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Chapitre 7 – Année 1919

Année 1919 Lyon, le 4 janvier. Carte de Claudius, copain de
Régiment de Paul.
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Année 1919 Chalon sur Saône, le 5 janvier. Francis Barge à son
ami Paul. Ils ont habité tous les deux 20 Rue Thomassin à Lyon entre
1914 et 1916. Francis est encore sous les drapeaux. Malgré l’Armistice
du 11 Novembre 1918 les soldats français resteront en casernes pendant
encore de nombreux mois. Ils passeront dans la réserve. Ils ne seront
démobilisés que quelques années plus tard. On voit la signature Barge,
Caporal à la 5 ème de ligne de son régiment.
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Année 1919 Amanzé, le 8 janvier. Francis à Paul. Francis rend
visite à sa femme Joséphine et à son fils Georges qui a maintenant
presque deux ans. Il félicite Paul pour son mariage avec Marcelle qui
aura lieu à Rive-de-Gier le 19 mai 1919.
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Année 1919 Lyon, le 25 janvier. Francis Barge bien qu’encore
sous les drapeaux est de passage à Lyon. Les cartes de Francis
laissent transparaître une certaine joie de vivre.
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Année 1919 Mâcon, le 2 février. Paul à Marcelle. Paul est à
Mâcon où se trouve son Copain Francis.
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Année 1919 Mâcon, le 3 février. Paul à Marcelle.
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Année 1919 Hôpital No.31 de Grenoble, l’Aigle, le 19 mars.
Carte 1/2. Paul à Marcelle. Selon son matricule militaire, il se
trouve à l’hôpital de Grenoble où il suit une convalescence du 19
mars au 7 septembre.
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Année 1919 Hôpital No.31 de Grenoble, l’Aigle, le 19 mars. Carte
de Paul à Marcelle. Cette carte représente une vue de la ville du
Puy-en-Velay.
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Année 1919 Lyon, dimanche 23 mars, Paul à Marcelle. Il n’est
arrivé que le 19 mars à Grenoble. Paul Gerbier semble avoir pu
négocier une permission avec ses médecins. Il arrive à la gare de
Perrache vers 16h où il tombe sur d’anciens copains de régiment.
Quelle belle occasion pour un jeune homme de 22 ans! Il dit à
Marcelle qu’il va arriver «sabato», soit samedi, à Rive-de-Gier.
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Année 1919 Grenoble, le 2 Avril, Paul Gerbier à Marcelle
Valentin. Carte 1/3. Il dit ne pas avoir pu lui écrire pendant
quelques jours, étant … «dans la plus grande impossibilité de le
faire…» Cette carte postale est une photo de la caserne de son
Régiment, le 1 er RAM de Grenoble.
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Année 1919 Grenoble, le 12 avril. Paul à Marcelle. Carte 1/3. La
santé de Paul ne présage rien de bien positif pour l’instant. Il
semble très énervé et en veut à tout le monde.
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Année 1919 Grenoble, le 12 avril, Paul à Marcelle. Carte 2/3. Il
parle à sa fiancée de la situation dans laquelle ils se trouvent tous les
deux et à laquelle ils doivent faire face. En effet, Marcelle est
enceinte… Il est inquiet de la savoir seule.
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Année 1919 Grenoble, le 12 avril. Paul à Marcelle. Carte 3/3. Il
semble parler avec franchise de son état de santé. Le médecin ne lui
donne pas de permission. Pourtant les cartes que Paul Gerbier envoie
attestent qu’il voyage beaucoup depuis son arrivée à l’hôpital de
Grenoble. Il est allé à Lyon. Il est à Mâcon. Un mois avant la date de
son mariage, la situation de Paul est à tout point de vue précaire.
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Année 1919 Grenoble. Paul à Marcelle. Il semblerait, en voyant
cette carte postale, que Paul ne se trouve plus à l’hôpital H.C. No.31 de
Grenoble mais dans un autre hôpital, que Paul appelle un couvent, qui
est loin de Grenoble et où il s’ennuie. Il a le sentiment que le personnel
médical de l’hôpital n’est pas capable de l’aider.
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Année 1919 Voiron Gare, le 21 avril. Paul à Marcelle. Carte 1/2.
