George Morton-Clark - All Good And Make Believe

GEORGE
MORTON-CLARK
ALL GOOD AND
MAKE BELIEVE

GEORGE
MORTON-CLARK
ALL GOOD AND
MAKE BELIEVE
8 - 22 October 2020

PRÉFACE
PREFACE
Pour sa première exposition personnelle parisienne, l’artiste britannique George
Morton-Clark nous dévoile un ensemble d’œuvres inédites. On retrouve les
personnages de prédilection de l’artiste ainsi que son style si reconnaissable :
Donald Duck, Mickey Mouse ou encore Bart Simpson se présentent comme des
ébauches dont l’étude approfondie révèle un travail sur la ligne, le mouvement et
la dissolution de la figure. Les visiteurs pourront également admirer une sélection
de sculptures témoignant des nouvelles explorations du medium par l’artiste.
Passionné par l’animation et les dessins, il débute des études d’animation à la Surrey
Institute of Art and Design. Il prend alors très vite conscience du basculement
de la réalisation traditionnelle de dessins animés vers le numérique et redirige
ses études vers les Beaux-Arts. Le résultat est sans précédent : à travers ses
personnages animés, évocateurs des esquisses de dessins d’animation, George
Morton-Clark suscite de nombreuses émotions et nous replonge soudainement
dans notre enfance. Mickey, Pluto, ou encore la Panthère Rose sont ici convoqués
sous les mêmes traits que dans les dessins animés mais avec une vitalité renouvelée.
George Morton-Clark explore ce monde qu’il créé au-delà de notre enfance en
redonnant à ces personnages un air nouveau. Si ses œuvres peuvent souligner les
aspects les plus sombres de notre société actuelle, elles rassemblent et unissent les
spectateurs les uns aux autres en les replongeant dans cette allégresse de l’enfance.
Eternity Gallery est heureuse de faire découvrir cet artiste au public parisien,
à travers cette exposition personnelle qui rassemble de nouvelles toiles
mais également les toutes premières sculptures jamais réalisées par l’artiste.
For his first solo exhibition in Paris, British artist George Morton-Clark unveils
a series of new works. They show the artist’s favourite characters, as well as
his unmistakeable style: Donald Duck, Mickey Mouse, and Bart Simpson seem
to be drafts, but a closer study reveals careful work on the lines, movement
and the dissolution of the character. Visitors will also be able to admire
a selection of sculptures showing the artist’s exploration of a new medium.
Passionate about animation and drawing, he began to study animation at
Surrey Institute of Art and Design. He soon realised that the traditional
manner of creating cartoons was shifting towards the digital medium,
and decided to study fine arts instead. The result is unparalleled: with his
cartoon characters that resemble sketches of cartoon drawings, George
Morton-Clark provokes a range of emotions and suddenly thrusts us back
into childhood. Here, Garfield, Pluto, and the Pink Panther are depicted
with the same features as in the cartoons, but they have a new vitality.
George Morton-Clark explores the world he creates beyond our
childhood by giving these characters a new look. While his works
may emphasise the darkest aspects of today’s society, they gather
and unite viewers by taking them back to the jubilation of childhood.
Eternity Gallery is delighted to introduce the artist to a Parisian audience in this
solo show that presents new works, as well as the artist’s very first sculptures.
Alexandre Sarfati
Directeur
Eternity Gallery Miami
Marie de Bettignies
Directrice
Eternity Gallery Paris
Alexandre Sarfati
Director
Eternity Gallery Miami
Marie de Bettignies
Director
Eternity Gallery Paris
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ENTRETIEN
Vous avez étudié l’animation à
l’université, qu’est-ce qui a inspiré le
passage aux beaux-arts ? Comment
s’est déroulée cette transition ?
Ça n’a pas été difficile. L’animation ne me
permettait pas d’avoir la liberté de créativité
que je recherchais. Je n’ai jamais cessé de
peindre, donc le changement s’est effectué
naturellement pour moi. C’est ma passion
pour les dessins animés qui m’a poussé à
débuter des études dans l’animation. Après
trois années, j’ai réalisé que même si j’aimais
