiques:Association Création Couture,journées portes ouvertes,à la salle Jacques Prévert,Saint-Benoît: mercredi 12octobre de 14h à 20h et jeudi14 octobre de 17h à 20h.Renseignements au05.49.57.13.48 ou05.49.55.33.00 ou05.49.60.44.48Unkic Letic Hamila (fabricationde vêtement sur mesure), 7rue Chanoine Duret à Poitiersmots mots croisés croisés sudoku1234567891011121 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12sudoku654 5 7 32 7 8 15 7 3 2 6658 5 2 6 13 24 56 4 9 392Vertical : 1. S’occupe de nos articulations. 2. Patrie de l’Ebroïcien. Chef deguerre. 3. Ado d’ailleurs. Joey et Kool. 4. Dignes. 5. Rame pour flotter. Fin dejour. 6. Conserve l’espoir. Sécurité sociale étudiante. Fit l’avenir de la Femme.7. Voulait téléphoner à sa maison. Apparu. Aiguisée. 8. Brame. Morceaud’argot. Donnent l’habitude. 9. Ljubljana en plaques. Colosses. 10. Possède.Réfléchissent. 11. Clair, précis mais chamboulé. Entre fleurs et ponts. Electionà contre-courant. 12. Des goûte-à-tout. Java.20www.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 2010

A l’affichePiranha, du poisson frais7 à voir« Sea, sex and sang ! » Ou comment résumer en trois mots, Piranha, la nouvelle« comédie d’horreur » d’Alexandre Aja.Pas de lancinante mélodie pour nous rappeler aux bons souvenirs des Dentsde la Mer. Juste un clin d’œil en forme d’hommage, avec l’apparition deRichard Dreyfus. Piranha, le nouvel opus d’Alexandre Aja, ravive la peur del’eau. Exit la mer ! Ce coup-ci, le badaud va trembler devant un lac.Stressant comme tout bon film gore, Piranha se résume à la réapparitiondu susdit poisson après un tremblement de terre. Sortis des limbes de lapréhistoire, ces petits carnivores vont venir mordre - et tuer - l’ignoranceaméricaine.Critique franchouillard de la société américaine, Alexandre Aja égratignepour l’occasion l’emblématique spring break. Ce traditionnel instant de la vieétudiante américaine au cours de laquelle la jeunesse s’oublie dans l’alcoolet la luxure. Le réalisateur surfe ainsi sur la vague de la 3D pour rendreencore plus spectaculaires ces corps se faisant énucléer, mutiler, hacher,éviscérer. Le spectateur sur le qui-vive sera alors, au choix, hilare ou excédé,face à cette profusion de sang.Film franco-américain (1h39) d’Alexandre Aja avecSteven R. Mc Queen, Elisabeth Shue, Kelly Brook.À l’affiche au MEGA CGR de Buxerolles et au CGRCastille.Ils ont aimé… ou pasBilly : « C’est vraimentbien. Les effets spéciauxméritent d’être vus. J’iraismême jusqu’à dire quela 3D n’y change rien. Lescénario suffit à ce quePiranha soit un bon film. Ets’il y a un peu trop de seinsà l’air à mon goût, le sangest quant à lui utilisé avecparcimonie. On va attendre la suite ! »Caroline : « C’est le filmpour ados par excellence.Un film d’horreur avec cequ’il faut de filles siliconées.Du sang en veux-tu,en-voilà pour la cerise surle gâteau. Les effets desurprise sont prenants. Onse prend parfois des petitscoups de peur. C’est unbon petit film d’horreur. »n Chronique Antoine DecourtThierry, cinéphile : « Lescénario est assez classique.Il y a quelques clins d’œilintéressants. Notammentcelui fait à Richard Dreyfus,en référence aux Dents dela mer. Bref, on retrouvetous les canons du genre :hémoglobine, courage,… Ence qui concerne la 3D, je nesuis pas sûr que cela apporte de la valeur ajoutée. »A gagner10PLACESbuxerollEs7 à Poitiers vous fait gagner 10 places pour assisterà la retransmission (en direct), le vendredi 10septembre (20h), de l’Opéra Cosi Fan Tutte.Pour gagner une place, connectez-voussur le site www.7apoitiers.fr et jouez en ligne lesmardi 7, mercredi 8 et jeudi 9 septembre.Retrouvez tous les programmes des cinémas sur www.7apoitiers.fr22www.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 2010