Paul est bien décidé «à n’en faire qu’à sa tête». Expression que j’ai
entendue bien des fois prononcée par Marcelle Valentin-Gerbier notre
grand-mère lorsque je passais les grandes vacances avec elle. Le
comportement de Paul durant ses longs mois d’hospitalisation montre
qu’il essayait de s’évader de la protection et des soins médicaux
ordonnés par ses médecins traitants depuis le 15 août 1918.
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Année 1919 Voiron Gare, le 21 avril. Paul à Marcelle. Carte 2/2. Il
ne semble pas avoir été aussi loin qu’il aurait voulu. Il dit être resté
couché huit mois dans un lit et maintenant sur trois planches. Est-il en
prison militaire?
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Année 1919 Rive-de-Gier, le 29 avril. Marcelle à Paul. Elle
parle des préparatifs concernant leur mariage qui va avoir lieu le
19 mai à Rive-de-Gier. Avec Paul son futur mari qui est loin d’elle
et de santé fragile, elle doit faire face à tout.
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Année 1919 Rive-de-Gier, le 29 avril. Marcelle à Paul. A
l’approche du grand jour, Marcelle est heureuse.
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Année 1919 Aubigny, le 12 mai. Francis Barge, son ami de
Lyon, lui envoie cette carte. Il dit à Paul être encore mobilisé et fait
allusion à l’horreur des mois qui ont suivi l’armistice du 11
Novembre 1918.
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Année 1919 Clermont-Ferrand, le 29 juin. Carte à Monsieur et
Madame Paul Gerbier. Ils sont mariés depuis le 19 Mai 1919 et ont
emménagé 1 Impasse Flesselles à Lyon, Croix-Rousse.
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Année 1919 Mâcon, le 27 juillet. Francis envoie cette carte à Paul
de la ville où il est encore mobilisé plusieurs mois après la signature de
l’Armistice du 11 novembre 1918.
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Année 1919 Rive-de-Gier, le 2 août. Un homme d’affaires H.
Blein de Rive-de-Gier envoie cette carte à Paul Gerbier. Il parle de
papa, qui doit être Louis Valentin, père de Marcelle Valentin-
Gerbier.
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Année 1919 Lyon, le 6 août. Joséphine Barge à Marcelle Gerbier.
Joséphine Barge se trouve à Lyon avec son mari Francis et leur
petit garçon qui a maintenant deux ans et demi. La famille Barge
doit déménager. Francis aimerait bien revoir son ami Paul et
Joséphine souhaiterait faire la connaissance de Marcelle.
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Année 1919 Vichy, le 10 septembre. Des amis ou parents, envoient
cette carte à Mme et Monsieur Paul Gerbier qui habitent 1 Impasse
Flesselles à Lyon, Croix-Rousse.
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Année 1919 Rive-de-Gier, le 3 novembre. Carte de Marie Clauzel à
sa nièce, Madame Paul Gerbier.
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Année 1919 Le Puy-en-Velay, le 7 décembre. Carte à Marcelle et
Paul Gerbier. Jeanne 21 ans et Eugénie-Augusta 19 ans sont les sœurs
de Paul . Elles sont encore pensionnaires chez les filles de la Charité de
Saint Vincent de Paul au Puy-en-Velay. Elles viennent demander des
nouvelles de leur belle-sœur Marcelle et aimeraient savoir quel mois
l’enfant doit naître. Elles parlent de la naissance de Lucette Gerbier,
notre mère, qui en fait est née le 27 novembre 1919 à l’Hôpital de la
Croix-Rousse à Lyon…
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Année 1919 Le Puy en Velay, le 14 décembre. Jeanne et Eugénie-
Augusta. Quelle surprise! Elles indiquent leur déception de ne pas
avoir été prévenues de la naissance de leur nièce.
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Année 1919 Le Puy-en-Velay, le 25 décembre. Carte à Marcelle
et Paul Gerbier de Jeanne et Eugénie-Augusta. Ce jour de Noël, elles
le passent à prier pour la petite famille de Paul et leur envoient
leurs meilleurs vœux pour la nouvelle Année.
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Année 1919 Le Puy-en-Velay, le 30 décembre. Carte à Marcelle et
Paul Gerbier de Jeanne et Eugénie-Augusta.
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Chapitre 8 – Année 1920

Année 1920 Le Puy-en-Velay, le 24 janvier. Carte de Camille à
Marcelle et Paul Gerbier. Elle est cousine de Paul Gerbier du côté
paternel. Elle est très heureuse d’avoir eu connaissance de la
naissance de leur fille Lucette née à Lyon, Croix-Rousse. Elle leur
envoie ses vœux de bonheur et de bonne santé à toute la famille.
