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LA GAZETTE DE NICOLE 031

LA GAZETTE DE SEPTEMBRE 2020, AVEC KRISTINA PIRKOVIĆ, AFARIN SAJEDI, AGNÈS BOURELY, ALAIN KIEFFER, AMADOU SANOGO, ARMAND AVRIL, FELIPE JESUS CONSALVOS, JEAN CLAUDE PARDOU, SHAHRAM ALYZ ALIZADEH, TETSUYA ISHIDA, ID SOUSIA, OLIVER NEUMANN

LA GAZETTE DE SEPTEMBRE 2020, AVEC KRISTINA PIRKOVIĆ, AFARIN SAJEDI, AGNÈS BOURELY, ALAIN KIEFFER, AMADOU SANOGO, ARMAND AVRIL, FELIPE JESUS CONSALVOS, JEAN CLAUDE PARDOU, SHAHRAM ALYZ ALIZADEH, TETSUYA ISHIDA, ID SOUSIA, OLIVER NEUMANN

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L’assemblage de menus objets,

comme les mots d’un poème.

Armand Avril naît en 1926 à Lyon. Son père, Marcel

Avril, est peintre et collectionneur d’art africain. À 16 ans

Armand devient apprenti berger en Provence. C’est muni

d’un carnet de croquis et d’un livre sur l’histoire de l’art

qu’il garde les moutons. Son père meurt en déportation.

Ce n’est qu’à 30 ans, en 1956, qu’Armand se lance en

autodidacte dans la peinture, influencé par Raoul Dufy,

Pierre Bonnard, Henri Matisse et l’École Lyonnaise de

peinture. Il expose pour la première fois en 1957.

En 1960, il part pour un voyage d’une année en Afrique

noire. Il y rencontre le peintre Jean Arène qui lui

fait découvrir le village de Cotignac dans le Var et lui

présente Louis Pons, son frère assembleur animiste, lui

aussi d’extraction très rurale et modeste.

La grande exposition que lui a consacré en 2008

le Musée des Beaux-arts de Lyon est une juste

reconnaissance, pour l’intelligence sensible et la pure

poésie visuelle de cette œuvre imprégnée d’Afrique, de

primitivité et de vérité populaire, mais qui est aussi à

l’honneur de cet établissement public qui a ainsi marqué

son indépendance vis à vis de l’esthétique ministérielle.

ARMAND AVRIL

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