ça, ce n’était pas pour moi. Je me sentais
beaucoup plus attiré par la technique de
réalisation traditionnelle de l’animation et
je voyais qu’elle passait très vite du côté du
numérique. J’aime la liberté et le désordre
que l’on peut créer avec des pinceaux et des
toiles. L’immédiateté d’utiliser de la peinture
sur une toile et de la voir dans la vie réelle,
cela, vous ne le trouvez pas dans
l’animation numérique.
Comment votre expérience dans
l’animation influence-t-elle votre travail
aujourd’hui ?
L’expérience de dessiner des milliers de
cellules vous donne certainement beaucoup
de pratique ! Mes compétences en dessin
ont, j’en suis sûr, considérablement
progressé pendant mes études. En
animation, on utilise différents types de
dessin, ce qui est très utile pour un peintre
qui souhaite changer de style. L’expérience
de ces premières années d’études m’a aussi
appris à être patient.
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Quelles sont les significations de vos
personnages de dessins animés ? Ces
significations sont-elles importantes
dans votre processus de création ?
Il y a un lien très nostalgique avec les
dessins animés. Nous les regardons tous et
nous grandissons avec eux dans nos années
les plus riches. J’utilise ces images comme
support pour créer des abstractions dans
mon travail. Elles donnent immédiatement
au spectateur un sens et un lien avec le
tableau avant qu’il ne regarde le reste de
l’image. Ces personnages me servent ainsi
d’appât pour capturer le spectateur.
Quelles sont les significations des
titres dans vos œuvres ? Ont-ils
une importance particulière dans la
compréhension de votre œuvre par le
spectateur ?
Les titres que je trouve sont tirés de la vie
quotidienne. Lorsque l’on discute avec
quelqu’un, on emploie des expressions
de manière désinvolte. Il m’arrive alors de
mémoriser ces phrases et quand je trouve le
bon tableau, je le fais correspondre à cellesci.
Parfois, un titre me vient instantanément
à l’esprit rien qu’en regardant le tableau.
Réalisez-vous des notes ou des croquis
avant de commencer vos peintures ?
Savez-vous à l’avance ce que vous allez
créer ?
Non, pas le moins du monde. L’immédiateté
de mon travail est très apparente. J’aime les
erreurs que je fais et je les intègre dans mon
travail. Certaines des meilleures peintures
que j’ai faites sont le fruit d’erreurs. Je les
utilise et suis ensuite la voie qui m’amène au
résultat final. Cette manière de procéder me
permet ainsi de me surprendre moi-même
du résultat, cela donne aussi de la fraîcheur
et une constante évolution à mon travail.
Votre processus de création commencet-il
par le choix d’un personnage de
dessin animé particulier ?
Parfois, mais rarement. Je commence par
créer une peinture abstraite à l’arrière de
ma toile puis je formule une image au
premier plan.
Attachez-vous autant d’importance au
processus de création qu’au résultat
final ?
Oui, je pense que le processus créatif est
très important. Ce n’est pas comme un
interrupteur qu’on peut allumer lorsque l’on
a besoin de créer. Plus je vieillis, mieux je
comprends comment l’exploiter.
Y a-t-il une place pour les accidents
dans votre processus de travail ?
Oui, c’est mon principal objectif dans
chaque tableau. Sans accidents, vous suivez
le même chemin et obtenez les mêmes
résultats. C’est un élément crucial pour
évoluer et trouver de nouveaux
domaines à explorer.
Avec quel mouvement ou type d’art
vous identifiez-vous le plus ?
Aucun, en fait. J’aime être inspiré par
un large éventail d’artistes. Lorsque l’on
écoute de la musique, un jour on a envie de
musique légère, un autre jour on préfèrera
une musique plus dynamique : c’est ainsi
que j’évolue, tout dépend de mon humeur
et de ce que je ressens ce jour-là.
Dans vos futurs travaux, envisagez-vous
d’utiliser un autre matériau ? Quel défi
aimeriez-vous relever ?
J’utilise toujours des matériaux et des
supports différents. Dans mon atelier, il y a
toutes les reliques passées des différents
médiums que j’ai explorés. Il m’arrive parfois
de revenir à un médium car il correspond
mieux à l’idée que je peux avoir. En ce
moment, j’utilise différents matériaux et je
