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<strong>LA</strong><br />
THE NEWS OF MADAME ESTEROLLE<br />
N<br />
U<br />
M<br />
É<br />
R<br />
O<br />
1<br />
1<br />
<strong>DE</strong><br />
Nicole<br />
C<strong>LA</strong>IRE CASTAGNÉ CYPRIEN TOKOIUDAGBA IMAM SUKAHYO<br />
KINKY TEXAS LOOKACE BAMBER MAHMOODKAN<br />
RUSUDAN KHIZANISHVILI TEUN HOCKS WALTER <strong>DE</strong> RICKE<br />
ORI TOOR YVES <strong>DE</strong>CAMPS MARC BRUNIER MESTAS
de la liberté en quelque so<br />
POUR NE RATER AUCUN NUMÉRO <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>GAZETTE</strong> <strong>DE</strong> <strong>NICOLE</strong><br />
SUIVEZ-NOUS EN VOUS ABONNANT LÀ :<br />
https://www.yumpu.com/fr/la_gazette_d<br />
<strong>NICOLE</strong> VOUS DIT : « COCHEZ FOLLOW »! ;-)
te…<br />
Les tulipes de Koons, les gigantesques ferrailles<br />
de Venet, les colonnes rayées de Buren, les plugs<br />
anaux de Mac Carthy, etc, etc…<br />
Toutes ces obscènes grossièretés, n’ont pas<br />
seulement comme effet de nous abimer la vue et<br />
l’esprit en enrichissant les grands spéculateurs.<br />
Non, elles ont aussi cette capacité de faire du<br />
buzz, de l’effet Larsen, du commentaire à vide, du<br />
bourrage de médias avec de l’énorme rien, de<br />
telle sorte que soit pudiquement occulté tout ce<br />
qui est de l’ordre du sens, de l’imaginaire, de la<br />
poésie, du sensible et du sensuel…<br />
de la liberté en quelque sorte.<br />
Alors oui, c’est à cette «désoccultation» que la<br />
Gazette de Nicole veut contribuer.<br />
e_nicole_esterolle<br />
Nicole<br />
Estérolle<br />
Et puis je vous suggère d’aller faire un tour sur mon site<br />
www.schtroumpf-emergent.com
Interconnections<br />
vitales<br />
Les planches anatomiques de Clara Castagné<br />
nous montrent avec force détails les<br />
mécanismes internes de la digestion, de la<br />
respiration, de l’excrétion, de la locomotion,<br />
et… au bout du compte de la pensée<br />
artistique qui se fait avec tous les organes et<br />
toutes leurs fonctions interconnectées.<br />
Clara<br />
Castagné
Cyprien Tokoudagba
Un magicien<br />
de la Terre<br />
Il a participé en 1989 à la fameuse exposition Magiciens de la<br />
terre à Paris, présentée simultanément au Centre Georges<br />
Pompidou et à la Grande Halle de la Villette. Son art est inspiré par<br />
la représentation des symboles religieux du vaudou qu’il a utilisés<br />
pour la décoration de nombreux temples et édifices vaudous<br />
(sculptures et peintures murales), mais son originalité et son<br />
succès sont liés au fait qu’il a sorti cet art des espaces religieux<br />
pour l’amener aux espaces d’exposition.<br />
Cyprien Tokoudagba, est décédé le 5 mai 2012. Il était né à Abomey<br />
en 1939 – même s’il prétendit longtemps être né en 1954 pour<br />
ne pas prendre sa retraite… Il disait : « Quand j’étais jeune, on<br />
m’a envoyé voir un un prêtre vaudou, un maître. C’est un point<br />
de non-retour, on a appris à faire de la magie, à utiliser la force<br />
des mots, à créer des envoûtements efficaces et l’on a appris les<br />
secrets des plantes. »
Comme un<br />
jaillissement d’eau claire<br />
Artiste indonésien, découvert par un voisin<br />
éclairé, qui l’a incité à dessiner et à peindre.<br />
Une chance comme celle qu’ont beaucoup<br />
d’artistes spontanés de tous pays, et dont les<br />
œuvres sont bien d’une même divine filiation :<br />
celle des cœurs purs sans frontières.<br />
Imam<br />
Sukahyo
Kinki Texas
Le crépuscule<br />
des héros<br />
Cet anarchiste raffiné, passionné de rock<br />
et d’animation tridimensionnelle, spécialisé<br />
en installations vidéo musicales, est aussi<br />
addict aux films western au point de<br />
choisir comme irrévérencieux pseudo le<br />
nom de Kinki Texas.<br />
Mais il aime aussi les héros des<br />
grandes batailles qui ont fait l’histoire<br />
de l’humanité. Il aime les fusils chargés,<br />
les armures, les épées, les arcs et les<br />
flèches, es chevaux fougueux, les lanceroquettes<br />
et les kalachnikovs.<br />
Il s’est inventé une écriture, entre Reiser<br />
et Combas, pour transcender tout ça<br />
dans la bonne humeur.<br />
Kinki Texas est né en 1969 à Brême, en<br />
Allemagne.
