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12 et 13 octobre - Domaine Provincial de Chevetogne

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MARCHÉDESCHARCUTIERSMENUTOUTCOCHON<strong>12</strong> <strong>et</strong> <strong>13</strong><strong>octobre</strong>20<strong>13</strong>


Sur la scène touristique nationale voire internationale,le <strong>Domaine</strong> provincial <strong>de</strong> Chev<strong>et</strong>ogneest un vrai joyau reconnu pour ses hautes qualitéspaysagères <strong>et</strong> son attractivité respectueuse<strong>et</strong> intégrée.Quand on sait que 98 % <strong>de</strong>s visiteurs du <strong>Domaine</strong>se disent satisfaits <strong>et</strong> envisagent <strong>de</strong> revenirau gré <strong>de</strong>s manifestations qui y sont organisées,je pense pouvoir affirmer que le challenge<strong>de</strong> miser sur l’événementiel pour renforcer l’attraitdu <strong>Domaine</strong> <strong>et</strong> amplifier son rayonnementest le bon.Aujourd’hui, le Parc <strong>de</strong> Chev<strong>et</strong>ogne cè<strong>de</strong> auplaisir du goût, <strong>de</strong> la gastronomie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>ses plus illustres représentants : le cochon !Ah le cochon, les ripailles, le boudin, l’andouill<strong>et</strong>te,le jambon, le pâté … mais aussi le contactavec l’agriculteur éleveur qui partage sa passion,avec l’artisan boucher au savoir-faire quifait la différence…Tout un week-end pour comprendre une vian<strong>de</strong>maturée, le saindoux, le choix du clou <strong>de</strong> girofleou <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> laurier dans une préparation, lasaveur d’un fait-maison qui sent bon la tradition !Oui, dans le cochon, tout est bon !Ce cochon, élevé avec amour par nos producteurs,dans nos campagnes environnantes.Ce cochon qui se déguste avec saveur, comme unp<strong>et</strong>it bout <strong>de</strong> notre terroir dans notre assi<strong>et</strong>te.Ce cochon qui favorise à nouveau le lien entrele village <strong>et</strong> la ville, entre le consommateur <strong>et</strong> lePatriote : Dans une chanson injustement oubliée,Maxime Leforestier a c<strong>et</strong>te belle métaphore“ Avoir le foie chagrin dans le pays duvin ...c’est être patriote ! “ Mieux que Péguy ouqu’Hugo, il synthétise la France ... sa culture,son esprit, son agriculture, sa manière <strong>de</strong> combattreson cafard, son secr<strong>et</strong> pour faire copain,ses fêtes votives <strong>et</strong> ses concours <strong>de</strong> pétanque. ...Je n’ai jamais aimé la musique qui marche aupas sous les drapeaux mais quand on me parlecomme cela, je <strong>de</strong>viens cocardier, j’ai l’esprit“ ligne Maginot “J’adore l’idée d’un mon<strong>de</strong> global où croisementsproducteur local, celui qui valorise les produitsen circuits courts, nous donne <strong>de</strong>s produitssains, garants <strong>de</strong> qualité.Choisir une alimentation saine <strong>et</strong> durable, c’estposer le choix d’une alimentation locale, fraîche<strong>et</strong> <strong>de</strong> saison, naturelle <strong>et</strong> complète <strong>et</strong> issue <strong>de</strong> laproduction locale.C’est un pari pour l’avenir <strong>et</strong> un enjeu sociétalqu’une Institution comme la nôtre a la volonté<strong>de</strong> défendre.Mais r<strong>et</strong>enez aussi, qu’au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s races porcines,<strong>de</strong>s préparations qui nous font saliver, lesrencontres, le visage du boucher-charcutier, lespropos échangés, les rec<strong>et</strong>tes partagées, les p<strong>et</strong>itssecr<strong>et</strong>s divulgués sont les vrais p<strong>et</strong>its supplémentsd’âme qui ren<strong>de</strong>nt les bonnes chosestellement meilleures encore.« Chev<strong>et</strong>ogne un peu cochon », la Province <strong>de</strong>Namur vous le souhaite vraiment très bon !Jean-MarcVan EspenDéputé-Prési<strong>de</strong>nt<strong>et</strong> métissages nous apporteront moins <strong>de</strong> racisme<strong>et</strong> plus d’harmonie.Par contre, il est hors <strong>de</strong> question qu’au nomd’une Europe <strong>et</strong> au prétexte d’unité politique,on m’impose <strong>de</strong> me nourrir “wursten” <strong>et</strong> “wienerschnitzel”, qu’on me contraigne au lait pasteurisé<strong>et</strong> qu’on m’interdise les fromages au lait cru!Et qu’on ne vienne pas évoquer <strong>de</strong>s règles d’hygièneou <strong>de</strong> conservation. Les beurres contaminésou les lasagnes au cheval <strong>de</strong> course nous ontrécemment rappelé qu’aucune Europe ne pouvaitnous garantir l’intégrité du haché ... que lestrafiquants appellent entre eux du “minerai”,sans doute parce que malgré les kilomètres,c’est plus rentable que le “circuit court”Alors le mon<strong>de</strong> global d’accord s’il s’agit d’unjardin planétaire mais l’uniformité fast-foodavec <strong>de</strong>s “purées <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> chlorée“ pour remplacermon “saucifflard“, ça jamais !Je veux <strong>de</strong>s traditions <strong>de</strong> bouche qui vont avecmes légen<strong>de</strong>s : <strong>de</strong>s enfants mis au saloir en saucisse<strong>et</strong> <strong>de</strong>s tableaux avec <strong>de</strong>s cochons fumantsqui couinent <strong>de</strong> plaisir quand on les égorgesur la neige <strong>de</strong>s hivers flamands comme chezBreughel .... je veux une Europe qui respecteses ”p<strong>et</strong>its pays”, le pays <strong>de</strong> Saint Hubert, avecson saucisson borquin, le pays <strong>de</strong> Chimay avecson andouille <strong>et</strong> <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> boudins blancsdifférents entre ici <strong>et</strong> Saint Jean Pieds <strong>de</strong> PorcEt <strong>de</strong> cinq ! … Et <strong>de</strong> cinq « Chev<strong>et</strong>ogne un peucochon ».Qui aurait pu imaginer un week-end totalementdédié à notre ami le cochon <strong>et</strong> en prévoir un telsuccès ?Le <strong>Domaine</strong> <strong>de</strong> Chev<strong>et</strong>ogne l’a fait, imaginé <strong>et</strong>concrétisé. Et comme les gens motivés se rencontrentla Filière Porcine Wallonne s’est associéedès le départ à ce « beau, grand <strong>et</strong> bon »proj<strong>et</strong>.Beau ! Parce qu’il m<strong>et</strong> en évi<strong>de</strong>nce le savoir-faire<strong>de</strong>s artisans locaux <strong>et</strong> <strong>de</strong>s opérateurs régionauxqui valorisent dans leurs produits une vian<strong>de</strong><strong>de</strong> porc d’origine locale, issue <strong>de</strong> filières <strong>de</strong> qualitéwallonnes. Mais aussi parce qu’il rappelle àtout un chacun que <strong>de</strong>rrière ces artisans il y a<strong>de</strong>s agriculteurs wallons. Des éleveurs qui ontinvesti toutes leurs compétences <strong>et</strong> leurs expériencesdans une production souvent méconnuemais tellement appréciée quand le résultat enarrive sur nos tablées.Grand ! Parce que d’édition en édition, le succèss’amplifie. 5.000 visiteurs en 2009, puis 9.000,<strong>12</strong>.000, 15.000, … <strong>et</strong> combien en 20<strong>13</strong> ? Pourconfirmer c<strong>et</strong>te fois encore que le wallon aimebien manger <strong>et</strong> manger bien, nous en espéronsplus ! Et parce que plus d’une vingtaine d’artisanstalentueux <strong>et</strong> fidèles répon<strong>de</strong>nt présentavec <strong>de</strong>s milliers d’épices toutes particulièresqui goûtent le romarin à mesure qu’on <strong>de</strong>scendvers le sud.Etre ouverts sur le mon<strong>de</strong>, ce ne sera jamaisvouloir être tous pareils. Ce serait être tous acculturés.Etre ouvert sur les autres ce sera toujoursavoir envie d’aller à leur rencontre pourvoir comment ils fabriquent leur pâté ...Y en a un peu plus, je vous le laisse ???BrunoBelvauxDirecteur du Parc concepteur <strong>de</strong> la manifestation<strong>de</strong>puis le début <strong>et</strong> vous invitent à découvrir latypicité <strong>de</strong> leurs produits ; sans oublier les éleveursvenus vous présenter <strong>de</strong>s animaux, fruits<strong>de</strong> leur travail quotidien !Bon ! Parce que : rôtis, côtel<strong>et</strong>tes, saucisses,fil<strong>et</strong>s, mignon<strong>et</strong>tes, spiringues, jambonneaux,lards, … pâtés, boudins, jambons, saucissons,… Vous en voulez encore ? Ces produits n’atten<strong>de</strong>ntque vous. Alors, …Goûtez, découvrez<strong>et</strong> appréciez ces produits à leur juste saveur !Mais ce n’est pas tout ! Avant ou passés cesplaisirs <strong>de</strong> la table, la Filière Porcine Wallonnevous apportera un éclairage sur ce qui se faitdans les élevages <strong>de</strong> nos campagnes. Nous seronslà pour répondre à toutes vos questions.Combien y a-t-il d’élevages en Wallonie ? Combieny a-t-il <strong>de</strong> porcs ? Comment les élève-t-on? Que mangent-ils ? Quelles sont les filières <strong>de</strong>qualité ? …Nous vous expliquerons ; alors n’hésitez pas àvenir nous rencontrer !AlainDe BruynPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Filière Porcine Wallonnewww.fpw.be8 9


