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UEFA Direct n°166 Français

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AU CŒUR DU JEU<br />

« Nos maillots et nos shorts<br />

de la Coupe du monde 1998<br />

étaient trop grands, tandis<br />

que, de nos jours, ils sont<br />

plus moulants et sont faits<br />

à partir d’un matériau souple<br />

et plus agréable. »<br />

Bixente Lizarazu<br />

Getty Images<br />

étaient fabriqués pour la vente au grand<br />

public – le polyester. Quand on glissait sur la<br />

pelouse, on se faisait assurément une brûlure<br />

et on y laissait des litres de sueur. »<br />

Les shorts pouvaient aussi poser des<br />

problèmes : dans l’un des plus grands<br />

clubs anglais des années 1980, il y avait<br />

des bousculades entre les joueurs avant les<br />

matches pour avoir les quelques paires de<br />

plus grande taille disponibles à une période<br />

où les shorts moulants étaient à la mode.<br />

Les années 1980 et 1990 furent une phase<br />

expérimentale, des styles particulièrement<br />

criards étant en vogue dans les années 1990<br />

– tels que le maillot que portait Norwich<br />

City quand il devint le premier club anglais<br />

à s’imposer sur le terrain de Bayern Munich<br />

lors de la Coupe <strong>UEFA</strong> 1993-94. Enfin,<br />

ce fut également la décennie où les<br />

supporters commencèrent à arborer en<br />

masse des couleurs lors des matches.<br />

« Comme une deuxième peau »<br />

Bixente Lizarazu a été joueur professionnel<br />

de 1988 à 2006, et il a été lui-même<br />

le témoin des changements intervenus<br />

dans la mode des maillots de football.<br />

Lizarazu, que sa carrière mena des Girondins<br />

de Bordeaux à Athletic Bilbao, Bayern Munich<br />

et Olympique de Marseille, affirme : « Les<br />

maillots sont devenus plus techniques,<br />

beaucoup plus confortables. Quand on<br />

transpire, par exemple, l’évaporation se<br />

fait beaucoup plus facilement. »<br />

« Les maillots d’aujourd’hui se sont<br />

améliorés, ajoute Lizarazu. On a un sentiment<br />

agréable quand on touche ce matériau et ces<br />

maillots sont aussi plus seyants. Nos maillots<br />

et nos shorts de la Coupe du monde 1998<br />

étaient trop grands, tandis que, de nos jours,<br />

ils sont plus moulants et sont faits à partir<br />

d’un matériau souple et plus agréable. Il y a<br />

eu différentes modes. J’ai connu la mode<br />

des shorts très courts qui laissaient voir<br />

les quadriceps, ensuite on est passés à<br />

un short très long, pas très beau pour<br />

les joueurs de petit gabarit ! »<br />

Gianluca Zambrotta, ancien arrière latéral<br />

de l’équipe nationale d’Italie, abonde dans<br />

le même sens. « Quand j’ai effectué mes<br />

débuts, les shorts étaient plus flottants,<br />

moins moulants et faits à partir de différents<br />

matériaux. De nos jours, les maillots sont<br />

comme une deuxième peau. »<br />

Dans sa carrière, Zambrotta a porté<br />

trois des maillots de clubs les plus célèbres<br />

du football européen – ceux de Juventus,<br />

de Barcelone et de l’AC Milan. Pourtant,<br />

quand on lui demande quels sont ses maillots<br />

préférés, il en cite trois autres : le maillot de<br />

Côme « de mes débuts », le « premier maillot<br />

en Serie A » qu’il porta avec Bari et, enfin,<br />

le « premier maillot avec l’équipe nationale ».<br />

Pour le supporter, les couleurs de club ne<br />

sont pas transférables. Mais, pour le<br />

ÉCHANGE DE MAILLOTS<br />

Getty Images<br />

C’est sur la scène internationale que commença la tradition d’échanger les maillots.<br />

Cette habitude a maintenant été étendue aux compétitions interclubs – en particulier<br />

dans les compétitions de l’<strong>UEFA</strong> – bien que seul un petit nombre d’équipes d’élite<br />

donnent à leurs joueurs un nouveau maillot pour chaque match. En effet, dans certains<br />

clubs de la Ligue des champions, les joueurs doivent payer pour en obtenir un nouveau<br />

quand ils décident de procéder à un échange. Pour Bixente Lizarazu, les maillots qu’il<br />

a récupérés sont une précieuse banque de souvenirs. « Je possède plus de 500 maillots,<br />

et cela symbolise ma carrière. Quand je les regarde, cela m’aide à garder mes souvenirs<br />

bien vivants. »<br />

<strong>UEFA</strong> DIRECT • Avril 2017 – 09

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