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OBSERVATIONS et ARGUMENTAIRE v3.2

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chez l’homme. Elle est aussi due à l’utilisation massive d’antibiotiques en cas d’apparition de<br />

pathologies infectieuses.<br />

ZOONOSES :<br />

Maladies animales contagieuses transmissibles à l’homme dans des circonstances<br />

naturelles. Ce sont des organismes de divers types : virus, bactéries, protozoaires, vers,<br />

parasites, mycoses…..on distingue deux modes de transmission.<br />

Le premier mode par contact soit avec les animaux porteurs ou infectés : porcs, bovins,<br />

chiens, chats, volatiles (poules, oiseaux), rongeurs (rats), insectes (mouches, tiques, taon,<br />

moustiques …) soit par l’intermédiaire de l’eau, des végétaux ou du sol humide souillés.<br />

Le second mode de transmission est l’ingestion de produits contaminés : les œufs, la viande,<br />

le lait.<br />

Quelques exemples détaillés :<br />

Staphylococcus aureus : est une bactérie présente sur la peau <strong>et</strong> les muqueuses de<br />

personnes en bonne santé. Elle peut provoquer des infections au niveau de la peau avec<br />

parfois de graves complications. Certaines souches de c<strong>et</strong>te bactérie ont développé une<br />

résistance aux pénicillines. Ces souches sont appelées Staphylococcus aureus résistant à la<br />

méticilline (SARM). Les différentes études ont montré que le risque de contamination par le<br />

SARM augmentait avec le nombre de porcs d’élevage présents dans l’exploitation. Elles ont<br />

également démontré la possibilité de transmission de SARM entre des porcs, des éleveurs de<br />

porcs <strong>et</strong> les membres de la famille de ceux-ci.<br />

Leptospirose : est favorisée par les inondations <strong>et</strong> les fortes pluies. Les leptospires peuvent<br />

survivre plusieurs années dans l’environnement en zone humide <strong>et</strong> tiède à l’abri de la<br />

lumière. Les réservoirs sont le rat, le chien <strong>et</strong> les animaux d’élevage dont les porcs.<br />

Le taux d’incidence global, en Polynésie française, pour 2017 s’élevait à 72/100.000<br />

habitants. Ce taux est majoré de 77% par rapport à l’incidence de la maladie au niveau<br />

mondial.<br />

Aux Iles du Vent : 128 cas, les incidences étaient les plus élevées à Faaone <strong>et</strong> Afaahiti.<br />

La contamination se fait par contact au niveau de la peau (même en l’absence de plaie) avec<br />

les déjections d’animaux porteurs sains dans l’eau de ruissellement, les rivières, le lisier, la<br />

boue, les roues de camion… ou par voie alimentaire avec de l’eau ou des fruits <strong>et</strong> légumes<br />

contaminés. La leptospirose est une maladie grave potentiellement mortelle. Le<br />

réchauffement climatique favorise le développement de la leptospirose dans le monde.<br />

ESCHERICHIA COLI (E. COLI) : est une bactérie qui s’établit dans le tube digestif de l’homme<br />

<strong>et</strong> des animaux à sang chaud. Seules quelques souches sont pathogènes. C’est le cas de E.<br />

COLI dit entéro-hémorragique (ECEH) provoquant des diarrhées sanglantes <strong>et</strong> produisant<br />

une puissante toxine à l’origine du syndrome hémolytique <strong>et</strong> urémique. Régulièrement, des<br />

souches d’ECEH sont la cause d’intoxications alimentaires via la consommation de produits<br />

animaux mal cuits ou de végétaux ayant été en contact avec ECEH. (Au Japon, en 1996, 9578<br />

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