les couds ensemble. J’aime que mon travail
ait un effet vieilli, mais avec une touche
contemporaine. J’aime le contraste de
cette idée.
Pensez-vous vous réorienter vers
des personnages d’animation plus
contemporains, comme les personnages
de Disney ou de Pixar ? Auraient-ils
un sens différent de vos personnages
actuels, qui proviennent pour la plupart
de dessins animés ?
Pour être honnête, je n’ai pas l’intention de
choisir un quelconque type de personnage.
J’utilise le personnage comme une forme
abstraite pour véhiculer une image que
je veux construire. Je trouve que plus le
personnage est identifiable, plus la pièce
sera nostalgique, et plus elle aura un attrait
pour un large public.
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INTERVIEW
You studied animation at university, what
inspired the switch to fine art? What was
that journey like?
I found the switch very easy. With animation
I did not have as much creative control as I
wanted. I have always been a painter so the
switch was not very hard for me. The reason I
went into animation in the first place was my
love for cartoons and anime. After studying
for 3 years I realised even though I loved it,
it was not for me. I was more drawn to the
traditional practice of animation and I could
see it was changing very fast to computers. I
love the freedom and the mess you can make
with brushes and canvas. The immediacy of
using paint on a canvas and seeing it in real
life, this you will not find in animation.
How does your experience in animation
influence the work you do now?
The experience of drawing thousands upon
thousands of cells definitely gives you a lot
of practice! I am sure whilst I was doing my
degree my drawing skills went up a notch!
In animation, I would use different styles
of drawing which comes in good use as a
painter being able to switch up styles. I also
learnt to be patient.
What meanings do you think cartoon
characters carry? Are those meanings
important in your creative process?
There is a very nostalgic connection to
cartoons. We all see and grow up with them
in our most informative years. I use these
images as a vessel to create abstractions
in my work. It gives the viewer already a
meaning and a connection to the painting
before they look at the rest of the picture.
This is a hook to capture the viewer.
What is the meaning of your works’ titles?
Do they have a particular importance for
the viewer’s understanding of your work?
The titles I come up with are from everyday
life. When having conversations with
people you do not realise there are some
great throwaway phrases that we constantly
use on a daily basis. I store these phrases
and then when I find the right painting I
will match it to them. Sometimes a title will
instantly come to me by just looking
at the painting.
Do you realise notes or sketches before
starting your paintings? Do you know in
advance what you’re going to create?
No, not in the slightest. The immediacy of
my work is very apparent. I love the mistakes
I make and incorporate them into my work.
Some of the best paintings I have done
have come from mistakes. I will use these
and then follow the path to the end result.
This way, I too am surprised by the outcome
and it creates a freshness to my work. So I
am constantly evolving and falling in love
with the craft on a daily basis.
Does your creative process begin
with the choice of a particular cartoon
character?
Sometimes, but rarely. I first start by creating
an abstract painting with the background
then formulating an image to the foreground.
Do you attach as much importance
to the creative process as to the final
result?
Yes, I think the creative process is massively
important. It is not like a switch that can
be turned on. As I get older the better I
understand how to harness it. At the end of
the day, it is the reason you have
the final result.
Is there room for accident in your working
process?
Yes, this is my main goal in every painting as
without this you are treading the same path
and getting the same results. It is a crucial
part to growing and finding new areas
to explore.
What movement or type of art do you
