Journal wiwsport n366 - 08 mars 2024

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3 N° 366 DU 08 MARS 2024 Actu Foot
Wolimata Ndiaye, TEG Genève FC
Signature de son premier contrat pro en ce
mois de mars
Wolimata Ndiaye est une footballeuse un peu plus heureuse. En même temps que sa jeune compatriote
attaquante Coumba Sylla Mbodji, la polyvalente défenseuse internationale sénégalaise vient de parapher son
tout premier contrat professionnel en signant au Thonon Evian Grand Genève Football Club, pensionnaire de
Division 2 Féminine française.
La joueuse de 20 ans savoure ce cap déterminant
pour la suite de sa carrière.
« Un de mes rêves a, certes, toujours
été de signer dans un club européen », nous
con 昀椀 e l’ex-joueuse de l’AS Bambey et du
Dakar Sacré-Cœur. « Mais je peux dire que
je n’ai pas encore éteint mon plus grand rêve
puisque celui-ci est d’aller le plus loin possible
dans ma carrière. Je veux jouer en D1
Féminine française, notamment, et aider la
sélection sénégalaise à aller le plus loin possible.
C’est comme ça et j’espère y arriver en
travaillant dur », a poursuivi Wolimata Ndiaye
au micro de Wiwsport.
En quittant son pays pour rejoindre la
France et Evian à cet âge, Wolimata Ndiaye
con 昀椀 rme la belle de sa trajectoire. Titulaire
indiscutable au poste de latéral droit de
l’Équipe Nationale depuis plusieurs mois,
la Mbouroise et par ailleurs ex-joueuse des
Dorades de Mbour n’a pas délaissé son statut
en sélection U20. Elle qui était la capitaine
des Lioncelles au début d’année, contre le
Ghana, à l’occasion du dernier tour des éliminatoires
pour le prochain Mondial U20.
« Nous n’avons plus à se cacher
pour jouer au football »
Et signer un contrat en mars, c’est aussi un
bonus pour une femme travailleuse. « La
signature de ce contrat pro n’est que le fruit
d’un travail acharné. J’ai énormément prouvé
sur ces derniers mois. On rend grâce à Dieu
que ce contrat soit arrivé à un mois de mars
(rires). L’adaptation ? Ça va dans ces premiers
jours. On veut aider Evian à se maintenir
», assure-t-elle. Interrogée sur le développement
du football féminin sénégalais, Mame,
comme le surnommait un de ses premiers
entraîneurs, voit beaucoup de changement,
et pas uniquement au niveau des résultats.
Pour elle, c’est devenu moins di 昀케 cile de jouer
au foot en étant de sexe féminin. « Le football
féminin sénégalais évolue beaucoup. Par
exemple dans le Championnat féminin, il y a
quatre ou cinq équipes qui sont maintenant
capables de lutter pour le titre, contrairement
à une certaine époque où il n’y avait qu’une
seule équipe qui se détachait sur chaque
saison. Et nous concernant, les 昀椀 lles, nous
n’avons plus à se cacher pour jouer au football.
C’était un peu di 昀케 cile avant, quand on
était un peu plus jeune. Les mentalités ont
commencé à changer et on a commencé à
respect les footballeuses ». Et il y aura certainement
bientôt plus de contrats professionnels.
Mbagnick Dione

4 N° 366 DU 07 MARS 2024 Entretien
Mathilde Diop
Internationale basketteuse
«Ce que j’aurais aimé dire à la Mathilde d’il y a 10 ans…»
Elle fait partie de cette
nouvelle génération de
joueuses qui promet un
retour du Sénégal sur le toit de
l’Afrique. Fille d’une légende de
basket, Mathilde Aicha Diop, 26
ans - 184cm, s’est frayée un
chemin pour devenir une Lionne
qui inspire. S’affirmer est un
maître-mot chez cette jeune
femme qui assume son choix
d’être sportive tout en
gardant sa féminité.
À travers cette
édition spéciale
dédiée aux
femmes, Mathilde
Diop nous délivre un
visage d’elle jusque-là
inconnu.
Pouvez-vous partager avec nous votre
parcours académique et professionnel ?
Alors tout a commencé au centre de Bopp
bien évidemment c’est là où j’ai appris à jouer
depuis le mini basket. J’ai rejoint un centre de
formation dans le nord de la France après
avoir obtenu mon BFEM à l’école Maristes.
J’ai fait 3 ans dans ce centre de Formation de
Arras, là où j’ai obtenu mon Bac S avant de
rejoindre les États-Unis pour mon cursus
universitaire. J’ai d’abord joué à Arizona
Western College pendant une année avant de
poursuivre le reste de mon cursus à l’Université
du Colorado. J’ai gradué en 2021. Par la
suite, j’ai entamé ma carrière professionnelle
en France à Colomiers avant de rejoindre La
Glacerie, et la Jeanne d’Arc l’année dernière.
Depuis quelques mois, j’évolue en Allemagne.
Est-ce que le basket a toujours été
votre rêve d’enfant ? Si non,
lequel ?
Le basket a, en effet,
toujours été un rêve depuis
toute petite, ayant
notamment grandi dans
une famille de basketteurs
avec un père (NDLR :
Moustapha Diop gaucher)
qui a marqué son empreinte
dans ce sport.
Petite fille, quel regard portiez-vous
sur les athlètes ?
