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Projet1:Mise en page 1 07/09/2009 - Le Journal Des Télécoms

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<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>07</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:56 Page 1


Projet2:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 14:53 Page 1


JDT199-P03-Edito OK AG verif calage:JDT193 <strong>07</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 13:15 Page 3<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des <strong>Télécoms</strong> est une<br />

publication de Télécom Presse,<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

Tél. : 01 41 58 58 20<br />

Fax : 01 48 58 55 34<br />

S.a.r.l. au capital de 8 000 euros<br />

Siège social :<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

N° de commission paritaire : 03<strong>09</strong>T84383<br />

Rédaction<br />

Directeur de la rédaction et rédacteur <strong>en</strong><br />

chef Ariel Gomez (+33(0)1 41 58 59 24).<br />

E-mail : ariel.gomez@jdt.fr<br />

<strong>Journal</strong>iste<br />

Thomas Pagbe (+33(0)1 41 58 59 29).<br />

E-mail : thomas.pagbe@jdt.fr<br />

Ont collaboré à ce numéro :<br />

Hervé Reynaud,<br />

Direction artistique<br />

Guillaume <strong>Des</strong>noyers<br />

Rédacteurs-graphistes<br />

Christophe Monfort, B<strong>en</strong>oît Maurice<br />

Publicité<br />

Directeur de publicité<br />

Miguel Mato<br />

Miguel@microscoop.com<br />

Tél : 01 41 58 58 23<br />

Directeur de cli<strong>en</strong>tèle<br />

Bernard Bibas<br />

Bernard.bibas@jdt.fr<br />

Tél : 01 41 58 59 23<br />

Fax publicité : 01 48 58 55 34<br />

Administration/comptabilité<br />

Chrystèle Bono<br />

Tél. : 01 41 58 58 20<br />

E-mail : cbono@microscoop.com<br />

Abonnem<strong>en</strong>ts<br />

DIP-<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des <strong>Télécoms</strong><br />

Adri<strong>en</strong>ne Houssin,<br />

Mail : adri<strong>en</strong>ne.houssin@dipinfo.fr<br />

20, quai de la Marne,<br />

75164 Paris Cedex 19.<br />

Tél. : 01 44 84 85 18.<br />

Impression<br />

Iapca - 83 Toulon<br />

M<strong>en</strong>suel - 21 ème année.<br />

Prix du no : 9 € TTC.<br />

Abonnem<strong>en</strong>t (1 an ) : 68 € TTC.<br />

Directeur de la publication : Ariel Gomez<br />

Actionnaires : Microscoop, Ariel Gomez<br />

<strong>Le</strong>s réseaux<br />

sont-ils prêts<br />

pour la<br />

grippe A ?<br />

Vi<strong>en</strong>dra, vi<strong>en</strong>dra pas ? Alors que les interrogations sur la surv<strong>en</strong>ue possible <strong>en</strong><br />

France d’une pandémie de grippe A vont bon train, le gouvernem<strong>en</strong>t a lancé,<br />

depuis juillet, une initiative visant à inciter les <strong>en</strong>treprises et administrations à<br />

préparer des Plans de Continuité d’activité (PCA) qui leur permettront, comme<br />

leur nom l’indique, de continuer à fonctionner même si l’abs<strong>en</strong>téisme - par maladie ou<br />

par difficulté à se déplacer - v<strong>en</strong>ait à taquiner la fourchette des 25 à 40 % évoquée par les<br />

autorités sanitaires.<br />

<strong>Le</strong> secteur des télécoms et réseaux est appelé à jouer un rôle majeur dans ce dispositif,<br />

puisqu’un des <strong>en</strong>jeux majeurs, pour toutes les organisations publiques ou privées, est de<br />

pouvoir continuer à communiquer et à échanger, tant <strong>en</strong> interne qu’avec tout leur<br />

écosystème de cli<strong>en</strong>ts et part<strong>en</strong>aires, <strong>en</strong> faisant abstraction de la nécessité de se<br />

r<strong>en</strong>contrer physiquem<strong>en</strong>t ou de travailler dans le même lieu.<br />

Audio et visio-confér<strong>en</strong>ce, outils de travail collaboratif, dispositifs de télétravail, accès à<br />

distance aux systèmes d’information des <strong>en</strong>treprises ; tous les outils nécessaires exist<strong>en</strong>t<br />

et les pratiques sont connues. Reste que si l’<strong>en</strong>semble des dispositifs fonctionn<strong>en</strong>t<br />

correctem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> temps normal, qu’<strong>en</strong> sera-t-il si un quart des salariés français se<br />

retrouv<strong>en</strong>t soudain à travailler depuis la maison et à utiliser simultaném<strong>en</strong>t des réseaux<br />

(fixes et mobiles) qui n’ont pas été nécessairem<strong>en</strong>t conçus pour de telles charges ?<br />

Ajoutons à cela que, si les par<strong>en</strong>ts sont bloqués à la maison, il y a aussi des risques pour<br />

que les <strong>en</strong>fants le soi<strong>en</strong>t aussi, et on connaît l’appét<strong>en</strong>ce des jeunes générations pour les<br />

applications <strong>en</strong> ligne les plus gourmandes <strong>en</strong> bande passante….<br />

Certes, certains opérateurs, tels que Completel (voir <strong>page</strong> 36) ont pris soin de porter<br />

leurs offres « PCA » sur des infrastructures dédiées <strong>en</strong> fibre suffisamm<strong>en</strong>t dim<strong>en</strong>sionnés.<br />

On peut donc raisonnablem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>ser que les grands comptes, qui sont pour la plupart<br />

raccordés sur les boucles optiques des opérateurs dans les zones d<strong>en</strong>ses, échapperont<br />

au risque des services défaillants ou carrém<strong>en</strong>t inaccessibles. Mais qu’<strong>en</strong> sera-t-il des<br />

plus petites <strong>en</strong>treprises, ou des PME installées dans des zones moins bi<strong>en</strong> desservies ?<br />

A l’occasion de la prés<strong>en</strong>tation du séminaire intergouvernem<strong>en</strong>tal sur le thème<br />

"Numérique: investir aujourd'hui pour la croissance de demain", coordonné par<br />

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat <strong>en</strong> charge du numérique, Michel<br />

Mercier, ministre de l’espace rural et de l’aménagem<strong>en</strong>t du territoire, qui sera <strong>en</strong> charge<br />

d’une table ronde sur les infrastructures et réseaux (avec la participation de Michel<br />

Rocard et Alain Juppé) a rappelé « qu’un des axes principaux de l’aménagem<strong>en</strong>t du<br />

territoire, c’est la couverture numérique de tous les territoires. <strong>Le</strong> besoin d’accéder à<br />

l’économie numérique est ess<strong>en</strong>tiel ». Reste à savoir si la formulation de cette évid<strong>en</strong>ce<br />

aura le temps de trouver sa traduction concrète avant qu’il ne soit trop tard pour les<br />

territoires concernés. <strong>Le</strong> risque épidémique pourrait-il être un moteur suffisant ?<br />

Ariel Gomez,<br />

directeur de la rédaction,<br />

rédacteur <strong>en</strong> chef<br />

3 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P04-05-Sommaire OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:45 Page 4<br />

Sommaire<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

4<br />

N°199<br />

Dernière heure<br />

La vague de Windows Phone va débuter au mois<br />

d’octobre prochain. Toshiba a ouvert les hostilités<br />

<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>tant à l’occasion de l’IFA, salon<br />

international de l’électronique à Berlin, la toute<br />

dernière version de son terminal le TG01. Cette<br />

nouvelle déclinaison du téléphone embarquera la<br />

dernière version de l’OS mobile de Windows,<br />

Windows Mobile 6.5, spécialem<strong>en</strong>t prévue pour les<br />

terminaux tactiles. <strong>Le</strong> TG01 disposera d’une interface<br />

r<strong>en</strong>ouvelée, permettant un accès optimisé aux<br />

applications. Windows profitera quant à lui du<br />

lancem<strong>en</strong>t de son OS pour ouvrir les portes à<br />

Windows Market Place son kiosque d’applications,<br />

équival<strong>en</strong>t de l’App Store d’Apple et de l’Android<br />

Market de Google. Pour les dét<strong>en</strong>teurs de l’actuelle<br />

version de Windows Mobile, la mise à jour vers la<br />

version 6.5 sera gratuite.<br />

Avalanche de<br />

nouveautés chez le<br />

sud-coré<strong>en</strong> Samsung.<br />

A Berlin, lors de l’IFA,<br />

le fabricant a dévoilé<br />

deux netbooks, un PC<br />

ultra-portable et le<br />

Corby, un mobile<br />

tactile très coloré. <strong>Le</strong>s<br />

deux nouveaux<br />

netbooks du fabricant<br />

(les N130 et N140)<br />

embarqu<strong>en</strong>t tous deux<br />

un processeur Intel<br />

Atom cad<strong>en</strong>cé à<br />

1,6 GHz, un écran de<br />

10,1 pouces, ainsi que - <strong>en</strong>tre autres -, un disque dur<br />

de 160 Go. La différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre ces deux modèles se<br />

situe dans la batterie. <strong>Le</strong> N140 compr<strong>en</strong>d une<br />

batterie de six cellules contre 3 pour le N130. <strong>Le</strong><br />

X120, plus compact que les deux précéd<strong>en</strong>ts<br />

modèles, s’architecture quant à lui autour d’un<br />

processeur Intel Core 2 Duo. Il compr<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t<br />

une mémoire vive ext<strong>en</strong>sible jusqu’ à 4 Go et un<br />

disque dur de 500 Go. Pour les plus jeunes, Samsung<br />

propose égalem<strong>en</strong>t un nouveau modèle de<br />

téléphone tactile, aux couleurs acidulés et destinés<br />

surtout à faciliter l’utilisation des sites de réseaux<br />

sociaux tels que Facebook MySpace ou Twitter.<br />

La fibre optique gagne du terrain. <strong>Le</strong> dernier bilan<br />

réalisé par l’Idate établit à 48 millions le nombre<br />

d’abonnés à l’Internet à très haut débit, soit une<br />

progression de 39 % par rapport à 2008 et ce,<br />

indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de la technologie utilisée (FTTH,<br />

fiber to the home, FTTB, fiber to the building ou<br />

<strong>en</strong>core VDSL, very high bit rate DSL). La palme du<br />

contin<strong>en</strong>t le plus fibré revi<strong>en</strong>t à l’Asie, avec quelque<br />

5 millions d’abonnés. Sur le contin<strong>en</strong>t Asiatique, le<br />

Japon et la Corée du Sud sont les deux pays les<br />

connectés. En Europe, six pays (Suède, Italie,<br />

Norvège, France, Danemark et Pays-Bas)<br />

représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t à eux seul un peu plus de 80 % des<br />

foyers connectés. La France, parmi les pays les plus<br />

équipés, comptait à la fin du mois de juin 5,4<br />

millions de foyers raccordables.<br />

Infrastructures<br />

20 Actualité<br />

Radware digère Alteon tranquillem<strong>en</strong>t mais sûrem<strong>en</strong>t<br />

22 Reportage<br />

<strong>Le</strong>s Bells Labs, bras armé de l’innovation chez Alcatel Luc<strong>en</strong>t<br />

24 Focus<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs sont-ils prêts pour les services managés ?<br />

Opérateurs<br />

26 Actualité<br />

Bouygues Telecom : bon 1er semestre et plaintes <strong>en</strong> vue<br />

Equipem<strong>en</strong>ts<br />

30 Actualité<br />

Blue Coat, accélérateur de réseaux<br />

Nokia à fond sur les services<br />

32 Point Marché<br />

Haut-débit sans câblege : WiFi ou CPL ?<br />

Services<br />

34 Actualité<br />

Une r<strong>en</strong>trée sous le signe de l’illimité<br />

<strong>Le</strong>s offres « grippe A » se bouscul<strong>en</strong>t<br />

34 Point marché<br />

Jeux sur mobiles : le marché se développe rapidem<strong>en</strong>t


JDT199-P04-05-Sommaire OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:47 Page 5<br />

Evénem<strong>en</strong>t<br />

P.6 : 10 ème Grand Prix<br />

JDT-FICOME de la Distribution<br />

<strong>Le</strong>s lauréats<br />

pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t la parole<br />

Satisfaction, fierté, soulagem<strong>en</strong>t, joie, mais aussi<br />

incompréh<strong>en</strong>sion, scepticisme, doute, mécont<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t ; toute la<br />

palette des s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts s’exprime <strong>en</strong> réaction au classem<strong>en</strong>t de la<br />

10ème édition de notre Grand Prix JDT-Ficome de la Distribution…<br />

Quand elle s’exprime, puisque quelques lauréats - et pas des<br />

moindres, comme Apple, qui à pour politique de ne pas<br />

comm<strong>en</strong>ter ses « awards » - manqu<strong>en</strong>t à l’appel. Il restera <strong>en</strong>core<br />

une séance de rattra<strong>page</strong> au prochain numéro...<br />

<strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

40 Interview<br />

François Richard, directeur commercial de Coriolis.<br />

« Nos offres grand public<br />

sont portées par la crise »<br />

42 Point de vue/idées<br />

Réduire les coûts avec l’optimisation du WAN<br />

La disparition annoncée des SMS n'est pas d'actualité<br />

Un pas de plus vers la converg<strong>en</strong>ce télécoms-banque<br />

Gre<strong>en</strong> IT : quand l’information passe au vert<br />

46 Nominations<br />

<strong>Le</strong>s mouvem<strong>en</strong>ts du mois des <strong>en</strong>treprises du secteur<br />

Nouveautés<br />

Produits<br />

48 <strong>Le</strong>s nouveaux produits<br />

mobiles, accessoires,<br />

réseaux.<br />

48 Toshiba TG01<br />

<strong>Le</strong> TG01, sans être un combiné<br />

révolutionnaire, se démarque de la<br />

concurr<strong>en</strong>ce par deux élém<strong>en</strong>ts : ses<br />

dim<strong>en</strong>sions et son autonomie. Pour le<br />

reste, le terminal risque d’éprouver<br />

quelques difficultés à faire trembler ses<br />

rivaux.<br />

51 iPhone 3GS<br />

La firme à la pomme propose une<br />

version améliorée de son célèbre<br />

iPhone. Ces modifications, sans être<br />

révolutionnaires, permett<strong>en</strong>t au nouvel<br />

iPhone de faire un peu plus d’ombre à<br />

ses rivaux.<br />

53 Samsung Jét<br />

Très complet et plaisant à l’usage <strong>en</strong><br />

raison de la grande qualité et de la<br />

fluidité de son écran tactile, le Jet<br />

constitue un très bon compromis <strong>en</strong>tre<br />

performances multimédia de premier<br />

choix et format compact.<br />

55 Nokia N97<br />

Avec le N97, son nouveau terminal<br />

tactile, Nokia hausse le ton. <strong>Le</strong> mobile,<br />

bi<strong>en</strong> qu’ayant conservé un clavier<br />

physique, affiche de sérieux<br />

argum<strong>en</strong>ts.<br />

57 Sony Ericsson Satio<br />

Avec le Satio – initialem<strong>en</strong>t baptisé<br />

Idou – Sony Ericsson revi<strong>en</strong>t sur un de<br />

ses fondam<strong>en</strong>taux - la qualité de la<br />

photo - avec un capteur 12<br />

mégapixels, sans pour autant oublier<br />

les autres fonctions multimédia,<br />

richem<strong>en</strong>t dotées.<br />

5 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P06-<strong>07</strong>-Grand Prix OK AG corrigé:JDT <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:33 Page 6<br />

10 ème Grand Prix<br />

1 ère partie<br />

Satisfaction, fierté, soulagem<strong>en</strong>t, joie, mais aussi<br />

incompréh<strong>en</strong>sion, scepticisme, doute, mécont<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t ; toute<br />

la palette des s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts s’exprime <strong>en</strong> réaction au classem<strong>en</strong>t<br />

de la 10 ème édition de notre Grand Prix JDT-Ficome de la<br />

Distribution… Quand elle s’exprime, puisque quelques lauréats,<br />

et pas des moindres, manqu<strong>en</strong>t à l’appel. Certains, comme<br />

1 er Opérateur<br />

mobile<br />

Bouygues<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

6<br />

JDT-Ficome de la distribution<br />

<strong>Le</strong>s lauréats pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong><br />

Opérateurs mobiles<br />

grand public<br />

Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

C’est extrêmem<strong>en</strong>t satisfaisant !». Pour<br />

sa première réaction, Alain Niccolaï,<br />

directeur général adjoint de Bouygues<br />

Telecom, ne boude pas son plaisir. Habitué<br />

pourtant aux places d’honneur, il avait pris<br />

<strong>en</strong> 20<strong>07</strong> la mesure de l’importance de rester<br />

performant dans tous les domaines pour garder<br />

le pied sur la plus haute marche podium. Cette<br />

année-là, une performance moy<strong>en</strong>ne dans le<br />

domaine de l’animation des points de v<strong>en</strong>te<br />

avait relégué Bouygues Telecoms à la 2 ème<br />

place. Mais l’objectif de remonter fut atteint<br />

dès l’année suivante.<br />

« La qualité est au coeur de nos préoccupations,<br />

quelque soit le métier, poursuit-il. Cette année,<br />

nous sommes aussi n° 1 pour la troisième<br />

année consécutive sur le podium de la relation<br />

cli<strong>en</strong>t TNS-BearingPoint, et les lecteurs du <strong>Journal</strong><br />

du Web nous <strong>en</strong>core désigné comme leur<br />

opérateur préféré ».<br />

Apple, parce qu’ils refus<strong>en</strong>t de comm<strong>en</strong>ter leurs « awards »;<br />

d’autres parce qu’ils n’ont pas répondu à temps ou ne voulai<strong>en</strong>t<br />

pas répondre. Il leur restera <strong>en</strong>core une séance de rattra<strong>page</strong> au<br />

prochain numéro… Toujours est-il qu’après plusieurs éditions où<br />

la moy<strong>en</strong>ne des notes - dans toutes les catégories - était <strong>en</strong><br />

baisse, on remarque <strong>en</strong> 20<strong>09</strong> une remontée des notations. Cette<br />

Bouygues Telecom, 1 er<br />

La prime à la qualité<br />

Preuve de cet attachem<strong>en</strong>t aux problématiques<br />

de qualité, Bouygues Telecom a décroché la<br />

norme NF sur ses services de téléphonie mobile,<br />

(forfaits ‘normaux’ et forfaits bloqués) ainsi<br />

que sur le fixe ; un doublé que l’opérateur se<br />

vante d’être le seul à réaliser.<br />

« Pour nous, le distributeur est un cli<strong>en</strong>t, et on<br />

se doit de lui apporter le meilleur niveau de<br />

qualité », précise Alain Niccolaï.<br />

« Par rapport à l’an dernier, la communication<br />

était un de points à travailler, et nous nous<br />

sommes bi<strong>en</strong> améliorés. Il nous reste <strong>en</strong>core<br />

du travail à faire sur l’animation des points de<br />

v<strong>en</strong>te ; nous aurons <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s des outils informatiques<br />

qui vont arriver d’ici la fin de l’année<br />

».<br />

Pour les mois et années à v<strong>en</strong>ir, le chall<strong>en</strong>ge de<br />

conserver la première place se corse puisque<br />

Bouygues Telecom est aussi maint<strong>en</strong>ant opérateur<br />

de réseaux et services fixes, un secteur<br />

Orange, 3 ème<br />

Etonné par ce résultat<br />

Je suis un peu étonné par ce résultat<br />

car, depuis l’an dernier, avons modifié<br />

notre organisation des v<strong>en</strong>tes afin<br />

d’améliorer la proximité avec nos distributeurs.<br />

Nous sommes passés de 4 à 5 directions<br />

régionales des v<strong>en</strong>tes. Par ailleurs, nos<br />

promoteurs internes, qui ne faisai<strong>en</strong>t avant que<br />

du mobile, port<strong>en</strong>t maint<strong>en</strong>ant l’<strong>en</strong>semble de<br />

l’offre Orange (…).Nous n’avons jamais autant<br />

BOUYGUES SFR ORANGE<br />

7,54 6,76 6,9<br />

7,48 6,90 6,89<br />

travaillé nos distributeurs non-exclusifs et nous<br />

développons de nouveaux concepts de converg<strong>en</strong>ce<br />

avec des part<strong>en</strong>aires comme Carrefour.<br />

Nous avons aussi augm<strong>en</strong>té notre exig<strong>en</strong>ce visà-vis<br />

du service cli<strong>en</strong>t et de la hot line distributeurs.<br />

Comme point positif, je note une<br />

t<strong>en</strong>dance à la hausse sur la satisfaction des<br />

consommateurs… et que nous ne sommes qu’à<br />

1 c<strong>en</strong>tième de point de 2 ème ». ■<br />

Alain Niccolaï, directeur général adjoint de<br />

Bouygues Telecom<br />

« plus complexe que le mobile », concède Alain<br />

Niccolaï, et un nouveau défi de taille pour ses<br />

équipes. ■<br />

Patrice Lozé, Directeur des v<strong>en</strong>tes et de la<br />

Distribution chez Orange


JDT199-P06-<strong>07</strong>-Grand Prix OK AG corrigé:JDT <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:33 Page 7<br />

nt la parole<br />

embellie ne signifie cep<strong>en</strong>dant pas que les distributeurs et<br />

intégrateurs sont dev<strong>en</strong>us plus indulg<strong>en</strong>ts ou plus <strong>en</strong>thousiastes<br />

vis-à-vis de leurs fournisseurs, mais que ces derniers, pour<br />

mieux faire face à la crise, ont probablem<strong>en</strong>t multiplié les efforts<br />

pour garder la faveur de leurs part<strong>en</strong>aires, qui sont aussi des<br />

prescripteurs de premier ordre. Par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

mvno et lic<strong>en</strong>ces de<br />

marques<br />

Quoique premier MVNO du classem<strong>en</strong>t,<br />

Virgin Mobile, par la voix de son directeur<br />

du marketing, Juli<strong>en</strong> Allisy, réagit<br />

<strong>en</strong> premier lieu par une déception,<br />

celle « de ne pas être associés à la catégorie des<br />

opérateurs de réseau, puisque ce sont eux nos<br />

concurr<strong>en</strong>ts. Nous avons récemm<strong>en</strong>t modifié<br />

toutes nos offres, car nous souhaitons toucher un<br />

public plus large ». Plus large au point de sortir<br />

de l’image d’opérateur « pas cher pour les<br />

jeunes » et s’adresser à l’<strong>en</strong>semble de la population.<br />

Pour cela, Virgin Mobile dispose d’un certain<br />

nombre d’atouts, comme son service cli<strong>en</strong>t. « Tous<br />

nos c<strong>en</strong>tres de contact sont <strong>en</strong> France, précise Juli<strong>en</strong><br />

