Syntax Sportbroschüre 2015_F

Syntax – pour le sport,
pour la jeunesse

Le sport – performance,
passion et école de vie
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Une victoire pour chacune et chacun
Chers amis sportifs, chers partenaires
commerciaux,
En 2014, l’année anniversaire de Syntax, nous avons
connu un temps fort exceptionnel et franchi une étape
majeure dans le cadre de notre engagement sportif:
Marco Chiudinelli et Michael Lammer, deux partenaires
de sponsoring de Syntax de longue date, ont pu brandir
la Coupe Davis après une victoire mémorable contre la
France. Avec eux, nous sommes enthousiasmés par cette
performance fantastique et ce triomphe historique – ils
nous ont véritablement offert un cadeau unique pour les
«30 ans de Syntax»!
Nous poursuivons cette année notre vaste engagement
sportif à différents niveaux et soutenons une sélection de
projets, d’institutions et de sportifs. Nous nous consacrons
de préférence à la relève et, à cet égard, l’effet
positif de succès extraordinaires comme celui de la
Coupe Davis ne doit pas être sous-estimé. Ces victoires
constituent autant de sources de motivation et de stimulation
pour les jeunes sportives et sportifs, leur montrent
où la voie peut les mener un jour, dans l’idéal.
Mais la carrière sportive peut aussi être longue et parfois
éprouvante. «Le sport – performance, passion et école
de vie», dit la devise que nous nous sommes donnée et
que nous appliquons résolument. Car une chose est sûre:
tous ne s’imposeront pas au sommet régional, national
ou mondial, et tous ne remporteront pas la Coupe Davis,
les championnats du monde ou les Jeux olympiques.
Mais tous y gagneront sinon des titres et des médailles,
du moins un vécu enrichissant et surtout une grande part
d’expérience de vie. Bref: dans le sport et grâce au sport,
toutes et tous ont leur victoire.
Le goût de la performance, la passion, la détermination,
le sens de la qualité, la persévérance et un comportement
correct sont élémentaires non seulement dans le sport
mais aussi pour notre situation à tous – au travail, dans la
famille et dans la société. Nous sommes donc très heureux
de pouvoir accompagner des jeunes gens dans cette
voie et de favoriser leur évolution vers leur rôle de piliers
de notre société.
Peter Kuratli
Président du conseil d’administration et CEO
Syntax Traductions SA
Jeannine Kuratli
CFO, membre de la direction d’entreprise
Syntax Traductions SA

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Editorial du «Magazine sportif»
Le sport – la meilleure
des écoles de vie
Par Peter Kuratli, président du conseil d’administration de Syntax Traductions

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Après leur carrière, les sportives et sportifs déterminés
deviennent de précieux piliers de notre
société. Pendant leur jeunesse, ils bénéficient d’une
école de vie exceptionnelle: dans le sport, seule la
performance effective fait référence, seuls ceux qui
travaillent correctement et résolument tirent leur
épingle du jeu.
Nous avons depuis toujours la certitude que le sport –
surtout la compétition – constitue l’équivalent d’une école
de vie. On peut même parler de la meilleure école de vie
imaginable. Nulle part ailleurs les jeunes gens n’acquièrent
autant de traits de caractère inestimables, également pour
la suite de leur existence. Car le goût de la performance,
la passion, la détermination, la persévérance, le sens de
la responsabilité individuelle, de la qualité et du sacrifi ce
ainsi qu’un comportement correct sont autant d’éléments
déterminants non seulement dans le sport mais aussi audelà,
pour la position de chacun de nous – au travail, dans
la famille et la société.
Nous concrétisons également cette philosophie dans
le cadre du large engagement sportif de Syntax.
D’innombrables exemples en ont confi rmé la validité au
cours de nos plus de 15 ans de sponsoring sportif. Le
sport de pointe forme les jeunes gens d’une manière impressionnante.
C’est d’ailleurs le cas aussi des performances
artistiques de haut niveau, surtout dans la musique
(classique).
Même les jeunes talents qui ne s’imposent jamais au
sommet de leur discipline apprennent énormément tout
au long de leur parcours sportif: se fi xer des objectifs,
travailler dur pour les atteindre, gérer les victoires et les
défaites, surmonter les blessures et les revers, traiter loyalement
ses concurrents et ainsi de suite. C’est l’une des
raisons pour lesquelles ils deviennent de précieux piliers
de notre société après leur carrière sportive. Un très grand
nombre d’ex-athlètes de pointe comptant aujourd’hui
parmi les dirigeants et entrepreneurs suisses couronnés
de succès prouvent que les qualités exigées par le sport
– esprit d’initiative, énergie, détermination, combativité –
constituent autant de facteurs de succès, ensuite, dans la
vie professionnelle et privée.
La performance comme référence ultime
Où se situe le «secret» de cet aspect promoteur prédominant
du sport? Sans doute en partie dans le fait que nous
aspirons tous à la prospérité. Or celle-ci n’est vraiment
atteignable que grâce à des efforts constants, c’est-àdire
un dur travail, le renoncement, l’engagement et un
enthousiasme irrésistible. Le sport est la performance
par excellence: s’il est possible dans la vie quotidienne,
par exemple, de s’approprier un certain bien-être matériel
par le bluff, l’attentisme, le parasitage, l’arnaque ou la
tromperie, on n’obtiendra ni bouquets ni même la moindre
Nous aspirons tous
à la prospérité!
fl eur dans le sport sans un effort soutenu! Ici, la référence
ultime est la performance honnête; les résultats révèlent
sans compassion ni sensiblerie qui a travaillé correctement
et résolument, qui a mérité de fi gurer à quel niveau.
Dans notre pays toutefois, de nombreuses conditionscadres
s’opposent parfois diamétralement au principe
de la performance. Ainsi, les envieux et les menteurs
sont souvent au rendez-vous lorsque quelqu’un s’élève
au-dessus de la masse à force de performances. «L’Etat
n’est pas là pour soutenir fi nancièrement ceux qui veulent
faire une profession de leur hobby.» Un conseiller national
espérait se profi ler avec cette déclaration lors des débats
sur l’augmentation des subventions fédérales en faveur du
sport – une ignorance qui cherche sa pareille! Les politiciens,
fonctionnaires et souvent aussi journalistes de cet

