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VAL_2016_DEC_N83-INT

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Culture rock ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////<br />

Par Gilles Rolland<br />

Tal<br />

Tal<br />

Troisième album studio pour<br />

Tal, qui ne change pas son fusil<br />

d’épaule et continue de creuser<br />

le sillon d’une pop dance, qu’elle<br />

mixe néanmoins ici avec des sensibilités<br />

plus surprenantes. Petit<br />

à petit, l’artiste se démarque<br />

de la concurrence et trouve sa<br />

propre identité. De Are We Awake,<br />

l’un des tubes programmés de la<br />

galette, à Ma Famille, en passant<br />

par Le Guitariste et D.A.O.T.W, et<br />

ses jolis accents ragga, Tal (qui<br />

peut toujours compter sur de solides<br />

cordes vocales) marche sur<br />

les pas de ses consœurs américaines<br />

et confirme un talent pour<br />

ce qui est de saisir une tendance<br />

qu’elle s’approprie. Tout en prenant<br />

la peine de ne pas tomber<br />

dans l’excès, ce qui est plutôt<br />

notable. Entre l’émotion pure et<br />

le dance floor, Tal régale ses fans<br />

avec une collection de chansons<br />

plutôt inspirées.<br />

Korn<br />

The Serenity Of Suffering<br />

Que reste-t-il du neo metal si<br />

ce n’est des pantalons baggys<br />

remisés au fond de l’armoire et<br />

des piercings rebouchés depuis<br />

longtemps ? Quels groupes sont<br />

arrivés à rester à flots quand<br />

tout le mouvement est devenu<br />

désuet ? Deftones assurément et<br />

Korn. Korn qui sort d’ailleurs son<br />

douzième album studio et qui en<br />

profite pour prouver sa capacité<br />

à s’imposer encore et toujours<br />

avec force et vigueur. Du gros son,<br />

identifiable, un guest de choix<br />

(Corey Taylor) et des morceaux<br />

qui, si ils ne révolutionnent rien,<br />

s’avèrent plutôt efficaces et bien<br />

rentre-dedans. Si ce n’est sa pochette,<br />

hideuse, The Serenity Of<br />

Suffering est donc recommandable.<br />

Et tant pis si le combo recycle<br />

certains plans, car au fond,<br />

ça pourrait être largement pire.<br />

Comme souligné plus haut, Korn<br />

a su évoluer sans renier ses racines<br />

et demeure ainsi à ce jour<br />

un des monuments du metal<br />

américain...<br />

Metallica<br />

Hardwire...<br />

to Self-Destruct<br />

Ils ont pris leur temps (8 ans tout<br />

de même), mais les petits gars<br />

de Metallica nous gratifient enfin<br />

d’un nouveau disque. Une galette<br />

pleine comme un œuf, en 2<br />

parties, avec des morceaux bien<br />

(trop) longs, comme l’exige la<br />

tradition du groupe, et des gros<br />

riffs. Alors oui, on est bien chez<br />

Metallica. Pas de doute. James<br />

Hetfield, le chanteur, n’a pas<br />

bougé d’un poil, Kirk Hammett<br />

se balade sur sa guitare, Lars<br />

Ulrich tente de nous faire croire<br />

qu’il a toujours 20 ans et martèle<br />

sa batterie, et on n’entend toujours<br />

presque pas Robert Trujillo,<br />

la bassiste jadis si prodigieux. La<br />

machine tourne sans trop de ratés<br />

mais sans trop d’inspiration<br />

ou d’audace non plus, excepté<br />

sur des titres comme Atlas, Rise !,<br />

l’un des morceaux de bravoure<br />

du disque. On connaît la chanson<br />

et ici, pas de grosse surprise au<br />

programme. Pas de vrai déception<br />

cela dit. Au moins, on sait ce<br />

qu’on achète.<br />

p28/32 VAL n°83 Décembre 2016

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