Alissy, et 90 % de nos cli<strong>en</strong>ts p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t que<br />

notre service cli<strong>en</strong>t est meilleur que celui de leur<br />

anci<strong>en</strong> opérateur ». Mais l’opérateur doit aussi<br />

Nous sommes très heureux et très satisfaits<br />

d’apparaître dans ce classem<strong>en</strong>t,<br />

se réjouit Francois Richard,<br />

Directeur commercial Coriolis Telecom.<br />

Pour nous, c’est l’aboutissem<strong>en</strong>t d’un travail<br />

comm<strong>en</strong>cé e 2006, puisque, si nous fêtons<br />

les 20 ans de la société, c’est aussi les 3 ans<br />

dans le métier d’opérateur mobile ». Et si Coriolis<br />

connaît très bi<strong>en</strong> certains aspects du métier,<br />

pour avoir été SCS (Société de commercialisa-<br />

faire face à certains handicaps, comme celui de<br />

ne pas avoir de réseau de distribution <strong>en</strong> propre,<br />

à l’image des trois grands opérateurs de réseau.<br />

« Comme nous n’avons pas de réseau de distribution<br />

<strong>en</strong> propre, nous avons beaucoup investi<br />

dans la distribution concurr<strong>en</strong>tielle, explique <strong>en</strong>core<br />

Juli<strong>en</strong> Alissy. Par exemple, le taux de disponibilité<br />

de la hot line pour les distributeurs, c’est<br />

100 %, c’est <strong>en</strong>core mieux que pour les cli<strong>en</strong>ts ! »<br />

Peu surpris de sa faible performance <strong>en</strong> matière<br />

de communication, le responsable marketing de<br />

l’opérateur l’explique par l’abs<strong>en</strong>ce de communication<br />

[au mom<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>quête ; NDLR] depuis<br />

décembre. La preuve qu’on oublie vite…<br />

« Sur le merchandising, conclut-il, un nombre<br />

croissant de points de v<strong>en</strong>te n’accept<strong>en</strong>t plus le<br />

matériel professionnel que nous mettons à leur<br />

tion de services) dès le début de son activité,<br />

d’autres sont nouveaux, « comme le fait de<br />

concevoir des offres et de les porter sur le marché<br />

». François Richard avoue aussi qu’il préfèrerait<br />

figurer dans le classem<strong>en</strong>t global des<br />

opérateurs, mais se dit satisfait de bonnes notes<br />

obt<strong>en</strong>ues sur les critères liés à la satisfaction<br />

« un de nos cœurs de métier », rappelle-t-il.<br />

« Nous répondons à 90 % des appels <strong>en</strong> moins<br />

de 10 secondes, la norme du marché, c’est 85 %<br />

Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Virgin Mobile, 1 er MVNO<br />

Se voit dans la cour<br />

des grands<br />

Juli<strong>en</strong> Allisy, Directeur marketing de<br />

Virgin Mobile<br />

disposition. Mais ceux qui le pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t sont très<br />

cont<strong>en</strong>ts de la qualité et de l’originalité de nos<br />

supports ». ■<br />

Coriolis Telecom, 2 ème MVNO<br />

Heureux de figurer dans ce classem<strong>en</strong>t<br />

des appels <strong>en</strong> moins de 30 secondes ». Moins<br />

bi<strong>en</strong> noté sur la communication et l’image, François<br />

Richard rappelle que Coriolis a fait sa première<br />

campagne TV <strong>en</strong> 2008 et la 2 ème <strong>en</strong> avril de<br />

cette année. « Nous sommes plus économes que<br />

les autres sur ces points, je ne suis pas surpris,<br />

les rev<strong>en</strong>deurs aimerai<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> que nous <strong>en</strong> fassions<br />

davantage. Nous avons fait le pari de miser<br />

sur une offre très attractive. L’effort financier a<br />

plus été fait sur la qualité de l’offre ».■<br />

VIRGIN CORIOLIS M6<br />

MOBILE TELECOM MOBILE<br />

6,96 6,63 6,6<br />

6,87 6,47 6,34<br />

Francois Richard,<br />

Directeur<br />

commercial Coriolis<br />

Telecom<br />

1 er MVNO et<br />

lic<strong>en</strong>ces de<br />

marque<br />

Virgin<br />

7 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P08-Grand Prix OK AG Corrigé:JDT <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:36 Page 8<br />

10 ème Grand Prix<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

8<br />

JDT-Ficome DE LA DISTRIBUTION<br />

Téléphones mobiles Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

smartphones Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Apple, 1 er <strong>en</strong> téléphonie mobile<br />

et smartphones <strong>Le</strong> sil<strong>en</strong>ce des cimes<br />

Il n’est pas dans la politique maison de comm<strong>en</strong>ter<br />

les « awards » que nous recevons »,<br />

explique g<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t le service communication<br />

d’Apple, <strong>en</strong> guise de fin de non-recevoir,<br />

à l’annonce de son doublé inédit et<br />

historique, puisqu’il bouleverse soudain la cartographie<br />

de la téléphonie mobile <strong>en</strong> distribution.<br />

On savait déjà que les relations étai<strong>en</strong>t quelque<br />

peu difficiles <strong>en</strong>tre la distribution et le constructeur,<br />

puisque la question de l’agrém<strong>en</strong>t (précieux<br />

sésame qui autorise les heureux labellisés<br />

à commercialiser le terminal à la pomme) continue<br />

d’agiter le landernau ; voilà <strong>en</strong>core une<br />

Jean-Philippe Illarine, directeur marketing chez Samsung.<br />

Dépassé <strong>en</strong> parts de marché par Samsung et, depuis<br />

cet été, par Apple (<strong>en</strong> valeur), qui lui ravît la<br />

2 ème place, Nokia comm<strong>en</strong>te sa 3 ème place dans<br />

les téléphones mobiles et les smartphones avec<br />

une certaine philosophie et une volonté manifeste de se<br />

tourner vers l’av<strong>en</strong>ir. Constatant que la clé du succès –<br />

celui de l’iPhone, par exemple - trouve son fondem<strong>en</strong>t<br />

dans « l’usage du terminal et la richesse des fonctions »,<br />

François Bornibus, directeur général de Nokia France, rappelle<br />

que le modèle gagnant d’Apple a aussi été développé<br />

par Nokia avec l’Ovi Store. Cette plate-forme « offre la capacité<br />

d’avoir accès à une panoplie d’applications auxquelles<br />

on n’avait pas accès avant. De nombreux<br />

développeurs ont précédemm<strong>en</strong>t travaillé sur Symbian,<br />

mais nous ne savions pas porter les fruits de leurs déve-<br />

réaction qui confirme sinon<br />

l’attitude hautaine et désincarnée<br />

du constructeur vis-àvis<br />

de ses part<strong>en</strong>aires, du<br />

moins un s<strong>en</strong>s de la communication<br />

à s<strong>en</strong>s unique qui, pour<br />

la presse, n’est pas vraim<strong>en</strong>t<br />

une nouveauté. Certes, les<br />

produits du constructeur continu<strong>en</strong>t<br />

à susciter un <strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t<br />

sans pareil ; un<br />

<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>forcé par une<br />

pénurie d’iPhone 3GS que<br />

d’aucuns soupçonn<strong>en</strong>t organi-<br />

Premier du mobile <strong>en</strong> France, Samsung arrive<br />

<strong>en</strong> deuxième position dans le classem<strong>en</strong>t,<br />

une position satisfaisante pour le<br />

fabricant. « Nous sommes cont<strong>en</strong>ts de<br />

notre position dans la Grand Prix », assure Jean-Philippe<br />

Illarine, directeur marketing chez Samsung. <strong>Le</strong><br />

fabricant n’a pas ménagé sa peine. L’an dernier, le<br />

sud-coré<strong>en</strong> se classait <strong>en</strong> troisième position, derrière<br />

Sony Ericsson et Nokia. Cette année, l’irruption<br />

loppem<strong>en</strong>t jusqu'aux consommateurs ». Maint<strong>en</strong>ant, les<br />

choses se mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fin <strong>en</strong> place <strong>en</strong> apportant une spécificité<br />

qui résulte du rachat par Nokia de Navteq. « <strong>Le</strong> lieu<br />

où se trouve l’utilisateur va influer sur les applications proposées,<br />

car on va pouvoir utiliser Navteq pour localiser<br />

l’<strong>en</strong>droit où chaque utilisateur se trouve, poursuit François<br />

Bornibus. C’est très important pour l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t des<br />

applications ». Par ailleurs, Nokia a signé avec Orange au<br />

niveau groupe pour proposer le système d’e-mail du<br />

constructeur dans tous les types de téléphones, y compris<br />

dans les gammes moy<strong>en</strong>nes et basses. Quant à l’accompagnem<strong>en</strong>t<br />

et le support à la v<strong>en</strong>te, qui reste une faiblesse<br />

relative chez Nokia, la filiale française du constructeur affirme<br />

avoir à prés<strong>en</strong>t une vision plus claire. « Notre part<br />

de linéaire à un impact au niveau des v<strong>en</strong>deurs, poursuit<br />

APPLE (IPHONE) SAMSUNG NOKIA<br />

APPLE (IPHONE) BLACKBERRY NOKIA<br />

sée, mais si la t<strong>en</strong>dance v<strong>en</strong>ait<br />

un jour à se r<strong>en</strong>verser, on peut<br />

parier qu’Apple aura beaucoup<br />

de mal à remonter la p<strong>en</strong>te et à<br />

susciter auprès de la distribution<br />

la même adhésion frénétique<br />

et le même élan e<br />

sympathie que suscit<strong>en</strong>t ses<br />

produits. ■<br />

Comm<strong>en</strong>taire ? Pas de<br />

comm<strong>en</strong>taire ! Chez Apple,<br />

on ne comm<strong>en</strong>te pas les<br />

« awards » qu’on reçoit.<br />

d’Apple a provoqué la surprise et incompréh<strong>en</strong>sion.<br />

« La position d’Apple est surévaluée par rapport à<br />

sa part de marché », note Jean-Philippe Illarine. Une<br />

situation d’autant plus surpr<strong>en</strong>ante pour le fabricant<br />

que « Samsung reste la marque la plus recommandée<br />

<strong>en</strong> téléphonie mobile ». L’off<strong>en</strong>sive tactile du<br />

sud-coré<strong>en</strong>, ses produits, notamm<strong>en</strong>t la gamme des<br />

« player », lui ont permis de s’imposer sur ce créneau.<br />

« Nous sommes leader sur le marché tactile,<br />

Nokia, 3 ème <strong>en</strong> téléphonie mobile et smartphones<br />

L’Ovi Store, planche de salut pour Nokia ?<br />

8,24 7,57 7,87<br />

8,08 7,63 7,61<br />

8,13 7,95 7,44<br />

7,98 7,47 7,23<br />

Samsung, 2 ème <strong>en</strong> téléphonie mobile<br />

Un acteur toujours très motivé<br />

François Bornibus. Or, pourquoi la France <strong>en</strong> retard chez<br />

Nokia ? Parce que la France est très <strong>en</strong> avance dans les<br />

usages. Il y a quatre ans, c’était la mode des téléphones à<br />

clapet, puis celle des sliders. Ensuite sont arrivés les tactiles,<br />

qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t maint<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> France 50 % des<br />

v<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> valeur. Or, chez Nokia, nous ne pouvons pas réagir<br />

aux t<strong>en</strong>dances d’un seul marché ; nous raisonnons aux<br />

t<strong>en</strong>dances au niveau mondial ». Et <strong>en</strong> réaction à cette t<strong>en</strong>dance,<br />

une nouvelle panoplie de terminaux tactiles devrait<br />

arriver fin 20<strong>09</strong> et <strong>en</strong> 2010. Quand aux smartphones, ce<br />

marché reste une priorité stratégique pour Nokia, mais elle<br />

n’est pas obligatoirem<strong>en</strong>t liée à l’<strong>en</strong>treprise. « Dans le<br />

futur, conclut François Bornibus, on trouvera une gamme<br />

plus riche de smartphones s à clavier à tous les niveaux<br />

de prix ». ■<br />

1 er Téléphone<br />

mobile &<br />

Smartphone<br />

Apple<br />

(iPhone)<br />

nous sommes reconnus sur ce type de produits », affirme<br />

le directeur marketing. Côté distribution, le fabricant<br />

n’hésite pas à « bichonner » son réseau.<br />

« Nous continuons sout<strong>en</strong>ir notre réseau de distribution<br />

(…). Certaines opérations d’accompagnem<strong>en</strong>t<br />

à la v<strong>en</strong>te se sont int<strong>en</strong>sifiées depuis deux<br />

ans », indique le responsable. Et le fabricant ne relâche<br />

pas ses efforts, puisque, glisse-t-il « nous préparons<br />

de grosses opérations à la r<strong>en</strong>trée ». ■<br />

François Bornibus, directeur général de<br />

Nokia France


téléphonie d’<strong>en</strong>treprise<br />

Déléguer ses services de téléphonie offre de nombreux<br />

avantages : les solutions IP C<strong>en</strong>trex sont<br />

conçues pour les <strong>en</strong>treprises qui veul<strong>en</strong>t à la fois<br />

moderniser leur téléphonie, s’affranchir des contraintes<br />

de gestion et de maint<strong>en</strong>ance, réduire leurs coûts d’investissem<strong>en</strong>ts<br />

et maîtriser leur budget télécom.<br />

Vous bénéfi ciez ainsi des services classiques d’un standard<br />

téléphonique : émission, réception, transferts, restrictions<br />

d’appels, numérotation abrégée, confér<strong>en</strong>ce à trois… mais<br />

aussi d’une messagerie unifi ée permettant de recevoir vos<br />

messages téléphoniques dans votre boîte mail.<br />

<strong>Des</strong> coûts de communication très attractifs<br />

Orange Business Services assure l’hébergem<strong>en</strong>t et l’exploitation<br />

des services de téléphonie sur IP : l’<strong>en</strong>treprise dispose<br />

d’un service de qualité souple et évolutif.<br />

Équiper un nouveau collaborateur, confi gurer un service<br />

d’accueil téléphonique ou ajuster rapidem<strong>en</strong>t l’installation <strong>en</strong><br />

fonction des fl uctuations de l’activité ne requièr<strong>en</strong>t plus de<br />

compét<strong>en</strong>ces télécoms, quelques clics suffi s<strong>en</strong>t. Si votre<br />

<strong>en</strong>treprise est multi-sites, les mêmes fonctionnalités de<br />

téléphonie sont offertes sur chaque site. Quant aux coûts<br />

des communications, ils devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t très attractifs avec la<br />

voix sur IP.<br />

<strong>Le</strong>s solutions IP C<strong>en</strong>trex peuv<strong>en</strong>t aussi intégrer les accès<br />

Internet.<br />

De nombreux services optionnels vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fi n compléter la<br />

palette des possibilités : des boîtes aux lettres électroniques<br />

sécurisées, un espace d’hébergem<strong>en</strong>t du site Web…<br />

Pour <strong>en</strong> savoir plus sur nos offres IP C<strong>en</strong>trex : www.orange-business.com/c<strong>en</strong>trex<br />

publi-communiqué<br />

IP C<strong>en</strong>trex : les avantages<br />

d’un standard téléphonique…<br />

sans standard téléphonique<br />

<strong>Des</strong> services de téléphonie à la pointe de la technologie, sans investir dans un PABX,<br />

sans contraintes de gestion… et avec des coûts de communication réduits ?<br />

Avec les solutions IP C<strong>en</strong>trex d’Orange Business Services, externalisez votre téléphonie d’<strong>en</strong>treprise.<br />

IP C<strong>en</strong>trex, ce sont nos cli<strong>en</strong>ts qui <strong>en</strong> parl<strong>en</strong>t le mieux<br />

Jean-Philippe Cav<strong>en</strong>ne, responsable des moy<strong>en</strong>s généraux<br />

de Huis Clos, spécialiste de la rénovation de l’habitation,<br />

“<br />

du chauffage et des énergies r<strong>en</strong>ouvelables<br />

<strong>Le</strong> déploiem<strong>en</strong>t de nouvelles ag<strong>en</strong>ces n’est possible<br />

qu’avec un système de télécommunication performant<br />

„<br />

et évolutif. Business Talk IP C<strong>en</strong>trex répond à ces deux<br />

att<strong>en</strong>tes. Fin 20<strong>09</strong>, la totalité de nos 154 ag<strong>en</strong>ces devrait être<br />

passée à la téléphonie sur IP.<br />

Fabrice Lo Cascio,<br />

“<br />

DSI de Bourse de l’Immobilier<br />

„<br />

De propriétaires de standards, nous sommes dev<strong>en</strong>us locataires de services. C’est une<br />

optique complètem<strong>en</strong>t nouvelle : nous n’avons plus la contrainte d’avoir à amortir le matériel<br />

ou à le faire vivre. Nous avons la liberté de faire évoluer les services selon nos besoins.<br />

ORAN_<strong>09</strong><strong>07</strong>125_C<strong>en</strong>trex_Reunion_240x310.indd 1 25/08/<strong>09</strong> 10:49:52<br />

France Télécom S.A. – RCS Paris 380 129 866 – Photo : Getty –


JDT199-P10-Grand Prix OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:38 Page 10<br />

10 ème Grand Prix<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

10<br />

JDT-Ficome DE LA DISTRIBUTION<br />

Grossistes <strong>en</strong> lignes Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Grossistes <strong>en</strong><br />

terminaux nus<br />

Grossistes <strong>en</strong><br />

accessoires<br />

Al’annonce des résultats, Jean-Pierre Hun,<br />

le directeur général d’Ext<strong>en</strong>so (filiale de<br />

Bouygues Telecom) réagit sans fausse pudeur.<br />

« Je l’espérais [la 1ère place] pour<br />

notre activité de v<strong>en</strong>te de lignes, explique-t-il, mais<br />

j’étais plus réservé sur les mobiles nus. Nous sommes<br />

tout cas très heureux de ce résultat, car il nous<br />

adresse un message de satisfaction de la part des distributeurs,<br />

qui nous ont placé devant sur quasim<strong>en</strong>t<br />

sur tous les critères ». L’année dernière, l’<strong>en</strong>quête JDT-<br />

Ficome avait été réalisée juste avant la fusion (<strong>en</strong>tre<br />

Teleciel et Stock Com) qui avait donné naissance à<br />

Ext<strong>en</strong>so. « Par rapport au périmètre de l’an dernier,<br />

nous avons fait progresser la distribution grâce aux<br />

part<strong>en</strong>ariats conclus avec Audim et GPDis ». Cet<br />

accord (voir JDT198) prévoit d’une part que l’offre de<br />

Bouygues Telecom auprès des cli<strong>en</strong>ts de ces deux<br />

grossistes soit portée par Ext<strong>en</strong>so et que, d’autre part,<br />

les magasins Vivre Mobile (<strong>en</strong>seigne d’Audim) et Avelis<br />

(les boutiques de GPDis) se fourniss<strong>en</strong>t désormais<br />

chez Ext<strong>en</strong>so pour la partie Bouygues Telecoms.<br />

« Je suis égalem<strong>en</strong>t cont<strong>en</strong>t que Bouygues Telecom<br />

soit le premier opérateur mobile et, d’une certaine manière,<br />

que Virgin le soit aussi dans sa catégorie »,<br />

poursuit-il. Quant à la suite des événem<strong>en</strong>ts, Jean-<br />

Pierre Hun souhaite continuer à progresser sur des<br />

EXTENSO AUDIM EVODIAL<br />

TELECOM<br />

Ext<strong>en</strong>so, 1 er grossiste <strong>en</strong> lignes et mobiles nus<br />

