LA GAZETTE DE NICOLE 004
Numero 4 / issue 4
Numero 4 / issue 4
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La légèreté d’une plume<br />
et l’acuité d’un scalpel.<br />
La liberté « téléphonique » et la charge médiumnique de ce dessin, font<br />
« passer » tous les fantasmes, toutes les vérités et génèrent l’ écriture<br />
appropriée. Il y a du Belmer et du Dado dans ces merveilleux dessins d’Anya.<br />
Ce qu’en dit Julie Estève : « Anya met au monde, des obsessions, des<br />
créatures, des fantaisies. Son trait est précis, précieux, imprudent. Son<br />
trait est un coin défendu, si provocant, si familier. Il est un refuge, une<br />
forme pure pleine de vertiges, de secousses et de fièvre où les récits sont<br />
imprécis et brûlent les politesses, les scandales intimes. La découverte de<br />
l’éros est un jeu carnassier, une récréation, une fête dangereuse, avec<br />
des grimaces, avec des caprices et des impudences.<br />
Et ça met les doigts dans la bouche et ça bave, ça pisse, ça écarte les<br />
jambes et ça tire la langue. Ça circule, ça heurte, ça s’étire souvent et puis<br />
ça fait des bêtises, suggestives, des jeux de corps, de cochon. Comme des<br />
poupées que l’on tire par les cheveux, que l’on maquille outrageusement, à<br />
qui l’on coupe parfois la tête et que l’on invente autrement. »<br />
Anya Belyat Giunta est née à Saint Pétersburg<br />
en Russie en 1975.<br />
Elle vit et travaille à Lyon, France.<br />
Giunta