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La Bérallaz

Jacques Janin est né à la ferme de la Bérallaz, Montheron sur Lausanne, le 4 mars 1939. Après les écoles primaire à Montheron, primaire supérieure au Mont, puis secondaire à l’Ecole supérieure de commerce de Lausanne, il suit les cours de l’Ecole des HEC de Lausanne dont il obtiendra la licence en 1962 et le doctorat ès sc. économiques et commerciales en 1973. Fils et frère d’agriculteur, il effectue toute sa carrière professionnelle comme économiste au Secrétariat agricole romand de 1962 à 1966 puis à la Chambre vaudoise d’agriculture devenue Prométerre en tant qu’adjoint de direction, sous-directeur et directeur de 1985 à 2001. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le mouvement coopératif agricole, l’histoire de l’agriculture ainsi que sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne. Dans ce recueil, Jacques Janin présente dans une première partie les riches heures de son enfance dans une famille paysanne du Jorat au cours des décennies 1940-1960; il décrit les multiples activités du métier d’agriculteur ainsi que les pratiques et équipements en pleine évolution. Dans une seconde partie, ses recherches généalogiques et historiques lui permettent d’établir le lien entre l’abbaye cistercienne de Montheron sécularisée en 1536 et la ferme de la Bérallaz acquise par ses ancêtres Reymond en 1723.

Jacques Janin est né à la ferme de la Bérallaz, Montheron sur Lausanne, le 4 mars 1939.

Après les écoles primaire à Montheron, primaire supérieure au Mont, puis secondaire à l’Ecole supérieure de commerce de Lausanne, il suit les cours de l’Ecole des HEC de Lausanne dont il obtiendra la licence en 1962 et le doctorat ès sc. économiques et commerciales en 1973.

Fils et frère d’agriculteur, il effectue toute sa carrière professionnelle comme économiste au Secrétariat agricole romand de 1962 à 1966 puis à la Chambre vaudoise d’agriculture devenue Prométerre en tant qu’adjoint de direction, sous-directeur et directeur de 1985 à 2001.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le mouvement coopératif agricole, l’histoire de l’agriculture ainsi que sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne.

Dans ce recueil, Jacques Janin présente dans une première partie les riches heures de son enfance dans une famille paysanne du Jorat au cours des décennies 1940-1960; il décrit les multiples activités du métier d’agriculteur ainsi que les pratiques et équipements en pleine évolution. Dans une seconde partie, ses recherches généalogiques et historiques lui permettent d’établir le lien entre l’abbaye cistercienne de Montheron sécularisée en 1536 et la ferme de la Bérallaz acquise par ses ancêtres Reymond en 1723.

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Dans le cortège, les Janin ont occupé des places en vue. En tête,<br />

sur la monture empruntée, sauf erreur, au cousin Martin de Froideville,<br />

oncle Gustave conduisait la troupe des mobilisés en uniformes. Il<br />

avait été choisi car, étant Premier Lieutenant, il était le plus haut gradé<br />

du lieu. Et moi, je suivais en battant du tambour, en tête des civils.<br />

Avant la manifestation, il avait fallu ressortir du cache-collier du galetas<br />

l’harnachement de la jument de l’oncle Gugu, puis surtout l’astiquer<br />

au Sigolin pour que les pièces métalliques brillent de mille feux. Devant<br />

nité<br />

l’identité de tous les soldats jeunes et vieux qui ont servi la patrie<br />

pendant les 6 ans de cette guerre mondiale.<br />

Du fameux souper, je n’ai guère eu d’échos, si ce n’est que le len-<br />

<br />

<br />

en avait abusé. Pendant ce temps, restés à la Bérallaz, Raymond, Philippe<br />

et moi étions sous la bonne garde de grand-maman de Coppoz<br />

qui, peut-être, nous avait fricoté des croûtes aux fraises.<br />

Premiers pas à l’école primaire<br />

Mon livret scolaire atteste que j’ai commencé l’école en avril 1945<br />

dans la classe unique du collège de Montheron. Nous devions être 10<br />

à 15 écoliers et écolières. Le régent était Monsieur Gilbert Conne dont<br />

l’épouse, Geneviève, dite Genette, née Menétrey, était une cousine<br />

de maman Nancy. Si mes notes (10 de conduite, 9 d’application et 10<br />

<br />

et plutôt tranquille. Je n’avais pas de raison de craindre l’école et, pourtant,<br />

ce n’était pas d’un coeur léger que je m’y rendais, seul, le matin.<br />

J’avais grand besoin d’être conforté par la présence de tante Lucette<br />

sur les escaliers de la remise du Champ-Dessus ; quand j’arrivais au<br />

contour, à mi-distance entre la Bérallaz et le collège, je me retournais et<br />

Lulu me faisait de la main un signe qui me donnait l’impression qu’elle<br />

m’accompagnait.<br />

– 19 –

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