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50 >> Zoom<br />
GENERAL ELEKTRIKS<br />
General Elektriks est un groupe anticonformiste né au début des années<br />
2000, c’est pour la sortie de son quatrième album « To Be A Stranger »<br />
que nous avons interviewé l’auteur, compositeur et interprète du groupe<br />
Hervé Salters, un album qui promet d’agiter les foules.<br />
« To Be A Stranger » est le titre de votre<br />
nouvel album à quoi fait-il référence ?<br />
Ce titre fait référence au fait que je suis un<br />
étranger depuis 1999, j’ai déménagé à San<br />
Francisco, où j’ai vécu pendant 12 ans, et depuis<br />
j’ai emménagé à Berlin. Le titre retranscrit ça,<br />
le côté apatride géographique, quand tu te<br />
déracines, tu as le sentiment d’appartenir nul<br />
part et en même temps d’êtres chez toi partout<br />
à la fois, c’est un mélange de vraie liberté, et<br />
la perte d’un confort primate voilà ce que<br />
symbolise ce titre.<br />
En terme de réalisation, est-il différent<br />
de votre précédent album « Parker Street<br />
». Vous l’aviez réalisé en 4 mois à la suite<br />
d’une période de travail intense pour une<br />
série.<br />
Après la tournée « Parker Street », j’étais très<br />
heureux, mais très fatigué, j’ai eu besoin de<br />
prendre du recul par rapport à General Elektriks.<br />
J’ai apprécié faire d’autres choses, comme<br />
travailler sur des musiques de films et de<br />
séries, ça me permet d’avoir un certain recul<br />
par rapport à ce que je fais, j’ai laissé venir les<br />
choses. Au fur et à mesure de nouvelles idées<br />
me sont venu pour faire du General Elektriks,<br />
c’est un processus d’enregistrement et de<br />
composition qui s’est fait sur à peu près 2 ans.<br />
Quel est votre processus de création: estce<br />
que vous vous isolez ou au contraire<br />
est-ce que vous allez à la rencontre des<br />
gens ?<br />
C’est un travail de laborantin, je m’enferme dans<br />
le studio et je ressors avec un disque quelques<br />
mois plus tard. Ce projet c’est un jardin secret<br />
où je me laisse aller à faire ce qu’il me vient<br />
sans avoir à répondre de ça devant quiconque,<br />
j’aime beaucoup collaborer avec d’autre gens,<br />
mais General Elektriks c’est le projet où je me<br />
retrouve face à moi-même. A l’inverse sur<br />
scène, on arrange ensemble les morceaux, on<br />
leur donne une autre vie, les versions du disque<br />
ne sont pas définitives. J’envisage les disques<br />
comme un projet solo, mais la scène comme<br />
une œuvre de groupe.<br />
Vous avez une énergie folle sur scène, on<br />
remarque le plaisir que vous prenez avec<br />
le public. Que préférez-vous : composer ou<br />
être sur scène ?