SOCIALISTE - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

et." 

ertPTIEUE ANNEE 

ABONNEMENTS 

N6 

rofs, 12 fr ; 6 mois, 23 fr.; I ah, 45 fa. 

Débusquons leJ profiteurs 

SOCIALISTE 

Ibérlastban et Administre/Sa t 3C, Rue Roque/aise - TOULOUSE - o-43 - Compte Chèques postas.: 5a-nt 

BUREAUX A PARIS i 3, B.,. d'Aoloioo, 3 ( Arrooditaement) Téléphone Ceotral o9-08 

PETITS BILLETS 

Le " Tchékisme " à l'ouvre 

AU JOUR LE JOUP 

Plus de Sahara 

20 CENT. 

DECE'MBRE. 194 

ii NOUS NE LIVRERONS LA BAT'AILLE REVOLUTION. 

FAIRE CONTRE LA BOURGEOISIE QU'A LA TETE DES 

MASSES TRAVAILLEUS SES, QUAND NOUS AURONS 

AVEC NOUS LA MAJORITE DE LA CLASSE OUVRIER» 

SUR LES POINTS DECISIPS, A L'INSTANT DECISIP 

QUAND NOUS SERONS PRETS. 

(Manif este du Parti Communiste.) 

Nous n'avons jamais dit autre disse. 

C'estl pourquoi sans doute, a ils » nous appellent ;o les 

social-traîtres ». 

711.7""" De L'ÉCOLE 

ris dit l'autre jour, à la Chambre fraude avaient été élaborés, rue La publication, par le Quotidien, Si cous disiret aller chasses le crocodile dans 

giant sur le budget des régions li- Saint-Honoré. Le ministre les avait des aboMinables instructions de la b.cle du Niger, il ne feu tem mus One,. 

wes, et m'adressant à M. Dalbiez, formulés eu projets. Il semblait que mouchardage non seulement des On mm délivrera d'ici deux ou trois mois den 

,e, devait débusquer les profiteurs la commission compétente allait en ennemis bourgeois.., et socialistes, billets d'aller et retour PairipTombouctou, en auto.cam. 

liquider le Panama des régions être saisie pour /es examiner, et que mais de leurs propres camarades Douze Mers pore touches ce mermille. Gao 

le Parlement pourrait vite délibérer: communistes données par le parti que la pane. petite Tanit-Zerga, l'esclave d'An. 

dévastées. 

1 gélas pour faire entendre les mais les profiteurs ont connu, peut- bolchevik à ses adhérents, a provo- lieds, n'atteignit lamait Pe'en rllve u 0e n3 

des petits sinistrés, il n'y a être par l'indiscrétion de la presse, qué une prof onde émotion dans tou- Pat le pis se voyage, mais quel qu'il mit, ce 

ne sera pas cher. 

niai 'mas, sur nos bancs, ni Inghels ni les intentions du ministre. Très ha- 'e la classe ouvrière. 

Songes donc : le désert tragersé o, eic nnut 

lueguier. Tous deux ont payé leur bilement, ils ont jeté l'alarme dans S'il est un type d'individu qui, sicav pins dos de méhari, mer lm romains élae. 

franchise et leur courage de leur sis- le camp des moyens et des petits si- dans notre pays, a toujours été mé- tiques d'une auto; la mirage sans la yod: le mas. 

G, du Hoggar moins la dangereuse ePPantion 

Grâce au mode de scrutin Mecnistrés t 

prisé et haï par ses compagnons de 

[ 

du nreeêriens ro.s.wi sus solle estourbit me 

ksi, les profiteurs, alarmés, ont pu a Prenez garde, ont-il clamé, on travail, c'est bien Id mouchard, le 

e débarrasser d'eux. L'un avait, revise les dossiers des gros aujour- bas délateur, qui sc. faisait lâche- 

e li tasser, sr élLoacé es scandacuundéa-d'hui ; demain, ce peut être votre ment le plat serviteur du patron 1 De 

au pillage 

tour I 

voir transporter de pareilles murs 

litasnation.. rpdquelques-unsj Et les pauvres bougres, qui, eux, de jésuitieres, accommodées à la 

eut du grand nombre ; l'outre, devraient songer qu'ils n'ont en rien sance asiatique, &IPS le mouvement 

une proposition de loi signée de fraudé, se laissent manuvrer. ouvrier, à l'intérieur d'un parti ré- 

sis tous, avait obtenu qu'on revi- De toutes parts, on nous crie t volutionnaire, un hoquet de dégoût 

t /es gros dommages, et, grâce à Pas de revision, pas de taxation, a soulevé le coeur, de tous les mité- - 

-efforts, fut votée la loi de juillet aucune mesure législative, un sacritants sincères. 

fice spontané de ceux qui ont trop Voilé la bonne façon de combat- 

eus voulons modestement confi- touché en faveur de ceux qui n'ont tre les miasmes délétères, la corruper 

leur uvre de salubrité. A no- rien, une caisse de solidarité entre tion putride du Zinoviétisme qui 

tour, quelles que soient les ca- les sinistrés. » 

ose usurper le noble patronage du 

rdes, queLs que soient les pres- Et tout risque de se terminer dans Marxisme 1 C'est au grand jour de 

s ou les chantages, nous ferons une farce odieuse, qui jetterait le l'opinion publique qu'il faut exposer 

ire devoir. Encore faut-il que. discrédit et sur les représentants ré- ces méthodes abjectes, bien plutôt 

puisque la Chambre est maintenant publicains de la nouvelle- Chambre, qu'il ne faut lui donner à bon 

ene Chambre de gauche, nous et sur les gouvernants, si l'on se lais- compte, d'ailleurs palme du 

oyons soutenus par nos amis, et que sait prendre à ces pleurnicheries. martyre. A cet égard, Ernest Laf ont 

je gouvernement nous prête, main- Le groupe interparlementaire des a dit d'excellentes choses à la Cham- 

députés des régions libérées s'est rébre, en qualifiant, comme elle de- 

Orle. 

Or, M. Dalbiex s'était efforcé, par uni. Il va mettre son influence, je vait l'être, l'inepte expédition de Bo- 

des projets audacieux, de faire ren- le regrette, au profit des intéressés. bigny.trer 

l'argent touché en trop par ceux Déjà, les sénateurs Hayez, Lucien Mais, me disent des camarades, 

qui en ont profité, de facon à pou. Hubert, de Lubersac, et tant d'au- les gens du e Commitern nient 

soir payer les petits sinistrés, qui tres, s'en vont demander audience l'authenticité du document publié 

Btendent toujours. La situation au président du conseil pour obtenir par le Quotidien. On pourrait répon- 

budgétaire des régions libérées est, de lui des atténuations, des aterdre Tout mauvais cas est niable e. 

ta effet, lamentable. On a multiplié moiements, afin de permettre à ceux Je me contenterai, quant à moi, 

les O. D. N., et la conclusion, c'est qui, maintenant, doivent rendre des de dire aux gens de Zinovieff 

que le cours en a baissé journelle- comptes, d'obtenir des délais de , g Vous prétendez que le texte 

tent, et qu'elles ne sont plus cotées grâce, et de s'arranger de nouveau scandaleux qui a été publié est an 

gu'ii 75 francs. 

pour n'avoir rien à verser. 

Comment, dès lors, le petit sinis- Dans quelques jours, on apporte. BLIEZ DONC LES IN ,.STRUCTIONS 

ai pourrait-il payer les entrepre- ra au gouvernement des suggestions. AUTHENTHIQUES QUE VOUS 

neurs ? Il lui faut ajouter 25 pour Sans doute, on n'osera point refuser AVEZ DONNES A VOS CELLULES 

test de la dépense de sa poche, et tout sacrifice, mais on essaiera de ET RAYONS 

famine celle-ci est mallieureusement marchander, de trouver des transac- On peut être bien tranquille ; c'est 

tide. le travail entrepris demeure tions, et, pour calmer la colère des bien l'esprit immonde de la Tchéka 

et les entrepreneurs dé- petits, on leur jettera un os à ron- formée en grande partie des an- 

inachevé' pontent les chantiers dans des ré- ger.ciens 

policiers de l'Olanna des Azeff 

Pons qui devraient cependant être Je sais l'objection que l'on fait à et Cie qui inspire ces honteuses 

définitivement reconstruites. toute action énergique. On officine directives. El c'est pourquoi ['Huma- 

Il faudrait donc avoir l'énergie, au que, s'il y a eu des scandales dans nité se aardera bien de les publier 1 

lie d'augmenter sans cesse le nom- le négoce des bons de cession et des 

Jean LONGUET. 

bre des O. D. N., et d'en faire bien- dommages de guerre, c'est qu'en ré» 

% un papier sans valeur, les res- alité les coupables ont été de bonne 

'teindre, et ne payer les travaux foi et n'ont fait qu'utiliser la loi de 

espèces. Chaque année, on 1919. C'est ainsi que le législateur se- 

erait ainsi la somme qui pourrait rait rendu fautif de la malhonnêteté, 

FIr'en e mise à la disposition des coupé- et que, sous cette forme anonyme et 

Nives de reconstruction ou des si- collective, on permettrait aux vrais 

blairés individuels, on limiterait responsables de passer à travers les 

out-être les programmes, mais cha- mailles. 

ton, sachant à quoi il a droit et réci- Nous ne pouvons nous arrêter à de 

taient droit, serait sûr d'être payé. tels arguments. De tout temps, les 

La spéculation sur les dommages de voleurs se sont classés en deux caté- 

gUerre cesserait enfin. 

gories t les maladroits, que l'on peut 

Il faudrait également obtenir da facilement atteindre, et les habiles, 

IL Clémentel que la reconstruction qui, pour faire le coupj s'abritent 

dee bâtiments communaux et des derrière la loi. Les moins intéres- 

tardes fût inscrite au budget en un sants sont évidemment les derniers, 

thapitre spécial, comme est inscrit et, pour notre part, nous ne voulons 

lut budget des travaux publics la re- point distinguer parmi les pillards 

construction des mutes, par exemple des régions libérées entre habiles ou 

et quains4 dans un délai déterminé, ignorants, rusés ou maladroits, nous 

FiGUxES COMMUNISTES 

kis mairies et /es groupes scolaires voulons que tous rapportent à la Susanas Girault surnamée r la Mer& de Moscou 

n mt l'animatrice du parti communiste leodes 

régions libérées futssent vrai. niasse ce qu'ils ont dérobé. 

.l, ai eilin exerce une discipline de fer. 

inent restaurés. 

Nous espérons donc que le prési- 

Il est douloureux de voir qu'il y a dent du conseil ne se laissera pas 

,iles villages nombreux, des chefs- intimider par les visites des repré- Mussolini' à l'oeuvre 

lieux de canton, où les conseils epa- sentants de la grosse industrie ou du 

Rome, 14 décembre. Selon lo Messe- 

'14aux se réunissent encore, au grand commerce, et qu'il saura sougerto », la Chambre a accordé l'autorisation 

Mil de 1925, dans des baraques en tenir, comme il le doit, son ministre de poursuites judiciaires contre les députés 

.!os, tandis que les petits enfants des régions libérées. 

Presuti, Fabrici, aitaoi, Repossi, accusés 

Itatvent apprendre à lire et à écrire Nous espérons également qu'à la de diffamation et d'excitation à la révolte 

année colitrc les pouvoirs de l'Etat. Mais la 

Quu5 des cagnas qui rappellent la commission des finances Vincent Chambre a refusé l'autorisation de pour- 

raeree de tranchées et sous des 16 Auriol saura faire bonne garde. suites demandée contre le député Moretti, 

. es de' sorte qu'on gèle l'hi- Nous avons besoin d'argent, de pour abus d'autorité. 

er ondulé' et qu'onétouffe en été. beaucoup d'argent, pour achever la 

,. C'est là Pceuvre immédiate à oc- reconstruction de nos régions dé- 

nl°Plir. 

truites. Il faut que dans trois ans, 

ILI, 00 est une autre. 

ais plus tard, il n'y ait plus deux 

,a» opinion publique n'admettra Fronces, et qu'il la place d'une Prali- 

> 

''' Un seul instant qu'on laisse tes ne dévastée il y ait la France, tout 

fileurs des régions libérées jouir court, Nous savons où est l'argent 

, ,ntlnillement des millions qu'ils qui sera nécessaire. Il serait crimi- 

Qui prendra le pouvoir? 

Ut 

Pillés. La commission des mar- nel que tous les petits contribuables 

°n, sur les conclusions de M. Fou- continuent à faire, seuls les frais Les manoeuvres de M. Stresemann 

ilèt-e, 

s,t_aa constaté que, dans l'affaire d'une opération qui est exclusive- qui, avec ses 50 hommes au Reichs. 

.j'l,Muubeuge, plus de vingt ment o nationale », et où il est juste tag, voudrait s'ériger en dictateur de 

';'a'st.tons avaient été perçus en trop. que les riches paient plus que les l'Allemagne, commencent à rencon- 

'su laisser la puissante société pauvres. 

trer des résistances sérieuses. 

u,er cet argent ? Et quel moyen Allons, Monsieur Dalbiez, débus- Ce n'est pas une minute trop lât. 

aze'n'Idayer le ministre pour l'obli quons les profiteurs Dans les déclarations de M. Marx 

Llt,,restituer 

Jules UHRY, qu'on va lire, le chancelier du Reich 

qaj-,anger, 1t c'est que si l'on attend 

Député de l'Oise. donne des arguments irréfutables en 

il ,;"'sié les dossiers soient revisés 

faveur d'un gouvernement de la 

> 

eij,l,"° es comités de prémnciliation 

primate coalition. Il ajoute que si le 

statué sur l'ensemble des affai- xi Bolide centre se décide néanmoins à un 

' n Tisque de ne plus rien avoir. 