most identify with?
None really. I like to be inspired by a whole
spectrum of artists. It is like listening to music,
somedays you want light music some days
fast. It all depends on your mood and how I
feel that day.
In your future works, do you consider
using another material? What challenge
would you like to take up?
I am always using different materials and
mediums. In my studio, there are all the past
relics of different mediums I have explored
with. Sometimes I will go back to them as it
will best suit an idea I have. At the moment
I am using different materials and sewing
them together. I like my work to have an
aged effect but with a contemporary feel. I
like the contrast of this idea.
Do you think you're redirecting yourself
towards more contemporary animated
characters, such as Disney or Pixar
characters? Would they have a different
meaning from your current characters,
which mostly come from cartoons?
To be honest I do not set out to choose any
type of character. I use the character as an
abstract form to convey an image I want
to build. I find the more identifiable the
character, the more nostalgic the piece will
be, and greater an appeal it will have to a
large audience.
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NOTES DE L’ARTISTE
ARTIST’S STATEMENT
Les deux sculptures All Good and Make Believe et Last Orders sont des modèles
réalisés en béton de Donald Duck et Mickey Mouse. J’ai choisi ces deux
personnages pour leur imagerie iconique.
The two sculptures All Good and Make Believe and Last Orders are concrete
models of Donald Duck and Mickey Mouse. I chose these two characters for
their iconic imagery.
Lors d’un voyage en Grèce à 19 ans, j’ai remarqué que de nombreux bâtiments en
béton étaient inachevés, on pouvait encore voir les tiges de fer qui dépassaient
des toits. J’ai appris plus tard qu’ils avaient été laissés comme cela pour des
raisons fiscales. J’ai alors pensé que ce serait un bon concept à utiliser dans
une sculpture. Le béton et les tiges de fer ont une relation architecturale
entre eux.
When I was traveling around Greece as a 19 year-old I noticed that many of
the concrete buildings looked like they were unfinished and you could still
see the iron rods sticking out from the roof tops. I later found out this was
for tax purposes. I thought at the time that in some way this would be a good
concept to use in a sculpture. The concrete and iron rods have an architectural
relationship with each other.
Après 20 ans, lorsque j’ai conçu ces sculptures, j’ai pensé que l’assemblage du
béton avec les barres de fer rouillées correspondrait à l’esthétique recherchée
et faciliterait la conception. L’idée était de faire de ces icônes du XXe siècle
des sculptures industrielles pseudo-grecques, brutalistes, qui contrastent bien.
Le béton et le mouvement leur donnent l’impression d’être figées, et coincées
dans le temps. Les barres de fer se prêtent à la sculpture et à l’extension du
mouvement ainsi que de la décomposition que je voulais créer.
Fast forward nearly 20 years and when I was designing the sculptures I thought
the concrete with the rusted iron bars would be perfect for the aesthetics
and facilitate in the design. The idea of having these very bright 20th century
icons made into pseudo Greek, Brutalist, industrial sculptures, which contrasts
well. The concrete and the movement makes them seem as if they are frozen,
and stuck in time. The iron bars lend themselves well to the sculpture and the
extension of the movement and decay I wanted to create.
Je leur ai donné un nom un peu ironique. Avec Last Orders, on a l’impression
que Mickey se précipite au bar avant l’heure de fermeture, le titre All Good and
Make Believe me permettait de faire une satire de notre monde actuel.
I named them slightly tongue-in-cheek. Last Orders, because it looks like
Mickey is rushing to the bar before closing time, and All Good and Make Believe,
because I wanted to satirise the world at this moment.
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Last Orders
2020
Concrete
Edition of 8
68 x 45 x 44 cm
26.7 x 18 x 17.3 in
Provenance
Artist’s studio
14