LE MENU<strong>de</strong> la manifestationSamedi <strong>12</strong> <strong>et</strong> dimanche <strong>13</strong> <strong>octobre</strong> <strong>de</strong> 10h à 19hCoordonnées GPS 50°<strong>13</strong>’03 N <strong>et</strong> 5°08’54 ELe grand Marché du cochonVoici réunies sous le chapiteau, toutes les spécialités <strong>de</strong> chez nous, du jambond’Ar<strong>de</strong>nne, <strong>de</strong> l’Eau Noire ou <strong>de</strong> l’Attert au pâté gaumais en passant par <strong>de</strong>sboudins <strong>de</strong> toutes les couleurs <strong>et</strong> <strong>de</strong> toutes les régions.Car Chev<strong>et</strong>ogne un peu cochon c’est aussi <strong>et</strong> surtout un marché comme au bonvieux temps, une foire comme on n’en fait plus qui rassemble c<strong>et</strong>te année 22charcutiers <strong>de</strong> Wallonie.C’est le moment <strong>et</strong> le lieu <strong>de</strong> faire provision <strong>de</strong> bonne chère, en célébrant lesaccordailles gargantuesques <strong>de</strong> la cochonnaille du pain, du vin, <strong>de</strong> la bière …<strong>de</strong> Chev<strong>et</strong>ogne !Pour toute information : 083/687.220Activités pour les grandsLa tradition du cochon en namuroisDes tranches <strong>de</strong> vie comme <strong>de</strong>s ron<strong>de</strong>lles <strong>de</strong>saucisson. Un peuple c’est une culture liée à<strong>de</strong>s fonctions premières, se loger <strong>et</strong> faire <strong>de</strong>s bâtiments,se nourrir <strong>et</strong> inventer sa gastronomie<strong>et</strong> ses fêtes du temps où on « tuait le cochon ».(expo champêtre sur l’esplana<strong>de</strong>)De l’Art <strong>et</strong> du cochonLes déclinaisons symboliques du cochon sontnombreuses : goinfrerie, voracité, luxure maisaussi épargne, richesse <strong>et</strong> prospérité.Quelques gran<strong>de</strong>s évocations du cochon dans laculture occi<strong>de</strong>ntale sont réunies dans une expochampêtre qui vous ouvrira l’appétit. (parc paysagerà l’arrière du château).Ateliers/démonstration(chapiteau/marché <strong>de</strong> 10h à 19h)Durant toute la durée <strong>de</strong> « Chev<strong>et</strong>ogne unpeu cochon », écoles <strong>et</strong> charcutiers font <strong>de</strong>sdémonstrations <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> charcuteriestraditionnelles. Des rec<strong>et</strong>tes faciles à apprendreici <strong>et</strong> à refaire chez soi.Les opérateurs <strong>de</strong> la filière viennent présenterle quotidien <strong>de</strong> leur profession <strong>et</strong> dialoguer avecle public. Maurice Van <strong>de</strong> Weyer, auteur, essayiste,<strong>et</strong> gastronome <strong>de</strong>vant l’éternel animeles débats. Chaque jour le programme <strong>de</strong>s interventionssera annoncé sur le stand.Cri <strong>de</strong> cochonGran<strong>de</strong> finale du concours <strong>de</strong> cri <strong>de</strong> cochon(dimanche dès 15 heures) au chapiteau. Inscriptiondès ce jour au 083/687.220. Mais ilsera difficile <strong>de</strong> détrôner les tenants du titredéjà en répétition !!!ArbalètePour faire <strong>de</strong> la compote, il faut broyer <strong>de</strong>spommes <strong>et</strong> c‘est tellement plus gai à l’arbalètecomme Guillaume Tell. (chapiteau /atelier Materne<strong>de</strong> 11h à 18h)Rik DelrueInstallati(e) onRik Delrue céramiste <strong>et</strong> artiste conceptuel faitvarier à l’infini les déclinaisons poétiques d’unobj<strong>et</strong> « sériel <strong>et</strong> banal » : le cochon-tirelire.(pelouse du château <strong>et</strong> Expobox avec la collaborationamicale du Musée <strong>de</strong> la céramiqued’An<strong>de</strong>nne).MusiqueA l’Aquarium• Simply The Beat le samedi <strong>de</strong> 11 à 18 h. Coverband au répertoire blues-country-rock teinté<strong>de</strong> folk.• Passant Parole le dimanche <strong>de</strong> 11 à 18 h.Groupe interprète qui revisite <strong>et</strong> m<strong>et</strong> en valeurles grands noms <strong>de</strong> la chanson français<strong>et</strong>els que Piaf, Montant ou Nougaro.Au Chapiteau/Guingu<strong>et</strong>te• Albrapsodie –samedi <strong>et</strong> dimanche <strong>de</strong> 11 à 18heures. Fasli, Hekuran <strong>et</strong> Gazmir, les musiciensvirtuoses <strong>de</strong> Albrapsodie font remonterles accords tziganes.• Compagnie Parazar : « Les trois p<strong>et</strong>itestruies »Les 3 p<strong>et</strong>ites truies représentent chacunel’archétype <strong>de</strong> la bonne ménagère, avec <strong>de</strong>s<strong>de</strong>grés divers : Josiane est paresseuse, Bernad<strong>et</strong>teplus ou moins courageuse <strong>et</strong> Moniquevraiment travailleuse. Walter, le grand méchantloup <strong>de</strong> son état, est représentant <strong>de</strong>commerce. Il les observe… (près du Marchédu cochon à 11h30, <strong>12</strong>h30, <strong>13</strong>h30, 14h30,15h30, 16h30 <strong>et</strong> 17h30 – 15’)Activités pour les p<strong>et</strong>itsRoi <strong>de</strong>s cochonsSi une personne mal intentionnée vous a traité<strong>de</strong> « Roi <strong>de</strong>s cochons » n’hésitez pas à vous fairephotographier dans votre costume d’apparat !!!(marché du cochon <strong>de</strong> 11h à 18h)Cri <strong>de</strong> cochonGran<strong>de</strong> finale du concours <strong>de</strong> cri <strong>de</strong> cochon (dimanchedès 15 heures) au chapiteau. Inscriptiondès ce jour au 083/687.220. Mais il sera difficile <strong>de</strong>détrôner les tenants du titre déjà en répétition !!!Atelier fabrication <strong>de</strong> compoteTous à votre tablier ! Le temps d’une pause gastronomique,venez réaliser une délicieuse compote.(chapiteau/atelier Materne <strong>de</strong> 11h à 18h)Atelier Rik Delrue ou <strong>de</strong>s cochons-tirelires revisitésEn choisissant le cochon, symbole <strong>de</strong> l’interdit<strong>et</strong> <strong>de</strong> la sal<strong>et</strong>é en passant par l’épargne, l’artistevous invite à laisser libre cours à votre sensartistique en créant vous-même votre cochontirelire.(Expobox, esplana<strong>de</strong> <strong>de</strong> 11h à 18h)Replacer la queue du cochonMaman truie <strong>et</strong> ses cent p<strong>et</strong>its cochons vousatten<strong>de</strong>nt à la ferme pour repositionner votrequeue en tire-bouchon. (pour tous mais la fermepour les moins <strong>de</strong> 7 ans uniquement)Jou<strong>et</strong>s <strong>de</strong> la fermeAssis <strong>de</strong>vant une p<strong>et</strong>ite ferme, avant même <strong>de</strong>marcher, nous avons voulu être fermiers. (Mini-ferme,uniquement pour les moins <strong>de</strong> 7 ans)ThéâtrePas sûr que l’agence pour la sécurité <strong>de</strong> lachaîne alimentaire agrée le Pikz THEATRE <strong>et</strong>leur boucherie Bacul. (près du Marché du cochon<strong>de</strong> 11h à 18h)Chiens <strong>de</strong> troupeauMonsieur Censier nous offre <strong>de</strong> merveilleuxmoments à observer le travail qui réunit autour<strong>de</strong> l’élevage l’homme <strong>et</strong> le chien. (prairie à côtédu chapiteau)Les cabanes <strong>de</strong>s trois p<strong>et</strong>its cochonsLe « terrain d’aventures du Péri » (Liège) spécialisédans « l’anarchitecture » <strong>de</strong> maisonschampêtres pour provoquer les méchants loups<strong>de</strong> l’urbanisme. (Atelier <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> cabane/esplana<strong>de</strong><strong>de</strong> 11h à 18h)Cinéma cochonQuelques minutes en enfance pour r<strong>et</strong>rouver lamagie totale <strong>de</strong> Walt Disney <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses 3 p<strong>et</strong>itscochons. Avec l’aimable autorisation <strong>de</strong> BuenaVista. (Amphithéâtre du Musée)Mât <strong>de</strong> CocagnePas <strong>de</strong> vraie fête breughelienne sans « mât <strong>de</strong>cocagne » : à nous veaux, vaches, cochons, couvées<strong>et</strong> autres surprises. (près du chapiteau/atelierMaterne <strong>de</strong> 11h à 18h)Exposition <strong>de</strong> nos cochons en collaborationavec la Filière Porcine <strong>et</strong> ses éleveursLes cochons <strong>de</strong> chez nous : Monsieur Feller,Monsieur Pirson, Monsieur Plaqu<strong>et</strong>te, MonsieurStas. (prairie à côté du chapiteau)Sculpture sur sableLaurent Dagron, le sculpteur, entreprend <strong>de</strong>façonner une gigantesque cochonne allaitantses p<strong>et</strong>its : quatre jours pour réaliser une truie<strong>de</strong> soixante tonnes ! Les enfants sont invités àvenir l’ai<strong>de</strong>r à réussir son pari fou ! (près duMarché du cochon <strong>de</strong> 10h à 18h)10 11


La Filière PorcineWALLONNELe Piétrain est <strong>de</strong>venuincontournable en croisement<strong>et</strong> synonyme <strong>de</strong> cochonà haut potentiel vian<strong>de</strong>ux. Aforce <strong>de</strong> patience <strong>et</strong> <strong>de</strong> travailnous avons créé le cochon auxquatre jambons !Le porc Wallon, Quesaco?Combien ? Si le porc n’est pas une spéculationtrès visible dans les campagnes wallonnes, ellen’en est pas pour le moins présente. En 20<strong>12</strong>,sur les <strong>13</strong>.301 fermes que comptait la Wallonie,668 d’entre-elles produisaient <strong>de</strong>s porcs avecune capacité moyenne <strong>de</strong> 607 porcs par fermeporcine. Par ailleurs, seules 157 exploitationswallonnes disposent d’une capacité d’hébergement<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 500 porcs à l’engrais. Ce sont406.084 cochons (soit 6 % du cheptel porcinbelge) qui ont été accueillis en permanence dansles exploitations <strong>de</strong> nos cinq provinces. Chaqueexploitation porcine réalisant près <strong>de</strong> 2,3 cyclesd’engraissement <strong>de</strong> porcs par an, 930.000 porcscharcutiers d’origine wallonne partent annuellementvers les abattoirs.Où ? Il y a cent ans d’ici, on trouvait <strong>de</strong>s cochonsdans presque toutes les fermes <strong>et</strong> pratiquementpartout en Wallonie. Depuis, le contextea changé <strong>et</strong> la production porcine est <strong>de</strong>venueune affaire <strong>de</strong> spécialistes. Ces éleveurs se sontpréférentiellement développés dans <strong>de</strong>s zonespropices à la valorisation <strong>de</strong>s animaux (proches<strong>de</strong>s abattoirs) ou d’approvisionnement en alimentspour les animaux (cultures <strong>de</strong> céréales <strong>et</strong>voies navigables). Les provinces <strong>de</strong> Liège <strong>et</strong> <strong>de</strong>Hainaut regroupent à l’heure actuelle 60 % <strong>de</strong>séleveurs <strong>et</strong> 65 % <strong>de</strong>s animaux hébergés.Année 2011Nombre <strong>de</strong> détenteurs<strong>de</strong> porcsNombre <strong>de</strong> porcs hébergésBrabant wallonieHainaut Liège Luxembourg Namur Total Wallo-201146 209 190 111 1<strong>12</strong> 66825.867 152.718 115.966 33.415 78.118 406.084Vanessa <strong>et</strong> Patrick Feller-BruyninckxAgriculteurs à Tenneville• Bovins vian<strong>de</strong>ux (25 Angus) • Moutons (100 Roux ar<strong>de</strong>nnais) • Chevaux & ânes (10) • 15 truies-mères Sattelschweinplein air bio + 200 places d’engraissement <strong>de</strong> porcs en filière Bio en plein air • 77 ha <strong>de</strong> cultures(pois, seigle) <strong>et</strong> prairies • Boucherie à la ferme (www.biofarm.be)Henri StasAgriculteur à Piétrain• Bovins vian<strong>de</strong>ux (30 Blanc-Bleu-Belges en sélection) • 20 truies-mères en sélection génétique <strong>de</strong> souche Piétrain stresspositif<strong>de</strong>puis 3 générations <strong>et</strong> stress-négatif <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> 15 ans • 30 ha <strong>de</strong> cultures (escourgeon, maïs, b<strong>et</strong>terave,froment, triticale) <strong>et</strong> prairiesIl faut que les agriculteursrecréent un lienavec les consommateursen valorisant directementleurs produits.« De la terre à la fourch<strong>et</strong>te; c’est notre philosophie.»Comment ? Selon leurs convictions, les producteursposent le choix <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s animauxen mo<strong>de</strong> conventionnel, ou pour environun tiers d’entre-eux, selon l’une <strong>de</strong>s neuffilières <strong>de</strong> qualités officiellement reconnues ouen Bio. Ces filières, au travers d’un cahier <strong>de</strong>scharges, imposent <strong>de</strong>s contraintes particulièresen matière d’origine <strong>de</strong>s animaux, <strong>de</strong> races,d’alimentation, <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> d’hébergement, …Pour tous les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production, que ce soiten bâtiments, sur paille, ou en plein air, lesanimaux sont hébergés dans <strong>de</strong>s conditionsstrictes garantissant leur bien-être, leur santé<strong>et</strong> leur développement optimal. L’espace disponible,la luminosité, la température tout commela qualité <strong>de</strong> l’air dans les installations sontadaptés aux besoins <strong>de</strong>s animaux durant touteleur vie jusqu’à leur départ vers l’abattoir.Pourquoi ? Pour satisfaire la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pardi !Et surtout parce que le Belge aime faire bonnechère, … La preuve, comptez le nombre <strong>de</strong> produitsà base <strong>de</strong> porc dans lesquels les artisanslocaux expriment leur talent. Saucisses, boudins,saucissons, pâtés, jambons, … natures,assaisonnés, fumés, maturés, … d’Ar<strong>de</strong>nne, <strong>de</strong>Gaume ou d’ailleurs ; tous fleurent bon l’histoired’une gastronomie wallonne ancrée dansson territoire jusque dans la tradition <strong>de</strong> sonplus p<strong>et</strong>it village.Et on ne vous parle pas encore <strong>de</strong> plats commele rôti à la bière, l’andouill<strong>et</strong>te avec potée auchou, la frisée aux lardons, la tête pressée, lejambonneau moutar<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> tous les autresplats qui sont déclinés <strong>et</strong> appréciés <strong>de</strong>puis lesrepas <strong>de</strong> familles jusqu’aux plus belles tablées,… parce qu’ils y apportent saveur <strong>et</strong> plaisir.<strong>12</strong> <strong>13</strong>


