1 900 joyaux en petite couronne

économie
1 900 entreprises…
idéalement situées
Le dynamisme économique de Gennevilliers ne se
dément pas malgré une conjoncture morose, marquée
par un fort taux de chômage. De nouvelles entreprises
annoncent leur installation tandis que des périmètres
à projets remodèleront la ville dans les prochaines
années.
Son dynamisme économique est
sans conteste un atout pour
notre ville dans la nouvelle
configuration métropolitaine. Et
ce n’est pas un hasard si le maire, Patrice
Leclerc, est chargé du dossier de la réindustrialisation
en tant qu’élu métropoli–
tain du Grand Paris. Par ailleurs, la Ville
a diffusé récemment une plaquette à destination
des entreprises et des décideurs
intitulée « Gennevilliers, nouvelle Seine de
l’économie ». « Si la Métropole veut avoir les
moyens d’agir, souligne le maire, il faut
qu’elle dispose de moyens économiques,
notamment en conservant suffisamment
d’emplois en petite couronne au cœur du
Grand Paris. »
L’activité économique (plus de 43 300
emplois et plus de 1 900 structures
économiques selon les derniers chiffres)
se déploie sur les deux tiers du territoire
communal. Si l’on note une diversité du
tissu économique, avec une majorité
d’entreprises de moins de 10 salariés,
les emplois industriels restent à un niveau
élevé ( 28 % des emplois locaux, c’est
-à-dire trois fois plus que la moyenne
départementale ), même si le secteur
services-transports compte la majorité
des emplois. Autre fait notable : les
emplois localisés dans la commune ont
connu une augmentation significative de
60 % entre 2 000 et 2013 (de 27 000 à
43 000) après une baisse de 30 % entre
1992 et 1999.
Priorité à l’ESS
Dans le secteur d’activités de la Pointe
métro (près de la station Gabriel-Péri), où
se trouve déjà Prisma Média, on vient
d’apprendre l’implantation d’ici à la fin de
l’année de la structure de financement de
PSA sur plus de 10 000 m 2 . Cependant, si
les grands comptes restent très
intéressés par Gennevilliers, la Ville
s’efforce d’attirer les PME-PMI, souvent
les plus grandes pourvoyeuses d’emploi,
en privilégiant les entreprises de l’économie
sociale et solidaire (ESS). Nous en
parlions d’ailleurs dans ces colonnes
(voir GenMag, novembre 2015, pages
18-21) à l’occasion du mois de l’ESS.
Illustration que les choses avancent
dans ce domaine : une étude de faisabi–
lité sera lancée ce mois-ci sur la création,
dans le futur quartier des Agnettes
réhabilité, d’un centre d’affaires spécialement
destiné aux petites entreprises
et aux structures de l’ESS. Le
dossier gennevillois avait été retenu
dans le cadre d’un appel à projets lancé
par la Caisse des dépôts et consignations.
Dans le même ordre d’idée, un
hôtel de l’artisanat d’art va voir le jour à
la place des anciennes écuries Richelieu,
rue Jean-Jaurès.
Pour Marc Hourson, adjoint au maire
chargé du développement économique,
« l’essor économique de la ville pourrait
progresser dans les années à venir selon
trois axes principaux : l’économie collaborative,
l’innovation technologique et la
logistique. » Ces différents domaines
d’activité amèneront certaines zones de
développement économique à se spé-
18 k AVRIL 2016