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LYDERIC #1 LILLE CENTRE-VIEUX LILLE

Voici Lydéric, le nouveau media inspirant qui redonne une dimension de village aux quartiers de notre ville de cœur : Lille ❤️ A la fois magazine papier, application mobile et podcasts, Lydéric se veut le média lillois de l’ultra proximité.

Voici Lydéric, le nouveau media inspirant qui redonne une dimension de village aux quartiers de notre ville de cœur : Lille ❤️ A la fois magazine papier, application mobile et podcasts, Lydéric se veut le média lillois de l’ultra proximité.

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COMMERCES SORTIES TALENTS CULTURE SOLIDARITÉ

lydéric

à la une

Cigoire,

passeur

d’histoires

coup de coeur

La Wilderie,

un oasis au

cœur de Lille

portrait

Alice Bigorgne

la reine lilloise

du vrac

N°1 - GRATUIT

SEPTEMBRE 2020 - LILLE CENTRE & VIEUX-LILLE



édito

Si tu lis cet édito, c’est que tu as

été intrigué par ce nouveau magazine,

découvert dans l’un de

tes endroits préférés de Lille.

Notre ambition ? Redonner une

dimension de village aux quartiers lillois.

A la fois magazine papier, application

mobile et podcasts, Lydéric se veut le média

lillois de l’ultra proximité.

Le premier numéro du magazine papier

que tu tiens entre les mains est publié en

trois éditions, une édition pour chacun

des principaux quartiers de notre ville :

Lille Centre & Vieux-Lille, Wazemmes &

Esquermes, Lille-Fives & Hellemmes.

A chaque numéro de Lydéric, tu partiras

à la rencontre d’artisans, commerçants,

artistes, personnalités ou simples habitants

qui se dévoilent et nous livrent leur

attachement à leur quartier. C’est aussi

l’occasion de (re)découvrir chaque mois,

l’histoire d’une rue, d’une personnalité célèbre

ou d’un monument dont l’histoire fait

partie intégrante de nos quartiers.

Lydéric, c’est enfin une sélection de bonnes

adresses et un agenda des évènements

(expositions, concerts…) à ne pas rater à

Lille et dans la métropole lilloise.

Pour compléter le tout, une application

mobile et des podcasts arriveront bientôt.

Suis nous sur les réseaux sociaux pour ne

rien râter !

Bonne lecture,

Gauthier Kerros

Fondateur & rédacteur en chef

@lydericinfo

N°1 / Septembre 2020

Directeur de la publication / Rédacteur en chef : Gauthier Kerros.

Partenariats & Publicités : lydericinfo@gmail.com

Conception et réalisation : French Vanity Workshop. Rédaction : Gauthier Kerros, Antonio Martos.

Lydéric est un magazine mensuel gratuit édité par French Vanity Tribune S.A.S., entreprise solidaire de presse d’information

au capital de 3.000 euros, Siret n°85043934000017, sise 110 rue du Long Pot, 59800 Lille. Dépôt légal à parution.

Impression : Onlineprinters. Toute reproduction même partielle des textes, photographies et illustrations de ce numéro

est interdite sans l’accord de l’éditeur. Ne pas jeter sur la voie publique.

3



Sommaire

à la une - 8

Cigoire, passeur d’histoires.

Interview - 10

Il court, il court le Furet du Nord.

Coup de coeur - 12

La Wilderie, un oasis au coeur de Lille.

Portrait - 13

Alice Bigorgne, la reine lilloise du vrac.

Back to future - 14

Aux origines de la place du Théâtre.

Décoration - 15

Carte blanche à Antoine Pons.

Expos - 16

Au Louvre-Lens, pleins feux sur le noir.

Bière - 19

Lydéric, c’est aussi une bière.

Restos - 20

Ripaille, un amour de cantine.

Cocktail - 22

Back to school par le Quai des Bananes.

Scène - 23

Omar.E.K., univers arabo-afro-futuriste.

Influenceuse - 26

Sandra Scanella, alias F collective.

5



To do list

7

S’INTERROGER « GRANDEUR NATURE »

L’histoire de l’art révèle des approches

très diversifiées de la nature selon les civilisations

et les siècles. A notre époque, cependant,

l’environnement perpétuellement

menacé suscite un autre regard et d’autres

réponses de la part des artistes, qui ont

intégré l’impact des activités humaines sur

la planète. Lasécu propose à une vingtaine

d’entre-eux d’exposer une sélection de

leurs estampes (gravure, lithographie, sérigraphie)

et céramiques sur le thème de la

Nature. Étonnant.

Lasécu, 26 rue Bourjembois. Vernissage le

11 septembre à partir de 18h30.

PRENDRE UN « COUP DE SOLEIL »

Habitués des lieux ou nouveaux venus,

vingt-six artistes investissent les cimaises

immaculées de la Galerie Provost-Hacker

jusqu’au 12 septembre. Speedy Graphito,

Gaël Davrinche, Bruno Gadenne, Adrien

Belgrand, Dorothée Richard, Aline Zalko,

Julie Susset... présentent leurs sculptures,

peintures et installations. Une confrontation

de talents que forme cette belle exposition

collective. De quoi célébrer dignement la

fin de l’été.

Galerie Provost-Hacker, 40 rue Voltaire.

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h

et de 14h à 19h.

ÊTRE SOLID’ART

Initialement prévue en juin, la sixième édition

du salon solidaire d’art contemporain

(Solid’Art) se tient du 18 au 20 septembre

dans la Grande Galerie et le Grand Carré

de l’Hôtel de Ville de Lille. Après Jef

Aérosol en 2019, c’est Hervé Di Rosa qui

parraine le salon. Pendant trois jours, 150

artistes exposent et vendent leurs œuvres :

peinture, photo, street-art, sculpture...

il y en a pour tous les goûts et toutes les

bourses. Les fonds collectés seront dédiés à

la campagne d’hiver du Secours populaire

Nord. L’entrée (gratuite) se fait au pied du

beffroi, face à la porte de Paris.


