NPELSA n°43

More documents

Recommendations

Info

Plus de 180.000 flacons* utilisés à ce jour en France ! Procamidor - 1 er anesthésique local avec AMM bovins, ovins et porcins - Temps d’attente nul pour la viande et le lait Est également autorisé pour les chevaux, les chiens et les chats. “ Merci à tous les vétérinaires qui ont adopté le Procamidor pour l’anesthésie locale des bovins, tant en pratique laitière qu’allaitante, ” depuis son lancement. *Données internes au 30/06/2019 Procamidor solution injectable Composition : Procaïne (s.f. de chlorhydrate) : 17,30 mg/mL (éq. à 20 mg de chlorhydrate de procaïne). Indications : Chez les chevaux, bovins, porcins, ovins, chiens et chats : Anesthésie par infiltration. Chez les chiens et chats : Anesthésie de conduction. Chez les bovins, ovins, porcins et chiens : Anesthésie épidurale. Contre-indications : Ne pas utiliser en cas d’état de choc, chez des animaux souffrant de maladies cardiovasculaires, chez des animaux recevant un traitement avec des sulfamides, chez des animaux traités avec des phénothiazines (voir aussi rubrique « Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions »), en cas d’altération tissulaire d’origine inflammatoire au site d’injection. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité aux anesthésiques locaux appartenant à la famille des esters ou en cas d’éventuelles réactions allergiques croisées avec les dérivés de l’acide p-aminobenzoïque et les sulfamides. Ne pas administrer par voie intra-articulaire. Effets indésirables : La procaïne peut entraîner de l’hypotension. Cet effet secondaire se manifeste plus fréquemment sous anesthésie épidurale que sous anesthésie par infiltration. Une excitabilité du système nerveux central (agitation, tremblements, convulsions) peut parfois apparaître après une administration de procaïne, en particulier chez les chevaux. Les réactions allergiques à la procaïne sont fréquentes ; des réactions anaphylactiques ont été observées dans de rares cas. L’hypersensibilité croisée entre anesthésiques locaux de type ester est connue. Des réactions toxiques apparaissent fréquemment en cas d’injection intravasculaire accidentelle. Ces réactions se traduisent par une excitabilité du système nerveux central (agitation, tremblements, convulsions), suivie d’une dépression ; le décès résulte d’une paralysie respiratoire. En cas d’excitabilité du système nerveux central, des barbituriques à durée d’action courte doivent être administrés, ainsi que des acidifiants urinaires afin de favoriser l’excrétion rénale. Des antihistaminiques ou des corticoïdes peuvent être administrés en cas de réactions allergiques. Le choc allergique est traité avec de l’adrénaline. Temps d’attente : Bovins, ovins et chevaux : Viande et abats : zéro jour. Lait : zéro heure. Porcins : Viande et abats : zéro jour. Catégorie : Liste II. Usage vétérinaire. Respecter les doses prescrites. À ne délivrer que sur ordonnance devant être conservée pendant au moins 5 ans. Axience SAS - Tour Essor - 14, rue Scandicci - 93500 Pantin - www.axience.fr Réf. 640/06/2019
prise en charge des douleurs chirurgicales et protocoles anesthésiques La prise en charge de la douleur chirurgicale est complexe. L’élaboration d’un protocole analgésique doit tenir compte de la nature de l’acte chirurgical pratiqué ainsi que de contraintes économiques, réglementaires, éthiques et sociétales. Les attentes éthiques et sociétales envers l’élevage sont fortes concernant le bien-être animal, notamment pour la prise en charge de la douleur. Aujourd’hui, l’arsenal thérapeutique et les techniques disponibles lors d’interventions chirurgicales permettent d’y répondre. La prise en charge de la douleur chirurgicale en médecine bovine, bien qu’elle tende à se systématiser, reste variable. L’appréciation de la nature algique de l’acte chirurgical est influencée par la sensibilité de chaque praticien et sa perception de la douleur. Une étude menée à l’échelle européenne indique que : - l’ensemble des vétérinaires s’accorde