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n° 21 voir ce numéro - 7 à Poitiers

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vite ditinitiativeEtudiants et artistesUne dizaine d’étudiantsexposeront leurs œuvresdu 2 au 4 mars 2010à la galerie Rivaux(pla<strong>ce</strong> Henri-Barbusse à<strong>Poitiers</strong>). Ils sont peintres,sculpteurs, photographeset répondront à l’invitationlancée par un groupe dequatre étudiants en DUT deGestion des entreprises etdes administrations (GEA).Dans le cadre d’un projetd’étude, <strong>ce</strong>s derniers se sontrapprochés de l’associationArt86 dans le but de “donnerleur chan<strong>ce</strong> aux jeunesartistes”. Le vernissage sedéroulera le lundi 1 er mars,à 19h.conféren<strong>ce</strong>Des étudiants planchentsur le travail socialDes étudiants du master 2mention Droit de l’actionsociale organisent unejournée d’études le jeudi4 mars (9h) à l’HôtelAubaret (amphi Couvrat).Entre bénévolat, salariatet travail indépendant,l’objectif de <strong>ce</strong>tte journée estd’approfondir, par l’approchejuridique, la réflexion surl’évolution du métier detravailleur social. L’IRTSabordera la question de laformation professionnelle.Plus d’infos daas.asso@gmail.comuniversitéHaïti : appel aux donsLa fondation de l’universitéde <strong>Poitiers</strong> appelle aux donspour finan<strong>ce</strong>r des boursesdestinées à accueillir desétudiants haïtiens. Suiteau séisme qui a ravagéPort-au-Prin<strong>ce</strong>, des milliersd’intellectuels, universitaires,dirigeants d’entreprisesont décédés, emportantavec eux leurs sa<strong>voir</strong>-faire.L’université propose deformer les cadres haïtiensde demain. Grâ<strong>ce</strong> auxsommes déjà recueillies, unequinzaine d’entre eux devraitarriver à <strong>Poitiers</strong> dans lesprochains mois. Particuliers,dirigeants, envoyez voschèques à “FondationUniversité de <strong>Poitiers</strong>” ausiège de la fondation, 15 rueHôtel Dieu, 86034 <strong>Poitiers</strong>Cedex en mentionnant“opération Haïti”.langues étrangèresLe russe n’est pas mortMalgré la fermeturede nombreusesclasses et lemaintien du seullycée Camille-Guérincomme bastion desa survie éducative,l’enseignementdu russe résiste àl’abandon.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frL’université de<strong>Poitiers</strong> participeà la création d’unétablissementd’enseignementsupérieur scientifiqueau Vietnam.n Romain Mudrakrmudrak@np-i.frNous vous parlons d’untemps que les moins de20 ans ne peuvent pasconnaître. Un temps où l’ac<strong>ce</strong>ntslave chuintait à tout-va dansles couloirs du secondaire. Cetemps-là n’est plus.Faute de candidats à l’exotismeet à la difficulté, les classes derusse ont quasiment disparudu paysage éducatif poitevin.Avec le XX e siècle se sontéteintes les dernières velléitésde résistan<strong>ce</strong>. Henri-IV, quijouait autrefois les cadors enproposant l’apprentissage del’alphabet cyrillique dès la 6 e ,Victor-Hugo et Aliénor d’Aquitaineont tour à tour ferméboutique. Seul, désormais, lelycée Camille-Guérin perpétuela flamme. “Et encore n’est-<strong>ce</strong>plus qu’en troisième langue vivante”,stigmatise DominiqueGrammatico.Cette année, l’unique professeurede russe de l’établissementdonne le change à unevingtaine d’élèves, plus quelquesétudiants “courageux”de classes prépas. “C’est unemoyenne qui court depuisplusieurs années, lâche-t-elle.Partout en Fran<strong>ce</strong>, les effectifsse maintiennent (14 172élèves en collèges et lycées,publics et privés, sur toute laFran<strong>ce</strong>, en 2008-2009 contre14 432 en 2007-2008), <strong>ce</strong>laEn mars 2009, l’université de<strong>Poitiers</strong> et l’Ecole nationalesupérieure de mécanique etd’aérotechnique (Ensma) sontentrées dans le consortium visantà fonder un établissementscientifique et technique de référen<strong>ce</strong>,à Hanoï, la capitale duVietnam. En pleine as<strong>ce</strong>nsion,le Vietnam a de belles ambitions.Ce pays grand commeles deux tiers de la Fran<strong>ce</strong>métropolitaine et peuplé de85 millions d’habitants afficheses prétentions notamment enmatière de recherche et d’enseignementsupérieur. C’estpourquoi son gouvernement alancé la création de quatre universitésde “classe mondiale”et a demandé à des pays plusavancés de l’aider dans <strong>ce</strong>ttetâche.A côté des pôles de rechercheet d’enseignement supérieurLongtemps promise à l’oubli,la pratique du russe renaît de ses <strong>ce</strong>ndres.me laisse à penser qu’en dépitdes difficultés, l’avenir del’enseignement de <strong>ce</strong>tte bellelangue est assuré.”internationalAu servi<strong>ce</strong> de l’université d’Hanoï(Pres) de Paris Sud et Toulouse,le Pres Limousin-Poitou-Charentesapparaît comme le petitpou<strong>ce</strong>t. Néanmoins, les responsablesde <strong>ce</strong> pôle n’ont pashésité à injecter 40 000 € pourfinan<strong>ce</strong>r les premiers frais destructure et de dépla<strong>ce</strong>ment.Une somme importante quandon sait que le budget de fonctionnementdu Pres s’élève à100 000 €.Les choses s’accélèrent. L’universitéde <strong>Poitiers</strong> et l’Ensmaont été sélectionnées pourélaborer des formations enScien<strong>ce</strong> et technique de l’info-com(Stic), matériaux,matière griseu la fac se remobiliseNon, le russe n’est pas mort.L’université, elle aussi, veille.Malgré, là encore, la disparitionde la filière spécifique de langueset civilisation étrangère(LCE), les enfants de Pouchkineet Tolstoï ont encore matière às’exprimer. “Le russe de spécialisten’existe plus depuis 2004,explique Christelle Pottier, responsablede scolarité à l’UFRde Lettres et Langues. Mais ilest ac<strong>ce</strong>ssible en initiation etdécouverte.”Preuve que le russe conserveun <strong>ce</strong>rtain pou<strong>voir</strong> de séduction,il intègrera en septembredeux nouvelles li<strong>ce</strong>n<strong>ce</strong>s del’UFR. Toujours en initiationpour la filière “Langues, traductionet médiation interculturelle”.De manière beaucoupplus “incisive” pour la li<strong>ce</strong>n<strong>ce</strong>dite internationale. “Tous lesétudiants de 1 re année de<strong>ce</strong>tte filière, étaie FreiderikosValetopoulos, assesseur depédagogie, pourront choisirune option internationale dechinois, portugais ou russe ets’engageront à suivre un parcoursrenforcé dans la languechoisie sur les trois années.”Ledit parcours sera validépar des tests internationauxouvrant droit à des bourses,dédiées à des stages, travauxou études en Russie, Inde,Chine ou Brésil. “Plus généralement,conclut M. Valetopoulos,nous travaillons à <strong>ce</strong>que le russe soit <strong>ce</strong>rtifié en 3 eannée, comme le sont déjà leportugais et le chinois.”Dominique Grammatico a sansdoute raison : l’avenir de <strong>ce</strong>ttebelle langue est assuré.aéronautique ainsi que dansle traitement de l’eau. Lesdeux premiers masters serontproposés en septembre 2011.Une poignée d’étudiants vietnamiensviendront ensuiteboucler leur thèse à <strong>Poitiers</strong>avant d’enseigner dans leurpays. Grand architecte del’opération, Bernard Legube estenthousiaste. Le Directeur del’Ecole supérieure d’ingénieursde <strong>Poitiers</strong> (Esip) souligne l’intérêtde <strong>ce</strong> projet en termesd’image et de recherche pourun établissement poitevin encompétition avec d’autres universitésfrançaises.16www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010

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