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acabit n’ont vraiment rien compris. Pire: ce sont souvent
les mêmes qui se pressent sur la scène à chaque occasion
– en dégustant une coupe de champagne et des
canapés au saumon gratuits lors de la remise de médailles.
Et, comble de la honte, qui claironnent ce qu’ils
auraient fait et comment pour contribuer à ces succès!
Quitte à aborder le soutien contesté des sportifs par l’Etat,
qu’il soit permis ici de faire une petite digression éclairante
sur le thème du sport de pointe et des perspectives de rémunération
en Suisse. Selon une enquête de l’Offi ce fédéral
du sport OFSPO sur le sport de compétition publiée
en automne 2014 («Momentaufnahme SPLISS-CH 2011»),
la majeure partie des athlètes interrogés doit se contenter
d’indemnités plutôt maigres. Pendant l’année sous revue,
2010, 40% des sportifs professionnels touchaient moins
de 14 000 francs par an, et la rémunération médiane atteignait
à peine 25 000 francs par an.
Corriger les dérives
En Suisse, l’argent ne constitue certes pas un obstacle
fondamental au fi nancement de tâches et de projets
vraiment judicieux pour le bon fonctionnement de nos
collectivités et la garantie de notre bien-être et de notre
prospérité acquise. Le rôle central est plutôt joué par
un principe naturel: aucun paysan ne récolte sans avoir
travaillé durement auparavant. Mais le travail et la performance
ne garantissent pas le succès à eux seuls! Il
n’existe pas de droit au bonheur: une puissance supérieure
fi nit toujours par décider du succès ou de l’échec! Et
tout sportif est tôt ou tard confronté à cette vérité.
A cet égard, il y a de quoi sentir monter la nausée en
voyant les sommes englouties chaque année par ex.
dans la correction insensée et généralement totalement
infructueuse de dérives sociales – pensons aux accommodements
spéciaux exorbitants pour des criminels ou
aux coûts excessifs de l’aide sociale. On bâtit et étend
ainsi des secteurs économiques artifi ciels pour assurer
un revenu à des individus pseudo-humanistes et coupés
des réalités. Un changement de cap est ici urgemment
nécessaire: le principe naturel de la cause et de l’effet doit
retrouver sa place légitime de ligne directrice centrale.
Aujourd’hui, les dérives relatives à la «performance»
débutent à l’école: un nombre croissant de pédagogues
ou théoriciens donneurs de leçons pensent devoir en tenir
les enfants éloignés au lieu de les préparer à la vie. En
termes politiquement incorrects, on nivelle en fonction des
éléments paresseux, lents, stupides. Que cette éducation
inadaptée rend d’ailleurs encore plus incapables de faire
face à la vie. Même manque total de jugement quant à
la «pression», considérée et «gérée» comme purement
négative. Ainsi, lors de retransmissions télévisées, nous
voyons si souvent des sportifs avoir à répondre à des
questions comme «la pression a-t-elle été trop forte?»,
«comment gérez-vous la pression?» ou «vous ressentez
cette pression terrible, n’est-ce pas?». Etonnant que ce
thème soit ainsi systématiquement mis en avant, non?
mène? Car la pression n’a en fait rien d’extraordinaire et
certainement rien de nuisible. Quiconque veut et doit fournir
des performances la côtoie chaque jour. La pression et
ses aspects connexes tels que l’adrénaline et le trac sont
absolument nécessaires et positifs. La pression autodéterminée
exerce généralement une infl uence positive et
stimulante tandis que les pressions émanant de l’extérieur
sont ressenties comme négatives et inhibitrices. Les attentes
des entraîneurs, des parents, des sponsors et des
médias peuvent aussi avoir un effet corrosif sur la performance
des athlètes; et celui-ci est d’autant plus prononcé
que l’écart est grand entre les souhaits d’un côté et le
potentiel réel, les capacités effectives et l’engagement du
sportif de l’autre. Les proches devraient donc s’efforcer
d’exercer une infl uence constructive: soutien, coaching,
assistance lors de défaites, et cela bien sûr en fonction
d’hypothèses réalistes et pas de simples espoirs.
Aucun paysan ne récolte
sans avoir travaillé
durement auparavant!
Pourquoi notre pays, en dépit d’une série de conditions
défavorables et de dérives sociales, produit-il régulièrement
des sportives et sportifs de haut niveau? Parce que,
Dieu merci, il compte suffi samment de jeunes gens qui
résistent à la dictature de la médiocrité, qui visent des
performances exceptionnelles par plaisir, avec motivation,
et suivent résolument les «cours» de cette école de vie.
Regardez-les dans les yeux et vous verrez un feu ardent,
une passion irrésistible et une volonté inébranlable de devenir
le meilleur ou la meilleure. D’ailleurs, dans la grande
majorité des cas, les qualités de base qui font le succès
apparaissent plutôt chez ceux qui ne naissent et ne grandissent
pas dans la soie. Il s’agit de découvrir ces talents,
de les encourager et de les soutenir – ceci en veillant toujours
à ce que l’impulsion vienne de l’athlète lui-même.
Pas de place pour les poseurs et la médiocrité
Cela ne peut réussir que si le milieu aussi répond à de
hautes exigences. Les entraîneurs, les coaches et les
fonctionnaires doivent se consacrer à la tâche et à la
cause, c’est-à-dire aux athlètes, de tout leur cœur et toute
leur compétence. Ceux qui ne poursuivent que des intérêts
personnels, qui ignorent les athlètes ne s’inscrivant
pas dans leur schéma (car leur sport ne rapporte ni argent
ni gloire), qui entravent leur développement ou encore
sèment des obstacles sur leur chemin n’ont pas leur place
ici.
Le spectre de la pression
Se pourrait-il que les gens qui posent ces questions n’en
savent pas assez long sur la performance et l’effort qui y