<strong>Des</strong> ambitions nouvelles sur les mobiles nus<br />

MCA <strong>Le</strong>ader, mais pas<br />

<strong>en</strong>dormi sur ses lauriers<br />

<strong>Le</strong>ader au classem<strong>en</strong>t de cette année devant Vivanco et<br />

Stock Axess, MCA, n’<strong>en</strong> reste pas moins consci<strong>en</strong>t de ses<br />

faiblesses. L’augm<strong>en</strong>tation de ses notes provi<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t<br />

de la nouvelle posture adoptée vis-à-vis des distributeurs.<br />

« Nous avons mis <strong>en</strong> place un système de commande<br />

<strong>en</strong> ligne. (…) Lorsque les cli<strong>en</strong>ts pass<strong>en</strong>t une commande sur le<br />

site, ils peuv<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>ir un numéro de commande, suivre leur colis<br />

Laur<strong>en</strong>t<br />

Haziza, gérant<br />

de Stock axess<br />

<strong>Le</strong> grossiste <strong>en</strong> accessoires est surpris. Situé <strong>en</strong><br />

première place lors du Grand Prix 2008, Stock<br />

Axess chute à la 3 ème place. Laur<strong>en</strong>t Haziza, gérant<br />

de la société, se dit « étonné ». « Nous<br />

Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

et s’assurer du cont<strong>en</strong>u de leur paquet », précise Philippe Lang,<br />

directeur général de MCA. Pour ce dernier, être le premier ne<br />

semble pas être suffisant. « Nous devons améliorer notre délais<br />

d’approvisionnem<strong>en</strong>t », indique Philippe Lang. <strong>Des</strong> statistiques<br />

réalisées <strong>en</strong> interne devrai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t permettre de réduire<br />

les délais d’approvisionnem<strong>en</strong>t. « L’<strong>en</strong>semble de la chaîne [d’approvisionnem<strong>en</strong>t]<br />

doit être amélioré », conclut-il. ■<br />

points qui peuv<strong>en</strong>t être améliorés, mais il compte<br />

aussi faire évoluer son business <strong>en</strong> déclinant sur les<br />

mobiles nus la nouvelle politique commerciale qui prévaut<br />

sur les lignes. « Sur les mobiles nus, explique<br />

Jean-Pierre Hun, j’ai des ambitions qui vont au-delà<br />

de ce que nous faisons aujourd’hui. En clair, nous voulons<br />

exploiter la spécificité qui est la nôtre d’être le<br />

grossiste de Bouygues ». Ce qui veut dire grouper ses<br />

conditions d’achat avec celles d’un opérateur qui<br />

compte plus de 10 millions de cli<strong>en</strong>ts. Au mom<strong>en</strong>t où<br />

une partie des cartes sont rebattues dans le métier de<br />

grossiste, voilà une nouvelle qui donnera du fil à<br />

retordre à ses concurr<strong>en</strong>ts. ■<br />

Vivanco<br />

Changem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vue<br />

Vivanco, <strong>en</strong> deuxième place<br />

cette année, ne boude pas son<br />

plaisir, puisqu’il s’avoue plutôt<br />

<strong>en</strong> retrait sur le marché de la<br />

téléphonie mobile, après avoir v<strong>en</strong>du à<br />

Strax son activité accessoires téléphonie,<br />

opérateurs et spécialistes. Consci<strong>en</strong>t que<br />

n’avons pas réduit notre qualité de service, notre accueil<br />

est id<strong>en</strong>tique et notre site internet offre désormais<br />

plus de choix, argum<strong>en</strong>te Laur<strong>en</strong>t Haziza. Nous<br />

avons beaucoup personnalisé notre accueil ». Si l’ar-<br />

7,79 7,35 7,03<br />

7,74 7,35 7,24<br />

EXTENSO AUDIM EVODIAL<br />

TELECOM<br />

7,67 7,5 6,91<br />

7,74 7,47 7,26<br />

MCA VIVANCO STOCK AXESS<br />

7,69 7,44 7,41<br />

7,92 7,50 7,36<br />

Jean-Pierre Hun, directeur général d’Ext<strong>en</strong>so Telecom<br />

le marché de la téléphonie « évolue très<br />

vite » avec l’arrivée de nouveaux acteurs<br />

– tels que 20:20 mobile - David <strong>Le</strong> Moal,<br />

directeur général de Vivanco, voit dans<br />

ce résulta « le fruit de sa vision du cli<strong>en</strong>t,<br />

l’importance qu’il lui accorde et la qualité<br />

de service liée à sa marque ». ■<br />

StockAxess Une chute déconcertante<br />

rivée de l’iPhone et la multiplication des accessoires<br />

dédiés a profité à l’industrie, ce que confirme le responsable,<br />

elle a manifestem<strong>en</strong>t favorisé certains acteurs<br />

au détrim<strong>en</strong>t d’autres. ■


JDT199-P12-13-Grand Prix OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:40 Page 12<br />

10 ème Grand Prix<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

12<br />

JDT-Ficome DE LA DISTRIBUTION<br />

Téléphones fixes Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Gigaset, 1 er dans les téléphones fixes<br />

C’est très important de conserver le leadership<br />

Lauréat incontesté dans la catégorie de la téléphonie fixe depuis de<br />

nombreuses années, Gigaset (ex-Siem<strong>en</strong>s), n’<strong>en</strong> est pas pour autant<br />

blasé. « Pour nous, c’est très important de conserver le leadership »,<br />

explique Sébasti<strong>en</strong> Joumard, présid<strong>en</strong>t de Gigaset Communication<br />

France. L’<strong>en</strong>treprise aurait pu craindre un flottem<strong>en</strong>t dû au changem<strong>en</strong>t d’actionnaire<br />

et de nom interv<strong>en</strong>u depuis octobre 2008, mais il n’<strong>en</strong> a ri<strong>en</strong> été.<br />

« Nous conservons la marque Siem<strong>en</strong>s, qui est très forte sur ce marché »,<br />

poursuit Sébasti<strong>en</strong> Joumard. <strong>Le</strong>s téléphones sont <strong>en</strong> effet siglés Gigaset-<br />

Siem<strong>en</strong>s, ce qui a r<strong>en</strong>du la mutation transpar<strong>en</strong>te. En distribution, nous conti-<br />

Fleur <strong>Le</strong><br />

Quellec, chef<br />

de produit<br />

de la<br />

gamme<br />

téléphonie<br />

DECT chez<br />

Philips<br />

nuons à pousser la marque et les produits par l’intermédiaire de promotions<br />

avec des offres de remboursem<strong>en</strong>t à des périodes comme la Fête des Mères<br />

et Noël ». Cette prés<strong>en</strong>ce est assurée par une force de v<strong>en</strong>te dédiée qui<br />

compte une dizaine de commerciaux et qui remonte beaucoup d’information<br />

du terrain. Par ailleurs, pionnier dans la mise et œuvre et dans la communication<br />

d’une politique autour du gre<strong>en</strong> IT, Gigaset reconnaît par la voix<br />

de Sébasti<strong>en</strong> Joumard que « l’aspect Gre<strong>en</strong> devi<strong>en</strong>t un critère important. Ce<br />

n’est pas le premier critère de choix, mais ne pas avoir de produits ‘gre<strong>en</strong>’<br />

serait bloquant ». Rappelant par la même occasion que les produits Gigaset<br />

gps Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

TomTom Une saine émulation<br />

TomTom reste le leader incontesté des terminaux<br />

GPS. <strong>Le</strong> néerlandais affiche une fois de plus des notations<br />

supérieures à celles de ses rivaux directs,<br />

Garmin et Mio. Pour TomTom, cette suprématie provi<strong>en</strong>t<br />

surtout de son état d’esprit. « Nous nous considérons<br />

comme un ‘leader-chall<strong>en</strong>ger’ toujours habité par un véritable<br />

souci de perfection », explique Arnaud Pezeron, directeur marketing<br />

de TomTom France. <strong>Le</strong> fabricant, consci<strong>en</strong>t de sa position<br />

et de l’<strong>en</strong>vie qu’elle suscite, a bi<strong>en</strong> noté tous les efforts<br />

Guillaume<br />

Noblet, directeur<br />

commercial chez<br />

Garmin France<br />

réalisés par ses concurr<strong>en</strong>ts. « 2008 a été une année de transition<br />

pour nous. Nos concurr<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> ont profité pour combler<br />

leur retard. (…), indique le responsable du marketing. Ils ont<br />

amélioré leur prés<strong>en</strong>ce sur le terrain, optimisé leurs produits<br />

et amélioré leur prés<strong>en</strong>ce». Sans avoir « fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t »<br />

changé les choses, TomTom a r<strong>en</strong>forcé sa position <strong>en</strong> améliorant<br />

sa relation avec son réseau. « Nous savons que les<br />

v<strong>en</strong>deurs ont d’autres produits à v<strong>en</strong>dre que les nôtres. (…)<br />

En 2008, nous avons mis <strong>en</strong> place un ‘road show’ pour diffu-<br />

GIGASET PHILIPS LEXIBOOK<br />

sont toujours fabriqués <strong>en</strong> Europe, l’<strong>en</strong>treprise<br />

prouve ainsi que le marché du téléphone<br />

sans fil n’est pas qu’un marché<br />

de prix et de grande distribution. « Nous<br />

avons changé toutes nos gammes et tous<br />

nos packagings, afin de mieux refléter le positionnem<strong>en</strong>t premium de la<br />

marque », conclut Sébasti<strong>en</strong> Joumard, rappelant par la même occasion que<br />

la « hot line est très prépondérante » et qu’elle doit être « à la hauteur d’une<br />

marque premium ». ■<br />

TOMTOM GARMIN MIO<br />

Arnaud Pezeron, directeur<br />

marketing de TomTom France.<br />

ser notre message. (…) Nous disposons égalem<strong>en</strong>t d’une<br />

équipe d’aide à la v<strong>en</strong>te qui forme les v<strong>en</strong>deurs et nous avons<br />

mis du mobilier à disposition des v<strong>en</strong>deurs pour améliorer la<br />

visibilité de nos produits », assure Arnaud Pezeron, persuadé<br />

que ses concurr<strong>en</strong>ts se sont inspiré des idées de TomTom<br />

pour gagner du terrain. En somme, TomTom, loin de se s<strong>en</strong>tir<br />

m<strong>en</strong>acé, se s<strong>en</strong>t stimulé par ses rivaux. Concurr<strong>en</strong>ce sur laquelle<br />

il ti<strong>en</strong>t à conserver son train d’avance <strong>en</strong> se tournant<br />

notamm<strong>en</strong>t vers les cont<strong>en</strong>us. ■<br />

Mio Un classem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tique à la réalité du marché<br />

Notre 3 ème place reflète notre position sur un<br />

marché français où notre part de marché<br />

est comprise <strong>en</strong>tre 13 et 15 % » explique<br />

Vinc<strong>en</strong>t Navizet, directeur marketing de<br />

Mio France. Confronté à Garmin et TomTom et, de sur-<br />

Sébasti<strong>en</strong> Joumard,<br />

Présid<strong>en</strong>t de Gigaset<br />

Communications France,<br />

Philips, 2 ème dans les téléphones fixes<br />

Un classem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tique à la réalité du marché<br />

Nous sommes très cont<strong>en</strong>ts [d’arriver <strong>en</strong><br />

deuxième position] » explique Fleur <strong>Le</strong><br />

Quellec, chef de produit de la gamme téléphonie<br />

DECT chez Philips. Cette année <strong>en</strong>-<br />

core, le fabricant batave se classe <strong>en</strong> deuxième position,<br />

juste derrière Gigaset (Siem<strong>en</strong>s). « Nous sommes<br />

d’autant plus satisfait que la satisfaction perçue par<br />

l’utilisateur nous permet d’obt<strong>en</strong>ir une bonne note.<br />

Garmin La première place <strong>en</strong> ligne de mire<br />

Ce dernier classem<strong>en</strong>t inspire une chose au fabricant<br />

de GPS : « une <strong>en</strong>vie folle de dev<strong>en</strong>ir<br />

n° 1 ». Pour Guillaume Noblet, directeur commercial<br />

chez Garmin France, ce classem<strong>en</strong>t<br />

permet à Garmin de confirmer sa notoriété. « Nous ve-<br />

croît, arrivé plus tard sur le marché des GPS, Mio reste<br />

à ce jour la moins connue des trois marques. <strong>Le</strong>s résultats<br />

de 20<strong>09</strong> montr<strong>en</strong>t toutefois que la notation du<br />

« chall<strong>en</strong>ger » a progressé <strong>en</strong> l’espace de quelques<br />

mois. « Nous sommes plus visibles <strong>en</strong> magasis », glisse<br />

nons d’un marché de niche. Nous avons toujours été<br />

très confid<strong>en</strong>tiels», explique Guillaume Noblet. <strong>Le</strong> fabricant,<br />

qui affiche une progression s<strong>en</strong>sible <strong>en</strong> souti<strong>en</strong><br />

à la v<strong>en</strong>te, voit ses notes comme le résultat de son travail<br />

sur le terrain. « Nous avons une force commerciale<br />

Vinc<strong>en</strong>t Navizet. Si le fabricant concède que le rachat<br />

de Navman et son intégration ont pu <strong>en</strong>traîner une<br />

baisse de sa note, le fabricant compte sur sa nouvelle<br />

gamme de produits lancés <strong>en</strong> juin pour faire la différ<strong>en</strong>ce<br />

et fortifier sa position sur le marché français. ■<br />

8,06 7,47 6,67<br />

7,71 7,37 7,00<br />

C’est très important pour nous », poursuit-elle. Pour la<br />

responsable, qui assure avoir multiplié les efforts pour<br />

apporter souti<strong>en</strong>s et formations aux rev<strong>en</strong>deurs, le<br />

classem<strong>en</strong>t 20<strong>09</strong> correspond à la réalité du terrain. ■<br />

8,04 7,47 7,<strong>07</strong><br />

7,73 7,28 6,98<br />

de huit personnes qui visite les plus grands acteurs de<br />

la distribution », assure Guillaume Noblet. Pour Garmin<br />

France, la progression générale observée <strong>en</strong> 20<strong>09</strong> est<br />

surtout le fuit de changem<strong>en</strong>ts interv<strong>en</strong>us début 2008,<br />

année ou le fabricant a augm<strong>en</strong>té ses effectif. ■<br />

Vinc<strong>en</strong>t<br />

Navizet,<br />

directeur<br />

marketing de<br />

Mio France


JDT199-P12-13-Grand Prix OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:40 Page 13<br />

Kits mains libres Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Pas d’autocongratulation chez Parrot. « Je suis<br />

très satisfait, mais je me dis que nous devons<br />

<strong>en</strong>core travailler », comm<strong>en</strong>te David Choime,<br />

directeur commercial chez Parrot. Motivé par<br />

sa deuxième place, le spécialiste du kit mains-libres a<br />

cherché à se différ<strong>en</strong>cier <strong>en</strong> évitant les ODR (offres de<br />

remboursem<strong>en</strong>t). Une politique qui ne semble pas lui<br />

avoir porté préjudice. <strong>Le</strong> fabricant jouit d’un taux de recommandation<br />

de 95 %, un chiffre « supérieur à celui de<br />

l’iPhone », ajoute David Choime. Parrot sait néanmoins<br />

que l’accès à la première place passe par une prés<strong>en</strong>ce<br />

plus forte dans les réseaux de distribution actuels et par<br />

une augm<strong>en</strong>tation de la distribution numérique, domaines<br />

ou Supertooth (ECE) excelle. Mais Parrot reste<br />

motivé. « Etre juste derrière le leader, c’est un bon<br />

signe », assure le fabricant. ■<br />

Globalem<strong>en</strong>t nous sommes ravis », assure Lydia<br />

Quesada, responsable du marché accessoires<br />

chez Sony Ericsson. <strong>Le</strong> nippo-suédois, qui a<br />

ravi sa place à Motorola, apparaît satisfait de<br />

son classem<strong>en</strong>t. « Ce n’est pas très étonnant de voir ECE<br />

et Parrot [<strong>en</strong> tête du classem<strong>en</strong>t]. C’est leur gamme de<br />

métier. Ce n’est pas notre cas », rappelle Lydia Quesada.<br />

Malgré cette forte concurr<strong>en</strong>ce, Sony Ericsson est parv<strong>en</strong>u<br />

à se démarquer. « Ce qui caractérise nos produits,<br />

c’est l’autonomie », estime la responsable. Un peu plus<br />

onéreux que ses concurr<strong>en</strong>ts, Sony Ericsson n’a pas hésité<br />

à faire des offres de remboursem<strong>en</strong>t pour attirer les<br />

cli<strong>en</strong>ts. La stratégie s’est avérée payante. « <strong>Le</strong>s ODR aid<strong>en</strong>t<br />

à la distribution numérique du produit, assure Lydia<br />

Quesada. Nous allons recomm<strong>en</strong>cer ». Une stratégie qui<br />

pourrait s’avérer payante à long terme. ■<br />

ECE PARROT SONY/ERICSSON<br />

Parrot, 2ème <strong>en</strong> kits mains-libres Parrot à deux doigts du trône<br />

David Choime, directeur commercial chez Parrot<br />

Sony Ericsson,<br />

3 ème <strong>en</strong> kits<br />

mains libres<br />

Un outsider<br />

<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>ant<br />

7,99 8,01 7,57<br />

7,54 7,28 6,98


<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 31/08/20<strong>09</strong> 12:03 Page 1


JDT199-P14-Grand Prix OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:42 Page 14<br />

10 ème Grand Prix<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

14<br />

JDT-Ficome DE LA DISTRIBUTION<br />

Micro casques Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

S<strong>en</strong>nheiser <strong>Le</strong>s honneurs du public<br />

S<strong>en</strong>nheiser ne cache pas sa joie. Situé <strong>en</strong><br />

deuxième position lors du précéd<strong>en</strong>t classem<strong>en</strong>t,<br />

le fabricant de micro-casques, arrivé <strong>en</strong><br />

première position cette année devant Plantronics,<br />

éprouve « un vrai s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t de satisfaction »,<br />

assure Didier Chagnon, directeur v<strong>en</strong>te et marketing<br />

chez S<strong>en</strong>nheiser France. « Nous avons démarré cette activité<br />

cinq ans auparavant, explique le responsable.<br />

Nous sommes très satisfaits d’avoir obt<strong>en</strong>u cette notation,<br />

fruit d’un travail d’équipe remarquable ». Pour<br />

Christophe<br />

Herrerias,<br />

directeur de<br />

la division<br />

professionnel<br />

le France<br />

chez<br />

Plantronics<br />

Relégué de la première à la 3 èm e place du classem<strong>en</strong>t,<br />

malgré une note moy<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tation<br />

(7,35 au lieu de 7), GN Netcom<br />

rappelle, par la voix de Joel Hamon (DG de<br />

GN Netcom France et Europe du Sud) que la filiale<br />

française est passée depuis avril 2008 d’un mode de<br />

distribution direct à une distribution indirecte. Et si le<br />

changem<strong>en</strong>t a pu être perçu par certains « petits » rev<strong>en</strong>deurs<br />

« comme un abandon ou une perte d’accès<br />

S<strong>en</strong>nheiser, ce classem<strong>en</strong>t résulte non seulem<strong>en</strong>t du<br />

modèle de distribution adopté mais égalem<strong>en</strong>t de la<br />

qualité des produits, sur laquelle le fabricant assure ne<br />

pas transiger. « Nous voulons répondre aux normes et<br />

assurer la sécurité acoustique de nos produits », ajoute<br />

le responsable des v<strong>en</strong>te et du marketing. « Nous<br />

sommes très satisfaits de la qualité globale de nos produits.<br />

(…) Nous nous positionnons pour le mom<strong>en</strong>t davantage<br />

sur les appareils filaires, moins dans le monde<br />

des terminaux sans fil. (…) Nous ne couvrons pas <strong>en</strong>-<br />

GN Netcom 3 ème <strong>en</strong> micro<br />

casques Une mutation achevée<br />

à l’information », dixit Joël Hamon, les choses sont<br />

depuis r<strong>en</strong>trées dans l’ordre. « Nous continuons à apporter<br />

de manière très sout<strong>en</strong>ue un support avantv<strong>en</strong>te<br />

et à aider les rev<strong>en</strong>deurs dans leur organisation<br />

commerciale. Et nous poursuivons notre politique<br />

d’animation <strong>en</strong> région, qui attire de nombreux part<strong>en</strong>aires<br />