Et la vian<strong>de</strong> ... ?Ses apports ? Tous les spécialistes en biologieanimale ou humaine s’accor<strong>de</strong>nt sur ce quel’alimentation est le premier facteur maîtrisablejouant sur la santé d’un être humain.Dans c<strong>et</strong>te alimentation, la vian<strong>de</strong> tient uneplace importante. Ses protéines fournissent lamatière première à la construction du systèmemusculaire <strong>et</strong> cérébral. La vian<strong>de</strong> amène également<strong>de</strong>s vitamines indispensables au métabolisme: A (vue, peau), D (absorption <strong>et</strong> fixationosseuse du calcium), B<strong>12</strong> (système nerveux, hémosynthèse)ainsi que du fer (hémoglobine) <strong>et</strong><strong>de</strong>s oméga 3 (système neurologique, prévention<strong>de</strong> maladies cardiovasculaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> certainscancers). Des sels minéraux <strong>et</strong> une forte teneuren eau complètent la composition générale <strong>de</strong>la vian<strong>de</strong>.Les graisses sont également présentes dans lavian<strong>de</strong> dans <strong>de</strong>s proportions variables selon l<strong>et</strong>ype <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> consommée <strong>et</strong> la pièce considérée.Bien choisir un morceau <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> selonses goûts <strong>et</strong> varier les types <strong>et</strong> pièces <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>perm<strong>et</strong> donc d’équilibrer son alimentation <strong>et</strong>d’éviter les excès autant que la routine alimentaire.(Pour davantage d’informations, consultezle site : http://www.nubel.com).Le porc, … moins gras qu’on ne le pense ! Lateneur en matières grasses <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> porcest souvent surestimée. En fait, les lipi<strong>de</strong>s duporc sont majoritairement rassemblés sousla peau, en couches adipeuses plus ou moinsépaisses, faciles à enlever avant ou après cuisson.Généralement, les plus gros muscles duporc sont pauvres en lipi<strong>de</strong>s, c’est donc la coupequi détermine le taux <strong>de</strong> graisses. À titre <strong>de</strong>comparaison, le fil<strong>et</strong> <strong>de</strong> porc contient environ2,3 % <strong>de</strong> lipi<strong>de</strong>s; le mignon 1,9 %, les carbonna<strong>de</strong>s6 à 10 %; <strong>et</strong> la vian<strong>de</strong> hachée jusqu’à 25%.Par ailleurs, environ 50 % <strong>de</strong>s lipi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lavian<strong>de</strong> <strong>de</strong> porc sont <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s gras mono-insaturés,principalement <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> oléique, ce quila situe entre le poul<strong>et</strong> <strong>et</strong> le bœuf. Le porc estaussi une très bonne source <strong>de</strong> protéines, richeen zinc, en sélénium <strong>et</strong> en vitamines du groupeB, spécialement la vitamine B1 (thiamine) dontles taux surpassent ceux <strong>de</strong>s autres vian<strong>de</strong>s.Pour être agriculteuraujourd’hui, il nefaut pas rester inactif ;il faut évoluer … Eninnovant <strong>et</strong> me diversifiant,j’espère <strong>de</strong>vancerces attentes.Pierre PirsonAgriculteur à Sugny• Bovins vian<strong>de</strong>ux (25 Montbéliar<strong>de</strong> x Aquitaine) • 35 truies-mères (Duroc x Piétrain) en plein air avec250 places d’engraissement en filière Bio • 80 ha <strong>de</strong> cultures (pois, orge, avoine) <strong>et</strong> prairies en BioLionel Plaqu<strong>et</strong>teAgriculteur à Mesnil-Saint-Blaise• Bovins laitiers (150 Blanc-Bleu Mixtes) • Bovins vian<strong>de</strong>ux (50 Blon<strong>de</strong>s d’Aquitaine) • 1.200 places + 800 places d’engraissement<strong>de</strong> porcs en filière <strong>de</strong> qualité Pass’Por • 110 ha <strong>de</strong> cultures (froment, épeautre, orge, maïs) <strong>et</strong> prairies • atelier <strong>de</strong>fromagerie <strong>et</strong> beurrerie à la fermePour s’engager dansle Bio, il faut vouloircomprendre la Terre<strong>et</strong> les animaux <strong>et</strong> accepter<strong>de</strong> suivre leursrythmes.Choisir le bon morceau … « Dans le cochon,tout est bon ! ». Le porc inspire tous ceux quiaiment se m<strong>et</strong>tre aux fourneaux. Selon vos envies,laissez-vous aller vers une pièce <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>fraîche qui plaira à vous <strong>et</strong> vos convives, …Four, cocotte, poêle, tous les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cuissonsont adaptés pour le porc en fonction du morceauchoisi.Le fil<strong>et</strong> ou le carré (cuit avec les os) sont excellentsau four. La côtel<strong>et</strong>te est idéale pourconfectionner un repas rapi<strong>de</strong> à la poêle. Lavian<strong>de</strong> entrelardée comme l’échine ou le jarr<strong>et</strong>s’accommo<strong>de</strong>ra mieux <strong>de</strong> la cuisson en cocotte.Plus la cuisson sera lente, meilleur serale résultat. Quant au lard maigre, c’est grilléou poêlé qu’il sera le mieux mis en valeur. Biend’autres préparations comme le boudin ou lessalaisons sont aussi <strong>de</strong>s façons d’apprécier c<strong>et</strong>tevian<strong>de</strong> <strong>de</strong> qualité.Les déclinaisons <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> sont égalementnombreuses dans les styles <strong>de</strong> cuisines.La cuisine à l’instinct vous inspire ; faites unpain <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> maison !Le traditionnel vous tente ; partez vers l’andouill<strong>et</strong>teou un jarr<strong>et</strong> !L’exotisme vous attire ; faites sauter un émincé<strong>et</strong> <strong>de</strong>s légumes dans un wok <strong>et</strong> jouez sur lesucré-salé !Le soleil est là ! Barbecue saucisses <strong>et</strong> côtel<strong>et</strong>tesalors !… Et savoir le savourer. N’oubliez pas qu’unbon produit doit également être respecté.Conserver la vian<strong>de</strong> dans le respect <strong>de</strong> la chaînedu froid <strong>et</strong> savoir la préparer sont <strong>de</strong>s élémentsimportants qui perm<strong>et</strong>tront d’éviter que le produitse trouve gâché.Un <strong>de</strong>rnier conseil : évitez les mauvais comportementsalimentaires comme saucer ou saler àoutrance qui réduisent à néant non seulementle goût mais aussi les caractéristiques nutritionnelles<strong>et</strong> diététiques <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> porc.1415


Pâtédu chef (ail/persil)Pâtéau poivreChaircuttierpersonne qui prépare <strong>et</strong> vend <strong>de</strong> la charcuterie(Métiers <strong>de</strong> Blois, 1464)Paticeriepréparation, travail <strong>et</strong> cuisson <strong>de</strong> la pâte <strong>de</strong>stinéeà la confection <strong>de</strong>s gâteaux ou <strong>de</strong>s pâtés(Le Ménagier <strong>de</strong> Paris ca <strong>13</strong>93)PâtécrèmePâtéen croute<strong>de</strong> vian<strong>de</strong>Pâté crèmeau poivre vertEn Europe, le cochon a longtemps été - <strong>et</strong> il lereste - une <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s les plus prisées dans lescampagnes. L’animal est en eff<strong>et</strong> un omnivoreau sens propre du terme. Il peut donc être engraisséavec <strong>de</strong>s aliments moins nobles, voireles sous-produits <strong>de</strong> la ferme ou <strong>de</strong> la maison.De plus, sa vian<strong>de</strong> (sa masse musculaire), quiest protégée par une belle couche <strong>de</strong> graisse,peut être transformée <strong>de</strong> multiples manièresen vue <strong>de</strong> la conserver. On songe au salage, auséchage, au fumage, à la cuisson qui peut êtresuivie d’une stérilisation…Dans la tradition paysanne européenne, le cochonest sacrifié à l’approche <strong>de</strong> l’hiver. Ceciest vrai du nord au sud <strong>et</strong> d’est en ouest. Del’Irlan<strong>de</strong> à l’Oural, <strong>de</strong> la Scandinavie à l’Andalousie,on valorise le cochon <strong>de</strong> mille manières,qu’il soit blanc, noir ou à rayures. Il est bienconnu que le froid <strong>de</strong> l’hiver agit comme unréfrigérateur <strong>et</strong> ralentit l’activité <strong>de</strong>s parasites<strong>de</strong> tout type, qu’ils soient bactéries ou insectes.Tout est bon à utiliser dans le cochon, du boutdu groin à la pointe <strong>de</strong> la queue, sans oublierles boyaux ou le sang. Rabelais qui est souventpris en référence lorsqu’il s’agit <strong>de</strong> bonne chaircite <strong>de</strong>s spécialités <strong>de</strong> son époque : le jambon<strong>de</strong>s Basques, les saucisses, les andouilles, lespâtés divers, les pieds <strong>de</strong> porc au saindoux <strong>et</strong>quelques autres.laquelle notre charcutier, armé <strong>de</strong> son grandcouteau, découpe la tranche épaisse que notregourmandise convoite.Cependant, la première référence au mot pâtéque relatent les dictionnaires <strong>de</strong> langue françaiseest un écrit <strong>de</strong> la fin du douzième siècleattribué à Chrétien <strong>de</strong> Troyes <strong>et</strong> qui décrit lepâté d’alors comme «pâtisserie qui renferme<strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s <strong>et</strong> du poisson».Le point <strong>de</strong> départ du pâté est en eff<strong>et</strong> décritcomme une « pâte feuill<strong>et</strong>ée légèrement saléeenveloppant un hachis <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, <strong>de</strong> volaille, <strong>de</strong>poisson, <strong>et</strong> cuite au four avec son contenu », end’autres termes le pâté en croûte. Pour la p<strong>et</strong>itehistoire, la pâte feuill<strong>et</strong>ée a été découverteen Orient par les croisés au XIème siècle.Quant au pâté que nous connaissons aujourd’hui,il serait plus opportun <strong>de</strong> l’appelerterrine, du nom du récipient dans lequel onle cuit.Qu’il soit en croûte ou non, que la terrine soitron<strong>de</strong>, ovale ou rectangulaire, le pâté tient dignementsa place au nombre <strong>de</strong>s gourmandisessalées d’aujourd’hui. Il fleure bon la campagne,les saveurs amples <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s aromatiséesd’épices au goût <strong>de</strong> terre <strong>et</strong> d’autres supplémentsd’âme.Pâté<strong>de</strong> foie fermierTerrine<strong>de</strong> marcassinaux pommesPâtéd’Ar<strong>de</strong>nnesPâtéà la trappiste<strong>de</strong> RochefortLes abats du cochon sont souvent valorisés,comme le foie, un <strong>de</strong>s ingrédients utilisés dansnombre <strong>de</strong> pâtés. S’agissant du mot pâté, lalangue française réserve <strong>de</strong>s surprises. En eff<strong>et</strong>,lorsque nous parlons d’un pâté, nous imaginonsune belle tranche <strong>de</strong> ce hachis <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>scuites au four, grasses à souhait. Lorsque nousl’étalons sur notre tartine <strong>de</strong> beurre ou dansnotre pistol<strong>et</strong> du dimanche, nous visualisonsla terrine en porcelaine brune ou blanche dansMerci aux quatre bouchers qui ont participéà la confection <strong>de</strong> c<strong>et</strong> article en proposantleurs spécialités.Boucherie Libotte-FlahauxMaison LambotMaison Kesch-DoyenRoland <strong>et</strong> FilsPâté à la TrappistePâté<strong>de</strong> campagne fermier16