Qu’est-ce qui vous attirait le
plus chez eux ? J’admirais beaucoup
leur courage, leur persévérance et surtout
leur passion. Rester devant la télé avec mon
père jusque tard le soir à regarder n’importe
quelle compétition a fait grandir cette envie
d’être à leur place un jour. Cela me transmettait
beaucoup d’émotions et j’avais envie un
jour de transmettre cette même émotion
à des petites filles comme
moi à l’époque.
Le sport de haut niveau
change très souvent le
physique des femmes.
Comment l’avez-vous
vécu ?
Oui effectivement,
mais c’est un choix que
nous avons fait. Moi je
l’ai personnellement
bien vécu parce que je
m’adapte facilement à
toute situation.
Durant
votre parcours
avez-vous une fois
reçu des jugements sur votre
physique ? J’en ai reçu pas mal à vrai
dire lol. Mais après tu te dis que les gens ne
sont jamais contents. Ils auront toujours
quelque chose à dire. L’essentiel c’est d’être
bien dans ta peau et surtout d’être en mesure
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de répondre aux exigences du sport que tu
pratiques pendant ta carrière professionnelle.
Après, libre à toi de retrouver ton «
corps idéal » on va dire si celui-ci ne l’était
pas déjà bien évidemment.
Selon vous, est-ce
qu’on peut faire du
sport de haut
niveau et garder
sa féminité ?
Oui sans
aucun
doute.
Faire du
sport de
haut niveau
n’est pas
synonyme de
dire au revoir à sa
féminité. Il y a plein
d’exemples de
sportives de haut niveau
qui sont toutes aussi
féminines qu’un top model.
Moi c’est une des choses que j’apprécie
beaucoup chez les joueuses américaines et
ça devient de plus en plus le cas en Europe
aussi. Je ne juge personne, mais moi
personnellement, même si c’est tout naturel,
je fais en sorte de garder ma féminité en
toute circonstance, mais n’empêche une fois
sur le terrain tu fais ce que tu as à faire. Au
finish c’est tout naturel à mon avis c’est pas
quelque chose que tu forces ou que tu
prévois.
Selon vous, qu’est-ce qui est le plus dur
dans ce métier en tant que femme?
Je pense le plus dur c’est qu’on peine à
recevoir le respect qu’on mérite due aux
inégalités qui peuvent exister dans ce milieu.
Très souvent, les gens ont du mal à prendre
au sérieux le basket féminin alors qu’on a le
même mérite, on travaille aussi dur et on fait
souvent beaucoup plus de sacrifices en tant
que femmes.
Est-ce qu’il y a des femmes qui
vous ont inspirée ? Si oui,
lesquelles ?
Ma mère bien évidemment. Elle m’a toujours
inspirée et elle continue de m’inspirer jusqu’à
aujourd’hui. Une brave femme Macha ‘Allah.
Mis à part elle, je peux en citer plein, mais je
vais rester sur le milieu local et citer
Maïmouna Mbengue, présidente de la Jeanne
d’Arc. Une femme respectable et admirable
pour plusieurs raisons. Elle est aussi en train
d’effectuer un travail remarquable depuis
quelques années, dans un milieu
“d’hommes’’ malgré toutes les difficultés
qui peuvent se présenter. Les anciennes
gloires du basket aussi sont toutes aussi
inspirantes, je ne peux pas citer tout le
monde, mais je dirais que toute femme peut
être une source d’inspiration. Vive nous !
Aujourd’hui, qu’est-ce que vous
auriez aimé dire à la Mathilde il y
a 10 ans ?
J’aurais aimé lui dire que le regard des gens
ou la pensée des gens ne définit pas qui tu es
ou qui tu seras. Je m’en suis rendue compte
bien évidemment, mais c’est quelque chose
que j’aurais aimé comprendre plus tôt. Parce
que trop souvent, nous en tant qu’athlètes,
sommes victimes de toutes sortes de
préjugés, critiques négatives, etc.
Comprendre que ce que les gens disent ou
pensent n’a pas forcément à devenir ta
réalité, c’est important.
Ne pas s’égarer de ses objectifs pour
quiconque, avoir toujours cette même vision
de tunnel, et surtout savoir encaisser. Savoir
encaisser parce que malheureusement, c’est
la voie qu’on a choisie et on en verra de
toutes les couleurs, mais il faut avoir un
esprit de dépassement et comprendre que
c’est ton devoir de faire fi de certaines
choses pour éviter que cela ne t’atteigne
mentalement.

5 N° 366 DU 07 MARS 2024
Entretien
‘’Je dirais que
toute femme
peut être une source
d’inspiration
‘’Rester devant
la télé avec mon père
jusque tard le soir à
regarder n’importe
quelle compétition a
fait grandir cette
envie d’être à leur
place un jour
Qu’est-ce que Mathilde aime
faire en dehors du basket ?
Mathilde aime bien passer du temps avec ses
proches, et bien évidemment faire du
shopping lol.
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NAF

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N° 366 DU 08 MARS 2024
Portrait
Aida Sy
De « va cuisiner », à la sphère de l’arbitrage
international
À seulement 25 ans, Aida Sy, jeune sénégalaise, se distingue audacieusement
dans le monde souvent sous le joug masculin de l’arbitrage international. Pleine
d’insouciance, déterminée, dévouée et surtout motivée, Aida incarne la passion,
les rêves et les dé 昀椀 s d’une femme cherchant à s’a 昀케 rmer dans un univers
traditionnellement dominé par les hommes.
