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LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF<br />
N°557 vendredi 17 mai 2024<br />
SPONSO RIN G.FR<br />
Le Groupe BPCE escorte le relais de<br />
la flamme olympique<br />
C’est parti pour le relais de la flamme olympique de Paris 2024. Il traversera la France jusqu’au 26 juillet et la cérémonie<br />
d’ouverture des Jeux. Pour certains sponsors, ce relais constitue une occasion en or de capitaliser sur l’événement. Ils<br />
comptent profiter du parcours pour s’adresser à un large public.<br />
’ici le 26 juillet, le<br />
relais aura traversé<br />
400 communes,<br />
dont 65 villes étapes. Les organisateurs<br />
estiment<br />
qu’entre 80 et 90 % des<br />
Français verront passer la<br />
flamme à moins d’une heure<br />
de chez eux. Coca-Cola et<br />
BPCE, présent sous les bannières<br />
de Caisse d’Epargne<br />
et Banque Populaire, sont les<br />
deux « parrains officiels » de<br />
l’événement. Le géant américain<br />
des sodas prévoit,<br />
après le concert de<br />
Marseille, cinq autres rendez-vous<br />
majeurs dans des<br />
villes étapes. Le groupe bancaire<br />
déploie également un<br />
dispositif XXL pour l’occasion.<br />
©Ideactif/Caisse d’Epargne<br />
Tout a commencé à<br />
Marseille, lors de l’arrivée<br />
de la flamme à bord du<br />
Belem, trois-mâts propriété<br />
de la Fondation Caisse<br />
d’Epargne. Mission accomplie,<br />
le plus ancien troismâts<br />
d’Europe a ramené la<br />
Flamme à bon port, le 8 mai,<br />
en offrant au public venu en<br />
nombre une entrée majestueuse<br />
dans le vieux port de<br />
Marseille. Ce moment historique<br />
a aussi été un temps de<br />
partage. Les Caisses<br />
d’Epargne ont offert à 14<br />
jeunes, issus de programmes<br />
d’insertion de leurs territoires,<br />
d’accompagner la<br />
flamme olympique dans son<br />
voyage méditerranéen. Par<br />
la suite, l’idée est de s’appuyer<br />
sur l’ancrage local.<br />
Ainsi, les 15 Caisses<br />
d’Epargne et 12 Banques<br />
Populaires régionales sont<br />
impliquées tout au long du<br />
parcours. Le groupe souhaite<br />
« créer du lien » avec<br />
ses clients et ses collaborateurs<br />
en leur offrant la possibilité<br />
d’être l’un des 15.000<br />
relayeurs de la flamme. « En<br />
tant que banque coopérative<br />
régionale, il était essentiel<br />
pour nous de partager la<br />
Flamme et la magie des<br />
Jeux dans tous les territoires<br />
pour nos clients, nos sociétaires,<br />
nos collaborateurs et<br />
le grand public », confirme<br />
Jacques-Olivier Hurbal,<br />
Directeur<br />
du<br />
Développement Caisse<br />
d’Epargne. Chaque enseigne<br />
a désigné 450 porteurs de la<br />
flamme, sélectionnés ou tirés<br />
au sort pour faire rayonner<br />
leur région. Il s’agit de<br />
personnes « inspirantes » à<br />
l’origine d’initiatives « utiles<br />
aux autres ou à leur<br />
région ». Chaque Caisse<br />
d’Epargne régionale organise<br />
également un relais collectif<br />
autour d’une thématique<br />
propre. Lors de chacun<br />
de ces temps forts, 24 personnes<br />
engagées dans de<br />
multiples domaines comme<br />
l’inclusion, la mixité, le logement<br />
ou encore l’environnement<br />
accompagnent la<br />
flamme olympique. Idem<br />
pour Banque Populaire qui a<br />
choisi de mettre en avant ses<br />
engagements historiques en<br />
faveur de la voile et du surf.<br />
Suite page 3<br />
SPONSORING.FR<br />
Sommaire<br />
Sponsoring<br />
Un contrat vraiment en or ......................................................................................................2<br />
Economie<br />
La grande inconnue des retombées économiques des Jeux de Paris 2024....................................4<br />
Médias<br />
« L’écrasante majorité des clubs n’a pas compris »........................................................................6<br />
La diffusion du National est de nouveau sur le marché ........................................................7<br />
Amazon nouvel entrant en NBA ? .........................................................................................7<br />
WWW.SPONSORING.FR<br />
La Lettre du Sponsoring<br />
Publication fondée par Bruno Lalande,<br />
David Tomaszek et Emmanuel Frattali<br />
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Rédacteur en chef : Emmanuel Frattali<br />
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Imprimerie Domenica Media / Espagne
