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ASIN<br />
juin 2015 174 e édition<br />
BULLETIN<br />
Dix ans après le vote<br />
SCHENGEN-DUBLIN<br />
A COMPLÈTEMENT ÉCHOUÉ<br />
PROVOQUER UN CHANGEMENT DE CAP PAGE 3<br />
30ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE PAGE 4<br />
SCHENGEN-DUBLIN A COMPLÈTEMENT ÉCHOUÉ PAGE 6<br />
OBSERVATEUR DE L'UE PAGE 10<br />
Une publication de l’Action pour une<br />
Suisse indépendante et neutre<br />
Aktion für eine unabhängige
Lukas Reimann<br />
Conseiller national, Président de l’ASIN<br />
contact: president@asin.ch<br />
10 ANS DE SCHENGEN:<br />
EXPLOSION DES COÛTS<br />
ET CRIMINALITÉ<br />
ISSN 2234-973<br />
Adresse: ASIN, Rédaction<br />
Thunstrasse 113<br />
Case postale 669, 3000 Berne 31<br />
Tél. 031 356 27 27<br />
Fax 031 356 27 28<br />
redaction@asin.ch<br />
Compte postal: 30-10011-5<br />
Les statuts de l’ASIN peuvent être<br />
téléchargés sur le site www.asin.ch<br />
Legs<br />
En rédigeant votre testament, vous<br />
décidez au-delà de votre mort<br />
ce qui adviendra de vos économies,<br />
vos papiers valeurs et vos immeubles.<br />
En prenant en considération<br />
l’ASIN, vous soutiendrez notre<br />
travail pour le maintien d’une Suisse<br />
libre et neutre.<br />
Nous vous en remercions cordialement.<br />
Chers membres, donateurs et sympathisants de l’ASIN<br />
Il y a 10 ans, les citoyens suisses ont donné leur aval aux accords de Schengen.<br />
On avait promis à la population que cela leur vaudrait plus de sécurité<br />
et moins d’abus en matière d’asile. Or la participation de la Suisse<br />
à Schengen/Dublin coûte chaque année environ 100 millions de francs<br />
suisses, soit 14 fois plus que ce que l’on avait annoncé avant la votation<br />
(7,4 millions de francs). Les autres promesses n’ont pas non plus été tenues<br />
– bien au contraire: la sécurité a fortement diminué, notamment dans<br />
les régions frontalières. Le nombre des demandeurs d’asile a triplé. Si on<br />
fait le bilan des accords de Schengen, force est de constater qu’il ne s’agit<br />
non seulement d’un moyen d’accélérer l’adhésion de la Suisse à l’UE, mais<br />
aussi d’un moyen d’encourager la criminalité et de préparer le terrain à<br />
l’immigration illégale et aux franchissements non souhaités de nos frontières.<br />
Les accords de Schengen nous empêchent pratiquer une politique de neutralité<br />
autonome, comme l’a montré l’exemple des sanctions de l’UE frappant<br />
le trafic voyageur en provenance de la Russie, sanctions que la Suisse<br />
a dû reprendre automatiquement. Dans des secteurs institutionnels importants<br />
comme la politique de sécurité ou la politique de migration, les accords<br />
de Schengen empêchent aussi notre pays de légiférer de manière<br />
autonome et indépendante, car il doit reprendre automatiquement et de<br />
manière dynamique le droit via les accords de Schengen. L’UE veut contrôler<br />
encore davantage comment les États reprennent et mettent en application<br />
le droit de Schengen et pouvoir les sanctionner le cas échéant. De<br />
telles mesures augmentent de manière dynamique la pression politique de<br />
reprendre le droit de Schengen sans broncher. Jusqu’à la fin 2013, on a<br />
enregistré déjà 155 développements du droit de Schengen. Schengen nous<br />
fait sombrer de plus en plus profondément dans le marasme de l’UE. Nous<br />
devrions donc en sortir tant que cela sera encore possible.<br />
Même des États membres de l’UE comme la Grande-Bretagne ont renoncé<br />
à participer à Schengen. Ils ont en effet jugé les risques et les pertes de<br />
souveraineté trop grands. Mais il y aura mieux: en 2016, David Cameron,<br />
le Premier ministre réélu, va faire voter le peuple sur une éventuelle sortie<br />
de l’UE, comme l’a pressé de le faire, Nigel Farage, le président de l’UKIP.<br />
Une sortie de l’Angleterre serait le début de la fin de l’UE. Nous observons<br />
avec un grand intérêt ce qui se passe en Grande-Bretagne.<br />
Avec mes meilleures salutations<br />
Lukas Reimann<br />
2
GRANDE AFFLUENCE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ASIN À BERNE<br />
REVENDIQUER UN CHANGEMENT DE CAP<br />
Une fois de plus, il y avait une grande affluence de membres à l’assemblée générale de l’Action pour une<br />
Suisse indépendante et neutre (ASIN). Plus de 850 membres et sympathisants de toute la Suisse se sont réunis<br />