Originaire de la ville de Thiès, Aida Sy
a connu ses premières émotions footballistiques,
bercée par l’atmosphère
envoûtante du ballon rond. Toutefois, c’est à
Bambey, où elle poursuivait ses études, que
son destin avec l’arbitrage a pris racine. Issu
d’une famille où le sport résonne comme une
tradition, son amour profond pour le football
découle de son environnement familial imprégné
par cette passion. Son père, ancien
joueur et entraîneur, a joué un rôle crucial en
l’initiant dès son plus jeune âge aux gradins
des stades, laissant germer en elle la passion
pour l’arbitrage. « En grandissant dans cet
environnement, j’ai commencé à découvrir le
football et à l’apprécier. Ainsi, je peux dire que
ma passion pour l’arbitrage provient de mon
amour pour le football », partage avec enthousiasme
la jeune scienti 昀椀 que, bachelière en
série S du lycée de Bambey.
Contrairement à bon nombre de ses consœurs
arbitres, elle n’a jamais évolué sur les pelouses
en tant que joueuse et avoue même
ignorer les subtilités du jeu. Cependant, son
amour incommensurable pour le football a
trouvé une voie particulière à travers l’arbitrage,
permettant ainsi à sa passion de
s’épanouir sans avoir à manier le ballon. Son
histoire unique prend une tournure inspirante
à travers cette carrière audacieuse. Liée par
un lien familial fort avec son grand frère, Sidy
Ameth Sy, également arbitre, elle a trouvé non
seulement une voie d’accès, mais aussi une
source d’inspiration pour embrasser cette
carrière.
« Je crois qu’avec un travail
rigoureux et assidu, Aida peut
avoir une très belle carrière...»
Son parcours dans l’arbitrage est une saga
de détermination et de succès, débutant
après l’obtention de son baccalauréat en
2017. Revenant à Thiès, elle intègre la Sous-
Commission Régionale d’Arbitrage, jetant les
bases d’une carrière prometteuse. O 昀케 ciant
humblement lors des Navétanes, tournois,
matchs d’écoles et championnats régionaux,
elle forge sa compréhension du jeu et révèle
sa dévotion envers l’arbitrage. En 2021, sa
participation au séminaire de la FIFA marque
un tournant décisif. Gravitant vers le sommet,
elle débute en tant que quatrième arbitre en
Ligue 2 dans le championnat national.
Son ascension est fulgurante, devenant
arbitre émérite dans le championnat sénégalais.
Multiples 昀椀 nales régionales, zonales,
départementales, dont la 昀椀 nale de la Coupe
du Sénégal dames et de la deuxième division
féminine, émaillent son parcours, témoignant
de sa compétence et de sa présence sur la
scène nationale. Le 1er janvier 2024 représente
l’apogée de sa carrière en devenant arbitre
international FIFA, une consécration de
son talent et de son engagement. D’ailleurs, la
jeune Thiessoise a été honorée par l’Association
Départementale de la Presse Sportive de
Thiès, comme l’une des révélations de l’année
2023.
Malgré les préjugés persistants au Sénégal
sur la place des femmes dans le football et

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N° 366 DU 08 MARS 2024
Portrait
l’arbitrage, la jeune 昀椀 lle fait face à ces dé 昀椀 s
avec une résilience et une détermination
impressionnantes. Elle reconnaît que dans
sa propre expérience, elle n’a pas été directement
entravée en raison de son genre.
Toutefois, elle reste consciente que certaines
personnes ne manquent pas de souligner
qu’elle est une femme, particulièrement lorsqu’elle
prend des décisions qui peuvent ne
pas plaire à tous. Les commentaires désobligeants,
tels que “ 昀椀 ches-nous la paix, ce n’est
pas ta place’’ ou “va cuisiner’’, témoignent des
stéréotypes récurrents dans le domaine du
football et de l’arbitrage.
Malgré cela, elle demeure imperturbable. Elle
souligne que, dans la plupart des cas, elle
reçoit des messages positifs et des encouragements,
surtout de la part des joueurs et des
entraîneurs. Ces encouragements prennent
la forme de phrases motivantes comme « Tu
as une carrière dans l’arbitrage, continue sur
cette lancée ». Ainsi, la Thiessoise a 昀케 rme
que, malgré les obstacles, les messages
positifs qu’elle reçoit l’emportent sur les critiques
négatives.
Son engagement et son succès dans le monde
de l’arbitrage servent de témoignage inspirant,
démontrant que les femmes ont toute
leur place sur les terrains de football et dans
les sphères de l’arbitrage, et qu’elles peuvent
exceller malgré les préjugés de genre persistants.
Fatou Gaye, membre de la commission
de la CAF responsable de la zone UFOA-A,
partage un avis élogieux sur Aida Sy : « Je
crois qu’avec un travail rigoureux et assidu,
Aida peut avoir une très belle carrière. En tant
que jeune, elle possède de nombreuses aptitudes,
et je la vois évoluer vers une carrière
très riche ».
Ces paroles témoignent de la reconnaissance
des compétences et du potentiel d’Aida par
une 昀椀 gure éminente de la Commission de
la CAF. En tant que Géomètre topographe,
travaillant actuellement dans le cabinet géomètre
expert-topographe à Thiès, l’arbitre de
25 ans incarne la polyvalence des femmes
dans di 昀昀 érents domaines. Et malgré son
succès actuel, l’internationale garde les yeux
rivés sur l’avenir avec un rêve qui brille au
loin. Son plus grand souhait dans le monde de
l’arbitrage est de participer à d’importantes
compétitions telles que la Coupe du Monde
masculine, ainsi que la CAN masculine et féminine.