Sponsoring<br />
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF<br />
N°557 La Lettre du Sponsoring vendredi 17 mai 2024<br />
Football<br />
SPONSO RIN G.FR<br />
SPONSORING.FR<br />
Nike devrait se méfier de<br />
l’IA<br />
Avant la rencontre face à<br />
Toulouse, Nike a dévoilé la<br />
tunique « domicile » pour la<br />
saison prochaine du Paris SG.<br />
Le maillot reprend les codes<br />
du modèle « Hechter », avec<br />
un ensemble bleu marine traversé<br />
par une large bande<br />
rouge au milieu.<br />
Dans le cadre de la campagne<br />
de lancement, des photos des<br />
joueuses et joueurs parisiens<br />
ont été réalisées avec l’aide de<br />
l’Intelligence Artificielle, une<br />
première dans l’histoire du<br />
club. Son intérêt ? « Cette démarche<br />
avant-gardiste illustre<br />
l’engagement du Paris Saint-<br />
Germain à offrir aux supporters<br />
toujours plus de créativité<br />
en utilisant les technologies<br />
les plus avancées », veulent<br />
croire Nike et le PSG.<br />
Les plus avertis ont remarqué<br />
l’absence du logo GOAT sur<br />
la manche gauche. La plateforme<br />
e-commerce spécialisée<br />
dans le lifestyle sera pourtant<br />
toujours présente la saison<br />
prochaine. Sur l’un des<br />
visuels, avec Lucas<br />
Hernandez pour modèle, plusieurs<br />
erreurs se sont glissées<br />
dans l’image. Sur les chaussettes,<br />
au lieu de PSG on déchiffre<br />
« PCR » sur l’une et<br />
« PCL » sur l’autre. Des inscriptions<br />
qui n’apparaissent<br />
pas sur d’autres visuels.<br />
Mieux, sur le ballon on aperçoit<br />
un logo qui ressemble furieusement<br />
à celui…<br />
d’Adidas. Dans la même<br />
veine, le capitaine brésilien du<br />
club, Marquinhos, pose avec<br />
des crampons Adidas aux<br />
pieds alors qu’il en joue en<br />
Nike. Merci l’IA !<br />
Un contrat vraiment en or<br />
Dans un entretien accordé à Ouest-France, le président de la Fédération Française<br />
de Football (FFF) Philippe Diallo confirme l’information de L’Équipe selon laquelle<br />
le contrat d’équipementier renouvelé avec Nike, rapportera « au-delà des 100<br />
millions d’euros » par an, à la Fédération.<br />
hilippe Diallo semble<br />
presque lui-même<br />
surpris de l’issue de<br />
l’appel d’offres lancé par la<br />
fédération il y a quelques<br />
semaines. « Je dois avouer<br />
qu’on a abouti à un contrat<br />
historique, au-delà des<br />
100 M€. La FFF est une<br />
des Fédérations disposant<br />
du contrat équipementier le<br />
plus important au monde<br />
pour les dix prochaines années<br />
», a expliqué le président<br />
de la FFF au quotidien<br />
régional.<br />
Cette somme est plus de<br />
deux fois supérieure à celle<br />
du précédent contrat conclu<br />
En bref<br />
il y a 13 ans et qui rapportait<br />
entre 40 et 50 M€ annuels<br />
à la FFF. « C’est une<br />
satisfaction car ça veut dire<br />
que nous nous sommes<br />
donné les moyens de nos<br />
ambitions pour l’avenir de<br />
nos sélections internationales,<br />
nos clubs amateurs,<br />
et notre Ligue féminine »,<br />
se réjouit le président de<br />
l’instance.<br />
Nike paiera plus du<br />
double à la FFF<br />
Il ne précise pas les modalités<br />
du nouveau contrat.<br />
Aujourd’hui, Nike apporte<br />
38 M€ minimum en cash,<br />
plus 7,5 M€ de matériels<br />
pour les équipes de France<br />
et la Coupe de France à<br />
partir du quatrième tour, et<br />
enfin 5 M€ pour le football<br />
amateur.<br />
Candidat à sa propre succession<br />
lors des élections<br />
pour la tête de la FFF prévues<br />
en fin d’année,<br />
Philippe Diallo compte se<br />
servir de cette manne pour<br />
un « plan de féminisation »,<br />
le futsal, une « réforme de<br />
l'arbitrage », et le « lancement<br />
d’une commission sur<br />
les internationaux<br />
(hommes et femmes) au<br />
sein de la Fédé ».<br />
Le logo de la « Ligue 1 McDonald’s » dévoilé. Lors du show organisé au Parc des Princes pour<br />
célébrer le nouveau titre de champion de France du Paris Saint-<br />
Germain, le patch de « champion 2024 » qui sera affiché la saison<br />
prochaine sur la manche droite du maillot parisien a été aperçu sur le<br />
nouveau maillot domicile offert au speaker Michel Montana. Si la<br />
nouvelle identité visuelle de la Ligue 1 a été présentée il y a quelques<br />
semaines, il manquait encore le visuel du logo complet avec l’intégration de celui du partenairetitre<br />