sur les chirurgies les plus douloureuses : amputation d’onglon, césarienne et interventions ombilicales ; - les femmes attribuent systématiquement des scores de douleur plus élevés pour une même procédure que les hommes ; - que les praticiens français évaluent la douleur engendrée par les interventions chirurgicales en moyenne 1 à 2 points en dessous des scores attribués par leurs confrères européens [11, 13]. ● Pour l’écornage et la castration des veaux, interventions les plus étudiées, les bénéfices comportementaux ou physiologiques (fréquence cardiaque, respiratoire, réduction du chez les bovins cortisol…) d’une prise en charge de la douleur sont indiscutables. Pourtant, celle-ci reste faible bien que les vétérinaires reconnaissent le caractère douloureux des interventions [11, 13, 21]. ● L’aspect économique est souvent avancé comme un frein à la prise en charge de la douleur et peu d’études permettent de justifier de son intérêt économique. En effet, le gain de production (GMQ, d’indice de consommation) n’est pas évident lors de prise en charge de la douleur lors de l’écornage ou de la castration des veaux [18]. Néanmoins, le suivi des veaux dans ces études était trop court pour conclure de façon certaine à l’absence d’effet économique bénéfique lors d’atténuation ou de suppression de la douleur [4]. ● Cet article se propose, après avoir énoncé les grands principes de gestion de la douleur chirurgicale, de décrire les techniques anesthésiques adaptées aux interventions chirurgicales les plus courantes chez les bovins sur le terrain, puis, il s’intéresse à l’utilisation des principales molécules analgésiques systémiques et à leurs bénéfices pour la gestion des douleurs péri-opératoires et post-opératoires. PRINCIPES DE LA GESTION DE LA DOULEUR LORS D’INTERVENTIONS CHIRURGICALES ● Pour toute intervention chirurgicale, un protocole de prise en charge de la douleur doit être raisonné. Les douleurs chirurgicales sont les plus faciles à prévenir car elles peuvent être anticipées. ● Une prise en charge précoce, c’est-à-dire avant l’induction de stimuli nociceptifs, permet de limiter les phénomènes de sensibilisation centrale et périphérique, donc les phénomènes d’hyperalgésie*. NOTE * cf. l’article “Comprendre les mécanismes physiopathologiques de la douleur” de Aude Ferran, LE NOUVEAU PRATICIEN Vétérinaire élevages et santé N°41, p 233-38. Nicolas Masset 1,2 Vincent Herry 2 1Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire Oniris Unité de Médecine des Animaux d’Élevage La Chantrerie 44307 Nantes Cedex 03 2Selas EVA – Réseau Cristal 16 avenue du Général De Gaulle 79150 Argentonnay Objectifs pédagogiques ❚ Concevoir et mettre en œuvre un protocole analgésique précoce, multimodal et adapté aux douleurs chirurgicales. ❚ Connaître les molécules analgésiques et anesthésiques utilisables réglementairement en France chez les bovins. ❚ Connaître les techniques anesthésiques adaptées aux interventions chirurgicales les plus fréquentes en élevages. Essentiel ❚ Le protocole analgésique et anesthésique lors d’intervention chirurgicale doit à la fois permettre une prise en charge de la douleur de l’animal tout en permettant un confort chirurgical et une sécurité d’emploi vis-à-vis de l’animal et de l’opérateur. R U M I N A N T S ❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article 9 LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 11 / <strong>n°43</strong> JUILLET 2019 - 89
Page 1 and 2: LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE
Page 3 and 4: Ce N° comporte une édition spéci
Page 5 and 6: test clinique - hypertrophie ovarie
Page 7: éditorial Gérer la douleur opéra
Page 11 and 12: castration, caudectomie et douleur
Page 13 and 14: gestes et gestion LE NOUVEAU PRATIC
Page 15 and 16: DICLAZURIL 2,5 MG/ML Rajoutez une c
Page 17 and 18: Efficace sur oocystes à 2% sur Cry
Page 19 and 20: evue internationale HÉMOPLASMOSES
Page 21 and 22: ie comlète mn collectpo ✁ DOSSIE

NPELSA n°43

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?