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Les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) et l ... - ARS Paca

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4LES SERVICES DE SOINS INFIRMIERS À DOMICILE (SSIAD)ET L’OFFRE DE SOINS INFIRMIERS AUX PERSONNES ÂGÉES EN 2002Près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s patientspris en charge par les <strong>Ssiad</strong>souffrent <strong>de</strong> dépendance psychiqueD’après les <strong>services</strong>, la dépendancepsychique, c’est-à-dire une cohérencepartiellement ou totalement altérée, associéeà une désorientation dans le temps<strong>et</strong> dans l’espace, concernait par ailleursenviron 45 % <strong>de</strong> leurs bénéficiaires, cequi s’explique notamment par l’importanteproportion <strong>de</strong> personnes très âgéesau sein <strong>de</strong> leur clientèle. La dépendancepsychique est à c<strong>et</strong> égard <strong>de</strong> plus en plusimportante à mesure que l’âge <strong>de</strong>s patientsprogresse : un peu plus du tiers<strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>Ssiad</strong> âgés enG•02souffre entre 60 <strong>et</strong> 64 ans, <strong>et</strong> c’est le cas<strong>de</strong> 53 % <strong>de</strong>s patients âgés <strong>de</strong> 95 ans <strong>et</strong>plus (graphique 2).La très gran<strong>de</strong> majorité<strong>de</strong>s patients <strong>de</strong>s <strong>Ssiad</strong> reçoitpar ailleurs une ai<strong>de</strong> au quotidienEn 2002, parmi les personnes âgéesprises en charge par les <strong>Ssiad</strong>, un peuplus <strong>de</strong> trois sur dix vivaient seules, 35 %avec leur conjoint, 18 % chez un <strong>de</strong> leurs<strong>de</strong>scendants <strong>et</strong> 5 % dans un ménagecomposé <strong>de</strong> « personnes <strong>de</strong> générationsdifférentes », c’est-à-dire très probablementavec leurs enfants <strong>et</strong>/ou leurs p<strong>et</strong>its-enfants.Même en tenant compte <strong>de</strong>évolution <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>Ssiad</strong> souffrant <strong>de</strong> dépendance psychique,à mesure qu’ils avancent en âgeChamp : France entièreSources : Enquête <strong>Ssiad</strong> 2002, Drees ; <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s bénéficiaires présents durant la semaine du 14 au 20 octobre 2002l’âge élevé <strong>de</strong>s patients <strong>de</strong>s <strong>Ssiad</strong>, la proportion<strong>de</strong> personnes âgées hébergéespar leurs <strong>de</strong>scendants est n<strong>et</strong>tement plusélevée parmi eux qu’au sein <strong>de</strong> la populationgénérale : début 2000, à peine 9 %<strong>de</strong>s personnes âgées <strong>de</strong> 80 ans <strong>et</strong> plusdéclaraient vivre dans le même ménageque leurs enfants 5 , alors que c’est le casdu quart <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>Ssiad</strong> <strong>de</strong>ce groupe d’âge. Ceci s’explique sansdoute par le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> dépendance particulièrementélevé <strong>de</strong>s personnes âgéesprises en charge par les <strong>Ssiad</strong>.Outre les <strong>soins</strong> qui leur étaient dispenséspar les <strong>Ssiad</strong>, plus <strong>de</strong> neuf patientssur dix étaient aidés au quotidienpar au moins une personne, notammentpour la réalisation <strong>de</strong>s tâches ménagères.C<strong>et</strong> aidant principal était un <strong>de</strong> leurs<strong>de</strong>scendants dans près <strong>de</strong> 40 % <strong>de</strong>s cas,leur conjoint dans trois cas sur dix, unepersonne <strong>de</strong> la même génération dans 5 %<strong>de</strong>s cas, une personne <strong>de</strong> la générationprécé<strong>de</strong>nte dans 3 % <strong>de</strong>s cas. Dans unpeu plus d’un cas sur cinq, l’aidant principalétait une personne rémunérée. Lamoitié <strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> sexe masculinavaient pour aidant principal leur conjoint.<strong>Les</strong> personnes qui vivaient seulesavaient pour aidant principal un <strong>de</strong> leurs<strong>de</strong>scendants dans 44 % <strong>de</strong>s cas <strong>et</strong> unepersonne rémunérée dans près <strong>de</strong> quatrecas sur dix. Mais les <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>soins</strong><strong>infirmiers</strong> rapportent qu’environ 10 % <strong>de</strong>leurs patients ne recevaient aucune ai<strong>de</strong>régulière <strong>de</strong> qui que ce soit.T•03répartition <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>Ssiad</strong> âgés <strong>de</strong> 60 ans ou plusselon le sexe <strong>et</strong> les conditions <strong>de</strong> vie*en %Pour près d’un nouveau patientsur <strong>de</strong>ux, le <strong>Ssiad</strong> est intervenuà la suite d’une sortied’hospitalisationEnviron 30 % <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong>s<strong>Ssiad</strong> âgés <strong>de</strong> 60 ans ou plus étaient prisen charge par le service <strong>de</strong>puis plusd’un an. Parmi les patients traités <strong>de</strong>puismoins d’un an, la prise en chargeest intervenue à la suite d’une sortied’hospitalisation dans près <strong>de</strong> la moitié<strong>de</strong>s cas. Une fois sur quatre, c’est l’apparitionou l’aggravation <strong>de</strong> la dépendancequi a été à l’origine <strong>de</strong> l’interventiondu <strong>Ssiad</strong>. L’initiative <strong>de</strong> la prise en5. Source : enquête HID 1999.ÉTUDES <strong>et</strong> RÉSULTATSN° 350 • novembre 2004

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