Mise en page 1 - Beauchamp

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Effet d'annonce.
Au Conseil municipal du 26 avril 2011, comme dans le
Beauchamp Infos de juin 2011, le maire-adjoint aux
finances a promis un nouveau « rythme budgétaire »,
plus ramassé, qui devait permettre de voter le Budget
Primitif (BP) de l'année suivante dès le mois de
décembre. Comme d'habitude, cette idée n'avait pas
été murie en commission.
Cela nous semblait surprenant, les concours
financiers de l'Etat (dont les dotations aux communes)
étant rarement fixés avant la fin de l'année.
Le processus a été lancé avec un Débat d'Orientation
Budgétaire lors du Conseil municipal d'octobre. Et puis
pfuitt… ! La baudruche s'est dégonflée, les mauvaises
langues diraient : « comme d'habitude ! ». Promis pour
décembre, puis pour janvier, … début février, le BP
n'est toujours pas annoncé…
Après beaucoup d'agitation stérile, cette extraordinaire
modernisation de l'approche budgétaire de Beauchamp
va aboutir à faire comme … avant. Pas facile de
changer les habitudes ! L'effet d'annonce restera peutêtre.
Nos impôts
En principe, la part de nos impôts locaux dépendant de
la commune ne devrait pas augmenter en 2012 en
dehors de l'augmentation des bases d'imposition
(1,8 %) prévue par l'Etat pour compenser l'inflation.
L'inverse serait choquant quand on sait que la
commune va bénéficier d'une subvention de la
Communauté d'Agglomération (CA) du Parisis,
appelée pudiquement « fonds de concours ».
Craignant que l'arrivée de nouveaux partenaires ne
remette en cause « les petits arrangements entre
amis », les six maires vident les caisses de l'intercommunalité
et permettent à certaines communes de
financer des travaux et des équipements sans aucun
rapport avec les compétences communautaires.
Beauchamp bénéficiera de 1 842 000 € pris sur les
actifs de la CA.
Ces sommes ne seront plus disponibles pour le
financement des piscines. Il faudra bien sûr emprunter
et au total, vous devrez payer. Tout est prévu : sur les
feuilles d'impôts locaux existe déjà une colonne
« intercommunalité ». C'est là que vous verrez
augmenter votre contribution personnelle à la
Communauté d'Agglomération du Parisis.
Pour vous et avec vous
Francine Occis, Isabelle Merlay, Colette Auzemery
et Michel Pelamourgues
www.beauchampavotreimage.fr
10 MARS 2012
[BEAUCHAMP INFOS]
TRIBUNES LIBRES
Les textes des Tribunes Libres, rédigés par les membres des listes d’opposition à la majorité du
Conseil Municipal, n’engagent que leurs auteurs.
La municipalité décline toute responsabilité sur leur contenu.
Groupes de l’opposition
Vivreetagirensemble
Une dette non maîtrisée !
Aujourd'hui, l'endettement de la ville de Beauchamp est lourdement
impacté par les emprunts toxiques contractés par M Lavaud et son
équipe. Mais de quoi s'agit-il au juste ?
Une dette normale, pour une collectivité comme pour un particulier, est
une dette à taux fixe ou à taux variable simple. Chacun est familier du
taux fixe : si on emprunte 100 € à 4 %, on paye à la fin de l'année 100 x
4 % = 4 € d'intérêts.
Une collectivité peut être endettée à taux fixe, à taux variable, et le plus
souvent avec une combinaison de ces deux choix « normaux ». La
gestion de dette classique consiste à répartir la dette entre une partie
fixe et une partie variable de manière à équilibrer les ressources et les
charges de la collectivité. Cette gestion de dette est parfaitement légale
et conforme à l'esprit des lois en vigueur depuis les années 1990.
Au début des années 90, les collectivités s'étant fortement désendettées
et ayant mécaniquement moins besoin de prêts bancaires pour leurs
investissements, les banques et en particulier Dexia, partenaire
historique des collectivités, ont inventé des produits très complexes,
destinés à leur faire gagner de l'argent, les prêts « toxiques ».