élargissement du gouvernement de 

Rome, 1,4 décembre. Le ti Messager° a 

ds nous diront que les sem- signale ouSi Milan, dans la nuit du 13, à droite, il devra sacrifier son chef. 

ant perçues ont été laves- minuit 29, on vit un énorme bolide rouge, Toutefois, M. Marx ne ferme pas 

,tttu4 s ont été remployées en avec traînée blanche, d'un diamètre appa- définitivement la porte à semblable 

>u_andises, en bâtiments nou- rent égal celui de la lune. 

orientation réactionnaire, bien qu'il 

" matériel, et, ainsi la clo- 

In brouillard ne permit pas ale fixer 

Re ra tous ses droits. 

avec précision la direction du bolide, qui 

pose des conditions qui enlevé- 

' Hait à 90 degrés par «sain-de vert la Gonsraient aux nationalistes et aux po« 

omyena pour empêcher la tellation de Cassiopée, 

?titistes leo frotta de leur victoire. 

la 

margelle d'un Pane oie Cous conduit au Inca du 

Mena de son exigeante somerrine. 

Valide la nomma:rH 1 Voile du tensabonnell 

Voild dee nanan / 

L'homme spis a réalieé cotte extraordinaire en. 

treprise a tout prévu. On voyagera dans le bled 

aussi vornineMment que de Grenoble a Evian. 

Il y aura des palaces avec soles normand. et 

salles de bains; der palot. on les isenes //ce, 

mas. exhiberons /es dernières crearione de chez 

Chose ci de ch. Maahin et der PPientas de 

'chambre ades le alite du pays, probe/de/n.4 

Lerne XII' dirait : Il n'ai p/m de Paré. 

nem I n M. Citroén, d'un coup, emmena le 

Sahara, le Sahara en MM suc ddscri °incessible, 

intravermble, tombeau des Fortmuld et des Laperrine. 

C'est adrnirab/a ot j'admire sans résemo- 

Dean un an ou de. l'Afrique Equatoride sem 

iras 5 la mode. // n'a sucs Plut gee let Plet et, 

croûtds des provinciaux gui ne seront Pas allés 

d Tombouctou vie Co/ornbeRhar. Beni-Abhés, 

< 

taux ne se désintéresseront pas de cettf 

Les délégués cantonaux fin supérieure. Nous les connaissons troP 

pour en douter. 

X, 

POUR L'ECOLE LAIQUE 

Les Conseils départementaux sont appelés 

à renouveler les délégations canton». Les suites d'une manifestatioa 

Nous osons espérer que, cette année, la 

désignation des nouveaux membres ou lu 

maintien des anciens n'aura lieu qu'après PAS DE POLITIQUE AU LYCEE I 

un sérieux exanien des titres et qu'on 

saura rayer dune manière impitoyable A la suite des manifestations ouxquelleg 

tous ceux dont le dévoûment à PEcole &- des étudiants se sont livrés lundi derniee 

que put paraître suspect. 

h la Sorbonne, b l'arrivée et au départ dri 

De même que l'Egiise, avec raison, n'ad- M. Herriot, qui présidait une réunion tenue 

met dans ses conseie que des personnes en présence du président de la Républiqud 

sûres, de anime nous avons .Pimpirieux et où le général Mangin a prononcé un dis< 

devoir de n'admettre dans les nôtres quo cours, réunion organisée pour commémoret 

des collaborateurs sas convictions solides. le Centenaire de la bataille d'Ayeacuchera 

C'est du simple bon sens. Chacun étant qui consera l'indépendance du Pi», denê 

maitre chez soi, les élhninations néoessais élèves de l'un des lycées de Pont,i trou» 

res n'intéressent pas le voisin. La dual- au nombre des manifestants, ont été ira> 

plias intérieure sin que faire de l'opinion pis d'exciusion. A cette occasion, plusieurê 

de l'adversaire. Au surplus, les mesures de journaux ont annoncé que, sur l'ordre Mt 

précaution appliquées avec fermeté et en ministre de l'instruction publique, lecti» 

temps opportun font toujours avorter /es avait été donnée dans les lycées d'une cire 

combinaisons louches. 

malaire mi/lister/elle portant que tout éllvtit 

Quiconque a agi ouvertement ou sournoi- qui serait pris dans une manifestation dea 

sement contre notre &oie publique n'est vrais être renvoyé. In ministère de lias. 

pas à na plue date la délégation cantonale Inaction publique donne à ce sujet let 

passe dans l'autre camp on qu'il explications suivantes : 

aille au diable. Les boitantes b deux visages' La circulaire visée a êté adressée b 181 

doivent inspirer des inquiétudes aux hon- date du 19 anal 1908 aux proviseurs deo/ 

nit. gens de tous tes partis. Ils devraient Lycées de Paris par M. Liard, vice-néctege 

etre empoignés et démasqués. Et i/ nous de l'Académie de Paris, h l'issue d'un sas 

plut de croire que, dans cette besogne de tretien qu'il avait eu avec le ministre dé 

salubrité, nos adversaires dhésiteront pas l'instruction publique, qui était alors M, 

TirnoneAdrar, am. On ira peulAire passer l'hi. nous prêter leur concours. il ne faut plus Gaston Doumergue. Voici le texte de ceste 

mr au GeosPalam 50 t l'Antinéa.Hdiel du Hom que PEcole publique soit inspectée et sur- circulaire, motivée par des incidents WC 

me, cernme on va maintenant art Négresco de veillée par des renégats, tristes épaves du »tu» qui se produisirent en ce temps 

Nice et au Carbon de Cannea. 

suffrage universel ou hommes aux mimosa. Des journaux cherchent à entraîner les 

Et un grand pas sera Isis -a,,, la civilisation. crus obliques de la basse politique locale. élèves des lycées dans des manifestati» 

Et le Français qui coma?! si mal la France, con. L'Eco/e publique est majeure. Elle est publiques, 

naltra admirablement le pms des nisms. grande aujourd'hui. Elle se doit, par consé- O de vous prie do rappeler aux élèves de 

quent, à elle-ta:Pane de refuser le contrele votre établissement qu'il leur interdit"( 

des pygmées. Elle a le droit de fouiller sous peine d'exclusion, de prendre part 

dans le passé de ceux qu'an lui présente 

Nous aussi, nous 

de telles manifestations, et que ceux q 

et de montrer la porte, de son doigt énergi- seraient arrêtés dans ces circonstances s 

que, aux postulants qui envoient leurs en- 

nous battons au Maroc 

raient immédiatement remis à leurs finie 

fants dans la maison d'en face ou qui ne les. a 

nous les confient provisoirement qu'en vue 

du chapardage d'un rouleau de ruban vio- 

Depuis lors, non seulement Nine cirrit 

Rabat, 14 décembre. Cette semaine let. 

taire n'a pas été abrogée, mals encore 

le 

a été inavouée car une reprise énergique Quoi I s'écriera-tic., mais il y a donc 

proviseurs ont été, à mainte relmise, tuy, 

de l'action par les forces ne complément encore de tels phénomènes dans les délé- 

tés à en rappeler les termes aux élèves dett 

sur le front du Moycn.Atlas, Deux pose gations cantonales I Eh oui, il y en a. En 

établissements qu'ils dirigent et, k eau 

échéant, à en faire l'application à ceug 

Pons ont été occupées tsar les Pte..., nombre insignifiant, d'accord. Mais n'y en d'entre eux qui se seraient exposés à me 

emignens par des gomns, après des oroê- aurait-H me& seul par département, quo ce 

intistis menées par mderise, avec betni- serait trop. Et la preuve qu'on en trou- 

courir la sanction prévue, et c'est ce qat 

sou:, de vigueur et ne mordent. 

verait, .s'eSt. reie M. François Albert a 

vient ale se produire à l'occasion des récentes 

manifestations de la Sorbonne, 

A la suite de cette avance, certains no. iPortratalee b v7en illeleergeierre i 

tables ont demandé d'entrer en relations qui date de vingt-quatre proscris.ci:mu/aire ans 'et 

avec les autontes. 

qui porte /a signature de hl. Georges Leygues, 

ministre qui ne passa jaillatS Pouf 

CHEZ LES ESPAGNOLS un révoltionnaire à tous crins. 

Madrid, 14 décotribre. Le général Loin de nous le projet de réclamer une 

Primo de Rivera a présidé une grang0 

épuration intempestive. Les partis avancés 

seau° de tolites les colonnes d'avant- 

n'ont pas ',monopole de la fol laïque 

nous connaissons de bons . délégués en 

garde. 

dehors des socialistes et dont le dévoûment 

La nosition de SiebTanots, sur la li- est au-dossus de tout éloge, il en est qui 

gne TetoustnTanger. a été aisément oc- ont lutté A une époque où il fallait un cercupée 

et fortifiée 

tain courage. Ceux que nous visons, ce 

11 est dit dans le second oomennnisini sont tous veux qui, d'une manière systé- 

sue dans la aune occidentale du Maroc, matique, tiennent la balance égale enter /a 

les troupes venant de Tamnes ont termi- République ot ses ennemis, ou qui, par 

né leur repli sur Ben Karik, avec ides per. leur attitude, affichent k dédain pour nos 

institutions. 

tes pou nombre:P.. 

Tous les organismes doivent concourir de 

La colonne du colonel Orner a occupé concert à un môme but s Le bien de l'Etat Quelques isirabke s'entretiennent de /a rnm, 

l'ancienne position de Keyee et us bloc. et de son Ecole. Les Conseils départemen- 

/cdre do. M. Fhuiot. 

amies qui protège la soute die Fondak. 

Dona la gong eg Larache, le golonel 

Carasco a nemensivi l'évacuation du matériel 

SUS Taator. 

M. Nintchitch à Paris NOUVELLES D'AUTRICHE 

Le convoi ayant été aussi:ré entre Te. 

fer-Dar et El Amr, le général Estella a 

adressé aux troupes un ordre do jour Paris, 14 elécembre. , Le ministre 

SALAMALECS PRINCIERS 

lcuent l'hérdisme dont elles firent anomie 

des affaires étranger. de YougosSlavie. 

sans les derniers combats. 

venant de Rome, est antivé à 14h. 33 à Paris, M desembre A l'occaeon de la rég 

élection d, M. 

In gare de Lyon. 

à la méridocs de 

Ouvublucs d'Auriol., M. Dommorgue lui a lai 

Il a été salué par M. Cané, chef ad, parvenir un télémanurre de Silirioamiss,ses 

joint du protocole. 

vases peux son pays. 

Magnifique succès 

M. Nintchiteh vient à Paris dans l'in, 

M. Ha/nisch n répmdu à M. Doumergue »ni 

un télégramme dans terme/ il dit qu'il collaborer 

des Sociales de Haute-Vienne 

tension ire régler avec le gouvernement toujours avec plaisir au resserrement dos relation 

français Ire seuils' ce la visite que do'. amicales. setre ii Ptah.. l'Am... 

suai anus faire lé roi Alexandre et la 

Linleges, 14 décembre. Line élection reine, ai prime:mie prochain. 

LE TRAME FRANCO.AUTFUCHIEN 

sénatoriale a eu lieu, aujourd'hui, page On sait, en effet, tarte le roi de Serbie Vlan., 14 décembre. Lu gouvernement a 

rens:daces M. Cadet, radical, décédé. devait venir officielernent Cana la capi- depasé au Conseil asesse rasse,s sa mais dê 

Itieneits. n53 voire. votants 651: majorité tale française au mois C'te juin, mais qu'il commerce franco.antrichien mtuelement en vit 

absolue 323. 

en fut empêché. pour let raisons priviiss. eue.. 

On ciseau : Bétowlle (socialiste S.F. M. Nintchitch voudrais etesi s'enarete. VERS LA SUPPRESSION 

1.0.), députecnaire de Limoges, 340 voix nia avec M. Heeriat de diverses questions 

élu docteur de Saint-Florent, conseiller rai DE L'ARMEE AUTRICHIENNE; 

Stiivent permettre une coopération 

municipal, délégué par _les groupes répits Plus étroite entre. les lem, pies au n-mt Vienne, 14 décembre. Le traité de paix peu. 

blicains. 127 ; docte. Eraisseix, commu- sis vue cournemial et financier, et Oui met fr rAntniche de conserver une armée de 

niste. 33, bulletins blancs. 3. 

ont suatmt pour bu le maintien de, la MM hommes. Le conttngent estent ne Messe 

paix dans l'Europe centrale. 

eseriest :sas 22.000 °dela. 

Si la France cois oanclure sa arrange. Co sinisaron donisa ne poussais eas d'aucune 

ment politique avec la Serbie, cet arran- utilité en ms de .eress, et d'ange pet, la shoot 

,51i,51iintérieure de l'Auteche est assm ,ée par en, 

gement sera calqué sur Cens qui ont déjà Police et sa gendarmerie, dont l'ouganisation ce 

La situation en Allemagne été conclus oves la Pologne, d'une part devenue excellente. 

,et avec la Tcheco-Slovaquie, d'autre Co. question de Palmée est, depuis de Ion 

Sert 

années, les eulets d'après :discussions mtrelq 

Reste à voir si M. Wirth elles été- On sait crue /a Yougo-S/avie fait partie chrétiens socialistes et les secial-dencieses, des, 

! merds démocratiques du centre se' 

que parti craignant que l'antre l'utilise à PM' 

da la Pente-Entente. 

Praos. fins. 

: 

rosit prêts à suivre M. Marx dans sa 

Il est boa-mono question de supprimer rarmée.,. 

capitulation conditionnelle devant 

qui, mniME ses effectifs réduits, coûte derme 

M. Stresemann. 

année plus de 2 mielims de /Mus. 