à Berne à l’hôtel National pour leur assemblée générale ordinaire. Deux membres actifs des jeunes libéraux<br />
ont été élus dans le Comité à cette occasion. Lukas Reimann, président de l’ASIN et Conseiller national, a revendiqué<br />
un changement de cap au niveau de la politique extérieure de la Suisse. Il faut enfin mettre le holà<br />
à la Berne fédérale qui veut constamment s’aligner sur l’UE. Le conférencier invité Christoph Blocher a constaté<br />
rétrospectivement que l’ASIN a été fondée comme une organisation de combat dans le but de défendre les<br />
piliers de notre État que sont l’indépendance et la neutralité. Les membres ont adopté la déclaration suivante:<br />
la lutte pour une Suisse en dehors de l’UE va être menée avec une rigueur et détermination.<br />
Lukas Reimann demande un changement<br />
de cap en faveur de la liberté et de l’indépendance<br />
Accord-cadre, juges étrangers, adhésion à l’UE et<br />
rage régulatrice comme à Bruxelles: la Suisse est enchaînée<br />
de plus en plus à l’UE. Elle reprend aveuglément<br />
de nouvelles lois de Bruxelles. Cela nivelle notre<br />
pays vers le bas et met en danger notre prospérité, nos<br />
emplois et notre liberté. Il faut donc impérativement un<br />
changement de cap: depuis sa fondation, la Suisse<br />
est mue par son désir de liberté. Ce n’est pas l’État<br />
qui est au centre de ses préoccupations, mais ce sont<br />
les citoyens. Opter pour ses propres solutions proches<br />
des citoyens dans un contexte de concurrence la plus<br />
libre possible: voici ce qu’est l’essence de la Suisse.<br />
Dans l’intérêt de la sécurité de la population suisse,<br />
l’ASIN souhaite un verdict populaire sur la question<br />
de savoir si les frontières doivent ou non continuer à<br />
être ouvertes inconditionnellement aux dépens de la<br />
sécurité et des institutions sociales de la Suisse. Des<br />
frontières sûres et contrôlées constituent un élément clé<br />
d’un pays souverain, autonome et doté de l’autodétermination.<br />
Mais l’accent doit maintenant être placé<br />
sur la lutte pour mettre en application l’initiative contre<br />
l’immigration de masse et pour empêcher l’adhésion<br />
insidieuse à l’UE via l’accord-cadre.<br />
Christoph Blocher: «Nous ne serons jamais<br />
au bout de notre mission, mais il nous faudra<br />
sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier.»<br />
Le Dr Christoph Blocher, ancien Conseiller national et<br />
ancien Conseiller fédéral, a mis les membres en garde.<br />
Le Conseil fédéral et le Parlement comptent pousser la<br />
Suisse dans l’UE au moyen d’un accord-cadre et de<br />
liens institutionnels. La Suisse est censée s’engager à<br />
accepter le droit étranger et les juges étrangers.<br />
Nous allons n’être confrontés à rien d’autre qu’à un<br />
EEE 2 qui poussera la Suisse dans l’UE. Il faut donc<br />
impérativement rejeter cet accord, car tout comme<br />
l’EEE aurait conduit la Suisse tout droit dans l‘UE, ce<br />
traité poussera notre pays inexorablement dans l’UE.<br />
C’est pourquoi notre grande mission et notamment<br />
celle de l’ASIN consistent à se préparer à cette votation.<br />
Il faut impérativement la gagner. Cela est parfaitement<br />
possible. L’ASIN mène ce combat depuis 30<br />
ans. Christoph Blocher a mis en garde les personnes<br />
présentes: «Nous ne sommes jamais au bout de notre<br />
mission, mais il faudra constamment remettre l’ouvrage<br />
sur le métier.»<br />
Les membres de l’ASIN ont adopté la déclaration suivante:<br />
DÉCLARATION DU 2 MAI 2015:<br />
C’est pourquoi les membres de l’ASIN déclarent: nous souhaitons mettre le holà à cette politique qui trahit notre<br />
pays. En tant que membres de l’ASIN qui est le mouvement indépendant de tout parti politique le plus important<br />
de notre pays, nous allons mettre tout en œuvre et veiller avec rigueur et avec des actions peu conventionnelles<br />
que notre Suisse reste au centre de l’Europe un pays indépendant, doté de la démocratie directe et<br />
ouvert au monde.<br />
3
PLUS DE 850 MEMBRES SE SONT TROUVÉS À BERNE LE 2 MAI POUR L'AG<br />
IMPRESSIONS VARIÉES<br />
4 4
PRIX DE RECONNAISSANCE 2015<br />
Le prix de reconnaissance de<br />
cette année a été attribué à<br />
Josef Achermann d’Emmenbrücke.<br />
Monsieur Achermann<br />
commande depuis<br />
des années régulièrement<br />
un grand nombre de <strong>bulletin</strong>s<br />