pour ce qui va devenir la « Ligue 1 McDonald’s ». L’enseigne de fast food apposera tout<br />
simplement son M en jaune en dessous du logo.<br />
AXA prolonge avec Liverpool. Partenaire de Liverpool depuis 2018, l’assureur AXA va rester<br />
aux côtés des Reds jusqu’en 2029. Partenaire-titre du centre d’entraînement « AXA Training<br />
Centre », AXA était devenu il y a quelques mois également le partenaire-titre du centre<br />
d’entraînement de l’équipe féminine. Avec cette nouvelle annonce, AXA poursuit donc<br />
l’association en tant qu’ « official global training partner » de Liverpool FC. La marque est<br />
notamment visible sur les kits d’entraînements du club. « Devenir le seul et unique partenaire<br />
d’entraînement global du club représente pour nous une étape significative, confirmant notre<br />
stratégie d’une collaboration fructueuse et cohérente avec nos priorités de marque » précise<br />
Virginie Berçot, Global Brand Director AXA.<br />
2
Sponsoring<br />
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF<br />
N°557 La Lettre du Sponsoring vendredi 17 mai 2024<br />
Omnisports<br />
SPONSO RIN G.FR<br />
SPONSORING.FR<br />
Le Groupe BPCE escorte le relais de<br />
la flamme olympique<br />
Suite de la page 1<br />
Pour le public venu assister<br />
au passage de la flamme,<br />
un char Caisse d’Epargne<br />
propose des animations<br />
pour engager les spectateurs<br />
et leur offrir la possibilité<br />
de participer à des actions<br />
solidaires : marquer<br />
des paniers de basket et des<br />
buts de handball installés<br />
sur le char afin de déclencher<br />
des dons à destination<br />
d’associations locales soutenues<br />
par les caisses régionales.<br />
Le montant total des<br />
dons pourrait s’élever à<br />
plus de 150.000 €. Tous les<br />
jours, Caisse d’Epargne<br />
propose également aux<br />
spectateurs de tenter leur<br />
chance pour gagner des<br />
places pour les épreuves<br />
olympiques et paralympiques.<br />
En forme de<br />
vagues, le char Banque<br />
Populaire témoigne de son<br />
engagement pour la préservation<br />
des milieux maritimes.<br />
Chaque journée de relais se<br />
termine par l’allumage du<br />
chaudron sur le site de célébration,<br />
dressé au cœur de<br />
la ville étape. Caisse<br />
d’Epargne accueille les visiteurs<br />
au sein de son espace<br />
de 150m² et dédié aux<br />
sports collectifs que la<br />
banque soutient. Des initiations<br />
de basket-ball et de<br />
handball sont encadrées par<br />
des coachs des fédérations<br />
respectives. Le public peut<br />
également immortaliser<br />
l’instant devant un photocall<br />
et se mettre dans la<br />
peau d’un porteur de la<br />
flamme olympique. Sur<br />
son stand, Banque<br />
Populaire fait gagner plus<br />
de 1.000 places pour les<br />
JOP. Les visiteurs peuvent<br />
se photographier en équipage<br />
avec la torche olympique<br />
sur le pont d’un bateau,<br />
apprendre les nœuds<br />
marins ou encore défier<br />
Armel Le Cléac’h, skipper<br />
du Maxi Banque Populaire<br />
XI, sur un simulateur. Ils<br />
seront également sensibilisés<br />
à la nécessité de préserver<br />
les milieux aquatiques<br />
en jouant sur un écran interactif<br />
et découvrir les athlètes<br />
soutenus par les<br />
Banques Populaires régionales.<br />
Enfin, en tant que<br />
Partenaire Premium des<br />
Jeux Olympiques et<br />
Paralympiques de Paris<br />
2024, Caisse d’Epargne a<br />
créé il y a trois ans le Pacte<br />
Utile. Un programme d’engagement<br />
pour contribuer<br />
activement à l’héritage des<br />
Jeux avec la création ou la<br />
rénovation de plus de 100<br />
terrains de sport en France.<br />
A l’occasion du Relais de<br />
la Flamme de Paris 2024,<br />
elle enrichit ce programme.<br />
Chaque Caisse d’Epargne<br />
régionale offrira également<br />
sur son territoire, un<br />
©Ideactif / Banque Populaire<br />
« arbre à paniers de basket<br />
» qui sera ensuite en accès<br />
libre, à l’instar de celui<br />
qui sera installé à Paris, au<br />
parc de la Villette. Banque<br />
Populaire lance un programme<br />
d’héritage, baptisé<br />
« Sillage », en faveur de la<br />
préservation des milieux<br />
aquatiques. Cet engagement<br />
s’exprimera au travers<br />
d’un programme pédagogique,<br />
du soutien du<br />
World Clean Up Day et à<br />
travers des actions lors du<br />