8


Cigoire, passeur

d’histoires

Issu d’une longue lignée d’entrepreneurs,

fondateurs entre autres de La Redoute

et de Promod, Francis-Edouard décide à

42 ans de quitter la direction de l’entreprise

familiale pour voler de ses propres

ailes. En 2015, il crée donc Cigoire. Pour

la petite histoire, sa cousine l’appelait ainsi

car, petite, elle n’arrivait pas à prononcer

son prénom.

Pensé d’abord comme un concept store

itinérant, Cigoire crée des événements

« Slow Shopping » le temps d’un week-end,

dans des lieux inspirants et de caractère,

toujours différents.

Alternative engagée à l’instar du « Slow

Food », le Slow Shopping met en lumière

à la une

AU 91 RUE ESQUERMOISE, CIGOIRE SÉLECTIONNE ET VEND DES OBJETS DE

CRÉATEURS ÉMERGENTS ET RESPONSABLES DANS LES UNIVERS MODE,

ACCESSOIRE, DÉCO, COSMÉTIQUE ET CULINAIRE. UN CONCEPT STORE

CRÉÉ EN 2015 PAR FRANCIS-ÉDOUARD POLLET.

9

des créateurs qui produisent en circuit court,

souvent à la main, des produits bien faits,

bien finis, dans de belles matières, des produits

raffinés tant par leur conception que

dans leur mise en scène.

Et puis en octobre 2018, le projet s’enracine.

Toujours avec le même état d’esprit,

Francis-Edouard ouvre boutique au 91 rue

Esquermoise. Un véritable cabinet de curiosité

où s’épanouissent les objets choisis

et renouvelés tous les mois, dans une atmosphère

chaleureuse, presque magique.

Vaisselle en porcelaine, rhum arrangé,

terrariums autonomes, bijoux de fils d’or

et de soie, les beaux objets coexistent tout

en harmonie. L’endroit idéal pour (se) faire

plaisir.


Interview

Il court, il court,

le Furet du Nord

FONDÉ EN 1936, LE FURET DU NORD EST LA LIBRAIRIE LILLOISE DE

RÉFÉRENCE. D’ABORD PRÉSENTE DANS LE NORD , L’ENSEIGNE S’INSTALLE

EN RÉGION PARISIENNE À PARTIR DE 2010, EN BELGIQUE EN 2018, ET

VIENT D’ACQUÉRIR DÉCITRE, SON ALTER EGO LYONNAIS EN JANVIER

2019. RENCONTRE AVEC SON PDG, PIERRE COURSIÈRES.

Se réinventer tout en affirmant ses

valeurs et son identité, telle est

sans doute la recette du succès du

Furet du Nord, dirigé par Pierre

Coursières, son président directeur

général.

La distribution, Pierre Coursières connait.

Passé par Marks & Spencer et la Fnac, il

lance « l’agitateur culturel » en Italie avant

de rejoindre le Furet du Nord en 2003.

10

La librairie lilloise est alors une filiale de

Virgin Megastore, propriété du groupe Lagardère.

Après le rachat de Virgin par le

fonds Butler Capital en 2008, le Furet est

cédé à des propriétaires « cht’is », en particulier

le Crédit agricole Nord de France

via les fonds Vauban Finance et Participex

qu’il contrôle. Pierre Coursières a alors pour

mission de développer le Furet du Nord.

DEPUIS 2010, LE NOMBRE DE FURET A

DOUBLÉ POUR ATTEINDRE VINGT MAGA-

SINS, DONT QUATRE EN ILE DE FRANCE ET

DEUX EN BELGIQUE, AUXQUELS IL FAUT

AJOUTER LES ONZE LIBRAIRIES DÉCITRE.

QUELLE EST VOTRE STRATÉGIE DE DÉVE-

LOPPEMENT ?

En 2008, nous avons quitté le giron de Virgin.

En reprenant notre autonomie, nous

avons pu repartir en développement. C’est

quelque chose que je voulais faire depuis

longtemps.

Du point de vue de la croissance organique,

nous nous sommes donné deux bassins prioritaires

d’implantation : les Hauts-de-France

et l’Ile-de-France. C’est pour cela que tout

notre développement depuis 2010 s’est

fait sur ces deux régions. La région parisienne

est le plus beau marché en France

aujourd’hui. Pour une marque régionale

comme la nôtre qui est en train de devenir

nationale, c’est le meilleur endroit pour

clamer haut et fort qui nous sommes. C’est

aussi bien sûr une densité très forte de po-


11

pulation qui fait que nous avons plus intérêt

à aller dans des centres commerciaux franciliens

qu’au fin fond de l’Ardèche, même si

j’aime beaucoup nos amis Ardéchois.

Depuis peu nous avons décidé de nous intéresser

à des opérations de croissance

externe. Nous allons reprendre des grosses

librairies de grandes métropoles qui ont

besoin de se rattacher à un groupe comme

le nôtre.

ON ANNONCE LA MORT DU LIVRE DE-

PUIS UNE DIZAINE D’ANNÉE. CONSTA-

TEZ-VOUS UNE BAISSE DES VENTES

DANS VOS LIBRAIRIES ?

Globalement le marché du livre est résilient.

Il subit chaque année une légère érosion

et perd un à deux pourcents selon les

années. Mais si vous regardez un secteur

comme l’habillement, c’est moins quatre à

moins cinq pourcents tous les ans !