». Avec une confiance totalem<strong>en</strong>t retrouvée,<br />

GN Netcom se donne à nouveau les moy<strong>en</strong>s de viser<br />

plus haut. R<strong>en</strong>dez-vous <strong>en</strong> 2010. ■<br />

Joel Hamon (DG de<br />

GN Netcom France et<br />

Europe du Sud)<br />

SENHEISER PLANTRONICS JABRA<br />

Didier Chagnon, directeur<br />

v<strong>en</strong>te et marketing chez<br />

S<strong>en</strong>nheiser France<br />

core l’<strong>en</strong>semble du spectre. Nous pouvons <strong>en</strong>core nous<br />

améliorer », assure Didier Chagnon. Si le fabricant se réjouit<br />

de son succès, il prés<strong>en</strong>te sa cli<strong>en</strong>tèle et son suivi<br />

comme deux importants facteurs de réussite. « Nous<br />

avons mis <strong>en</strong> place un service de relation cli<strong>en</strong>t plus humain.<br />

C’est très important pour nous, explique Didier<br />

Chagnon. Nous ne v<strong>en</strong>dons pas uniquem<strong>en</strong>t un produit<br />

dans son emballage. La v<strong>en</strong>te est un tout et nous y associons<br />

un certain nombre de services. C’est ça qui a été<br />

bi<strong>en</strong> perçu ». ■<br />

Plantronics, 2 ème <strong>en</strong> micro<br />

casques Un deuxième qui vise le sommet<br />

<strong>Le</strong> terme « surpris » traduit bi<strong>en</strong> l’état d’esprit<br />

de Plantronics, arrivé <strong>en</strong> 2 ème position cette<br />

année. Ne travaillant « qu’avec des grossistes<br />

», le constructeur américain donne<br />

l’impression de ne pas se voir suffisamm<strong>en</strong>t reconnu<br />

par dans cette spécificité par la distribution. « Nous<br />

avons fait des efforts pour avoir des prix cohér<strong>en</strong>ts.<br />

Nous sommes une marque premium et nous<br />

sommes n°1 mondial », explique Christophe Herrerias,<br />

directeur de la division professionnelle France<br />

chez Plantronics. <strong>Le</strong> fabricant avoue néanmoins des<br />

lacunes <strong>en</strong> communication. Une faiblesse toute re-<br />

8,38 7,68 7,79<br />

7,97 7,39 7,35<br />

lative comp<strong>en</strong>sée par une att<strong>en</strong>tion particulière portée<br />

à son réseau de distribution. « Nous fournissons<br />

des produits clés <strong>en</strong> mains pour le marketing », indique<br />

Christophe Herrerias. Une politique qui paie.<br />

Plantronics affiche une part de marché de 30 % chez<br />

les professionnels. ■


JDT199-P16-17-Grand Prix OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:43 Page 16<br />

10 ème Grand Prix<br />

constructeurs<br />

pabx/ipbx<br />

opérateurS voix fixe<br />

et data <strong>en</strong>treprise<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

16<br />

JDT-Ficome DE LA DISTRIBUTION<br />

Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Siem<strong>en</strong>s Enterprise Communications,<br />

1 er <strong>en</strong> IPBX-PABX Cela nous conforte dans l’indirect<br />

Cette première place est une très bonne<br />

nouvelle qui nous conforte dans la décision<br />

de nous ori<strong>en</strong>ter vers une distribution indirecte<br />

», explique Olivier Couston, le nouveau<br />

directeur général de Siem<strong>en</strong>s Enterprise<br />

Communications pour la France, poste qu’il occupe<br />

après avoir assuré la direction commerciale<br />

d’Avaya. Initiée sous ses prédécesseurs, cette migration<br />

vers l’indirect ne n’est pas faite sans grincem<strong>en</strong>t<br />

de d<strong>en</strong>ts, puisque les rev<strong>en</strong>deurs<br />

appréciai<strong>en</strong>t le contact direct avec l’équipem<strong>en</strong>tier.<br />

Elle a été égalem<strong>en</strong>t douloureuse <strong>en</strong> interne,<br />

puisqu’elle s’est traduite par une réduction des effectifs<br />

chez Siem<strong>en</strong>s. « Nous avons fait le choix de<br />

nous appuyer sur des distributeurs à valeur ajoutée<br />

Yves Rochereau,<br />

directeur des<br />

opérations pour<br />

les part<strong>en</strong>aires<br />

et les alliances<br />

chez Cisco<br />

Nous craignions que notre fusion [SFR avec Neuf<br />

Cegetel, NDLR] nous fasse perdre un peu de<br />

mou dans nos aires de force, explique Guillaume<br />

Fradet, Directeur Général commerce et<br />

marketing chez SFR Business Team, mais nous avons<br />

achevé notre fusion <strong>en</strong> un temps record. Cette double première<br />

place est une grande satisfaction et un motif de<br />

fierté ». Côté distribution, cette fusion s’est traduite par la<br />

conservation des distributeurs ESFT (espaces SFR business<br />

team) et leur intégration avec 130 distributeurs du<br />

fixe v<strong>en</strong>ant de Neuf. Preuve que la mayonnaise a pris,<br />

« nous arrivons à faire <strong>en</strong> sorte que les mêmes IC (ingénieurs<br />

commerciaux) v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t les services fixes et mobiles,<br />

poursuit Guillaume Fradet, et les ESBT ont fait plus 60 %<br />

dans la data ! ». Et si maint<strong>en</strong>ant « tout le monde v<strong>en</strong>d<br />

tout », la combinaison des outils commerciaux qui facili-<br />

qui ont repris une bonne partie de nos compét<strong>en</strong>ces<br />

et qui ont pris la responsabilité d’animer le réseau,<br />

explique Olivier Couston. Il y a eu un bon partage<br />

des rôles <strong>en</strong>tre Siem<strong>en</strong>s sur le marketing et les distributeurs<br />

qui se sont attachés à la promotion des<br />

produits, à la formation, etc. Nos distributeurs sont<br />

très fidèles, et ils ont pu grâce à cela monter <strong>en</strong><br />

compét<strong>en</strong>ce ». « Nous avons aussi une grosse prés<strong>en</strong>ce<br />

<strong>en</strong> région, poursuit Olivier Couston, ce qui<br />

nous a am<strong>en</strong>é à mettre <strong>en</strong> place des outils pour le<br />

chiffrage des projets et des outils marketing ». Siem<strong>en</strong>s<br />

Enterprise Communications travaille avec trois<br />

grands grossistes : Global Concept, Itancia, et depuis<br />

4 ans intégrasys. « Nous avons besoin que certains<br />

d’<strong>en</strong>tre eux mont<strong>en</strong>t <strong>en</strong> compét<strong>en</strong>ce sur les<br />

Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

t<strong>en</strong>t la vie des distributeurs – et par là-même, les relations<br />

avec l’opérateur – est le résultat d’une alchimie qui<br />

doit autant à SFR Mobile (comme le générateur de propositions<br />

commerciales) qu’à Neuf (outils commerciaux<br />

et e-learning). « Pour les installateurs qui sont <strong>en</strong> phase de<br />

démarrage dans le fixe, nous préconisons les synergies<br />

avec les espaces SFR ». Et si c’est sur la rémunération que<br />

SFR récolte sa note la plus basse, pour Guillaume Fradet<br />

il n’y a pas de doute : « nous sommes les meilleurs ». La<br />

preuve : « nous analysons de près les bilans financier de<br />

nos part<strong>en</strong>aires : ils sont <strong>en</strong> pleine forme ». Dans le domaine<br />

spécifique des services data, il est à noter que la<br />

relation cli<strong>en</strong>t est scindée pour les grands comptes, qui<br />

fonctionn<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core avec deux hot lines. Et c’est dans ce<br />

domaine, la data, que se trouve le plus gros chall<strong>en</strong>ge pour<br />

SFR et sa distribution, puisque « notre part de marché, c’est<br />

SIEMENS CISCO ALCATEL<br />

LUCENT<br />

grands comptes », précise Olivier Couston, affirmant<br />

que si les trois se pos<strong>en</strong>t la question sous des angles<br />

différ<strong>en</strong>ts, il y a de la place pour tout le monde.<br />

« Nous devons investir de notre côté pour les aider<br />

à recruter des intégrateurs ». L’objectif, à l’horizon<br />

du 4 ème trimestre 20<strong>09</strong> est d’avoir deux intégrateurs<br />

certifiés sur les grands comptes. « Sur les offres<br />

plus complexes ou spécifiques, reconnaît Olivier<br />

Couston, nous manquons de ressources sur les<br />

équipes françaises. Je travaille sur la possibilité de<br />

r<strong>en</strong>forcer nos équipes ». En att<strong>en</strong>dant, Siem<strong>en</strong>s travaille<br />

de plus <strong>en</strong> plus de concert avec Cicos et Enterasys,<br />

deux <strong>en</strong>treprises qui apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au<br />

même actionnaire et avec lesquelles les li<strong>en</strong>s pourrai<strong>en</strong>t<br />

dev<strong>en</strong>ir <strong>en</strong>core plus forts. ■<br />

Cisco, 2 ème <strong>en</strong> IPBX-PABX<br />

Nous sommes sur la bonne voie<br />

Cela fait très plaisir d’avoir une reconnaissance<br />

du marché. C’est une vraie bonne place surtout<br />

<strong>en</strong> France », explique Yves Rochereau, directeur<br />

des opérations pour les part<strong>en</strong>aires et<br />

les alliances. Arrivé <strong>en</strong> deuxième position, Cisco s’est<br />

appuyé sur son savoir-faire dans l’IP pour faire la différ<strong>en</strong>ce.<br />

<strong>Des</strong> connaissances dont les installateurs parte-<br />

6,9 7,38 7,37<br />

7,48 7,43 7,28<br />

naires ont bénéficié. « Nous avons souhaité que nos<br />

installateurs nous accompagn<strong>en</strong>t, avec une nécessité<br />

de monter <strong>en</strong> compét<strong>en</strong>ce », indique le responsable.<br />

Cisco reste néanmoins consci<strong>en</strong>t que de nombreux efforts<br />

rest<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core à fournir. « 80 % du personnel de la<br />

distribution est <strong>en</strong>core familier du TDM (la téléphonie<br />

analogique). (…) L’effort de transformation est loin<br />

SFR FRANCE TELECOM COLT<br />

SFR, 1 er opérateur <strong>en</strong>treprise voix et data<br />

Nous aurons notre place dans les services à valeur ajoutée<br />

20 % face à un très gros concurr<strong>en</strong>t. Il y a quelque chose de<br />

phénoménal à faire, nos part<strong>en</strong>aires <strong>en</strong> sont convaincus ».<br />

La réalisation de ce pot<strong>en</strong>tiel passe cep<strong>en</strong>dant par quelques<br />

préalables, comme la nécessité de s’habituer à gérer des offres<br />

complexes comme celles de Jet Multimédia. <strong>Le</strong>s services<br />

hébergés et le cloud computing-virtualisation mont<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> effet très vite, tout comme l’IP C<strong>en</strong>trex. « <strong>Le</strong> chall<strong>en</strong>ge<br />

sera pour nous d’aider nos part<strong>en</strong>aires de la distribution à<br />

intégrer les nouvelles offres et à les monter <strong>en</strong> compét<strong>en</strong>ce,<br />

explique Guillaume Fradet. Pour cela, nous avons fait 1200<br />

jours de formation <strong>en</strong> 2008 ». « <strong>Le</strong>s DSI veul<strong>en</strong>t externaliser<br />

tout ce qui n’est pas le cœur de leur métier, conclut Guillaume<br />

Fradet. On ne peut pas imaginer un monde dans lequel<br />

SFR ne serait qu’un tuyau qui donnerait accès à des<br />

services de sociétés tierces. Nous aurons notre place dans<br />

les services à valeur ajoutée ». ■<br />

Olivier Couston, directeur général de Siem<strong>en</strong>s<br />

Enterprise Communications pour la France<br />

d’être fini », assure Yves Rochereau. Cisco a néanmoins<br />

réussi à réaliser un tour de force faisant - avec d’autres<br />

acteurs- de la collaboration et des communications unifiées<br />

des sujets clefs pour les <strong>en</strong>treprises. La notation<br />

obt<strong>en</strong>ue pousse le spécialiste des réseaux à poursuivre<br />

sur cette voie. « Nous sommes dans la bonne direction<br />

», observe Cisco. ■<br />

6,88 6,37 6,19<br />

6,94 6,34 6,31<br />

Guillaume Fradet, Directeur<br />

Général commerce et marketing<br />

chez SFR Business Team


JDT199-P16-17-Grand Prix OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:43 Page 17<br />

Colt, 3 ème opérateur voix<br />

Nous investissons beaucoup dans<br />

le réseau<br />

Je ne suis jamais heureux d’être troisième,<br />

mais je suis cont<strong>en</strong>t d’être sur le podium,<br />

d’autant plus que la voix reste quelque chose<br />

de très important, explique Michel Calméjane,<br />

Directeur général de Colt France. Je suis particulièrem<strong>en</strong>t<br />

heureux d’être bi<strong>en</strong> noté sur la qualité de<br />

la voix. Dans un contexte où la voix sur IP est parfois<br />

synonyme de baisse de la qualité, nous nous battons<br />

constamm<strong>en</strong>t pour faire reconnaître la qualité de notre<br />

service. Nous investissons beaucoup dans notre réseau<br />

pour préserver cette qualité. Cette distinction récomp<strong>en</strong>se<br />

aussi le travail que nous avons fait auprès<br />

de nos part<strong>en</strong>aires distributeurs ». Très investi dans la<br />

simplification de ses offres, Colt reconnaît néanmoins<br />

qu’il reste <strong>en</strong>core des choses à faire. « Sur le support<br />

commercial, poursuit Michel Calméjane, nous avons<br />

relocalisé un certain nombre de postes d’Inde à Barcelone,<br />

afin d’offrir une qualité de service europé<strong>en</strong>ne<br />

». Faiblem<strong>en</strong>t noté <strong>en</strong> communication, Michel<br />

Calméjane, moins riche que ses grands concurr<strong>en</strong>ts,<br />

indique mettre tout [son] arg<strong>en</strong>t dans sur le réseau.<br />

Nous sommes très heureux de nous retrouver<br />

dans la trio de tête, ce qui confirme notre<br />

classem<strong>en</strong>t au sein des grands opérateurs »,<br />

explique Emmanuel Cornuau, Directeur Marketing<br />

de Completel. « Nous souhaitons remercier nos<br />

part<strong>en</strong>aires pour leur fidélité et leur confiance (…) car<br />

c’est grâce à eux que nous avons eu une croissance de<br />

20 % sur 2008 ». Après le rachat de B3G, leader de l’IP<br />

C<strong>en</strong>trex, Completel a intégré les équipes, les offres, mais<br />

Emmanuel Cornuau, Directeur marketing Completel<br />

Michel Calméjane, Directeur général de Colt France<br />

Quant à la rémunération des distributeurs, « j’ai <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du<br />

le message, conclut Michel Calméjane, mais ce<br />

ne sera pas pour autant ‘op<strong>en</strong> bar’! ». ■<br />

Completel, 3 ème opérateur<br />

data Notre place au sein des grands<br />

aussi un réseau de part<strong>en</strong>aires bi<strong>en</strong> plus important que<br />

l’existant. Faiblem<strong>en</strong>t noté <strong>en</strong> communication, Completel<br />

assure que « c’est un point [qu’il va] discuter avec ses<br />

part<strong>en</strong>aires, mais ce n’est pas un point bloquant. Nous<br />

allons travailler sur la communication, mais nous n’avons<br />

pas la puissance de frappe des deux plus grands ». Son<br />

offre de sécurité, <strong>en</strong> revanche, Clean pipe, lancée au<br />

printemps, a été bi<strong>en</strong> notée. « Nous l’avons poussée et<br />

nous avons doublé nos objectifs ». ■<br />

17 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°195 Mai 20<strong>09</strong>


2034 Gre<strong>en</strong>_240x310 - France.qxd 18/5/<strong>09</strong> 14:24 Page 1<br />

Préserver la planète.<br />

Diminuer les coûts.<br />

Et garder la performance !<br />

Notre gamme de commutateurs Eco-Fri<strong>en</strong>dly consomme jusqu’à 50% de moins que les<br />

autres acteurs du marché, sans compromettre les performances et les fonctionnalités. *<br />

La réduction des coûts énergétiques des solutions IT est aujourd’hui une priorité évid<strong>en</strong>te, tant d’un point de vue <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal<br />

que pour des considérations financières.<br />

Avec la plus faible consommation électrique de l’industrie, les commutateurs Allied Telesis peuv<strong>en</strong>t réduire de manière<br />

conséqu<strong>en</strong>te vos coûts de fonctionnem<strong>en</strong>t, tout <strong>en</strong> apportant l’<strong>en</strong>semble des fonctionnalités nécessaires aux réseaux hautes<br />

performances d’aujourd’hui.<br />

Soyez vigilant sur la frénésie « Marketing Vert » prés<strong>en</strong>tée par un grand nombre d’acteurs du<br />

marché. Lisez att<strong>en</strong>tivem<strong>en</strong>t toutes les informations (même <strong>en</strong> petits caractères) relatives à la<br />

consommation électrique réelle des produits. Sur ce point,Allied Telesis joue la transpar<strong>en</strong>ce.<br />

*Source : Données issues de docum<strong>en</strong>tations publiques, valides à la mise sous presse.<br />

FTTx | ADSL2+ | POTS | VoIP | VDSL2 | GEPON | GIGABIT | 10G<br />

© 20<strong>09</strong> Allied Telesis Inc. All rights reserved. EMEA2034<br />

Tél : +33 1 60 92 15 25<br />

www.alliedtelesis.fr


JDT199-P18-Grand Prix OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:46 Page 18<br />

10 ème Grand Prix<br />

Contructeurs audio<br />

et visio confér<strong>en</strong>ce<br />

C’est une bonne nouvelle, mais nous avons <strong>en</strong>core<br />

beaucoup de travail <strong>en</strong> perspective, explique<br />

Olivier Barraquin, directeur général de<br />

Tandberg France. Cette première place au classem<strong>en</strong>t<br />

prouve <strong>en</strong> tout cas que notre stratégie de distribution<br />

est la bonne, et cela fait plaisir à nos part<strong>en</strong>aires ».<br />

Singulièrem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> noté sur la fiabilité de ses produits<br />

(parmi les plus hautes notes de l’<strong>en</strong>quête, toutes catégories<br />

confondues), Olivier Barraquin rappelle que « la fiabilité<br />

a toujours été [son] cheval de bataille. Nous avons<br />

des produits très robustes. Nos part<strong>en</strong>aires se r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t<br />

Cisco se considère avant tout comme un<br />

acteur de la téléprés<strong>en</strong>ce. Pour le spécialiste<br />

des réseaux, cette technologie<br />

« booste le marché ». Loin de se considérer<br />

comme un acteur de premier plan, Cisco a<br />

conservé des li<strong>en</strong>s étroits avec l’un des géants<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

18<br />

JDT-Ficome de la distribution<br />

Satisfaction globale<br />

Moy<strong>en</strong>ne<br />

Tandberg, 1 er <strong>en</strong> visio confér<strong>en</strong>ce<br />

La fiabilité comme cheval de bataille<br />

Philippe Billet, directeur général<br />

France de Polycom<br />

compte qu’ils n’ont pas de problèmes avec des équipem<strong>en</strong>ts<br />

Tandberg, ils ont donc moins d’interv<strong>en</strong>tions de service<br />

après v<strong>en</strong>te et, au final, davantage de marge ». Quant<br />

à la rémunération des distributeurs, elle aussi généreusem<strong>en</strong>t<br />

notée, elle résulte « d’un système de v<strong>en</strong>tes indirectes<br />

qui permet de bi<strong>en</strong> rémunérer l’activité, les<br />

résultats et la fidélité. Nous avons des niveaux de certification<br />

qui correspond<strong>en</strong>t à un niveau de remise. Et à cela<br />

s’ajoute un autre aspect pour nos part<strong>en</strong>aires les plus fidèles,<br />

poursuit Olivier Barraquin, les marges arrière ». Attaché<br />

à « garder le cap », Tandberg reste sur une stratégie<br />

Cisco, 3 ème <strong>en</strong> visio confér<strong>en</strong>ce<br />

Cisco mise sur la téléprés<strong>en</strong>ce<br />

Chris Smith,<br />

responsable<br />

de Konftel<br />

pour la<br />

France<br />

du secteur. « Tandberg et nous sommes toujours<br />

part<strong>en</strong>aires », indique Jean-Pascal Goninet, directeur<br />

solutions et téléprés<strong>en</strong>ce chez Cisco.<br />

L’objectif de Cisco consiste logiquem<strong>en</strong>t à « démocratiser<br />

» la téléprés<strong>en</strong>ce, une technologie relativem<strong>en</strong>t<br />

jeune. « Nous <strong>en</strong> sommes <strong>en</strong>core à<br />

Olivier Barraquin,<br />

directeur général<br />

de Tandberg France<br />

de « produits fiables, et nombre de part<strong>en</strong>aires réduits »<br />

dans cette période où les cycles de décision s’allong<strong>en</strong>t<br />

mais les projets sont plus importants, avec l’émerg<strong>en</strong>ce<br />

de demandes autour des communications unifiées. Quant<br />

à la note, très sévère (5,29) sur le service cli<strong>en</strong>t, « elle est<br />

parfaitem<strong>en</strong>t justifiée, reconnaît non sans une certaine<br />

gêne Olivier Barraquin. En mai, nous avons refondu nos<br />

process de gestion cli<strong>en</strong>t, et ce g<strong>en</strong>re de chambardem<strong>en</strong>t<br />

est propice aux problèmes. Mais c’est un épiphénomène,<br />

ce sera bi<strong>en</strong>tôt sur les rails ». Enfin, la hot line est gérée<br />