de l’ASIN pour les distribuer<br />
dans son entourage.<br />
Son engagement a permis de recruter de nombreux nouveaux<br />
membres. De plus, il est considéré comme le père du<br />
programme de postiers de l’ASIN auquel participent depuis le<br />
début de l’année plus de 50 membres de l’ASIN. Le secrétariat<br />
remercie Monsieur Achermann de son engagement pour<br />
l’ASIN et pour la Suisse!<br />
DÉMISSION DE HANS ETTER DU<br />
COMITÉ DIRECTEUR<br />
Hans Etter a donné sa démission pour l’assemblée<br />
générale du 2 mai 2015. M. Etter,<br />
habitant la commune de Zollikofen, a été élu<br />
au comité le 13 mai 2000. Nous sommes les<br />
deux des enfants de la votation historique sur<br />
l’EEE du 2 décembre 1992. Nous étions alors<br />
encore de fiers membres du PLR. Et ensemble, nous avons<br />
causé certains remous au sein du PLR – dans l’objectif d’obtenir<br />
un NON à l’EEE. Le point culminant était l’organisation<br />
d’un débat. Les partisans de l’EEE ont fait appel au conseiller<br />
aux Etats UDC Ulrich Zimmerli, alors que les opposants ont<br />
été représentés par le directeur de l’ASIN et membre du PLR<br />
Otto Fischer. Mon dieu! Cela ne plaisait pas du tout aux dirigeants<br />
du PLR que de voir les opposants représentés par un<br />
des leurs. Et c’est ainsi que Hans Etter et moi-même furent victimes<br />
de «l’intolérance radicale», ce qui a eu comme conséquence<br />
notre adhésion à l’UDC – l’UDC blochérienne s’entend,<br />
car la section bernoise du parti était encore quelque peu<br />
sujet à s’égarer sur certains sujets. Peu de temps après, Hans<br />
Etter a été élu au parlement cantonal bernois. Pendant tout ce<br />
temps, il a soutenu l’ASIN de diverses manières. Il a toujours<br />
défendu les exigences de l’ASIN sans compromis. Nous tenons<br />
à le remercier pour cet engagement. Je te remercie, cher<br />
Hans, pour toute la période de lutte commune. Nous te souhaitons<br />
que du bonheur.<br />
Werner Gartenmann, Directeur ASIN<br />
5
SCHENGEN-DUBLIN A<br />
COMPLÈTEMENT ÉCHOUÉ<br />
Il y a 10 ans, le 5 juin 2005, 54.6%<br />
des citoyens ont approuvé l’adhésion<br />
à Schengen-Dublin. Les partisans<br />
avaient promis aux citoyens<br />
une augmentation de la sécurité<br />
grâce à la collaboration internationale<br />
de la police et une baisse<br />
du nombre de demandeurs d’asile<br />
grâce à une politique d’asile uniforme<br />
(traité de Dublin). Aujourd’hui,<br />
on constate pourtant ceci:<br />
Schengen nous a valu moins de sécurité<br />
et plus d’immigrés. D’autres<br />
promesses comme la garantie du<br />
secret bancaire suisse n’ont pas<br />
non plus été tenues. Bref: Schengen/Dublin<br />
est un fiasco.<br />
SCHENGEN-DUBLIN<br />
A COMPLÈTEMENT<br />
ÉCHOUÉ<br />
L’adjoint au maire de Catane, où<br />
jusqu’à 1.200 migrants arrivent<br />
chaque semaine, se lamente que<br />
«Triton n’est pas la bonne réponse<br />
à la problématique des réfugiés. La<br />
situation […] dans toute l’Europe<br />
risque d’exploser.».<br />
[Salzburger Nachrichten, 6 mai 2015]<br />
L’ASIN pense: il s’avère que l’UE<br />
est complètement dépassée. Les accords<br />
de Schengen et de Dublin<br />
tant prônés par le Conseil fédéral<br />
ont lamentablement échoué. L’Europe<br />
ne dispose d’aucun moyen<br />
pour endiguer le raz-de-marée de<br />
réfugiés. Si la Suisse n’était pas<br />
liée à Schengen et Dublin, notre<br />
pays pourrait pratiquer sa politique<br />
d’asile autonome et surtout surveiller<br />
de manière indépendante ses<br />
frontières.<br />
10 ans après l’adoption par le<br />
peuple, il s’avère que le Conseil<br />
fédéral, le Parlement, les médias et<br />
les représentants des milieux économiques<br />
ont fait une erreur d’appréciation<br />
lourde de conséquences. Il<br />
est grand temps de résilier les traités<br />
de Schengen/Dublin.<br />
VOICI COMMENT A<br />
«FONCTIONNÉ» DUBLIN<br />
EN SUISSE EN 2014<br />
Dans la période du 1er janvier au<br />
31 décembre 2014, la Suisse a demandé<br />
à un autre Etat membre de<br />
Dublin de reprendre 14.900 personnes<br />
parce qu’il était à son avis<br />
compétent pour traiter la demande<br />
d’asile.<br />
Pour 5642 (= 38%) des personnes,<br />
l’État membre de Dublin, à qui la<br />
demande était adressée, a déclaré<br />
être compétent et a accepté de<br />
reprendre ces personnes. 5153<br />