Dans cette stabilité globale il se passe

beaucoup de choses. Il y a des lancements

qui créent des pics de ventes. Vous avez la

bande dessinée et le manga qui poussent,

le policier qui augmente. Vous avez la littérature

qui est étale voire en régression

cette année, sûrement à cause d’un manque

de blockbuster. Vous avez le livre universitaire

qui décroche… Il y a aussi des phénomènes

comme Harry Potter ou Millenium

qui suscitent un énorme engouement et qui

portent le marché sur plusieurs années. Le

livre n’est pas un long fleuve tranquille, c’est

pour cela que nous devons être acteur pour

sentir les tendances et s’y adapter en permanence.

DES ENTREPRISES COMME ORSÉRY PRO-

POSENT UNE NOUVELLE FAÇON DE FA-

BRIQUER ET DE COMMERCIALISER LES

LIVRES : L’IMPRESSION À LA DEMANDE

EN LIBRAIRIE. QU’EN PENSEZ-VOUS ?

J’en pense que du bien. Le problème c’est

qu’ils n’ont pas le catalogue. C’est principalement

aujourd’hui un outil d’autoédition.

Nous réfléchissons de notre côté à l’autoédition,

mais pas de cette façon-là. Nous

sommes en train de travailler sur un projet

d’autoédition premium, avec un accompagnement

des autoéditants. L’outil est intéressant

mais il ne se développe pas car il

n’y a pas de carburant à mettre dans la

Ferrari. C’est pourquoi nous avons regardé

cela de loin.

UN SITE E-COMMERCE, DES MAGASINS

PLUS NOMBREUX, PLUS GRANDS AVEC

PLUS DE PRODUITS. C’EST LA SOLUTION

POUR RÉSISTER À AMAZON ?

Nous ne sommes pas là pour dénigrer

Amazon. La seule chose qui me gêne, c’est

que j’aimerais bien qu’il paie un peu plus

d’impôts et de taxes, ce qui nous permettrait

d’être un peu plus à armes égales

avec eux.

Expédier du livre comme il le fait aujourd’hui

ne leur fait pas beaucoup gagner

d’argent. Ils ont intérêt à se développer

sur autre chose et clairement, aujourd’hui,

le livre n’est plus la priorité d’Amazon. Je

pense que les géants de l’alimentaire ont

beaucoup plus à se méfier d’Amazon que

nous. Chacun a pris sa place, à nous de

démontrer à nos clients qu’ils peuvent aussi

commander en ligne chez nous. C’est tout

notre challenge des années à venir.

LE FURET DU NORD EST LARGEMENT

PRÉSENT DANS LES CENTRES COM-

MERCIAUX EN PÉRIPHÉRIE DES VILLES.

CROYEZ-VOUS ENCORE AU COMMERCE

DE CENTRE-VILLE ?

Je ne rêve que de me réinstaller dans des

centres-villes partout où l’on souhaite s’implanter.

Malhereusement aujourd’hui, trouver

mille mètres carrés sur un rez-de-chaussée

dans des rues passantes, c’est juste mission

impossible.

C’est pour cela que, soit nous allons en périphérie

pour accompagner le flux client, soit

nous nous installons dans des centres commerciaux

qui s’installent en centre-ville. C’est ce

qui s’est passé à Beauvais par exemple, dans

le centre commercial Jeu de Paume. Nous venons

en centre-ville de Beauvais, animer la

ville, faire notre métier de commerçant et de

libraire.

C’est un rôle qui va au-delà de celui de commerçant.

Nous avons une vraie responsabilité,

celle d’amener la culture.


coup de coeur

La Wilderie, un oasis

au cœur de Lille

DEPUIS MAI, LOLITA ET PAULINE ONT OUVERT LA WILDERIE, UN PETIT

ÉCRIN DE VERDURE, MI BOUTIQUE DE PLANTES MI COFFEE SHOP, NICHÉ

RUE SAINT ETIENNE, ENTRE LA RUE ESQUERMOISE ET LE NOUVEAU SIÈCLE.

DIFFICILE DE NE PAS TOMBER SOUS LE CHARME.

L’idée de la Wilderie est née sur une

plage du Pérou. Pauline, 29 ans, décide

de faire un break après presque

quatre ans dans un grand groupe de

restauration. Elle revient avec l’envie

d’entreprendre... Mais pour ça, elle a besoin

d’une personne. Après plusieurs mois à harceler

Lolita, de deux ans sa cadette, elle

réussit à la convaincre de se lancer avec elle.

Neuf mois plus tard, elles récupèrent les

clefs du local qu’elles souhaitent transformer

en oasis de verdure en plein cœur de

Lille. Après six semaines de travaux, les

deux amies ouvrent la Wilderie, un concept

store qui fusionne une boutique de plantes

et un coffee shop.

Côté plantes, tu as l’embarras du choix, il y

en a pour toutes les bourses, de 1 euros à

230 euros ! Compter 7 euros pour un aloé

vera, 12 euros pour une fougère, 50 euros

pour une calathea géante… Toutes leurs

petites protégées grandissent aux Pays-

Bas, à moins de 250 kilomètres de Lille,

dans des serres non surchauffées, condition

sine qua non pour qu’elles ne meurent pas à

peine installées dans nos intérieurs.

Côté assiette, les filles ont tout prévu, du

petit-déjeuner à l’apéro, avec Robin en cuisine.

A la carte du bon et du fait-maison

avec des produits frais de saison et locaux

autant que faire se peut.

Mais ce qui tient le plus à cœur des deux

patronnes, c’est développer une communauté,

avec des ateliers et des évènements

autour des plantes mais pas que. Un vrai

lieu de vie on te dit.

12


portrait

Alice Bigorgne

la reine lilloise du vrac

LANCÉE DANS L’AVENTURE DU ZÉRO DÉCHET IL Y A PLUS DE SIX ANS,

D’ABORD EN FAMILLE PUIS EN OUVRANT SON COMMERCE EN FRANCHISE

AVEC DAY BY DAY, ALICE BIGORGNE VIENT D’INAUGURER

SA TROISIÈME BOUTIQUE, RUE ESQUERMOISE.