<strong>en</strong> direct, avec du personnel Tandberg. ■<br />

Polycom, 1 er <strong>en</strong> audio, 2 ème <strong>en</strong> visio confér<strong>en</strong>ce<br />

Nous sommes loyaux avec nos distsributeurs<br />

Premier <strong>en</strong> audio-confér<strong>en</strong>ce, 2 ème <strong>en</strong> visio ; Polycom<br />

est habitué aux places d’honneur, sans pour<br />

autant baisser la garde ni croire que ses positions<br />

sont définitivem<strong>en</strong>t acquises. Toutefois,<br />

Philippe Billet, directeur général France, avoue bénéficier<br />

sur le marché de l’audio « d’une situation très confortable.<br />

Dans les salles de réunion, où même dans les films<br />

et les séries à la télévision, on voit rarem<strong>en</strong>t autre chose<br />

que du Polycom. Nous avons une notoriété très forte sur<br />

le produit ». Et s’il admet suivre avec vigilance les a m -<br />

bitions affichées du suédois Konftel, qui « a des positions<br />

fortes <strong>en</strong> Suède et <strong>en</strong> Norvège », il ne s’<strong>en</strong> dit pas moins<br />

rassuré par les fonctionnalités inégalées qu’offr<strong>en</strong>t ses<br />

produits, dont l’antibuzz qui évite les interfér<strong>en</strong>ces avec<br />

les téléphones mobiles, sans parler de « la qualité audio<br />

inégalée des produits ». « Mais nous n’avons pas d’arrogance<br />

sur le sujet », ajoute Philippe Billet, qui observe<br />

avec grande att<strong>en</strong>tion l’<strong>en</strong>jeu de la transition <strong>en</strong>tre l’analogique<br />

et l’IP, rappelant au passage qu’<strong>en</strong> volume, le<br />

marché est <strong>en</strong>core composé à 85 % de produits analogiques,<br />

ce qui laisse la place à de nouveaux <strong>en</strong>trants plus<br />

agressifs <strong>en</strong> prix et qui fait baisser la valeur du marché.<br />

Sur la visio-confér<strong>en</strong>ce, dans un marché « partagé avec<br />

Tandberg », Philippe Billet s’étonne d’être derrière le norvégi<strong>en</strong>,<br />

compte t<strong>en</strong>u de leurs organisations respectives<br />

de distribution et de la différ<strong>en</strong>te notable du nombre de<br />

distributeurs <strong>en</strong>tre les deux <strong>en</strong>treprises. « Nous avons<br />

une distribution de plus <strong>en</strong> plus ouverte, explique Philippe<br />

Jean-Pascal Goninet,<br />

directeur solutions et<br />

téléprés<strong>en</strong>ce chez Cisco<br />

l’an 1 », estime Jean-Pascal Goninet. Pour Cisco,<br />

le marché va logiquem<strong>en</strong>t se tourner vers ce type<br />

de solutions dans les mois à v<strong>en</strong>ir. « Il y a une<br />

transition qui est <strong>en</strong> cours ». Reste à voir si l’<strong>en</strong>semble<br />

du marché se laissera effectivem<strong>en</strong>t séduire<br />

par la téléprés<strong>en</strong>ce. ■<br />

Billet, avec deux types de rev<strong>en</strong>deurs : les traditionnels et<br />

ceux du monde IP. Je p<strong>en</strong>se que nous sommes meilleurs<br />

dans l’assistance aux distributeurs. Aujourd’hui, nous<br />

avons pas moins de 6 personnes dédiées au lieu de 3<br />

avant ; les avant-v<strong>en</strong>te, qui n’étai<strong>en</strong>t que 2, sont maint<strong>en</strong>ant<br />

au nombre de 5. Et la hot line rev<strong>en</strong>deurs compte<br />

trois personnes dédiées, avec un PRT (partner response<br />

team) basé au Royaume Unis mais fonctionnant avec des<br />

francophones ». « La valeur ajoutée de Polycom, c’est de<br />

reconnaître la compét<strong>en</strong>ce par la rémunération. Nous<br />

avons une rémunération directe et indirecte, et nous nous<br />

sommes toujours débrouillés pour que les distributeurs<br />

gagn<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> leur vie. Nous sommes très loyaux avec nos<br />

distributeurs » ■<br />

Konftel, 3 ème <strong>en</strong> audio<br />

De grandes ambitions sur le marché français<br />

Nous sommes un peu déçus par certaines<br />

notes de l’<strong>en</strong>quête, comme celle portant<br />

sur la fiabilité des produits, car cela ne<br />

correspond pas aux remontées d’information<br />

que nous avons de nos part<strong>en</strong>aires et du<br />

marché. Et ce, d’autant que nous sommes les seuls<br />

acteurs du marché à offrir une garantie de deux<br />

POLYCOM<br />

AUDIO<br />

AETHRA KONFTEL TANDBERG<br />

VISIO<br />

POLYCOM CISCO<br />

7,43 7,6 7,4 7,72 7,78 7,28<br />

7,74 7,43 7,<strong>07</strong> 8,59 8,14 7,28<br />

ans », explique Chris Smith, responsable de la création<br />

de la filiale française <strong>en</strong> juin de cette année.<br />

Après avoir été prés<strong>en</strong>t sur le marché français depuis<br />

plusieurs années uniquem<strong>en</strong>t via des part<strong>en</strong>aires<br />

Konftel se dote <strong>en</strong>fin d’un responsable de<br />

zone qui pourra suivre au plus près ses grossistes<br />

et distributeurs qui approvisionn<strong>en</strong>t ses cli<strong>en</strong>ts fi-<br />

naux. Très confiant dans la qualité et l’attractivité<br />

de ses produits, dont la gamme devrait de doter<br />

sous peu d’un nouveau « vaisseau amiral », Chris<br />

Smith compte déployer une stratégie de r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t<br />

de la de son implantation qui contribuera à<br />

l’ambitieux objectif de la maison mère : atteindre la<br />

première place mondiale d’ici trois ans. ■


<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 31/08/20<strong>09</strong> 11:52 Page 1


JDT199-P20-Actu Infra corriger:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:48 Page 20<br />

<strong>en</strong> bref<br />

ZTE : résultats <strong>en</strong> hausse<br />

grâce à la 3G chinoise<br />

L’équipem<strong>en</strong>tier télécom chinois ZTE affiche<br />

une santé insol<strong>en</strong>te. A la fin du deuxième<br />

trimestre de son exercice fiscal, clos fin juin,<br />

ZTE <strong>en</strong>registre un chiffre d’affaires de<br />

4 milliards de dollars, soit une progression<br />

de 40% par rapport à l’année 2008, à<br />

trimestre comparable. <strong>Le</strong> résultat net du<br />

groupe atteint quant à lui la somme de 110<br />

millions de dollars. <strong>Le</strong>s bons résultats du<br />

chinois provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t surtout d’un contrat<br />

d’<strong>en</strong>vergure remporté par ZTE : la<br />

construction du réseau 3G chinois. Ce juteux<br />

marché lui a permis de remporter la<br />

coquette somme de 2 milliards de dollars,<br />

soit une progression de 111 % par rapport à<br />

l’année 2008, à trimestre comparable. Sur le<br />

plan international, la croissance du groupe<br />

chinois apparaît plus modeste. <strong>Le</strong> groupe<br />

<strong>en</strong>registre une progression de son chiffre<br />

d’affaires de 0,7 % soit 1,7 milliard de<br />

dollars. Néanmoins, le groupe multiplie les<br />

initiatives hors de la Chine. L’ouverture d’une<br />

ligne de crédit de 15 milliards d’euros pour<br />

proposer des offres de financem<strong>en</strong>t à ses<br />

cli<strong>en</strong>ts et le lancem<strong>en</strong>t d’un terminal tactile<br />

low cost sur le marché europé<strong>en</strong> pourrait<br />

faire de ZTE un outsider de poids dans les<br />

prochains mois.<br />

Bruxelles investit<br />

18 millions d’euros<br />

dans la 4G<br />

En janvier 2010, L’Union europé<strong>en</strong>ne devrait<br />

investir quelque 18 millions d’euros pour le<br />

développem<strong>en</strong>t de l’internet mobile à très<br />

haut débit (LTE, Long Term Evolution) dans<br />

le but de favoriser son adoption sur<br />

l’<strong>en</strong>semble du territoire communautaire.<br />

« La technologie LTE va transformer les<br />

téléphones mobiles <strong>en</strong> puissants ordinateurs<br />

portables. <strong>Des</strong> millions de nouveaux<br />

utilisateurs pourront bénéficier d'un accès<br />

ultra-rapide à l'internet sur leur appareil<br />

portable, où qu'ils se trouv<strong>en</strong>t. Cela créera<br />

des possibilités sans précéd<strong>en</strong>t et des<br />

perspectives de croissance considérables<br />

pour l'économie numérique. » assure Viviane<br />

Reding, commissaire europé<strong>en</strong> chargée de la<br />

Communication et des Médias. La LTE était<br />

jusqu’à prés<strong>en</strong>t opposée au WiMax. Cette<br />

dernière technologie, évolution du WiFi, n’est<br />

pas parv<strong>en</strong>ue à s’imposer. <strong>Le</strong>s dét<strong>en</strong>teurs de<br />

lic<strong>en</strong>ces (Free, groupe Bolloré) et les<br />

industriels tard<strong>en</strong>t depuis des mois à<br />

proposer ou à adopter une technologie qui<br />

promettait pourtant d’apporter des solutions<br />

aux zones peu couvertes. La LTE, <strong>en</strong> passe<br />

de dev<strong>en</strong>ir un standard adopté par une<br />

bonne partie des acteurs de l’industrie<br />

promet, à l’instar du WiMax, d’atteindre<br />

des débits de l’ordre de 100 Mbits/s.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Actualités<br />

20<br />

infrastructures<br />

Techno<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t vise le leadership<br />

sur toutes les technos fibre<br />

Tirant la sonnette d’alarme sur le retard que pr<strong>en</strong>d l’Europe dans les déploiem<strong>en</strong>ts de<br />

fibre optique, l’équipem<strong>en</strong>tier rappelle que seule une approche neutre techniquem<strong>en</strong>t et<br />

pragmatique sur le plan réglem<strong>en</strong>taire permettra de lever les freins et d’aller de l’avant.<br />

Au mom<strong>en</strong>t où l’horizon réglem<strong>en</strong>taire<br />

se clarifie quelque peu pour<br />

les acteurs de la fibre optique,<br />

qui devrai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fin pouvoir accélérer<br />

leurs déploiem<strong>en</strong>ts verticaux (dans<br />

les immeubles d’habitation), Alcatel-Luc<strong>en</strong>t,<br />

apporte sa contribution au débat. Une<br />

contribution de fournisseur intéressé économiquem<strong>en</strong>t<br />

au développem<strong>en</strong>t le plus<br />

large possible de la fibre optique, mais<br />

neutre techniquem<strong>en</strong>t puisque, si l’<strong>en</strong>treprise<br />

est leader mondial sur le GPON, elle<br />

est aussi fournisseur de technologies point<br />

à point. « Nous souhaitons être leaders sur<br />

le marché mondial de la fibre », reconnaît<br />

sans ambages Philippe Keryer, Présid<strong>en</strong>t du<br />

Groupe Produits Opérateurs d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t.<br />

Mais pour que le marché se développe,<br />

notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> France, « Il faut<br />

trouver le meilleur équilibre économique<br />

pour arriver à une grande pénétration de la<br />

fibre, c’est ainsi qu’on pourra maint<strong>en</strong>ir<br />

une concurr<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre les opérateurs ».<br />

Une concurr<strong>en</strong>ce qui, sur la fibre, n’épouse<br />

pas automatiquem<strong>en</strong>t les positions acquises<br />

sur l’ADSL. Parallèlem<strong>en</strong>t à ce « besoin<br />

d’équilibre économique », Philippe<br />

Keryer plaide pour une approche ouverte et<br />

sans à priori des architectures techniques.<br />

« Il n’y a pas une architecture unique qui<br />

résout tous les problèmes », poursuit Philippe<br />

Keryer. « <strong>Le</strong> choix de la technologie<br />

doit pouvoir été fait <strong>en</strong> fonction des meilleurs<br />

business case ».<br />

Philippe Keryer,<br />

Présid<strong>en</strong>t du Groupe Produits Opérateurs d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

Eviter la sur-spécification<br />

techniques dans<br />

le déploiem<strong>en</strong>t<br />

Pragmatique <strong>en</strong> matière de choix réglem<strong>en</strong>taires,<br />

Philippe Keryer estime que « s’il faut<br />

absolum<strong>en</strong>t un point de flexibilité dans le réseau,<br />

il ne doit pas être forcém<strong>en</strong>t au même<br />

<strong>en</strong>droit dans les zones d<strong>en</strong>ses », où il le préconise<br />

« au plus prés de l’abonné » et dans les<br />

zones moins d<strong>en</strong>ses, où il peut « remonter<br />

dans le réseau ». « Il ne faut pas une sur-spécification<br />

du déploiem<strong>en</strong>t technique, poursuitil.<br />

En tant que fournisseurs, nous considérons<br />

que, pour un opérateur qui veut faire du FTTH<br />

dans les zones d<strong>en</strong>ses, le GPON est la meilleure<br />

équation économique. Dans les zones<br />

moins d<strong>en</strong>ses et moy<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>ses, cet<br />

avantage s’estompe. Et la question des équipem<strong>en</strong>ts<br />

électroniques r<strong>en</strong>tre aussi <strong>en</strong> ligne<br />

de compte, puisque <strong>en</strong>tre le point à point et<br />

Acquisition<br />

Radware<br />

digère lteon<br />

tranquillem<strong>en</strong>t<br />

mais sûrem<strong>en</strong>t<br />

Plusieurs mois après l’achat d’une partie<br />

des activités d’Alteon, portion des<br />

actifs rev<strong>en</strong>dus par le canadi<strong>en</strong> Nortel, <strong>en</strong><br />

faillite, Radware, spécialiste de la distribution<br />

d’applications sur le réseau, a pleinem<strong>en</strong>t<br />

intégré ces nouveaux produits dans<br />

son catalogue et continue à rassurer les<br />

anci<strong>en</strong>s part<strong>en</strong>aires de Nortel sur ses int<strong>en</strong>tions.<br />

<strong>Le</strong>s 45 employés de Nortel affectés<br />

aux activités Alteon ont tous été<br />

intégrés à l’effectif de la société basée à<br />

Tel-Aviv. « Nous avons 75 employés supplém<strong>en</strong>taires,<br />

ce qui porte le nombre total<br />

d’employés [dédiés à Alteon] à 120 membres<br />

», explique Roy Zisapel, p-dg de Radware.<br />

La marque Alteon sera elle aussi<br />

conservée. « Nous continuons à investir »,<br />

assure Roy Zisapel. « <strong>Le</strong>s produits issus du<br />

catalogue de Nortel ont conservé leur nom.<br />

Nous avons ouvert deux sites Web et nous<br />

continuons à fournir des informations sur<br />

la ligne de produits Alteon ». Si, pour le<br />

le GPON, les boucles sont plus courtes ».<br />

Constatant que l’Europe a « perdu dans la<br />

fibre le leadership qu’elle avait dans l’ADSL<br />

», Philippe Keryer insiste sur le nécessité de<br />

passer à la vitesse supérieure <strong>en</strong> matière de<br />

THD, puisque « le Japon a comm<strong>en</strong>cé très<br />

tôt, et la Chine va très vite ». Mais avant de<br />

produire cette accélération, il faut avoir les<br />

idées claires : « il ne faut pas faire d’amalgame<br />

<strong>en</strong>tre le déploiem<strong>en</strong>t de la partie passive<br />

de la fibre et la technologie qu’un<br />

opérateur veut déployer. Il ne faut pas associer<br />

multifibre et point à point et monofibre<br />

et PON ». Une évid<strong>en</strong>ce pour les<br />

opérateurs, mais qui ne l’est pas tant que<br />

cela pour les divers observateurs et comm<strong>en</strong>tateurs<br />

du marché. ■ Ariel Gomez<br />

Roy Zisapel,<br />

p-dg de Radware<br />

mom<strong>en</strong>t, aucun « bundle » compr<strong>en</strong>ant les<br />

produits estampillés Radware et Alteon est<br />

proposé, la synergie <strong>en</strong>tre les solutions<br />

sera pourtant une réalité. « Nous allons<br />

ajouter des applications de compression et<br />

de cashing aux switch Alteon », assure le<br />

patron de Radware. Stratégiquem<strong>en</strong>t, la<br />

prés<strong>en</strong>ce de produits Alteon dans son catalogue<br />

offre à Radware la possibilité de<br />

r<strong>en</strong>forcer sa position <strong>en</strong> Amérique du Nord.<br />

Néanmoins, l’accélération du groupe ne<br />

passera pas nécessairem<strong>en</strong>t par une acquisition.<br />

« Nous nous conc<strong>en</strong>trons sur<br />

notre stratégie et sur notre business, indique<br />

Roy Zisapel. Notre premier objectif<br />

reste de faire progresser la société. Si des<br />

opportunités intéressantes se prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t,<br />

nous y réfléchirons ». ■ TP


<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>07</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:48 Page 1


JDT199-P22-23-INFRA_reportage NEW:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:50 Page 22<br />

R&D<br />

A l’occasion<br />

des “Op<strong>en</strong> Days”,<br />

l’équipem<strong>en</strong>tier<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t a ouvert les<br />

portes de son laboratoire de<br />

recherche-développem<strong>en</strong>t et<br />

dévoilé ses innovations <strong>en</strong><br />

matière de sécurité des<br />

réseaux, de transmission de<br />

données transocéaniques, ou<br />

<strong>en</strong>core de téléphonie mobile.<br />

Un débit de 100 Gbit/s dans les tuyaux<br />

A l’heure actuelle, les câbles transocéaniques, garants de la connexion internet <strong>en</strong>tre les<br />

contin<strong>en</strong>ts atteign<strong>en</strong>t un débit de 10 Gbit/s. Une vitesse non négligeable compte t<strong>en</strong>u de l’importance<br />

des distances parcourues. La longueur des câbles <strong>en</strong>tre deux contin<strong>en</strong>ts peut atteindre<br />

12 000 km. A l’av<strong>en</strong>ir, les connexions dans les câbles sous-marins devrai<strong>en</strong>t être bi<strong>en</strong><br />

plus rapides. Grâce à une modulation du signal lumineux et à un travail sur les très hautes capacités<br />

et les longues distances, Alcatel Luc<strong>en</strong>t a pu multiplier la vitesse du débit par 10 pour<br />

atteindre 100 Gbit/s. « L’utilisation des différ<strong>en</strong>tes capacités du champ optique permet<br />

d’atteindre cette vitesse », explique Gabriel Charlet, l’un des ingénieurs à l’origine de cette<br />

avancée. Néanmoins, il ne semble s’agir que d’un début. <strong>Le</strong>s chercheurs de Bell Labs ont<br />

réussi à démultiplier les capacités de la fibre. En mars dernier, le transit de plusieurs canaux<br />

de données dans une seule fibre a permis d’atteindre un débit de 7 Tbit/s dans un câble d’une<br />

longueur supérieure à 7 000 km.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Reportage<br />

22<br />

infrastructures<br />

<strong>Le</strong>s Bell<br />

bras armé de l’innovation d<br />

Perdu au milieu des champs, le Bell Labs<br />

de Villarceaux, installé dans un bâtim<strong>en</strong>t<br />

dont l’allure moderne tranche avec le<br />

paysage, est une des unités de recherche<br />

et d’innovation d’Alcatel-Luc<strong>en</strong>t. L’équipem<strong>en</strong>tier,<br />

qui compte 23 000 employés dans le monde<br />

dédiés à la R&D, a consacré <strong>en</strong> 2008 quelque<br />

2,5 milliards d’euros, soit 15 % de son chiffre<br />

d’affaires global à cette activité, dans le but de<br />

se maint<strong>en</strong>ir dans le groupe de tête des <strong>en</strong>treprises<br />

les plus innovantes.<br />

<strong>Le</strong>s Bell Labs, crées <strong>en</strong> 1925 au sein de Luc<strong>en</strong>t,<br />

assur<strong>en</strong>t au franco-américain un confortable<br />

matelas de brevets et d’innovation. A ce jour,<br />

l’équipem<strong>en</strong>tier rev<strong>en</strong>dique 27 000 brevets actifs.<br />