Lookace Bamber
C’est quoi le<br />
Monde ?<br />
« Lookace BAMBER est issu de mon<br />
imaginaire. Personnage de fiction, il est une<br />
béquille de lumière à la noirceur de mes<br />
spleens. Sous l’artifice du pseudonyme, il<br />
m’autorise à jouer avec les jeux et les noms<br />
de mon je, de mourir ou de renaître comme<br />
les héros virtuels des jeux vidéo. Imaginé<br />
comme un modèle idéal inoxydable, il me<br />
mémorise un terrain d’aventure dans l’espace<br />
de mes contradictions. Partenaire, il me<br />
critique, me jalouse ou m’encense au cœur<br />
du sitcom que nous jouons ensemble dans<br />
le prime-time des temps inutiles. Futiles. Il<br />
sculpte et lévite mon Ego dans la pampa des<br />
Cultures. En usant de ce double, il dédouble<br />
ma vue et donne à mes flous d’illusoires<br />
nettetés. Whisky please. Vas chercher ailleurs<br />
le BONHEUR. Le Monde est fou, il se désaffecte<br />
des hommes. Comptable de l’inutile, Lookace<br />
Bamber totalise mes lâchetés et mes silences.<br />
Il éructe mes colères enfouies. Il en tire<br />
sa lumière, exhume des mots apatrides de<br />
ma parole et projette sur mes écrans la<br />
débauche de mes peurs. Il imprime sur l’étal<br />
de mes émois le label de ses icônes. C’est<br />
quoi le Monde ? »<br />
François Goalec. alias Lookace Bamber ou<br />
Hector Nabucco, est né en 1945. Il vit et<br />
travaille à Amiens (France) depuis 2001.
Les ânes sont de<br />
gentils animaux<br />
Après une carrière d’instituteur écourtée pour<br />
haine d’un métier qui l’avait fait souffrir dans<br />
son enfance, et pour dépression et mauvais<br />
état mental, Mamoodkan s’isole du monde pour<br />
dessiner exclusivement des ânes à partir de 2017.<br />
« L’âne est innocent. À partir du moment où<br />
il quitte sa mère, il n’est jamais en paix. Il est<br />
condamné à l’exploitation. Quand il devient trop<br />
vieux pour travailler, son maître l’enmène dans le<br />
désert et le laisse mourir… C’est la vie de l’homme<br />
d’aujourd’hui »<br />
Infos extraites de l’excellent blog « les grigris de<br />
sophie »<br />
Mamoodkhan
Rusudan Khizan
La légèreté<br />
et la grâce<br />
Une peinture d’une fraicheur et<br />
d’une liberté étonnantes… d’une<br />
vraie inventivité dans l’écriture<br />
et d’une facilité déconcertante…<br />
comme touchée par la<br />
grâce post-soviétique et qui<br />
semble se faire comme elle<br />
vient, naturellement, parmi<br />
voyages, rencontres amicales<br />
et découverte du monde.<br />
Rusudan Khizanishvili est née<br />
en 1979 à Tbilissi, en Géorgie.<br />
ishvili
un rêveur.<br />
« Je préfère qu’il pleuve aujourd’hui, plutôt<br />
qu’un jour où il fait beau. »<br />
De la trempe de ceux qui rêvent sans<br />
même avoir besoin de dormir. Un éternel<br />
somnambule, un incorrigible fabriquant<br />
de songes, dont l’inspiration tragi-comique<br />
nous fait passer de l’univers du conte à<br />
celui du délicieux cauchemar, du burlesque<br />
d’un Buster Keaton à une lucidité toute<br />
beckettienne.<br />
Teun Hocks
Au bonheur<br />
des petits<br />
nenfants.<br />
Hou , les vilains petits monstres<br />
qui font de délicieuses frayeurs<br />
aux enfants bien sages, et<br />
que les produits détergents<br />
de la télé détruisent sans<br />
pitié, quand ils s’accumulent<br />
en nauséabondance dans les<br />
siphons des lavabos !<br />
Il fallait explorer à fond<br />
cette terrifiante imagerie<br />
fantasmatique pour conjurer<br />
tous les démons de la terre…<br />
Walter de Ricke l’a fait.<br />
Walter<br />
de Ricke
Yves Decamps
Ce portraitiste atypique<br />
belge vit au Pérou<br />
Et fait aussi dans la scène de genre.<br />
Decamps est né en Belgique et y a<br />
étudié la photographie. Il a appris à<br />
dessiner tout seul et vit aujourd’hui<br />
au Pérou.<br />
Il dit que son travail d’une est<br />
« inspiré par notre société<br />
actuelle »… Et nous le croyons<br />
volontiers.<br />
Il y a en effet dans ces portraits<br />
et scénettes, de la brutité, de<br />
l’impudeur, de la radicalité<br />
sarcastique, de la joyeuse et tonique<br />
empathie pour les minorités<br />
souffrantes, pour les classes<br />
laborieuses, et pour tous les<br />
damnés de la terre….
