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THE CURE

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Substances<br />

Il y a trois choses que Robert Smith déteste : La<br />

religion (il n’a aucune foi en quoi que ce soit),<br />

la pub (il refuse presque systématiquement<br />

que l’un de ses morceau soit utilisé dans des<br />

spots t.v) et la manière dont la culture occidentale<br />

diabolise la drogue. Car The Cure, comme<br />

tout groupe de rock qui se respecte, c’est aussi<br />

beaucoup de drogue. Bien qu’il se soit calmé<br />

: « J’ai eu peur de me griller les neurones et<br />

de ne plus reconnaitre personne » ; l’icône continu<br />

de clamer que toutes les drogues ne sont<br />

pas mauvaises. Selon lui, le tabac est une vraie<br />

drogue. Pour le reste …. : « L’histoire nous a<br />

montré qu’il y a des civilisations qui ont utilisé<br />

des drogues sous différentes formes. Si elles<br />

sont utilisées de manière positive, ça peut être<br />

une bonne chose. » La drogue aide dans le processus<br />

de création, il parait.<br />

« Je me suis fait à l’idée<br />

que la vie n’avait pas<br />

à être extraordinaire »<br />

Robert Smith<br />

Here Comes Success<br />

En 1983, c‘est une année de transition pour<br />

Robert Smith qui se retrouve seul avec Lol Tolhurst,<br />

le batteur devenu claviériste. Ce dernier<br />

pousse son compère à se remettre au travail.<br />

L’idée de découvrir de nouvelles technologies,<br />

de changer d’air se fait ressentir. Il en découle<br />

plusieurs chansons iconoclastes si l’on considère<br />

le travail produit jusque-là. « The Walk », «<br />

Let’s Go To Bed » sont de sémillantes chansons<br />

pop en rupture totale avec les noires effusions<br />

de « Pornography » leur album précédent. Le<br />

succès est immédiat malgré l’impression de<br />

trahison durement ressentie par les fans de la<br />

première heure. S’en suit la collaboration des<br />

Cure avec Tim Pope, qui s’amuse à créer dans<br />

des clips vidéo très esthétiques, le personnage<br />

de Robert Smith, une sorte d’ahuri maladroit<br />

et décalé. En même temps, le chanteur se<br />

sentant perdu dans ses nouvelles tribulations,<br />

se réfugie dans Siouxsie And The Banshees<br />

en tant que guitariste et s’amuse avec Steve<br />

Severin à la création de The Glove, un album<br />

psychédélique. Finalement après la sortie<br />

d’une compilation des titres réalisés pendant<br />

cette période, Robert Smith et Lol refondent<br />

véritablement The Cure avec Andy Anderson à<br />

la batterie et Phil Thornalley à la basse.<br />

Cure de jouvence<br />

En 2008, The Cure sort « 4: 13 dream ». Depuis,<br />

plus rien, le calme plat. Et puis, en 2014,<br />

annonce d’un album que les fans n’attendaient<br />

plus : « 4 : 14 Scream » et une tournée mondiale.<br />

Pour entendre de nouveaux morceaux<br />

ce n’est pas l’idéal puisque l’album n’est<br />

toujours pas disponible. Mais depuis le début<br />

de la tournée, le groupe s’amuse à concocter<br />

des mélanges de chansons qui varient de<br />

spectacle en spectacle, piochant allègrement<br />

parmi succès, et perles rares. L’éternel gamin<br />

mélancolique Robert Smith plus en forme que<br />

jamais, accompagné de ses acolytes, dont certains<br />

de longue date comme Simon Gallup à<br />

la basse et Roger O’Donnell aux claviers. Avec<br />

cette nouvelle tournée, les années 80 ne semblent<br />

jamais vouloir mourir, pour le plus grand<br />

bonheur des fans de l’époque.<br />

Paul Ganassali<br />

www.thecure.com<br />

Crédit Photo : Jay Sawyer<br />

Le 18/11 à l’Arena – Montpellier (34).

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