You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Bachir DAHAK<br />
Les Algériens, le rire et la politique :<br />
de 1962 à nos jours<br />
Dessins de DILEM<br />
Auto-édité ● 2015<br />
L’auteur : Bachir Dahak, Juriste de formation, est l’auteur d’une<br />
thèse de droit public consacrée au phénomène associatif en Algérie.<br />
Il a été chargé de cours aux universités de Tizi-Ouzou, d’Alger et de<br />
Montpellier. Il est également avocat omis au Barreau d’Alger. Il a<br />
réalisé divers rapports sur la liberté d’association en Algérie, dont celui<br />
pour le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme en 2007.<br />
Après avoir été président de l’association de soutien aux travailleurs<br />
migrants (ASTM) et du Réseau d’accueil et d’intégration de l’Hérault<br />
(RAIH), il est aujourd’hui président du Service d’orientation et de<br />
médiation inter sociale (Somis). Il est administrateur de Coup de<br />
soleil en Languedoc Roussillon. Livre illustré par le grand caricaturiste<br />
algérien Ali Dilem et préfacé par l’historienne américaine Elisabeth<br />
Perego<br />
Le livre : Il s’agit d’une compilation de toutes les blagues, de tous les<br />
bons mots, inventés par la vox populi pour railler, ridiculiser, humilier<br />
les gouvernants autoritaires, les chefs de partis tyranniques ou idiots.<br />
Ce livre est inspiré du livre publié en 1978 par Philippe et Antoine<br />
Meyer intitulé : « Le socialisme est-il soluble dans l’alcool ? », qui était<br />
aussi une compilation des bons mots que l’on racontait à propos<br />
des régimes communistes. Pour chaque chef d’État évoqué, le livre<br />
contient une analyse du contexte socio-politique. En plus des chefs<br />
d’État, le livre contient également les bonnes blagues racontées à<br />
propos des islamistes et des militaires. À la fin du livre, quelques<br />
blagues issues d’autres pays musulmans (Égypte, Tunisie, Maroc),<br />
viennent rappeler que l’humour accompagne parfois le changement.<br />
Pierre DAUM<br />
Le dernier tabou, les « harkis »<br />
restés en Algérie après l’indépendance<br />
Actes Sud ● 2015<br />
15<br />
Zakya DAOUD<br />
La Révolution arabe, espoir ou illusion ?<br />
1798-2014<br />
Perrin ● 2015<br />
L’auteure : Zakya Daoud, journaliste et écrivain, a été dès 1966<br />
rédactrice en chef de Maghreb Informations et de Lamalif, une<br />
revue marocaine d’études et de réflexions interdite par les autorités<br />
marocaines en 1988. Correspondante de Jeune Afrique au Maroc,<br />
elle a régulièrement contribué à Maghreb-Machrek et Le Monde<br />
diplomatique. Elle a publié des biographies d’Hannibal, de Ferhat Abbas<br />
(avec Benjamin Stora), de Mehdi Ben Barka (avec Maati Monjib), d’Abdel-KrimKrim<br />
et de Tarik Ibn Zyad (écrit avec Alessia Bravo).<br />
Le livre : Réformer en profondeur et durablement le monde arabomusulman<br />
souffrant d’un retard face aux menaces européennes. Tel est<br />
le pari relevé par Atatürk, Nasser et Bourguiba. Mustafa Kemal sauve la<br />
Turquie de la dislocation ; Nasser hisse l’Égypte au rang de leader du tiers<br />
monde et Bourguiba apporte à la Tunisie un renouveau majeur. Mais<br />
qu’en reste-t-il ? Pourquoi le monde musulman, fort de ses 1,2 milliard<br />
d’habitants, de ses matières premières et de son potentiel économique,<br />
n’a-t-il pas réussi son aggiornamento ? Si les réformateurs musulmans<br />
se sont inspirés de l’Europe des Lumières tout en restituant la pureté<br />
doctrinale de l’islam originel, une nouvelle configuration internationale<br />
s’est progressivement mise en place, mal appréhendée par les Arabes.<br />
