LA GAZETTE DE NICOLE 032

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BASTIAAN VAN STENIS CAROLINE DEMANGEL DADO GUNTER NEUPEL
HUGH WEISS JEAN LOUIS BESSÈDE JOËL PETER WIKIN LIN SHIH YUNG
PENDA DIAKITE PHILIPPE DEUREUX HADRIEN ALVAREZ

LA PEINTURE
FIGURATIVE
REVIENT
OFFICIELLEMENT
POUR NE RATER
AUCUN NUMÉRO
DE LA GAZETTE DE NICOLE
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Avec plusieurs expos dans plusieurs lieux
institutionnels et financial-galeries.
Elle revient , mais totalement « améliorée » par le système
qui tient à « garder la main »…
« Améliorée », c’est-à-dire, conceptualisée, pathogénisée,
jusdeboudinisée, bien tordue et amochée… et très indigente
le plus souvent pour ce qui est de l’invention formelle.
Il y a dans ce retour officiel, l'aveu de 40 ans de rejet
totalitaire de la peinture, la reconnaissance que ce rejet n’est
plus possible, mais aussi la tentative désespérée de garder
le contrôle en cachant la réalité de ce qu’est vraiment la
peinture actuelle dans sa luxuriante diversité et telle que la
Gazette et le musée de Nicole entreprennent de la révéler.
e_nicole_esterolle
Nicole
Estérolle
Et puis je vous suggère d’aller faire un tour sur mon site
www.schtroumpf-emergent.com

BASTIAAN

Une aventure picturale risquée
Voici la peinture de Bastiaan van Stenis, qui
est né en 1981, vit et travaille près du Cap,
en Afrique du Sud.
Une aventure picturale très personnelle, qui
prend des risques avec la représentation
des corps, des visages, des postures
sociales… et que l’on aime pour sa mise en
danger d’elle-même.
VAN STENIS

CAROLINE

Le jaillissement du dessin
« C'est lors d'une hospitalisation, en 2008, que j'ai
commencé à dessiner, brutalement, sans projet,
sans professeur, je n’ai eu de cesse de m’isoler pour
produire des visions que je n’imaginais même pas la
seconde d’avant. Au cours des mois qui ont suivi, j'ai
été constamment seule pour produire ces visions.
Ce flux de travail a fait éclore quelque chose
d'enterré que j'explore toujours. »
DEMANGEL

SUBLIME

Des images reconstructrices
du sens
Découvert par Daniel Cordier, (Secrétaire de
Jean Moulin), qui lui fit sa première expo en
sa galerie de la rue Miromesnil, et ignoré
par les aveugles incompétents fonctionnarisés
du Centre Pompidou, qui ne lui font pas la
rétrospective hommage qu’il mérite… de peur
du succès qu’aurait une telle exposition, car
elle révélerait au grand jour leur ravageuse
et misérable incurie.
DADO

GÜNTER

Quand la « folie »
se fait liberté...
... elle se fait aussi lucidité et nous aide à
comprendre et aimer le monde.
Pour Günter Neupel, né en 1958 à Munich,
le dessin et la peinture sont une prière, une
méditation, une méthode pour vivre le silence.
C’est en 1982, lors d'un séjour à l'Institut
Max Planck de Psychiatrie, qu'il commence à
peindre. Un très grand de ce qu’il est convenu
d’appeler « l’art brut »
NEUPEL

Somnanbulisme
éveillé
Hugh Weiss disait de son art
« Funambule sur un trait tremblant ;
frontière vacillante entre le réel et
le rêve. Comment savoir sur quel
côté on va tomber ? Peu importe, ça
revient au même ».
HUGH WEISS

JEAN-LOUIS

De l’extraction de
l’esprit des choses
« Avec Jean-Louis Bessède, tous les moyens possibles
sont expérimentés pour faire parler la matière, en
extraire l’âme, la sublimer, la spiritualiser. Tous
les « modes d’action » imaginables sont à l’œuvre,
ensemble le plus souvent, dans une gestuelle exaltée qui
s’apparente à quelque rituel barbare, magico-religieux
ou chamanique.
Des figures d’anonymes, de personnages mythiques de
l’histoire de l’art, ou peut-être de premiers humains,
apparaissent furtivement dans ce bousculement
polymorphe de la pratique picturale, qui devient écriture
plastique totale.
Comme si cette extraction d’une vérité nichée au plus
profond de soi ou d’une conscience originelle enfouie
dans la mémoire collective, nécessitait de creuser
furieusement le matériau dans ses entrailles–mêmes.»
Pierre Souchaud
BESSÈDE