Il est permes d'en douter. 

Dant damé l'élus des finances' cette me se, 

! En attendant, les démocrates, si 

serait accueillie avec smisfaction dans tom len: 

milieux. 

leur tour, jettent leur influence dans 

la balance, à l'effet d'empêcher cet- 

UNE NOUVELLE MONNAIE AUTRICHIEN» 

te falsification de la décision popu- 

Vienne. 14 decembre. Le gouvernement 

i 

laire, que serait la constitution d'un 

dépose au Conseil national mrsjet de lo 

cabinet du bloc bourgeois. 

le remplacement, à partir de envier, de L, 

Et enfin, le Reichsbanner, qui et 

vise de la couronne per le sol; ng. Le sehillin 

équivaudrait à ;0.000 couronnes. L:edoption da I 

tout fait pour assurer la victoire des 

nouvelle devise sera reeclue ebbe.» mur I 

partis répulblicains aux élections, 

int:Mutions off/ciel:1es jusqu'à un accord Inigrinei 

vient également d'entrer en scène 

la ...Ils bis ne nom pas aga/II:able aux engiï 

pour rappeler leurs devoirs et leurs 

gernents de l'Autruche résultant dm traitée 

Se-Germain et de Trienon. Ln discussion de lea 

responsabilités à tous les partis ré- 

loi commencera la semethe prodeine. 

publicains et notamment au centre. 

Il se pourrait que cette organisation 

de combat républicaine ait un 

MARIO ROUSTAN 

mot important à dire dans la SOI q- 

LISEZ ET FAITES LIRE 

liste de kg e,w aotuelle 

Sénateur de l'Héradt 

LE e MIDI SOCIALISTE g 

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M. Painlevé à Belfort 

Belfort, 14 décembre. - M. Painlevé, 

femPlaPnt. M. ilerrm1 empêché par lé- 

lai de sa sanM, a présidé aujourd'hui :es 

frMs de Belfort. Il a prononcé un impor- 

tant discours. 

M. Painlevé a rendu hommage h M. 

Pecnot, qui a opéré dans la pilitique in- 

ternationale e un virage si énergique et 

si heureux a 

Défendant les partis de gauche contre 

Jan calomnies dont ils ont été l'objet, re- 

boisent sur la légende de l'impréparation, 

l'orateur oppose à ces calomnies la verni! 

positive t ms frontières ouvertes. la dis- 

proportion des forces numériquies et in- 

dustrielles rios deux nations. 

- neinlevé a à coeur de faire justice 

. , ^ autre calomnie. t /a Pal- 

ans. ue 

rité nationale négligea les rePePeil,ll'Ais 

streurite nattonale teetedir't 

mats il n'est alloua PranÇals passim-. 

moins d'être aveuglé par une passion on 

un fanatisMe déments, qui rien éprouve 

comme Pcbsedante préôecupation. test P 

plus Intolérable n'usine que fassent attà 

partis de gauche leurs adversatres que de 

les accuser de faire bon marché de la dé- 

fense nationale et de sacrifier à de sai- 

sies utopies le salut de la France. Odieu- 

se, Pependes, maïs /égendos obstinées, lé- 

gendes aux mille formes g., carme les 

fides de l'hydre fabuleuse, renaissent cha- 

que fois qu'on en a détruit une. En toute 

occasion eh quelque novateur hardi a 

voulu moderntser, industrialiser, adapter 

à quelque invention, les organismes miii- 

tMms traditionnels, de quels sarcasmes, 

de quels outrages, n'a-t-il pas été abreu- 

ve ! Lorsqu'en 1913 les tenants de Par- 

mie moderne réclamaient dies canons et 

drs romps d'instruction plutôt que des 

easerms. maient-ils tort Pourtant, la 

calomnie d'après lamtelle la République 

an (ceci désintéressée avant la guerre de 

la défibre nationale et lui aurait retint 

Inc resmurces nécessaires, est /a pins per- 

verse salle laquelle. depuis cinq ans, on 

s'es/ efforcé d'accabler le parti républi- 

cain. » 

Srald'orolt. de la téloo d'honni' 

prornsnr Borsonio 

Bod.een., 14 décembse- Après la pose de 

Le première pierre de Pépié...nem réawnel de 

le lutte contre /e cancer. /. inemehel Réa,iu s'eu 

soda à rotor. S.nt-RphPI, de l'habitat St- 

Andsé, où, en présence de mons les autorités 

civiles a mi, au professe. 

Bergorie le grand Martyr de la science, la grand' 

emix dé la Légion d'honneur. 

Cette ccremome a ete extrômement en:mante. 

the embelmee-antombile, trombone. le 

pot-essor Semante, don en eut l'épi de mmé 

alarmant, c'en erretee evant la me. Par les 

pin, de hus marbom. /e doper AtielsPean, il a 

endnit à tubais. ,édifiée à l'imésior de 

l'aniphitintre. Extrémernent pâle. il a mis place 

ser 66 fauteuil, entto lé maréchal Pétain et M. 

Le maréchal Pétain a mesitfil Prls la Paisle 

a J'ai ditYI, sur les champs de batailles, récom. 

percé des bravos, mais jamais &Motion pl. e.- 

non,, ne nia étr.nt en face de cette voloeté 

du samifi ne le cèle en rien au courage 

paganise et le dépasse pas sa haute valeur et 

l'immensité de la dene co.raciée per l'humanité 

envers le professeur Pergonie. 

e 

Des crédits pour les Offioiers 

Pol» 14 dMembre. - Le ministère de la 

guerre communie. la nes anavanta 

Certaines informations nenr,Sentànt Mn. nn 

jour tendencieux bs conaàquences du vote par 

lm.] la Chambre des députés, dans sa séance 

de 12 décembre, a réduit de vingt millions, en 

depit de l'opposition minime de la gosse et 

de M. BoollonxiLeffont, te éhapitre de la solde 

de rintoterie. 

s Aucune apeon ne rot s'unit.. à te su- 

i,m du meg dea officiers d'infanterie qui, Pro- 

tégés pay Imams que le, donne la loi de 1854, 

ne me, voit situation modifiée pm voie 

budgétaire. 

Il entre naturellement deve /es intentions du 

général Nollet, ministre de la guerre, de deman- 

der le rétaolisennent de luntearetité de, erédiia 

prose.. à ee ehepine ami le ommission de le 

Chambre. » 

Les mereatdis persévèrent 

L'ON PARIE D'UME AUGMENTATION 

DIJ BUE 

Des privisione optimises avaient été mises 

en Donk.. à le Rosse de commerce au dé- 

but de eette eemeire. On laissait ertendse une 

le pris de la tome et aboi celm ai blé aloent 

subir une baie. Les offres de La cultum :dan- 

noneaient plus ltnismtaMcs mie pendant la de,. 

nière période noembw. 

Déjà eng derniers iours du moi. Précidente, 

enregistrait un fléchissement dane la côte des 

blés. I, 27. elle s'inscrivait 0122 h. 75 le 28 

Salo n, elle tombait à 122 1,. 25 Puis elle paa- 

sait successivement à 129 fr., 118 fr. 50, pour 

arreter le 5 mem. 0 117 f» 25. 

Anoben les mnéculateues entraient en action. 

/h s'efforçaient d'enrayer la baisa, Dès le 6 

décembre, la rep,se commençait à 118 fr. 25 et, 

mercredi, la côte remontait à 121 fr. 25. 

Ces chiffres ont ote portes a la connaissance 

dol, commission qui se réunissait hier mati, 

mais qui, nbyant . qualité moyen Peut les 

étscuter, les a simplement enregistrés La ams. 

mission e Led le pris de la fa,ne à 153 benes 

en lien de 155 /a semaine mécédente. Mais 

fa. le regretter, cette baisse n entraînera pas une 

dimension rriv du rein et cela en "el 

dc le henoe snwenne bons le, blé, dans les 

conditions que noua avons indiquées plus haus. 

m ss.-< 

La santé de ,:. Herr'et 

s'est sensiblement améliorée 

Paris, 14 décembre. - C'est la première 

Cois depuis qu'il est malade que le prési- 

dent du conseil a passé une assez bonne 

nuit. Il n dormi quelques heures. Les nutts 

précédentes avaient Oie très agitees. 

Ce matin, les médecins ont eu une assez 

Longue consultation, qui s'est terminée 

«près dix heures. Le bulletin communiqué 

dit e 

L'état inflammatnire local reste sta- 

tionnaire et d'ordre médical. Fièvre légère 

37 degrés 8. 

Le douleur ressentie par le président 

du conseil dit cette note, en mère tennis 

que la tension perçue au niveau du ni01- 

91t droit, avait fMt craindre la possibiltté 

dose légère complication d'andre chtrur- 

gine La consultation de ce matin, h In- 

quelle a pris pet le preffesseur de niloti- 

que chirungloale Lectine. a permis de 

conatater one la maladie restait demi. 

médical. L'affadion perveineuse se déve- 

loppe Mrmalement et sue un espace Ii- 

Inde. e 

Le bulletin est signé du dratmr Bloc 

et des professeurs Sicand, Wagons et Le- 

d.. 

Les médecins font espérer que l'affec- 

ten dont est atteint le président Ronron- 

sait restera localisée et que M. Herria 

pourra. ms Maar dans Nele dizaine de jours. 

La Vie socialiste 

LE PROCHAIN CONGRES SOCIALISTE 

La C.A.P., dans sa (dernière réunion, 

a décidé q-1,e le Conin'es National dit Pare 

ti Socialiste se tierarait à Grenoble, les 

dimanche, luniti. naardi, mercredi et jeu- 

8. 9. II), Il et 12 février 1925. 

L'ordre du jour en a été fixé cormine 

suit ) 

1° Rappcat ab la commission adminis- 

trative norrnanente. 

2° Rappoq oes délégués du Parti à 

l'Internationale. 

3° Rapport du groupe socialiste au Par- 

lament. 

Rapport du in Populaire n et de le 

mue. 

5° Organisation db la racapagerrned 

6' 5. Iiaoolao, municipedes 

Me et tantimad. 

8° ve Re/forme elgotorale. 

8° La situation économique interna- 

tionale. 

9° Renouvelle/mont des organiames 

tantra/ni. 

Le Secrétaire général n Peul FAURE 

REUNIBN DE L'INTERNATION.ALE 

Une réunion commune entre l'Exécutive 

de la Fédération Internationale Syndicale 

et le Bureau de l'Internationate Ouvrière 

et Socialiste sem tenue, à Bruxelles, les 

3 et 4 janvier prochain. Un point impor- 

tant de la dismssion sera la question qies 

Traités de aranhe et le désarmement ». 

Le Bureau de Il, O. S. se réunira l'après- 

midi du 2 janvier. à la Maison"\jin Peuple, 

à Bruxelles. Cette réunion aura done lieu 

un jour pIns têt que la date preadable- 

ment proposée. 

La réunion de l'Exécutive da FI. O. S. 

commencera h Bruxelles, le 4 janvier, à 

3 heures aprts-midt. Le Comité adminis- 

tratif -de PI. O. S. a der.° d'ajouter 

l'ordre du joie de la réunies de Bruxel- 

les le point suivant t no L'impérialisme et 

la question égyptienne a qui sera le 

cc point 

point politique de la discussion. 

LE MEXIQUE ET LE SOCIALISME 

Le 30 octobre. avait eu lieu, à New- 

sine réunion remarquable La sole 

de it ninynnuuu Il gic School- it ne fut pas 

assez grande pour rentenir les milliers ce 

bessonnes venues pour solo es, le général 

'Mari° Eh-as Caltes, le nouveau prési- 

dent du Mexique. Le général a dit qu'il 

devait son élection comme président au 

ouvriers et aux ouvrières et il fut salué 

par le camarade Marris Ifillquit, dans un 

long discours, counne « le heros de la 

nouvefie eivillsalion et comme un cama- 

ale dans Ikeuvre pour l'humanité e. La 

visite rendre par le nremdent Ca/les aux 

ouvriers de New-Yerk a fait plus 1790, 

'e maintien de la paix entre les peuples 

dee deux rot. du Rio-Grande que do 

ombreuses cOrtférences diploMatiques 

Icones à huis Das. Le _président Celles. 

qui a trigirild le nlént de ae Sonore a 

par sa lutte incessante en faveur du eu- 

pie exploité do Mexique, a remercié as- 

semblée pair la réception qu'ion lui a 

faite en disant / o Jai conscience de la 

grande responsabilité que j'ai assumée en 

prenant la direction des affaires de mon 

pays, mais je le fais avec la certitude 

absolue que je ne trahirai jamais Ics inté- 

rêts ouvrierS de mon pays ». 

On sera ému, en Furilpe, en apureront 

que le président de la Fédération du na-, 

. ,, , 

grièvement litéssé. par un coup de pain et 

durant une lutte an Parlement mexicain, 

sommes de laquelle il fut tiré, dit-on, ms 

moins de MI coupa de feu. Luis Merones, 

au cours d'un Aoyage qu'il fit en Europe, 

l'année dernière. fit la tonnaissanne de 

plusieum camarades dens différents pays. 

Il est personnellement Men eonnu dans I 

le in.vement note Matif en Europe I/ u I 

fait tont son posai he pour développer /e 

mouvernent socialiste au Mexique et aux 

Etats-Unis. 

SUCCES SOCIALISTE A PORTO-RICO 

Ails élections du S.I., se produisit une 

coalition des deus anciens partis contre 

les socialistes. Malgré cette coalition, 

Santlego Ig.esias, président du Part1 su- 

ciatPte et chef de la Fédération du Tra- 

vail, a été réélu li v a actuellement dans 

le pat, un socialisM au Sénat et Inux 

socialiste dans la Chambre. 