L’altruisme est un humanismeFrance Roblot.50 ans. Responsablede l’unité « maladiesinfectieuses » duservice de médecineinterne et maladiesinfectieuses duCHU. L’une des raresfemmes professeursde la place dePoitiers.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frAl’écouter, elle… n’auraitrien à dire. Ses silencesparlent pour elle. Sousle fard de la timidité, affleureune sensibilité tout en retenue.« Je n’arrive pas à me détacherde l’affectif », susurre-t-elle. Uncomble lorsqu’on est chaquejour confronté à la souffrance età la détresse humaine. « Je croisque je ne m’y ferai jamais »,lâche-t-elle comme une fatalité.« Elle » a un nom : France Roblot.Une carrière parfaitementdessinée et une fonction qui endit long sur son engagement àla « cause sanitaire ».A 50 ans, l’enfant du Béarn estl’une des rares femmes professeursen médecine de la Vienne.Un titre acquis à la force de l’obstination-il lui a tout de mêmefallu obtenir l’agrégation-, maisdont elle n’aime pas se glorifier.« La grande chance que meconfère cette fonction est depouvoir œuvrer alternativementdans les trois domaines du soin,de l’enseignement et de larecherche. Cette polyvalence estl’une de mes richesses. »Sa plus belle est ailleurs. Danscette fierté d’avoir pu concilierson asservissement de l’Olympehospitalière et l’éducation dequatre enfants. « Ça a parfoisété un parcours du combattant,concède France. Mais j’ai sum’organiser. Je ne crois pas queu UNE FEMME PARMILES HOMMESCe mari-là, France l’a rencontrésur les bancs de l’Internat à Poitiers,en 1983. Ils ne se sont plusjamais quittés. Jusque dans lescouloirs du CHU, où le couple travaillecôte à côte. « Pascal dirige‘‘le service de médecine interne,maladies infectieuses et tropicales,moi, je suis respon-mes trois garçons et ma filleaient réellement souffert demes emplois du temps surchargés.Tout le monde a marchédans le même sens. Et monmari m’y a considérablementaidée. »sable de l’unité des maladiesinfectieuses. Nos bureaux sontproches, mais à vrai dire, nousne nous croisons que rarement.Entre deux portes. » Du coup, lesdiscussions familiales, le soir, àtable, tournent régulièrementautour du… boulot. « Bah oui,c’est quasi obligé. Les enfantscommencent à être habitués. Ilsen ont pris leur parti. Et je croispouvoir affirmer qu’eux aussisont fiers de nous. »A l’écouter, France… n’avait rienà dire. Et pourtant. Le dialoguenourrit l’aveu. Etre femme dansun milieu d’hommes ? Pasde problème pour elle. « Enchirurgie, c’est un combat detous les instants, reconnaît-elle.Dans ma spécialité d’origine,la pneumologie, comme danscelle qui berce maintenant monquotidien, je n’ai jamais ressentile poids de la défiance. J’ai dûm’imposer, mais je l’ai fait sansheurts. »u CHEVALIER DE LALEGION D’HONNEURMadame le professeur nevit pas de regrets. Tout justeapprécierait-elle de se consacrerwww.7apoitiers.fr >> N° 45 >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 2010davantage à la recherche, sa« vraie passion ». Et de regoûter,un jour, à des amours sportivestrop longtemps délaissées.Dans l’attente, le Pr Roblots’entête à servir les autres. Età s’enthousiasmer des progrèsde la médecine. « Les gens, denos jours, ont des polypathologies.De fait, il y a toujours àapprendre et à découvrir. Regardezle VIH! Quand j’ai débuté, en1983, il y avait zéro traitement.Aujourd’hui, il en sort sans cessede nouveaux. J’ai la chance departiciper à cette évolution de larecherche et du soin. C’est uneperpétuelle remise en questionface à face‘‘J’ai la chance de participer à cette évolutionde la recherche et du soin.et c’est ce qui me fait avancer. »La timidité de France Roblots’est peu à peu dissipée. Maissa sensibilité ne tient qu’à unfil. Nul doute que le 30 septembre,à Paris, il sera rompu.Ce jour-là, elle sera élevée augrade de Chevalier de la Légiond’Honneur au titre du ministèrede la Santé. « Je ne sais toujourspas à qui je dois cette distinction.Mais c’est une formidablereconnaissance. Pour moi etpour tous ceux qui m’entourent.Je l’accepte comme telle. »Résistera-t-elle à l’émotion et àl’écueil d’une petite larme ? Laréponse suinte l’évidence.23‘‘