Une terrible beauté
« Une terrible beauté qui nous
pousse à faire l’expérience des
limites de notre condition d’être
humain et nous révèle notre « moi »
profane. Ce moi dépourvu des codes
moraux et religieux qui nous offre
la possibilité d’une re-naissance.
Une représentation de l’abjection
que Baudelaire exaltait déjà dans
les Fleurs du Mal avec son poème
« Une charogne ». Joël-Peter
Witkin s’inscrit dans cette tradition
d’artistes qui souhaitent donner au
mystère un aspect concret, quelque
chose qu’on puisse expérimenter
par les sens. »
Agathe Malye
JOËL-PETER WITKIN

LIN SHI

Pour une réhabilitation
de la banane
Après l’injure faite à ce noble fruit
par le facétieux Cattelan et son
Perrotin de galeriste, qui l’avait
irrespectueusement scotchée
sur un mur, voici le travail de ce
sublimissime et miraculeux artiste
taïwanais.
H YUNG

U

n multiculturalisme flamboyant
« Mon œuvre est le reflet de mon
expérience en tant que femme
multiculturelle et multiraciale dans le
monde d’aujourd’hui. Elle dit les cultures
mélangées de mon héritage ouestafricain
avec les influences de mon
éducation américaine. Chacune de mes
créations raconte une histoire d'identité
et d'humanité. Mon œuvre est chargée
des concepts et des affects qui façonnent
l’individualité des Noirs d’aujourd’hui. Elle
utilise les stéréotypes passés et présents
de la culture africaine historique véhiculés
par les représentations des personnes
d’ascendance africaine dans les médias
grand public.»
PENDA DIAKITE

Une figuration néo-narrative
« J'ai vécu avec Dubuffet une expérience extraordinaire
et d'autant plus profonde qu'au moment où je la vivais
j'en étais inconscient. Tout en exécutant les plus humbles
besognes : chasse aux papillons, jardinage, création
de ce que nous avions appelé «le jardin vertical»,
grenage des pierres lithographiques, imprimerie,
ramassage et séchage des plantes, collage des
«Éléments botaniques», je m'imprégnais des techniques
et de l'état d'esprit de celui qui n'aimerait sans doute
pas que je l'appelle maintenant «mon bon maître».
Pourtant, rétrospectivement, je constate qu'il en fut
ainsi, et d'autant mieux que plusieurs fois par jour,
nous bavardions à propos de tous ces travaux, pour
notre seul plaisir, sans que jamais Dubuffet eût
l'impression ou même l'idée de m'apprendre quoi
que ce fût. »
Philippe Deureux
Extrait du « Journal des épluchures ».
PHILIPPE DEUREUX

R I G O L E , P I C O L E , B R
LA PÎÎÎÎNTURE ,
C'EST ÔÔÔTRE CHÔÔÔSE!*
«Le Monde» et Nicole vous l'annoncent de concert : on parle du grand retour de
la PÎÎÎNTURE ! Soit, mais instrumentalisée pour rester dans les rets du monde
des dominants, de l'argent et du bon goût autoproclamé. Ok, ça veut dire
que les lignes de front ne bougent pas beaucoup puisque cela sert toujours
à cautionner une soit-disant supériorité culturelle pour asseoir une caste.
Mais ne vous inquiétez pas, ça ne reste qu'une vue de balconnet de l'esprit
car une image existe et trouve sa raison d'être quelle que soit la discipline et
la technique qui permettent de l'obtenir, peinture, dessin, graph, comics,
photo, aquarelle, petit dessin sur la porte des toilettes et j'en passe et des
meilleures, l'image est partout, quel bonheur!
En revanche, la pseudo hiérarchie disciplinaire qui dissocie fictivement les
«arts nobles» et les petites choses est toujours solidement ancrée dans le
gras du cerveau de la plupart des gens, et un sérieux décrassage s'impose,
car c'est lààààà le terreau de cette stupidité inégalitaire. Restons vigilants
et ne cautionnons plus les «arts» pour privilégier ce qui est en chaque
être humain gratuitement en plus de ça: la création! qui englobe sans
distinctions la science, l'art, la poésie en apnée et le grattage de trilobites
fossilisés un soir de pleine lune au sud corrézien. Hélas pour le percevoir
il faut se penser et se ressentir en tant qu'humain, partie de l'espèce, et
non pas en capitaliste-consommateur, bobo ou conservateur.
L'œuvre, mot chargé symboliquement par les dominants pour asseoir
leur supposée compréhension supérieure de la quintessence de l'esprit
incarné dans l'art, ne signifie simplement que «travail», et point n'est
besoin de charge symbolique instrumentalisée pour acroître sa noblesse
intrinsèque, et toc! j'emmerde les faisants!
Jean-Jacques Tachdjian
VIVE LA RÉVOLUTION
PERMACULTURISTURITURELLE !
* entendu dans la bouche du personnel administratif de l'école des beaux-arts de Tourcoing (Nord)

