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LA GAZETTE DE NICOLE 034

LA GAZETTE DE NICOLE ESTEROLLE NUMÉRO 34 AVEC ALAIN SIGNORI, BILL CARMAN, DAMSELFRAU, ELKE TRITTEL, MAÏNA KERNALEGENN, NORIHINO SEKITANI, TRENT MANNING, YVES HELBERT, YVES HANGGÏ, TANIA BRUN

LA GAZETTE DE NICOLE ESTEROLLE NUMÉRO 34 AVEC ALAIN SIGNORI, BILL CARMAN, DAMSELFRAU, ELKE TRITTEL, MAÏNA KERNALEGENN, NORIHINO SEKITANI, TRENT MANNING, YVES HELBERT, YVES HANGGÏ, TANIA BRUN

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4

ALAIN SIGNORI BILL CARMAN DAMSELFRAU ELKE TRITTEL

MAÏNA KERNALEGENN NORIHINO SEKITANI TRENT MANNING

YVES HELBERT YVES HANGGÏ TANIA BRUN


COMMENT FOURNIR

DU SENS, DU

CONTENU ET DE LA

CITOYENNETÉ AUX

MAC, CAC ET AUTRES

FRAC ?

POUR NE RATER

AUCUN NUMÉRO

DE LA GAZETTE DE NICOLE

SUIVEZ-NOUS EN VOUS ABONNANT LÀ

https://www.yumpu.com/fr/la_gazette_d


Comment faire pour qu’ils aient des visiteurs et justifient

ainsi les montagnes d’argent public qui leur sont allouées ?

VOICI UNE PROPOSITION DE NICOLE :

1- QUE LE MINISTÈRE ordonne au Centre Pompidou

de faire une grande exposition où figurerait une œuvre des

chacun des 400 artistes présentés dans les 34 numéros de la

Gazette de Nicole… un scandale pour les intello-gauchistes

burenolâtres, mais un événement qui aurait un public dix

fois supérieur à celui des pâtisseries de Koons.

2 - QUE LE MINISTÈRE de la Culture décrète une

mise en réserve de toutes les œuvres figurant dans les

collections des FRAC, dont la conceptualo-bidularité est

facilement identifiable, et qu’il installe un moratoire de dix

ans pour les nouveaux achats d’œuvres de ce type.

3 - QUE CE MÊME MINISTÈRE s’intéresse à, et

reconnaisse, l’existence d’une création libre variée, inventive,

durable, joyeuse et non formatée à la sinistre intello-bidularité

de l’art d’État, et qu’il ouvre ses lieux d’exposition à tous ces

artistes dont beaucoup figurent déjà dans le nicolemuseum.fr

et, pourquoi pas, qu’il commence à acheter leurs

œuvres pour ses collections.

e_nicole_esterolle

Nicole

Estérolle

Et puis je vous suggère d’aller faire un tour sur mon site

www.schtroumpf-emergent.com



Des vertus du confinement

Contraint de rentrer chez lui ( muni d'une attestation dûment

certifiée par lui-même : image jointe) après fermeture de son

expo pour les raisons sanitaires que l’on sait, Alain Signori se

met à faire ces petits collages dessinés, d’une fraîcheur et d’une

liberté salutaires assurément.

Plus d’infos :

https://www.youtube.com/watch?v=LJgNiAf5e1E

ALAIN

SIGNORI
















BILL


Une sacrée histoire

« Mon histoire, en tant qu'artiste, est longue, décousue

et probablement ennuyeuse. Certains moments de cette

histoire peuvent être passionnants, parfois sans intérêt

et parfois révélateurs. Cela a commencé sur le sol d'une

maison à Séoul, en Corée, où, avec l'aide d'une sagefemme,

une mère coréenne de 45 kg a donné naissance à

un bébé de 3 kg à moitié coréen et aux cheveux blonds.