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Syntax et Swiss Olympic
Un sportif d’élite à la
tête du sport suisse
Depuis 2013, Syntax est «Official Partner» de
Swiss Olympic. L’association faîtière du sport
suisse promeut le sport d’élite, apporte un
soutien ciblé aux activités du sport populaire et
s’engage activement afin d’ancrer les valeurs
olympiques dans la société suisse sur mandat du
Comité International Olympique (CIO). Ralph
Stöckli fait partie des organes dirigeants de
Swiss Olympic. L’ancien curleur de classe mondiale
est un excellent exemple d’un sportif d’élite
connaissant la réussite aussi dans sa vie professionnelle.
«Ralph Stöckli, médaillé olympique, devient nouveau
«Manager des fédérations» à Swiss Olympic», annonçait
Swiss Olympic en novembre 2010. «En engageant
Ralph Stöckli, Swiss Olympic s’enrichit d’une personnalité
forte, vivant au cœur même du sport d’élite. L’athlète
pourra mettre ses connaissances et son immense
expérience internationale au service de nos fédérations
et de nos sportifs et sportives de haut niveau. Nous
considérons que pouvoir conserver chez nous un
potentiel de ce type est de la plus haute importance»,
pouvait-on lire dans le communiqué de presse.

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En avril 2013, Ralph Stöckli a repris le département sport
de performance de Swiss Olympic. Pendant les Jeux
olympiques d’été de 2016 à Rio de Janeiro, il sera pour la
première fois Chef de Mission de la délégation suisse.
Pour Swiss Olympic, le médaillé olympique de 2010 représente
une véritable chance: il connaît le sport non seulement
du point de vue des fonctionnaires, mais bénéfi cie
aussi de ses propres expériences de sportif d’élite accumulées
à un niveau international. Dans l’interview qui suit,
le Saint-Gallois d’origine explique pourquoi le sport lui a
indiqué la voie à suivre dans sa carrière professionnelle et
ce que représente selon lui le sport comme école de vie.
Ralph Stöckli, en 2010, vous gagnez une médaille
de bronze comme sportif actif. A peine cinq ans
plus tard, vous êtes l’un des fonctionnaires du sport
les plus haut placés du pays. Comment est-ce allé
si vite?
Ralph Stöckli: J’ai toujours été très intéressé par un poste
à responsabilité dans le sport. Déjà pendant ma période
active, je me suis formé de façon intensive, j’ai étudié le
sport ou plutôt le management du sport – j’ai ainsi préparé
la voie pour travailler dans cette perspective après ma
carrière. Cependant, que tout soit allé si vite et que j’aie
pu si rapidement occuper une fonction importante n’est
tout simplement pas planifi able. Beaucoup de facteurs
doivent concorder. Comme on le dit si bien: être au bon
endroit au bon moment, mais également disposer des
connaissances et des expériences nécessaires.
Dans quels domaines profitez-vous en particulier
de vos expériences préalables comme sportif
d’élite?
Dans ma spécialité sportive, le curling, j’ai surtout appris
tôt à prendre des responsabilités et à être patient. J’ai
aussi appris à former une équipe et à la diriger. Il est bien
connu que ce ne sont pas toujours les meilleurs sportifs
pris individuellement qui forment une bonne équipe, mais
des individus qui se complètent de façon harmonieuse.
En tant que sportif d’élite, tu apprends à accepter les
défaites et à garder les pieds sur terre en cas de succès.
De mon point de vue, l’une des choses les plus importantes
que l’on apprend est de se fi xer des objectifs et de les
poursuivre de façon conséquente, et ce justement parce
que c’est très important aussi en dehors du monde du
sport.
Pour les sportifs, quels sont à votre avis les obstacles
les plus importants qui se dressent sur leur
parcours vers une carrière professionnelle?
Plus l’activité en tant que sportif d’élite est longue, plus
on reste éloigné longtemps de la vie professionnelle et
plus on repousse le début de son parcours dans la vie
active. De ce fait, il manque au départ ces expériences
que d’autres ont pu faire durant cette période. Les sportifs
doivent les compenser et pouvoir démontrer qu’ils sont
également capables d’apporter de précieuses qualifi cations
provenant du sport de performance.
Quelle perspective prévaut dans votre travail quotidien
actuellement: celle du fonctionnaire sportif ou
celle du sportif d’élite?
En tant qu’ancien sportif, je sais ce qui attend les athlètes
et je peux rapporter ces expériences. Il est important
d’avoir un bon équilibre. Dans ma fonction de responsable
du sport de performance, j’ai une perspective à long
terme du point de vue des fédérations ou du fonctionnaire,
c’est-à-dire porté sur un succès durable. Dans mon
rôle de Chef de Mission, c’est par contre le succès à plus
court terme pendant un événement tout à fait spécifi que
qui est au premier plan, et j’ai ici plutôt un regard de sportif
d’élite.
De façon générale, quel conseil donnez-vous à de
jeunes sportives et sportifs pour leur carrière et la
vie après le sport?
Je recommande à chacun de s’intéresser déjà activement,
durant sa carrière et pas seulement vers la fi n, à la façon
dont on veut utiliser sa carrière sportive comme tremplin
pour la «vie après». Faites suffi samment tôt un plan pour
savoir dans quelle direction vous aimeriez vous orienter
plus tard. Trouvez le bon mélange et faites aussi quelque
chose afi n que votre cerveau travaille parallèlement à
l’entraînement physique intensif.
On dit souvent que le sport est la meilleure école de
vie. Qu’en pensez-vous?
Je suis tout à fait d’accord avec cette affi rmation. Les
sportifs doivent d’ailleurs être eux-mêmes aussi actifs afi n
que cette voie devienne effectivement la meilleure. Et on
ne doit jamais oublier que le sport d’élite produit en fi n de
compte plus de perdants que de gagnants. On doit pouvoir
l’accepter. Lorsqu’on y parvient, une carrière sportive
est alors la meilleure base qui soit pour la suite de sa vie,
et en particulier sa vie professionnelle.
Y a-t-il, de votre point de vue, aussi un revers de la
médaille pour les jeunes qui comptent embrasser
une carrière dans le sport d’élite?
Les sportifs d’élite doivent constamment repousser leurs
limites sans les dépasser. Tous n’arrivent pas à supporter
cette pression. Malheureusement, on constate de temps
à autre que cette pression détruit certains jeunes. Il est
par ailleurs possible de faire de la prévention en travaillant
de manière plus intensive son mental. La psychologie du
sport m’a personnellement énormément apporté, j’ai fait
d’excellentes expériences avec elle.
www.swissolympic.ch