Quatre Ministres albanais 

condamnés à mort 

Vienne, 14 décembre. - On -mande da 

Belgrade t 

« Le conseil de guerre de Tirana a con- 

damne à mort, pour hante trahisse, 

cien président do conseil Achmed-bey 

Zom, ainsi que trois ministres de son cabi- 

net. 

a PMsieurs autres partisans de Zoo ont 

été condamnés à des peines d'emprisonne- 

Men . Tous les condamnés se trouvent actuel- 

lements hors d'Albanie. 

Zogu lui-même avait quitté Blagrade il 

y a un mois, pour se rendre à Paris. 

é On prétend qu'il aurait quitte /a eePi- 

tale française pour retourner en Albanie, 

où il s'efforcerait de fomenter une nou- 

velle révolution. » 

Tauromachie 

MORT DU MATADOR ALUHIA 

Avaant-hier, est mon à Séville le mata- 

dor Manuel Garcia Maera qui occupait un 

poste importaant dans la Paria actueile 

et qui malt fréquemment toréé en France 

notamment à Nimes, Béziers, Bayonne et 

Mont-de-Marsan. 

Le diestro, qui était depuis plus d'un 

mois gravement malade, avait tenu mal- 

gré une forte fitvre et l'interdiction abso- 

lue dm médecine à toréer à Melilla, le 

15 novembre une corrida aufiénéfice dune 

uvre militaire. Les journaux disent quo 

/e mal auquel il succombe niait de natu- 

re cardiaque, 

Maera, qui élisait âgé d'une trentaine 

d'année, avaait Pd banderillero de Bel- 

monte et, comme lui était originaire de 

a, faubourg populeux et typique de 

Séville. Il u, .1 

prié en 1920 à deve 

nie matador e avait rem à Sévi/le, le 29 

septembre 1921, son alternative des niants 

de Ratafil Gal/o. Cette alternative lui ava:t 

été confirmée par Chialai°. à alladria, le 

15 mai 1922. 

Depuis lors Mania, actif plein d'aficion 

el de courage, et banderifiero puissant 

était arrivé à un rang enviable dans la 

hiérarchie d. tarama $a mort, ma/gré la 

gravité connue de son état surprend tous 

ceux qui connaissant ses grandes facultés 

Mimâmes. lui croyaient une très forte 

constitution et ne pouvaient le araire sé- 

rieu.sernent atteint. 

Maera avait déjà signe de nombreux 

engagements pour l'année 4025 et était en 

pourparlers avata0fa avas plusieuret plaaas 

françaises. 

LES GRANDS HIVERS 

Que sera l'hiver, cette année I Jusqu'a 

présent. nous n'en avons pas éprouvé sen- 

si/Cernent la rigueur el il semble que nous 

allons rester, co 1924-1925, dans la prie 

tempérée qui dure déjà depuis plusieurs 

années. 

Les niétéorelogistes ont calculé que la 

moyenne, pendana les mois °Abuser, ne 

doit pas dépasser un degré au-dessus danà 

les régions Inc plus froides de nos pays 

et qu'elle Ouvrait, pour rester normale, 

attelndre. te. Paris, un degré au-dessm. 

MarseilP 5 degrés et à filmes O degrês. 

Mais la innture se moque volontiers des 

calmis de nos savants et elle l'a prouve 

maintes Ris en faisant descendre le Ohm. 

momètre d'une douzaine de degrés et plu, 

au-dessous... de la moyenne. 

Nous ne sommes pas cependant /es pins 

I plaindre. Dans le passé, no a connu Ces 

temps pires encore. C'est airs31 qu'en a Pu 

relever, à Pins, en 1795, 23 degré: 5 au- 

dessous de zéro, et, en 1871. 2e degré: I. 

Et encore cela n'est-11 rien auprès de cer- 

tains hivers dont /a rigueor est demeurée 

célébré . 

C'est ainsi qu'en AM, la Mer Noire fut 

pilée dans toute son étendue; il en fut de 

môme en 763 et, de plus, le détroit des 

Dardanelles fut entièrement couvert de 

glace. En 1P34. /e Pô fut gelé de Crémone 

jusqu'à la mer; les arbres se fendirent 

sous l'action du froid. En 1236, le Danubo 

fut pris par les glaces jusqu'au fond de 

SOIS lit et resta plusieurs mois canne 

il tat. 

En 1432 et 1437, le vin pela au pont 

qu'on le cassa h la hâche. En 1658. (han- 

'es X,X, roi de Suède, franchit le Petit-Belt 

sur la glace avec Vote son armée. En 1683, 

les froids furent si intenses que /8 houx, 

cette plante si ruattque, périt gelé. Lei 

chariots roulaient sur la Tombe qui avait 

une épaisseur de soixante centimètres de 

-Pm. Pendant l'hiver de de 1684, le physi- 

cien Perrault profita de la rigueur 

extrême de la température pour faire 

d'importantes expériences sur la rongea_ 

lion des liquidm et fit d'intéressantes dé- 

couvertes. 

En 1709, le sol fut gelé jusqu'à une pro.. 

fondeur de plus de trois mètres. En 1740, 

on construisit, ft Saint-Pétersbourg, une 

mile de glace longue de 52 pieds, large de 

16 ef haute de 20, et on constate que la 

Ime retirée de /a Né' a pour élever cet 

avait 3 pieds d'épaisseur. Six piè- 

ces de canon également taillées dans la 

glace ut deux mortiers avec leurs affûts et 

leurs mues, Eus de gème, défiendaiern 

l'entrée de cette étrange salie. On les Mar- 

gea comme des canons ordinaires et lien 

tira, à 60 pas, sur une planche épaisse qui 

fut percée de part en part Pas que lu 

glace Dilatât. 

En 1744 et 1745, la Tamise resta gelée 

pendant plus d'un mois. En 1814, 1830, 

1845 et 1848. les lacs de Sitime, les grands 

fleuves du eetfire de l'Europe et Priai. 

nm parties de la Mer du Nord et do la Bal- 

bo, furent gelées. 

Tin 18.26, la Tamise gela au point goe 

!es voitures se promenaient sur la Mara 

La Société rcyale de Londres fit Prendre 

l'épaisseur de calle-ci; elle était de 11 pou- 

f. anglais, qui représentent 278 millimè- 

tres de notre mesure. 

On prétend que la glace d'une rivière 

peut porter un ho.mme si elle est épaisse 

de deux ponces; no easalier, si elle en 

a trots; une nompagnle, st elle en a ouata 

ou cinq et une armée si plie e.st épaisse 

de trente pouces. C'est ainsi mue-, dans la 

campagne de 1795, nos escadrons traver- 

sé-Dut Ina galop le Zuvderai et on vit 

ce curieux spectacle t des busards et des 

arblleurg b chevet ,'emparer de /a flotte 

hollandaise meuillée près du Texel. 

Plus près de sens. nomme partienlière- 

mot rigoureux. les hisurs dc 1870-71 et 

1879. Titus cane oui ont pris part ou 

armee O la guerre franee-alemenda ne 

sont 'pas près d'oublier les souffrance, 

°n'endurèrent les mathettrone soidats. 

Pendant le gemma de ces hi peu, la Seine 

'ln dam la traversée de Parts, Il en fa 

de men. d'ailleurs, de la plupart- des 

all/ rés fleuves. 

Celte énumération pourra nous consoler 

si l'Itiver est dur. 

La nature a donné, en revanche, des en- 

nenu sans hiver. E0 1153 lis 

. entre, 

tiers furent en fleurs au mois rie démembre 

et /a vigne en Parier suivant; on vendan- 

gea au omis de luiliet. 

Un chrenitmenr allemand rapporte 

qu'en 1e1. â Pont, Ira mfants vandatent, 

dans les rues de Consuma, des violettes 

cuDIlies dans IFS prairies du Rhin. Il 

Moule qu'il y av. -des bluets en février 

et que. dès le mois d'am''', la vigne était 

en fleurs sur les atomise de la Moselle. 

En 1572, l'année du massacre de la Saint- 

Bart/1.101y, les arbres fl'ent couverts 

de feuilles au mois de tamier et les en- 

fants dénichaient des oilsebox na mOtS de 

février. 

F,n ne.., il -y eut. en décembre, des g-gri- 

mes comme en plein été. En 1071-1802, 

l'hiver dut extrêmement doux. Il y avait 

'es pois en fleurs au mois de décembre 

et les 1,00 e eeet rentrés I /a saint. Jean. 

Ce Maille des vins fut remarquable. 

Les hivers de 1824. 1832. 1835, 1845. 18130, 

itegg ont été d'une douceur exceptionnelle. 

Enfla dans la deuxtême Partie do cl,- 

Me dernier, on peut citer pour leur man- 

suétude les hivers des années 1882, 1883. 

1884 et 1888. 

Robert DELYS. 

< 

Un dtscaurs de fl. Clanentel 

Paris, 14 décembre. - A la cérémonie 

d'inauguration du monument aux mort, 

de la Banque de France. M. Clémentol a 

prononcé un disecurs où il a rendu un 

hommage ému â veux des employél de la 

Baanque tombés pour défendre la tore 

de Emme, la plus belle terre sous le me/. 

Le ministre s'est ensuite fétidité de 

Poeuvre accomplie par les hommes qui. 

dans cette maison et à tous les degrés de 

la hiérarchie, du gouverneur au plus mo- 

deste employé. ont soutenu /Inn un dé- 

vouement inlassable l'effort financier de 

la France, ii uvre immense et dont la 

durée ne se confond pou avec celle des 

InMs qui, Préparée de longue 

date, se poursuit encore et devra conii- 

ph, jusqu'au ,jouti oh notre économie na.. 

tionale aura recouvre son parfaait équili- 

bre. » 

Bibliographie 

VIENS Ica, FRERE LOUP.., roman me, 

na, julien MAUVRAc (Fronce-Edition, 19, ine 

Gauen, Pari../4'l 

4h. 

Sou. ne ana, qui eet moins une éningme qu'un 

sembole l'auteur projet., au travers du drame et 

de l'idylle. une clarté &nome de I Rotolo.. 

Lee aventures qui se détordent au cours de ce 

iroman, 

les paesions qui e'y heurtent, la tendresse 

fidèle des mirs pene triomphant de. Poole., 

enté:oseront à Pote.. ions Io lotes. °net>. 

que soient leurs opinione Ste mn Oenultiame dont 

ils disant:mont- peut-être les tendance:, mais dont 

Pi:Molise. Jee dorades sous le charma 

Le CarnetAue'po 

La Finale 

des channp.anuals régionaux 

A BEZ-IERS 

L'U, S. P. bat lA. S. B. par 7 à 3 

..£1.1, drop, à essai) 

Cette partie, qui foi très plaisante à sui- 

vre, se ouronia amatit ut, tome nom- 

breuse. Des le démus Mania commença à 

taper ses légendaires coups de lé.. et Les 

Biterrois sont mandenus dans Leur CaMp, 

d'autant plus que Dandine se fait boucler et 

Oniunt tonene. A la remise en jeu, les 

Biterrois partent en passes courtes, mai, 

un avant motive une mei.. Cutorts lance 

sa ligne, mais Got est projeté à ID mètres 

da buts biterrois. A nouveau, Monsen et ses 

hommes remontent tout le terrain et l'essai 

est râlé d'un rien, Cayrol aplatissant in- 

eatitézils. Grace à un coup fran, Perpignan 

se dégagd de cette situation pérsileuse. Les 

Bliterrels dominent et attaquent 41, par 

deux fois, on cruit qu'ils vont marquer, 

àlais, sur une interception, Constant hie à 

toute allure et, devant DandMe, passe à 

Dar., qui marque, U. S. P., 3 point. 

Ernoustilles, /es blitegrois en mettent furieu- 

sement. Une charge de Guttierez-Molas 

s'avère dangereuse. Les Catalans sont eu 

danger, mais un coup franc leur donne de 

Pair et la mi-temps arrive. 

A H reprise, Ramis passe a I ouverture. 

ce qui n'empéche pas Béziers de prendre Li 

meilleur. Cependant, grâce à Constant et 

Dar., le jeu est porte dans les 22 biterrois, 

où se joue une mêlée, et Ramis réussit par- 

faitement te drop. U. S. P., 7 points. 

Lminéral tlécourager, les Biterrois 

donnent it fend et jusqu-a la fin d'ailleurs 

ils vont dominer. Bousquet ouvre à ou- 

trance mais ses trois-quarts sont malheu- 

reux et plusieurs essais imparables sont 

manques. Perpignan se-dégage grâce b ana 

coup franc (encore I) Bonafé reçoit et 

seniuM aller à rasai lorsque /arbitre Far. 

rote. Chahut ! Béziers ccntirme à mener 

.lamdanse, et Perpignan se défend, la fin 

approche lorsque Camps Se saisit du ball, 

et marque. A. S. B. 3 points. 1 

Carrié sifflé la fin. 

C'est l'équipe qui. a le, plus donné qui 

a pvmdmn 'cl oral 

qui a gagné. CPT les trois-quarts Ditermis 

,ne surent pas profiter des hales ouvertu- 

res de Bousquet qui fut excellent. Au con- 

traire les trois-quarts catalans Mame 

fois qu'ils partirent furentidangereux. Les 

ayaans biterrois démènent en touche et 

en mdlées, Moureu, Dauga furent les oeil- 

Murs, les catalans prirent un léger avan- 

luge en touchies ,Iongues et dans le jeu 

ouvert grace h Co.nstant, Darne et Misère 

Seurin et Carbonne firent jeu égal. Cui- 

zarts quelconque. Cavrol Oint convenable- 

ment sa place, Dandi-ne blessé ne put don- 

ner la mesure de ses moyens. 

