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THE CURE

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10 >> A la Une Nouvelle Vague - novembre 2016<br />

The Cure<br />

En 30 ans de carrière, le groupe est toujours resté associé au mouvement<br />

new-wave et au style gothique de leur maquillage et de leurs coiffures<br />

arachnéennes, entre le Joker de Batman, et une Liz Taylor sous amphet’.<br />

Plus qu’un groupe ou qu’un style de musique , The Cure est une façon<br />

de vivre. Presque une philosophie. Plus une attitude qu’un mouvement.<br />

Mais surtout The Cure c’est Robert Smith. Figure emblématique du groupe<br />

qui est toujours resté leader, figure de proue et idole. Ils repartent sur les<br />

routes en 2016, pour présenter leur énigmatique nouvel album « 14 : 4<br />

Scream » et jouer leurs plus grands succès devant le monde entier.<br />

Tours et détours d’un vilain garçon<br />

Robert James Smith voit le jour en 1959 à<br />

Blackpool au bord de la mer. Son père, accro<br />

au Super 8, le film partout. Sur la plage, en<br />

courant, avec des ânes. Après avoir joué avec<br />

ses animaux et sa sœur (Il déterre des vers<br />

de terre pour les lui faire avaler, elle se venge<br />

en lui faisant manger le vomi de ses chiens et<br />

chats), il se découvre une nouvelle passion à<br />

13 ans, avec sa première guitare. S’intéresse<br />

aux auteurs français, (Camus, Sartre) et au<br />

rock (Jimi Hendrix, The Beatles) qui lui permettent<br />

de s’extirper du carcan catholique de<br />

sa famille, et de son frère hippie qui, revenu<br />

d’Asie, passe son temps à mettre de l’encens<br />

dans la cuisine des parents. Selon lui, il s’est<br />

rapidement « fait à l’idée que la vie n’avait pas<br />

à être extraordinaire en se rendant compte<br />

qu’il ne connaissait personne que la religion<br />

ait rendu meilleur ou plus heureux ».<br />

L’Origine du mal<br />

En 1976, alors que Robert Smith et son groupe<br />

jouent surtout des reprises de Jimi Hendrix, le<br />

punk des Sex Pistols arrive en force et bouscule<br />

tous les codes. De son côté, la première<br />

formation des Cure, appelée à l’époque Easy<br />

Cure avec un certains Peter O’Tool au chant<br />

(pas Lawrence d’Arabie, l’autre) commence<br />

à trouver son style : Sombre et minimaliste.<br />

Ce n’est qu’après le départ de ce dernier que<br />

Robert Smith prend la place du chanteur et<br />

répond à une annonce d’Hansa record : «<br />

Voulez-vous devenir une star ? ». Même si<br />

l’affaire n’est pas concluante car la maison de<br />

disque ne veut que des covers, ils sont rapidement<br />

contactés par Chris Parry (Polydor) pour<br />

créer un label indépendant : Fiction Record. Ils<br />

y resteront jusqu’en 2001. En décembre 78<br />

sort « Killing an Arab’ » et leur premier album,<br />

« Three Imaginary Boys » et sa pochette (un<br />

frigidaire, un lampadaire et un aspirateur, sans<br />

aucune mention des titres) font sensation.

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