All Good And Make Believe
2020
Concrete
Edition of 8
70 x 80 x 60 cm
27.5 x 31.5 x 23.6 in
Provenance
Artist’s studio
17

Can’t Find a Good Sharpie
2020
Charcoal, oil and spray paint on canvas
150 x 102 cm
59.1 x 40.2 in
Provenance
Artist’s studio
18

Pink Penny
2020
Charcoal and dye on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
20

Fruit Loops
2020
Charcoal and enamel on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
23

Bad Mickey
2020
Charcoal on canvas
120 x 150 cm
47.2 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
25

White Dot/Black Dot
2020
Charcoal oil and spray paint on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
26

Decaf Life
2020
Oil, spray paint, pencil and charcoal on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
28

Jal Poppers No Dip
2020
Charcoal and acrylic on canvas
110 x 85 cm
43.3 x 33.5 in
Provenance
Artist’s studio
31

Looking For That Market
2020
Charcoal, oil and spray paint on canvas
105 x 85 cm
41.3 x 33.5 in
Untrustworthy
2020
Charcoal, oil and spray paint on canvas
105 x 85 cm
41.3 x 33.5 in
Provenance
Artist’s studio
Provenance
Artist’s studio
32
33

Last Dance Of The Evening
2020
Charcoal and enamel on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
35

Trans-solution
2020
Charcoal, enamel and oil on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
37

No Excess
2020
Charcoal, oil and spray paint on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
38

Outsider Cliffhanger
2020
Charcoal, oil and spray paint on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
40

Bad Donald
2020
Charcoal on canvas
120 x 150 cm
47.2 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
42

Last Dandelion Of The Season
2020
Charcoal, oil and spray paint on canvas
115 x 85 cm
45.3 x 33.5 in
4.30am Riser
2020
Charcoal, oil and spray paint on canvas
115 x 85 cm
45.3 x 33.5 in
Provenance
Artist’s studio
Provenance
Artist’s studio
44
45

Re-enlisted Psycho
2020
Charcoal and acrylic on canvas
110 x 85 cm
43.3 x 33.5 in
Provenance
Artist’s studio
46

Wolfie’s Fine
2020
Charcoal, spray paint and oil on canvas
170 x 190 cm
66.9 x 74.8 in
Provenance
Artist’s studio
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I’ve Abandoned Myself
2020
Oil, spray paint and charcoal on canvas
170 x 150 cm
66.9 x 59.1 in
Provenance
Artist’s studio
50