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Syntax et la Fondation de l’Aide Sportive Suisse
Un talent du ski
en pleine ascension
Semyel Bissig, de Wolfenschiessen (NW), est
considéré depuis un certain temps comme un
talent suisse très prometteur du ski alpin. Déjà
dans les catégories juniors, il a été pendant des
années vainqueur en série sur les pistes helvétiques.
Au niveau international, il a aussi connu
de grands succès en remportant par exemple
lors de la saison 2013/14, sa dernière en catégorie
M16, le Trofeo Topolino Sci (championnat du
monde juniors non officiel) aussi bien en slalom
qu’en slalom géant.
Pendant la saison 2014/2015 qui vient de se terminer,
Semyel, entraîné et coaché par sa mère, a concouru
pour la première fois dans la catégorie juniors M18 et
a donc pris part à des courses FIS. Après un début
de saison en demi-teinte par rapport à ses capacités,
les résultats ont été toujours plus réjouissants à
mesure que la saison avançait. Au classement fi nal de
l’Oerlikon Swiss Cup 2014/15, il termine au troisième
rang de la catégorie M18, dans laquelle il est à nouveau
le meilleur de sa catégorie d’âge. Les points FIS qu’il a
glanés dans un système comparable à celui du tennis
attestent qu’il n’a pas à rougir de ses résultats en comparaison
internationale: au mois d’avril 2015, il mène le
bal au niveau mondial dans sa catégorie d’âge, aussi
bien en slalom qu’en slalom géant.
L’interview ci-contre illustre avec quelle détermination
ce jeune homme âgé de 17 ans, dont le modèle est le
multiple vainqueur du classement général de la coupe
du monde Marcel Hirscher, se prépare à sa carrière
sportive.

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Semyel, comment as-tu vécu le passage de la catégorie
M16 à la catégorie M18?
Semyel Bissig: Je savais bien évidemment que cette
transition ne serait pas facile. D’une part, étant donné que
j’ai 17 ans, je faisais partie des plus jeunes de la catégorie
M18. Au début de la saison surtout, les numéros de dossard
élevés étaient monnaie courante et donc les pistes
diffi ciles à skier. Grâce aux points FIS accumulés, j’ai pu
peu à peu abaisser mon numéro de dossard au cours
de la saison et à nouveau viser régulièrement des places
dans le haut du classement.
Quelle conclusion tires-tu de la saison terminée?
Après plus de 200 jours au total passés sur les skis, je
peux affi rmer que je suis somme toute très satisfait. Dans
l’ensemble, ça a joué et j’ai atteint un très bon niveau
durant la saison, d’abord en slalom et ensuite en slalom
géant. Les derniers résultats et les points FIS confi rment
que je suis sur le bon chemin. Je sais qu’il y a encore
beaucoup de dur labeur qui m’attend pour arriver au sommet,
mais je me réjouis d’affronter ces défi s.
Quel est ton objectif pour la saison à venir?
Fondamentalement, je veux encore progresser et
m’améliorer sur le plan technique et athlétique. En tant
que coureur, on veut toujours être parmi les premiers, au
niveau national et surtout international. Des places sur le
podium aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver 2016,
qui se dérouleront à Lillehammer en Norvège, sont mes
principaux objectifs concrets.
Y a-t-il un objectif à long terme sur lequel tu
travailles?
Dans le ski alpin, la coupe du monde est la référence.
J’aimerais un jour y jouer le premier rôle.
Comment te prépares-tu pour la saison à venir?
Par rapport aux années précédentes, nous n’avons pas
prévu de changements majeurs. Après les dernières
courses de la saison, des tests de ski sont encore au
programme. Durant l’été, nous partons pour les premiers
entraînements sur neige dans l’hiver néo-zélandais avant
de recommencer sur les glaciers en automne.
Pour finir, encore une question essentielle: pourquoi
disputes-tu des courses de ski?
J’aime skier et être dehors dans la nature. Grâce au ski de
compétition, je peux pour ainsi dire faire de ma passion
mon métier. Je voyage à travers le monde, fais de précieuses
expériences et apprends en même temps beaucoup
de choses dont je pourrai profi ter dans ma vie future.
Syntax sur la piste avec Semyel Bissig
La Fondation de l’Aide Sportive Suisse est une association
à but non lucratif non subventionnée qui
soutient environ 700 espoirs sportifs suisses orientés
vers la performance. Les fonds sont reversés
directement sous forme contributions spécifi ques et
d‘encouragement, de parrainages et de distinctions à
des sportives et sportifs talentueux issus de plus de 50
spécialités sportives. Syntax Traductions est donateur
de l’Aide sportive et a décidé de soutenir de façon
ciblée le talent du ski alpin Semyel Bissig. Son profi l de
l’Aide sportive se trouve sur le site internet de la Fondation
de l’Aide Sportive Suisse.
www.aidesportive.ch.