I C O L E E T N I C O L E ! ! !
S
O
Y
O
N
S
C
LAIRS
« L'ARRIVÉE DU 400m NAGE LIBRE »
Alain Cailledat 1962
Collection du Fond Local d'art Contemporain (FLAC) de Tarninghem (59)
« Cet œuvre majeure de la figuration Spéculative (1957-1963), se situe à un tournant de la carrière météorique
de Cailledat. Reprenant avec assiduité ses cours de natation à la piscine populaire de Berlin -est en juin 1962,
s'ensuivit une série de toiles, malheuresement aujourd'hui pour la plupart détruites ou disparues, dont subsiste ce
formidable témoignage de la beauté du sport.» Amaury Deltombe-Vignon, Curartor

UN ARTISTE
Plasticien, il est formé à l'ESADMM
entre 2006 et 2011, école dans laquelle
il se lie d'amitié avec des étudiants
qui partagent tous le même atelier de
peinture, "Pictura", et qui deviendront
le collectif Yassemeqk. En octobre 2011,
le-dit collectif débarque à Berlin et y
vivra, peu ou prou, les trois années
suivantes, avant de se redisséminer aux
quatre vents, sans pour autant arrêter
ses activités. Quittant Berlin à l'été 2014,
Hadrien s'installe en Aveyron, où il
participe à la galerie Réplique, à Rodez,
"artists run space" plutôt orienté vers la
peinture contemporaine. Par ailleurs, il
continue à montrer son travail via des
expositions (Arts factory, Musée d'art
de Ningbo, Vendetta à la Friche de la
Belle de Mai, "À l'arrache" à l'initiative
de Marc Brunier-Mestas) et multiplie les
projets d'édition, notamment dans la
collection "Les crocs Electriques", dans le
magazine "Le Bateau", ou via un travail
de sérigraphie en collaboration avec des
éditeurs du Sud de la France (Le Dernier
Cri (Marseille), La Jetée (Montpellier)).
Son approche du dessin et de la peinture,
résolument figurative, se veut un allerretour
permanent aux limites de ce
registre. Thèmatiques, jeu de calques,
concassage de la figure, effacements,
profusion de détails, dissolution de la
forme dans le motif, déconstruction :
il s'agit de multiplier les occasions
de tordre la figuration, de la pousser
dans ses retranchements pour mettre
en exergue son essence, sans jamais
s'enfermer dans le cadre étroit d'une
démarche systématique.
Il collabore également avec les artistes
Colette Stephens, Nicolas Frémion et
Vanda Spengler.
HADRIEN
ALVAREZ

C-OZ-É
Le monde de Marie-Oz a été créé en 2005 par l'illustrateur Stéphane
Bertrand. Il s’agit d’un conte fantastique et burlesque pour les grands
enfants, narré à travers plus d'une centaine de tableaux.
Des expositions et des spectacles sont montés sur tout le continent, avec
décors, musiques live, vidéos, marionnettes, etc. La musique présente
depuis le début de l'aventure est désormais associée à une vingtaine de
groupes qui participent aux projets de films d'animations et scéniques
et qui composent pour cette histoire. N’hésitez pas à vous procurer la
brochure d'exp(OZ)ition en laissant vos coordonnées sur notre boîte
MAIL: assomarieoz@laposte.net
https://www.facebook.com/pages/MARIE-OZ-CorporatiOZ/266731670040354
MARIE-OZ Corporati(OZ)

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L’
DES DIZAINES D’ARTISTES
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ET PLEIN D’AMOUR
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