<strong>Le</strong>s journées portes ouvertes, organisées<br />

par Alcatel-Luc<strong>en</strong>t constitu<strong>en</strong>t un moy<strong>en</strong> efficace<br />

pour dévoiler à la presse, comme aux<br />

cli<strong>en</strong>ts, le niveau d’avancem<strong>en</strong>t des recherches.<br />

<strong>Des</strong> larges couloirs aux salles de travail, une<br />

bonne partie de l’espace est réservé aux démonstrations<br />

et aux explications des chercheurs<br />

et ingénieurs du c<strong>en</strong>tre, mais égalem<strong>en</strong>t des<br />

part<strong>en</strong>aires. L’équipem<strong>en</strong>tier a notamm<strong>en</strong>t noué<br />

deux part<strong>en</strong>ariats avec le monde de la recherche<br />

et le monde universitaire. L’un avec<br />

<strong>Des</strong> réseaux « intellig<strong>en</strong>ts »<br />

l’Institut Télécom, puis un autre, avec L’INRIA<br />

(Institut national de recherche <strong>en</strong> informatique<br />

et automatique).<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t partage notamm<strong>en</strong>t trois laboratoires<br />

<strong>en</strong> commun avec l’INRIA, organisme<br />

avec lequel la collaboration a débuté <strong>en</strong> 1997.<br />

Avec ces deux acteurs, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t s’est attaqué<br />

à l’innovation dans l’univers du mobile et<br />

du réseau. Dans le Bell Labs de Villarceaux, plus<br />

gros c<strong>en</strong>tre de R&D de l’équipem<strong>en</strong>tier, les ingénieurs<br />

ont ét<strong>en</strong>du leurs recherches à différ<strong>en</strong>ts<br />

domaines. Réseaux sociaux, monitoring<br />

des réseaux ou analyse de flux de données ;<br />

l’unité de recherche répond à une double problématique<br />

: rester innovant <strong>en</strong> apportant une<br />

réponse aux besoins des cli<strong>en</strong>ts. « Nous t<strong>en</strong>tons<br />

d’augm<strong>en</strong>ter le débit transporté et de réduire<br />

les coûts », explique Jean-Luc Beylat,<br />

présid<strong>en</strong>t d’Alcatel-Luc<strong>en</strong>t Bell Labs France.<br />

Pour Pierre Barnabé, pdg d’Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

France, « les Bell Labs occup<strong>en</strong>t une place stratégique<br />

dans le dispositif d’innovation du<br />

groupe. [Nous nous fixons comme objectif] d’assurer<br />

des délais courts, de commercialiser nos<br />

solutions et de les r<strong>en</strong>dre viables ».<br />

■ Thomas Pagbe<br />

Pour répondre à la future progression du trafic, mais égalem<strong>en</strong>t à sa variété, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

et l’INRIA ont développé le concept de réseaux sémantiques. Cette nouvelle vise, d’une part,<br />

à r<strong>en</strong>dre les réseaux plus autonomes, plus faciles d’utilisation mais égalem<strong>en</strong>t à les adapter<br />

aux besoins des utilisateurs. Cette évolution permettra de r<strong>en</strong>dre les réseaux « plus intellig<strong>en</strong>ts<br />

». En effet, dotés de la capacité d’analyse du trafic et des flux, ces réseaux permettront<br />

de mieux utiliser les ressources disponibles. L’<strong>en</strong>semble de ces innovations est r<strong>en</strong>du possible<br />

par l’emploi d’un nouvel algorithme développé par l’INRIA. Pour Jean-Luc Beylat, cette innovation<br />

doit, <strong>en</strong> plus de fournir une meilleure connaissance du réseau, permettre d’aller<br />

<strong>en</strong>core plus loin : « <strong>Le</strong> réseau doit appr<strong>en</strong>dre à s’auto-configurer et à s’auto-réparer ».


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Labs,<br />

n d’Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

<strong>Le</strong> mobile,<br />

avec un pouce<br />

<strong>Le</strong> part<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre ALU et l’Institut Télécom<br />

a donné naissance à une nouvelle interface<br />

mobile, utilisable avec le pouce. « <strong>Des</strong> études<br />

montr<strong>en</strong>t que l’on interagit avec une seule<br />

main » explique l’un des ingénieurs <strong>en</strong> charge<br />

du projet. Une application, baptisée « radar<br />

social » permet notamm<strong>en</strong>t à un utilisateur<br />

d’interagir avec les membres de son réseau<br />

ou de naviguer dans son mobile <strong>en</strong> utilisant<br />

notamm<strong>en</strong>t l’accéléromètre, quand le terminal <strong>en</strong> est pourvu ; le tout d’une seule main.<br />

L’innovation ne se limite pas à l’interface. <strong>Le</strong>s ingénieurs <strong>en</strong>visag<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t de fournir<br />

des services plus avancés. L’interface, testée sous OS Windows mobile, devrait quant à elle<br />

être compatible avec Android. L’équipem<strong>en</strong>tier demeure néanmoins réaliste. L’iPhone, dev<strong>en</strong>u<br />

une référ<strong>en</strong>ce, reste dans toutes les têtes. <strong>Le</strong>s ingénieurs ne désespèr<strong>en</strong>t pourtant pas<br />

de voir leur mode d’interaction s’imposer. « La première étape consiste à le faire adopter<br />

par les utilisateurs ». Si cette étape est franchie, une mise sur le marché pourrait suivre.<br />

Surveiller la bonne santé du réseau<br />

En matière de sécurité, le risque « zéro » n’existe pas. Avec sa nouvelle solution, Alcatel-<br />

Luc<strong>en</strong>t souhaite « limiter » la vulnérabilité des réseaux. <strong>Le</strong>s « cli<strong>en</strong>ts exig<strong>en</strong>t plusieurs choses,<br />

notamm<strong>en</strong>t la possibilité de surveiller leur réseau par des tests », explique Serge Papillon,<br />

ingénieur du Bell Labs de Villarceaux. Avec le projet Sa<strong>en</strong>e, notamm<strong>en</strong>t basé sur des b<strong>en</strong>chmark<br />

réalisés par une partie des acteurs du Web, les ingénieurs fourniss<strong>en</strong>t aux <strong>en</strong>treprises<br />

une solution de monitoring <strong>en</strong> direct capable de fournir des informations sur le niveau de sécurité<br />

de leur système. Peu gourmande <strong>en</strong> ressources, la solution ne ral<strong>en</strong>tit pas le système,<br />

même <strong>en</strong> phase de test. En cas d’attaque ou d’intrusion sur le réseau de l’<strong>en</strong>treprise, le système<br />

décèle la faille. Pour l’équipem<strong>en</strong>tier, ce g<strong>en</strong>re de solution correspond aux att<strong>en</strong>tes<br />

des <strong>en</strong>treprises, de plus <strong>en</strong> plus « s<strong>en</strong>sibles à ce type de problématique ».<br />

Utilisateurs et objets suivis à la trace<br />

A l’image de Google, qui propose depuis peu à ses utilisateurs de configurer leur profil pour recevoir<br />

des publicités ciblés, l’équipem<strong>en</strong>tier a développé une solution logicielle destinée à collecter<br />

les « traces d’usage » de l’utilisateur pour suivre et compr<strong>en</strong>dre sa consommation de<br />

cont<strong>en</strong>u. <strong>Le</strong> tout, <strong>en</strong> respectant la vie privée de l’opérateur, assure Alcatel-Luc<strong>en</strong>t. La solution<br />

permet à l’utilisateur d’ajuster ses choix pour ne recevoir que des sollicitations publicitaires qui<br />

correspond<strong>en</strong>t à ses goûts. Ainsi, la photographie d’un code-barres permet à l’utilisateur d’obt<strong>en</strong>ir<br />

des informations sur un produit via, notamm<strong>en</strong>t des sites marchands. La solution ne fonctionne<br />

pas uniquem<strong>en</strong>t pour les achats de produits. L’ajustem<strong>en</strong>t des préfér<strong>en</strong>ces permet<br />

égalem<strong>en</strong>t à la solution d’<strong>en</strong>voyer à l’utilisateur des informations sur ses thèmes favoris. Un<br />

SMS personnalisé peut égalem<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>voyé pour indiquer la sortie d’un film ou d’une musique<br />

correspondant aux intérêts du profil <strong>en</strong>registré.<br />

Une station de base écolo<br />

<strong>Le</strong>s pays émerg<strong>en</strong>ts rest<strong>en</strong>t une priorité pour une bonne partie des acteurs de monde des télécommunications.<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t vi<strong>en</strong>t de prés<strong>en</strong>ter sa nouvelle station de base motorisée<br />

par des énergies alternatives. <strong>Des</strong>tinée à répondre aux besoins <strong>en</strong> réseaux des opérateurs mobiles<br />

des pays émerg<strong>en</strong>ts, mais égalem<strong>en</strong>t capable de fournir de l’Internet mobile (EDGE, 3G),<br />

elle se veut plus économique financièrem<strong>en</strong>t et plus écologique.<br />

<strong>Le</strong>s énergies éoli<strong>en</strong>ne et solaire se substitu<strong>en</strong>t à l’ess<strong>en</strong>ce du groupe électrogène. La station<br />

de base « verte » d’Alcatel-Luc<strong>en</strong>t génère 24 kilowatt-heure par jour pour une consommation<br />

quotidi<strong>en</strong>ne de 14 kilowatt-heure. L’utilisation de ces deux sources énergétiques évite notamm<strong>en</strong>t<br />

les pannes. <strong>Le</strong>s batteries, chargées indistinctem<strong>en</strong>t par l’éoli<strong>en</strong> ou le solaire, peuv<strong>en</strong>t<br />

être <strong>en</strong>terrées de manière à éviter toute dégradation. Avec cette nouvelle base,<br />

l’équipem<strong>en</strong>tier espère adresser un marché <strong>en</strong> croissance constante.<br />

23 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P24-25-INFRA focus OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:55 Page 24<br />

Dans un contexte<br />

extrêmem<strong>en</strong>t<br />

concurr<strong>en</strong>tiel,<br />

les opérateurs ont<br />

de plus <strong>en</strong> plus la volonté<br />

de se conc<strong>en</strong>trer sur<br />

leurs activités marketing<br />

et commerciales,<br />

choisissant d’externaliser<br />

l’exploitation de leur<br />

réseau. Dès lors, les<br />

formules de « services<br />

managés » comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à<br />

se multiplier.<br />

Tour d’horizon.<br />

Près de 5 milliards € ! C’est le montant<br />

sur lequel porte le contrat de l’externalisation<br />

de l’exploitation de son réseau<br />

que vi<strong>en</strong>t de conclure l’opérateur<br />

américain Sprint auprès d’Ericsson. « Il s’agit du<br />

plus gros contrat de services managés jamais<br />

signé dans le monde », annonce Alain Cros,<br />

vice-présid<strong>en</strong>t des services professionnels<br />

d’Ericsson, « il nécessitera le transfert de 6000<br />

collaborateurs de Sprint vers Ericsson ». L’équipem<strong>en</strong>tier<br />

suédois va donc gérer les 49 millions<br />

d’abonnés de l’opérateur américain. Ce contrat<br />

record est la parfaite illustration de la crois-<br />

sance sout<strong>en</strong>ue que connaît le marché des services<br />

managés pour opérateurs depuis quelques<br />

temps. « <strong>Le</strong> marché est <strong>en</strong> progression de 25 %<br />

par an <strong>en</strong> valeur sur tous les contin<strong>en</strong>ts », indique<br />

Alain Cros, « les opérateurs sont de plus<br />

<strong>en</strong> plus demandeurs pour différ<strong>en</strong>tes raisons ».<br />

En effet, si la motivation la plus souv<strong>en</strong>t mise<br />

<strong>en</strong> avant est la volonté des opérateurs de se<br />

conc<strong>en</strong>trer sur leurs activités commerciales auprès<br />

de leurs cli<strong>en</strong>ts finaux, la recherche de réduction<br />

des coûts est aussi un des moteurs es-<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Focus<br />

24<br />

infrastructures<br />

Hervé Reynaud<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs<br />

se tourn<strong>en</strong>t vers les services managés<br />

s<strong>en</strong>tiels du dynamisme de ce marché. Par ailleurs,<br />

notamm<strong>en</strong>t dans les pays émerg<strong>en</strong>ts, le<br />

besoin de compét<strong>en</strong>ces est aussi souv<strong>en</strong>t à<br />

l’origine de démarches d’externalisation, surtout<br />

Alain Cros,<br />

vice-présid<strong>en</strong>t des services professionnels d’Ericsson<br />

« <strong>Le</strong> marché [des services managés] est <strong>en</strong><br />

progression de 25 % par an <strong>en</strong> valeur sur<br />

tous les contin<strong>en</strong>ts, les opérateurs sont de<br />

plus <strong>en</strong> plus demandeurs pour différ<strong>en</strong>tes<br />

raisons »<br />

quand il faut aller vite pour déployer les réseaux.<br />

Enfin, les problématiques de migration<br />

technologiques, notamm<strong>en</strong>t le passage au tout<br />

IP, ou <strong>en</strong>core les projets de converg<strong>en</strong>ce fixe<br />

mobile, r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t aussi, parfois, nécessaire l’interv<strong>en</strong>tion<br />

d’un « outsourcer ».<br />

25 briques externalisables<br />

Ericsson est le leader mondial incontesté dans<br />

ce domaine. Avec plus de 100 contrats et 325<br />

millions de lignes gérées, le Suédois est prés<strong>en</strong>t<br />

sur tous les contin<strong>en</strong>ts. « Mais le marché français<br />

est un peu atypique », souligne Alain Cros,<br />

« il y a moins de contrats signés ici, le marché<br />

est moins mature sur des prestations complètes<br />

de services managés ». En effet, aucun opérateur<br />

majeur n’a franchi le pas dans l’Hexagone.<br />

Pourtant, à la différ<strong>en</strong>ce d’autres pays, la partie<br />

« field operation », c’est-à-dire la maint<strong>en</strong>ance<br />

des équipem<strong>en</strong>ts du réseau, est soustraitée<br />

<strong>en</strong> France depuis assez longtemps.<br />

« Mais peut-être que cette avancée a contribué<br />

à retarder le développem<strong>en</strong>t du marché sur les<br />

autres parties de l’exploitation du réseau, notamm<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> matière de NOC (Network Opération<br />

C<strong>en</strong>ter), c’est-à-dire les c<strong>en</strong>tres de gestion<br />

de réseaux », estime Alain Cros. En effet, les<br />

opérateurs ont le choix d’externaliser tout ou<br />

partie de leur réseau. Au total, ils peuv<strong>en</strong>t externaliser<br />

jusqu’à 5 activités d’exploitation, du<br />

design (la conception du réseau) au NOC, <strong>en</strong><br />

passant par le planning, la construction du réseau<br />

et la partie field operation. Seule la stratégie<br />

n’est jamais externalisée. Ces cinq activités<br />

s’appliqu<strong>en</strong>t à chacun des cinq domaines<br />

fonctionnels d’un réseau que sont l’accès, la<br />

transmission, le cœur de réseau, les plates-<br />

formes de services et les applications de gestion.<br />

Au total, ce sont par conséqu<strong>en</strong>t 25 briques<br />

fonctionnelles qui sont externalisables chez un<br />

opérateur. « Nous refusons toujours de pr<strong>en</strong>dre<br />

<strong>en</strong> charge la stratégie d’un opérateur car dans<br />

ce cas, nous comm<strong>en</strong>cerions à mélanger les<br />

g<strong>en</strong>res », explique Alain Cros.<br />

Orange se tâte <strong>en</strong> France<br />

En France, Orange est <strong>en</strong> train de m<strong>en</strong>er une<br />

réflexion afin de déterminer ce qu’il peut externaliser<br />

et ce qu’il veut garder <strong>en</strong> interne.<br />

« Ce qui nous différ<strong>en</strong>cie de nos concurr<strong>en</strong>ts,<br />

c’est notre cœur de réseau et les platesformes<br />

de services », explique Michel Bayon,<br />

directeur de l’exploitation des réseaux, « <strong>en</strong><br />

revanche, les réseaux d’accès sont aujourd’hui<br />

banalisés car nous pouvons les partager<br />

avec nos concurr<strong>en</strong>ts ». Par conséqu<strong>en</strong>t,<br />

c’est sur la partie haute du réseau qu’Orange<br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d faire la différ<strong>en</strong>ce. « La recherche de<br />

réduction des coûts sur cette partie n’est pas<br />

terminée», explique Michel Bayon, « la question<br />

est de savoir comm<strong>en</strong>t franchir une étape<br />

supplém<strong>en</strong>taire pour avoir plus d’efficacité<br />

et de performance, et un outsourcer peut nous


JDT199-P24-25-INFRA focus OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:55 Page 25<br />

y aider ». Orange a d’ailleurs<br />

comm<strong>en</strong>cé à externaliser une<br />

partie de l’exploitation de son<br />

réseau dans d’autres pays, notamm<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> Belgique <strong>en</strong> 20<strong>07</strong><br />

et <strong>en</strong> Suisse <strong>en</strong> 2008. Plus récemm<strong>en</strong>t,<br />

l’opérateur a signé<br />

des contrats de services managés <strong>en</strong> Grande-<br />

Bretagne et <strong>en</strong> Espagne. « Dans ces deux<br />

pays, nous avons confié à Nokia Siem<strong>en</strong>s la<br />

gestion de nos équipem<strong>en</strong>ts d’accès et une<br />

partie de nos cœurs de réseau sur les réseaux<br />

fixes et mobiles », indique Michel<br />

Bayon, « globalem<strong>en</strong>t, c’est une approche au<br />

cas par cas, pays par pays ». Nokia Siem<strong>en</strong>s<br />

est lui le principal chall<strong>en</strong>ger d’Ericsson au niveau<br />

mondial. L’équipem<strong>en</strong>tier germano-finlandais<br />

gère actuellem<strong>en</strong>t 220 millions de<br />

lignes à travers le monde. Chiffre colossal<br />

qui faisait dire récemm<strong>en</strong>t au New-York Times<br />

dans un article consacré à ce marché que, finalem<strong>en</strong>t,<br />

les deux plus gros opérateurs du<br />

monde étai<strong>en</strong>t Ericsson et Nokia Siem<strong>en</strong>s.<br />

<strong>Le</strong> raccourci est un peu rapide, mais très parlant.<br />

« <strong>Le</strong>s opérateurs cherch<strong>en</strong>t à être plus efficaces,<br />

plus agiles », explique Ana Maria Gim<strong>en</strong>ez,<br />

responsable des services managés<br />

chez Nokia-Siem<strong>en</strong>s France, « ils veul<strong>en</strong>t se<br />

conc<strong>en</strong>trer sur les services qu’ils offr<strong>en</strong>t à<br />

leurs cli<strong>en</strong>ts, sur l’innovation, le marketing, et<br />

de moins <strong>en</strong> moins sur la gestion quotidi<strong>en</strong>ne<br />

des réseaux ». Aujourd’hui, Nokia Siem<strong>en</strong>s<br />

réalise 40 % de son chiffre d’affaires sur ce<br />

type de services. D’ailleurs, la société ne se<br />

définit plus seulem<strong>en</strong>t comme un équipem<strong>en</strong>tier,<br />

mais comme un fournisseur de solutions<br />

télécoms. 20 000 de ses 60 000 employés<br />

travaill<strong>en</strong>t pour les services managés.<br />

« Nous avons désormais des c<strong>en</strong>tres d’expertise<br />

au niveau mondial, dont les trois prin-<br />

Michel Bayon,<br />

directeur de l’exploitation des réseaux chez Orange<br />

« Ce qui nous différ<strong>en</strong>cie de nos concurr<strong>en</strong>ts,<br />

c’est notre cœur de réseau et les plates-formes<br />

de services, <strong>en</strong> revanche, les réseaux d’accès<br />

sont aujourd’hui banalisés car nous pouvons<br />

les partager avec nos concurr<strong>en</strong>ts ».<br />

cipaux se trouv<strong>en</strong>t au Portugal et <strong>en</strong> Inde »,<br />

explique Ana Maria Gim<strong>en</strong>ez, « c’est un atout<br />

majeur et un élém<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>ciant <strong>en</strong> notre<br />

faveur ». Nokia Siem<strong>en</strong>s Networks vi<strong>en</strong>t d’ailleurs<br />

de remporter un contrat d'un montant de<br />

1,1 milliards d'euros sur 5 ans auprès de<br />

l’opérateur brésili<strong>en</strong> Oi, un des leaders du<br />

marché brésili<strong>en</strong> du fixe et du mobile, et égalem<strong>en</strong>t<br />