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Année 1920 Le Puy-en-Velay, le 7 mars. Carte à Paul Gerbier frère
de Jeanne et Eugénie-Augusta. Elles ont 22 ans et 20 ans. Elles
reprennent leur correspondance avec leur frère pour venir lui
souhaiter son 23 ème anniversaire et lui rappeler que leur maman
n’oubliait pas de le leur souhaiter. Ses deux sœurs lui donnent une
nouvelle très importante. La première messe a eu lieu dans la
nouvelle cathédrale du Puy-en-Velay. Elles lui disent qu’elles
aimeraient recevoir plus de nouvelles de leur frère et de sa famille.
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Année 1920 Vienne, Autriche, le 8 décembre. Carte de Joseph à
Paul Gerbier. Un ami français en visite en Autriche.
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Chapitre 9 – Année 1922

Année 1922 Le Puy-en-Velay, le 5 mars. Carte à Paul Gerbier de
Jeanne et Eugénie-Augusta. Ces sœurs lui souhaitent un heureux
anniversaire pour le 7 mars. Elles envoient leurs salutations aux
parents de Marcelle, Louise et Louis Valentin qui habitent à Rivede-Gier.
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Chapitre 10 - Année 1923

Année 1923
La France occupe la Ruhr. La régie des Chemins de Fer des
territoires occupés est mise en place par la France avec la Belgique.
Les cheminots français remettent rapidement en exploitation
normale le réseau ferré de la Rhénanie. La régie des mines est créée.
Les mineurs alliés passent à l’exploitation directe des mines.
Devant la réussite des cheminots et des mineurs alliés, le chancelier
allemand annonce le 26 septembre 1923 que l’Allemagne renonce à
la résistance passive.
Paul Gerbier entre à la société des Chemins de fer, connue
sous le nom de P.L.M (Paris-Lyon-Marseille) en 1920. Son emploi
comme cheminot durera du 1er avril 1920 au 2 mars 1942, date où il
sera mis en invalidité permanente.
Cette Société de Chemins de fer prendra le nom de SNCF en 1942. Il
recevra une pension d’invalidité de mars 1942 au 31 janvier 1949,
date de son décès.
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Année 1923 Trêves, le 4 mars. Paul à Marcelle .
Paul est agent aux Chemins de fer, de 1923 à 1924 dans la
région de la Rhénanie-Palatinat, occupée par la France. La France
fait fonctionner le réseau de Chemins de fer de cette région riche en
charbon qu’elle exploite et qu’elle peut envoyer sur le territoire
français comme réparations de guerre que l’Allemagne vaincue
doit payer. L’Allemagne s’était appropriée le charbon provenant
des régions minières du Nord de la France, durant toute la guerre
de 1914 à 1918.
Paul Gerbier, pendant ces années de travail, circule entre
Trêves, Erhang, Mayence et Frankfurt et apprend l’allemand.
Marcelle est à Lyon, elle élève leurs deux filles: Lucette (3 ans)
et Renée (4 mois). Elle travaille aussi comme couturière.
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Année 1923 Trêves, le 9 mars. Paul à Marcelle. Paul se fait
photographier le jour de son anniversaire, qu’il a l’air de bien arroser,
tout en pensant à sa petite famille.
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Année 1923 Francfort, le 18 mars. Paul à Marcelle.
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Année 1923 Ehrang, le 20 mars. Paul à Marcelle.
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Chapitre 11 – Année 1924

Année 1924 Mayence, le 31 mars. Paul à Marcelle. Côté recto de
la Carte que Paul envoie à sa famille qui vit à Lyon.
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Année 1924 Mayence, le 31 mars. Côté verso de la carte que Paul
envoie à sa famille qui vit à Lyon.
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Année 1924 Trêves, septembre. Paul à Marcelle. Paul, sur sa carte,
fait allusion aux quelques mois que Marcelle et les petites ont passé en
Allemagne avec lui en 1923.
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Année 1924 Trèves, septembre. Paul à Marcelle.
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Année 1924 Trèves, le 7 septembre. Paul à Marcelle. Mais une
carte de Mayence est utilisée.