Aida Sy, par sa détermination, sa passion et
son talent, s’impose avec brio dans un univers
souvent dominé par les hommes. Son
histoire illustre la possibilité pour les femmes
d’exceller dans des domaines traditionnellement
masculins et son ascension fulgurante
dans l’arbitrage international ouvre la voie
à d’autres femmes désireuses de poursuivre
leur passion, quel que soit le terrain sur lequel
elles choisissent de s’exprimer.
Anta Ndiaye

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N° 366 DU 08 MARS 2024
Interview
NAFY AMAR FALL, RÉDACTRICE EN CHEF WIWSPORT
« Les femmes sont plus à l’écoute
des sujets qui intéressent »
Rédactrice en chef de la boîte qui a décidé de
célébrer la femme à sa manière en recrutant que
des femmes pour ce mois de mars, Nafy Amar
Fall nous parle de la place des femmes dans le projet
Wiwsport. Qui de mieux placée qu’elle pour parler
de cette initiative qu’elle quali 昀椀 e de propre au média
numéro 1 du sport sénégalais ?
Vous êtes l’une des rares
femmes au Sénégal à diriger
une rédaction, qu’est-ce que
cela représente pour vous ?
processus de recrutement dans le passé où
on ne ciblait que des femmes. Donc, c’est la
deuxième fois qu’on fait un recrutement spécial
pour les femmes. Et en Mars, c’est le bon
timing !
Énormément de choses. En tant que journaliste,
c’est un accomplissement d’être rédactrice
en chef. Cela solde un peu mes années
d’expérience, je pense que c’est plus par rapport
à cela qu’on m’a choisie. Sur le plan humain,
je suis une personne qui aime beaucoup
échanger, apprendre, donc j’ai ce rôle d’être
en contact avec tout le monde dans la boîte.
J’apprends énormément des autres et grandis
aussi avec ce poste de responsabilité. Autour
de moi, je vois un projet grandir, les acteurs
aussi. Je ne peux qu’être heureuse d’être au
centre de toute cette évolution.
Quelle était la motivation
principale derrière votre
décision de recruter exclusivement
des femmes durant
ce mois de mars ?
Dans quelle mesure pensez-vous
que le fait d’avoir
des femmes influence le ton
et le contenu de votre ligne
éditoriale ?
Je mise beaucoup sur les femmes pour vendre
mes contenus. Pas seulement sur le plan esthétique.
J’avoue qu’une femme c’est de l’attraction
visuelle. Mais j’ai tellement vécu avec
les hommes pour savoir qu’ils sont toujours
ébahis de voir une femme parler des sports
et maîtriser le sujet. Vous savez dans une rédaction,
les femmes sont plus à l’écoute des
sujets qui intéressent. Les hommes aiment
débattre, se jauger ! Les femmes patientent,
écoutent et délivrent le message. C’est tout
un art ! Elles ont le contact facile et savent
embellir le travail.
Déjà, il faut comprendre quelque chose. À
wiwsport, nous cherchons toujours à innover.
Que ce soit sur notre manière de travailler,
nos horaires, l’organisation de la boîte,
nous faisons tout di 昀昀 éremment. On a fait un
Comment jugez-vous le relationnel
entre les femmes
et les hommes dans votre
équipe ?
Je dois être une personne
bizarre, mais je
ne vois pas de di 昀昀 érence
dans mon équipe. Nous
sommes un groupe de
personnes, de guerriers,
voilà ma conception. J’ai
failli péter un câble un
jour quand quelqu’un a
dit « Non faut pas réagir
comme ça avec elle parce
que c’est une femme…
». Nous faisons le même
travail, nous nous retrouvons
sur le terrain,
dans des endroits parfois
di 昀케 ciles. Donc, pour moi,
il n’y a pas de di 昀昀 érence
à faire. Et c’est ainsi que l’on s’entend bien à
Wiwsport. Après, on a des hommes tellement
protecteurs ici, qu’on ne vit pas certaines
choses pour se retrouver dans des situations
con 昀氀 ictuelles. Croyez-moi, la relation est
bonne et saine ici.
Avez-vous une cause propre
au sein de Wiwsport par rapport
à la parité ou à l’égalité
dans le milieu professionnel ?
J’aimerai le même nombre de femmes que
d’hommes. Nous ne sommes que trois actuellement
avec Amina Diagne et Antha Ndiaye
(Rires). Je vais un peu me répéter, mais je ne
vois pas devant moi des collègues hommes
ou femmes. Moi, ce qui m’intéresse vraiment,
c’est le bon pro 昀椀 l et qui puisse s’adapter rapidement
aux réalités de wiwsport. Je veux un
collègue dynamique, passionné, persévérant
et un bon patriote. Une qualité importante
pour être dans le bain parce que tout ce qui
nous intéresse c’est faire la promotion de nos
athlètes, détecter des talents et contribuer au
développement du sport (pas seulement le
foot, basket et lamb) au Sénégal. Homme ou
femme ayant ces critères, je prends.
Comment mesurez-vous le
succès de cette initiative de
recruter exclusivement des
femmes depuis le lancement
de la campagne ?
On a reçu énormément de demandes, de CVs.