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L’engagement de Syntax dans le tennis
Dans le coup avec
Syntax

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Les projets de promotion de la relève et de la
jeunesse dans le tennis soutenus par Syntax ont
un objectif commun: contribuer de façon significative
au développement sportif et personnel des
jeunes. Les activités couvrent un large spectre, de
l’Ecole des talents Syntax TZH à la Syntax Junior
Cup pour les débutants en compétition de Swiss
Tennis, en passant par les tournois juniors Syntax.
En complément, Syntax soutient une sélection de
personnalités sportives établies. En leur donnant
des perspectives dans le sport, ces porte-drapeaux
sont une source de motivation et des modèles pour
les jeunes talents.
Aperçu des principaux projets de Syntax dans
le tennis
Pour les débutants dans le tennis de compétition: Syntax
est le sponsor principal de la Syntax Junior Cup de Swiss
Tennis. Dans le cadre de ce circuit de tournois, les nouveaux
venus classés R7 au maximum peuvent acquérir
de précieuses expériences. Plus de 40 tournois Future de
catégorie U10 et U12, dont les points comptent pour le
classement Swiss Tennis et pour le classement général,
se déroulent ainsi dans tout le pays. A la fi n de la saison,
les huit joueuses et joueurs les mieux classés de chaque
catégorie disputent le Masters national de Swiss Tennis à
Bienne.
www.swisstennis.ch
Pour les talents de la région du lac de Zurich: Syntax est
le sponsor principal de l’Ecole des talents Syntax TZH
au Centre de tennis de Horgen. Dans leur travail avec la
relève, les deux ex-professionnels Fabian Rötschi et
Philipp Müllner appliquent avec beaucoup d’enthousiasme
et de passion un concept qui correspond parfaitement à
la philosophie de Syntax.
www.tzh.ch
Pour les talents de Suisse centrale: Syntax soutient
l’association régionale Tennis Zentralschweiz TEZ en tant
que sponsor principal. Celle-ci réunit les juniors les plus
talentueux de la région et leur offre des conditions optimales
pour favoriser leur épanouissement.
www.tenniszentralschweiz.ch
syntax Talentschule
Les tournois Syntax se déroulent désormais selon un
mode différent: durant la saison d’hiver 2014/2015, quatre
tournois pour des joueurs de l’élite et un Masters ont été
disputés sous la dénomination Syntax Open au Centre de
tennis de Horgen, avec un prize-money total de
3000 francs. Les juniors classés de R1 à R9 des catégories
U10/U12/U14 ont pu se mesurer dans le cadre du
circuit Syntax Junioren GP Winter comptant environ 20
tournois suivis d’un Masters fi nal. En été 2015, plusieurs
tournois vont à nouveau être organisés à Horgen sous la
dénomination de Syntax Junioren Sommer.
www.tzh.ch
TENNIS
ZENTRUM
HORGEN

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Ecole des talents Syntax
«Accompagner les
enfants dans le sport,
c’est la motivation par
excellence»
L’équipe d’entraîneurs pros de l’Ecole des talents
Syntax TZH entraîne et accompagne 12 enfants
au Centre de tennis de Horgen. L’entraînement
et la compétition exigent des efforts sérieux des
talents et de leurs parents. Brigitte Bergemann,
mère de Yarin Aebi, donne ici un aperçu de
l’engagement des parents.
Quand des enfants et des jeunes gens visent une
carrière sportive, il leur faut notamment du talent, de
l’assiduité à l’entraînement et de l’engagement, une
bonne condition physique conforme à la discipline, des
infrastructures appropriées, des entraîneurs et des
coaches compétents – et le soutien actif des parents.
Dans la plupart des sports, les résultats sont plus
diffi ciles à atteindre sans la collaboration des parents.
Leur soutien moral et psychologique, mais aussi leur
appui fi nancier et matériel jouent un rôle majeur. Par
ailleurs, l’activité sportive intensive de jeunes athlètes
demande un investissement en temps considérable
des parents, par ex. pour les transports à l’entraînement
et aux compétitions. Brigitte Bergemann, mère
de Yarin Aebi, 12 ans, parle de la motivation de coach,
sponsor, chauffeur et psychologue qu’elle trouve dans
cette activité.