Chaque seconde

en

France,

2 9 0 0

emballages

ménagers sont

jetés à la poubelle,

soit presque 5 millions

de tonnes par

an. Du côté du gaspillage

alimentaire,

ce n’est pas mieux :

2 millions de tonnes

de nourriture sont

jetées chaque année

par les foyers français

selon l’Ademe,

soit 30 kilos par personne...

Surtout, la

lecture du best-seller

de Béa Johnson, Zéro

déchet (Les Arènes,

2013) a été le déclic

pour Alice.

Responsable marketing

et merchandising

dans la grande distribution

pendant vingt

ans (Décathlon, Okaïdi,

Vertbaudet, Camaïeu,

Douglas), elle

décide de changer

son mode de consommation.

Et quand la

ville de Roubaix propose

à une centaine

de familles de réduire

leurs détritus de 50 %,

elle adhère tout de

suite au projet.

« J’ai commencé en

confectionnant des lingettes

pour remplacer les

cotons démaquillants »,

explique-t-elle. Aujourd’hui,

Alice fait figure

d’exemple : grâce à

des gestes très simples

(compostage, achat en

vrac), elle et sa famille

13

de quatre personnes

ne produisent plus

que 200 grammes de

déchets par semaine.

Soit de 10 kg à 15

kg sur l’année contre

243 kg en moyenne

par an et par habitant

à Roubaix. Nous

sommes en novembre

2014.

Quelques mois plus

tard, elle va encore

plus loin et ouvre sa

première épicerie

en vrac rue Gambetta,

la première

franchise Day by

Day en région. Forte

d’un succès quasi

immédiat, Alice décide

de convertir

l’essai en s’implantant

ailleurs dans la

métropole lilloise :

d’abord dans la

commune de Croix

en 2019, puis au

cœur du Vieux Lille,

rue Esquermoise, depuis

juin dernier.

Ses atouts ? Plus de

750 références (épicerie

salée et sucrée,

produits d’entretien,

d’hygiène corporelle

et cosmétiques et

même animalerie)

à des prix jusqu’à

30 % moins cher

que leurs concurrents

empaquetés. Mais si

les clients reviennent,

c’est sans doute aussi

pour une question

d’approche. Alice

insiste : « Le but n’est

pas de culpabiliser le

client, mais de l’accompagner.

»


Back to future

Aux origines de la

place du Théâtre

AUJOURD’HUI BORDÉE PAR LA VIEILLE BOURSE, L’OPÉRA ET LE PALAIS DE

LA BOURSE, LA PLACE DU THÉÂTRE DOIT SON NOM À L’ANCIEN ÉDIFICE

QUI OCCUPAIT LES LIEUX JUSQU’À SON INCENDIE EN AVRIL 1903.

JUSQU’EN 1903

AUJOURD’HUI

14

Jusqu’au XVIIème

siècle, la place

du Théâtre et la

Grand’Place ne

faisait qu’une, la

place du Marché. C’était

alors le carrefour marchand

de la ville, qui attirait tous

les commerçants de la région.

Avec la construction

de la bourse du commerce

(la Vieille Bourse)

en 1652, cette grande

place est scindée en

deux. Le théâtre municipal

de Lille est construit

plus d’un siècle plus tard,

de 1784 à 1787, sur

les plans de l’architecte

Michel-Joseph Lequeux.

Classique avec ses six

colonnes en façade, l’édifice

est sobre et bien

proportionné. En 1841,

Charles-César Benvignat

remanie l’ensemble du

bâtiment (surélévation de

la toiture, édification d’un

péristyle, suppression des

colonnes en façade) qui

perd en élégance et en

harmonie. Dans la nuit du

5 au 6 avril 1903, un incendie

ravage l’ensemble

du théâtre. Un temps envisagée,

la reconstruction

est vite oubliée. On préfère

édifier un monument

bien plus colossal : l’Opéra.


Décoration

Carte blanche à

Antoine Pons

ANTOINE A CRÉÉ MOMENTUM CONCEPT STORE RUE DES TROIS

MOLLETTES IL Y A TROIS ANS. LYDÉRIC LUI A DEMANDÉ DE SÉLECTIONNER

DEUX DES MARQUES QU’IL AFFECTIONNE LE PLUS..

RAAWII COLLECTION STRØM

Raawii est une jeune marque danoise lancée

en 2017, basée à Copenhague, avec

pour ambition des objets au design raffiné

et intemporel.

J’ai choisi de vous proposer la collection

Strøm, avec un design de Nicholai

Wiig Hansen. Pour cette série de carafes,

vases, bols, le danois a trouvé son inspiration

dans le cubisme du début du XXème

siècle avec des lignes épurées et des couleurs

profondes. Toute la collection est fabriquée

en céramique au Portugal.

J’aime beaucoup ces objets du quotidien,

impactant visuellement, qui donnent ce

petit quelque chose en plus à nos intérieurs…

Être exigeant sans se prendre au

sérieux.

15

LUCIE KAAS KOKESHI

Fondée en 2012 par Esben Gravlev

Rasmussen, Lucie Kaas est une marque

danoise qui collabore avec des designers

du monde entier qui explorent la couleur,

les formes et matériaux avec une approche

nouvelle et audacieuse.

J’ai choisi de vous proposer ces poupées

Kokeshi, designée par Becky Kemp. Cette

anglaise a joué à réinterpréter ces poupées

traditionnelles japonaises, avec des

figures iconiques de la musique (Amy

Winehouse), de la mode (Karl Lagerfeld)

ou des arts…Chaque poupée est en bois

de hêtre et peinte à la main.

