PERLE DU LEMAN NUMERO 9

Infos région
Produits du terroir bio
ou traditionnels
Monique Carole Denoréaz
Epicerie Tournesol à Rolle
Depuis 18 ans, Véronique et ses collaborateurs nous
reçoivent dans un climat agréable et convivial. Dans
son magasin, nous trouvons toutes les denrées alimentaires
pour satisfaire nos besoins. Un microcosme
bienvenu dans la ville où l’odeur et la vue des fruits
et légumes nous rappellent le marché à la ferme et titillent
nos cinq sens.
A l’épicerie, le conseil est primordial. Ses apprentis ont
la chance d’être formés en recevant toute la diversification
possible dans le domaine de l’alimentaire avec une
plus-value : la connaissance des produits du terroir ! Le
client repart avec le sourire, après avoir passé pour certains,
un moment à se ressourcer, à échanger quelques
mots sur leur vie, en emportant pour sûr une recette ou
un conseil pertinent.
Quelle est la tendance du vrac ?
Véronique propose depuis longtemps des produits en
« vrac cohérent ». Pas n’importe quelle denrée peut être
vendue de la sorte pour des raisons d’hygiène et pour
ne pas laisser la part belle aux petites bêtes !
Chez Vitaverdura.ch, l’épicerie en ligne, l’achat se fait
en toute commodité depuis chez soi et à des jours fixes.
Les commandes sont regroupées à une date précise
de la semaine, afin que le producteur puisse livrer sa
marchandise en garantissant la pleine fraîcheur de ses
produits.
Ces commandes planifiées luttent contre le gaspillage.
Les produits locaux, leur traçabilité et leur fraîcheur
sont les mots qui sont revenus tout au long de mon
entrevue avec M. Imhof. Il me parle de «slowfood», ce
mouvement international, né en Italie en 1986, ayant
pour principal objectif la sensibilisation des citoyens à
l’éco-gastronomie et à l’alter-consommation.
O Frutier à Etoy : producteur/revendeur M. Suter
M. Suter s’est lancé dans le bio, en 1997, suite à une demande
de l’Association viticole d’Aubonne qui recherchait
un « vigneron bio » pour satisfaire la demande de
vin portant ce label.
Durant cette période de transition, les contraintes ont
été la formation, l’information et surtout d’apprendre
à voir un problème dans sa globalité et non plus seulement
au travers d’une intervention chimique. Lors de
cet apprentissage, M. Suter a découvert encore plus la
richesse de son métier et de la nature.
A l’heure actuelle, l’intérêt du bio est là. Avec des pics
de croissance liées aux émissions et articles du moment...
Actuellement, il y a des demandes pour les
farines et les pains réalisés avec de vieilles variétés de
céréales. Les produits frais (fruits, légumes et œufs)
sont toujours très demandés.
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