Relais des Océans du Maxi<br />
Banque Populaire XI (pour<br />
emmener la flamme olympique<br />
dans les territoires<br />
d’outre-mer, ndlr). Un ensemble<br />
d’outils pédagogiques<br />
et participatifs, de la<br />
maternelle au lycée, est<br />
proposé aux acteurs du<br />
monde de l’enseignement<br />
pour sensibiliser les élèves<br />
à la préservation des milieux<br />
aquatiques. Ce dispositif<br />
est développé par<br />
Banque Populaire et Paris<br />
2024 au travers de son label<br />
Génération 2024, délivré<br />
par le ministère de<br />
l’Education Nationale, et le<br />
ministère<br />
de<br />
l’Enseignement supérieur<br />
et de la Recherche.<br />
En bref<br />
Samsung s’installe sur les<br />
Champs pour les Jeux.<br />
Partenaire mondial du CIO,<br />
Samsung mise sur Paris 2024<br />
pour développer son activité.<br />
L’entreprise sud-coréenne a<br />
inauguré récemment un lieu<br />
éphémère sur les Champs-<br />
Élysées en vue des Jeux. Cet<br />
espace showroom va permettre<br />
au géant de l’électronique de<br />
présenter ses produits et<br />
innovations, à commencer par<br />
ses smartphones équipés d’une<br />
intelligence artificielle.<br />
Samsung doit fournir 17.000<br />
téléphones aux athlètes et aux<br />
membres du CIO.<br />
Salesforce cartographie les<br />
Jeux de Paris 2024. Profitant de<br />
l’arrivée de la flamme à<br />
Marseille, Paris 2024 dévoile<br />
une « Carte des Jeux ».<br />
Développé par Salesforce,<br />
supporter officiel du Cojop,<br />
l’outil répertorie l’ensemble du<br />
parcours du relais et ses 65<br />
zones de célébrations, tous les<br />
événements de l’Olympiade<br />
culturelle, les sites de<br />
célébrations ouverts pendant la<br />
période des Jeux ainsi que<br />
l’ensemble des événements<br />
organisés par les collectivités,<br />
partenaires, clubs et autres<br />
acteurs culturels partout en<br />
France. La cartographie est<br />
disponible sur l’application et le<br />
site officiel de Paris 2024.<br />
Les soeurs Williams au<br />
salon Viva Tech. Organisé du<br />
22 au 25 mai, le salon Viva<br />
Technology Paris accueillera<br />
Serena et Venus Williams le 24<br />
mai. Les deux soeurs,<br />
victorieuses de 30 titres du<br />
Grand Chelem à elles deux,<br />
seront les ambassadrices de la<br />
plateforme d’investissement<br />
Shares. Elles doivent annoncer<br />
un « nouveau projet » en<br />
compagnie de Benjamin<br />
Chemla, PDG de Shares.<br />
3
Economie<br />
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF<br />
N°557 La Lettre du Sponsoring vendredi 17 mai 2024<br />
SPONSO RIN G.FR<br />
La grande inconnue des retombées économiques<br />
des Jeux de Paris 2024<br />
Quelles seront les retombées des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août) ? Emmanuel Macron a surpris tout<br />
le monde en lançant à la volée : « C’est environ 2 milliards que la Nation a investis dans ces Jeux […] Et ces 2 milliards<br />
ont généré plus de 6 milliards d’activités. ». L’évaluation des retombées économiques d’une compétition n’est pas chose<br />
aisée. Après une première tentative d’évaluation en 2016, le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et<br />
Paralympiques (Cojop) publie une étude intermédiaire sur les retombées économiques et d’emplois.<br />
a première étude<br />
d’impact économique<br />
des Jeux de Paris<br />
2024 a été réalisée en 2016<br />
par le Centre de Droit et<br />
d’Économie du Sport<br />
(CDES) dans le cadre de la<br />
candidature et sous la supervision<br />
d’un comité d’experts.<br />
Depuis, de nombreux<br />
changements sont intervenus<br />
au niveau du projet<br />
(carte des sites définitivement<br />
validée, méthodes<br />
d’opérations modifiées, célébrations<br />
repensées, budget<br />
actualisé, etc.) avec un impact<br />
conséquent sur le calcul<br />
de l’évaluation, tout comme<br />
les évolutions du contexte<br />
global d’organisation (nombreux<br />
défis nés de la pandémie<br />
de Covid-19, évolution<br />
du contexte géopolitique) et<br />
du contexte économique<br />
(période d’inflation renforcée<br />
et de tensions sur le marché<br />
du travail). Une actualisation<br />
de l’étude a été menée<br />
entre la fin d’année 2023 et<br />
le début de l’année 2024.<br />
Cette nouvelle étude a permis<br />
d’affiner les prévisions<br />
d’impact économique à travers<br />
trois scénarios.<br />
Contrairement aux travaux<br />