Arbitragu de M. Carria 

A LEZIGNAN 

Lézigoan bat Narbonne par trois pointa 

(an .lai) saura 

Foule meublante, où les Narbonnais sont 1 

nomes-eux. La pre.puére nedimips fut à 

l'avantage de N./sonne, qui eut 1 occasion 

de Mire tremilier ses arrières en des men- 

sives dangereuses, dont deux auraient Mi 

Moutir sans l'excès de Peradanasté do 

porteur de hallon arté. 

En deuxième mbienms, les Lezignanais 

doublerent d'ardeur , surent écurer 10 

pack narbonnais, qui connut la defailiance, 

se fit bousculer, ne peut pas agate.' le 

coidrôle de la balle, ni à la Mitée, ni 8: 

/a touche, et laissa pasiser plusieurs ruschs 

lézignanais, dont un aboutit à un essai de 

Wisser. 

AU fond, les Narbonnais, en première mi- 

temps, ont joué d, guigné. Ils ont menmé 

plus souvent l de plus press /dais 1 ',len, 

volonté des locaux a rétabli des -situations 

qui paraissaient désesperum, aides cet cela 

par la maladresse des orange, lesquels sont 

phis resolus a la charge quhantles à la 

passe. 

Ce résultat ne change rien au classe- 

ment, mais il pernmt de Promstiqum flue 

Lézignan, qui doit jouer le Illatell de Imr- 

rage contre les Arlequins catalans, In. 

gagnera nettement. 

SAINT-GIRONS RETROGRADE 

Saint-Girons s'est fait battre par Maza- 

met ,qui doit à la vitesse ne Cavedan de 

marquer dem essais en deuxième 

temps. 

Les Ariégeois ont joué une 'des plasmas. 

parties de la saison. Dans Pense. 

ble, le jeu tut égal avec supériorité du pack 

ariégeois et supériorité des arrières tarnais. 

SainTGirons essayait une formule dont il 

espérait beaucoup et qui a fait fiasco. 

Du coup, Saint-Girons descend dans la 

division d'honneur et Mazamet rentre dans 

la division d'excellence, où il va être Obligé 

de se heurter au T. O. E. C., sur le ter. 

mail de celui-ci. 

F. C. LOURDAIS ET STADE BAGNERAIS 

font medch nul pet 3 Points (1 emstà 3 beim+ 

Il bm otip Sien. 

Lourdes se présente 

Lasser.. Durant la 

Prerninle mi-telnps, Lon.. domine et esnme 

devoir gagner assez facilement. Declat marque 

un bel essai. 

Mais pendant mom le long de la seconde partie j 

de jeu l'équipe lourdaise est souvent malmenée 

par les avants bagnerms. nui, imantau mcd lé, 

mot du terrain. De plus, durant cette micemps, 

Lourdes n'a que deux fois le beou en mêlée. P.. 

estèies ...nenni le ballon à tont mus 

eppe Imal, o fot me mese eislub.oni 

alors qu'elle avait donné l'impression de. gagner 

nettement à la mermère mi,emos, 

s est fait / 

complètement dominer en Seconde, et les sperme 

teure Lotadaia se demandèrent jusqu'à la fin ai 

ce beau groupernem, qui avait fait lao égal avec 

Tarbes troM sema.,, auparavant, rte m., Pas 

éliminé des poules de cinq. 

BOUCAU-STADE 

BAT BIARRITZ -OLYMPIQUE par 8 rvivie à 0 

Pm,. ment de sombrer en bonté en dirigen 

d'hovveer; le. Imens, séduis à épouse, db, la 

début clin mea» dominé., pendant les deux 

am. d. La partie et donnèrent Eimpression de 

fournir aisement le vainqueur e.'à d,boulés 

des Brinlean, 22v loaeo,u eau percées de 

Dem., Essaime:. 

Malheureusement la usnée ne fin pe, tape, 

ble mis bue,is eut n'ose. I. bellon °n'une fois 

os nom 

Félicitons Boucan qui eut vouloir. 

Les parties 311110EIRS 

A BAYONNE 

L'Aviron bat le Stade Tossimmein par 

7 points (1 essai, 1 drop) à pOints 

(un essai). 

La concurrence du taret. Boucau.Biar- 

ritz porta tort à la rencontre Totilousains- 

Rayonnais, qui 5 joua devant une assis- 

tance un peu clairsemée. 

Les .équipes sont aimai composées I 

Stade. - Lamarque, Raymond, J. Bordes, 

Sen., Drilles, berges, Comorien, Serres, 

Sutra, Leuga, buten, Asatimu, barmen, Peso 

naflua.totcamel. 

Amron. - Arnaudin, Hourdade, Marsa,,, 

Mora, Modas, Lamina, Etebegom, 

Sunubiette, bauge, Damnai, Lame, Fort, 

Ca, Eh:impala, talas., 

Dès le defint, l'Aviron marque un léger 

avantage et Fort manque de peu un but 

sur coup franc. Par Imelps, le Stade ro 

niollte et le tett se stabilise aux 50 Sur 

manvense passe de Lora, le ballon roule, 

Sentat le prend et va marquer, Stade 3. 

Toulouse domine encore et une mêlée se 

Pm sur les buts bayormais, mais Elche- 

pare organise une ntagnifique contre-atta- 

que, qui échoue à dix mètres des buts rou- 

ges. Raymond ayant sauvé grâce es sa 

vite.; on note encore quelques beaux dé- 

parts des avants touions:uns, et c'est la mi- 

temps. 

Cette première partie du jeu a &te à 

l'avantage du Stade, la deuxième sera celle 

de l'Aviron, les b/eu et blanc attaquent à 

toute a/lure et Modes rate un drop ; peu 

après, les avants hayonnais marquent Pi,' 

coca sur un vigoureux dribbling u la fin 

approche. Les avases toulousains, bien en- 

levés par Lubin, fournissent un magnifique 

effort, sont même sur le pole de marquer, 

sials la lin arrive. 

Les avants toulousains, bleu emmenés 

Iman Lubin, frirent excellents, mais faibli- 

pat en deuxième mi-ternps; ils dominèrent 

touches courtes, cependant qu'en tom 

mes Longues les beyonnals prenaient 

l'avantage. Pa/assie, Fort, d'un côte, Lubin, 

Serres, Larrieu, dr l'autre, Rirent les meil- 

leurs. Bergts fit une exhibition remarqua- 

bte. Iguinitz tris actif. Etchepare meilleur 

que Corberien, un peu jeune à ne i poste. 

Les trois-quarts toulousains meilleurs ana 

ceux de Bayonne. Raymond et Sensat se dis- 

tingueront, Lamarque et Arnaudin furent 

applaudis. 

LE T.O.E.C. A BATTU CASTRES 

par 28 po.. 5 18 opte, dont 2 sransfomiés) 

conga (I essai transformé) 

Ce fut une jolie pape, très ouverte, tria ac- 

tive. et naturellement très courtoise, clisimtée am 

Appts sets maussade et menaçait( 

chambSée mes convenablement fournie. 

Apres elobi un peu tmne. et on I en sen- 

' ma bras et jambes ankyloséa par le froid: le 

Tom peu à peu se chauffe et met ensuie 

l'a-vance à l'alluma. Ce fut dès lors un jeu 

plaisant où les avants de Camée luttèrent mns 

trou de désavantage contre ceux du Toec, les- 

quels ae voyant devant dm advermires déoidés 

Prirent in Parti de faire travailler lems lignee 

arrières. Pien leur en prit, car les toulousains 

pore. Mn. mar,er quatre beaux essais, fruit 

méché non pas dexplgts individuels mais d'of- 

forts collectifs et de belles passes. 

Les camhs actifs et courageux, emeUents en 

défense, dégageaient sounient leurs buts mena- 

cés, mais Pedro., des mains Mn attaquants mao. 

ma aboutismit à un débordement. Et Ô fa., mr 

trms fois toute la s,eté et ie coup d'il de I',,.- 

riMe castrais, peur arrêter in-marée-nie de belles 

La deubieme mi-temps. vit encore les mule, 

seins marquer quatre essais de indua dont un seul 

tranorrné bien ct,Es fussent toue facilement 

tramions:litiges. 

Cependant au COUTs de tette Inistertrps les cari- 

trais parurent pi, actifs et incur,onnèrent plu- 

sieurs fois dans /es 22 adterses. Br Marquèrent un 

essai après une touche où ils réusairent à cueillir 

la bille et à nowees joliment la défense to,ou- 

mine. A leur actif aussc deus belles entames de 

troiseperria.Cest dMe nos' coure de ce deuxième 

acte, le jeu fut mobile. Mais les offensives te., 

cistes bien dirigées et avec une vitesse suffisante 

aboutirent le plus souvent, perce qu'elles me- 

pi.ir.ent les camais inaccoutumé. à ceste rapidité 

ution. 

Le more ne prouve qu'une chose uiaèivleim 

des araquants. Mais Si ne mime pas que les 

Castrais furent inexistants. Il s'en faut. Lem ré- 

sistance peralysa souvent bs départs adverses es 

a la touche en particulier /es avants egalerent 

hors vainqueurs. Pas en mêlée par exemple. Ils 

imsayèreet à dribbler bien qu'ils n'aient pas 

ussi d'aus, belles descentes que celles de 

leurs Mersaires. 

Le demi de mêlée fut trop souvent hors-tea. 

En championne, s'il imait avec b même mémis 

ev z off eide aurait vite fait perdre son équipe 

les truis-ouerts avaient été à la hauteur de 

leurs avants. le more aurait été moins élevé. La 

tactique uniforme des aères toulousains qui là 

tentaient que le délmrdement classique ainuoll du 

permeme aux gris de mieuy marquer Ie,, lIcannle 

En am, on ne peut pas les i.er 

rent rarement romasion de partir. 

L'argère serait parfait s'il avait un bon coup 

de .Med. Malheureusement i5 l'a faible. 7ri1is il 

est adroit, il a le sens do sa place m sur l'homme 

est imPenesblc. 

An Toc mine l'équipe .,l 'u féliciter, d'au- 

tant qu'elle émit privée de Lagarddle en aère: 

de Bouchet au centre: Gence à l'aile et de 

Piteu à la mêlée. 

Mais les remplaçants il faut le dire, furent ex- 

celles/1s. 

Brunet a Un inn CO, de PM./ On Mi le 

togec os l'homme. Il n'en a jamais vu devant 

lui. A noter deux beaux relèvements de drib- 

Les Pa-quarts ont mus été d'une adresse 

de mains remanquabh. L'aile Perrens-Durnartin a 

66 eile-méme. L'autre mscitait plus d'intérêt. 

Femié au centre et Taillante, à Fade se sont let 

mimai, Ferrié a eb quelques départs impres- 

sionnants, aryles Bobbet. Taillanteun s'est montré 

courageux, suffisamment vite, et a fait aussi 

oneloues groases fautes d Inexpérience. 

un et 

Faute sont à revoir, Mals la tactique de la ligne 

eat trop simpliciste pop uniforme. 

A l'ouverture, Fort est un ben- botteur eun 

ansent de transmise., Rarement g amoma 

taque hminenue. C',., une,. grosse 

n.ilan hit une merbe parie, récasineant 

des ouverture« téméraires, maie parfais aussi 

tentant h:importunément de s'enfuir à travers 

paquet. 

A la mélée, 1a rentrée de Rivière n'a pas man- 

qué de se Fire sem,. I, talonneur Castrais qui 

h 30 cm/euh, avait fait jeu égal avac le rétunté 

magarnétain Buimenié, a du s'Incliner devant 

FiriernatIonal 

Bien vue forcément encore en peu à court de 

forroe, Rieère s'est montni avec toutes seg cura- 

liNs de Van .paeaé, c'est-à-dire faisant en dehors 

de ht mêlée en travail extrêmement efFPa:e. sur. 

tout au pimi BI a conduit hier un dribbling de 

49 mètres). 

Nous avons vu M. Lé, aux tribme. Nous 

tomme bien qu'il y était un peu pour Rivière. 

L'innée, de Fm., a besoin de huit avants ebt- 

dans le reste de la perse e'recupe mome 

ami.. Qu'on appelle do. Rivière dirnanche à 

19,,ers. Le reste du paele a joui comme àl'or- 

dinaire. 

La Toec a dom prie hier, un excellent entrai- 

nement, et no. a eervi un beau :spectacle. F. 

A AGEN 

Le Sporting-Club albigeois et le Sporting- 

C/ub agenais font match nul (0 à 0) 

Albi trouva à qui parler devant les Age- 

nais, jouant dans une bonne formation qui 

domina, dans l'ensemble, les visiteurs. Les 

avants blancs, plus légers, se dépensèrent 

fond dans le leu ouvert et prirent une 

supériorité manifeste. 

A la mêlée. l'avantage tut plutôt au côté 

CHAI! 

Es 55 

f;:à".,:if..4,." 

55. 05 

112.. 

arrières firent jeu égal et ',lex' 

figure devant un Lamarouba2 

d'Albi, par suite de l'nb,es,e, de 

au talonnage chez les 

lona' 

forme. Lcs deux arrières furent àoe. 

155 

ll' 

' 

UN PEU PARTOUT 

A AGEN. - En .1mm/étonne dn Péan-oda 

naia 2' nérie, les Cheminots age Ers' 

Méxinpa. 15,lint e à15h ha08 

p.Em,,, O.. 

pam'ir t5 aIii,roS. 

A NARBONNE. - En ehearten 

de 2r aéoie. le Reeinaab tsébeer 

-Cl 

olymnien .nboonaia ont f.t match njui.'TSrèLeg'4 

e"Ad"PI-mAIZA.INCEDILLGERS. 