(= 35%) des demandes ont été rejetées<br />
et 2359 (= 16%) des demandes<br />
ont été radiés. Les autres<br />
demandes sont encore en cours.<br />
2638 personnes ont pu être transférées<br />
à l’Etat membre de Dublin<br />
compétent par la voie aérienne ou<br />
terrestre.<br />
Pendant la même période, 4041<br />
demandes de reprises ont été<br />
adressées à la Suisse. Pour 1801<br />
personnes, la Suisse a accepté la<br />
reprise et pour 2242 personnes la<br />
compétence de la Suisse a été rejetée.<br />
933 personnes ont déjà été<br />
transférées en Suisse.<br />
Estimation du DFJP: «Les expériences<br />
avec l’accord d’association<br />
de Dublin sont en grande partie positives.»<br />
Cela se passe de tout commentaire.<br />
[Statistique d’asile 2014, DFJP]<br />
6
1<br />
3<br />
100 Mio<br />
80 Mio<br />
CHIFFRES ET FAITS RELATIFS À LA POLITIQUE DE RÉFUGIÉS<br />
60 Mio<br />
2<br />
• Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour • 170.100 personnes ont rejoint en 2014 l’Italie en<br />
les réfugiés UNHCR, 219.000 personnes ont fui en traversant la mer. De janvier à avril 2015, elles<br />
Europe via la Méditerranée en 2014; en 2015, on étaient déjà plus de 32.000.<br />
en comptait jusqu’au 20 avril déjà 35.000. • Selon les estimations de la commission de l’UE,<br />
• En 2014, 3500 personnes ont perdu dans leur fuite 600.000 à un million de personnes attendent rien<br />
la vie ou ont été portées disparues; dans l’année qu’en Libye avant d’oser ces prochains mois une traversée<br />
40% vers 60% l’Italie 80% ou Malte. 100%<br />
en cours, 0 elles 50000 ont été 100000 jusqu’au 150000 20 avril 200000 au nombre 0% 20%<br />
de 1600.<br />
120 Mio<br />
100 Mio<br />
EN<br />
N<br />
80 Demandes Mio d’asile en Suisse<br />
60 Mio<br />
Personnes dans le processus d’asile<br />
120 40 Mio Mio<br />
50000<br />
100 20 Mio Mio<br />
40000<br />
80 Mio 0 Mio<br />
30000<br />
60 Mio<br />
40 Mio 20000<br />
20 Mio 10000<br />
0 Mio<br />
0<br />
Nouvelles demandes<br />
2006<br />
2007<br />
2008<br />
2009<br />
2010<br />
2011<br />
2012<br />
2013<br />
2014<br />
[Statistique d’asile 2014, DFJP]<br />
5<br />
[DFAE, 21.04.2015, APA, 6.05.2015]<br />
5<br />
60000<br />
50000<br />
Condamnations<br />
40000<br />
pour un délit ou<br />
un crime (adultes)<br />
30000<br />
Étrangers<br />
CH<br />
60000 20000<br />
50000 10000<br />
40000<br />
30000<br />
20000<br />
10000<br />
0<br />
0<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
2008<br />
2009<br />
2010<br />
2011<br />
2012<br />
2013<br />
[Office fédéral de la statistique]<br />
4<br />
SCHENGEN<br />
DUBLIN<br />
40 Mio<br />
20 Mio<br />
0 Mio<br />
80%<br />
70%<br />
60%<br />
50%<br />
40%<br />
30%<br />
20%<br />
10%<br />
0%<br />
Proportion des étrangers dans<br />
les prisons suisses<br />
80%<br />
70%<br />
60%<br />
50%<br />
40%<br />
80% 30%<br />
70% 20%<br />
60% 10%<br />
50% 0%<br />
40%<br />
0% 20% 40% 60% 80% 100%<br />
30% À titre de rappel : dans la campagne de votation,<br />
20% on avait dit aux citoyens que Schengen était nécessaire<br />
pour combattre la criminalité transfrontalière.<br />
10%<br />
Dublin était censé baisser le nombre des demandeurs<br />
0%<br />
d’asile. Globalement, on pouvait donc s’attendre<br />
à voir baisser la criminalité des étrangers.<br />
[Office fédéral de la statistique]<br />
SCHENGEN<br />
DUBLIN<br />
2006<br />
2007<br />
2008<br />
2009<br />
2010<br />
2011<br />
2012<br />
2013<br />
2014<br />
3<br />
Schengen: explosion des coûts<br />
120 Mio<br />
100 Mio<br />
80 Mio<br />
60 Mio<br />
40 Mio<br />
20 Mio<br />
0 Mio<br />
SCHENGEN<br />
DUBLIN<br />
SCHENGEN<br />
DUBLIN<br />
2006<br />
2008<br />
2010<br />
2012<br />
2014<br />
À titre de rappel: dans la campagne de votation, le<br />
Conseil fédéral avait tablé sur 7.4 millions.<br />
[rts info]<br />
5<br />
7
LES CONSÉQUENCES D’UNE<br />
RÉSILIATION DE SCHENGEN/DUBLIN<br />
1. La marge de manœuvre<br />
politique de la Suisse<br />
s’agrandit<br />
Même le Conseil fédéral pense<br />
qu’en cas de résiliation des accords<br />
Schengen, il en résulterait<br />
une augmentation de la marge de<br />
manœuvre politique (CF). Il ne la<br />
situe toutefois que sur le plan théorique.<br />
Mais en réalité, la Suisse<br />
pourrait effectivement se débarrasser<br />
de certaines chaînes sur le plan<br />
de la politique institutionnelle si elle<br />
