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Nouvelle Vague - novembre 2016<br />
Quel est ton meilleur souvenir sur scène<br />
jusqu’à présent ? Quel regard portes-tu<br />
sur le chemin parcouru ?<br />
C’est la toute première fois où j’ai joué à<br />
l’Olympia. J’avais un groupe, Les Voleurs<br />
de Poule, avec qui j’ai pu aller à cette soirée<br />
à l’Olympia. C’était les premiers grands<br />
frissons, la première fois que je jouais devant<br />
2500 personnes alors que, jusqu’alors, j’avais<br />
l’habitude d’être sur la scène des petits cafés.<br />
Ça change considérablement, mais pourtant je<br />
n’ai vraiment eu le trac. J’ai une forme de trac<br />
en ce sens où j’ai peur de me tromper, mais<br />
j’essaie toujours de me concentrer d’une autre<br />
manière pour être efficace et ne pas foirer les<br />
chansons. Il est un peu tôt pour porter un regard<br />
sur ma carrière. Je ne suis pas encore assez<br />
vieux pour regarder mon chemin parcouru mais<br />
je pourrais sûrement répondre quand j’aurai 70<br />
ans. En attendant je m’en fous un peu, je fais<br />
juste mon métier et je suis sans cesse dans<br />
l’action.<br />
Quels sont tes projets pour les années à<br />
venir ?<br />
Je suis en train d’écrire un opéra avec ma<br />
femme. Le thème est : « les rapports au sein<br />
d’un couple ». Nous essayons de traiter ça avec<br />
nos expériences et influences. Nous écrivons à<br />
l’avance pour permettre à l’orchestre le temps<br />
de bien répéter et il sera joué au printemps<br />
prochain dans le Nord de la France. Nous<br />
n’avons pas encore réfléchi à une tournée pour<br />
le moment, mais c’est peut-être possible.<br />
Lucile Adèle<br />
www.sanseverino.fr