1.5%01-2./Ae rG'driliaa-C.1'-'1,11re'rr'msbaie'a pa.bir,117 

'''S9'1tN'jeRBONINE. - En équipe, 000né,. 

oing-Club nerbonnab a bon la Samh,à ii 

d''Aienve 

A OUI! LAN. - P., champion .171 

ru. S. lu. 

A RIEUX.MINERVOIS. - Le Sm e .6 

e 

points (I essai, I hocco, coup franc), au 

(1 Aage impartial de M. Bertrand. Pe 

c'L.r 

Cadmie. bat Soria, par 6 à 3. 

A PARIS. - Le match end. le Stade 

et le S.C.U.E. Pom ...Cc éstne devine:m.1'es. 

ciller., s'est terminé no nae momie eln Stade 

per Il 0 essai. u Jeigérer, Hylend. Bene 

newitzt I b. Ceraes) à 3 points 11 essai Al. 

b'Z'TOCXY7USE. - L'A. S Gate Pag,[.. 

Omi, nes II saint. (3 ois* d 

, ote 

péro. 

A CARCASSONNE. - (c, 

(2) a battu le Ge9M-Chila Uniccrecatre (1)7'". 

9 pn,te (3 esmisi à 6 points (2 essai, 

A CAHOES. - L'Aviron (aduhem. 

I. Castres Ody.ximique (2) sise Ils 

A SAINT-CALTRENS. -L Bade Saint-Gate 

dipois et See. Nayais font match. nulu 3 à 3. 

A PRIVE. L'U, S meetAbaseee 

beau leC. A. hiviete pas 8 nànts, I ' f 

bes sur cm, franc) à 4 points (un drop): j 

A GRAULHET. - Le Sporting-Chah graell, 

toig (1) a battu l'Avenir moissagaia (h 

points (6 essais) à zero. 

A AGEN. -- Le Sporting-Club asettaie 01 leal 

Fumel Cl moi 9 à 0- 

A FIAMIE95. - Le aub Sportif appent, 

mixte a battu lee Chemin/ma touloumins par If 

100 essais. 2 buts). 

A AUCH. - Le Sport Olympien rnatengo ft) 

a battu les réserves teciainea par 10 à 6 (2 met 

Laie, I cliC0-e0.4) eessais. 

A MARMANDE. - L'Aesocietioa Sportive ctai 

met.. (2) et l'Union Sportive 

ont fait Inar-h nul u Il points ale, 

A CARMAUX. - Le Stade rtehémil a batte 

Ie F. C. c....sen:nein (I) par 10 peina I2 m.,. 2. 

buts) à 9 13 mena. 

A MAZAMET. -La Socatinemaub Mermmt 

(il a betu I, Fonf.bali..aul, 

19 pain, à 0, môn one belle partie, au cm 

de /agnelle Lote /es équipies jouèrent av. Lem. 

coup de cran, mea. 

Frimes arrièree lalest 

sol onlev.rent ball,mm,aa Ia dénie/Ion. 

A SAPNTSEVER. -- Le Spart Adtléttet. 

saintnénerin (2) brun le S. A. harretmantici 

(/) pm 6 Pim 12 essais) à 5 points In. 

A OLORON. - Le F. C. olormais a battu le 

F. C. cnarre,ien par 6 poires (2 essais). à O. 

A FAUTE -- Eauze a battu Soe par le pot. 

(4 ea.o.. 2 beo à o. 

- Vic-Fecensac ales,/ Riscle p. 912. 

A PARIS. - LOIympeqtue bat h Général. 

Par 12 points (8 easeis, I but me coma Ma./ 

6 points 12 angle). 

- Le Racing a batte le P. lb C. par 9 à 3. 

A TOULOUSE. - Le Stade 121 Let Ie Tom 

12 Par 20 Pcénts à 3 14 essais nsfamlés à I 

essai). Perth très a.é.able, mem st émaillée do 

helha offensives. 

-La Stade (3) a battu le Tom (3) par /7 à 3. 

A TOULON. - La R. Cl toetonnais et 

camassonnaise ont fait masch 

aymt 

gué chacun en mn. 

1-.4. de. Packs ite itatème let bel assaut, 

trop ardent pat instante. 

Lm /igne. acière, acmgèrent nettement de 

part et d'autres IiincapaMe où elles se trouver?l5 

de réalgar par ellesnr.sms. 

aimn 

A TARBES. - 

Stade:este e0c.0"4 4944 

de Martineau, de Dapont, de Los, a triginPh.le 

l'A . S. 13., privée erla services de Dagnorr, 

Kervcda, Timbide, Arthur et Boom.. GiitAL 

kin la megeure partie ed la a...) 

s. aon mmern. 

QUELLE SERA IdEQUIPE DE FRANCE 

A BEZIERS 

Il o,, peobable que François Borde, incel 

sammem guéri, et Bayard, indiapmeble Po. 66 

oie, ne pourront jouer a Bsaien. 

no exeelleine noisette u rintemenisitel 

fera le déplacement et jouera. Came. sei 

done 

les équiper et 9.1 ego IA 

de Famée 7 En tenant comi,e dee 11.1.4r. 

do.tés, 

celle de Ramis noanoment, Pétaelea 

France pourrait être la suivante te' 

Arrière Chibas troiaquam. .164'f." lA 

anomo. Bose., Cou d,ods L Calma neues,,,s, 

eyant.. Or ligne 

2s liane : Casasse, Lubin,le Leo. : Mss. 

Conne, Monge. 

L'Omo B osait donc la euivante 1 6 

Arrière : Ducosus, trois,uants 

lette, de Laimetterie. SeYttto.i: et0' 

0m,,Puent "10'. 3. ligné Prévoet, 

Ribere; 2' ;sine lAeasseeet Fiettsst 

ha'. 

Montede, Messe, Renoms. 

a 

Si G/eilo retrouvé m frime. P.tt ma& 

lubie de godes Me...nor en tenue. 

concerne Beeeon, :il joue some. à l'ai. a.:, 

foire un excelle, cent., et jo.....rr 

place drainease. 

BOXE 

LUIS 11/1P0 EST RECRU DE 4CO 

R 

ITTH 

SUD-AMERICAIN 

Paris. 

Une depèche de Sa 

Chili à « l'Auto ,t annonce que, le oison 

pm000 

eltilt7 

P 

aie a 

ee000 sdas 

Par le Coupas sud-amerioain de 1190- 

Pol à Santiago. Cette sanction a dia POO 

près le refus de Firpo de mascontrer 

18, 

Romero Rojas paie le Vire. 2,e,, 

hampion toutes catégortes 

ain, Rouies dévient Mitentsor 

-- 2 LE MIDI sc)cIALISTE 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Chronique de Toulouse 

Giiansous Bramard 

Le pays de la panne 

Ais Connais.ta la paya Où fleurit rietinget 

CriteSis-le le pays du joyeux soleil d'or. 

Le pays où fleurit l'exquise violette 

Le pu:, euellantene an superbe décür 

Qn'Aimmi le grand Jahres à. l'âme de 

[poète ? 

rtlTouire la Rose. adorable séjour, 

lior e H beauté, oles arts et de l'amour! 

hé:as I 'est aussi, chère Jeanne 

Le pays pù les trams ont des arrêts sou- 

d ' 

Vois-tu, c'est le pays de la panne 

Les soirs comme les mati. 

C'est le pays de la panne 

Mâtin 

C'est certain 

H 

Pour alles" â la gare on grimpe /A-dedans 

Après avoir couru, muni de sa valise, 

On s'est hien dépeehé pour arriver à 

/temps 

Lorsque, soudainement, le tram s'in-une- 

[bilise. 

Ah 1 sacré nom d'un chien, /e départ est 

Mité 

p faut s'en retourner, quelle calamite I 

Hélas ! c'est ainsi, there Jeanne 

Qu'on fait poser sauvent ses plus chères 

[amours 

Ah oui I c'est le pays de /a panne 

Les nuits autant que im joui, 

C'est le pay de la panne 

Toujours, 

Oui toujours 1 

Cela deviendra-hg un beau jour régulier? 

Avec anxiété chacun se le demande,. 

Dans la Société, c'est un fait MngulMif, 

Il n'y a jamais eu de panne... au hm- 

(demie 

H n'y en aura pas, jr le dis entre noms. 

Quand bientôt il faudra payer te timiu 

/Cinq mus 

Ainsi, tu le voir, ehere Jeanne 

Dans Toulouse la Rose encor l'on redira 

Hélas li c'est le pays de la panne 

« Et 7ongtemps ça durera. 

Cimt le pays de la panne 

Voilà, 

a Oui .voilà ! 

L. DUJOL (Bramare 

Dais Ics fourneaux économiques 

LETTRE OUVERTE A M. LE MAIRE 

DE TOULOUSE 

Javels cru, Monsieur le Maire, quand 

les Fournee. Econenniques huent créés, 

Oie cette institution avait Pour but da 

venir en aide aux travailleurs qui étaient 

obligés à midi de manger dehors étant 

trop éloign.és de leur domicile, et par ce 

teraps de vie chère, site Lat n'était pas 

atteint, il devrait du moins en partie 

Y apporter une solutio.n. 

Donc avec ces idées, mercredi matin 

10 décembre, je me rendais au Fereneau 

Leonel-nique ae la rue des Agnidonniers 

à 11 h. /O. je demandais une soupe, un 

sagous, un pain et un demi retienne vin. 

On me servit les rations et on ne dit 

Naos n avons pas née couverts, ni de 

bouteilles pour vous servir le vin, tout cet 

en service. Sitôt que ce sera libre, nous 

vCits appellerons r. (La salle était misa 

Paumant n'oser ancombree de clients), 

le chrrisis une place à la table commune 

à côté sivne de mes amies d'atelier et 

grâce à elle and me prêta une cuillère je 

commenoais à manger ma soupe. r 

tendis en vain plus de vingt minutes 

que l'on m'appelât pour mo donner le 

couvert et le vin. 

Je repartais donc ayant tant bien que 

mal dîne': grâce à l'obligean.ce de mes 

anies et lorsque je passais au guichet de 

nouveau pour réclamer la restitution de 

0 fr. 40 de vin qua ne m'avait pas été 

ervi. le guichetier me répondit textuelle- 

ment é Si on ne vous a pas dorm.é de 

couvert sens sans doote parce que l'on 

n en avait pas, et si vous n'avez pas eu 

Oh vin c'est sans doute nue vous a sylez 

Ce. soif. Alleg-vons-en à l'Hôtel Tivolier 

dans la nie de More vous serez mieux 

servie, mais ce sera un peu plus cher uI 

SI les trev.aileurs mem ne Penvons Pas I 

aller ciCeunm au Grand Hôtel parce que I 

trop cher et loin ce notre travail, il nous 

semble, monsieur le Maire, que ne. de- 

. 

Ions trouver dans nos Fourneaux Eco- 

',omisses. sinon tout le confort des res- 

taurants cités plus haut, sciais au moins le 

matériel nécessaire et surtout urn peu plus 

d'empressement. 

Voilà, Monsieur l'Err.playé, vous tria- 

ver dit de réclamer à l'Adeninisteition, 

sst fait. Mme Félix Lenoir, ouvrière 

à la Manufacture des Tabacs, de Tou- 

louse. 

Chez les liflutualis:es 

LA PUE 

DE LA RUCHE MU11JALLSTE 

etait hier que la Ruche Mutualiste 

'élébrait se Lem annuelle. La grande 

tuée les fêtes de l'établissemsnt Cabris- 

.. était trop petite pour contenir les nom: 

Loua invités on bancret annuel arn 

plus de cent couverts. 

A la table d'honneur nous avons re- 

eraratté. MM. Andrieu, président .de la 

Auch,. aux côtés de qui avaient Fr. PI, 

ce MM le maire ne 1 orio.use, Gelly pré- 

sident ne la Fédéation mutualiste déme- 

teMentale, Orsini adjoint au maire, Espy 

Présidént da la Mutualité Familiale, Pra- 

Garribmilives secrétaire général de 

O Ruche les doeteesjEréxières, Pha- 

liprion, Basent, Causal' directeur de la 

Phareadia mutualiste, Gaies trésorier- 

taioint de la société, les représentants de 

te presse. etc... 

Après un excellent menu, rtaileurs 

eu sorvi, par le vatel qui note recevait, 

'dmr nrornent Ors toasts. 

M Andrieu. président, prit le Mem/ici? 

et excusa tont d'abord nos amas 

d revot et Vincent 

remercia ensuite tante les 

concours nombreux qui se manifestant à 

I endroit de la mutualité ceux des mé- 

devins, ohouvrmeions, des pouvoirs pu- 

blics. notamment des fadivations démar- 

tementalos et nationales cors mutualités, 

de la Presse, enfin. 

II tessoosea Idn remarquable discours 

par un toast aux dames salutaires et à la 

nutualité franurise 

M. Gelly, avorté et présidant de la Fé- 

aération départementale, se lève ensLite 

et démontra avec une heureuse précision 

he bienfaits té. féd'émalisme mutualiste, 

tarit m'oraux que matériels et sociaux 

'M. Farm. président oe la Mutualité fa- 

miliale. apporte à la Racle Maticliste le 

salut fraternel et amical de la grener 

Société 'il psétide. 

M. le maire de Tordouse prit aussi la 

Racole et félicita les membres Or la Ru 

che peur lus incessants progrès ote lea 

société lb les assure de plus cê toute la 

sollicitude da parlement. 

Le docte.. Pibent, au nom des méde- 

cins en la nad ...alite, prononça aussi un 

bref criscours et notre confrère de la 

e Déreche » félicita la Ruche ce sa pros. 

Périt6 et assura ses membres de notre 

comrlet dévouement à sa cause si utile 

socialement 

Après ces toests si cordiaux et pleins 

n'espoir, or, se sépara, satisfaits Je cette 

esecellente journae Pour la mutualité tom 

lousair.e. 