Depuis la publication de l’a 昀케 che, l’équipe a
reçu des retours très positifs. Je pense que
c’est une première et les internautes ont aimé.
Donc, c’est un immense plaisir. Mais retenons
que c’est la première édition, il y aura d’autres
opportunités.
Jean Joseph

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N° 366 DU 08 MARS 2024
Portraits Croisés
Elles font les sports au Sénégal
Elles n’ont pas forcément une carrière de sportif, mais elles vous diront
beaucoup de choses sur les sports au Sénégal. Le sport est un incontournable
dans leurs activités. Wiwsport vous présente de jeunes dames qui ont marqué
leur empreinte « digitale » dans ce milieu.
Ina Makosi, la passion plus qu’un flash
Celia Cissé, l’amour de la
transmission
On ne la présente plus dans le milieu de l’évènementiel
sportif. Celia Cissé est l’initiatrice
de plusieurs évènements notamment dans
les disciplines que sont la boxe et l’auto-moto.
Toutes les personnes qui l’ont côtoyée
peuvent témoigner que tout ce qui intéresse
Celia Cissé, c’est la transmission. Un caractère
chez elle qui n’est pas anodin.
Pour avoir grandi dans une famille de sportifs,
Celia Cissé était sans doute attendue
sur le ring ou sur le circuit. Petite 昀椀 lle de la
légende de boxe Idrissa Dione et 昀椀 lle d’Awa
Dione pilote automobile, pionnière dans les
sports-mécaniques, elle maîtrise très bien
les règles de ces deux disciplines. Toutefois,
elle ne les pratiquera pas si ce n’est que pour
se faire plaisir ou lors de ces incalculables
moments d’apprentissage et de partage avec
les plus jeunes. Avec un master en commerce
international avec option entrepreneuriat
sociale et management de marque, d’une
bonne expérience en communication digitale
à l’étranger, Celia Cissé s’est investie dans le
développement des disciplines citées en intégrant
les fédérations.
Celle qui a insu 昀툀 é une nouvelle vie au
Trophée Mousso (un concours d’auto-moto
pour femmes), au championnat national de
moto-cross tient une agence de communication
Tandem Agency depuis novembre 2017.
Pour s’être imposée dans des milieux dominés
par des hommes et se défaire des préjugés
« la 昀椀 lle ou la petite 昀椀 lle de… » Celia Cissé
veut plus de représentativité féminine chez
les arbitres et entraîneurs en boxe et sports
mécaniques.
Petite, Ina Makosi s’imaginait sans doute
jouer dans les plus grandes ligues de basket
au monde. En grandissant, elle ne s’attendait
pas à ce que le destin la place de l’autre côté
du parquet. Ina Thiam de son vrai nom est
connue pour ses talents de photographe,
vidéaste, portraitiste. Tout a commencé alors
qu’elle se lançait dans un 昀椀 lm retraçant le
parcours de Thierno Ibrahima Niang. Depuis,
ses photos ne passent plus inaperçues. Son
travail artistique la mènera vers plusieurs
compétitions et de rencontres avec les sportifs.
Elle cite 昀椀 èrement sa série de photos «
Les Ailes du Sport » avec Anna Preira, pionnière
du rugby féminin au Sénégal, Sophie
Goudiaye icône de la lutte olympique et
simple ou encore Yacine Diop à ses débuts en
équipe nationale de basket.
Le plus important pour la photographe c’est
d’illustrer ces modèles qui peuvent inspirer
des jeunes comme elle aurait aimé en avoir,
toute petite. Comme beaucoup de femmes
dans ce milieu, ses idées sont souvent incomprises
et pas soutenues au début. N’empêche,
rien n’arrête Ina. En 2019, elle convainc des
clubs de basket à se lancer dans la communication
digitale en faisant des shootings de
l’équipe au début de la saison comme en NBA.
Son idée novatrice est aujourd’hui à la mode.
La propriétaire de Makossi Sports a lancé la
machine !

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N° 366 DU 08 MARS 2024
Portraits Croisés
Oumy Salomon, le pouvoir de
la communication
« Je suis Oumy Salomon. Si vous ne me trouvez
pas dans un stade, vous pourrez me trouver
dans un aéroport », cette phrase qu’elle partage
avec nous dé 昀椀 nit bien son quotidien.
Pour cette consultante de marketing sportif
et organisatrice de séjours sportifs, il est important
« quand on a le pouvoir d’apporter un
changement positif dans son environnement,
d’en faire un devoir et d’apporter sa contribution
avec les moyens ». Et cette idée, les
athlètes peuvent la matérialiser à merveille.
Avec son agence de marketing Siboo, elle a
pour mission de valoriser des talents sportifs
et des institutions sportives, à travers la formation
et l’accompagnement. La conviction
de Siboo est de croire en cette capacité du
marketing et de la communication à changer
le narratif du sportif africain et de ses
acteurs. Le sport ayant un réel impact sur la
vie des acteurs et supporters, ce qui se passe
en dehors des terrains doit aussi avoir une
in 昀氀 uence positive.
En décembre passé, Siboo a invité l’international
français d’origine béninoise Jules
Koundé lors d’une journée de découverte et
d’échange à Dakar et Gorée. L’agence est en
train de promouvoir le football d’inspiration.
Ancienne joueuse de football, Oumy Salomon
qui tire ses racines de la Casamance estime
que la compétence devrait faire la di 昀昀 érence
dans ce milieu majoritairement masculin.