Je suis hyper content de pouvoir vous proposer

cette marque, en exclu lilloise chez

Momentum Concept Store.


16


Expos

Au Louvre-Lens,

pleins feux sur

le noir

QUOI DE COMMUN ENTRE L’OMBRE, LA NUIT, LA MISÈRE,

LA HOUILLE, LE MAL, LA MAGIE ET LE REGARD ? LE NOIR,

ANTI-COULEUR QUI ASPIRE TOUT LE RESTE. À TRAVERS

CETTE BRILLANTE EXPOSITION, LE LOUVRE-LENS EXPLORE

LE NOIR DANS L’HISTOIRE DE L’ART ET MONTRE LA FASCI-

NATION UNIVERSELLE DES ARTISTES POUR CETTE TEINTE.

« SOLEILS NOIRS » EST À DÉCOUVRIR

JUSQU’AU 25 JANVIER 2021

17

Puisant son inspiration dans

le bassin minier comme on

plonge son pinceau dans

l’encre, le Louvre-Lens

creuse des tunnels dans

les strates profondes du noir pour

dessiner un parcours en forme de

vortex. L’idée avait germé dès

2016 « en observant les terrils

jumeaux, deux triangles noirs parfaits

qui marquent l’horizon lensois,

et renvoient aux mines, veines

de charbon circulant toujours à

quelques centaines de mètres sous

nos pieds », raconte Marie Lavandier,

la directrice du Louvre-Lens.

Le parcours part de l’expérience

familière qu’on a tous du noir, de

la nuit, pour nous emmener vers

cette couleur en tant que matière

plastique, explorant au passage

toutes les symboliques de la tonalité.

A travers 180 œuvres, de

Velázquez à Delacroix en passant

par Soulages, le maître du

genre, et Yohji Yamamoto, peinture,

mode, arts décoratifs et installations

se mêlent pour incarner

ce noir tour à tour fascinant, effrayant

ou éblouissant.

Tonalité plurielle utilisée de l’Antiquité

à nos jours, le noir a très

tôt fasciné les artistes. Car tout au

fond du noir et dans son épaisseur,

il y a la lumière, ce qu’ont bien

compris les artistes qui touillent la

mélasse pour mieux en faire jaillir

des étincelles. Surtout, le noir est

la « couleur » de toutes les contradictions

et de tous les paradoxes.

Isis et Osiris nous rappellent que

dans l’Égypte ancienne, le noir

était la couleur de la vie qui jaillit

des limons du Nil.

En Occident, au contraire, le noir

est d’abord associé aux enfers,

aux sorcières au deuil. Et si du

Moyen-Âge au début du XXème

siècle, le noir est symbole de luxe

et d’élégance, c’est aussi l’incarnation

de la misère et de la mine.

Une très belle exposition à découvrir

absolument !

A gauche, Portrait de jeune homme,

entourage de Domenico Ghirlandaio,

© RMN - Grand Palais (Musée du

Louvre)/Michel Urtado.


OPEN MUSEUM #6 MUSIC

En 2020, le Palais des Beaux-Arts de Lille bouleverse les

codes de la perception des œuvres. Et s’il ne s’offrait pas

uniquement à nos yeux mais aussi à nos oreilles ? Pour cette

nouvelle édition de l’Open Museum, le public est invité à

écouter la musique des œuvres, la « petite musique intérieure

» qu’évoquent les peintures, les sculptures ou même

l’ambiance d’une salle.

JUSQU’AU 11 JANVIER 2021

PALAIS DES BEAUX-ARTS, LILLE

MARCEL GROMAIRE : L’ÉLÉGANCE DE LA FORCE

L’exposition vise à situer les racines et les sources de l’artiste,

son attachement à son village natal de Noyelles-sur-

Sambre, mais aussi le traumatisme de la Grande Guerre,

ou encore ses connexions avec l’art nègre ou avec l’art

roman et gothique, la leçon du Nord mêlée à une prédilection

pour la terre bretonne, la fascination pour les mystères

ancestraux des civilisations.

JUSQU’AU 20 SEPTEMBRE 2020

MUSÉE LA PISCINE, ROUBAIX

TOUT VA BIEN MONSIEUR MATISSE

Comment les artistes contemporains regardent les oeuvres

d’Henri Matisse ? Matisse est-il toujours une source d’inspiration

pour ses pairs ? Huit artistes contemporains dialoguent

au sein du musée entre intérieur et extérieur : 150 œuvres

colorées, humoristiques et poétiques de Ben, Marco Del Re,

Erró, du couple KRM, Patrick Montagnac et Rania Werda

sont rassemblées dans cette exposition.

JUSQU’AU 17 JANVIER 2021

MUSÉE MATISSE, LE CATEAU-CAMBRÉSIS

WILLIAM KENTRIDGE : UN POÊME QUI N’EST

PAS LE NÔTRE

Originaire d’Afrique du Sud, William Kentridge est un créateur

parmi les plus prolifiques de ces vingt dernières années. Avant

tout dessinateur, il est également graveur, sculpteur, cinéaste, acteur

et metteur en scène. Au cours des dernières décennies, sa

pratique a évolué vers des oeuvres immersives à la fois spectaculaires,

théâtrales et très émouvantes, faisant de lui un artiste total.

JUSQU’AU 13 DÉCEMBRE 2020

LAM, VILLENUVE D’ASQ

18


Bière

Lydéric,

c’est aussi une bière

MÊME S’IL N’Y A AUCUN LIEN DE PARENTÉ AVEC LE MAGAZINE,

UN CLIN D’OEIL S’IMPOSAIT ! CRÉÉE PAR OLIVIER DE BRUEKER À RONCQ,

LA BRASSERIE LILLOISE A RÉALISÉ SON PREMIER BRASSIN DE LYDÉRIC À

L’ÉTÉ 2017. RÉCOMPENSÉE EN 2018, LA BRASSERIE RÉCIDIVE

EN 2019 AVEC QUATRE MÉDAILLES

AU WORLD BEER AWARDS.

