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Dossier n° 13 - IRDS

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2LA PRATIQUE DE L’ESCRIME EN ÎLE-DE-FRANCE30 % des licenciés en Île-de-FranceAvec 17 licenciéspour 10 000 habitants,l’Île-de-France estla 1 re région française.(1) La règle de priorité : en cas detouches simultanées, il y a deux possibilités: l’action simultanée (les coups donnéssont annulés pour les deux tireursmême si l’un d’eux a touché une surfacenon valable) et le coup double (les tireurssont départagés en faisant référence auxtrois familles d’actions suivantes : lesactions prioritaires, les actions de reprisede priorité, les actions non prioritaires). Al’épée chaque tireur marque une touche.(2) cf. Les dossiers de l’<strong>IRDS</strong> n° 1, 2, 5,9 et 12.(3) Ce qui en fait la plus importante fédérationd’escrime au monde.En raison de sa légèreté et de sa flexibilité rendantson maniement aisé pour les enfants et lesfemmes qui par le passé n’étaient autorisées àtirer qu’avec cette arme, le fleuret est en généralla 1 re arme enseignée au débutant ce qui expliquece taux de pratique important. De nos jours, il esttoujours conseillé d’apprendre au moins les principesfondamentaux au fleuret, même si les escrimeurspeuvent commencer avec n’importelaquelle des trois armes.Un quart des licenciés franciliens ont fait del’épée leur arme de prédilection. Plus lourde etmoins flexible que le fleuret, elle n’obéit pas àdes règles de priorité (1) contrairement au fleuret etau sabre. Ceci rend les règles de combat similairesaux anciens duels.Dans leur grande majorité, les clubs offrent lapossibilité de pratiquer le fleuret ou l’épée, maisplus rarement le sabre. Ainsi, seulement 15 % deslicenciés franciliens le pratiquent. Il s’adresseprincipalement à des initiés issus de clubs spécialiséscar c’est une arme dont les assauts sont trèsdifficiles à suivre pour des néophytes.L’organisation institutionnelle de l’escrime francilienneLe Comité Régional d’Escrime d’Île-de-France (CREIF) a été créé dans lesannées 80 par la volonté des trois présidents de ligues d’escrime franciliennes(Créteil, Paris, et Versailles), afin de répondre au besoin de coordination et decohérence des actions engagées et une recherche d’efficacité dans l’usage desmoyens disponibles. Le CREIF intervient au profit des clubs et des licenciés poursoutenir et accompagner le développement, la promotion et le rayonnement del’escrime dans la région. Ses missions sont multiples : organisation de compétitionset de stages ; détection de jeunes ; développement de la pratique au profitdu plus grand nombre, et notamment des féminines ; des actions ciblées versles handicapés ; développement de l’escrime artistique ; formation des enseignants,dirigeants et arbitres.Le CREIF mène également des actions au profit des non licenciés telles quel’opération « Découvre Escrime » (exposition itinérante avec initiation), desactions dans les écoles, les Instituts Médicaux Educatifs, les hôpitaux, les prisons,les entreprises…Dimi15/Flickr.comEn plaçant ses trois ligues (cf. Encadré) aux troispremières places, l’Île-de-France arrive très nettementen tête des régions françaises avec un peuplus de 20000 licences pour la saison 2008-2009soit 30 % des licences françaises. Rapportée à lapopulation, l’escrime francilienne occupe égalementla première place avec 17 licenciés pour10000 habitants ce qui est le fait de peu de disciplinesportive (2) . L’Île-de-France est suivie desrégions lyonnaises et Champagne-Ardenne avectoutes deux un taux de pénétration de 12,5.L’escrime est davantage présente à l’est d’un axeCaen-Marseille, avec des taux de pénétration parfoisdeux à quatre fois plus élevés (cf. Carte 1).L’escrime reste depuis 2000, la <strong>13</strong> e disciplineolympique francilienne par le nombre delicences. Elle occupe la deuxième place des disciplinessportives de combat loin derrière le judoet ses 100000 licences (3 e discipline francilienne).Carte 1 - Taux de pénétration et nombred’escrimeurs par ligues en 2009ParisCréteilVersaillesBretagneBasseNormandiePays dela LoirePoitouCharenteAquitaine0 100 kmSource : Fédération Française d’Escrime,saison 2008-2009Taux pour 10 000 habitants :8 11 15 %HauteNormandieCentreLimousinNord-Pasde-CalaisMidi-PyrénéesPicardieAuvergneLanguedocRoussillonUne croissance rythméepar les Jeux OlympiquesChampagneArdennesLorraineBourgogne Franche-ComtéLyonnaisDauphiné-SavoieProvenceCôte-d’AzurNombre de licences :moins de 1 000entre 1 000 et 1 999entre 2 000 et 2 999entre 3 000 et 4 000plus de 4 000AlsaceEn une quinzaine d’années, la FédérationFrançaise d’Escrime a doublé ses effectifs enpassant de 33500 en 1993 à près de 67000 en2009 (3) . Cette importante croissance du nombrede licences n’est cependant pas continue dans letemps (cf. Figure 2). En effet, les années postolympiquessont toutes suivies d’une forte augmentationdes licences (19 % en moyenne), alorsque cette croissance s’interrompt les autresannées (-0,1 % en moyenne).CorseN° <strong>13</strong> - NOVEMBRE 2010

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