Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Les composés polyester – des solutions économiques Les peintures<br />
réalisées à partir de résines polyester peuvent avoir une formulation élastique, afin de résister aux processus de<br />
formage, et être très dures et résistantes. Elles se distinguent par un rapport équilibré entre les propriétés de surface<br />
comme l’élasticité et la résistance aux rayures, tout en étant très économiques.<br />
Les composés polyuréthannes – polyvalence et<br />
grande qualité Ce système de peinture repose sur des résines polyuréthannes ou polyester réticulées avec<br />
des isocyanates. La réticulation permet d’obtenir un meilleur niveau de résistance, d’adhérence et d’élasticité qu’avec<br />
les revêtements polyester. Ces avantages entraînent cependant des coûts de produit plus élevés.<br />
Les plastisols – extrêmement résistants<br />
Ces revêtements sont produits<br />
à base de dispersions PVC et constituent depuis des dizaines d’années la norme pour les éléments de mur<br />
et de toiture en acier. Avec une épaisseur de couche de 150 à 200 µm, ils ont une résistance et une longévité<br />
extrêmement élevées et assurent également une très bonne protection, même en milieu industriel agressif.<br />
Les produits les plus récents, à résistance encore améliorée aux U.V., sont encore plus résistants,<br />
même aux conditions climatiques extrêmes.<br />
Les PVDF – extrêmement durables<br />
Ces revêtements<br />
à base de polyfluorure de vinylidène ont été introduits il y a plus de 30 ans.<br />
Leur résistance exceptionnelle au rayonnement U.V. et à la lumière solaire,<br />
leur excellent niveau d’aptitude à la déformation et de résistance à la corrosion<br />
les prédestinent aux utilisations de longue durée en extérieur. Les revêtements<br />
en PVDF sont le choix idéal pour les immeubles à l’architecture exigeante.<br />
La cuisson des peintures –<br />
des technologies nouvelles au service<br />
d’un processus plus efficace Dans le prélaquage, on dispose<br />
de plusieurs procédés pour le durcissement de la peinture. Toutes les métho-<br />
des utilisées aujourd’hui ont une caractéristique en commun : l’apport d’énergie sous<br />
forme de chaleur déclenche la réaction de réticulation et évapore le solvant. Les fours<br />
à convection et les fours à colonne d’air chaud fonctionnent avec de l’air chaud auquel<br />
le support qui défile sur la chaîne est exposé pendant des durées comprises entre 15 et<br />
45 secondes. Avec l’exposition directe à un rayonnement thermique (cuisson infrarouge),<br />
l’apport de chaleur est nettement plus court, de 3 à 15 secondes seulement. Les fours<br />
à induction chauffent le support métallique par induction électromagnétique : le métal<br />
atteint très rapidement la température souhaitée, ce qui fait durcir la peinture.<br />
Une nouvelle technique de cuisson destinée à ces processus est en cours de développe-<br />
ment. Elle repose sur l’utilisation de rayons U.V. ou de faisceaux électroniques. Ces mé-<br />
thodes permettent également de faire durcir les peintures potentiellement non solvantées,<br />
avec une consommation d’énergie nettement moindre que les techniques thermiques<br />
citées plus haut. Dans tous les cas, il faut formuler la peinture en fonction de la méthode<br />
de cuisson prévue, afin d’obtenir le meilleur résultat. On peut imaginer à l’avenir un pro-<br />
cessus plus efficace combinant les avantages respectifs des différentes technologies.<br />
11