Le pâté<strong>de</strong>s chefsQuatre cuisiniers réputés <strong>de</strong> la province <strong>de</strong>Namur transforment la tranche <strong>de</strong> pâté enun p<strong>et</strong>it chef d’oeuvre <strong>de</strong> gastronomie.Le talent est dans l’assi<strong>et</strong>te.RaphaëlAdamOlivierBourguignonLudovicVanackereÉricMartin


Ludovic VanackereOlivier BourguignonRaphaël AdamÉric MartinMillefeuille <strong>de</strong> Butternut<strong>et</strong> pâté à l’Orval, potiron ButternutPour 4 personnes2 potirons Butternut <strong>de</strong> 500 g - 100 g <strong>de</strong> pâté à l’Orval- 1 noix <strong>de</strong> beurre non salé - 1 sommité d’origanen fleurs (facultatif) - 8 feuilles d’ortie - Sel <strong>et</strong> poivreLa marina<strong>de</strong>200 g d’eau - 200 g <strong>de</strong> sucre semoule fin - 200 g<strong>de</strong> vinaigre <strong>de</strong> vin blanc - 1 c à café <strong>de</strong> graines <strong>de</strong>coriandre, en poudre• A l’ai<strong>de</strong> d’un économe, peler les Butternut.• Couper, à la mandoline, environ 30 tranches <strong>de</strong>2 mm d’épaisseur d’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Butternut enconservant la forme du légume. Faire marinerles tranches coupées dans la marina<strong>de</strong> pendantau moins 6 h. Conserver le reste cru.• Détailler le second en cubes <strong>de</strong> 3 à 4 cm. Fairecuire les morceaux à l’eau bouillante saléedurant environ 20 min. Égoutter <strong>et</strong> mixer oupasser au moulin à légumes. Ajouter une noix<strong>de</strong> beurre jusqu’à obtention d’une purée lisse.Saler <strong>et</strong> poivrer.• Pour le dressage, placer une cuillère à soupe<strong>de</strong> mousse sur le fond <strong>de</strong> l’assi<strong>et</strong>te, constituerun p<strong>et</strong>it millefeuille <strong>de</strong> tranches <strong>de</strong> Butternutmarinées en m<strong>et</strong>tant entre chaque tranche unefine lamelle <strong>de</strong> pâté d’Orval.• Râper le reste du premier Butternut à l’ai<strong>de</strong>d’une râpe à fromage <strong>et</strong> frire ceci dans un peud’huile à 160°C. Dresser pour donner du volumeà l’assi<strong>et</strong>te.• Déposer les quelques feuilles d’ortie <strong>et</strong> lesfleurs, d’origan par exemple.Raphaël AdamL’Essentielwww.lessentiel.beOlivier BourguignonLe D’Arvillewww.ledarville.beLudovic VanackereAtelier <strong>de</strong> Bossiméwww.atelier<strong>de</strong>bossime.beÉric MartinLemonnierwww.lemonnier.bePâté <strong>de</strong> Campagneen chapelure <strong>de</strong> nois<strong>et</strong>te, confit <strong>de</strong> carotte,crumble salé.Pour 4 personnes280 g <strong>de</strong> pâté <strong>de</strong> campagne - 50 g <strong>de</strong> chapelure<strong>de</strong> nois<strong>et</strong>tes - 80 g <strong>de</strong> crumble nature - <strong>12</strong> nois<strong>et</strong>testorréfiées <strong>et</strong> râpées - 20 dés d’ananasconfit (en bocaux) - 4 c à soupe <strong>de</strong> confit <strong>de</strong> carottes- 4 c à soupe <strong>de</strong> coulis <strong>de</strong> cassis - 1 poignéed’herbes fraîches (cressonn<strong>et</strong>te, par exemple)Le crumble100 g <strong>de</strong> beurre salé - 100 g <strong>de</strong> farine - 50 g <strong>de</strong> sucresemouleLe coulis <strong>de</strong> cassis50 g <strong>de</strong> jus <strong>de</strong> cassis - 20 g <strong>de</strong> sirop <strong>de</strong> sucreLe confit <strong>de</strong> carottes350 g <strong>de</strong> carottes - 20 g <strong>de</strong> sucre semoule fin - 20 cl<strong>de</strong> jus d’orange - 5 g <strong>de</strong> glucose• Bien mélanger avec les doigts les différentsingrédients du crumble <strong>et</strong> le cuire entre 10 <strong>et</strong><strong>12</strong> min dans un four préchauffé à 150 °C.• Mixer le sirop <strong>de</strong> sucre <strong>et</strong> le jus <strong>de</strong> cassis àfroid.• Mélanger les ingrédients <strong>et</strong> les placer dansune p<strong>et</strong>ite casserole.• Porter à ébullition puis cuire 20 min feux doux.• Façonner en boule <strong>de</strong>s portions <strong>de</strong> 70 g <strong>de</strong> pâté<strong>de</strong> campagne. Les réserver au frigo.• Hacher finement <strong>de</strong>s nois<strong>et</strong>tes à la moulin<strong>et</strong>te,par à coups, pour éviter qu’elles ne chauffent.• Enrouler les boules <strong>de</strong> pâté dans la chapelure<strong>de</strong> nois<strong>et</strong>tes au <strong>de</strong>rnier moment.• Dresser l’assi<strong>et</strong>te selon votre inspiration.Hamburger<strong>et</strong> pâté <strong>de</strong> campagne, Mayonnaise à l’oignonrouge <strong>et</strong> pousses <strong>de</strong> cressonPour 4 personne400 g <strong>de</strong> bœuf haché - 8 tomates cerise - 30 pousses<strong>de</strong> cresson - 20 copeaux <strong>de</strong> Vieux Hesbaye (ou Hollan<strong>de</strong>vieux) - 1,5 dl <strong>de</strong> mayonnaise - 4 sandwichspour hamburgerLes lamelles d’échalote4 c à soupe <strong>de</strong> lamelles d’échaloteLe coulis d’oignons rouges4 oignons rouges moyens - 1 dl <strong>de</strong> fond <strong>de</strong> volaille- Sel & poivre• Détailler 2 à 3 échalotes en lamelles <strong>et</strong> les sécherau four à <strong>12</strong>0 ° pendant 2 h, sur un papiersulfurisé ou un tapis en silicone.• Faire compoter les oignons rouges enmouillant avec le fond, jusqu’à ce que ceuxcisoient fondants. Mixer jusqu’à l’obtentiond’un coulis.• Réaliser <strong>de</strong>s steaks hachés <strong>de</strong> 100 g par personne.• Couper le pâté <strong>de</strong> campagne en dés <strong>de</strong> ± 1 cm<strong>et</strong> « clouter » le hamburger avec ceux-ci, à raison<strong>de</strong> 5 dés par pièce.• Réaliser une mayonnaise classique, ajouter 2 à3 c à soupe <strong>de</strong> coulis d’oignons rouges.• Couper les tomates cerise en lamelles <strong>et</strong> leVieux Hesbaye (fromage à pâte dure).• Confectionner les hamburgers selon votreinspiration.Tourte <strong>de</strong> tête <strong>de</strong> cochonaux cèpes <strong>et</strong> au borquinPour 6 personnesLa pâte à tourte - 60 g d’eau - 60 g <strong>de</strong> lait - 240 gbeurre pomma<strong>de</strong> non salé - 10 g <strong>de</strong> sel - 320 g <strong>de</strong>farine - ¼ botte <strong>de</strong> persil équeuté <strong>et</strong> ciselé grossièrement- ¼ botte <strong>de</strong> cerfeuil équeuté <strong>et</strong> ciselé grossièrementLa dorure1 jaune d’œuf - ½ c à café d’eauLa farce <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>300 g <strong>de</strong> gorge <strong>de</strong> porc - 600 g <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> tête<strong>de</strong> porc (ou <strong>de</strong> spiringue) - 300 g <strong>de</strong> cèpes en lamelles- 80 g <strong>de</strong> saucisson borquin en tranches <strong>de</strong>2 mm - 2 c à soupe d’huile d’olive vierge extra - Sel<strong>et</strong> poivreLa garniture300 g <strong>de</strong> haricots verts - 2 à 3 c à soupe d’huiled’olive vierge extra - 1 c à soupe <strong>de</strong> vinaigre <strong>de</strong>Xérès - Sel <strong>et</strong> poivre - 100 g <strong>de</strong> borquin• Mélanger tous les ingrédients <strong>de</strong> la pâte enajoutant le beurre pomma<strong>de</strong> à la fin. Réaliserce mélange à la main en faisant un bassin fontaineou dans un robot équipé <strong>de</strong> la feuille.• Ne pas trop travailler la pâte <strong>et</strong> la laisser reposer24 h au frigo enveloppée dans un filmalimentaire.• N<strong>et</strong>toyer la gorge <strong>et</strong> la découper en dés <strong>de</strong> 1 cm.• Cuire la tête <strong>de</strong> cochon dans un bouillon durant1 à 2 h. Laisser refroidir <strong>et</strong> mélanger à la gorge.• Poêler les cèpes à l’huile dans une poêle bienchau<strong>de</strong>.• Pour le montage, déposer un fond <strong>de</strong> pâte dansun moule à tourte <strong>de</strong> 20 cm <strong>de</strong> diamètre préalablementbeurré <strong>et</strong> fariné. Monter la pâtejusqu’en haut <strong>de</strong>s bords. Placer les tranches <strong>de</strong>borquin sur le fond, puis les cèpes. Ajouter lavian<strong>de</strong>. Couvrir d’un cercle <strong>de</strong> pâte collé à ladorure à l’œuf. Dorer également le <strong>de</strong>ssus <strong>et</strong>enfourner à 140 °C pendant environ 1h30.• Accompagner d’une sala<strong>de</strong> <strong>de</strong> haricots vertsassaisonnée d’huile d’olive, sel, poivre <strong>et</strong> vinaigre<strong>de</strong> Xeres. Parsemer <strong>de</strong> quelques cuilleréesà soupe <strong>de</strong> saucisson borquin en julienne.• Le borquin est une spécialité <strong>de</strong> Saint-Hubert.20 21