menés en 2016, cette actualisation<br />
comporte une part<br />
significative de données réalisées,<br />
relevant en particulier<br />
de la construction et de l’organisation.<br />
« Ces scénarios<br />
actualisés ne doivent cependant<br />
pas être comparés à<br />
ceux de 2016 pour estimer<br />
l’évolution de l’impact économique<br />
des Jeux de Paris<br />
2024 », préviennent les auteurs<br />
de l’étude.<br />
Premièrement, à la différence<br />
de l’étude initiale évaluée<br />
en euros 2017, l’actualisation<br />
a été réalisée en euros<br />
courants, « ce qui rend la<br />
comparabilité de l’étude initiale<br />
et de sa version actualisée<br />
impossible ».<br />
Deuxièmement, les évolutions<br />
évoquées, concernant à<br />
la fois les caractéristiques inhérentes<br />
au projet de Paris<br />
2024 et les contextes économique<br />
et géopolitique notamment,<br />
ont eu une influence<br />
non négligeable qui<br />
doit être prise en considération.<br />
Par ailleurs, il convient<br />
de tenir compte du territoire<br />
auquel l’étude se réfère –<br />
l’Île-de-France – qui est le<br />
territoire créant le plus de richesse<br />
(valeur ajoutée) en<br />
France. Le Produit Intérieur<br />
Brut (PIB) de la région parisienne<br />
est en effet équivalent<br />
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4
Economie<br />
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF<br />
N°557 La Lettre du Sponsoring vendredi 17 mai 2024<br />
SPONSO RIN G.FR<br />
à environ un tiers du PIB<br />
français.<br />
L’impact économique des<br />
Jeux de Paris 2027 a été établi<br />
sur une période de 17 ans<br />
intégrant les phases de préparation<br />
(2018-2023), de déroulement<br />
(2024) et d’héritage<br />
(2025-2034). « Il serait<br />
donc erroné de comparer les<br />
chiffres d’impact économique<br />
des Jeux de Paris<br />
2024 à une seule année de<br />
PIB de l’Île-de-France,<br />
avertit l’étude. Il faudrait<br />
plutôt les comparer à 17 années<br />
de PIB. »<br />
Cette actualisation s’avère<br />
plus robuste que l’étude initiale<br />
dans la mesure où elle<br />
repose sur une très large part<br />
de données effectives. Le<br />
CDES a été en mesure de<br />
calculer un impact prévisionnel<br />
pour trois secteurs<br />
clés. Le secteur de l’organisation<br />
événementielle intègre<br />
toutes les dépenses engagées<br />
par le Comité d’organisation.<br />
La construction représente<br />
le deuxième de ces<br />
secteurs et concerne les dépenses<br />
réalisées pour<br />
construire ou rénover les ouvrages<br />
nécessaires aux Jeux.<br />
Enfin, le tourisme, qui repose<br />
encore en grande partie<br />
sur des données prévisionnelles.<br />
En outre, l’étude du<br />
CDES est la seule qui s’appuie<br />
sur les données transmises<br />
par Paris 2024 et la<br />
SOLIDEO.<br />
Alors que le début des compétitions<br />
olympiques et paralympiques<br />
marquera une<br />
nouvelle étape, avec l’arrivée<br />
de nombreux spectateurs<br />
et touristes, notamment<br />
de l’étranger, l’impact économique<br />
des Jeux en Île-de-<br />
France est estimé à près de 9<br />
milliards d’euros sur la période<br />
2018-2034, selon le<br />
scénario intermédiaire de<br />
l’étude. L’impact s’établit<br />
entre 6,7 milliards d’euros<br />
(scénario bas), 9 milliards<br />
d’euros (scénario intermédiaire)<br />
et 11,1 milliards<br />
d’euros (scénario haut) au<br />
cours d’une période qui intègre<br />
les phases de préparation<br />
et de déroulement<br />
(2018-2024), puis d’héritage<br />
(2024-2034). Soixante-dix<br />
pourcents des retombées<br />
concernent la construction<br />
(2,5 milliards) et l’organisation<br />
de l’évènement (3,8<br />
milliards), contre 30 % pour<br />
le tourisme (2,7 milliards).<br />
L’impact est à 84 % concentré<br />
sur la période qui court<br />
avant et pendant les JO, le<br />
reste s’étalant sur les années<br />
d’héritage, estimées à dix<br />
ans après l’évènement et<br />
concernant surtout l’effet sur<br />
le tourisme.<br />
Autre enseignement : l’effet<br />
local est plus fort que prévu.<br />
« 66 % des marchés de Paris<br />
2024 vont à des bénéficiaires<br />
franciliens. C’est<br />
bien plus que ce qui avait été<br />
estimé », souligne<br />
Christophe Lepetit, responsable<br />
des études économiques<br />
au CDES.<br />
La majeure partie des retombées<br />
tient en effet à la manne<br />