quittait les accords de Schengen,<br />
par exemple au niveau de l’indépendance<br />
et de la neutralité. Le traité<br />
de Schengen empêche une politique<br />
de neutralité indépendante<br />
comme le montrent par exemple<br />
les sanctions de l’UE frappant le<br />
trafic voyageur de la Russie, sanctions<br />
que la Suisse a dû reprendre<br />
automatiquement. Les accords de<br />
Schengen empêchent aussi notre<br />
pays de légiférer de manière autonome<br />
et indépendante dans des<br />
domaines importants comme la politique<br />
de sécurité ou de migration,<br />
car il doit reprendre via les accords<br />
de Schengen automatiquement et<br />
dynamiquement le droit. Jusqu’au<br />
24 octobre 2013, on a déjà enregistré<br />
155 développements de ce<br />
type (153 Schengen et 2 Dublin).<br />
De plus, on pourrait trouver dans<br />
l’optique de la politique financière<br />
une utilisation plus efficace pour<br />
les fonds qui sont versés jusqu’ici<br />
à l’étranger. La contribution à<br />
l’agence FRONTEX, au Fonds des<br />
frontières extérieures, au système<br />
informatique SIS, au SIV et à Eurodac<br />
ainsi que les différentes contributions<br />
aux frais administratifs en<br />
rapport avec Schengen ont correspondu<br />
en 2013 à un poste budgétaire<br />
d’environ 32.2 Mio. de CHF.<br />
D’autres sources du DFJP évoquent<br />
même une somme d’environ 100<br />
Mio. CHF.<br />
2. Contrôle autonome des<br />
frontières<br />
En cas de résiliation, la Suisse<br />
pourrait de nouveau effectuer des<br />
contrôles d'identité systématiques<br />
et aléatoires (CF). Il est incertain<br />
que les contrôles mobiles tant encensés<br />
à l‘intérieur du pays pourraient<br />
être maintenus (CF). De telles<br />
procédures ou des procédures similaires<br />
devraient pourtant pouvoir<br />
être effectuées sans problèmes par<br />
le corps de police. Une réintroduction<br />
des contrôles aux frontières<br />
comporterait des coûts, car il faudrait<br />
pendre des mesures dans le<br />
domaine des infrastructures et augmenter<br />
probablement l’effectif de<br />
personnel.<br />
Depuis l’adhésion à l’espace<br />
de Schengen et l’abolition des<br />
contrôles stationnaires aux frontières,<br />
les régions frontalières<br />
suisses sont confrontées à une criminalité<br />
croissante. Le lien entre<br />
8
les accords de Schengen et la criminalité<br />
croissante est manifeste,<br />
mais il n’est pas démontré de manière<br />
claire par les statistiques faute<br />
de données précises. La sensation<br />
d’insécurité au sud du Tessin par<br />
exemple est toutefois éloquente.<br />
L’augmentation des jeunes opérant<br />
en bande et des attaques à<br />
main armée, le nombre déjà élevé<br />
et croissant des délinquants étrangers<br />
non domiciliés en Suisse et celui<br />
probablement élevé des délits<br />
non connus sont très préoccupants.<br />
Les contrôles aux frontières extérieures<br />
de l’espace Schengen se<br />
sont avérés très chers et laborieux<br />
et ils ne sont donc que lacunaires.<br />
3. Répercussions sur la mobilité,<br />
la fluidité du trafic et<br />
l’économie<br />
En cas de résiliation des accords<br />
de Schengen, les frontières suisses<br />
deviendraient de nouveau une frontière<br />
extérieure de l’espace Schengen.<br />
Des répercussions négatives<br />
sont à craindre sur la mobilité, la<br />
fluidité des transports et l’économie<br />
(CF).<br />
Au cas d’une éventuelle résiliation<br />
des accords de Schengen, il<br />
y a toutefois peu de chance que<br />
nos États voisins introduisent des<br />
contrôles de personnes plus rigoureux.<br />
Ce sont en effet notamment<br />
les régions frontalières des pays<br />
voisins qui profitent fortement de<br />
la performance économique de<br />
la Suisse. Avec des contrôles chicaniers<br />
aux frontières, les régions<br />
frontalières réduiraient leur propre<br />
prospérité et se nuiraient à ellesmêmes.<br />
Les formalités douanières et la libre<br />
circulation des marchandises ne<br />
sont pas touchées par Schengen<br />
(CF).<br />
4. Tourisme<br />
Les touristes du monde entier auraient<br />
de nouveau besoin d’un visa<br />
séparé pour venir en Suisse, ce qui<br />
pourrait compliquer leur planification<br />
de voyage. La Suisse sert aussi<br />
de hub et de base pour des voyages<br />
en Europe. Avec une procédure<br />
