Rapport d'activité Scan-R 2019
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Des décrocheurs
accrochent !
Chaque atelier est un véritable défi. Parfois, la jeunesse nous attend avec
impatience comme en IPPJ ou en prison, car les jeunes n’y ont rien de bien
passionnant pour s’occuper. Il y a ces autres lieux où les 12-30 ans nous ont
contactés et ont parfois dû attendre plusieurs semaines avant que notre
équipe puisse se libérer et mettre en place un atelier. Enfin, il y a ces jeunes
qui ne savent même pas que l’on va passer six heures avec eux et qui ne
sont pas motivés du tout, car l’écriture n’est pas du tout leur fort. C’est le
cas dans les SAS, les Services d’accrochage Scolaire. Rencontre avec Emilie
Dewaelheyns, enseignante au SAS Compas Format de Seraing.
Scan-R : Racontez-nous, comment s’est passé l’Atelier Scan-R au sein de votre SAS ?
Emilie Dewaelheyns : L’équipe Scan-R est venue deux matinées chez nous. Il y avait 7
jeunes de notre SAS en moyenne. Il y a toujours bien l’un ou l’autre absent... Pour Scan-R,
nous avons collaboré avec Thomas, un super formateur bénévole de l’association et
Thérèse une journaliste pensionnée, bienveillante avec tous nos jeunes. Le travail avec
l’ASBL Scan-R s’est très bien déroulé. La communication tant avant que pendant les
activités a été fluide et efficace.
Scan-R : Comment les jeunes ont-ils vécu l’atelier en compagnie de nos animateurs ?
Emilie Dewaelheyns : Thomas est une personne à l’écoute qui n’hésite pas à s’adapter en
fonction des besoins de chacun. En ce qui concerne les activités, les animateurs entrent
facilement en contact avec les jeunes et créent le lien rapidement ce qui permet un échange
optimal dans la confiance. Les activités variées ont permis aux jeunes de notre service de
s’échauffer afin de produire un écrit plus construit par la suite.
Scan-R : Le public d’un Service d’Accrochage Scolaire n’est pas, par essence, toujours des
plus faciles. Pourtant, vous vous êtes lancés dans l’aventure Scan-R…
Emilie Dewaelheyns : Le public du service d’accrochage scolaire de Seraing n’était malheureusement
pas toujours réceptif aux efforts de l’équipe de Scan-R, ce qui ne l’a pourtant
pas empêché de fournir un écrit final. N’était-ce pas le but ultime de chacun après tout ? Je
ne pense pas que ce manque de motivation était dû au travail des intervenants, mais plutôt à
un effet de groupe négatif. De plus, le manque de régularité de certains jeunes n’a pas permis
l’aboutissement de leur écrit qui semblait pourtant prometteur.
Scan-R : Comment avez-vous vécu cet atelier ? Et que retenez-vous de cette expérience ?
Emilie Dewaelheyns : Plutôt bien ! Je tiens également à souligner que l’équipe de Scan-R
n’hésite pas à valoriser les efforts des jeunes ainsi que leur écrit. Cela leur a permis de se
sentir grandis suite à ces deux journées d’atelier et d’avoir l’impression d’un travail accompli.
L’équipe du Service d’Accrochage Scolaire de Seraing n’hésitera pas à réitérer l’expérience
afin d’en faire profiter un maximum de jeunes.
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