Cela s'est poursuivi avec une enfance dans une banlieue

typique du nord de la Californie, où mon imagination était

mon principal outil pour lutter contre l'ennui.

C'est probablement une des raisons pour lesquelles j'ai

commencé à faire ce truc artistique dans le but instinctif

d'explorer mon intérieur. »

https://wowxwow.com/artist-interview/bill-carman-ai

CARMAN














Quan

DAMSELFR


d l’intelligence avance masquée

« Je travaille les masques en tant qu'œuvres d'art

autonomes ainsi que des objets d'action. Pour moi, le

masque est un lieu où différents éléments se rencontrent

en tant que situation. Le travail porte sur cette situationlieu,

plus que sur le masque comme thème ou catégorie

de forme. Le masque est un lieu. Je suis conduit par

les fantasmes qui apparaissent dans le processus de

fabrication et par les matériaux eux-mêmes. Ceux-ci

guident mes décisions et informent les objets que je

fabrique. Le devenir du personnage comme jeu, entre le

projectif théâtral et l'actualité du voile, a pour effet que les

masques sont également soumis à la projection des autres

et de moi même. C'est dans cet espace que les objets

existent et que j'en trouve de nouveaux. », nous dit cette

artiste londonienne, « qui en a aussi dans la tronche ».

AU



















Retour de voyages

« J’ai parcouru les cinq continents pendant 15

ans. C’est de ce périple à travers plus de 80

pays que je tire mon inspiration. Je suis une

artiste d’origine allemande et je vis actuellement

à Narbonne, dans le sud de la France, avec ma

famille »

ELKE TRITTEL
















FRANÇOIS


Fascinants arrêts sur

images

« Dans le « Désert des Tartares » - le roman de

Dino Buzzati auquel l’artiste se réfère souventle

lieutenant Giovanni Drogo attend, derrière

les remparts sublimes dans leurs inutilités, les

hordes à venir qui ne s’abattront jamais sur

cet espace comblé d’absences et de mirages. Le

fort Bastiani reste ce bastion imprenable, car

sans enjeux. Les peintures de Bard sont dans ce

même temps de l’attente. La scène est bien là, il

s’est passé quelque chose de violent, peut-être

un évènement tragique et chacun attend que

l’action s’enchaîne », écrit Eric Mircher.

Oui, il y a une sorte d’arrêt sur image par

la puissance d’une peinture qui intensifie des

présences immobiles au monde d’autant plus

fascinantes et mystérieuses qu’elles sont sans

objet autre que la peinture.

BARD















Ne jamais utiliser de gomme

« Jérôme Zonder dessine. Beaucoup d'artistes dessinent,

mais Jérôme Zonder, lui, ne fait que ça. Et il le fait

bien. C'est un choix. C'est aussi une forme de concept

puisque, à sa sortie des Beaux-Arts en 2001, le jeune

homme alors âgé de 27 ans a décidé de ne dessiner

qu'en noir et blanc (crayon et fusain) et de ne jamais

utiliser de gomme. Aucun repentir, donc, aucune

rature, aucun regret et une prise de risque comparable

(le danger physique en moins) à celle que prennent

quotidiennement les artistes de cirque, trapézistes de

haut vol et autres équilibristes : risquer de se casser la

gueule. »

Olivier Cena

JÉRÔME

ZONDER














MAÏNA KER


L’intelligence et le cœur

L’artiste douarneniste Maïna Kernalegenn

est décédée lundi 23 novembre, des

suites d’un cancer. Elle était âgée de 40

ans. Maïna Kernalegenn avait travaillé

en collaboration avec la Maison solidaire

de Kermarron, où elle avait animé,

dès 2016, des ateliers à destination

des jeunes et des adultes et initié le

« Labo artistique ». Elle s’était aussi très

impliquée dans le festival de cinéma de

Douarnenez.

On est profondément touché par la

pureté native et la simplicité formelle de

ses œuvres.