Olivier BourguignonLudovic VanackereRaphaël AdamÉric MartinB<strong>et</strong>terave rouge,framboise fraiche <strong>et</strong> confit d’oignonsPour 4 personnes<strong>12</strong> framboises - 1 b<strong>et</strong>terave Chioggia - 1 b<strong>et</strong>teraverouge cuite - <strong>12</strong>0 g <strong>de</strong> pâté <strong>de</strong> foie - 8 c à soupe <strong>de</strong>chutney <strong>de</strong> framboise - Menthe ou basilic (p<strong>et</strong>itesfeuilles)La brioche4 dl <strong>de</strong> lait à 20°C - 30 g <strong>de</strong> levure - 750 g <strong>de</strong> farine- 8 œufs - 75 g <strong>de</strong> sucre - 380 g <strong>de</strong> beurre pomma<strong>de</strong>- 15 g <strong>de</strong> selLe chutney framboise100 g d’oignons, en p<strong>et</strong>its dés - 50 g <strong>de</strong> beurre -100 g <strong>de</strong> framboisesLa b<strong>et</strong>terave Chioggia1 b<strong>et</strong>terave crueSandwich contemporainClub sandwichcroustillant au pâté crèmeMayonnaise <strong>de</strong> cornichons <strong>et</strong> pousses <strong>de</strong> roqu<strong>et</strong>tePour 4 personnes• Mélanger le lait <strong>et</strong> la levure. Verser ce mélangesur la farine. Ajouter les œufs, le sel <strong>et</strong> le beurre.Bien pétrir le tout <strong>et</strong> laisser reposer 1h30 à environ26°C, sous un linge. R<strong>et</strong>ravailler la pâte<strong>de</strong> manière à la faire r<strong>et</strong>omber. La placer dansun moule rectangulaire beurré <strong>et</strong> fariné. La pâtene doit pas dépasser la moitié du moule.• Laisser monter la pâte à nouveau (couverte d’unlinge) jusqu’à ce qu’elle ait doublé <strong>de</strong> volume.• Cuire durant 30 min dans un four ventilé préchaufféà 180 °C.• M<strong>et</strong>tre le tout dans une casserole à fond épais<strong>et</strong> cuire à feux doux durant 20 min, sans colorer.Ajouter les framboises 5 minutes avant lafin pour conserver leur couleur.• A l’ai<strong>de</strong> d’une mandoline émincer la b<strong>et</strong>teravecrue, <strong>de</strong> préférence <strong>de</strong> la variété Chiogga (ourouge) en lamelles <strong>de</strong> 1 mm.• Réserver une partie pour les chips, qui sontfrits dans une huile <strong>de</strong> pépins <strong>de</strong> raisins à160°C.• Mariner le reste dans 2 c à soupe d’huile <strong>et</strong> <strong>de</strong>vinaigre, quelques minutes avant <strong>de</strong> dresser.• Couper d’épaisses tranches <strong>de</strong> brioche (2,5 cm).Les griller sur toutes les faces. Les déposersur assi<strong>et</strong>te <strong>et</strong> garnir selon son inspiration enalternant le pâté <strong>de</strong> foie, les fruits, les p<strong>et</strong>itesboules <strong>de</strong> b<strong>et</strong>terave rouge, les chips <strong>et</strong> les lamelles<strong>de</strong> b<strong>et</strong>terave Chioggia.• On peut aussi réaliser c<strong>et</strong>te rec<strong>et</strong>te avec <strong>de</strong> lamousse <strong>de</strong> canard.Pour 4 personnes400 g d’échalotes émincées finement - 100 g<strong>de</strong> pâté <strong>de</strong> campagne - 1 noix <strong>de</strong> beurre nonsalé - 1 branche <strong>de</strong> romarin - Quelques copeaux <strong>de</strong>chocolat noir - Papier comestible <strong>de</strong> la société DoEAT (www.doeat.be) - 3 c à soupe <strong>de</strong> vinaigre - Sel<strong>et</strong> poivre - Chocolat noir 50 g - 8 sommités d’origanen fleurs (facultatif)• Faire suer les échalotes avec une noix <strong>de</strong>beurre, jusqu’à ce qu’elles soient transluci<strong>de</strong>s.Saler <strong>et</strong> poivrer.• Verser le vinaigre ainsi que quelques copeaux<strong>de</strong> chocolat noir pour qu’ils fon<strong>de</strong>nt. Goûter <strong>et</strong>rectifier si nécessaire. Ajouter le romarin.• Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que les échalotessoient bien fondues <strong>et</strong> le vinaigre évaporé.Tailler le pâté en forme <strong>de</strong> cube, ajouterles échalotes. Enrouler ensuite le pâté <strong>et</strong> leséchalotes dans un film alimentaire. Enroulerle tout en serrant les <strong>de</strong>ux bouts <strong>de</strong> manière àformer un cylindre.• Pour la p<strong>et</strong>ite touche décorative, ajouterquelques têtes d’origan <strong>et</strong> quelques copeaux<strong>de</strong> chocolat noir. Celui-ci apporte un contrasted’amertume qui complète la vivacité <strong>de</strong> l’échaloteau vinaigre.<strong>12</strong>0 g <strong>de</strong> pâté crème - 20 tranches <strong>de</strong> pain brioché- 4 radis - 1 chou rave - 2 dl d’huile d’olive viergeextra - 8 cornichons pour la garniture - 30 pousses<strong>de</strong> roqu<strong>et</strong>teLa mayonnaise aux cornichons2 jaunes d’œuf - 1 c à soupe <strong>de</strong> vinaigre- 1 c à soupe <strong>de</strong> moutar<strong>de</strong> - ½ litre d’huiled’arachi<strong>de</strong> - 2 c à soupe <strong>de</strong> cornichons mixés enpurée - Sel <strong>et</strong> poivre• Pour la mayonnaise, dans un bol étroit, mélangerles jaunes, le vinaigre <strong>et</strong> la moutar<strong>de</strong>. Saler<strong>et</strong> poivrer. Monter au mixer en ajoutant l’huiled’arachi<strong>de</strong> en fin fil<strong>et</strong>. Ajouter ensuite les cornichonstout en mixant.• Détailler le pain brioché en tranches <strong>de</strong> 3 à 4mm d’épaisseur <strong>et</strong> 3 cm <strong>de</strong> large sur <strong>13</strong> cm <strong>de</strong>longueur. Les sécher entre <strong>de</strong>ux tapis en siliconelégèrement huilés au four, dans le four à180 C° pendant 5 min, jusqu’à coloration.• Couper les radis, le chou-rave <strong>et</strong> les cornichonsen fine julienne. Assaisonner le chouxrave avec <strong>de</strong> l’huile, sel <strong>et</strong> poivre.• Etaler sur les tranches le pâté crème à l’ai<strong>de</strong>d’une poche <strong>et</strong> d’une douille plate.• Confectionner le club sandwich en plusieursétages selon votre convenance avec les différentesgarnitures (radis, roqu<strong>et</strong>te, mayonnaise,chou rave).Pain à la bière, pâté,légumes crus <strong>et</strong> cuits acidulésPour 1 personne1 pain <strong>de</strong> 80 g - 1 tranche <strong>de</strong> pâté campagne oufermier <strong>de</strong> 1.5 cm d’épaisseur - 1 noix <strong>de</strong> beurre nonsalé - 1 céb<strong>et</strong>te - 1 p<strong>et</strong>it champignon blanc - 20 g<strong>de</strong> sala<strong>de</strong> en mesclun - 2 cornichons au vinaigreLégumes cuits1 artichaut tourné <strong>et</strong> en quartiers - 1 jeune carotte- 3 p<strong>et</strong>its boutons <strong>de</strong> chou-fleur - 1 radis - 3p<strong>et</strong>its bouqu<strong>et</strong>s <strong>de</strong> brocoliLa cuisson <strong>de</strong>s légumes250 g d’eau - 250 g <strong>de</strong> vin blanc sec - 10 grains <strong>de</strong>coriandre - 10 graines d’anis vert - 1 gousse d’ail enchemise - 1 feuille <strong>de</strong> laurier• Porter le mélange <strong>de</strong> cuisson <strong>de</strong>s légumes àébullition puis les cuire séparément à frémissements.Compter 8 min pour l’artichaut, 3min pour la carotte, 3 min pour le chou-fleur,2 min pour le brocoli, 1 min pour le radis.• Emincer la céb<strong>et</strong>te, le champignon <strong>et</strong> les cornichons• Beurrer le pain, déposer le pâté sur l’assi<strong>et</strong>te <strong>et</strong>garnir avec les légumes.22 23


Rôti <strong>de</strong> porc à la Chev<strong>et</strong>ognoisePurée <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> terre aux pommes, rôti <strong>de</strong> porc Ar<strong>de</strong>nnais persilla<strong>de</strong> <strong>et</strong> chou <strong>de</strong> MilanDifficile <strong>de</strong> résister.INGRÉDIENTS :• 4 dl jus <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>• 50 g beurre• 4 portions <strong>de</strong> rôti <strong>de</strong> porc Ar<strong>de</strong>nnais <strong>de</strong> 160g• 400 g <strong>de</strong> chou <strong>de</strong> Milan cuit en lamellesPour la persilla<strong>de</strong>• 20 g <strong>de</strong> persil frais haché• 100 g Mousseline <strong>de</strong> pommes MATERNE• 50 g moutar<strong>de</strong> doucePour la purée aux pommes:• 1 Bocal <strong>de</strong> compote <strong>de</strong> pommes MATERNE• 600 g <strong>de</strong> purée <strong>de</strong> pomme <strong>de</strong> terrePRÉPARATION :Colorez le rôti <strong>de</strong> porc Ar<strong>de</strong>nnais dans le beurre fondu mousseux <strong>et</strong> sortez le <strong>de</strong>la cocotte. Mélangez les ingrédients pour la persilla<strong>de</strong> <strong>et</strong> en induire les portions <strong>de</strong>vian<strong>de</strong>, continuez à les cuire dans un four préchauffé à 180°C. Etuvez le chou <strong>de</strong>Milan dans la cocotte <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong>. Mélangez la purée <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> terre chau<strong>de</strong> à lacompote <strong>de</strong> pommes. Réchauffez le jus <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>.PRÉSENTATION :Présentez la purée <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> terre avec le chou <strong>de</strong> Milan. M<strong>et</strong>tez <strong>de</strong> rôti <strong>de</strong> porcAr<strong>de</strong>nnais au <strong>de</strong>ssus <strong>et</strong> terminez avec le jus <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>.Chérie,compote ce soir parce temps <strong>de</strong> cochonLes compotes Materne : quand on y a goûté, difficile <strong>de</strong> résister !Préparée avec les meilleurs fruits, elles régalent toute la famille <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s générations.La compote <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> Materne existe avec <strong>et</strong> sans morceaux. Materne propose 9 variétés : pommes,pommes sans sucre ajoutés, abricots, prunes, rhubarbe, pêches, abricots-pommes, pommescranberries<strong>et</strong> pommes-rhubarbe. Les compotes Materne , il y en a pour tous les goûts, <strong>et</strong> pour chaquemoment <strong>de</strong> la journée. Les compotes Materne n’ont pas fini <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre vos papilles en émoi.En accompagnement <strong>de</strong> la volaille ou sur du pain-perdu, avec <strong>de</strong>s crêpes ou du yaourt,à chaque fois, on est sous le charme.


Portraits<strong>de</strong> familleLe P<strong>et</strong>it Boucher6, rue Saint Roch5670 Nismes060/311701Tous les jours <strong>de</strong> 9h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à 18h30. Ferméle dimanche après-midi <strong>et</strong> le lundi.Outre une belle gamme <strong>de</strong> pâtés <strong>et</strong> autres préparationsclassiques (différents boudins blancsou noirs agrémentés d’aromates divers selonles saisons), Didier léonard élabore un trèsbeau jambon sec – appelé <strong>de</strong> L’Eau Noire - ausel <strong>de</strong> Guéran<strong>de</strong> ou <strong>de</strong>s jambons cuits, dont unsuperbe jambon braisé.La Ferme Tock218, Grand Rue6740 Sainte Marie Sur Semois063/45.53.96www.boucherie-tock.beDe 9h à <strong>12</strong>h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 15h30 à 18h30.Fermé le lundi <strong>et</strong> le dimanche.A la différence <strong>de</strong> ceux qui allient une activitébouchère à leur ferme, Pascal Tock a faitle chemin inverse. Boucher <strong>de</strong> formation, installéau cœur du village, il s’est mué en éleveur.Dans une telle région bénie <strong>de</strong>s dieux, Pascaltransforme la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> porc en jambons à l’os,saucisson gaumais <strong>et</strong> autres charcuteries, sansoublier le pâté gaumais.N - S.A.B La Corbeille11, Rue virgile ovart<strong>13</strong>50 Orp-Le-Grand019/63.43.35www.la-corbeille.besablacorbeille@gmail.comOuvert du mardi au samedi <strong>de</strong> 07h30 à 18h30.Le dimanche 07h30 à <strong>12</strong>h30.Mo<strong>de</strong>ste, Pascal, Baptiste <strong>et</strong> Antoine SimonsChez les Simons on choisit <strong>de</strong> père en fils sesmatières premières avec le soin d’un grandartisan, que ce soit la génisse qui donnera <strong>de</strong>superbes entrecôtes ou le porc croisé piétrain<strong>de</strong> la région.Côté charcuteries, la maison peut être fière <strong>de</strong>ses spécialités. En vrac : le saucisson aux pistaches,les jambons <strong>de</strong> 24 mois, le fil<strong>et</strong> d’Anvers<strong>et</strong> surtout l’incontournable boudin vert …2627