créée par les Jeux pour les<br />
entreprises. Un marché de<br />
plus de 5 milliards générés à<br />
la fois par la Solideo, qui a<br />
assuré la livraison des ouvrages<br />
olympiques, et par<br />
Paris 2024, pour l’organisation<br />
de l’évènement.<br />
Coté construction, 36 % des<br />
marchés sont allés aux<br />
PME-TPE et aux acteurs de<br />
l’ESS, en valeur, contre<br />
25 % attendus. « Soit 2.655<br />
PME-TPE bénéficiaires et<br />
135 de l’ESS », précise<br />
Antoine du Souich, directeur<br />
de la stratégie de la Solideo.<br />
Du côté de l’organisation,<br />
2.300 entreprises ont raflé<br />
les 2,7 milliards d’euros de<br />
marchés publics lancés par<br />
Paris 2024, dont 80 % de<br />
PME-TPE. En matière<br />
d'emplois, plus de 181.000<br />
personnes auront été mobilisées<br />
pour les Jeux.<br />
Une nouvelle étude sera réalisée<br />
post-JO et publiée en<br />
2025.<br />
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5<br />
Étude d’impact économique ex-ante des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
Médias<br />
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En bref<br />
Le Grand Prix de Miami<br />
bat un record aux États-Unis.<br />
Le Grand Prix de Miami 2024 a<br />
attiré la plus grande audience<br />
télévisée américaine en direct<br />
de l’histoire de la Formule 1. En<br />
moyenne, 3,1 millions de<br />
téléspectateurs ont regardé la<br />
victoire de Lando Norris<br />
(McLaren) aux États-Unis.<br />
Le championnat 100%<br />
féminin va faire l’objet d’une<br />
série Netflix. Après Drive to<br />
Survive, et une série<br />
documentaire sur Ayrton Senna,<br />
pour commémorer les 30 ans de<br />
la mort du pilote, le 1er mai<br />
1994 lors du Grand Prix<br />
d’Émilie-Romagne, à Imola, la<br />
plateforme de streaming<br />
continue d’explorer l’univers de<br />
la Formule 1. Netflix va<br />
produire, sur le même modèle<br />
que Drive to Survive, une<br />
nouvelle série autour de la F1<br />
Academy, le championnat<br />
réservé aux femmes. La série<br />
sortira en 2025.<br />
La Liga obtient la<br />
possibilité de faire bloquer des<br />
sites de streaming et d’IPTV<br />
en France. La Ligue espagnole<br />
de football peut faire bloquer les<br />
sites de streaming et les services<br />
d’IPTV en France. Désormais,<br />
grâce à la justice française, elle<br />
dispose du droit de faire bloquer<br />
les sites de streaming qui<br />
permettent d’accéder aux<br />
rencontres du championnat sans<br />
passer par les diffuseurs payants<br />
traditionnels. Même chose pour<br />
les services illégaux d’IPTV,<br />
dont elle peut empêcher l’accès.<br />
LaLiga a obtenu gain de cause<br />
auprès du tribunal judiciaire de<br />
Paris. Une ordonnance de référé<br />
contraint les opérateurs français<br />
(Orange, Bouygues Telecom,<br />
Free et SFR) à s’exécuter, sous<br />
trois jours, pour empêcher<br />
l’accès aux sites qui auront été<br />
identifiés, par le biais d’un<br />
blocage du nom de domaine,<br />
par exemple. C’est une<br />
première. Jusqu’à présent, la<br />
mesure prise n’avait été<br />
déclarée éligible que pour les<br />
entités françaises et les<br />
compétitions se déroulant sur le<br />
sol français.<br />
« L’écrasante majorité des clubs n’a<br />
pas compris »<br />
Auditionné au Sénat par la commission d’enquête sur la financiarisation du football<br />
français, le président du Havre, Jean-Michel Roussier, a dénoncé l’accord entre la<br />
Ligue de football professionnel (LFP) et le fonds d’investissement CVC de 2022. Une<br />
négociation d’une « grande opacité », parlant même de « casse du siècle » pour le<br />
football français, CVC bénéficiant à vie, de 13% des revenus de la LFP.<br />
’est un feu nourri.<br />
« Non, la seule solution<br />
pour sauver le<br />
foot français n’était pas la<br />
cession à vie de 13% de ses<br />
revenus à un fonds d’investissement.<br />
Non, les clubs ne<br />
disposaient pas de l’information<br />
utile pour se prononcer<br />
sur l’accord CVC.<br />
Non, l’accord conclu ne<br />
permet pas un développement<br />
équitable du foot français,<br />
mais ne fait que creuser<br />
les inégalités. »<br />
D’entrée, Jean-Michel<br />
Roussier a donné le ton sur<br />
le fond de sa pensée concernant<br />
l’accord conclu entre<br />
la LFP et le fonds d’investissement,<br />
dont l’objectif<br />
affiché est d’atteindre des<br />
droits de 1,8 milliard d’euros<br />