R I G O L E , P I C O L E , B R<br />
Une Nicole moléculaire, travaillée en soufflerie dans les matériaux les<br />
plus nobles, soufflée comme un verre de Champagne un soir de coke et de putes, électrifiée<br />
comme un Travolta période discoïdale et malgré tout solide comme un hit d’AC-DC, nous est<br />
parvenue ici, par un livreur anonyme contre remboursement.<br />
Ici, c’est bien sûr au siège de la Fondation Muséale de la Nicole Mondiale, un batiment<br />
majestueux, bricolé par nous même avec des peaux si sensibles qu’elles rendent jalouses la<br />
fine fleur de l’architecture courtisane mondiale.<br />
on achète bien les chapeaux!<br />
C’est en partant de cette digression qui ne digresse qu’elle même que nous<br />
nous sommes concentrés sur la provenance improbable de cette œuvre<br />
incommensurable mais pas mal quand même. Quelle ne fut pas notre stupeur<br />
de découvrir qu’il s’agissait d’un authentique faux, dans sa version la plus<br />
pure et la plus édulcorée, la petite marque en relief «made in north korea»<br />
sous la patte gauche ne laissant aucun doute sur sa valeur inestimable d’étalon<br />
de la contrefaçon bien faite, pas faite, surfaite comme eut pu le dire en son<br />
temps le poète Robert Filliou. Notre fondation est fière de ne pas pouvoir vous<br />
la présenter mais vous y gagnez deux authentiques artistes estoupiflants qui<br />
aiment les frites avec ou sans mayonnaise... inch Allah!<br />
75% de<br />
copinage,<br />
100%<br />
d’informations<br />
Jean-Jacques Tachdjian
I C O L E E T N I C O L E ! ! !<br />
S<br />
O<br />
Y<br />
O<br />
N<br />
S<br />
C<br />
<strong>LA</strong>IRS
LE GRAND VECTEUR ILLUSTRÉ<br />
Basé à Tel Aviv, Ori Toor est avant tout un<br />
illustrateur professionnel qui a travaillé pour les<br />
plus grandes marques mondiales, sollicité par<br />
des directeur artistiques à l’œil vif. Ses travaux<br />
de commande sont fantastiques mais c’est son<br />
travail personnel qui est bien plus appréciable<br />
tant il mélange des élements, fait cotoyer les<br />
formes, primitives ou incongrues, les différences<br />
d’échelle, les associations contre nature de sujets<br />
qui créent une nouvelle nature, celle qui sait se<br />
répandre sur une surface en la remplissant d’un<br />
amour immodéré de la composition vectorielle.<br />
On peut rester des heures sur ses images et<br />
toujours y découvrir le détail qui ne nous était<br />
pas immédiatement apparu, car Ori Toor, cache<br />
des trésors dans ses images.<br />
Ori Toor<br />
oritoor.com
GRAVE<br />
Tout comme Alain Delon, à qui il<br />
ressemble assez peu, il faut le dire,<br />
Marc Brunier Mestas est adulé dans<br />
certains villages d’Asie qui lui vouent un<br />
véritable culte. Son travail de gravure<br />
sur bois et autres techniques de<br />
reproduction ont fait de ses multiples<br />
des pièces prisées des collectionneurs<br />
fortunés qui ont su profiter de l’arrivée<br />
de l’Asie sur le marché mondial pour<br />
devenir des chefs de gangs sur internet.<br />
Pourtant, Marc est resté trés simple, il<br />
vit à Riom, trés jolie ville touchée par<br />
la grâce de la Renaissance, et écume<br />
les bars proches des salons où l’on a<br />
coutume de le rencontrer.<br />
Un saint ? Un prophète de l’image ? Une<br />
étoile au firmament de l’art pur et frais<br />
des cîmes ? Un énorme pornographe ?<br />
Il est tout à la fois et toujours là où l’on<br />
ne l’attend pas. C’est mon idôle !<br />
Marc Brunier Mestas
lachienne.com complément du livre «JE VOUS REMERCIE <strong>DE</strong> ME ‘AVOIR POSÉE»