La bière, on peut dire

qu’Olivier de Brueker

l’a dans le sang.

D’origine belge, il

brassait en amateur

dans sa cuisine depuis plusieurs

années et l’idée d’une

reconversion le taraudait

depuis un certains.

En avril 2016, ce trésorier

en entreprise de 34 ans

saute le pas et décide de

suivre une formation de

brasseur au lycée agricole

de Douai afin d’acquérir les

techniques de fabrication

d’une bière artisanale. Une

formation qui le conforte

dans son projet. En décembre

2016, la Brasserie

Lilloise était née.

Dès le départ, Olivier s’est

entouré de deux collaborateurs

ô combien précieux :

Jonas Duquenois, brasseur

expérimenté, et Rémy Delqueux,

responsable commercial,

passionnés eux

aussi de bière.

Avec Jonas, il met au point

les recettes de leur bière :

la Lydéric, du nom du géant

tutélaire lillois, blanche,

blonde, fruitée, triple, sans

19

oublier celle de saison.

Le jeune brasseur met un

point d’honneur à s’approvisionner

localement. L’orge

et le froment viennent des

Hauts-de-France et de

Champagne, le houblon de

la Coopérative houblonnière

du Nord à Boeschepe.

Petite exception pour la

blanche et la triple, avec un

soupçon de houblon américain,

pour donner leurs

arômes propres. Ici, tous les

ingrédients sont 100% naturels.

Six mois à peine après le

premier brassin, la Lydéric

blonde est récompensée

d’une médaille d’argent au

Concours général de Paris

qui a lieu tous les ans au

Salon de l’Agriculture.

Et en 2019, c’est une vraie

razzia ! Médaille d’argent

pour la Lydéric de saison à

Paris, mais aussi quatre récompenses

au World Beer

Awards : or pour l’Achille

blonde, argent pour la Lydéric

de saison et la Lydéric

rouge, bronze pour la Lydéric

blonde.


restos

Ripaille,

un amour de cantine

Elle vient du spectacle vivant, il est

cuisinier. Arrivés à Lille en 2013,

Sandrine et Willy ouvre le restaurant

dont ils rêvaient en septembre

2017 : Ripaille, une cantine où l’on

prend plaisir à manger avec de bons produits

de saisons. Surtout, le couple se plait

à mettre en valeur les producteurs locaux :

assiettes réalisées par Séverine Jacob

(Seija), couteaux artisanaux de Gaëtan

Cesteleyn (Coutellerie du vieux chêne),

fromages Philippe Olivier… La carte est

courte, gourmande, renouvelée toutes les

semaines, avec à chaque fois un plat de

viande, un autre de poisson et une alternative

végétarienne. Willy ne se cantonne

pas à la cuisine du Nord, bien au contraire.

Il s’inspire des traditions culinaires du sud

de la France et même d’Asie. Une petite escapade

gourmande à partir de 19 euros.

RIPAILLE

4 RUE DES BOUCHERS

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ANNIE’S KITCHEN

222 RUE LÉON GAMBETTA

Végétalienne depuis plusieurs années, Chistine

voulait ouvrir son restaurant 100% végétal,

sans les clichés « vegans ». Depuis avril

2018, elle propose donc des plats gourmands,

français et du monde revisités façon

estaminet : blanquette, carbonade, tartare,

poutine, ramen, lasagnes, risotto… Tous les

plats sont cuisinés sur place, avec des produits

frais et de saison. Le menu change tous

les mois, avec deux entrées et trois plats au

choix, et au moins une option sans gluten. Les

boissons sont à l’avenant, véganes, éthiques

et/ou locales. Compter 15,90 euros pour la

formule du midi. Et le dimanche, c’est brunch !

LAS TAPAS

116 RUE SAINT ANDRÉ

Si tu ne viens pas à l’Espagne, l’Espagne

viendra à toi ! Tout au bout de la rue Saint

André, un rayon de soleil espagnol brille

toute l’année. Avec sa carte typique et son

ambiance conviviale, Las Tapas propose le

meilleur de la cuisine espagnole. Au menu :

tapas, paëlla, croquetas, calamares, morcilla

à la plancha, tortilla, côte de porc ibérique…

Accompagné de son vino tinto ou

blanco, bien sûr. Emmanuel, le maître des

lieux d’origine andalouse, ne lésine pas sur

la qualité. Tous les plats sont faits maison,

avec des produits sélectionnés directement

en Espagne. Se recomienda !

21

BABE

48 RUE DE L’HÔPITAL MILITAIRE

Avec ses hauts plafonds, sa cuisine ouverte

et son armoire de maturation, Babe est devenue

la Sainte Chapelle des viandards lillois.

Authenticité, traçabilité, qualité sont les

maîtres mots du lieu. Au menu donc : côte

de bœuf Hannan Meat maturée, entrecôtes

racies au moins cinq semaines, tagliata de

picanha des élevages des frères Metzger,

cheeseburger à la blonde de Galice

et au lard de porc ibérique… Bref, Babe

est bien le paradis des amateurs de bonne

viande. Mais pas que… La maison propose

pas moins de vingt bières pression très locales

ou très exotiques.


cocktail

Back to school par

le Quai des Bananes

CHAQUE MOIS, UN BAR NOUS PROPOSE UN COCKTAIL DE SA CRÉATION.

CE MOIS-CI, C’EST AU TOUR DE VITHAYA DU QUAI DES BANANES DE

NOUS PRÉSENTER SON « BACK TO SCHOOL » À BASE DE COGNAC.