par an d’ici 2028. En<br />
contrepartie, la LFP doit accepter<br />
de céder 13% de ses<br />
revenus à l’entreprise. Un<br />
accord que le président du<br />
Havre ne juge « pas bon »<br />
pour le football français.<br />
« Pour le football français,<br />
c’est le casse du siècle.<br />
En bref<br />
L’écrasante majorité des<br />
clubs n’a pas compris comment<br />
cela s’est déroulé.<br />
Tout a été fait dans la plus<br />
grande opacité », tacle-t-il,<br />
dénonçant le contexte dans<br />
lequel le business plan a été<br />
conclu : « CVC a profité<br />
d’une extraordinaire dégradation<br />
du football français<br />
à la suite de l’éviction<br />
de Mediapro », dans un<br />
contexte également de crise<br />
Covid qui a plongé les<br />
clubs dans une grande difficulté<br />
financière.<br />
Sur la situation de son club,<br />
qui ne bénéficie aujourd’hui<br />
que de 1,5 M€, contre<br />
33 M€ pour le FC Metz,<br />
club de Ligue 1 le moins<br />
bien loti, le président du<br />
HAC a d’ailleurs lancé une<br />
procédure judiciaire à l’encontre<br />
de la LFP pour dénoncer<br />
cette situation.<br />
Situation qui s’explique par<br />
ailleurs, au regard de la récente<br />
montée du club dans<br />
le championnat de France :<br />
« Le HAC bénéficie d’un<br />
traitement d’une iniquité<br />
incroyable », déplore-t-il,<br />
tançant un accord qui a<br />
« durablement creusé les<br />
inégalités entre les clubs,<br />
les prive à vie d’une partie<br />
substantielle de leurs revenus<br />
». Se plaignant d’un<br />
« manque de solidarité<br />
entre les clubs », Jean-<br />
Michel Roussier affirme<br />
« subodorer que la Ligue<br />
est en train de capitaliser<br />
dans la perspective des<br />
droits TV à venir ».<br />
« Mais alors, pourquoi les<br />
clubs ont-ils accepté », se<br />
demande le rapporteur de la<br />
commission, Michel Savin<br />
(Les Républicains). « La<br />
notion d’urgence était majeure,<br />
la notion d’unanimité<br />
était essentielle et il fallait<br />
que personne ne soit le fossoyeur<br />
du football », dénonce<br />
Jean-Michel<br />
Roussier, résumant sa pensée<br />
en une formule : « Take<br />
the money and run »<br />
(« Prend l’argent et tiretoi<br />
»).<br />
La FIS reprend ses droits. Après des mois de discussions, et un sérieux conflit avec plusieurs<br />
fédérations, la Fédération internationale de ski et snowboard (FIS) s’est prononcée en faveur de la<br />
centralisation des droits médiatiques et de diffusion de la Coupe du monde. La reprise en main par<br />
la FIS de l’ensemble des droits de la Coupe du monde, qui étaient jusque-là la propriété dans<br />
certains cas des fédérations nationales organisatrices d’une ou plusieurs étapes de la Coupe du<br />
monde, avait été l’un des piliers de la campagne de Johan Eliasch pour la présidence de la FIS. Mais<br />
elle a été très critiquée par plusieurs pays majeurs européens, dont la Suisse et l’Autriche. « Enfin,<br />
la FIS peut à nouveau déterminer son propre destin, estime le Français Michel Vion, le secrétaire<br />
général de l’instance. La centralisation garantira plus de valeur et de revenus pour tous nos<br />
membres, elle marque un grand pas en avant pour élever le niveau de la Coupe du Monde FIS. »<br />
La décision ouvre la voie à la signature d’un contrat exclusif avec l’agence Infront, qui concernera<br />
les droits sur toutes les plateformes jusqu’à la saison 2033-2034.<br />
6
Médias<br />
LA LETTRE OFFICIELLE D U MAR KETIN G SPORTIF<br />
N°557 La Lettre du Sponsoring vendredi 17 mai 2024<br />
SPONSO RIN G.FR<br />
SPONSORING.FR<br />
La diffusion du National est de<br />
nouveau sur le marché<br />
Le contrat avec Canal + terminé, la Fédération Française de Football (FFF) lance un<br />
appel d’offre pour la diffusion du championnat de National sur la période 2024-2029.<br />
a FFF a en effet<br />
communiqué sur la<br />
mise en place d’un<br />
appel d’offre. « Cette<br />
consultation sera appréciée<br />
en fonction de critères<br />
financiers mais aussi qualitatifs<br />
» précise la 3F. Cela<br />
« concerne les services linéaires<br />
et/ou non linéaires<br />
sur lesquels seront diffusés<br />
les matches, le nombre de<br />
matches qui seront produits<br />
et diffusés en direct, le<br />
dispositif de production et<br />
éditorial mis en place, les<br />
actions promotionnelles<br />
liées à la diffusion des<br />
matches mis en place ».<br />
