Coze Magazine #94 - Janvier 2021
2020 a été comme une dizaine de tours d’affilé dans le Silver Star : éprouvant. Mais, nous y voilà, cette satanée année est derrière nous ! 2021 arrive comme un second souffle. Bien sûr, toujours pleine d’incertitudes mais chez Coze Magazine on préfère voir le verre à moitié plein, c’est toujours meilleur. Ainsi nous entamons 2021 avec espoir et engouement. Pour commencer, on croise les doigts pour que nos salles de culture puissent nous accueillir de nouveau rapidement. On espère une année clémente, remplie de festivals, spectacles, concerts, expositions, rencontres, échanges, le retour de toutes ces choses qui nous semblaient normales et acquises mais qui sont finalement un luxe, qui apportent cette douce saveur à nos vies et qui nous ont tant manquées. Pour commencer l’année du bon pied, nous vous proposons de découvrir l’univers du photographe et vidéaste Jésus S Baptista qui réalise la première couverture de l’année, de vous remuer avec la playlist de Los Disidentes Del Sucio Motel mais aussi de nombreuses propositions culturelles et artistiques à découvrir dans toute l’Alsace ! Nous sommes en ce début d’année encore une fois suspendus aux décisions du gouvernement quant à une possible réouverture de nos lieux culturels, bars et restaurants, nous faisons le choix de sortir le magazine comme depuis bientôt 10 ans le premier mercredi du mois, aussi certaines propositions culturelles annoncées dans ce numéro sont susceptibles d’être modifiées, annulées ou reportées en fonction des prochaines annonces. Bonheur, amour et culture, nous vous souhaitons la plus belle des années ! Prenez soin de vous !
2020 a été comme une dizaine de tours d’affilé dans le Silver Star : éprouvant. Mais, nous y voilà, cette satanée année est derrière nous ! 2021 arrive comme un second souffle. Bien sûr, toujours pleine d’incertitudes mais chez Coze Magazine on préfère voir le verre à moitié plein, c’est toujours meilleur. Ainsi nous entamons 2021 avec espoir et engouement. Pour commencer, on croise les doigts pour que nos salles de culture puissent nous accueillir de nouveau rapidement. On espère une année clémente, remplie de festivals, spectacles, concerts, expositions, rencontres, échanges, le retour de toutes ces choses qui nous semblaient normales et acquises mais qui sont finalement un luxe, qui apportent cette douce saveur à nos vies et qui nous ont tant manquées. Pour commencer l’année du bon pied, nous vous proposons de découvrir l’univers du photographe et vidéaste Jésus S Baptista qui réalise la première couverture de l’année, de vous remuer avec la playlist de Los Disidentes Del Sucio Motel mais aussi de nombreuses propositions culturelles et artistiques à découvrir dans toute l’Alsace ! Nous sommes en ce début d’année encore une fois suspendus aux décisions du gouvernement quant à une possible réouverture de nos lieux culturels, bars et restaurants, nous faisons le choix de sortir le magazine comme depuis bientôt 10 ans le premier mercredi du mois, aussi certaines propositions culturelles annoncées dans ce numéro sont susceptibles d’être modifiées, annulées ou reportées en fonction des prochaines annonces.
Bonheur, amour et culture, nous vous souhaitons la plus belle des années ! Prenez soin de vous !
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tation est sans doute l’une des réponses à son<br />
questionnement sur l’identité. Comme de l’eau<br />
qui s’adapte à son environnement, à son contenant,<br />
l’identité pour lui est en perpétuelle mutation.<br />
Pour Jésus « L’identité est un processus<br />
de construction qui se met en place en contact<br />
avec les autres ». Son parcours témoigne plutôt<br />
bien de cette pensée. Notre identité se forge au<br />
fil de notre parcours, des histoires que l’on vit,<br />
des rencontres que l’on fait. Elle se construit, se<br />
déconstruit dans l’échange ou dans la lutte, faite<br />
de glissements et de dualité.<br />
On retrouve cette dualité dans l’esthétique de<br />
ses projets qui mêlent brutalité de la matière en<br />
confrontation avec des éléments plus naturels.<br />
Dans ses installations, le spectateur s’immerge<br />
dans des mondes imaginaires fait de volumes<br />
aux formes graphiques sur lesquelles se projettent<br />
des images plus douces, le tout dans une<br />
ambiance sonore singulière. Une confrontation<br />
entre l’aspect industriel, dur et brut et la légèreté<br />
des notes naturelles. Une opposition qui<br />
nous renvoie aussi à ses premières expériences<br />
de graffeur lors desquelles l’architecture, imposante<br />
et bétonnée, avait une part importante.<br />
Vous avez déjà pu voir son travail au Shadok<br />
dans le cadre de l’exposition Hier c’était demain :<br />
science-fiction et imaginaires collectifs, lors du<br />
festival Makerland 2020 où il projetait sous un<br />
dôme une expérience immersive visuelle en<br />
360° ou plus récemment à la HeK (Haus der<br />
elektronischen Künst) à Bâle où il exposait l’installation<br />
Burst ice cubes.<br />
Ses projets sont fortement marqués par les<br />
écrits de Nicolas Rouyer, par l’univers poétique<br />
de Jean-Simon Roch mais aussi par le travail<br />
des collectif AV Exciters et Tetro. Jésus se<br />
nourrit de différentes choses, notamment pour<br />
s’inspirer en termes de lumière, textures et<br />
cadrages. Il aime particulièrement le travail du<br />
photographe Christophe Urbain.<br />
L’ARTISTE<br />
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