l'un des plus grands opérateurs<br />

d'Amérique Latine. Par ailleurs, l’équipem<strong>en</strong>tier<br />

travaille aussi avec l’opérateur Tata Communications<br />

<strong>en</strong> Inde.<br />

Accompagner les migrations<br />

technologiques<br />

De son côté, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t s’occupe, <strong>en</strong>tre autres,<br />

d’Orange Suisse, de Telstra <strong>en</strong> Australie,<br />

d’e-Plus <strong>en</strong> Allemagne et de<br />

Wind <strong>en</strong> Italie. « Nous faisons<br />

notamm<strong>en</strong>t de la gestion de pro-<br />

jets de transformation », précise<br />

Rambod Daligh, directeur marketing<br />

de l’activité intégration<br />

et transformation. « <strong>Le</strong>s opérateurs<br />

ont aujourd’hui la nécessité<br />

de transformer leur réseau<br />

pour réduire leurs coûts, notamm<strong>en</strong>t<br />

grâce à la technologie IP ».<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t intervi<strong>en</strong>t donc particulièrem<strong>en</strong>t<br />

sur les projets d’externalisation des migrations<br />

technologiques. Dans ce contexte, la technologie<br />

IP permet <strong>en</strong> effet aux opérateurs de bénéficier<br />

d’une structure de coûts plus légère et de<br />

plus d’agilité dans la mise <strong>en</strong> place de nouveaux<br />

services. « Tous les opérateurs, les historiques<br />

<strong>Le</strong>gos opère <strong>en</strong> marque blanche<br />

Rambod Daligh,<br />

directeur marketing de l’activité intégration<br />

et transformation chez Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

« Il faut cadrer le projet dès le départ, avec le<br />

bon timing, car si vous n’arrivez pas à faire<br />

migrer les abonnés vers le nouveau réseau<br />

dans de bonnes conditions, il y aura forcém<strong>en</strong>t<br />

des coûts supplém<strong>en</strong>taires à la clé »<br />

comme les autres, connaiss<strong>en</strong>t aujourd’hui ce<br />

g<strong>en</strong>re de besoins », poursuit Rambod Daligh. Par<br />

exemple, <strong>en</strong> plus de l’exploitation d’une partie<br />

de son réseau, British Telecom a ainsi confié à<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t la gestion de la transformation<br />

de celui-ci. « Il faut cadrer le projet dès le départ,<br />

avec le bon timing, car si vous n’arrivez pas<br />

à faire migrer les abonnés vers le nouveau réseau<br />

dans de bonnes conditions, il y aura forcém<strong>en</strong>t<br />

des coûts supplém<strong>en</strong>taires à la clé »,<br />

explique Rambod Daligh, « il faut donc que les<br />

opérateurs puiss<strong>en</strong>t s’appuyer sur un savoirfaire<br />

et une expertise permettant de réaliser le<br />

bénéfice att<strong>en</strong>du ». Ce n’est pas toujours simple.<br />

Ainsi, les opérateurs historiques qui opèr<strong>en</strong>t<br />

des changem<strong>en</strong>ts sont parfois obligés par la réglem<strong>en</strong>tation<br />

de conserver des services peu<br />

utilisé, et dont la migration vers le nouveau réseau<br />

coûte cher. Dans ce type de cas, la méthodologie<br />

d’un outsourcer permet d’optimiser<br />

l’opération. Mais cela est valable pour toute<br />

transformation qui s’opère chez les opérateurs.<br />

« Ils sont de plus <strong>en</strong> plus am<strong>en</strong>és à ouvrir leur<br />

monde a eux », explique Rambod Daligh, « de<br />

toute façon, plus ils sont sur un marché compétitif<br />

et plus la nécessité de remettre <strong>en</strong> question<br />

leur façon de gérer le business et le réseau<br />

est importante ». CQFD. ■<br />

« Nous avons démarré notre activité d’opérateur téléphonique <strong>en</strong> marque blanche <strong>en</strong> 20<strong>07</strong> », explique Pascal Prot, PDG de<br />

<strong>Le</strong>gos, « tout simplem<strong>en</strong>t après avoir fait le constat, que les opérateurs, grands et moins grands, allai<strong>en</strong>t continuer à opérer<br />

une partie du service qu’ils propos<strong>en</strong>t, mais allai<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus <strong>en</strong> externaliser une autre ». Aujourd’hui, <strong>Le</strong>gos opère donc<br />

des réseaux <strong>en</strong> marque blanche pour plusieurs types d’opérateurs. <strong>Le</strong>s city networks tout d’abord, ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t sur la technologie<br />

câble (par la suite sur le FTTH) et principalem<strong>en</strong>t pour des régies câble qui n’ont pas été consolidées par Numéricable.<br />

Deuxième typologie de cli<strong>en</strong>ts pour <strong>Le</strong>gos : les opérateurs qui se positionn<strong>en</strong>t sur les zones blanches ADSL et qui sont cli<strong>en</strong>ts<br />

des infrastructures de DSP. Pour ceux-ci, ce sont ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t les technologies WiFi et Wimax qui sont déployées. Ensuite,<br />

<strong>Le</strong>gos adresse aussi des intégrateurs voix qui veul<strong>en</strong>t proposer à leurs cli<strong>en</strong>ts du trunk SIP. Enfin, la société pr<strong>en</strong>d aussi <strong>en</strong><br />

exploitation déléguée des bases cli<strong>en</strong>ts déjà installées. « Aujourd’hui, les opérateurs s’occup<strong>en</strong>t principalem<strong>en</strong>t du déploiem<strong>en</strong>t<br />

de leur réseau d’accès, de l’acquisition de leurs cli<strong>en</strong>ts, du marketing, de la facturation et de la fidélisation des cli<strong>en</strong>ts »,<br />

estime Pascal Prot, « tout le reste peut être sous-traité ». <strong>Le</strong>gos <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d bi<strong>en</strong> se positionner auprès des grands opérateurs.<br />

« SFR et Free notamm<strong>en</strong>t doiv<strong>en</strong>t se conc<strong>en</strong>trer désormais sur le déploiem<strong>en</strong>t de leur réseau d’accès », explique Pascal Prot,<br />

« ils doiv<strong>en</strong>t par conséqu<strong>en</strong>t se détacher de leur plate-forme de services de minutes ». Pour l’heure, ces opérateurs n’ont pas<br />

<strong>en</strong>core décidé d’externaliser cette partie de leur activité. « Mais nous avons appris à être pati<strong>en</strong>ts ».<br />

25 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P26-Actu Opérateur OK AG:JDT193 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 15:33 Page 26<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Interoute accélère les<br />

échanges financiers<br />

Depuis quelques mois, le secteur financier,<br />

<strong>en</strong> convalesc<strong>en</strong>ce, r<strong>en</strong>oue avec les<br />

bénéfices. Pour garantir un réseau et une<br />

bande passante de qualité aux acteurs du<br />

secteur, Interoute, spécialiste de la<br />

communication sur IP et propriétaire d’un<br />

réseau fibré de plusieurs milliers de<br />

kilomètres, dévoile sa nouvelle solution :<br />

Fast Trade. Construite à partir du réseau<br />

de fibre optique d’Interoute, cette solution<br />

permet aux données sur le réseau IP<br />

d’emprunter « les routes les plus<br />

directes » du Réseau de manière à assurer<br />

un débit et une vitesse de transmission<br />

supérieurs à ceux d’un trafic ordinaire.<br />

Toujours selon l’opérateur, la rapidité des<br />

échanges de données <strong>en</strong>tre deux villes<br />

comme Londres et Francfort serait<br />

légèrem<strong>en</strong>t supérieure à 10 secondes. Un<br />

système de nœuds d’échange et un<br />

maillage de points de prés<strong>en</strong>ce répartis<br />

dans 26 pays permet à Fast Trade assure<br />

une bande passante élevée <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t et<br />

réduit les délais de lat<strong>en</strong>ce au minimum.<br />

Dédiée au cli<strong>en</strong>t, la bande-passante ne<br />

peut pas être re-routée. L’acheteur <strong>en</strong><br />

reste ainsi le « propriétaire ». Interoute<br />

permet aux cli<strong>en</strong>ts de se rétracter si la<br />

qualité de service n’est pas au r<strong>en</strong>dezvous.<br />

Orange se r<strong>en</strong>force dans<br />

la publicité sur le Web<br />

et sur mobile<br />

Orange poursuit sa diversification. Après<br />

avoir opéré un virage remarqué vers les<br />

cont<strong>en</strong>us , l’opérateur historique se tourne<br />

désormais vers la publicité. Orange vi<strong>en</strong>t<br />

d’acquérir pour un montant non dévoilé<br />

Unanimis, un spécialiste britannique de la<br />

publicité <strong>en</strong> ligne. Avec cette acquisition,<br />

Orange espère toucher « 71,5 de la<br />

population <strong>en</strong> ligne britannique et plus de<br />

66 % des internautes britanniques,<br />

français, espagnols et polonais<br />

confondus ». Cette opération permet<br />

égalem<strong>en</strong>t à<br />

l’opérateur de mettre<br />

la main sur le<br />

portefeuille cli<strong>en</strong>t<br />

d’Unanimis,<br />

portefeuille doté de<br />

contacts de poids à<br />

l’image de<br />

Shopping.com, filiale<br />

d’eBay, géant des<br />

comparateurs <strong>en</strong> ligne.<br />

Ce mouvem<strong>en</strong>t<br />

significatif d’Orange<br />

Didier Lombard<br />

confirme l’intérêt des<br />

géants du Web et des<br />

télécoms pour le marché publicitaire <strong>en</strong><br />

ligne. Malgré la crise, les investissem<strong>en</strong>ts<br />

sur ce secteur ont perduré, au contraire<br />

de secteurs traditionnels comme la<br />

télévision, la radio ou l’affichage où les<br />

recettes ont très nettem<strong>en</strong>t marqué le pas.<br />

Orange, très optimiste, <strong>en</strong>visage de faire<br />

progresser son chiffre d’affaires de 9 à<br />

20 %, <strong>en</strong>tre 20<strong>09</strong> et 2012.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Actualités<br />

26<br />

opérateurs<br />

Résultats sémestriels<br />

Bouygues Telecom : bon 1er<br />

semestre et plaintes <strong>en</strong> vue<br />

Al’occasion de la prés<strong>en</strong>tation des<br />

résultats semestriels du groupe<br />

(voir plus bas), Martin Bouygues, le<br />

patron du groupe éponyme auquel<br />

apparti<strong>en</strong>t Bouygues Telecom, s’est prononcé<br />

sur deux sujets qui « soulèv<strong>en</strong>t des questions<br />

» (le prix d’attribution de la 4 ème lic<strong>en</strong>ce<br />

3G de téléphonie mobile) ou qui fâch<strong>en</strong>t (les<br />

taxes destinées à financer la suppression de<br />

la publicité sur l’audiovisuel public).<br />

Sur la lic<strong>en</strong>ce, Martin Bouygues a rappelé que<br />

lorsque Bouygues Telecom avait obt<strong>en</strong>u sa lic<strong>en</strong>ce<br />

3G pour 619 millions d’euros, les autres<br />

opérateurs avai<strong>en</strong>t demandé le remboursem<strong>en</strong>t<br />

de la différ<strong>en</strong>ce avec ce qu’ils avai<strong>en</strong>t<br />

payé (4,95 Mds€). Maint<strong>en</strong>ant que le prix de<br />

la 4 ème lic<strong>en</strong>ce est fixé à 240 M€, Martin<br />

Bouygues se dit soucieux de vérifier si « les<br />

mêmes causes produis<strong>en</strong>t les mêmes effets ».<br />

Une plainte pourrait donc être déposée à<br />

Bruxelles dans les semaines qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t.<br />

Au sujet des taxes destinées à l’audiovisuel<br />

public, Martin Bouygues s’est montré <strong>en</strong>core<br />

plus agacé.<br />

« Nous avons été attaqués toute l’année sur le<br />

‘cadeau’ que représ<strong>en</strong>tait pour TF1 la suppression<br />

de la publicité sur l’audiovisuel public,<br />

a-t-il expliqué. Or, cette année, <strong>en</strong>tre TF1<br />

et Bouygues Telecom, nous devrons payer<br />

près de 80 millions d’euros, et nous n’avons<br />

bénéficié d’aucun report de la publicité v<strong>en</strong>ant<br />

de l’audiovisuel public. Et ce dernier continue<br />

à bénéficier de budgets publicitaires via le<br />

parrainage d’émissions ».<br />

Pour ce qui est des résultats à proprem<strong>en</strong>t<br />

parler, si le chiffre d’affaires du groupe se<br />

mainti<strong>en</strong>t globalem<strong>en</strong>t (- 2 %, à 14929 M€),<br />

mais avec une baisse du résultat net de 22 %<br />

à 547 M€, celui de Bouygues Telecom pour le<br />

premier semestre s’affiche « très bon » - dixit<br />

Martin Bouygues – avec une progression du<br />

C.A. de 6 % à 2625 millions d’euros. Et si le<br />

résultat net part du groupe est <strong>en</strong> baisse de<br />

13 % à 268 M€, cela est dû <strong>en</strong> partie aux<br />

coûts d’acquisition des 300 000 nouveaux<br />

cli<strong>en</strong>ts mobiles <strong>en</strong>registrée chez l’opérateur<br />

Satisfait de ses bons résultats du premier semestre,<br />

Bouygues Telecom <strong>en</strong>visage par ailleurs de<br />

contester auprès de Bruxelles le prix de la 4 ème lic<strong>en</strong>ce 3G<br />

et les taxes imposées à l’opérateur (comme à TF1) pour<br />

le financem<strong>en</strong>t de l’audiovisuel public.<br />

Martin Bouygues,<br />

P-dg du groupe<br />

Bouygues<br />

sur le premier semestre (versus 62 000 au premier<br />

semestre 2008).<br />

Martin Bouygues a égalem<strong>en</strong>t précisé que le<br />

démarrage de l’offre Ideo était prometteur,<br />

sans pour autant donner de chiffres. On sait<br />

seulem<strong>en</strong>t que les v<strong>en</strong>tes d’Ideo sont comprises<br />

dans les 125 000 Bbox activées au 21<br />

août, dont 55 000 sur le seul premier trimestre.<br />

Interrogé sur la position de Bouygues Telecom<br />

vis-à-vis de la fibre optique, maint<strong>en</strong>ant<br />

Croissance<br />

Altitude Telecom<br />

sort sa Wibox<br />

Inutile de dire que l’initiative d’Altitude Telecom<br />

a crée la surprise. L’opérateur, plus<br />

connu pour ses offres <strong>en</strong>treprises et ses<br />

data c<strong>en</strong>ters, s’attaque au grand public<br />

avec la sortie de sa Wibox à partir de ce mois<br />

de septembre. Cette « box » est destinée à<br />

fournir une connexion Internet aux « zones<br />

blanches » (espaces dépourvus d’accès à l’Internet<br />

haut débit) grâce au Wimax.<br />

L’offre accessible dans 17 départem<strong>en</strong>ts (12,<br />

14, 27, 31, 39, 55, 61, 64, 67, 72, 76, 79, 85,<br />

71, 21, 89, 35) vise les particuliers, ainsi que<br />

les très petites <strong>en</strong>treprises (TPE). Selon Thomas<br />

Picard, directeur financier du groupe Altitude<br />

Telecom, l’objectif est de « créer une<br />

<strong>en</strong>tité spécifique Wimax, propre à rassurer »<br />

les particuliers, les collectivités locales et les<br />

<strong>en</strong>treprises.<br />

Constamm<strong>en</strong>t mise <strong>en</strong> concurr<strong>en</strong>ce avec le<br />

LTE (la future 4G), la technologie Wimax, <strong>en</strong><br />

mal de popularité, apparaît plus que jamais<br />

dans le creux de la vague. Pour Altitude Telecom,<br />

cette off<strong>en</strong>sive, loin d’être un coup de<br />

tête, s’inscrit « dans une vraie logique de<br />

croissance ». L’activité Wimax a rapporté au<br />

groupe 2,5 millions de chiffre d’affaires <strong>en</strong><br />

20<strong>09</strong>, d’où sa volonté affichée de miser sur la<br />

marque Wibox et sur une offre Wimax.<br />

<strong>Le</strong> service, proposé à un coût « raisonnable »,<br />

selon Thomas Picard, permet aux cli<strong>en</strong>ts d’obt<strong>en</strong>ir,<br />

pour 39 euros, un accès internet haut<br />

débit « simple ». Pour 45 euros, Altitude Tele-<br />

que le régulateur a clarifié les règles du jeu,<br />

Olivier Roussat, directeur général de l’opérateur,<br />

a précisé que la société « n’<strong>en</strong>visageait<br />

pas d’investir dans la fibre chez l’abonné dans<br />

les deux années à v<strong>en</strong>ir ». « Compte t<strong>en</strong>u de<br />

l’évolution des technologies, a ajouté Martin<br />

Bouygues, et des débits que l’on peut tirer de<br />

la fibre, tout déploiem<strong>en</strong>t de réseau supplém<strong>en</strong>taire<br />

serait un coût pour l’abonné ».<br />

■ Ariel Gomez<br />

Thomas Picard, directeur financier du groupe Altitude<br />

Telecom<br />

com offre un service double play (Internet +<br />

téléphonie). L’offre est néanmoins appelée à<br />

évoluer. L’opérateur pourrait proposer un service<br />

triple play (Internet + TV + Téléphonie) à<br />

l’av<strong>en</strong>ir.<br />

« Nous espérons que les cli<strong>en</strong>ts vont bi<strong>en</strong> accueillir<br />

ce service (…) », indique l’opérateur,<br />

qui n’hésite d’ailleurs pas à donner à son offre<br />

un caractère de service public. « Dans les <strong>en</strong>droits<br />

les plus reculés, la fibre n’arrivera pas<br />

avant 20 ou 30 ans. On ne peut pas non plus<br />

se limiter aux offres internet par satellite » estime<br />

le directeur financier.<br />

Altitude Telecom n’<strong>en</strong>visage pas de se lancer<br />

dans un concurr<strong>en</strong>ce frontale avec les grands<br />

FAI nationaux comme Orange. SFR ou Free.<br />

« Une commercialisation sur des réseaux tiers<br />

est possible », assure t-on- chez Altitude Telecom.<br />

■ TP


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<strong>en</strong> bref<br />

Colt, plus près des<br />

nuages avec VMware<br />

Colt, spécialiste des solutions IP pour<br />

les <strong>en</strong>treprises, vi<strong>en</strong>t de rejoindre<br />

l’initiative vCloud, lancée par VMware,<br />

spécialiste de la virtualisation. A travers<br />

ce part<strong>en</strong>ariat, VMware et les<br />

participants l’initiative vise à fournir une<br />

expéri<strong>en</strong>ce « fiable et éprouvée » parmi<br />

les autres offres disponibles sur le<br />

marché, à l’image de l’offre Cloud<br />

proposée par Amazon (Elastic Compute<br />

Cloud), géant américain de<br />

l’e-commerce. Pour Colt, cette<br />

collaboration avec le leader de la<br />

virtualisation permet à l’opérateur<br />

d’offrir à ses cli<strong>en</strong>ts des services « <strong>en</strong><br />

nuage » plus nombreux. « Notre<br />

relation avec VMware est un facteur-clé<br />

pour nos cli<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> leur garantissant un<br />

plus fort niveau de qualité, de flexibilité<br />

et de sécurité de nos services de Cloud<br />

Entreprise. A ce jour, nous avons mis <strong>en</strong><br />

œuvre avec succès de nombreuses<br />

solutions basées sur VMware chez nos<br />

cli<strong>en</strong>ts, et le fait de leur proposer<br />

aujourd’hui une migration vers nos<br />

services Cloud au travers de vCloud va<br />

leur donner de nouveaux atouts pour<br />

leur activité », assure Maggy McClelland,<br />

directrice générale de la division<br />

services managés chez Colt.<br />

Vague de suicides chez<br />

France Telecom<br />

Difficile d’ignorer le phénomène. Depuis<br />

un an, plusieurs salariés de France<br />

Telecom ont choisi de se donner la mort.<br />

<strong>Le</strong> décès d’un 20 ème salarié du groupe<br />

cet été à Marseille a fait resurgir les<br />

questions sur le managem<strong>en</strong>t au sein du<br />

groupe et ses effets sur les employés. Si<br />

dans un suicide, il est communém<strong>en</strong>t<br />

admis que plusieurs causes peuv<strong>en</strong>t<br />

pousser une personne à passer à l’acte,<br />

dans les nombreux cas prés<strong>en</strong>ts, les<br />

conditions de travail au sein de<br />

l’<strong>en</strong>treprise sembl<strong>en</strong>t avoir été l’un des<br />

élém<strong>en</strong>ts décl<strong>en</strong>cheurs majeurs. Une<br />

réc<strong>en</strong>te <strong>en</strong>quête réalisée par le journal<br />

L’Humanité a mis <strong>en</strong> lumière le malaise<br />

ress<strong>en</strong>ti par de nombreux salariés, des<br />

technici<strong>en</strong>s aux hotliners. Une bonne<br />

partie d’<strong>en</strong>tre eux évoque la culture<br />

omniprés<strong>en</strong>te du résultat et les<br />

pressions sans cesse exercées par les<br />

responsables. Si la direction refuse pour<br />

le mom<strong>en</strong>t de s’exprimer sur cette<br />

question, la réflexion sur le sujet semble<br />

néanmoins <strong>en</strong>gagée. Début septembre, à<br />

l’issue d’une r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre les<br />

syndicats de France Telecom et les<br />

ressources humaines, la direction a<br />

assuré l’ouverture prochaine d’une<br />

négociation sur le stress au travail.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Actualités<br />