BIOGRAPHIE
BIOGRAPHY
Né à Tooting au Royaume-Uni, George Morton-
Clark utilise l’huile, l’acrylique et le fusain sur
des toiles non apprêtées. En combinant des
images de personnages de dessins animés et
des couleurs fortes, ses dessins réalisés au trait
sont plongés dans une atmosphère abstraite
d’énergie et de vivacité.
Après avoir étudié l’animation pendant 3 ans
à la London University, il obtient sa licence
au Surrey Institute of Art and Design. Il part
ensuite poursuivre une carrière purement
artistique, mais l’animation a laissé chez l’artiste
une influence certaine.
Morton-Clark dévoile une technique
dynamique au travers d’une combinaison
intéressante de trois éléments : des couleurs
intenses, des dessins spontanés et des
personnages de dessins animés nostalgiques.
Son travail peut sembler simple au premier
abord, une fusion de personnages de dessins
animés et d’éléments abstraits, mais il y a
quelque chose de saisissant au cœur de son
œuvre. La riche imagination et la sensibilité
de l’artiste s’y expriment librement ; il n’est
pas limité par un seul genre, et toutes sortes
de matériaux colorés inspirent naturellement
leurs récits allégoriques à ceux qui regardent
ses œuvres.
Morton-Clark ajoute de l’originalité et une
histoire à des personnages de dessins animés
déjà familiers : ils renaissent avec un nouveau
sens, une nouvelle vitalité. L’artiste se défend de
toute complaisance et s’efforce constamment
de faire évoluer son travail dans une nouvelle
direction. C’est ainsi que son art devient un
mélange de divers styles - des éléments
abstraits se mêlant à des techniques figurative
et expressionniste - qui s’ajoutent également
à la diversité des personnages représentés
dans son travail. Morton-Clark utilise la surface
naturelle et non apprêtée de sa toile pour
donner vie à des personnages connus tels que
Mickey Mouse, Donald Duck ou Tom et Jerry. Ils
sont dessinés de telle manière qu’ils incarnent
à la fois le charme d’une toile terminée et celui
d’une ébauche encore repensée. Les parties
les plus chaotiques et exagérées de son travail
sont elles aussi exprimées avec une franchise si
naturelle qu’elles se transforment en éléments
positifs, inspirant vitalité et vivacité.
Ces personnages récurrents dans l’œuvre de
George Morton-Clark nous fixent de leurs
grands yeux depuis la toile, d’une manière
frappante et accentuée. Leurs regards suffisent
à évoquer une collection d’émotions, tout ce
que nous ressentons et exprimons. On ne sait
pas s’ils transmettent la surprise ou la peur, ou
s’ils sont alors une représentation des yeux de
l’artiste. Néanmoins, nous sommes plongés
dans un état de curiosité auquel l’artiste répond
avec une simplicité ambigüe. Son œuvre est
tout simplement offerte au spectateur ; telle
une fenêtre de détente et de plaisir simple que
l’on peut utiliser pour rêver à notre guise.
L’œuvre de Morton-Clark, très appréciée par
le Dr Rolf Lauter, ancien conservateur en chef
et directeur adjoint du Museum für Moderne
Kunst de Francfort, en Allemagne, respire
l’humilité et la franchise : « Pour apprécier
son travail comme il se doit, il faut saisir le
contenu qui s’étale sur l’ensemble de la toile,
non pas y chercher un sens caché. Plutôt que
de présenter un grand thème élaboré sur
notre époque, et d’essayer de s’intégrer dans
une section de l’histoire de l’art, il présente
des pièces qui ressemblent à des moments
confortables et amusants passés à rire et à
parler à des amis proches ».
George Morton-Clark, a British artist, utilises
oil, acrylic, and charcoal on unprimed canvas
to bring familiar cartoon characters to life.
With a combination of bold images and strong
colours, his line drawings are immersed in an
abstract atmosphere of energy and liveliness.
After studying animation for 3 years at London
University, he attended the Surrey Institute
of Art and Design. Once he completed his
Bachelor of Arts, he left to pursue a career in
art but animation remained a strong influence
in his craft.
Morton-Clark guides us into his energetic
work with an interesting combination of
three elements: intense colours, spontaneous
drawings, and nostalgic cartoon characters.
His work may seem simple at first glance, just a
straightforward fusion of cartoon characters and
abstract components, yet something striking
lies in the midst. The artist’s rich imagination
and sensibility are freely expressed; he is not
restricted by a single genre, and all kinds of
colourful materials naturally communicate their
allegorical stories to those viewing his work.
He adds originality and story to already familiar
cartoon characters, and through this, they are
reborn with a newfound sense of vitality and
meaning. He is wary of complacency and
constantly strives to move his work in a new
direction. This results in his art becoming a
mixture of a variety of styles—abstract elements
mingling with figurative, and expressionistic
techniques also adding to the diversity
represented in his work. Morton-Clark uses
the natural, unprimed surface of his canvas as
a place to bring well-known characters such
as Mickey Mouse, Donald Duck, and Tom and
Jerry, to life. They are drawn in such a way that
embodies both the charm of a painting that is
finished and one that is still in progress. Even
the chaotic, exaggerated portions of his work
are expressed with such a natural frankness that
they are transformed into positive elements that
inspire vitality and liveliness.
Another element that catches the eye is the
numerous characters that continuously make
appearances in his paintings. Their large
eyes stare at us from the canvas, in a striking
and overemphasised fashion. Their gazes are
enough to evoke a collection of emotions;
everything we feel and express. Whether they
are conveying surprise or fear, or if they are
actually a representation of the artist’s eyes, is
unsure. Nonetheless, we are engulfed in a state
of curiosity which the artist responds to with an
ambiguous simplicity. His artwork is simply a
gift to the viewer; a small window of relaxation
and simple enjoyment that the viewer can use
to imagine to their heart’s content.
Morton-Clark’s work, which has been highly
praised by Dr. Rolf Lauter, former Chief
Curator and Deputy Director of the Museum
für Moderne Kunst in Frankfurt, Germany,
emanates humility and candour: “To
appreciate his work properly, one must take
in the contents splayed upon the entirety of
the canvas, instead of looking for a hidden
meaning behind them. Rather than presenting
a grand, elaborate theme about our time, and
trying to integrate himself into some section of
Art History, he presents pieces that resemble
comfortable and fun times spent laughing and
talking to close friends.”
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Eternity Gallery would like to thank George Morton-Clark for his
help and generosity that made this exhibition possible.
Published by Eternity Gallery to coincide with the exhibition
All Good And Make Believe, 8 - 22 October 2020.
All rights reserved. Except for the purposes of review, no part of
this e-catalogue may be reproduced, stored in a retrieval system,
or transmitted, in any form or by any means, electronic, mechanical,
photocopying, recording or otherwise, without the prior permission
of the publishers.
Cover: Can’t Find A Good Sharpie, 2020
Second page: detail of All Good and Make Believe, 2020
eternitygallery.com