Malgré les espoirs récents soulevés par les Printemps arabes, force est<br />
de constater la succession ininterrompue de drames, notamment depuis<br />
1945 : les blocages sociaux, l’enjeu pétrolier, la présence obsédante<br />
d’Israël, le sort de la Palestine, le poids des bureaucraties, les pouvoirs<br />
corrompus, l’autoritarisme féroce, enfin les échecs militaires, surtout<br />
en 1967. L’auteur, proche témoin de ces bouleversements, tente de<br />
répondre à la question cruciale : quel avenir pour les sociétés arabes ?<br />
Rabia DJELTI<br />
Nostalgie à la menthe<br />
(Hanine bi annaenae) en arabe<br />
El Ikhtilef – Algérie ● 2015<br />
L’auteur : Journaliste, ancien correspondant de Libération,<br />
Pierre Daum a aussi collaboré à plusieurs journaux<br />
européens : Le Monde, L’Express, La Libre Belgique, La<br />
Tribune de Genève, etc., avant de s’engager dans des<br />
enquêtes historiques sur le passé colonial de la France, au<br />
Vietnam et en Algérie. Parallèlement, Pierre Daum effectue<br />
régulièrement des grands reportages pour Le Monde<br />
diplomatique.<br />
Le livre : On pense en général que les harkis, ces<br />
Algériens intégrés à l’armée française pendant la guerre<br />
d’indépendance, ont soit réussi à s’enfuir en France, soit<br />
été « massacrés » en 1962. En réalité, la plupart d’entre<br />
eux n’ont pas été tués, et vivent en Algérie depuis un<br />
demi-siècle. Une réalité historique difficilement dicible en<br />
Algérie comme en France. Pendant deux ans, Pierre Daum a<br />
parcouru des milliers de kilomètres à travers toute l’Algérie<br />
afin de retrouver les témoins de cette histoire occultée. Des<br />
témoins qui, pour la première fois de leur vie, ont accepté<br />
de parler.<br />
L’auteure : Rabia Djelti est poète et romancière, professeure de<br />
littérature moderne à l’université d’Alger. Elle a publié une dizaine<br />
de recueils de poésie, entre autres « Murmures de secret », traduit<br />
par Abdellatif Laâbi et « Qui est-ce dans le miroir ? », traduit par<br />
Rachid Boudjedra. Ses romans « L’extase » ou « Club des pins » ou<br />
encore « Baldaquin fissuré » ont fait le sujet de plusieurs thèses<br />
universitaires. Rabia Djelti a animé plusieurs rencontres à travers<br />
le monde. Elle a traduit en rabe « Le témoin » de Djamel Amrani.<br />
Le livre : « Nostalgie à la menthe » est un roman philosophique.<br />
À travers la vie de Dhawya une jeune femme aillée, partagée<br />
entre Alger, Damas et Paris, le roman annonce la fin du monde,<br />
la destruction de la terre et la sauvagerie humaine. Le personnage<br />
principal, par une vision prophétique ou inspirée, décrit Paris<br />
dans une épreuve tragique, pareille à celle qu’a vécu cette belle<br />
ville le 13 novembre 2015. Le roman est une histoire d’amour<br />
dans un monde où règne la haine religieuse qui de plus en plus<br />
se banalise. Entre science-fiction et réalité historique, entre le<br />
politique et le poétique un déluge général, attaque notre terre.<br />
Le sixième continent imaginé vacillant entre les astres habité par<br />
tous les hommes et femmes de lettres, des arts et de sciences<br />
disparus et vivants tous aillés, est attendu pour atterrir sur la terre<br />
nouvelle après la fin du déluge. En méditant sur cette malédiction<br />
la romancière revient sur la question des valeurs humaines bannies<br />
par les guerres, le blanchiment d’argent et les marchés modernes<br />
des traites. Les critiques littéraires ont placé ce roman parmi les<br />
meilleurs romans de la rentrée littéraire à Beyrouth et à Alger.