Maison Lambot21, rue <strong>de</strong> l’Aubépine 215570 Beauraing082/71.14.04www.boucherie-lambot.comboucherie-lambot@skyn<strong>et</strong>.beDu mardi au samedi <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>13</strong>h30 à18h30. Le dimanche <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h. Fermé le lundi.On se déplace <strong>de</strong> loin, par exemple, pour lesboudins <strong>de</strong> chez Lambot. Le Cobourg fumé <strong>et</strong>la noix d’Ar<strong>de</strong>nnes rencontrent un succès similaire.A côté d’une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> saucissons, lamaison s’attache aussi à quelques spécialités,comme du jambon persillé, une rec<strong>et</strong>te qui sentbon la Bourgogne.La Bouch’ Bio8, place <strong>de</strong> Saint-Marc5003 Namur - St-Marc081/71 75 17www.labouchbio.comMardi <strong>et</strong> mercredi <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 15h30 à18h30, vendredi <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h30.Sur les marchés <strong>de</strong> Louvain-La-Neuve, mardi <strong>de</strong> 9h à16h, Namur (La Plante), vendredi <strong>de</strong> 16h à 20h <strong>et</strong> Woluwé-St-Lambert(Roo<strong>de</strong>beek), samedi <strong>de</strong> 8h à <strong>13</strong>h.Boucher bio <strong>de</strong>puis 1995, Stéphane Marchanddéveloppé quelques spécialités très gourman<strong>de</strong>s.C’est le cas <strong>de</strong> ses rill<strong>et</strong>tes pur porc auxherbes fraîches, une rec<strong>et</strong>te qui lui vient toutdroit <strong>de</strong> la Sarthe ou <strong>de</strong> sa rouelle <strong>de</strong> lard braisécuite dans un four très doux. La tête presséerépond à la même logique : cuisson lente <strong>de</strong> <strong>12</strong>h dans un bouillon à peine frémissant. Et quedire <strong>de</strong> ses jambons cuits, saucissons au jambon,pâtés <strong>de</strong> campagne …Maison Duterme118, rue <strong>de</strong> la Gare5590 Leignon083/21.<strong>12</strong>.28Du mardi au vendredi <strong>de</strong> 9h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>13</strong>h30 à18h. Le samedi <strong>de</strong> 9h à 18h30 <strong>et</strong> le dimanche <strong>de</strong> 9hà midi. Fermé le lundi.Eric Duterme propose une charcuterie élaboréeavec du porc fermier <strong>de</strong> la région. Mais son cheval<strong>de</strong> bataille est le fameux boudin – le noir <strong>et</strong>le blanc - <strong>de</strong> Leignon, un boudin réputé autrefois,qu’il a ressuscité avec panache.28 29


Maison Tavi<strong>et</strong>-Collard8, rue <strong>de</strong>s Alliés6953 Forrieres (Nassogne)084/21.15.41Tous les jours <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à 18h30. Enété, fermé le lundi <strong>et</strong> le dimanche après-midi.Louis-Noël Tavi<strong>et</strong> est un artisan, un vrai,qui élabore lui-même toutes ses charcuteries,à l’image <strong>de</strong> son jambon cuit à l’ancienne ou,bien entendu, son jambon à l’os. Ne quittez pasles lieux sans déguster ses fines saucisses, quipen<strong>de</strong>nt par dizaines dans la boucherie.Maison Thill201, rue <strong>de</strong>s 2 églises6717 Attert063/22.56.15Marc.fouss@gmail.comDe 8h30 à <strong>12</strong>h <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>13</strong>h30 à 18h45 tous les jours.Fermé le lundi <strong>et</strong> le dimanche.Les jambons qu’élabore Marc Fouss sontuniques. Fumés entiers, avec l’os. Ils s’affinentdurant 15 mois au moins. Et surtout, ce qui faitla fierté <strong>de</strong> Marc Fouss, ce sont sans doute les<strong>de</strong>rniers à ne pas être fumés avec <strong>de</strong> la sciuremais bien avec <strong>de</strong>s rondins <strong>de</strong> bois <strong>de</strong> hêtre biensecs. N’oubliez surtout pas <strong>de</strong> déguster au passagesa baudruche !Roland <strong>et</strong> Fils65, avenue du Bourgmestre Jean Materne5100 Jambes081/30.11.79Du lundi au vendredi <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h45 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14hà 18h. Le samedi <strong>de</strong> 8h30 à 18h / le dimanche <strong>de</strong>9h00 à midi. Fermé le mercredi.Le naturel, la finesse <strong>et</strong> la justesse du goût c’estbien cela qui ressort <strong>de</strong> chaque chose que vousgoûtez chez Roland : le jambon, le pâté <strong>de</strong> foie,le boudin blanc, les 6 terrines <strong>de</strong> gibier, le saucisson<strong>de</strong>mi sec ...Une maison pleine <strong>de</strong> sincérité, celle <strong>de</strong>s gens<strong>et</strong> du produit.30 31


Salaisons du Pont d’amour4, Pont d’Amour5500 Dinant082/22.48.92salaisondupontdamour@hotmail.comOuvert du lundi au vendredi <strong>de</strong> 8h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong><strong>13</strong>h30 à 18h.Fermé le samedi <strong>et</strong> le dimanche.L’enseigne porte un joli nom : les salaisonsdu Pont d’Amour. Pierre Beghin, le fondateura commencé avec son épouse Chantal un commerce<strong>de</strong> <strong>de</strong>mi-gros <strong>de</strong> charcuteries <strong>et</strong> <strong>de</strong> fromages.Aujourd’hui, les quatre sœurs Beghinont l’une après l’autre rejoint c<strong>et</strong> atelier <strong>de</strong>charcuterie qui produit : jambons, cobourg,noix, saucissons <strong>et</strong> salamis, pâtés, cervelas....La Table Des Champions14, place du Marché6870 Saint-Hubert061/61.10.11Tous les jours <strong>de</strong> 9h30 à <strong>13</strong>h00 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à 18h.Fermé le mardi <strong>et</strong> le mercredi.Que serait Saint-Hubert sans son borquin, cesaucisson pur porc cuit <strong>et</strong> fume à la sciure <strong>de</strong>hêtre? C’est en tout cas le cheval <strong>de</strong> bataille <strong>de</strong>la table <strong>de</strong>s champions, un lieu à la fois boucherie<strong>et</strong> restaurant. Que <strong>de</strong> la bonne chère enperspective !Boucherie Libotte-Flahaux18, rue <strong>de</strong> Behogne5580 Rochefort084/21.04.45Du lundi au jeudi <strong>de</strong> 8h30 à 18h30. Vendredi, samedi<strong>et</strong> dimanche <strong>de</strong> 8h30 à 19h.Chez Libotte, on vit le commerce comme undialogue avec le clientOn suggère aux esprits curieux une sala<strong>de</strong> <strong>de</strong>joues <strong>de</strong> porcs.Et pourquoi pas une tourte au jambon à lacrème <strong>et</strong> au fromage <strong>de</strong> Rochefort ou les p<strong>et</strong>itescôtes <strong>de</strong> cochon <strong>de</strong> lait au thym <strong>et</strong> au miel.N - Boucherie Baltus• 2, Place du Bronze, 6980 La Roche-en-Ar<strong>de</strong>nne084/41.14.41Ouvert tout les jours <strong>de</strong> 7h à 19h• 5, Place McAuliffe, 6600 Bastogne061/65.58.38www.baltus.be - baltus@baltus.beOuvert du Lundi au Jeudi <strong>de</strong> 08h30 à 19h. Du vendrediau dimanche <strong>de</strong> 08h30 à 19h30.Greg <strong>et</strong> Neal Baltus incarnent la cinquièmegénération <strong>de</strong> bouchers <strong>et</strong> charcutiers installés<strong>de</strong>puis 105 ans à La Roche-en-Ar<strong>de</strong>nne. Ils sontd’ailleurs fiers du saucisson ‘centenaire’ créépour marquer le premier siècle <strong>de</strong> l’affaire familiale,un saucisson d’Ar<strong>de</strong>nne au miel <strong>et</strong> au jambon<strong>de</strong> Parme. A Bastogne, quoi <strong>de</strong> plus naturel,on préfère leur saucisson aux noix !Maison Janvier6, rue J-B Périqu<strong>et</strong>5670 Oignies-En-Thierache060/39 05 52Du jeudi au samedi <strong>de</strong> 9h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à 18h30,dimanche <strong>de</strong> 9h00 à <strong>12</strong>h30.A Oignies, <strong>et</strong> bien au-<strong>de</strong>là, la famille Buch<strong>et</strong> faitpartie du paysage, au même titre que le clocher<strong>de</strong> l’église ou que l’école du village. Eddy disposeen eff<strong>et</strong> d’un magnifique atelier <strong>de</strong> découpe auxnormes où il peut transformer les animaux <strong>de</strong>snombreuses chasses du voisinage. En attendant,goûtez son jambon <strong>de</strong> type forêt noire au poivre.32 33


Boucherie Ligot18, place <strong>de</strong> l’Eglise6681 Lavacherie (Sainte-O<strong>de</strong>)061/68.80.19boucherie.ligot@skyn<strong>et</strong>.beDu mardi au samedi <strong>de</strong> 8h à <strong>12</strong>h <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>13</strong>h à 19h. Ledimanche <strong>de</strong> 8h à <strong>13</strong>h. Fermé le lundi.Clau<strong>de</strong> Ligot perpétue le savoir faire du boncharcutier <strong>de</strong> campagne. Mieux, il le développeen proposant <strong>de</strong>s produits uniques comme cesjambons crus (non fumé) <strong>de</strong> 18 mois ou sonassortiment <strong>de</strong> 15 saucissons d’Ar<strong>de</strong>nne différents,comme ceux au thé vert ou au cacahuètes,très délicats <strong>de</strong> facture. Son leitmotiv : offrir legoût en diminuant le gras.N - LaprairieSPRL Boucherie Laprairie20, Chemin <strong>de</strong> la terre franche6840 Neufchâteau061/22.52.34www.wallux.be - laprairie@skyn<strong>et</strong>.beOuvert du lundi au samedi <strong>de</strong> 9h à 18h30. Fermé ledimanche.• <strong>12</strong>, Route d’Amberloup, 6680 Lavacherie061/68.90.39Le dimanche <strong>de</strong> 08h30 à <strong>12</strong>h30.• 23, Place Roi-Albert, 6660 Houffalize061/28.90.<strong>13</strong>Ouvert du lundi au samedi <strong>de</strong> 09h à 18h30. Le dimanche<strong>de</strong> 09h à <strong>12</strong>h.Ouvert le lundi <strong>de</strong> <strong>13</strong>h30 à 18h30. Du mardi au samedi<strong>de</strong> 08h30 à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>13</strong>h30 à 18h30.Bien-nommée, sa boucherie-charcuterie Laprairiepropose <strong>de</strong>s pâtés <strong>de</strong> Sainte-O<strong>de</strong> <strong>et</strong> unegamme <strong>de</strong> saucissons ar<strong>de</strong>nnais plusieurs foismédaillés d’or. Ils existent en différentes variantes: à l’échalote, aux nois<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> au miel.Parmi ses fiertés figurent le boudin noir <strong>et</strong> lejambon cuit à l’os, tous <strong>de</strong>ux primés par un Coq<strong>de</strong> Cristal à la foire agricole <strong>de</strong> Libramont.Maison Bourgeau148, rue <strong>de</strong> Barvaux5590 Haversin083/22.03.88Eddy.bourgeau@skyn<strong>et</strong>.beDu mardi au samedi, <strong>de</strong> 9h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>13</strong>h30 à19h. Le dimanche matin <strong>de</strong> 9 heures à <strong>12</strong>h30. ferméle lundi matin.Outre la vian<strong>de</strong> <strong>et</strong> le gibier, choisis dans lesenvirons <strong>et</strong> les charcuteries (jambons séchés,pâtés, saucissons,...), la gran<strong>de</strong> fierté d’EddyBourgeau c’est la tarte Saint- Maurice, un<strong>et</strong>ourte couverte <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, préparée, entreautres, avec <strong>de</strong>s côtes <strong>de</strong> porc au spiringue hachées<strong>et</strong> <strong>de</strong>s légumes.N - Mado Didier vian<strong>de</strong>s2, Rue <strong>de</strong>s Vieux Sarts6769 Meix DT Virton063/57.74.21www.mdvian<strong>de</strong>s.bemdvian<strong>de</strong>s@skyn<strong>et</strong>.beOuvert du mardi au vendredi <strong>de</strong> 08h à <strong>12</strong>h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14hà 18h30. Le samedi <strong>de</strong> 09h à 18h30.Disier Mado pourrait crouler sous le poids <strong>de</strong>ses médailles. Il en a en eff<strong>et</strong> glané pas moins<strong>de</strong> 21 en <strong>de</strong>ux éditions du fameux concours <strong>de</strong>Courtrai, dont 9 d’or. Tout est lui est réputé, dujambon blanc au pâté gaumais. Mais c’est surtoutson boudin noir qui fait sa fierté, couvertlui aussi <strong>de</strong> décorations.34 35