Elles se sont bien gardées de décrire les risques encourus sur ces
nouveaux taux variables. Ces taux ne sont pas indexés sur l'inflation,
comme c'est traditionnellement le cas avec ce type de produits
bancaires, mais sur l'évolution des parités de change entre différentes
monnaies, le Yen, le Dollar, le Franc Suisse, etc. Des indices totalement
Un nouveau souffle
pour Beauchamp
Circuler dans certains quartiers de Beauchamp
relève parfois de l'exploit !
En effet, prenons l'exemple de la Chaussée Jules
César dans sa partie « basse ». L'arrivée du collège,
tant attendu, a fortement perturbé la circulation
automobile, notamment aux heures de début et de
fin de cours.
Les parents qui y déposent leurs enfants ou bien le
salarié se rendant à son travail ne me démentiront
pas !
Le collège se trouvant à l'extrême ouest de la ville,
limite zone industrielle, les automobilistes n'ont
quasiment d'autres choix que de faire demi-tour sur
les entrées des entreprises. Premières difficultés !
La galère continue quand l'on souhaite remonter en
direction du centre ville, le double sens étant de
rigueur. A cela s'ajoutent les cars Lacroix, pour
certains desservants aussi le collège et faisant à eux
seuls la largeur de la voie.
Une fois ces constats faits, il serait bon en
concertation de réfléchir à modifier les flux de
circulation dans cette partie de la chaussée.
exotiques par rapport à la vie d'une collectivité locale, dont les budgets
sont libellés en Euros !
Ces banques ont profité pour bon nombre d'entre elles des relations de
confiance qui existaient de longue date avec les directions financières
des collectivités.
Comme d'autres collectivités, Beauchamp a pu être mal conseillée lors
de la souscription de prêts en 2007. Les alertes interministérielles et les
rapports émis par la Cour des Comptes auraient dû convaincre nos élus
de faire le nécessaire et cela dès 2008, afin de tenter d'enrayer la spirale
infernale dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui. Il n'en a rien
été. Il aura fallu attendre l'été 2011 (3 ans après) pour que la
renégociation avec DEXIA débute sous l'égide d'un médiateur nommé
par l'état.
Un entêtement incompréhensible et irresponsable nous amène à la
signature en novembre dernier d'un nouveau prêt toujours indexé sur la
parité de change entre l'Euro et le Franc Suisse. Une décision effarante
étant donné le contexte économique actuel et les surcoûts déjà
générés par de tels choix (1 233 666,81 € d'intérêts prévus en 2011). Au
lieu de lever toute l'opacité autour de ces emprunts toxiques, la
majorité municipale a préféré persister et renouveler un pari qui aura
des répercussions sur le porte-monnaie des beauchampois, qui vont en
plus payer, par le biais de leurs impôts sur le revenu le renflouement de
DEXIA par l'Etat.
Patrick PLANCHE et Sylvia CERIANI
Vos élus de Vivre et Agir Ensemble
www.alternative-beauchamp.fr
Pourquoi pas ne pas imaginer un délestage par
l'avenue de la butte de la Bergère par exemple, au
moins aux horaires précités ou bien par la mise en
place d'un sens unique de la circulation ?
Pourquoi ne pas imaginer la présence de la police
municipale afin de fluidifier la circulation et d'assurer
une sécurité. En effet, il y a bon nombre d'enfants qui
empruntent cette chaussée et par endroit les trottoirs
étant tellement étroits, met en cause leur sécurité. Il
me semble qu'il est plus qu'urgent de prendre de
vraies décisions pour assurer une sécurité à tous les
piétons.
Mon propos n'est pas de polémiquer mais bien de
faire réfléchir la majorité municipale en place, aux
difficultés de circulation de notre ville.
Ma contribution dans le Beauchamp Infos de février
ayant été censurée par le Maire, vous n'en avez pas eu
connaissance. Raison invoquée : « pas assez locale ».
Il concernait l'accès à l'eau…à vous de jugez….Vous
pouvez le retrouver sur mon blog.
Valérie Gonçalvès,
conseillère municipale d'opposition
http://nouveausouffle.org