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Pourquoi avez-vous confié l’entraînement spécial
de votre fils à l’Ecole des talents Syntax?
Yarin s’entraînait déjà au Centre de tennis de Horgen,
avec Philipp Müllner, avant la création de l’Ecole des
talents Syntax. Ainsi, quand l’entraîneur a proposé à Yarin
de rejoindre la structure, nous n’avons pas hésité. Comme
pour tous les autres enfants, c’est un grand honneur
pour Yarin que de pouvoir y participer. Finalement, c’est
l’entraîneur, et pas les parents, qui décide de l’admission
d’un «talent». Mais la collaboration entre l’entraîneur, le
talent et les parents doit être harmonieuse et basée sur la
confi ance.
Où voyez-vous votre rôle le plus crucial dans le
soutien de votre protégé?
En collaborant avec le coach responsable, nous avons
appris et accepté qu’il lui appartient de décider, en qualité
d’expert, des nombreuses questions relatives au développement
sportif. Notre rôle consiste à être là quand on
a besoin de nous, pour consoler ou motiver. Mais Yarin
a rarement besoin de motivation. Nous devons plutôt de
temps en temps «prescrire» une pause.
Que recommandez-vous aux autres parents qui font
face à des décisions analogues?
Soutenez vos enfants! N’oubliez pas que les enfants sont
les talents et que nous autres, parents, ne sommes que
les personnages à l’arrière-plan, qui les aident en cas de
besoin et les accompagnent dans leur développement.
Mais chaque enfant est unique et il ne peut pas être forcé.
Observez et sentez comment vos enfants se situent par
rapport au sport et comment ils évoluent. Et veillez à faire
ensemble les pas nécessaires.
Quelle fonction et quelle importance accordez-vous
au sport dans la jeunesse en général?
Quel que soit le sport, le pratiquer dans la jeunesse est
une super école de vie. On apprend très tôt à s’organiser,
à décider, à être prêt le moment venu. Cela favorise la
confi ance en soi et la persévérance des enfants, ainsi que
la capacité à lutter pour atteindre ses objectifs, à surmonter
les défaites ou à fêter dignement les succès.
Quels sont les principaux défis à relever?
Parfois, Yarin voudrait ne plus faire que du tennis. Il faut
donc rappeler clairement quelles sont les bonnes priorités
et rétablir l’équilibre entre les nécessités du sport et celles
de l’école. Par ailleurs, il est diffi cile de concilier les exigences
des transports et de l’accompagnement sportif tout
en maintenant une vie de famille «normale». Le sport est
omniprésent et domine aussi les questions de formation
scolaire, par exemple pour le passage au cycle secondaire.
Ici, c’est à la famille de trouver la bonne voie dans le
large éventail des possibilités.
Combien de temps consacrez-vous au sport?
Beaucoup de temps, mais nous soutenons à fond le sport
de compétition auquel Yarin s’adonne depuis tout jeune.
Il y met vraiment tout son cœur, et cela atténue un peu
notre charge. Cela consiste concrètement à 15–20 heures
de trajet par semaine, pour les transports, le suivi, les
tournois et autres – parfois un peu plus car nous assistons
souvent aussi aux entraînements et nous observons les
échanges entre l’entraîneur et le joueur.
Quelle est la source de motivation pour votre
engagement personnel?
Quand je vois mon enfant heureux, et que sa motivation
sportive apparaît aussi dans d’autres domaines de la vie,
je suis volontiers prête à manifester un grand engagement.
Quoi de plus beau pour un enfant que de savoir
que sa famille le soutient sans réserve? Accompagner ses
enfants dans leur sport et voir à quel point ils y prennent
plaisir, c’est la motivation par excellence. L’évolution à
laquelle les parents peuvent alors assister est impressionnante.
Le sport de compétition est une école de vie, qui
marque l’existence entière.
L’Ecole des talents Syntax TZH réunit le plus tôt possible
les meilleurs juniors du centre de tennis de Horgen
et leur offre un suivi holistique. De quoi créer une base
solide et assurer un accompagnement professionnel
pour leur avenir sportif. Les directeurs sportifs Fabian
Rötschi et Philipp Müllner, ex-joueurs professionnels
ATP, sont soutenus par une équipe d’entraîneurs de
tennis et de compétition compétents et expérimentés.
Yarin Aebin, droitier né en 2003 et classé R3, est membre
depuis 2014 du cadre de la relève de Swiss Tennis.
Il s’entraîne cinq à six fois par semaine: entre deux
séries de deux entraînements individuels et en groupe,
le programme prévoit des unités de condition physique,
de régénération et de condition mentale. Yarin dispute
des compétitions en Suisse et dans les pays voisins. Il
souhaite devenir tennisman professionnel et atteindre le
Top 100 mondial.
www.tzh.ch
syntax Talentschule