Sur les routes 

UN ACCIDENT MORT EL 

D'AUTCAIOBILE 

A 18 h. 50. hier ,sir, M. Jean Mas., 

ras, 36 ans, von:fumet avenue enta 

l'alto-ri Oie on, tie rentrait à Toulouse 

en autemal.,,,e, a situ olé à la permanem 

ce acriciont motel s était produit 

vers 17 h. 4.5, route de Muret, entre le 

Ide ct Ile kik-mètre. Ait'passage, il fut 

teriiis par un automobiliste conduisant 

une voiture Coins Deagemtt., pour l'ai- 

der à relever un homme de dessous cette 

voiture. 

En arrière de la voiture Cottin-Der- 

goetes se trouvait tom auto marque De 

Dion Bouton, Pneus crees. Ce serait 

probablement en descendant de cette 

dernière voiture en -panne et garée à-J 

gmenhe que le mailhearess chauffeur a 

été renversé ail moment où sa voiture à 

été doublée par la Catin, à droite. 

L'état de crevaison de ces rine,. s'ex- 

ahane umeserneut par la panne subie uni 

(mica la conducteur à d'escen.dre Ce son 

siège pour voir ce qui se passait. L'au. 

tee voiture. survenant trop rapidement ne 

pot pas douirl, à droite, mais, par 

malheur le chauffeur "occupé à sa voiture 

fut happé am passage et écrasé Cet ohm 

taule imprévu bloquant l'auto exPliaoe 

l'arrêt se celle-ci un peu en avant. 

Le décès du chatifeur qui est le fils 

d'un officier ministériel très connu à 

Toulouse, a été constaté par un erecterm. 

Le parquet a été psévenu, et, de concert 

avec la gendarmerie, procéCV à l'enquête 

pour établir les responsabilités det cet 

accident 

CA ET LA 

FONDATION DU COMTE CENTRAS. 

DES UVRES DE GUERRE 

Le 

rappelle 

/3 u ru alex inetnéfraef= egeu ed e 

ITernias- 

siers de demande des prix fondés pour les 

demoinlisés, orphelins et veuves de /a 

Gronde Coure, d' 1.101 être par' nus au 

Secrétariat du Bureau de Bienfaisance. 

avant le 31 décembre 4924. 

Le, dossiers doivent être composée, 

peur chaque catégorie de bénéficiame. 

comme l'indique la notice, adressée à 

Mutes les Commune«, Cures et Eco/es des 

départements de la Hie-Garonne ot du 

I ot. 

Ces prix l'allant de 500 feanes à 2000. 

francs seront attribu4 pour ,k, au dépar- 

tement de H flaute-Garonne et pour 1/3 

au département du Lot. 

' AVERMSSEMENT D'ENQUETE 

(Exécution de la loi du 23 juillet Ma) 

L'Administration des Télégraphes va 

faire procéder à. IUMbEssement d'un 

groupe de lignes téléphoniques à Toulon- 

se Cuguaux, Salies et .91, Geuden. 

Un état de ces lignes indicuant /es pro- 

pmetés privées oh il doit être pincé des 

supports (ou t'enduit si restera pendant 3 

(trois) jouta Consécutifs à partm du t5 

décembre 1924 déposé e la mairie de la 

commune eimiessus thisignée où les inté- 

ressés peuvent en proomdrerrrnsmcsrree 

et presenter leurs o sersations ou recta.. 

tnation. 

SOUSCRIPTION-TOMBOLA 

de la Ligne de l'Enseignement 

Toue les earnets de billets sont en cir- 

culations. lin grand nombre de beaux lets 

I, p/upart offerts par Mn les négociaunts 

de Toulouse, sont parvenus au Comité des 

Dames. 

Faute d'une salle disponible. ce d.nier 

est obligé de remettre le tirage des lofs 

au début du mois de janvier après la ren- 

trée des classes. 

Une belle soirée récréative est organi- 

sée à cette °roui., pour remercier tous 

!es souscripteurs et amis de ?uvre. 

POTE DE L'ARBRE DE NOEL 

La Fédération des Mutilés, Veuves et 

Anciens .Combattants. invite ses soeié Mi- 

res à fano inscrire leurs enfants âgés de 

moins de 10 ans. peur participer b la fête 

de l'arbre de Noël qu'elle organise pour 

le 25 décembre h 14 heures salle des 

°Mins. 

Les inscriptions sont reçues jusqu'au 

2) décembre au stem 71, rue du Taur. 

LE CRI DE TOULOUSE a 

Le numéro de la semaine paraîtra lundi 

55 décembre. 

Au sommaire o M. Piroulet pratique la 

greffe humaine (illustrattons ibe Savi- 

gnol). Causerie sportive de Quassia 

d'Antara. Toulouse humoristique : Dé- 

missions sur démissions ; Pour fêter 91a- 

rouf ; Elections consulaires ; Les Reti- 

rants d'or. Théâtres, Création d.e 910- 

rouf au Capitole. Informations, notes, 

documents, etc... 

Prix de ce numéro : Un franc. 

L'APURE DE NOI91, 

1345 PETITS ARMENIQNS 

C'est une bien tounhante pensée que celle 

ni a guidé le Comité régional France- 

rméme s dans I organisation d une fête 

toute intime au cours de laquelle des gà- 

ferias de toute nature en mémé temps 

LE MIDI StXIALLSTE 

su 

ONOMETRE 

Lea plus haut. Récompenses 

aux Expositions Universelles, 

7 Grands Prix. - Hors Concours 

que des otets utileS seront distribués aux 

petits mitants d'Arménie, réfugies avec 

leurs parents à Toulouse. 

Cette fête aura Iteu le dimanche ss dé- 

cembre prochain, à 15 h.res, dans la 

grande salle du Conservatoire, oblige.- 

ment prêtée par la Municipalité. 

De préeiem concours sont d'ores et déjà 

permis au Comité qui achève d'élaborer 

eu ce moment un programme artistique 

que etendront rehausser If, principaux 

chefs d'emploi de notre Théâtre du Ca- 

itele"Comité adresse le pl. Perassat ennel 

auprès de nos compatriotes et tout spO- 

ciatement aux commerçants toulousains 

pue qu'il veuil/ent bien peruer sua pe- 

tits réfugiés d'Asie-Mineure, qui aiment 

la Franco minime /mu naturel. patrie 

- 

TouPs les lots, denses nature et eiLes- 

pèces, seront mus avec reeonnalssanee 

siege du Comité 1 34, rue Bayard. 

Rappelons que le Chmité régional est 

ainsi formé o Président :let. J. Carrère. 

C(nsul de Rournanis, conseiller municipai; 

Vice-présidents o MM. te commandant Cos- 

tes officier de la Légion d'Honneur, et 

le capitaine Houpeurt chevalier rie la Lé- 

gion d'Honneur ; Trésoriee O M. F. PaseaR 

Secrétaire piller. M. Louis Lespine, 

docteur mc e Délégué régional f 

,51 Derboghessia. 

e LE SOLEIL » 

DE TOULOUSE ET DU MIDI 

La réorganisation matérielle de l'Impri- 

merie ;lu r Soleil e va retarder de 5 jours 

l'apparition de notre jeune confrère. 

Ses ...eues, nous assure-Lm. per- 

dront men pour attendre. 

Le premier numéro sera mis en vente 

le samedi 30 courant dans tous les kios- 

ques. Prix ; 0 fr. 50. 

BLESSE PAR UNE AUTO 

Hier matin, à 1 à. 10, le brigadier-chef 

cycliste Bart. a a été victime d'un acci- 

dent causé par le taxi-auto numéro 10b, 

conduit par M. Josepti Bras, demeurant, 53, 

rue de la République. 

C'est au moment où Berthe allait inter- 

peller deux cyclistes qui étaient démunis 

de lanterne qu'il a été heurté et renversé 

par le taxi, rue Alsace, à hauteur de la rue 

du Musée. 

LI a été Mgèrement contusionné à une 

labo. La bicyclette a été détériorée. 

TENTATIVE DE CAMBRIOLAGE 

Au cours de la mut dernière, des mal- 

faiteurs ont tenté de pénétrer dans Pim- 

meuble situé, 28 bis, route de Blama, 

occupé par M. Pierre Graulhe, serrurier. 

Réveillé pur un bruit insolite, M. Graulhe 

d allume, ce qui a provoque la (uni dos 

malfaiteurs. 

M. le Commissaire de police du 3e arr.- 

dissement, qui a procédé aux constatations, 

a relevé de nombreuses traces de pesées 

sur le montant de da porte, dont ie couvre- 

joint a été arraché. 

LE PORTEFEUILLE DE LA MARCHANDE 

Dimanche, vers 11 heures, lime Elisa- 

.. usinaga, demeurant avenue de muret, 

93, vendait (les vomiltes, umnevard e. Ar- 

cole, lorsque en se levant pour rendre la 

Monnaie à u nclient, elle a par mégarde 

laissé tomber à terre le portMeuille 

avait posé sur son tablier et qui contenait 

260 fran. environ. 

Un individu, dont le signalement a Osé 

donné, sc baissant près dne pour soupeser 

des pigeons, e p -.lité de Imaiiention de 

la vendeuse .pour le lui deroner et s'en 

aller sans être inquiété. Ce n'est qu'après 

son départ que la plaignante a constaté le 

vol dont elle venait d'être victime. 

LE CORDONNIER VOLE 

Dimanche matin, vers 7 heures, le none 

mé Francois roo,l, 28 ans, cordonnier, des 

meurent aven. des 'Minimes, 28, qui vend 

des chaussures au marché Saint-Sernin, 

avai tadossê contre tuf arbre et près de 

l'emplacement qu'il occupe, un sac conte- 

nant neuf douzaines de chausse. en cuir, 

d'une Valeur de 986 francs, qu'il a aban- 

donné pendant un quart d'heure, pour aller 

à sa remise, rue des Trois-Reuards, cher- 

cher d'autres marifiandises. A son retour, 

le sac avait disparu. Il a weté plainte 

pour vol. 

AU PARQUET 

Ont été conduits au Parquet 1 Henri Mar- 

qués, 169 ans, tailleur, sans domicile fixe, 

pour infraction à un arrèté d'expulsion; 

Edmond Mathieu, 22 ans, chauffeur, rue de 

la Providence, 44. 

VOL D'EFFETS 

Hier soir, vers 21 heures, 51. Man Morata, 

sujet espagnol, journalier, demeutant place 

des Tiercerettes, 30, avec son père, a cons- 

taté en rentrant eles lui, istc des vête- 

ments de trayait déposés sur une chaise 

avaient disparu, ainsi que se ses pièces 

d'identité d'étranger. Plainte et enquête, 

Au Valait; 

AU PARQUET 

Ont été conduits au Parquet, les nom- 

més Ricaud Jean-Marie, 30 ans, manuvre, 

demeurant rue Saint-mrles, pour outra- 

ges aux murs. Il a été mis en liberté 

Pouchar Henri, 28 ans, cordonnier, rue 

de la Providence, 44, pour port d'arme pro- 

hibée. Il a été écroué 

Mathieu Edmond, 21 ans, mécanicien, 

sans domicile fixe, pour vagabondage. B 

allé écroué ; 

Herbes. hiles" 22 ans, chauffeur, soldat au 

14= ércuéd.b m 

ufantee, pour vol. Egale- 

INSTRUCTION 

M. Signorel s'est occupe, hier de ?acci- 

dent du tram survenu M 22 novembre der- 

nier, rue 911atabian, où M. Beim fut ren- 

versé. a entendu des témoins dans une af- 

faire d'homicide par imprudence, commis 

rue de /a République par M. Henri Rongé. 

II s'est occupé d'un mineur de 14 ans, 

des environs de Béziers, incuM6 de vaga- 

bondage. 

M. Bruguière a rendu une ordonnance 

de non lieu au sujet de la mort d'one 

jeune fille qui n'est pas due à un meurtre. 

Il a renvoyé en correctionnelle 51am 

cel Eyrand, ex-irrirmier H Broqueville, 

pour avoir dérobé le vêtement d'uniforme 

qu'il portait. 

M. de Montsabert a interrogé des té- 

moins au sujet d'un vol de plomb commis 

à la Poudrerie par des chiffonniers. 

Il s'est enfin occupé de deux affaires 

de meeutome da let et .de mouillage de 

vi. 

r. 

r9.0""titiive,.1 

THEATRE DES VAnIETES 

« LA PETITE QUA110 

On ne peut guère se prononcer sur cette 

première qui avait tout l'aspect d'une ré- 

pétition générale prématurée. lia p1000 00 

vaut pas grand chose comme 00001 01 pas 

beaucoup plus comme musique mais nous 

avons gardé le souvenir de representatiens 

si bien montées que la pilule en avait et0 

siegulièrement dorée. Espétuts I 

Malgré cola, Mlle Montange et M. Tas. 

iquini d'Or, Men dans la note, cense]. 

cieux et charmants ont sauvé pas mal de 

écènm aides, par Mlle Van Riel à qui le 

chahut sied comme un gant, Mme Lorand 

lnejours emprunte de distinction et de 

arbre gaieté et de M. Menval que ées 

hoetions de régisseur rendaient un peu 

Impie. 

Pour /Ps anims attendons qu'ils sachent 

- relies et félicitons M. Gressier de 

pouvoir surmonter souvent le chaos. 