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Arrêt sur images
Les cartes de vœux, d’anniversaires, de Pâques, de
félicitations, et surtout les cartes romantiques, échangées entre
cousins, cousines, amis et Paul, entre Marcelle et Paul pour
exprimer leur amour et les cartes nettement érotiques sont la
majorité, dépassant de loin la moitié.
Un grand nombre de cartes – environ 150 – sont des vues de
lieux, de villes où ont séjourné les correspondants.
Une trentaine seulement évoquent directement la guerre:
casernes, hôpitaux, destruction de villes, cimetière, soldats en
faction ou au repos, canon de 75, artilleur de montagne, couleurs
du drapeau, aérodrome de Lyon, remise de la croix de guerre…
Quelques cartes romantiques déjà signalées, représentent un
couple dont le galant est un soldat.
Quelques cartes sont humoristiques car il ne faut pas perdre
le moral en temps de guerre.
Pour Paul et Marcelle, les jolies cartes qu’ils s’envoyaient
étaient une forme d’évasion et de rêve qui leur faisait, pour
quelques instants, oublier leur séparation et la cruauté de la
guerre.
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Epilogue
Mes recherches sur ta famille ont duré plusieurs années. De
nombreuses cartes postales ont été envoyées par tes sœurs, tes
tantes, tes oncles, tes cousins et cousines que nous n’avons jamais
rencontrés. Mes recherches ont donné vie à toutes ces personnes.
Dans cette correspondance j’ai découvert aussi tes amitiés de
jeunesse et tes amis de toujours. Avec tendresse, j’ai suivi ta
rencontre avec Marcelle, celle qui devint ton épouse et ma grandmère.
J’ai suivi avec ces cartes postales ton chemin de vie de 1912 à
1924. Parti du Puy-en-Velay, tu es allé en Bretagne comme
apprenti marin en 1912, à l’âge de 15 ans. Tu as découvert la ville
de Lyon en y travaillant dès 1914, à 17 ans. Puis ton chemin t’a
mené de Lyon à Grenoble en 1916, pour rejoindre ton régiment. Tu
as 19 ans. Ce voyage, à dire vrai, tu l’entreprends en montrant très
peu d’attachement à la vie militaire obligatoire en ces années de
guerre mondiale. Tu pars vers le Front italien, en novembre 1917.
Ce chemin est raconté jour après jour dans le Journal de Campagne
de ton Régiment, le 1er Régiment d’Artillerie de Montagne. J’ai pu
le lire sur le site de “Mémoire des Hommes”. Tu es allé avec tes
camarades de régiment vers l’Italie en passant à pied les Alpes et
en continuant en train. (Voir Carte d’orientation géographique – Le
Chemin de Paul Gerbier).
Avant, je ne connaissais de toi que des photos et ce que nous
ont transmis oralement notre grand-mère et notre mère. A la
lecture des cartes postales que tu as reçues et de celles que tu as
envoyées à grand-mère, j’ai pu connaître une partie de notre
histoire familiale.
Ces cartes postales sont devenues pour moi la trame de ta vie
et les conserver en ce recueil est acte d’amour et nécessité.
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Remerciements
A ma grand-mère, pour le temps inoubliable passé en sa compagnie
et pour avoir si précieusement gardé ces cartes postales.
A ma sœur Claude, qui les a découvertes.
A Barry mon mari, pour sa compréhension durant mes nombreux
jours et heures passés devant mon ordinateur.
A Catherine Morellon, archiviste à la Mairie de Rive-de-Gier.
Merci pour l’aide qu’elle m’a apportée dans les recherches
généalogiques que j’ai entreprises, il y a une douzaine d’années.
Merci, de m’avoir toujours reçue avec professionnalisme et chaleur
humaine.
Au personnel des Archives du Puy-en-Velay qui m’a aidé à trouver
de la documentation concernant mon projet de généalogie sur la
famille Gerbier.
Aux personnes que j’ai rencontrées sur les chemins d’Espaly Saint-
Marcel, du Puy-en-Velay et ses environs.
A sœur Marie-Gisèle qui est sœur au couvent des Dominicaines à
Vals-près-le-Puy. Elle a bien connu Jeanne et Eugénie-Augusta, les
sœurs de Paul Gerbier, qui sont enterrées au cimetière de ce
couvent.
A ceux et à celles qui, lorsqu’ils feuilletteront ce document, se
trouveront aussi émus que je l’ai été en le composant.
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Doc.NPH. - Numérisation/Mise en page/Publication No. 1/2016-Publication No. 2