16
Syntax Junior Cup
Un salaire mérité pour
d’excellentes performances

17
En 2015, la Junior Cup de Swiss Tennis sera pour la
cinquième fois parrainée par Syntax Traductions.
L’année dernière, près de 1600 enfants ont participé
aux différents tournois du circuit. La Syntax Junior
Cup a été une fois de plus fidèle à son excellente
réputation de meilleur circuit junior de l’été en
Suisse.
Le vendredi 13 mars 2015 a tout sauf été un jour portant
malheur pour les vainqueurs des éditions 2013 et 2014
de la Syntax Junior Cup. En effet, combien de jeunes
joueuses et joueurs de tennis peuvent se targuer de s’être
entraînés avec un détenteur actuel de la Coupe Davis? Un
entraînement d’une heure et demie avec Marco Chiudinelli,
membre de l’équipe suisse vainqueur de la Coupe
Davis en 2014, ainsi qu’avec Yves Allegro, ex-joueur de
Coupe Davis et actuel responsable de la relève de Swiss
Tennis: voilà un salaire bien mérité pour leurs excellentes
performances dans le cadre de ce circuit de tournois pour
les débutants en compétition de moins de 12 ans. Lors de
cet événement inoubliable, les jeunes talents ont ensuite
également pu poser leurs questions aux stars, faire signer
des autographes, prendre des photos-souvenirs ainsi que,
pour fi nir, prendre un quatre-heures tous ensemble.
Cette année, Syntax soutient pour la cinquième fois déjà
le meilleur circuit junior de l’été en Suisse en tant que
sponsor principal. Entre mai et août 2015, plus de 40 tournois
Future auront lieu dans toute la Suisse, et le premier
week-end de septembre, les 8 joueuses et joueurs comptant
le plus de points de chaque catégorie se retrouveront
durant le Masters national à Bienne pour sacrer leurs
champions.
Depuis de nombreuses années, Peter Zaugg est aussi
de la partie pour la Junior Cup en tant qu’organisateur du
tournoi au Tennis Club Scheuren près de Bienne. Pour lui,
l’organisation d’un tournoi pour jeunes est liée à des émotions
particulières: «Chez les jeunes talents, on ressent
immédiatement de façon authentique la joie de jouer et
l’enthousiasme pour le sport. Nous sommes convaincus
par le concept qui permet un début idéal dans le tennis de
compétition, car ces jeunes peuvent affronter des adversaires
de valeur égale et connaître ainsi leurs premiers
succès. Ils peuvent de plus goûter pour la première fois à
l’atmosphère excitante de la compétition et emmagasiner
des expériences de matches et de tournois tout en ayant
du plaisir. Pour cette raison, nous organisons les tournois
Syntax depuis leurs débuts. Les juniors participent toujours
avec beaucoup de plaisir et d’entrain, et cela réjouit
aussi l’organisateur. De mon point de vue, il est aussi très
important que les enfants apprennent tôt à se comporter
correctement et avec fair-play sur le terrain», souligne
Zaugg, qui organise, les 22 et 23 août 2015 à Scheuren, le
dernier tournoi avant le Masters national.
www.swisstennis.ch/fr/national/événements/
syntax-junior-cup

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Coupe Davis 2014
Triomphe sportif
historique annoncé

19
Retour en arrière, en 2009: Syntax fêtait alors le 25 e anniversaire
de l’entreprise. L’un des plus beaux cadeaux de
ce jubilé lui a été offert par son partenaire de sponsoring
de longue date Marco Chiudinelli. Le professionnel du
tennis bâlois s’est alors imposé jusqu’aux demi-fi nales
des Swiss Indoors à Bâle, où il n’a été stoppé que par son
ami d’enfance et alors leader mondial Roger Federer. Son
classement mondial ATP a ainsi atteint le 52 e rang – sa
meilleure position jusqu’alors. «Pour moi, le fait que Marco
réalise sa percée justement l’année du 25 e anniversaire
de Syntax n’est pas dû au hasard – c’est tout simplement
le signe que nous nous sommes trouvés et que cette
relation est fructueuse», estimait Peter Kuratli à l’époque.
Au même moment débutait le partenariat de sponsoring
entre Syntax et Michael Lammer.
Entre-temps, le hasard a encore perdu de sa crédibilité:
cinq ans plus tard, en 2014, soit l’année du 30 e anniversaire
de Syntax et après respectivement dix et cinq ans
de partenariat de sponsoring avec Syntax, Marco Chiudinelli
et Michael Lammer ont remporté la fi nale de la Coupe
Davis à Lille, aux côtés des locomotives Roger Federer
et Stan Wawrinka. Les deux équipiers chevronnés ont
joué un rôle majeur tant pendant la campagne 2014 qu’au
cours de toutes les rencontres des années précédentes.
Toujours présents et parfaitement préparés quand leur
engagement était nécessaire, ils ont également contribué
dans une large mesure à l’excellent esprit régnant dans
l’équipe. Leur victoire lors de la première série contre le
double serbe, avec le joueur de classe mondiale Nenad
Zimonjic, a constitué une base importante pour le triomphe
qui suivit.
Grand honneur pour l’équipe
Le triomphe de l’avant-dernier week-end de novembre
devant un public record, soit plus de 27 000 spectateurs
à trois reprises, a précédé d’autres distinctions pour
l’équipe victorieuse: déjà nominée avant la fi nale pour le
titre de «l’équipe de l’année», la première victoire suisse de
la Coupe Davis l’avait rendue tout simplement incontournable,
et les héros du tennis ont ainsi remporté également
cette distinction des plus méritées lors des Sports
Awards, mi-décembre.
Ces performances extraordinaires et ce triomphe sportif
historique ont ainsi constitué pour Syntax un cadeau
d’anniversaire unique, fantastique, de ceux que rien
n’achète. Et ils apportent une nouvelle preuve que notre
rencontre a réuni des gens faits pour s’entendre, destinés
à travailler ensemble. Le parcours de Syntax et le talent de
ses partenaires de sponsoring dans le tennis sont en effet
plus intimement liés que c’est le cas d’ordinaire – et à cet
égard, la victoire suisse à Lille a en quelque sorte constitué,
du point de vue de Syntax, un triomphe annoncé.
«Nous étions prêts»
La paire Chiudinelli/Lammer était une option surtout
pour le double. Marco Chiudinelli explique son rôle au
sein de l’équipe: «Lors de la fi nale, Michi et moi avons
tout fait, à l’arrière-plan, pour que Roger et Stan puissent
jouer le mieux possible. Mais nous nous sommes
aussi préparés pour un match en double éventuel.
Nous étions prêts – également pour un engagement.
En défi nitive, nous avons été bien sûr très heureux que
Roger et Stan aient obtenu les points nécessaires.»
Ils ont passé des semaines ensemble à préparer ce
double, souligne Michael Lammer: «Nous avons disputé
des tournois à Bâle, Genève et Bratislava, avec un
entraînement intensif à Bâle et à Lille, chacun une semaine,
et avons passé beaucoup de temps ensemble.
Nous étions mieux préparés que jamais et nous nous
réjouissions de l’événement depuis des mois. Nous
aurions volontiers disputé la partie. Mais fi nalement, le
capitaine Severin Lüthi a opté pour Federer/Wawrinka.
Il faut rester réaliste: individuellement, Roger et Stan
sont clairement les meilleurs joueurs et les leaders
incontestés de l’équipe. Et ils ont montré contre
Gasquet/Benneteau que cette décision était la bonne.
C’est déjà une grande chance de faire partie de
l’équipe, avec ces joueurs d’exception.»