Gaël Leblanc39, chaussée <strong>de</strong> l’Europe4660 Cul-<strong>de</strong>s-Sarts060/37.88.85Lundi <strong>de</strong> <strong>13</strong>h à 18h30. Du mardi au samedi <strong>de</strong> 8h30 à<strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à 18h30. Le dimanche <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h30.Gaël Leblanc interprète avec maestria les spécialités<strong>de</strong> sa région que sont l’andouill<strong>et</strong>te <strong>et</strong> – surtout– l’andouille. Il est aussi reconnu (<strong>et</strong> primé)pour les charcuteries maison: pâtés dont celui <strong>de</strong>gibier, boudins ou quenelles <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> à la sauceescavèche, autre tradition <strong>de</strong> son terroir.Maison Kesch-Doyenwww.kesch-doyen.be• 39, avenue <strong>de</strong> Ninove5580 Jemelle084/21.19.28Du mardi au vendredi <strong>de</strong> 9h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à18h30 <strong>et</strong> le samedi <strong>de</strong> 9h à 18h30. Fermé le lundi<strong>et</strong> le dimanche• 119, Chaussée <strong>de</strong> Rochefort6900 Marloie084/31.10.21Le lundi <strong>de</strong> 14h à 18h30. Du mardi au vendredi <strong>de</strong>9h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à 18h30. le samedi <strong>de</strong> 9h à18h30, le dimanche <strong>de</strong> 9h à <strong>12</strong>h.• 19, Route <strong>de</strong> Marche5580 Rochefort084/21.08.88Ouvert le lundi <strong>de</strong> 14h à 18h30. Du mardi au vendredi<strong>de</strong> 09h à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h à 18h30. Le samedi<strong>de</strong> 9h à 18h30 <strong>et</strong> le dimanche <strong>de</strong> 9h à <strong>12</strong>h.Il est impossible <strong>de</strong> trouver un produit que l’onn’aime pas chez Kesch-Doyen. Il faut goûter lep<strong>et</strong>it jambon <strong>de</strong> ferme, le menhir lavé à la Trappiste<strong>de</strong> Rochefort, le saucisson aux nois<strong>et</strong>tes oucelui au fromage <strong>de</strong> chèvre, le boudin noir, le jambond’Ar<strong>de</strong>nne. Même le cervelas vaut le détour !Le Caprice Sur L’assi<strong>et</strong>te46, Grand Rue6760 VIRTON063/57.73.<strong>12</strong>Uniquement sur les marchésFemme <strong>de</strong> conviction, Gigi Fournir<strong>et</strong> ne transformeque <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> bio. Vous trouverez chezelle une belle variété <strong>de</strong> saucissons qu’elle m<strong>et</strong> aupoint patiemment ... noix, nois<strong>et</strong>tes, anis, bière,poivre, graines <strong>de</strong> sésame, raisins <strong>de</strong> Corinthe.N - Boucherie DochainNon illustré14 chemin d’Hestroy5170 Lustin – Profon<strong>de</strong>villeTél 081/411871Ouvert du mardi au vendredi <strong>de</strong> 8h30 à <strong>12</strong>h30 <strong>et</strong><strong>de</strong> 14h à 18h30, le samedi <strong>de</strong> 8h30 à 18h30, le dimanche<strong>de</strong> 8h à <strong>12</strong>h. Fermé le lundiDepuis plus <strong>de</strong> <strong>12</strong> ans Christian Dochain adécidé <strong>de</strong> porter la notion <strong>de</strong> traçabilité à sonsomm<strong>et</strong>. Il élève <strong>de</strong>s porcs gras (un croisementà base <strong>de</strong> la race Duroc) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s porcel<strong>et</strong>s, tous enplein air, avec une alimentation <strong>de</strong> qualité.Toutes ces vian<strong>de</strong>s, préparées avec soin, se r<strong>et</strong>rouventdans l’étal <strong>de</strong> la boucherie, aux côtés <strong>de</strong>scharcuteries maison comme un salami à l’ail oula noix <strong>de</strong> jambon fumée, Coq <strong>de</strong> cristal en 2011.36 37


Institut wallon <strong>de</strong> Formation en Alternance <strong>et</strong> <strong>de</strong>s indépendants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s P<strong>et</strong>ites <strong>et</strong>Moyennes EntreprisesITCA204, Chaussée <strong>de</strong> Nivelles5020 SUARLE (Namur)081/56 90 64 - www.itca.beInstitut <strong>de</strong>s Techniques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Commerces Agro-AlimentairesVoilà plus <strong>de</strong> 50 ans que l’ITCA forme parmi les meilleurs bouchers-charcutiers <strong>de</strong>Wallonie. C’est en 1953, rue Saint-Nicolas à Namur, que naît la toute première « Écoleprofessionnelle <strong>de</strong> boucherie-charcuterie » dans le sud du pays.Très vite, la réputation <strong>de</strong> l’établissement dépasse la région namuroise : on vient <strong>de</strong>partout pour s’y former. En 1963, l’école, alors dénommée « Institut technique <strong>de</strong> boucherie-charcuterie<strong>de</strong> l’État », s’installe boulevard Cauchy <strong>et</strong> 15 ans plus tard à Suarlée.Que peut-on y apprendre?• Découvrir l’art du salage <strong>et</strong> du fumage, <strong>de</strong>jambon d’Ar<strong>de</strong>nne au saucisson, sans oublierles saumons <strong>et</strong> les truites...• Découvrir <strong>et</strong> à m<strong>et</strong>tre au point la charcuterie àbase <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> diverses : volaille, gibier, boul<strong>et</strong>tesaux légumes, saucisses <strong>de</strong> volaille, pain<strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, roula<strong>de</strong>, aspic...• Découvrir l’élaboration <strong>de</strong> nouveaux produits• Entreprendre une carrière qui ouvre beaucoup<strong>de</strong> portes pour <strong>de</strong>main• Confectionner les plats cuisinés à emporterAu menu <strong>de</strong> la formation• Pied <strong>de</strong> porc, tête pressée, fromage <strong>de</strong> tête,crépine <strong>de</strong> pied <strong>de</strong> porc, le pied <strong>de</strong> porc farci,la hure, le persillé...• Côté pâtés, il y a les terrines à l’ancienne, pâtéfermier, pâté d’Ar<strong>de</strong>nne, pâté crème, mousse<strong>de</strong> foie, crème <strong>de</strong> foie. Sans oublier toute lagamme <strong>de</strong>s pâtés en croûte.• La salaison d’hier <strong>et</strong> d’aujourd’hui : jambonmosan, jambons salés, fumés, jambons cuits,sans oublier les jambonneaux <strong>et</strong> les jambonneauxfarcis.• Les saucissons cuits, fumés <strong>et</strong> secs : le saucisson<strong>de</strong> jambon, <strong>de</strong> Paris, lyonnais, gaumais,polonais, ainsi que toute la gamme <strong>de</strong> saucissonssecs, d’Ar<strong>de</strong>nne, pur porc, colliers, Boulogne,chorizo…Tu veux <strong>de</strong>venir boucher ou bouchère ?Un bel avenir <strong>et</strong> un emploi <strong>de</strong> qualité assuré !Pour <strong>de</strong>venir boucher charcutier, il te faut avanttout l’amour du métier <strong>et</strong> apprendre les techniques<strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s produits à base <strong>de</strong>vian<strong>de</strong> en école, en apprentissage ou en formation-chefd’entreprise. Mais il est aussi indispensable<strong>de</strong> parfaire sa formation en entrepriseau contact d’un professionnel expérimenté. Lesfilières classiques existent dès l’âge <strong>de</strong> 15 ans,comme l’apprentissage <strong>et</strong> la formation-chefd’entreprise, par la filière <strong>de</strong>s formations enalternance <strong>de</strong> l’IFAPMEL’IFAPME est un organisme d’intérêt publicsubventionné par la Région wallonne. L’objectif<strong>de</strong> l’IFAPME est <strong>de</strong> proposer, sur le principe<strong>de</strong> la formation en alternance <strong>et</strong> dans une multitu<strong>de</strong><strong>de</strong> secteurs professionnels, une offre <strong>de</strong>formations diverses basées sur trois formules: l’apprentissage, la formation <strong>de</strong> chef d’entreprise<strong>et</strong> la formation continue.Pour le métier <strong>de</strong> boucher charcutier, il s’agitd’un apprentissage classique : 1 à 2 jours/semaine en centre <strong>de</strong> formation où les courssont dispensés par <strong>de</strong>s professionnels en activitédans le secteur <strong>et</strong> les autres jours dans uneentreprise artisanale ou <strong>de</strong> la distribution.En apprentissage, l’IFAPME organise égalementla formation <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>ur / ven<strong>de</strong>use préparateur/ préparatrice en boucherie, charcuterie<strong>et</strong> plats préparés à emporter.D’autre part, la formation-chef d’entreprise(patronat dès 18 ans) <strong>de</strong> boucher charcutiertraiteur perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir indépendant ouproche collaborateur d’une entreprise. Ellecompte 2 ans <strong>de</strong> formation (1 jour ou 2 soirées/ semaine) - ou 3 ans, si une année préparatoireest nécessaire.Pour les adultes, l’IFAPME propose égalementune formation en alternance d’ouvrier boucher,en 1 an. Pour connaître les différents centres<strong>de</strong> formation, rends-toi sur www.ifapme.be oucontacte le 0800 90 <strong>13</strong>3 (gratuit).0800 90 <strong>13</strong>3 - www.ifapme.be3839


LaChev<strong>et</strong>ogneLa bière qui parled’elle-mêmeUne bière brassée avec savoir se déguste avec sagesse


NatureExtraordinaryMuseumTout le mon<strong>de</strong> se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce que peut bienêtre ce NEM, aux consonances <strong>de</strong> cuisine asiatique... Ce n’est pas le moindre <strong>de</strong>s mystèresque dissimule c<strong>et</strong> étonnant centre d’interprétationdiscrètement inséré au cœur du <strong>Domaine</strong><strong>de</strong> Chev<strong>et</strong>ogne.On considère généralement que les « musées »sont une création <strong>de</strong> la Révolution française quientendait m<strong>et</strong>tre la culture à la disposition dupeuple. Mais bien avant cela, les esprits savants,les érudits amoureux du beau , du rare <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’insolite ont toujours aimé “accumuler” lesœuvres d’art, les animaux naturalisés, les “merveilles”<strong>de</strong> toutes origines fruits <strong>de</strong> l’homme ou<strong>de</strong> la nature.Dès la Renaissance <strong>et</strong> son engouement pourl’art <strong>et</strong> la culture, les aristocrates constituent<strong>de</strong>s cabin<strong>et</strong>s <strong>de</strong> curiosités. Ils collectionnent,pour leur plaisir <strong>et</strong> celui <strong>de</strong> leurs invités, <strong>de</strong>sobj<strong>et</strong>s rares originaux <strong>et</strong> hétéroclites : <strong>de</strong>nt<strong>de</strong> narval, os pétrifiés, divinités exotiques,papillons fluorescents ramenés <strong>de</strong> forêts mystérieusespar les premiers explorateurs <strong>de</strong>smon<strong>de</strong>s nouveaux. Il faut rappeler que 1492n’est pas loin. Du nouveau mon<strong>de</strong>, on ramène<strong>de</strong>s trouvailles animales ou végétales qui relèventfranchement du ‘curieux’. On paie alorsune fortune pour un tatou, un oiseau mouche ouune orchidée.Le NEM - Nature Extraordinary Museum - entendpar sa forme faire référence à c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong><strong>de</strong> l’essor <strong>de</strong>s connaissances où non seulementl’homme se pose beaucoup <strong>de</strong> questions mais ilentend décloisonner les apports scientifiques,humanistes, artistiques <strong>et</strong> littéraires.Les concepteurs du Nem - le directeur du parcBruno Belvaux, l’architecte Olivier Simon <strong>et</strong> lescénographe Dirk Claesen - optent résolumentpour un théâtre d’obj<strong>et</strong>s insolites. La Galerie<strong>de</strong>s caves du château <strong>de</strong> Moulinsart <strong>de</strong>ssinéepar Hergé dans le Secr<strong>et</strong> <strong>de</strong> la Licorne, la classe<strong>de</strong> l’explorateur Indiana Jones ou la célèbrebibliothèque <strong>de</strong> Poudlard dans Harry Pottersont quelques unes parmi leurs référencesesthétiques. Le résultat est à la hauteur <strong>de</strong> cessources d’inspiration. On avance ici étonné,surpris <strong>et</strong> déboussolé entre un Minotaure, unesirène, une licorne à poil bleu <strong>et</strong> le <strong>de</strong>rnier loupabattu en Ar<strong>de</strong>nne !!!!Le look franchement 19ème siècle d’escaliers<strong>et</strong> <strong>de</strong> bibliothèques vernies en bois exotiqueévoque explicitement les galeries d’histoire naturelle<strong>de</strong> jadis, d’avant la vidéo <strong>et</strong> les technologiesinteractives, où chacun essayait <strong>de</strong> reconstruireles mystères du passé au départ d’un œufou d’un os <strong>de</strong> dinosaure.Démodé ? Pas du tout ! Les enfants, même lesplus jeunes, explorent pas à pas, avec une attentioninhabituelle <strong>de</strong>s vitrines qui étonnent,questionnent, émerveillent ou font franchementfrissonner.Là où d’autres musées contemporains optentgénéralement pour l’image <strong>de</strong> synthèse oul’hologramme, les concepteurs du NEM préfèrentle mystère <strong>de</strong> scénographies en troisdimensions. Entre un arbre frappé par lafoudre, encore incan<strong>de</strong>scent <strong>et</strong> un cabin<strong>et</strong> <strong>de</strong>sorcières rempli <strong>de</strong> chauves souris, <strong>de</strong> crapauds<strong>et</strong> <strong>de</strong> serpents venimeux, le visiteurpeut s’asseoir <strong>et</strong> chercher dans un livre uneréponse à ses questions.Car le NEM comme les antiques cabin<strong>et</strong>s <strong>de</strong>curiosités dont il s’inspire est avant tout uneextraordinaire bibliothèque où selon sonhumeur <strong>et</strong> ses goûts, le visiteur peut consulterlibrement un livre sur les loups-garous ou uneencyclopédie sur le peuple <strong>de</strong>s arbres. Entre lesobj<strong>et</strong>s d’antiquité, les questions qu’ils posent ou43