peu bureaucratique et simple, on<br />
pourrait toutefois en grande partie<br />
atténuer ces problèmes, d’autant<br />
plus que de nombreux touristes des<br />
pays asiatiques et arabes considèrent<br />
la Suisse comme une destination<br />
de pointe et qu’il est peu<br />
probable que pour cette raison,<br />
ces touristes ne veuillent plus venir<br />
en Suisse. De plus, il serait envisageable<br />
que la Suisse reconnaisse<br />
unilatéralement et de manière sélective<br />
les visas Schengen des touristes.<br />
5. Résiliation de Dublin<br />
Schengen/Dublin forme une unité<br />
(CF). Une résiliation du traité de<br />
Schengen signifie la fin de la participation<br />
du système de Dublin/Eurodac<br />
et pourrait donc avoir des<br />
répercussions négatives pour le système<br />
d’asile de la Suisse (CF).<br />
Le développement actuel de l’acquis<br />
de Dublin et d‘Eurodac sous<br />
le règlement dit de Dublin III, notamment<br />
leur application provisoire<br />
douteuse sur le plan de la politique<br />
institutionnelle par le Conseil fédéral,<br />
vont toutefois dans la mauvaise<br />
direction. Contrairement aux décisions<br />
discutées pendant des années<br />
et enfin prises par le Parlement et<br />
qui ont été confirmées par le Souverain,<br />
l’application proposée par<br />
le Conseil fédéral assouplit le droit<br />
d’asile et récompense les abus en<br />
matière d’asile. Si les solutions proposées<br />
et utopiques pour mettre en<br />
application le règlement dit de Dublin<br />
III étaient mises en œuvre dans<br />
cette version désastreuse, le traité<br />
de Dublin se muerait complètement<br />
en une farce et devrait être résilié<br />
quoi qu’il en soit.<br />
LEXIQUE DE SCHENGEN<br />
ABCDEFGHIK<br />
«Droit de participation à la<br />
prise de décision», tel était en<br />
l’an 2005 le mot magique de l’administration<br />
fédérale pour réfuter<br />
l’argument de la perte de souveraineté.<br />
Le droit de participation de la<br />
Suisse aux décisions de Schengen<br />
s’est résumé jusqu’à présent tout au<br />
plus à une insécurité croissante et<br />
une augmentation du nombre des<br />
requérants d’asile.<br />
Le SIS (pour système d’information<br />
Schengen) est l’arme<br />
magique tant prônée par la Berne<br />
fédérale et était censée transformer<br />
l’ensemble de l’espace Schengen<br />
en une zone de sécurité internationale.<br />
Aujourd’hui, il s’avère<br />
toutefois que cette banque de données<br />
de la Suisse n’a point apporté<br />
plus de sécurité. En dehors des<br />
frais, rien d’autre.<br />
Le SIV (pour Système d'information<br />
des visas) est une base<br />
de données de l'Union européenne<br />
qui recueille les informations biométriques<br />
dont les empreintes digitales<br />
et le visage (photographie numérisée)<br />
de tous les postulants à un<br />
visa de court séjour pour l'espace<br />
Schengen.<br />
9
OBSERVATEUR DE L’UE<br />
CONSEIL NATIONAL: LA DE-<br />
MANDE D’ADHÉSION À L’UE EST<br />
SANS OBJET<br />
Dans la dernière session<br />
spéciale du Conseil national,<br />
les représentants du<br />
peuple ont adopté une<br />
motion qui comporte les<br />
points suivants:<br />
1. Il faut exposer clairement<br />
à l’UE que la Suisse<br />
est un État indépendant de<br />
l’UE. La Suisse ne veut pas<br />
adhérer à l’UE ni par voie directe ni indirecte (112 oui<br />
et 78 non)<br />
2. La Suisse entretient avec l’UE des relations sur le<br />
plan contractuel pour faciliter l’accès mutuel au marché.<br />
Mais la Suisse n’est pas membre du marché intérieur<br />
européen et elle n’a pas non plus l’intention<br />
de le devenir (110 oui et 75 non)<br />
3. La Suisse ne signe pas d’accords qui limitent sa souveraineté<br />
en général, au niveau juridique ou dans les<br />
faits. La Suisse ne peut ni ne va s’engager à reprendre<br />
automatiquement le droit futur de l’UE dans des accords<br />
bilatéraux actuels ou à venir et elle ne va pas<br />
se soumettre à la juridiction de l’UE ou de l’EEE (97<br />
oui et 91 non)<br />
4. La demande d’adhésion de la Suisse à l’UE est considérée<br />
comme sans objet (121 oui et 48 non)<br />
Pour l’ASIN, une chose est certaine: nos politiciens<br />
savent pertinemment que les citoyens ne veulent pas<br />
d’une adhésion à l’UE. Dans une année électorale,<br />
on ne trouvera donc guère de politicien qui défend<br />