FitFatou, la superwoman du
Fitness
On n’ose espérer que toutes nos lectrices
connaissent FitFatou ! Sa salle d’entraînement
fait partie des plus fréquentées à Dakar. Cette
Sénégalaise qui a passé plusieurs années
aux États-Unis où elle a obtenu ses diplômes
concernant le 昀椀 tness et la nutrition propose
des services de 昀椀 tness payants délivrés sur
mesures.
De son vrai nom
Fatou Ndione, elle était déjà connue sur
les réseaux sociaux notamment Instagram
pour partager ses séances d’entraînement
solo. Et cela même enceinte, elle continuait
à s’entraîner et partager ses exercices avec
ses followers. Ce qui n’a pas échappé aux
nombreuses femmes qui la suivent et rêvent
toutes du ventre plat de FitFatou. Véritable
modèle de force, de persévérance, elle motive
aussi les femmes à faire du sport pour
avoir une meilleure santé pour elles et leurs
enfants. Avec son leitmotiv « Sudul tey kagne
la » qui signi 昀椀 e en français « Si ce n’est pas
aujourd’hui, ce sera quand », elle invite les
personnes, pas seulement les femmes à se
mettre à la pratique du sport. Entre autres citations
dans sa salle de sport qui aujourd’hui
attire les célébrités, mais aussi les sportifs.
L’on y a aperçu le Roi des arènes Modou Lo
récemment …
NAF
Salimata Seck, le bénévolat
au service du sport
Le sport comme un vecteur de sensibilisation,
on le découvre avec cette dame très célèbre
à la baie de Hann. Salimata Seck connue
aujourd’hui pour ces activités de bénévolats
a pratiqué dans le passé plusieurs sports :
tennis, natation, badminton, football, volleyball.
Aujourd’hui connu dans le milieu sportif
comme une coordinatrice d’évènements
sportifs, elle est initiatrice de plusieurs évènements
sportifs pour sensibiliser sur des sujets
tels que l’hygiène menstruelle, le cancer
du sein.
En octobre passé, celle qui s’est découvert
une passion pour le bénévolat en 2013 a organisé
une Randonnée Rose au Parc de Hann
avec des femmes de l’industrie du sport notamment
des anciens athlètes, journalistes
sportifs, professeurs, étudiantes… À son
actif aussi, un tournoi de foot mixte pour des
personnes en situation de handicap et des
personnes « valides » a 昀椀 n de promouvoir l’inclusion
et la tolérance. « Depuis mon retour
à Dakar il y a 4 ans, j’utilise le sport comme
vecteur de sensibilisation à travers des évènements
sportifs. J’ai donc la chance de trouver
un moyen de combiner mes deux passions »,
con 昀椀 e-t-elle.

Dossier
SPORTIVES ET RÈGLES DOULOUREUSES
Douleurs atroces, peur de la tache…
le cycle menstruel, l’autre adversaire des sportives
Nous sommes en 2024 et la
problématique des règles
douloureuses chez les sportives
de haut niveau est toujours un
sujet tabou que les athlètes notamment
sénégalaises n’abordent pas
avec la plus grande aise.
Pourtant, avoir ses règles en pleine
compétition est un réel obstacle à la
performance pour les femmes qui ne
trouvent pas toujours remède à leur
mal. Souvent ignorés, minimisés,
voire passés sous silence, les effets du
cycle menstruel se font pourtant
ressentir chez un grand nombre de
sportives de haut niveau, pas moins
qu’au Sénégal. Troubles de l’humeur et
du sommeil, maux de tête, crampes et
douleurs dans le ventre, bouffées de
chaleur, vomissements, flux abondants,
prise de poids… Autant de
symptômes ou de répercussions qui
sont susceptibles de gêner la performance
et la récupération des femmes
athlètes de haut niveau. « Il n'a pas été
démontré que les règles induisaient
une baisse de la performance chez
l'athlète, sauf si elle a des troubles
du cycle, c'est-à-dire des règles très
douloureuses. Et si elle a des règles
très abondantes, cela peut être source
d'anémie, donc de fatigue », précise
pour autant Carole Maître, gynécologue
à l’Insep de Paris. On se rappelle
notamment de l’épisode des footballeuses
anglaises, lors du dernier Euro
Féminin. Celles-ci avaient demandé à
leur équipementier de ne plus leur
fournir de shorts blancs. « C'est très
sympa d'avoir une tenue (short blanc),
mais parfois ce n'est pas pratique
cette période dans le mois », avait
précisé Beth Mead, l'attaquante
d'Arsenal, dans les colonnes de The
Telegraph. Pourtant, les Anglaises
seront sacrées quelques jours plus
tard au-delà des aléas naturels que
leurs corps leur infligent.
La même appréhension a rongé
l’ancienne judoka Frédérique Jossinet
durant toute sa carrière. « J’ai eu plein
de fois mes règles en compétition.
Quand on est en kimono blanc,
psychologiquement, on a peur de la
tache, on va tout de suite être moins
attentive à la compétition.
visitez wiwsport.com
Les partenaires doivent aussi comprendre
qu’il y a peut-être des changements
à faire de ce côté-là », estime la
Française de 46 ans, vice-présidente
chargée du haut niveau à la Fédération
française de judo. Pour certaines
sportives, la solution magique n’a pas
été trouvée et elles souffrent encore
des symptômes de la menstruation
dans leur carrière.