Pas besoin d’être un

pro de la mixologie

pour réussir un

cocktail digne de

ce nom.

Pour ambiancer ta soirée,

Vithaya te propose de partir

sur la côte Est des US

pour un « Back to School ».

Au menu des ingrédients

pas trop difficiles à trouver:

cognac Pierre Ferrand, li-

queur de sureau Saint Germain,

du sirop de gingembre

Monin, de la limonade

à la rose Fentimans et un

citron vert.

Attention, cela va très vite !

Il faut d’abord remplir aux

deux tiers de glaçons une

tasse en cuivre ou un grand

verre ballon. Puis y verser

3,5 cl de cognac, 1,5 cl de

liqueur de sureau, 2 cl de

22

jus de citron vert, 1,5 cl de

sirop de gingembre et 7 cl

de limonade. On mélange

avec une cuillère à cocktail,

on recouvre le tout de

glace pilée. Tu peux enfin

ajouter quelques zestes

de citron pour la déco.

C’est prêt !

L’abus d’alcool est dangereux

pour la santé, à consommer

avec modération.


scène

Omar.E.K, univers

arabo-afro-futuriste

LAURÉAT 2019 DU DISPOSITIF «TOUR DE CHAUFFE» PARMI 30 FINALISTES

ET 149 CANDIDATS, LE PROJET OMAR.E.K PROSPÈRE DANS LE MÉLANGE,

ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ.

Casablancais d’origine, Omar a

baigné dans la scène underground

Marocaine où il a d’ailleurs

fait ses premières armes.

Arrivé en France en 2010, il a

nourri son style artistique à travers des rencontres

avec des musiciens d’horizons différents

et a ainsi imprégné sa patte de Funk

grâce à des groupes locaux, de Soukouss via

des artistes Camerounais ou encore de Samba

insufflée par des musiciens Brésiliens.

Après avoir participé à plusieurs projets

collectifs, Omar a eu envie de tenter

l’aventure en solo et c’est ainsi qu’est né

Omar.E.K, projet influencé autant par ses

précédentes collaborations que par son

besoin d’exprimer son imaginaire artistique

par le biais des machines.

Entre tradition et modernité, Omar.E.K fait

dans le mélange rythmique et mélodique,

bâtissant un univers aux origines arabes et

afrofuturistes, parsemé de musiques modernes

et résolument urbaines comme la

Synthwave, le Hip-Hop ou la Funk.

A découvrir sur Soundcloud, Facebook et

Instagram : omarekmusic.

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ANESTHÉSIE GÉNÉRALE

JÉRÉMY FERRARI

Adepte de la provocation et de

l’humour noir, Jérémy Ferrari

a fait son succès grâce à des

spectacles à thème au ton explosif.

Après la religion (Hallelujah

bordel !), la guerre (Vends 2

pièces à Beyrouth, où il était à

son meilleur), l’humoriste a choisi

la santé. La sienne, donc, mais

aussi celle des autres. Terriblement

d’actualité.

7 & 8 SEPTEMBRE

THÉÂTRE SÉBASTOPOL

ÉNERGIE RENOUVELABLE

CATHERINE RINGER

Apparus au début des années

1980, les Rita Mitsouko firent

tourner le rock français en

bourrique avec des morceaux

funk et dada, mélancoliques

et électriques. Quarante ans

après la naissance du mythe,

Catherine Ringer réactive ce

bal déglingué lors d’une vaste

tournée. On (re)dit oui.

8 SEPTEMBRE

L’AÉRONEF, LILLE

BRIGITTE FONTAINE

BRIGITTE FONTAINE

Chanteuse, écrivaine, parolière,

dramaturge, l’artiste, au

fil des décennies, est devenue

une figure de la scène underground

française ! Depuis les

années soixante elle fait fi des

modes, des tendances, pour

explorer, expérimenter des

styles et des genres musicaux

qui ne laissent pas indifférents,

jamais.

11 SEPTEMBRE

THÉÂTRE SÉBASTOPOL

ENSEMBLE

DONEL JACK’SMAN

Donel Jack’sman revient sur scène

avec son deuxième stand-up

qui s’annonce comme l’un des

meilleurs de cette rentrée. Car

en prenant plus position sur des

thématiques fortes comme le racisme,

les inégalités, le féminisme,

Donel Jack’sman ne déçoit pas

et nous prouve qu’il est bien une

voix sur laquelle il faudra désormais

compter.

11 SEPTEMBRE

LA COMÉDIE DE LILLE

AARON

AARON

Des (très) nombreuses certitudes

qui courent au sujet d’AaRON, on

n’en gardera qu’une : la complicité

entre Simon Buret et Olivier

Coursier est telle que ce groupe

reste unique. Fort d’un engouement

et d’une reconnaissance internationale

amplement mérités,

le tandem prend le parti de se

réinventer sur chaque album et

de tout donner à chaque concert.

17 SEPTEMBRE

LE SPLENDID

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PUCIE

COMPAGNIE SAPHARIDE

Pucie, met en scène « l’impudique

» féminin à travers une

danse originelle, tellurique, cyclique

et circulaire. Une danse

qui ne ment pas, ancrée dans

le réel métabolique et biologique

de l’être féminin. Une

effervescence des fluides qui

revendique l’existence d’un

discours intrinsèque de la chair,

des courbes, de la peau.

18 SEPTEMBRE

THÉÂTRE MASSENET


BLANC ET HÉTÉRO

ARNAUD DEMANCHE

Un stand-up politiquement incorrect

sur l’histoire d’amour entre

un dandy punk versaillais et une

militante d’extrême-gauche. En

discutant un jour avec son amoureuse,

Arnaud Demanche a

appris qu’il « appartenait à la

classe de l’homme blanc hétérosexuel

». On ne peut pas dire

qu’elle ait tort. Mais aujourd’hui,

ça veut dire quoi ?