l’adhésion à l’UE. Le jour après les élections, on verra<br />
quels sont les politiciens qui rejettent effectivement<br />
l’adhésion insidieuse à l’UE. Leur nombre sera sans<br />
doute nettement moins grand qu’avant les élections!<br />
ASSISTERONS-NOUS L’ANNÉE<br />
PROCHAINE À UN «BREXIT»?<br />
«La Grande-Bretagne<br />
a organisé des élections.<br />
Oh combien!<br />
Le nouveau/ancien<br />
Premier ministre David<br />
Cameron a maintenant<br />
l’opportunité de<br />
tenir sa promesse électorale:<br />
les Britanniques<br />
pourront tous décider<br />
si leur pays doit rester dans l’UE ou non. En 2016<br />
déjà, la votation populaire est à l’ordre du jour. Ce<br />
mot est si beau et tellement démocratique qu’on ne le<br />
répétera jamais assez: «votation populaire» – un peuple<br />
entier est en droit de décider d’une question de<br />
principe d’une importance existentielle.»<br />
[focus.de, 13.05.2015]<br />
Il est toutefois douteux que la Grande-Bretagne tourne<br />
effectivement le dos à l’UE. David Cameron est lui-même<br />
contre une sortie de l’UE. Une sortie de la Grande-Bretagne<br />
de l’UE comporte également une dimension<br />
explosive sur le plan de la politique intérieure, car<br />
elle relancerait sans doute la sécession de l’Écosse de<br />
l’Angleterre. Mais la discussion autour du référendum<br />
prouve surtout ceci: après plus de 40 ans d’adhésion,<br />
le scepticisme des Britanniques face à l’UE est plus fort<br />
que jamais, et cela en dépit des nombreuses réglementations<br />
d’exception (pas de participation à l’union<br />
monétaire, à Schengen/Dublin, remboursement des<br />
paiements…). Cela montre clairement que l’UE est un<br />
projet d’élite très éloigné des besoins des citoyens.<br />
ACCORDS BILATÉRAUX: LES JEU-<br />
NES SE MONTRENT PLUTÔT CRI-<br />
TIQUES<br />
Les citoyens suisses considèrent en majorité que les<br />
accords bilatéraux de la Suisse avec l’UE comportent<br />
des avantages. Mais les Romands et les Tessinois les<br />
jugent moins favorables que les Suisses alémaniques.<br />
En dehors de l’évaluation dans l’ensemble plutôt positive<br />
des accords bilatéraux, on remarque les différences<br />
existant entre les régions linguistiques. Les Tessinois<br />
sont les plus sceptiques face à ces accords: ce<br />
10
n’est que pour 24 pour cent d’entre eux que leurs<br />
avantages l’emportent, alors que pour 39 pour cent<br />
ce sont les inconvénients.<br />
Les Suisses romands qui sont considérés comme plutôt<br />
«europhiles» jugent les accords bilatéraux aussi plus<br />
négativement que les Suisses alémaniques. En Romandie,<br />
48 pour cent des citoyens voient en majorité<br />
des avantages, alors qu’en Suisse alémanique, cette<br />
proportion est 59 pour cent. 19, respectivement 23<br />
pour cent, des personnes interrogées dans les deux<br />
régions entrevoient plutôt des inconvénients que des<br />
avantages.<br />
De plus, les moins de 50 ans jugent les accords bilatéraux<br />
un peu moins positifs que la génération plus<br />
ancienne. [TA, 22.03.2015]<br />
Nombre de sondés qui considèrent les bilatérales<br />
comme plutôt ou totalement désaventageux,<br />
selon l'âge<br />
18-29<br />
30-39<br />
40-49<br />
50-59<br />
60-69<br />
70 ans et plus<br />
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%<br />
Revoter. Ils n’ont que ce mot à la<br />
bouche. A l’image de l’Union Européenne<br />
qui a fait revoter les irlandais<br />
afin d’obtenir le résultat<br />
souhaité, les élites suisses veulent<br />
faire revoter le peuple jusqu’à ce<br />
que celui-ci approuve les décisions<br />
des autorités. La démocratie, selon<br />
eux, c’est l’approbation par le<br />
peuple des décisions prises par la<br />
classe politique. Il n’est donc pas<br />
étonnant que nos élites politiques<br />
tentent de limiter la démocratie directe,<br />
sous prétexte de la réformer.<br />
Appliquer une décision populaire?<br />
Hors de question pour le Conseil<br />
fédéral et son administration qui<br />
ont les yeux rivés sur l’UE et non sur<br />
le bien-être de la population.<br />
Pendant ce temps, les citoyens semblent<br />
se réveiller. Ils se sentent trahis<br />
par des politiciens qui leurs avaient<br />
promis monts et merveilles lors<br />
des votes sur la libre circulation<br />
des personnes et sur Schengen. La<br />
réalité est bien différente des promesses<br />
: une hausse de l’insécurité<br />
