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Illustration de cette originale française du Vitruve de 1547 : 158 FIGURES, DONT UN PORTRAIT SUR LE<br />
FEUILLET DE TITRE RÉPÉTÉ AU COLOPHON, CONSTITUENT LE CYCLE ICONOGRAPHIQUE.<br />
« <br />
printer Jean Barbé. » (Mortimer).<br />
Excepté celles dessinées et gravées par , une partie sont inspirées des Vitruve de 1511 et<br />
1521 et du Serlio de 1545. L’ornementation est constituée d’une belle série d’initiales soit à fond criblé<br />
soit à arabesques noires.<br />
BRUNET INSISTE SUR L’INTÉRÊT DE CETTE ÉDITION ORIGINALE : « à cause des gravures sur bois<br />
<br />
l’architecture’, par le même artiste ».<br />
Le supplément de Brunet rapporte les propos d’Abel Foullon qui se plaint d’avoir été « volé » de ce<br />
Vitruve par Jean Martin : « (d’un volume du XVI e siècle décrit par le supplément de Brunet) dans sa<br />
préface au lecteur, Foullon nous apprend qu’il est l’auteur d’une traduction de Vitruve, qui lui a été<br />
volée et a été réimprimée avec le nom du voleur […] C’est évidemment de la traduction de Vitruve par<br />
Jan Martin (1547) que veut parler Abel Foullon. <br />
fut avec Pierre et Cosme du Monstier, peintre de la Reyne mère, Catherine de Médicis. »<br />
PRESTIGIEUX ET CÉLÈBRE EXEMPLAIRE DE L’UN DES GRANDS LIVRES FRANÇAIS DE LA RENAISSANCE<br />
D’UNE TRÈS ILLUSTRE PROVENANCE :<br />
I. Guyon de Sardière (Cat. 1759, n°383) :<br />
EXEMPLAIRE RÉGLÉ ET À GRANDES MARGES, relié pour l’un des illustres bibliophiles du grand siècle,<br />
Jean Baptiste Denis Guyon de Sardière<br />
Bouvier de la Motte (Madame Guyon, 1648-1717).<br />
Il avait pour habitude de faire habiller ses livres de veau fauve, qu’il marquait de sa signature aux<br />
<br />
mort, sa bibliothèque fut acquise en bloc par le duc de La Vallière.<br />
II. Duc de La Vallière (Cat. 1, 1767, n° 2132) :<br />
Petit-neveu de la duchesse de La Vallière, favorite de Louis XIV, Louis-César de la Baume Le Blanc,<br />
duc de la Vallière (1708-1780), fut l’un des plus puissants seigneurs de la Cour de Louis XV. II est<br />
connu aujourd’hui comme l’un des plus grands bibliophiles du XVIII e siècle, grâce à la bibliothèque<br />
choisie qu’il rassembla dans un premier temps dans son château de Montrouge, puis, après 1768, dans<br />
son hôtel de la rue du Bac.<br />
<br />
livres qu’il convoitait dans les bibliothèques des communautés religieuses ou des collèges, en France ou<br />
à l’étranger. Achetant des bibliothèques entières (collections Guyon de Sardière en 1759, Bonnemet en<br />
1772, Jackson en 1775) et procédant à des ventes répétées, le duc de la Vallière constitua une collection<br />
en perpétuel mouvement. Il faut recourir aux catalogues des ventes successives de sa bibliothèque<br />
(1768, 1773, 1777, 1784 première et seconde partie) pour cerner les domaines de prédilection du duc.<br />
III. Ambroise Firmin Didot (Cat, 29 mai 1879) :<br />
Imprimeur du Roi (1829-1830), imprimeur de l’institut (de France), graveur et fondeur de caractères,<br />
<br />
père en 1818, il prend en 1827 la direction des affaires de son père, en société avec son frère Hyacinthe<br />
Didot, sous la raison « Firmin-Didot frères ». Breveté imprimeur en succession de son père le 17 mars<br />
1829, fondeur de caractères jusqu’en 1841, breveté libraire le 29 janvier 1855, il est président de la<br />
chambre des imprimeurs, du Cercle de la Librairie. Membre libre de I’Académie des Inscriptions et<br />
belles-lettres, il participe à la réforme de l’orthographe. Le volume était ainsi décrit dans son catalogue<br />
du 29 mai 1879, n°296 : « JEAN GOUJON<br />
<br />
chapitre additionnel, une ‘Dissertation sur l’architecture’, par le même artiste.<br />
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