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VAL_2016_DEC_N83-INT

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ORIENTATION /////////////////////////////////////////////////////////////<br />

LES MÉTIERS DE L’ARTISANAT, POURQUOI PAS ?<br />

Quel point commun y a-t-il entre un traiteur, un plombier, une fleuriste, un boulanger, un carrossier,<br />

un coiffeur, un chapelier, une modiste, une esthéticienne, un cordonnier, un carreleur, un menuisier,<br />

une couturière, un chauffeur de taxi, un bijoutier-horloger, un tailleur de pierre et un accordeur de<br />

piano ?<br />

Évidemment, là, vous avez deviné<br />

du premier coup : ils sont tous<br />

artisans. Mais hors contexte, et<br />

sans avoir lu le titre de ce dossier,<br />

auriez-vous trouvé aussi vite ?<br />

Certainement pas. Car s’il est un<br />

secteur qui recouvre des réalités<br />

multiples et un véritable « inventaire<br />

à la Prévert », c’est bien celui-ci.<br />

D’ailleurs, de nouveaux métiers<br />

apparaissent aujourd’hui,<br />

avec l’émergence des questions<br />

liées au développement durable<br />

: personne n’aurait imaginé, il n’y<br />

a pas si longtemps, un charpentier<br />

spécialiste des constructions<br />

dans les arbres ou un fabriquant<br />

de meubles... en carton.<br />

Ces professionnels, aussi différents<br />

qu’ils soient, ont beaucoup<br />

de choses en commun dans leur<br />

façon de travailler. Ils œuvrent<br />

généralement dans une petite<br />

structure - le plus souvent, la leur<br />

!- en contact permanent avec<br />

une clientèle souvent locale et<br />

en principe fidèle. Ils ont tous<br />

développé un savoir-faire pointu<br />

dans un métier concret, manuel,<br />

le plus souvent au cours d’un apprentissage<br />

sanctionné par un<br />

diplôme.<br />

L’enfance de<br />

l’art :<br />

l’apprentissage<br />

Un Centre de formation d’apprentis<br />

(CFA pour les intimes) accueille<br />

les jeunes qui découvrent<br />

rapidement les joies du terrain,<br />

de la « vraie vie » en entreprise.<br />

En effet, dans ces établissements,<br />

les cours proprement<br />

dits (des matières habituelles,<br />

comme les maths, le français ou<br />

les langues vivantes, mais aussi<br />

plus techniques et professionnelles)<br />

alternent avec des périodes<br />

effectuées sous la houlette<br />

d’un Maître d’apprentissage. Le<br />

principal intérêt du système? Il<br />

permet d’appliquer rapidement<br />

et en pratique ce que l’on a appris<br />

en classe. Inversement, et<br />

logiquement, la chose sert aussi<br />

à mieux comprendre la théorie<br />

qui, comme par magie, devient<br />

soudain moins… théorique !<br />

Un statut<br />

L’apprenti est un employé qui a<br />

obligatoirement signé un contrat<br />

de travail avec l’artisan - chef<br />

d’entreprise. La bonne nouvelle,<br />

c’est que qui dit salarié dit salaire<br />

; la moins bonne, c’est qu’il<br />

ne faut pas vous attendre à toucher<br />

des mille et des cents (vous<br />

serez payé en pourcentage du<br />

SMIC, en fonction de votre âge et<br />

de l’année d’études). Quoi qu’il<br />

en soit, le jeune en apprentissage<br />

a des droits et des devoirs dans<br />

l’entreprise. Il doit être efficace<br />

et répondre aux attentes de son<br />

employeur, mais à lui les premiers<br />

« congés payés » de sa vie !<br />

p14/32 VAL n°83 Décembre 2016

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