Car au-delà même des douleurs, il y a
cette gêne qui freine la performance
de beaucoup d’athlètes lorsqu’elles
ont leurs règles. « Mentalement, au
lieu d'être à 100 % sur ta compétition,
tu as toujours cette crainte en tête que,
quand tu mets un coup puissant, tu
sens que ça coule. Et si je me fais une
tache, je suis exposée, car sur le ring,
tout le monde me regarde. Cela te
parasite », témoigne pour France Info,
l'ancienne boxeuse Sarah Ourahmoune,
vice-championne olympique
aux Jeux de Rio 2016, et championne
du monde en 2008. Pour d’autres, les
techniques et les secrets ne manquent
pas pour garder son niveau de performance
et passer outre ces obstacles
qui freinent leur compétition. Il y a par
exemple les pilules qui se trouvent
être la solution privilégiée des sportives
de haut niveau. En outre, la pilule
n'empêche pas l'arrivée des règles, et
donc des douleurs, même si elles sont
moins intenses, mais elle permet de
retarder les menstruations. D’ailleurs,
certaines athlètes ont fait l’option de
planifier leurs compétitions et de
traquer leurs cycles afin de mieux
préparer leurs corps. Face à cette
problématique noyée par le tabou, les
athlètes sont encore trop souvent
livrées à elles-mêmes au moment
d’autant plus que les encadrements
souvent très masculins constituent un
frein, selon des athlètes. Mais, la
présence de plus en plus remarquée
des femmes dans les attelages
techniques des formations sportives
au Sénégal, laisse croire qu’il existe
une meilleure prise en charge. La
présence des entraîneuses sur les
bancs offre une écoute et compréhension
beaucoup plus réalistes aux
athlètes gênées par les menstruations.
Jean Joseph

Dossier
SPORTIVES ET GROSSESSE
« Je ne veux absolument pas être
enceinte à nouveau en tant qu'athlète »
Serena Williams
Dans sa carrière longue de plus de
25 ans, Serena Williams a tout
gagné. Elle, la native de Compton
en Californie, modeste quartier de la
banlieue de Los Angeles, a brisé bien des
barrières dans ce sport longtemps réservé
aux Blancs. Malgré son expérience couronnée
de 73 titres dont 23 du Grand Chelem,
soit le deuxième meilleur total de l’histoire
du tennis, il y a pourtant des défis qui ont
semblé trop hauts pour celle qui n’a fait que
franchir des obstacles dans sa vie.
Parmi ces derniers, figure celui
d’être à la fois mère et
athlète professionnelle.
Alors que la venue de son
deuxième enfant était à
l’horizon, l’ex-numéro un
mondiale du tennis a décidé en
août 2022 de mettre définitivement
un terme à sa carrière professionnelle
à l’issue de l’US Open. « Je ne veux
absolument pas être enceinte à
nouveau en tant qu'athlète »,
indiquait-elle. L’Américaine avait
peur de son corps après une
deuxième grossesse. Sa première
fois fut une expérience traumatisante
et a bien failli lui coûter la
vie. En effet, La championne du
tennis avait fait les frais lors de
son premier accouchement.
visitez wiwsport.com
En 2017, elle avait accouché par
césarienne en raison d’une embolie
pulmonaire pendant le travail, puis une
autre après l’accouchement, la laissant
alitée pendant six semaines, ce qui avait
retardé son retour à l’entraînement,
confiait-elle en février 2018 au Vogue
États-Unis. Celle qui se considère
comme une miraculée n’avait certainement
plus envie de revivre un tel épisode.
D’autant qu’elle avait joué étant enceinte
et avait remporté notamment l’Open
d’Australie, son dernier trophée du
Grand Chelem, à ce jour. Elle avait
huit semaines de grossesse. « J'ai
joué pendant l'allaitement. J'ai
joué pendant la dépression
post-partum », avait-elle fait
savoir 5 ans avant la conception
de son deuxième enfant.
D’ailleurs, son titre à l’Open
d’Australie en 2017 restera le
dernier qu’elle remportera dans sa
glorieuse carrière. La maternité
a-t-elle mis un coup à ses objectifs de
24 Grands Chelems ? L’athlète vigoureuse
que le circuit a connue n’était plus
que l’ombre d’elle-même et les choix de son
couple ont fini par précipiter sa retraite
qu’elle a avoué avoir préparée.
Jean Joseph

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PREMIER LEAGUE / JOURNÉE 27
Samedi 02/03/2024
Newcastle
Spurs
Nottm F.