COURRIER ARTISTIQUE 

LE TROISIEME CONCERT 

DE LA SOCIEfTE DU CONSERVATOIRE 

.Les Toulousains ont bonne mémoire, 

surtout lorsqu'il s'agit de satidaire leur 

sens artistique musical ; i/s se sont sou- 

venu qu'a la saison derniere des Concerts 

du Conservatoire M. Jacques Thibaud les 

aient littéralement régalés. Aussi sont- 

ils venus l'écouter à nouveau vendredi 

.1r lors du 3 concert de cette annee. Ils 

-t retrouvé h l'entendre le même Mue- 

r. incomparable. Accompagné par /e bril- 

lant orchestre de M. Aymé Enfle, i/ nous 

a donné une belê execution du Concerto 

en mi-ibémol de Mozart ot de la grande 

uvre symphonique du Concerto de 

Brahms. 

Le Ceneert avait débuté par la Sympho- 

nile en mi mineur de M. Henri Rabaud, 

I 'auteur de Marot/ que Pm jouait il y a 

peu de jours sur eette mémo scène dé 

CaniMe. 

le prélude dé 3e acte de Tristan et 

eut Sa part de succès ; l'émouvante 

mélodie du paire qui berça lm derniers 

moments de Tristaan fut traduite avec 

sentiment par le eor anglais de M. Berges. 

71 me reste en.re h signaler que le con- 

cert se termina aux ancerds du beau Poè- 

me symphonie., de César Franck : Le 

aasseur maudit n. 

INTERIM. 

CONCERT DE

pour prévenir 

LES MALADIES DE L'INTESTIN 

Entérite, Dysenterie, Occlusion intestinale, 

Entérocolite, Péritonite, Typhlite, etc... 

et éviter l'Appendicite 

La constipation, qui exerce sur l'état général une déplorable 

influence, est particulièrement désastreuse pour l'intestin. Abstraction 

faite des inflammations intestinales consécutives à certaines maladies 

infectieuses telles que la rougeole, la scartatine, etc... on peut 

admettre que lé constipation est le point de départ de presque 

toutes les affections intestinales graves, signés ou chroniques 

entérite, dysenterie, occlusion intestmate (coliques miserere), enter°. 

oolite pseudo membraneuse, péritonite, typhlite, pérityphlite, etc... 

sans Jubiler la redoutable appendicite. 

L'usage rationnel des. PILULES DUPUIS, auxquelles on ne doit 

jamais hésiter de recouru' toutes /es fois qu'on éprouve /a sensation 

de n'avoir pas completement libéré son Intestin, est /a meilleure 

garantie contre l'infection intestinale. Avec /es PILULES DUPUIS /a 

totalité du labyrinthe intesUnal est visitée, nettoyée, décrassée. 1/ n'est 

aucune anfractuosité pour échapper h leur action, aucune muqueuse 

qui puisse être réfractaire h leur efficacité Ors jour au lendemain, les 

PILULES DePUIS suppriment la constipation; /eur emploi bien réglé 

rafraîchit l'intestin, fait couler les glaires, assure l'expulsion de la 

bile, stimule /es sécrétions des muqueuses, régénère le tube digestif 

tout entier. 

C'est encore aux PILULES DUPUIS que tous ceux qui ont 

des prédispositions ft l'appendicite doivent demander la guérison 

de leur constipation, l'expilision réguliére de leurs déchets, le Mme 

et quotidien fonctionnement de leur blettis. Les PILULES DUPUIS 

seront pour eux /a garantie véritablement efficace, la sauvegarde 

de tout repos indispensable pour éviter l'appendicite menaçante. 

A toits ceux qui o. Ii iMesdu delicat, réfractaire ou 

déséquilibré, les PILULES DUPUIS assureront l'indispensable 

évacuation quotidienne, condition primordiale d'une bonne santé. 

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87 FEUILLETON DL n 

Le Pont des Soupirs 

DEUXIEME PARTIE 

les Musts de Venise 

Par Michel ZEVA071 

bestehen° sortit. 

Alfieri s'était nssis dans un fauteuil, 

les bras croisés. 

' Ste le plancher gisaient Castruccio et 

thiberto, évanouis ou morts. 

Roland se torture vers Altiéri. 

bon visage, convulsé l'instant d'avant, 

givait repris me sorte ne calme farouche. 

Il uemanda 

e Vous veniez pour me tuer ? 

Oui, dit nettement Altiéri. 

Le °mitaine péterai était doué 'de 

bor,voure physique qui vient ne la 

ngue habitude des armes et des corn- 

rooftte 

' avait eu peur un instant. 

Maintenant, tiffe ne ne pas être ,sim 

pis, sûr qu'il n aurait affaire In à "euu 

Selversaires, tout l'effort de son esprit 

tendait à combiner en &lieuse et à cilsleoser 

le combat qu'Il PrtévoYait. 

Voilà assez longtemps que nous 

nous cherchons, dit-il mec un rictus 

de borne et cle . 

ne vous ai pas cherché, A/fieri. 

dit Roland. Si ie vous avais cherché, je 

vous eusse treuvé depuis longtemps. 

comme j'ai trouvé Bembo votre ami, et 

Imperia, votre instrument de crime. 

Altiéri tressaillit. 

Mais puisque vous voilà, continua 

Roland, il ne me paraît pas inmile de 

vous dire certaines de mes pensées... 

C'est cela 

avant de nous entr'égorger. Car vous 

moue. d'envie ce Maseassiner, et tupi 

je vous avoue que, sans grande émotion, 

ie vous nuvrirais le ventre à coups de 

dague. 

Il n'y a pas d'explication entra nous 

Alfieri. Vous êtes dans l'erreur. je veux 

simplement vous otite ce que je pense. 

Suit !Parlez.- 

Ces deux hommes dont l'âme, selon 

l'expr.sion de l'Arétin, ragissait de haine, 

parlaient pour ainsi dire avec calme. 

Attifait essist dans son fauteuil, le poignard 

à la main, l'oeil ou guet, tan* 

fixé eu Roland, tantôt sur s pence pour 

et-veiller une irruption de Scalabvino... 

Vous souvenez-vous Altieri, du soir 

de mes flanc/titi. ? 

Altiéri secoua violemment la tête et 

dis: Non, je ne me souviens pus. 

le tee souviens, moi. Vorm v.s 

êtes approché oe moi. VOUS m'avec tenu 

Sett votre main loyale, et vous rillevez ami 

Soyez heures.. Roland Candiano.- 

Voue avez fait crie, vous avez dit cela. 

! Expliquons mous donc, 

9 .,,,,J'ARGNE 

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Vimt de paraître ; a Les pléiades e, Comte de 

CNBRINSAU. Deux volumes in-I6 do 272 et 

732 esses, le frans. (Les Editions G. Grès et 

Cie, 24, me Hautefeuille, Paris NP). 

Voici une me-xlition qui a presque le caractère 

d'une niellantes d'sume Médite, da mono pour 

;c grand public. Les Pléiades, en effet. Wein eu 

qu'une seuk édition, vol date de 1874 ; 

neau, à cette époque, émit méconnu et ees su. 

vres n'attiraient l'attention que de quelques lettrés. 

Ce ramas, dore il a été dit qu'il était Barrai 

leu dix les plus remarquables de la littérature 

hamise. a tu, rendu eetabra per les médirent 

pensées ma se son, intéeessés b Gobineau. 

Les PoélOrtes, ce sont. dans la vaste humanité, 

des persennalités toi brelans d'un plut grand 

éclat ;ce que Niertehe a appelé los Surhomme, 

ce que Cabaneso appelle les Fils de Roi, ex. 

pression qui fit fortune, qu'il emploie ici pour 

ta premiève les l'auteur eimose leurs Méta, 

o sont souvent 'les Siennes, et anadyse 

leurs faiblesses. 

És qui fait be grand intérêt des Pléiadee, Io' en 

nue le leeteux rencon,m, ces Ume.. idée. de 

Gobineau, mouton, la, a est bien le leeeeeeroue 

de Nia1,ahe. et que eee irdhisisct selon:' 

raine mir 4a. pensée do l'auteur de AM. perlait 

Zareihoust, 

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LE MIDI BODALISTE 

EMS03323511. 

ne demi heure plus tard, vous me lai, 

Roland se tut un instant. 

Une rougeur envahis.it son front dont 

les veines se gonflaient. 

Voilà, continua-t-il, comment vous 

vous êtes défait de l'homme que vous 

haeiez Eh bien, Altiéri, cette parole one 

vert m'avez dite en me tendant la main, 

je l'ai me dans l'esprit pendant des années. 

Et j'ai cherché longtemps à quelle 

race vous apparteniez Je ne p.vais 

pas vous considérer comme un homme 

éP7.0 : en MI et, ayant à voue défaire 

d'un rival, vous n'aviez pas osé employer 

In fer. 

Attlee fit un mouvement de rage. 

Ecotemsnioi froidement, puisque je 

voue parle froidement Donc, vous n'étiez 

pas un soldat, malgré votre costume. 

J'ai pensé un instant que vous aviez Pout 

être l'âme d'un bravo; mais ce ne pote 

unit être cela, puisqu'un bravo m'eût tui. 

ardd, et voue, vous n'avez pas osé.... 

loos, rfle SUS dE170,11Ble st vote n etiee 

pas simplement un sbire._ mais j'ai vu 

use vous étiez plus bas qu'r.eo sbire, ter 

un sbire m eut arrêté. ou eut essayé de 

m'arrêter. mais ne n'eut pas tendu la 

main. Misérable 1 rugi Alfieri, ce sera là 

ta olernière insulte 

En merne temps, il voulut se lever Pom; 

se ruer sur Candiano; mais il ne eut faire 

ni ta mn/Inventent ni un geste; Roland, 

,l'un geste phe prompt que és pensée, 

avait saisi les delm bras d'Alfieri, et il 

le maintenait cloué sur son fauteur, écument 

et livide. 

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Malien de Lits mécaniques, Cuvante 

Pèse bibis, etc... 

e 

Promesseeement, il le lâcha. 

Je vous ai dit de m'écouter froiden.ent, 

ramai vite fini. 

Dont vous n'étiez ni un homme d'épée, 

ni un bravo, ni un sbire. Et ce que vous 

venez de faire, cette attaque à quatre, 

trr preuve encore que ie ne m'étais nus 

trompé en vote plaçatn enf in dans la cetégovie 

des lâches. 

dompté une première fois, bm, 

dit sous l'outrage, mais ne tenta pas de 

ncuvedle attaque. 

Seulement d'une voix que la lueur fais 

sait Penduler, il dit 

C'.t vom vol êtes un lâche, puisqu 

ici vous êtes le P/rts fort 

Roland haussi les épaules. 

Nous sommes seuls dans cette salle: 

vous avez un poignard à la main, et anoj 

je n'en ai pas, le mien est resté planté au 

ceur de votre ami Castru.jo. 

En parlant ainsi.. Roland se croisa les 

bras. 

Altieri, debout, frémis.nt, livide, leva 

la main. 

Une seconde, la vie de Roland ne fut 

plue ou une affaire de hasard. 

Il ne broncha pas, rreintint sur Altieri 

un renard de mépris, 

tout à coup, ieta violemment 

sen poignard. 

le savhis bien que vous n'oseriez 

cas, dit Roland. Vous avez 

me. I grogna le capitaine général. 

_ Vous aveg peur. Vois dates me si 

vous me frappez, mon compagnon rte 

vous érargenrait ras. 

Démon I rugit Altiéri. 

C'est tout ce que je voulais vous di- 

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ic, que vous êtes non pas 10 

lâche, mais /a lâcheté même. Je vais donc 

vous traite,e comme les loches qu'il vol 

impossible de (napper ou do toucher. Je 

voeu tiens en mon pouvoir. Alira, Altieri, 

je VO grâce ce la vie. 

Ceci vous coûtera ohm, bégaya Altieri. 

Nem puisque vote êtes un lâche ; 

vous ne pouvez rien contre moi ; libre, 

dcrimin, dan& un mois, dans un an, jamais 

vous n'oserez vo. mesurer à moi, 

puisque vous êtes un lâche; allez Alfieri, 

10 00 m'inquiéterai pas plus de vous dans 

l'oveuje que je ne m:en mis inquiété dans 

le passé ; vous n existez pas, puisque 

veut St. lâche... Allez .. 

Rolaovo avait ouvert la porte. 

Il vit Scalabrino qui attendhit, et lui 

oit t 

Laisse passer cette guenille Intmni' 

ne rien, Sicalabrino.., pas même un 

soufflet._ Laisse passer ce lâche.- Je le 

grâcie. 

Altieri haletait. 

Une abondante sueur ruisselait sur son 

front. 

Ses nerfs se torclaietn dans des spas. 

mes de rage. 

Il 

connais.it la honte absolue. 

ll s'avança vers la porte, titubant, les 

eaux sanglants,. et tourna autour des caelvvos 

Castinceio et de Ghibento, 

puis recula épouvanté. 

Tu vois, Scalabrine, dit Roland, il 

n'ose pas enjamber les corps rue ces deux 

huronnes qui étaient des bêtes féroces. 

mais non pas des Iches. Tu vois, il est si 

lâche qu'il ne peut supporter k vue de la 

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mode. Mais qu'attend-il Pour s'en eie.' 

Puisque je le gracie- 

Altieri jeta une sorte du ranimera.' 

oor,.D'un bon insensé, il franchit les dela 

Linstant d'après, il était dans le jade'. 

Roland' l'avait stivi. 

Il l'accompagna jusqu'à la porte. 

Et comme le capitaine général ln 

'Ne ferme pas, dit Roland ne feis. 

rpe pas, Scalabrino ; laisse tout. les PM". 

tes ouvertes. Toute précaution ccmtre 

lâche serait inferemme... Laissele. 

est gracié. s'enfuit, ivre de honte. hébété 

silo rage, et si abattu, si tremblent, ctif 

vec un cri de tmreur, il se demanda 

Oh é vraiment, est-ce une je 

devenu lâche I 

(A suivrel 

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SOCIALISTE - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

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