et de la pression sur les employés,<br />
des attaques massives contre notre<br />
pays, une classe politique qui<br />
est incapable de défendre les intérêts<br />
des citoyens. Il n’est donc pas<br />
surprenant que la jeune génération<br />
tourne le dos aux théories bien-pensantes<br />
des internationalistes de tout<br />
bord. C’est ce qui ressort d’un récent<br />
sondage qui indique que les<br />
personnes de moins de 30 ans sont<br />
les plus critiques envers la voie bilatérale,<br />
un phénomène particulièrement<br />
fort en Suisse romande.<br />
Albert Leimgruber<br />
Collaborateur au secrétariat de l'ASIN<br />
contact: leimgruber@asin.ch<br />
LA BATAILLE DÉCISIVE SE JOUERA EN<br />
SUISSE ROMANDE<br />
Le non-respect de la volonté populaire<br />
est une trahison à<br />
la démocratie! L’année<br />
prochaine, la population<br />
suisse devra probablement<br />
se prononcer<br />
sur un rapprochement<br />
à l’UE – sous prétexte<br />
de «sauver la voie<br />
bilatérale». En réalité<br />
il s’agit d’une adhésion<br />
cachée. Et ce sera à l’ASIN de<br />
s’engager pour la jeune génération<br />
contre cette politique lâche et malhonnête!<br />
Pour cela, nous avons lancé<br />
il y a peu une page facebook<br />
(facebook.com/asin.auns.asni).<br />
Rejoignez-nous dans ce combat,<br />
qui se jouera avant tout en Suisse<br />
romande, pour l’avenir de la Suisse<br />
et pour la prospérité de la prochaine<br />
génération.<br />
11
Werner Gartenmann<br />
directeur de l’ASIN<br />
contact: gartenzwerg@auns.ch<br />
Le nain grincheux:<br />
ENCEINTE À MOITIÉ?<br />
DEMI-CERVEAU?<br />
CERVEAU DE L’ASIN!<br />
www.welt.de: «Six Etats de l’OTAN ainsi que la<br />
Finlande, la Suède et la Suisse participent à un grand<br />
manœuvre aérien au nord de l’Europe. Plus de 100<br />
aéronefs et 4000 soldats participent jusqu’au 4 juin<br />
à l’exercice «arctic Challenge Exercise 2015»<br />
www.stern.de: «L’OTAN et la Russie ont chacun<br />
débuté de grandes manœuvres des forces aériennes<br />
le lundi de pentecôte. La manœuvre russe est probablement<br />
une réaction à l’exercice de l’OTAN. Six Etats<br />
de l’OTAN ainsi que la Finlande, la Suède et la Suisse<br />
participent à un exercice en Skandinavie».<br />
www.vbs.admin.ch: (site du département fédéral<br />
de la défense) : «Une délégation des Forces aériennes<br />
suisses participe du 22 mai au 5 juin à l’exercice international<br />
de défense aérienne Arctic Challenge Exercise<br />
(ACE 2015) qui se déroule à Luleå-Kallax, en Suède.<br />
Les armées de l’air de Suède, de Norvège, de<br />
Finlande, du Royaume-Uni, de France, d’Allemagne,<br />
des Pays-Bas et des Etats-Unis y prennent part également.<br />
Huit avions de combat F/A-18 suisses sont détachés<br />
dans le nord de la Suède à cet effet.<br />
Les objectifs de l’exercice de défense aérienne ACE<br />
2015 sont notamment d’aller plus loin dans la collaboration<br />
internationale pour surmonter des situations<br />
de crise actuelles et d’entraîner, dans le cadre de scénarios<br />
complexes, l’engagement commun de différents<br />
moyens de mener une guerre aérienne, d’améliorer<br />
la capacité à coopérer avec leurs partenaires (interopérabilité),<br />
et enfin, de comparer leurs capacités tactiques<br />
et logistiques propres (benchmarking).»<br />
L’avez-vous remarqué? Les médias étrangers parlent<br />
de l’OTAN. Ils décrivent un lien entre les manœuvres<br />
de l’OTAN et celles de la Russie et évoquent<br />
dans les articles respectifs la Suisse. Le communiqué<br />
du DDPS n’évoque pas l’OTAN et ne voit aucun lien<br />
avec la Russie. Connaissez-vous une femme qui est à<br />
moitié enceinte? Non! Ou bien elle l’est ou bien elle<br />
ne l’est pas. Ou bien la neutralité de la Suisse est crédible<br />
pour les puissances étrangères, ou bien elle ne<br />
l’est pas. Il semble que la Berne fédérale ne croit non<br />
seulement à la possibilité d’être à moitié enceinte,<br />
mais également que les suisses ont des cerveaux à<br />
moitié fonctionnels. Mais c’est sans compter sur les<br />
cerveaux de l’ASIN.<br />
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encore membre<br />
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q membre (q couple), q donateur ou q sympathisant.<br />
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12<br />
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