Magazine 2022 du Capitalisme Responsable
Le 27 janvier 2022, l’Institut du Capitalisme Responsable (ICR) célèbre ses cinq ans. A cette occasion, l’ICR publie une nouvelle édition du Magazine du Capitalisme Responsable. Plus de 50 dirigeantes et dirigeants d’entreprises, politiques, universitaires, étudiants, ONG, et experts se projettent et imaginent le capitalisme qui vient : création et partage de la valeur, intégration des parties prenantes, raison d’être et engagements ESG pour installer l’extra-financier au cœur de la stratégie, mixité, diversité, investissement responsable, démocratie actionnariale et inclusion pour une plus grande égalité des chances…
Le 27 janvier 2022, l’Institut du Capitalisme Responsable (ICR) célèbre ses cinq ans. A cette occasion, l’ICR publie une nouvelle édition du Magazine du Capitalisme Responsable. Plus de 50 dirigeantes et dirigeants d’entreprises, politiques, universitaires, étudiants, ONG, et experts se projettent et imaginent le capitalisme qui vient : création et partage de la valeur, intégration des parties prenantes, raison d’être et engagements ESG pour installer l’extra-financier au cœur de la stratégie, mixité, diversité, investissement responsable, démocratie actionnariale et inclusion pour une plus grande égalité des chances…
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La vision de...
Martin Vial
Commissaire de l’Agence des participations de l’Etat (APE)
Membre du Conseil d'administration de l'ICR
« L’indice de l’ICR se distingue des autres modèles
d'évaluation car il est à la fois concis, complet et
opérationnel. »
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Pourquoi créer un nouvel indice ESG dans
un environnement déjà très foisonnant ?
L’indice de cohérence ESG proposé par
l’Institut du Capitalisme Responsable se
distingue des autres modèles d'évaluation
dans ce domaine car il est à la fois concis,
complet et opérationnel. En 10 critères
(raison d’être, politiques de rémunération
ou de sous-traitance, inclusion, cohérence
fiscale ou enjeu climatique) et 36 questions
vérifiables, il offre un cadre d’analyse s’inscrivant
dans une démarche de long-terme,
cohérente avec la logique d’investisseur
patient qui anime l’Etat actionnaire.
Cet indice doit constituer le socle de questionnements
pour tous les évaluateurs ESG,
et rendre, à l’instar des notations financières,
les notations ESG plus autonomes
et plus lisibles pour le grand public et pour
les marchés, tout en restant certifiées par
un tiers indépendant, gage de crédibilité.
Cet indice contient, par ailleurs, des éléments
que l’Etat actionnaire promeut au
sein des entreprises de son portefeuille : la
mise en place d’une raison d’être déclinée
avec des indicateurs, une politique de rémunération
variable des cadres dirigeants
indexée sur les engagements ESG, la mixité
des instances dirigeantes, ainsi que l’égalité
salariale et l’engagement climatique
dans toutes ses composantes (émission de
gaz à effet de serre, biodiversité et économie
circulaire).
Au-delà de ces éléments particuliers, la cohérence
d’ensemble de l’indice paraît essentielle,
chacun des dix critères ayant un
poids homogène. Cet indice constitue donc
un réel effort de synthèse, reflet d’un engagement
sociétal complet. J’en remercie
l’ICR et sa présidente.