145les livres, l’enfant <strong>et</strong> l’adulte qui l’accompagnefont ainsi chacun leur chemin dans une explorationinattendue qui peut durer <strong>de</strong>s heures.« Il ne lit pas à la maison alors qu’ici il n’y apas moyen <strong>de</strong> l’arrêter », s’exclame une maman! Les concepteurs ont su créer un universdédicacé à l’apprentissage qui, par les questionsqu’il suscite, captive à la fois l’adulte<strong>et</strong> l’enfant, le scientifique environnemental <strong>et</strong>le philosophe épris d’autarcie en quête d’unermitage littéraire.C’est incontestablement leur plus gran<strong>de</strong> réussite.Dans une semi-pénombre qui impose le silence,sous le regard d’animaux étranges <strong>et</strong> effrayants,un dialogue intellectuel s’installe qui renvoiesans cesse le visiteur d’une vitrine à un livre.Au départ , le NEM qui est <strong>de</strong> fait le centred’interprétation du Parc, avait pour objectifd’expliquer rationnellement l’histoire <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teseigneurie <strong>de</strong> Chev<strong>et</strong>ogne qui passe <strong>de</strong> l’aristocratie<strong>de</strong> cour à la bourgeoisie <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong>l’orge, puis au service public dédicacé au bonheur<strong>de</strong> tous.Mais peu à peu, pris au jeu du mystère contenudans les cabin<strong>et</strong>s <strong>de</strong> curiosités, les concepteursont fait <strong>de</strong> la quête <strong>de</strong> la vérité, le véritablemoteur <strong>de</strong> la visite. Les explications quiaccompagnent les obj<strong>et</strong>s sèment le doute <strong>et</strong>brouillent les pistes : « Sirène r<strong>et</strong>rouvée sur lesplages <strong>de</strong> l’étang <strong>de</strong> la glacière en 1836 par Rexl’épagneul du Baron <strong>de</strong> Chev<strong>et</strong>ogne, un jour <strong>de</strong>grand froid. »Chacun rirait <strong>de</strong> l’évocation fantaisiste si n’étaitexposée dans un bocal, baignant dans un liqui<strong>de</strong>gluant, un animal hi<strong>de</strong>ux, mi-poisson,mi-serpent, aux traits <strong>de</strong> femme horrible dontmême les plus perspicaces ont du mal à dire s’ils’agit d’un reptile hybri<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> la constructioninventée d’un naturaliste fou.D’abord un peu perdu, le visiteur se mue rapi<strong>de</strong>menten un explorateur avisé qui démêle levrai du faux <strong>et</strong> s’amuse ensuite d’avoir douté.Un <strong>de</strong>s plus grands bonheurs du lieu tient sansdoute à ce qu’au pays <strong>de</strong> l’imaginaire, enfants <strong>et</strong>adultes inversent les rôles <strong>et</strong> que ceux qui expliquentaux autres ne sont pas toujours ceux quel’on croit. « Mais enfin papa, tu n’y connais rien,ce n’est pas une sirène, c’est pour cela qu’elle estsi lai<strong>de</strong> ... tu as confondu sirène <strong>et</strong> merrienne ! »En 1851, à l’exposition universelle <strong>de</strong> Londres,un genre fait fureur : les cabin<strong>et</strong>s <strong>de</strong> grenouilles! C’est une esthétique que l’on n’accepteraitplus du tout aujourd’hui <strong>de</strong> saynètes dontles acteurs sont <strong>de</strong>s grenouilles empaillées, <strong>de</strong>ssouris ou même <strong>de</strong>s chatons mort-nés.Considérés à présent au travers du filtre <strong>de</strong>notre nouvelle conscience environnementale,tout cela semble <strong>de</strong> mauvais goût <strong>et</strong> empreintd’esprit macabre mais à l’époque pieds d’éléphants<strong>et</strong> lapins déguisés en chasseurs participentd’une pensée ‘naturaliste’ qui plait à tous.Sans avoir tué aucune grenouille, le NEM ressuscitepar la sculpture ce genre oublié <strong>et</strong> l’onse régale à la vue <strong>de</strong> toutes ces miniatures <strong>de</strong>voir <strong>de</strong>s grenouilles jouer du violon ou lire sousun chêne. Partout dans le musée, les scénographesnous rappellent qu’à toutes les époquesla question <strong>de</strong> l’anthropomorphisme animal aquestionné nos ancêtres.1 - Qui dit naturaliste,dit collections entout genre2 - Mon<strong>et</strong> , peintre <strong>de</strong>la nature dans labibliothèque duNEM3 - Le Minotaure, unmonstre imaginaire4 - Un <strong>de</strong>s cabin<strong>et</strong>s<strong>de</strong> grenouilles5 - La cuisine bienépicée d’unesorcière6 - Une étrange sirèneconservée dans leformol23644


LES MENUSun peu … beaucoup cochon<strong>de</strong>s restaurants du parcLES RHODOSZAK / Quelques cochonneries / Brick ar<strong>de</strong>nnaistête pressée / boudin noirENTRÉEBoudin blanc <strong>de</strong> Leignon <strong>et</strong> St JacquesStoemp <strong>de</strong> poireaux poivre <strong>de</strong> lentin <strong>de</strong> chêneEN PLATPorc Duroc d’olive servi comme un couscous avec quelques légumesoubliésDESSERTSabayon glacé à la bière du <strong>Domaine</strong> <strong>et</strong> lavan<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses jardinsMENU45 €Sélection <strong>de</strong>VINS17 €Sélection <strong>de</strong> laBIÈRE<strong>12</strong> €Ces menus sont servis le vendredi soir 11 <strong>octobre</strong>, samedi soir <strong>12</strong> <strong>octobre</strong> <strong>et</strong> dimanche soir <strong>13</strong> <strong>octobre</strong>L’AQUARIUMLe jardin japonais <strong>de</strong> Wybe Kuitert entouré <strong>de</strong> murs en béton lissé à la Tadao AndoL’entrecôte grillée sauce béarnaise, crudités <strong>et</strong> fritesFil<strong>et</strong> <strong>de</strong> porc à la Super <strong>de</strong>s FagnesChoucroute royaleDuo <strong>de</strong> boudin, purée au beurre <strong>et</strong> compoteSala<strong>de</strong> d’accompagnement17,50 €<strong>13</strong>,00 €16,00 €10,00 €2,80 €« Y a-t-il un vrai <strong>et</strong> un faux ou le faux est-ce levrai qui n’a pas encore été démontré ? »Après toutes ces interrogations, qui exigent <strong>de</strong>nous <strong>de</strong> démêler le vrai du faux, le laid du beau,le naturel du culturel, après tant <strong>de</strong> questionsqui, selon le philosophe chinois, valent millefois plus qu’une réponse ... l’extraordinaire jardinjaponais <strong>de</strong> Wybe Kuitert nous invite à lasynthèse, à la somme <strong>de</strong> toutes les réflexionsaccumulées : On s’assied, on pose le livre qu’onvient <strong>de</strong> parcourir, on ne fait rien <strong>et</strong> l’on ‘est’ ...ou pour reprendre Bau<strong>de</strong>laire : « Tout n’estqu’ordre <strong>et</strong> beauté, luxe, calme <strong>et</strong> volupté. »Les boul<strong>et</strong>tes sauce tomate, fritesLes boul<strong>et</strong>s à la liégeoise, fritesLes boul<strong>et</strong>tes sauce chicon, fritesLes boul<strong>et</strong>tes sauce champignonsLes boul<strong>et</strong>tes sauce aux poivresLes pâtes bolognaiseAfin <strong>de</strong> vous servir au mieux, merci <strong>de</strong> choisir maximum TROIS plats différents par table.Les plats enfants servis à <strong>de</strong>s adultes sont majorés <strong>de</strong> 1 €.Enfant (– <strong>12</strong> ans) Adulte7,80 € 9,80 €7,80 € 9,80 €7,80 € 9,00 €7,80 € 9,00 €7,80 € 9,00 €7,80 € 9,80 €Conception <strong>et</strong> réalisation : Creative Communication : Jean-Pierre Gabriel, Benjamin Gaspart. (www.jeanpierregabriel.eu)Éditeur responsable : Bruno Belvaux, Directeur du domaine <strong>Provincial</strong> - 5590 - Chev<strong>et</strong>ogne. (www.domaine<strong>de</strong>chev<strong>et</strong>ogne.be)


LE CHAPITEAUÀ MIROIRSle Traiteur Paulus vous proposeL’assi<strong>et</strong>te <strong>de</strong> cochon au barbecuePréparer sa fête soi-même : vous choisissez 4 pièces <strong>de</strong>vian<strong>de</strong> à griller parmi la sélection ci-<strong>de</strong>ssous, le chef vousles prépare sur une assi<strong>et</strong>te, <strong>et</strong> vous vous lancez dans lacuisson !RibsChipolataLard marinéMignon <strong>de</strong> porcel<strong>et</strong><strong>12</strong> €Bon appétit !Spirling finMerguezLa pomme <strong>de</strong> terre « pétée » <strong>et</strong> les crudités accompagnentvotre grilla<strong>de</strong>LA CARTE DU CHAPITEAULE FROIDGEOGRAPHIE DU PORC - 15€un bel <strong>et</strong> copieux assortiment <strong>de</strong> charcuteries namuroisesLE CHAUDDuo <strong>de</strong> boudins blanc <strong>et</strong> noir - <strong>12</strong>€Dispouille <strong>de</strong> chez Roland - 15€Joues <strong>de</strong> porc à la Chev<strong>et</strong>ogne - <strong>12</strong>€Ribs caramélisés - <strong>12</strong>€Groin <strong>de</strong> cochon Sambre <strong>et</strong> Meuse - 15€Sala<strong>de</strong> liégeoise, saucisse <strong>de</strong> campagne - 10€Assi<strong>et</strong>te <strong>de</strong> dégustation cochonne - un peu <strong>de</strong> tout - 18€Accompagnements : frites, gratin dauphinois, compote Materne, sala<strong>de</strong>s, mayonnaise,moutar<strong>de</strong>, pickels

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