Amazon nouvel entrant en NBA ?<br />
Annoncé depuis de longs mois comme l’un des possibles futurs diffuseurs de la NBA,<br />
Amazon Prime Video serait sur le point de signer un contrat à long terme avec la<br />
puissante ligue nord-américaine.<br />
a Ligue nord-américaine<br />
de basket négocie<br />
en ce moment<br />
son prochain contrat de diffusion,<br />
qui débutera à<br />
compter de la saison 2025-<br />
2026. Selon The Athletic,<br />
un accord de dix ans avec<br />
Amazon Prime Video est<br />
en négociation. Il devrait<br />
comprendre des matchs de<br />
saison régulière du jeudi<br />
soir mais aussi de playoffs.<br />
Pour le reste, la NBA<br />
Deux lots sont proposés.<br />
Le lot 1 propose les affiches<br />
avec deux multiplex.<br />
Cela concerne un ou plusieurs<br />
matchs par journées<br />
avec un total de 32 rencontres<br />
minimum sur la<br />
saison (une par journée).<br />
Canal versait 600.000 €<br />
Deux multiplex sont aussi<br />
prévu pour les journées 33<br />
et 34 avec deux matchs minimum<br />
par multiplex. Le<br />
lot 2 concerne les autres<br />
matchs, c’est à dire jusqu’à<br />
270 matchs prévus le vendredi<br />
soir à 19h30. La date<br />
limite pour répondre à cet<br />
appel d’offre est le mardi<br />
28 mai.<br />
devrait rester fidèle à ses<br />
diffuseurs actuels.<br />
La ligue nord-américaine<br />
et son partenaire de longue<br />
date Disney (ESPN et<br />
ABC) seraient parvenus à<br />
un accord pour prolonger<br />
d’une décennie supplémentaire,<br />
avec notamment<br />
les droits exclusifs des finales.<br />
Un autre partenaire<br />
de longue date, TNT<br />
(Warner Bros Discovery) a<br />
Cette saison, le championnat<br />
a été boosté par de<br />
belles audiences. Grâce notamment<br />
au FC Sochaux-<br />
Montbéliard, l’AS Nancy<br />
Lorraine, La Berrichonne<br />
Châteauroux, Le Mans FC,<br />
le Red Star, les Chamois<br />
Niortais ou Nîmes<br />
Olympique. Les rencontres<br />
comptent environ 70.000<br />
vues en moyenne par journée<br />
sur FFF TV. C’est une<br />
hausse de 55% par rapport<br />
à la saison 2022-2023. Le<br />
visionnage moyen d’un<br />
spectateur digital est de 19<br />
minutes par match.<br />
Le contrat de Canal + était<br />
de 600.000 € par an pour<br />
diffuser un match le lundi<br />
soir.<br />
également de grandes<br />
chances de continuer à proposer<br />
une offre de matchs.<br />
Mais celle-ci devrait passer,<br />
tout comme ESPN, de<br />
100 à 80 rencontres par saison.<br />
La NBA, qui touche actuellement<br />
2,66 milliards<br />
de dollars (2,5 milliards<br />
d’euros) par saison, ambitionne<br />
de doubler ce montant<br />
pour le prochain cycle.<br />
Les télévisions allument la<br />
flamme<br />
16,4%<br />
Les éditions spéciales de TF1<br />
et France Télévisions autour<br />
de l’arrivée de la flamme<br />
olympique à Marseille ont rassemblé<br />
des millions de téléspectateurs.<br />
L’événement a particulièrement<br />
profité à France<br />
Télévisions. Sur la journée,<br />
France 2 a devancé TF1 avec<br />
une part d’audience de 16,4 %<br />
contre 14,9 % pour sa concurrente<br />
selon Médiamétrie. Pour<br />
l’édition spéciale de l’arrivée<br />
de la flamme en fin d’aprèsmidi,<br />
avec en point d’orgue le<br />
chaudron allumé par le rappeur<br />
Jul, France 2 a rassemblé<br />
3,34 millions de téléspectateurs,<br />
contre 2,59 millions sur<br />
TF1. Mais la Une a ensuite repris<br />
la main avec son JT de 20<br />
heures (5,39 millions) face à<br />
celui de son rival (3,88 millions).<br />
Sur France 2, le prime time<br />
Marseille accueille la flamme<br />
olympique a réuni en<br />
moyenne 1,85 million de téléspectateurs<br />
(10,8 % de part<br />
d’audience). Le concert se<br />
classe en deuxième position<br />
des audiences de la soirée.<br />
Entreprises citées<br />
Amazon ....................................7<br />
AXA ..........................................2<br />
BPCE ........................................1<br />
CVC ..........................................6<br />
France Télévisions ....................7<br />
Netflix........................................6<br />
Nike ..........................................2<br />
Salesforce ..................................3<br />
Samsung ....................................3<br />
TF1 ............................................7<br />
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