20
Syntax et Michael Lammer
Le départ discret
d’un équipier loyal

21
Il a disputé son dernier double en mars 2015 aux
côtés de son ami Roger Federer lors du tournoi
World Tour Masters 1000 à Indian Wells. Puis Michael
Lammer a annoncé son retrait du sport de
pointe lors de l’un de ses tournois favoris. Le circuit
du tennis professionnel voyait ainsi partir une personnalité
de 33 ans qui n’a certes que rarement fait
les grands titres et a généralement évolué un peu
en marge des feux de la rampe, mais qui manquera
certainement au tennis suisse.
Le joueur de Dübendorf a atteint son meilleur classement
mondial ATP début novembre 2009 avec le 150 e rang. Ce
droitier qui a débuté le tennis à l’âge de six ans a rapidement
remporté de grands succès: il a notamment été
deux fois champion suisse U12 et quatre fois champion
junior en double – entre autres avec Roger Federer. Après
la maturité, il a joué à fond la carte du tennis et a disputé
essentiellement des tournois Future et Challenger, où il a
pu remporter plusieurs victoires. Il s’est qualifi é à diverses
reprises pour le court central de grands tournois ATP ou
du Grand Chelem. En 2009, il s’est imposé en double
avec Marco Chiudinelli au tournoi ATP de Gstaad. Il a
connu d’autres temps forts sur la scène suisse lors des
Swiss Indoors 2009 et 2011 de Bâle, où il n’a dû s’incliner,
de justesse, qu’en huitième de fi nale.
Michael Lammer a fi nalement connu sa scène la plus
prestigieuse lors de la Coupe Davis. Membre de longue
date de l’équipe suisse, où ce joueur en double loyal et de
qualité avait largement gagné sa place, il a connu le point
culminant de sa carrière en participant au triomphe de la
Coupe Davis 2014.
Syntax a accompagné et soutenu Michael Lammer cinq
ans durant, depuis les Swiss Indoors 2009. Pour lui,
c’était loin d’aller de soi: «Nous savons que la recherche
de sponsors est très diffi cile pour les joueurs qui ne font
pas partie du Top 100. Je suis d’autant plus reconnaissant
d’avoir pu faire évoluer ma carrière grâce notamment à la
«couverture» de Syntax. J’ai toujours eu très à cœur de
contribuer, par de bonnes performances et la présence
médiatique correspondante, à ce que la marque Syntax
gagne encore en notoriété et à ce que l’entreprise bénéfi
cie d’une contrepartie positive pour son investissement
dans ma personne. Tout s’est très bien passé aussi sur le
plan personnel: les relations au sein de l’équipe de Syntax
dépassaient et dépassent largement le niveau professionnel
pour constituer des liens d’amitié. Et j’ai la certitude
que mon retrait n’y changera rien.»
Même s’il n’est pas parvenu à s’établir dans le Top 100,
Michael Lammer tire une conclusion positive de sa
carrière: «Je suis satisfait de ce que j’ai atteint. J’ai vécu
beaucoup de choses, j’ai découvert un grand nombre de
cultures, de pays, de gens et de langues. Et j’ai appris à
me connaître, et à m’accrocher, car je voyageais souvent
seul. Ces choses-là m’aideront aussi dans ma nouvelle
vie.» Ce que cette vie apportera exactement n’est pas
encore fi xé. Un bachelor en gestion d’entreprise rend très
vraisemblable une activité à la jonction entre l’économie et
le sport.

22
L’engagement de Syntax dans le football
Au commencement
était le ballon rond

23
Peter Kuratli, fondateur et président du conseil
d’administration de Syntax, a joué au football avec
passion des décennies durant. Sa ferveur et son
enthousiasme pour ce sport sont restés intacts.
Ainsi, le soutien de jeunes footballeurs a marqué
les débuts de l’histoire du sponsoring de Syntax.
Peter Kuratli a présidé le FC Rüschlikon pendant onze
ans. Puis, après avoir initié la fusion avec le club voisin, le
FC Kilchberg, il a accompagné dix ans durant la destinée
du nouveau FC Kilchberg-Rüschlikon en qualité de
vice-président. C’est pourquoi Syntax a été le sponsor
principal de l’équipe fanion pendant plusieurs années et a
soutenu la section junior du FC Kilchberg-Rüschlikon.
Syntax encourage et accompagne le projet
d’encouragement de la relève de la Fédération de football
de la région zurichoise FVRZ en qualité de sponsor
et partenaire offi ciel depuis sa fondation, il y a plus de 15
ans – Syntax en a même été le tout premier sponsor et
partenaire. La FVRZ, qui compte quelque 40 000 joueuses
et joueurs, plus de 2000 équipes dont 65% d’équipes
juniors de 178 associations, est l’une des plus grandes
fédérations sportives régionales du pays. Elle estime
que l’une de ses tâches primordiales consiste à favoriser
une organisation judicieuse des loisirs et à assumer des
responsabilités concrètes. Elle élargit donc constamment
l’encouragement de la jeunesse et de la relève, avec la
formation initiale et continue des entraîneurs, le suivi et
le soutien des juniors les plus talentueux et la mise en
œuvre dans les centres d’entraînement ou les centres de
formation régionaux.
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