NALEGENN














NORIHINO


« C’est pas pour me vanter-…

… ni pour vous dégoûter de la

peinture ou de la vie, mais je pense

qu’il y a chez ce jeune et authentique

japonais une fabuleuse inventivité

plastique, malgré sa sérénité

apparente.»

SEKITANI

















Des jouets pour enfants sages

… Ou bien pour leur pré-programmer

quelque sagesse quand ils seront devenus

adultes… Préconisés par Françoise Dolto,

mais dont Daniel Buren n’a pas eu le

bonheur de faire usage lorsqu’il était

enfant.

TRENT MANNING














YVES HE


Petits mots

pour accompagner

de subtiles images

« Mes mots donnent de la force à des images

qui seraient sans intérêt placées seules. Mais

ils ne donnent pas de clé de compréhension. Il

y a toujours un petit décalage, dans l'esprit de

« ceci n'est pas une pipe », qui force chacun(e)

à s'arrêter sur la relation entre image et texte,

dans une liberté totale de lecture. »

« Le dessin est une manière d'ordonner,

de classer, d'isoler, de valoriser ce que le

déferlement des images nous impose. J'ai

l'impression d'avoir mon mot à dire dans cet

amoncellement désordonné. »

LBERT










R I G O L E , P I C O L E , B R

SACRÉE NICOLE, NICOLE SACRÉE !

J'adôôôôôôôôre sa gâââââââzette, comme l'eut dit Jack Lang lorsqu'il officiait comme

ministre (et qu'il est toujours d'ailleurs quelque part au fond de lui, comme VGE a pu

être écrivain jusqu'à son dernier souffle volcanique auvergnat). Bon, cela dit, si je respecte

et accompagnerai toujours sa croisade anti connerie institutionnelle, je crois

qu'elle n'a pas bien saisi la clé du pourquoi de la chôôôse. C'est trés simple, l'art

est un outil de classe, les classes dominantes s'en sont toujours servi pour affirmer

leur supériorité sur les masses populaires qu'elles assujettissaient. Bon il est vrai

qu'aujourd'hui, il y a moins de gens pour craindre les flammes de l'enfer après

la mort et que les ventes de costards en amiante garanti anti-feu ont sacrément

chuté. Pour autant, l'actuelle classe dominante des acteurs de la culture fait suite

à, ou même est encore, celle qui s'est forgée dans la contestation de l'art bourgeois,

principalement de la pîîîînture. Ses valeurs profondes, sans affects mais

avec mépris, sont de nier l'argent, la poésie et autres choses encore adorées par

leurs prédécesseurs. Résultat, ils privilégient des concepts vides, encensent

des gabegies de pognon, vénèrent l'outrance, voilà pourquoi les femmes et

les hommes en poste de décision, allient supériorité de classe et pseudo rébellion.

C'est simplement navrant mais c'est pourquoi les recommandations de

Nicole, c'est pisser dans un violon. Pour eux, les attardés, les réfractaires, les

passéistes, les dangereux esprits conservateurs rétrogrades, ce sont ceux qui,

comme nous, aiment les images plutôt que les concepts, la vie plutôt que la

maîtrise, la création plutôt que le dépit. ILS NOUS MÉPRISENT, et je m'en

foutrais joyeusement si, à l'égal du monde qu'ils servent et représentent, ils

ne s'accaparaient pas des sommes incroyables pour leurs folies de classe, qui

pourraient servir à la vivacité de la créativité de leurs contemporains. Mais ceci

est une autre histoire. Un jour je vous narrerai celle des FRAC, d'où et quand

ils viennent et pourquoi ils font tant de dégâts aujourd'hui dans les mains de

cette engeance méprisante et dominante, ces seigneurs qui se croient touchés

par la grâce de la connaissance du réel.

Jean-Jacques Tachdjian

VIVE LA RÉVOLU-

TION PERMACULTU-

RISTURITURELLE

GLOBALE!