18 & 19 SEPTEMBRE

LE SPOTLIGHT

PYRAMIDE TOUR

M POKORA

M. POKORA revient avec le

Pyramide Tour, certainement

le plus ambitieux de sa carrière.

Pour ce spectacle qui

promet d’être bien plus qu’un

concert, ce performer hors

norme sera entouré de ses

danseurs et musiciens et d’un

décor de scène et jeux de

lumières qui te fera voyager

hors du temps.

23 SEPTEMBRE

ZÉNITH ARÉNA

AU SUIVANT !

GUILLERMO GUIZ

À 38 ans, Guillermo Guiz revient

sur son éducation, élevé

par un père seul, féministe et

misogyne, qui était « sûr de

l’inexistence de Dieu, mais pas

du temps de cuisson des œufs

mollets ». L’humoriste belge

évoque la thématique de la

transmission, livrant un témoignage

aussi drôle qu’émouvant

sur son rapport à l’enfance.

25 >27 SEPTEMBRE

LE SPOTLIGHT

LE GRAND PETIT CONCERT

-M-

-M- est de retour sur scène

pour une série de concerts

exceptionnels ! En 2020, -Mcontinue

sa tournée avec son

Grand « Petit » Concert où seul

en scène il instaure une proximité

avec les spectateurs tout

en livrant une performance live

comme lui seul sait en donner.

Vous sortirez de ses concerts

avec la banane.

26 SEPTEMBRE

ZÉNITH ARÉNA

MAES

MAES

Aucun rappeur ne ressemble

à Maes. Avec son nouvel album,

Les derniers salopards, le

natif de Sevran prouve qu’il

fait définitivement partie des

nouveaux poids lourds du rap

français, de ceux sur qui il faudra

compter encore pas mal

de temps, grâce à son authenticité,

celle d’un type sorti de

la street.

2 OCTOBRE

L’AÉRONEF

25

LE RETOUR D’IDOMÉNÉE

E. HAÏM / A. OLLÉ

Alex Ollé, ancien capitaine de

l’époustouflant Vaisseau fantôme

en 2017, et Emmanuelle Haïm,

ont imaginé autour de l’opéra

Idoménée un nouveau spectacle

concentré sur l’histoire familiale

qui constitue le cœur du livret :

celle d’un choix impossible, d’une

rivalité entre le père et le fils et,

au-delà, entre amour et passion,

entre liberté d’action et devoir.

3, 5, 7,9 & 11 OCTOBRE

OPÉRA DE LILLE


influenceuse

Sandra Scannella

alias F collective

GRENOBLOISE DE RACINES, PARISIENNE DE PASSAGE ET LILLOISE DE

CŒUR, SANDRA OCCUPE PLUSIEURS POSTES DANS DES GRANDS

GROUPES (LAGARDÈRE, SARENZA, PRISMA MÉDIA) AVANT DE TOUT

PLAQUER À 30 ANS. RÉSULTATS : UN BÉBÉ ET FCOLLECTIVE,

« POWER PLACE POUR GIRLBOSS ».

POURQUOI T’ES-TU

LANCEE A TON

COMPTE ?

Je n’ai jamais réussi

à révéler mon potentiel

en entreprise

(et j’en ai essayé un

paquet). J’ai du mal

avec les injustices,

avec la compétition

interne, avec le présentéisme.

Se lancer à son

compte, c’est créer

le job de ses rêves

en quelques sortes.

Travailler au quotidien

sur un sujet qui

nous parle, qui a du

sens, pouvoir choisir

ses collaborateurs

et ses heures de travail.

Je ne dis pas que

c’est tout rose tous

les jours mais c’est

déjà pas mal non ?

PEUX-TU NOUS

PRÉSENTER

F COLLECTIVE ?

F collective est une

« power place » pour

girlboss. Ma mission

est d’aider les femmes

entrepreneures

à développer leurs

activités et atteindre

le succès dont elles

rêvent.

26

Tous les mois, je

mets en ligne des

ressources qui leur

permettent de gagner

en compétences

et travailler

leur mindset d’entrepreneures.

Elles

peuvent aussi créer

des connexions et

des synergies professionnelles

entre

elles grâce à un espace

de co-working

virtuel, un groupe

privé où sont organisés

de vrais moments

d’échanges.

AS-TU DES

CONSEILS POUR

CELLES ET CEUX

QUI VEULENT SE

LANCER ?

Écouter sa petite

voix intérieure, celle

qui est là depuis

des jours, des mois,

des années. Celle

qui parle de plus en

plus fort, qui prend

de plus en plus de

place.

La seule façon de

la faire taire, c’est

d’y aller, d’essayer.

Vous verrez bien, sur

un mal entendu…

vous pourriez bien

être heureuse…


c’est fait ici

UN COUP DE CŒUR

Rhum arrangé

Orange, Cannelle,

Vanille : zeste

d’orange, vanille

Tahitensis, cannelle,

sirop de sucre de

canne, rhum agricole

de Guadeloupe,

70 cl, 29°,

39 euros

À consommer avec

modération.

Arhumatic, des rhums

« arrangés » en Nord

Anciens primeurs dans le Vieux-Lille, professionnels

exigeants et passionnés des

fruits et légumes depuis plus de 10 ans,

Clémence et Thierry Ogez se lancent en

2014 dans la confection de rhums arrangés

haut de gamme. Ils deviennent alors

de véritables « maitres assembleurs »,

avec leurs macérations élaborées artisanalement

à Forest-sur-Marque, à partir

de rhum agricole de Guadeloupe, spécialement

choisi pour laisser s’exprimer le

meilleur des fruits frais de saison et les

aromates. En résulte une boisson douce

et équilibrée au degré d’alcool relativement

faible, autour de 29°.


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