Brentford
Everton
Fulham
Luton
3-0
3-1
0-1
2-2
1-3
3-0
2-3
Wolves
C.Palace
Liverpool
Chelsea
WestHam
Brighton
Aston Villa
Dimanche 03/03/2024
Burnley 0-2 Bournmth
Man City 3-1 Man Utd
Lundi 04/03/2024
SERIE A / JOURNÉE 27
Vendredi 01/03/2024
Lazio 0-1 AC Milan
Samedi 02/03/2024
Udinese 1-1 Salernitana
Monza 1-4 AS Roma
Torino 0-0 Fiorentina
Dimanche 03/03/2024
Hellas V
Frosinone
Empoli
Atalanta
Napoli
1-0
1-1
0-1
1-2
2-1
Sassuolo
Lecce
Cagliari
Bologne
Juve
Lundi 04/03/2024
LA LIGA / JOURNÉE 26
Vendredi 01/03/2024
Celta Vigo 1-0 Almeria
Samedi 02/03/2024
Seville
Rayo
3-2
1-1
Sociedad
Cadix
Getafe
Valence
3-3
2-2
Las Palmas
Real
Dimanche 03/03/2024
Villarreal
Atletico
5-1
2-1
Grenade
Betis
Mallorca 1-0 Gerone
Bilbao 0-0 Barça
Lundi 04/03/2024
LIGUE 1 / JOURNÉE 24
Vendredi 01/03/2024
Metz 0-0 Lyon
Samedi 02/03/2024
Reims 0-1 Lille
Clermont 1-5 Marseille
Dimanche 03/03/2024
Toulouse 2-1 Nice
Brest 1-0 Le Havre
Nantes 0-2 Metz
BUNDESLIGA / JOURNÉE 24
Vendredi 01/03/2024
Fribourg 2-2 Mayence
Samedi 02/03/2024
Mayence
Heidenheim
Union B
Darmstadt
Bochum
1-1
1-2
0-2
0-6
1-4
Monchen
Francfort
Dortmund
Augsbourg
RB Leipzig
Wolfsbourg 2-3 Stuttgart
Dimanche 03/03/2024
Cologne 0-2 Leverkusen
She 昀昀 ield
0-6
Arsenal
Inter Milan
2-1
Genoa
Osasuna
1-0
Deportivo
MntPellier
Lorient
2-2
2-1
Strasbourg
Rennes
Leverkusen
2-1
Werder
Classement
Classement
Classement
Lyon
1-3
Lens
Classement
Clubs Pts J dif.
Liverpool
63 27 39
Clubs Pts J dif.
Inter
72 25 57
Clubs
Real Madrid
Pts
66
J
27
dif.
38
Classement
Clubs
Leverkusen
Pts
64
J
24
dif.
45
Manchester City
62
27
35
Juventus
57
26
21
Girona
59
27
24
Clubs
Pts
J
dif.
Bayern
54
24
37
Arsenal
61
27
45
AC Milan
56
26
19
Barcelone
58
27
22
Paris-SG
55
24
35
Stuttgart
50
24
24
Aston Villa
55
27
22
Bologne
51
26
17
Atlético Madrid
55
27
25
Brest
46
24
17
Dortmund
44
24
18
Tottenham
50
26
16
Roma
47
25
19
Ath. Bilbao
50
27
20
Monaco
42
24
10
RB Leipzig
43
24
22
Manchester U...
44
27
-2
Atalanta
46
25
19
Betis
42
27
8
Lille
41
24
14
Eintracht Fran...
37
24
7
West Ham
42
27
-4
Naples
43
25
11
Real Sociedad
40
27
0
Nice
40
24
6
Ho 昀昀 enheim
33
24
-1
Newcastle
40
27
12
Fiorentina
42
25
9
Las Palmas
37
27
0
Lens
39
24
9
Werder
30
24
-4
Brighton
39
27
5
Lazio
40
25
3
Valence
37
26
0
Marseille
36
24
12
Fribourg
30
24
-12
Wolves
38
27
-3
Torino
37
25
0
Osasuna
36
27
-5
Rennes
35
24
7
Augsbourg
29
24
-2
Chelsea
36
26
1
Monza
36
26
-6
Getafe
35
27
-7
Reims
34
24
-2
Heidenheim
28
24
-8
Fulham
335
27
-3
Genoa
36
26
-4
Villarreal
32
27
-6
Toulouse
29
24
-5
Mönchenglad...
26
24
-4
Bournemouth
31
26
-12
Lecce
25
26
-19
Deportivo Ala...
29
27
-7
Lyon
28
24
-13
Wolfsbourg
25
24
-9
Crystal Palace
28
27
-15
Empoli
25
26
-19
Séville
27
26
-7
Strasbourg
26
24
-12
Union Berlin
25
24
-16
Brentford
26
27
-11
Udinese
24
26
-15
Majorque
27
27
-10
Lorient
25
24
-12
VfL Bochum
25
24
-21
Everton
25
27
-8
Frosinone
24
26
-21
Rayo
26
27
-14
Nantes
25
24
-13
Cologne
17
24
-23
Nottm Forest
24
27
-15
Hellas Vérone
23
25
-12
Celta Vigo
24
27
-9
Le Havre
24
24
-7
Mainz 05
16
24
-19
Luton Town
20
27
-17
Cagliari
23
26
-22
Cadix
19
27
-20
Montpellier
23
24
-6
Darmstadt
13
24
-34
Burnley
13
27
-35
Sassuolo
20
26
-23
Grenade
14
26
-26
Metz
20
24
-16
She 昀昀 ield Utd
13
27
-50
Salernitana
14
26
-33
Almería
9
27
-30
Clermont
17
24
-24
N°1 du Sport au Sénégal
Journal d’Actualités du sport
Sénégalais, édité par WIWMEDIA
Adresse : Cité Keur Gorgui,
Dakar Sénégal
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Sporting
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1-1
4-0
EUROPA LIGUE
Jeudi 08/03/2024
Atalanta
AC Milan
Brighton
Fribourg
4-2
1-0
Slavia
West Ham
Sturm G.
Olympia.
0-3
1-4
LIGUE EUROPA CONFÉRENCE
Jeudi 08/03/2024
Lille
USG
M. Tel Aviv Servette
0-3
0-0
Fenerb.
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