I C O L E E T N I C O L E ! ! !

S

O

Y

O

N

S

C

LAIRS

« DISTANCIATION »

Jean-Daniel Burné (2020)

Commande de l'Agence de Communication Sanitaire de la Régie Autonome des Transports Parisiens

Afin de lutter contre la pandémie mondiale qui décime à chaque seconde des milliers de milliards d'individus unicellullaires dans le monde, l'ACSRATP a décidé de

consulter un artiste bien connu des services de la police culturelle pour faire passer auprès du public un message simple pour l'application des règles de distanciation

à un endroit où il est souvent aisé de préférer la bousculade frottante à l'anarchie flottante. C'est donc tout naturellement que Jean Daniel Burné, auteur des "Lignes

circulaires de 29,78cm de diamètre, et épaisses de 4,56cm de contour" qui a vu son travail récompensé de quelques millions d'euros d'argent public pour son

installation conceptuelle à la station "rue des boulets" dans le 11e arrondissement. Un de ses conccurents, qui travaille quant à lui sur l'art relationnel en période de

crise, prétend qu'il lui a volé l'idée, embarrassant ainsi le ministère, et éclaboussant un gouvernement culturel qui n'en a pas besoin par ces temps troublés.



MELTING POT ARTIST

Né en 1966, établi dans le Jura suisse et diplômé de l'École

cantonale d'arts visuels de Bienne, Yves Hänggi est illustrateur et

peintre. Son travail a été exposé en Suisse, France, Belgique, USA

et à Madagascar et a été publié chez plusieurs éditeurs suisses et

français.

Yves Hänggi aime brouiller les pistes, mélanger les styles, les

références et les techniques pour créer un univers décalé,

protéiforme, foisonnant et fantasmagorique. Nourri de figuration

libre, de pop art, d'illustration alternative contemporaine, de

bande dessinée underground, d'arts populaires et d’art brut,

sa création nous emmène dans un monde surprenant où les

monstres entrent dans la danse avec les hommes et où l’anecdote

côtoie le mythe.

Réalisés à l'encre, à l’acrylique, sur papier, toile ou carton, les

peintures et les dessins de l'artiste dégagent une énergie qui tient

des primitifs. Un art sans concessions, débarrassé du souci de

plaire, dans un esprit punk, grimaçant et bouillonnant.

En quête de repères, ses personnages sont

proches de l’archétype, sondé au-delà des traits,

comme une synthèse des jeux de la vie et de

la mort, avec ses tensions, ses vibrations, ses

explosions. Ici l’espace ne tolère pas le vide, les

éléments ornementaux ont une fonction aussi

bien d’étrangeté que de rythme, de préférence

endiablé, se rapprochant de la magie ou de la

transe.

www.yveshanggi.ch

YVES HÄNGGI

























LINOGRAVANTE

Tania est une artiste qui vit et travaille dans

sa ville natale, Arequipa-Perú.

Elle n'a pas d'éducation artistique formelle,

elle est surtout une artiste autodidacte, elle

a commencé à fabriquer des tee-shirts avec

sérigraphie vers 2009 et a évolué vers le

travail de linocut et la gravure vers 2014.

Elle est reconnue pour ses pochettes d'albums

pour divers artistes péruviens comme Dengue

dengue, Aeropajitas, Perra vida, et Collabs

avec des disques Sucio.

Elle travaille autour du sujet des morts

et de la dualité des morts et des vivants,

des animaux et des plantes, inspirée par

l'esthétique punk rock, la musique et l'art

pré-colombien d'Amérique du Sud,

Sa façon préférée de montrer les empreintes

qu'elle fait est de mettre de la pâte dans les

endroits où elle voyage.

Elle a organisé des expositions artistiques

individuelles et collectives au Pérou, au Brésil,

aux États-Unis et en Suisse.

TANIA BRUN






















POUR GENS DE GOÛT!

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