28<br />

opérateurs<br />

Résultats sémestriels<br />

Free ramène Alice à l’équilibre<br />

et gagne des abonnés<br />

Malgré des résultats <strong>en</strong>core marqués par l’intégration<br />

d’Alice, l’opérateur parvi<strong>en</strong>t à réaliser un semestre très<br />

correct au cours duquel il gagne 146 000 abonnés<br />

supplém<strong>en</strong>taires.<br />

<strong>Le</strong> premier semestre 20<strong>09</strong> s’achève sur<br />

une note d’optimisme pour Free. <strong>Le</strong>s résultats<br />

de l’opérateur s’inscriv<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

forte hausse. L’opérateur <strong>en</strong>registre un<br />

chiffre d’affaires de 970 millions d’euros, <strong>en</strong><br />

croissance de 40 % par rapport au premier semestre<br />

2008. <strong>Le</strong> résultat net du groupe s’affiche<br />

à 72,1 millions d’euros ; un résultat qui<br />

aurait atteint les 161 M€ sans les charges<br />

liées à l’acquisition d’Alice.<br />

L’activité ADSL, cœur de métier de l’opérateur,<br />

a généré 178 millions de trésorerie durant les<br />

six premiers mois de l’année, soit un chiffre<br />

deux fois supérieur au résultat obt<strong>en</strong>u l’année<br />

précéd<strong>en</strong>te.<br />

<strong>Le</strong> pourc<strong>en</strong>tage des abonnés dégroupés<br />

atteint 81,2 % sur les six premiers mois de<br />

l’année, contre 83,4 % un an plus tôt ; <strong>en</strong>core<br />

un effet induit du rachat d’Alice.<br />

<strong>Le</strong> nombre d’abonnés ADSL progresse quant à<br />

lui de plus 146 000 sur la période, alors que<br />

l’Arpu (rev<strong>en</strong>u moy<strong>en</strong> par abonné), à 36,3 €,<br />

retrouve son niveau de juin 2008, après la<br />

baisse <strong>en</strong>registrée lors du second semestre<br />

2008.<br />

Malgré des résultats <strong>en</strong>core marqués par le<br />

poids d’Alice, l’opérateur affiche sa confiance.<br />

« Nous sommes un des opérateurs les moins<br />

<strong>en</strong>dettés. Nous disposons d’<strong>en</strong>viron 600 millions<br />

d’euros de liquidités, somme à laquelle<br />

s’ajoute notre ligne de crédit », assure Thomas<br />

Reynaud, directeur financier du groupe.<br />

L’intégration<br />

d’Alice bi<strong>en</strong> avancée<br />

Pour l’opérateur, l’intégration d’Alice s’affiche<br />

comme une réussite. « Nous avons ram<strong>en</strong>é<br />

Alice à l’équilibre. Pour nous, il s’agit d’une<br />

réussite symbolique. Alice était <strong>en</strong> déficit<br />

avec son précéd<strong>en</strong>t actionnaire », explique<br />

Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad,<br />

maison mère de Free. « Nous avons réduit les<br />

dép<strong>en</strong>ses et assuré la migration de notre système<br />

informatique ». Parmi d’autres mesures<br />

d’économie et de rééquilibrage, Free a égalem<strong>en</strong>t<br />

supprimé plus de 300 postes à la fin de<br />

l’année 2008.<br />

Concernant les deux dossiers chauds du<br />

groupe, la fibre optique et la 4 ème lic<strong>en</strong>ce de<br />

<strong>Le</strong> prix d’attribution à v<strong>en</strong>ir de la 4ème lic<strong>en</strong>ce<br />

de téléphonie mobile suscite plus que jamais<br />

l’ire des opérateurs. Après Orange, SFR<br />

et Bouygues Telecom ont tous deux fait part<br />

de leur int<strong>en</strong>tion de porter l’affaire à<br />

Bruxelles, devant la Commission europé<strong>en</strong>ne.<br />

Tout récemm<strong>en</strong>t, Jean-Bernard <strong>Le</strong>vy, présid<strong>en</strong>t<br />

du directoire de Viv<strong>en</strong>di, groupe auquelapparti<strong>en</strong>t<br />

SFR, a sévèrem<strong>en</strong>t critiqué le tarif<br />

d’une lic<strong>en</strong>ce « bradée ». La quatrième lic<strong>en</strong>ce<br />

mobile, initialem<strong>en</strong>t proposée au tarif de 619<br />

millions d’euros, avait été divisée <strong>en</strong> trois lots<br />

de 5 GHz, respectivem<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>dus à 240 millions<br />

d’euros. Début septembre, lors de la publication<br />

de ses derniers résultats trimestriels,<br />

le groupe Bouygues, maison-mère de l’opérateur<br />

Bouygues Télécom avait égalem<strong>en</strong>t annoncé<br />

sa volonté d’aller déf<strong>en</strong>dre sa position<br />

à Bruxelles (voir <strong>page</strong> précéd<strong>en</strong>te). L’affaire<br />

est pour le mom<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les mains des juristes,<br />

qui étudi<strong>en</strong>t la meilleure manière de<br />

Lombardini-Reynaud -Free<br />

téléphonie mobile 3G, le groupe s’affiche tout<br />

aussi optimiste.<br />

« Dans les zones les plus d<strong>en</strong>ses, nous confirmons<br />

nos objectifs », explique Maxime Lombardini.<br />

70 % de Paris devrait être couvert à la<br />

fin de l’année 20<strong>09</strong>. <strong>Le</strong>s différ<strong>en</strong>ds sur les<br />

technologies et les modalités de déploiem<strong>en</strong>t,<br />

<strong>en</strong> partie réglés par le législateur, ne constitu<strong>en</strong>t<br />

plus un frein pour Free. « Nous considérons<br />

la fibre surnuméraire [ou multifibre, ndlr]<br />

comme un élém<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiel pour être indép<strong>en</strong>dants<br />

de l’opérateur de l’immeuble », indique<br />

Maxime Lombardini. En juin dernier,<br />

l’Arcep, le régulateur des télécoms, préconisait<br />

la technologie multifibre pour les déploiem<strong>en</strong>ts<br />

verticaux (dans les immeubles), solution<br />

pour laquelle Free avait très activem<strong>en</strong>t milité.<br />

« C’est une décision importante. Dans<br />

quelques mois, les opérateurs devront faire<br />

des propositions pour des offres de gros. Ce<br />

sera le départ de la mutualisation », estime le<br />

directeur général. Ce terrain plus favorable<br />

permet à Free de confirmer son investissem<strong>en</strong>t<br />

d’un milliard d’euros sur la fibre d’ici à 2012.<br />

Concernant la quatrième lic<strong>en</strong>ce mobile, l’opérateur<br />

s’est montré peu loquace. « Notre offre<br />

sera simple, innovante et supérieure à toutes<br />

celles déjà prés<strong>en</strong>tes sur le marché », a indiqué<br />

Maxime Lombardini.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

4 ème lic<strong>en</strong>ce mobile<br />

<strong>Le</strong>s trois opérateurs majeurs<br />

opposés à un prix « bradé »<br />

porter l’attaque et s’interrog<strong>en</strong>t sur la pertin<strong>en</strong>ce<br />

ou non de la lancer avant que l’attributaire<br />

de la nouvelle lic<strong>en</strong>ce soit désigné.<br />

<strong>Le</strong> plus prompt à « dégainer » a sans doute été<br />

Orange. Dès le mois de juin dernier, l’opérateur<br />

s’était dit prêt à m<strong>en</strong>er une action <strong>en</strong> justice<br />

au niveau europé<strong>en</strong>. Malgré tout, pour le<br />

mom<strong>en</strong>t, aucun des trois opérateurs majoritaires<br />

ne s’est résolu à franchir le Rubicon.<br />

Toutefois, si les plaintes étai<strong>en</strong>t effectivem<strong>en</strong>t<br />

déposées, les premières procédures pourrai<strong>en</strong>t<br />

débuter d’ici quelques semaines. En dehors<br />

de Free, prés<strong>en</strong>té comme le “grand<br />

favori” dans la course à la lic<strong>en</strong>ce, trois autres<br />

acteurs ont manifesté leur int<strong>en</strong>tion de<br />

s’<strong>en</strong>gager dans la course : Virgin Mobile, Numericable<br />

et Kertel. Pour sa part, Bolloré<br />

Télécom a égalem<strong>en</strong>t exprimé le souhait d’y<br />

aller, mais pas seul. Kertel et Virgin Mobile<br />

n’ont de leur côté par écarté l’option de s’allier<br />

à d’autres acteurs. ■ TP


Quand<br />

SFR service cli<strong>en</strong>t<br />

choisit S<strong>en</strong>nheiser<br />

Sur le marché des c<strong>en</strong>tres d’appels, S<strong>en</strong>nheiser Communications peut apparaître<br />

comme un “nouveau v<strong>en</strong>u”… qui n’est pas pour autant le “premier v<strong>en</strong>u”.<br />

S<strong>en</strong>nheiser Communications se positionne <strong>en</strong> effet depuis<br />

60 ans comme le spécialiste mondial incontesté des micros,<br />

des casques hifi et des aides auditives !<br />

Pas étonnant que SFR service cli<strong>en</strong>t et AXA ont été séduits par les atouts de<br />

S<strong>en</strong>nheiser Communications :<br />

• Qualité sonore exceptionnelle, tant à l’écoute qu’à l’émission.<br />

• Légèreté, confort, ergonomie sans équival<strong>en</strong>t.<br />

• Technologie exclusive Sound Clarity System pour atténuer les bruits ambiants.<br />

• Dispositif ActiveGard qui protège l’utilisateur des risques de choc<br />

acoustique.<br />

De plus, avec S<strong>en</strong>nheiser Communications vous êtes sûr de répondre aux<br />

plus réc<strong>en</strong>tes contraintes législatives (directive europé<strong>en</strong>ne 2003/10/CE<br />

et décret du 16 juillet 2006/892 applicable <strong>en</strong> France). L’interface UI 760 garantit à<br />

vos téléacteurs un niveau sonore moy<strong>en</strong> inférieur à 85 dB sur 8 heures.<br />

<strong>Le</strong>s grands c<strong>en</strong>tres d’appels ne s’y sont pas trompés 1 .<br />

Pour visionner l’installation de SFR service cli<strong>en</strong>t,<br />

allez sur : www.s<strong>en</strong>nheiser.fr/espace-decouvertes<br />

60 ans d’expéri<strong>en</strong>ce permett<strong>en</strong>t toujours de creuser l’écart.<br />

S<strong>en</strong>nheiser France<br />

128 bis, av. Jean Jaurès 94851 Ivry Sur Seine<br />

Tel. : 01.49.87.03.00 – Fax : 01.49.87.03.24<br />

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• <strong>en</strong> appelant Frédéric H<strong>en</strong>ry au 01 49 87 05 32<br />

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S<strong>en</strong>nheiser Communications vous propose une gamme complète de<br />

micro-casques <strong>en</strong> solution filaire et sans fil.<br />

Micro-casque CC 550<br />

1 Ainsi par exemple, SFR service cli<strong>en</strong>t, Direct Assurance, AXA, Transcom Worldwide…


JDT199-P30-Actu-Equipem<strong>en</strong>t OK AG:JDT193 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:08 Page 30<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Mobotix poursuit<br />

sa percée sur la<br />

haute définition<br />

La société allemande Mobotix continue sa<br />

percée dans le domaine de la vidéosurveillance<br />

IP haute définition. Après avoir<br />

mis sur le marché fin 2008 la Q22, une<br />

caméra hémisphérique doté d’un capteur<br />

3 Mpix, elle récidive avec la Q24M, un<br />

autre modèle hémisphérique, égalem<strong>en</strong>t<br />

équipée d’un capteur 3 Mpix, mais dotée<br />

d’un micro-processeur deux fois plus<br />

puissant que celui du modèle précéd<strong>en</strong>t.<br />

Ce nouveau processeur permet à la Q24M<br />

de délivrer jusqu’à 20 images/seconde <strong>en</strong><br />

3,1 Mpix ou 30 images/seconde <strong>en</strong> 1,3<br />

Mpix. De quoi répondre aux besoins<br />

d’id<strong>en</strong>tification exigés par l’arrêté<br />

ministériel qui oblige les collectivités qui<br />

font le choix de s’équiper <strong>en</strong> vidéosurveillance<br />

à installer des « caméras<br />

d’id<strong>en</strong>tification ». « Nous avons démontré<br />

que nous pouvons faire <strong>en</strong> numérique<br />

haute définition de la capture <strong>en</strong> 25 à 30<br />

images/s, alors que les acteurs de<br />

l’analogique affirm<strong>en</strong>t que ce n’est pas<br />

possible, explique Patrice Ferrand,<br />

responsable de l’activité pour la France. <strong>Le</strong><br />

débat ne porte pourtant plus sur l’iP ou sur<br />

l’analogique, mais la basse ou la haute<br />

résolution. <strong>Le</strong> fond du problème, c’est le<br />

traitem<strong>en</strong>t de l’image ; or tous les<br />

<strong>en</strong>registreurs n’ont pas la capacité à traiter<br />

des images <strong>en</strong> mégapixels. Chez Mobotix,<br />

nous faisons le traitem<strong>en</strong>t de l’image dans<br />

la caméra, et tout est fait <strong>en</strong> numérique ».<br />

Dét<strong>en</strong>teur de plus de 60 % du marché<br />

mondial <strong>en</strong> mégapix, Mobotix a connu<br />

grâce à son approche « haute définition<br />

tout IP » une progression spectaculaire et<br />

continue à fabriquer tous ses produits <strong>en</strong><br />

Europe. Une deuxième usine est même <strong>en</strong><br />

construction pour pouvoir faire face à la<br />

demande. Mais Mobotix ne compte pas <strong>en</strong><br />

rester là dans l’exploitation de son savoirfaire<br />

technologique. En septembre-octobre,<br />

la société mettra sur le marché un portier<br />

vidéo IP équipé du même capteur que sa<br />

caméra Q24. Ce système permettra de<br />

recevoir l’image <strong>en</strong> local sur un écran, ou<br />

<strong>en</strong> déporté sur son téléphone mobile. On<br />

pourra ainsi à distance id<strong>en</strong>tifier un visiteur<br />

et lui ouvrir la porte. Un nouveau marché<br />

pour les professionnels de l’IP ? ■ AG<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Actualités<br />

Patrice Ferrand,<br />

responsable de Mobotix pour la France<br />

30<br />

équipem<strong>en</strong>ts<br />

LAN-WAN<br />

Blue Coat, accélérateur de réseaux<br />

Après avoir traversé la crise sans <strong>en</strong>combre, le spécialiste de l’optimisation<br />

des réseaux mise sur ses produits PacketShaper et ProxySG pour poursuivre<br />

sa croissance. Sa technologie,<br />

<strong>en</strong> plus de susciter l’intérêt<br />

des <strong>en</strong>treprises, éveille<br />

égalem<strong>en</strong>t celui des<br />

opérateurs et des FAI.<br />

Niché <strong>en</strong> plein cœur de la Silicon<br />

Valley (Californie), à deux pas du<br />

fabricant de PDA Palm, Blue Coat,<br />

spécialiste de l’optimisation de réseau,<br />

conserve malgré la concurr<strong>en</strong>ce sévère<br />

d’autres acteurs du secteur – comme Cisco<br />

ou Juniper Networks - un optimisme à toute<br />

épreuve. Peu connu sous nos latitudes, l’amé-<br />

Steve House,<br />

s<strong>en</strong>ior director chargé du marketing produit<br />

ricain s’est constitué un catalogue de produits<br />

destinés à accélérer la vitesse des applications<br />

délivrées sur le réseau axé sur<br />

trois produits : visibilité, accélération et sécurité.<br />

<strong>Le</strong> fabricant s’appuie notamm<strong>en</strong>t sur<br />

deux produits phares, le Packet Shaper, fruit<br />

de l’acquisition de Packeteer <strong>en</strong> juin 2008 et<br />

sur une appliance, le ProxySG. « Nous proposons<br />

à nos cli<strong>en</strong>ts de voir et compr<strong>en</strong>dre<br />

toutes leurs applications, d’observer leur<br />

fonctionnem<strong>en</strong>t et de détecter les problèmes<br />

év<strong>en</strong>tuels », explique Steve House, s<strong>en</strong>ior<br />

director chargé du marketing produit. Quant<br />

à l’accélération, « toutes les applications<br />

peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bénéficier. La vitesse de solutions<br />

Saas (software as a service) comme<br />

Salesforces ou d’autres, proposées via le<br />

cloud computing peut être optimisée ». <strong>Le</strong><br />

Packet Shaper reconnaît quelque 620 applications<br />

à ce jour. « <strong>Le</strong> Packet Shaper peut <strong>en</strong><br />

reconnaître plus de 700 » affirm<strong>en</strong>t de<br />

concert Eric Tooley et Antony Bichon, respectivem<strong>en</strong>t<br />

technical marketing manager et<br />

software manager. <strong>Le</strong> Packet Shaper, installé<br />

sur le réseau de l’<strong>en</strong>treprise, permet ainsi<br />

d’observer l’activité du réseau, de donner,<br />

<strong>en</strong> détail, le volume de bande passante<br />

consommé par chaque application. « En fait<br />

nous donnons une image de la santé d’une<br />

application et du réseau de l’<strong>en</strong>treprise. […]<br />

Ces informations permett<strong>en</strong>t, par exemple,<br />

de déceler des ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>ts d’Oracle [ou<br />

d’autres applications métiers] », indique<br />

Steve House. Passé ce diagnostic, le fabricant<br />

propose aux cli<strong>en</strong>ts le ProxySG, capable<br />

de donner la priorité aux applications métier<br />

les plus utilisées. C’est là qu’intervi<strong>en</strong>t le<br />

Proxy SG. L’appliance permet notamm<strong>en</strong>t de<br />

fournir aux applications métier une bande<br />

passante supérieure à celle consommée par<br />

les applications récréatives (YouTube, Dailymotion,<br />

Deezer, etc). Différ<strong>en</strong>tes politiques<br />

d’utilisation sont ainsi applicables. Un logiciel<br />

métier peut se voir allouer 66 % de capacité<br />

de bande passante, le restant permettant<br />

aux autres applications - notamm<strong>en</strong>t<br />

récréatives - de fonctionner mais avec un<br />

débit bi<strong>en</strong> plus bas. Même chose pour les appels<br />

par VoIP. <strong>Le</strong>s appels professionnels sur<br />

IP peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>ir un débit bi<strong>en</strong><br />

supérieur à celui d’autres applications. <strong>Le</strong>s<br />

appels sur IP évit<strong>en</strong>t ainsi une dégradation de<br />

Craig Hicks-Frazier,<br />

vice-présid<strong>en</strong>t chargé des FAI<br />

la qualité occasionnée par un usage non professionnel<br />

de la bande passante. Suivant les<br />

différ<strong>en</strong>ts services de VoIP gratuits (Skype,<br />

Yahoo voice) ou payants, le ProxySG permet<br />

de conserver une qualité optimum. <strong>Le</strong>s différ<strong>en</strong>tes<br />

politiques peuv<strong>en</strong>t, quant à elles,<br />

être modifiées sans aucune difficulté,<br />

assure-t-on chez Blue Coat. L’expertise du<br />

fabricant ne se limite toutefois pas à l’optimisation<br />

des réseaux fixes.<br />

Brian NeSmith,<br />

p-dg de Blue Coat<br />

Opérateurs et FAI intéressés<br />

Blue Coat offre égalem<strong>en</strong>t ses services aux<br />

FAI, ainsi qu’aux opérateurs de téléphonie mobile.<br />

« Nous proposons par exemple aux opérateurs<br />

de téléphonie mobile un service de filtrage<br />

[pour les terminaux] » explique Craig<br />

Hicks-Frazier, vice-présid<strong>en</strong>t chargé des FAI.<br />

<strong>Le</strong>s fournisseurs d’accès Internet sont égalem<strong>en</strong>t<br />

intéressés par le catalogue de Blue Coat.<br />

« <strong>Des</strong> FAI europé<strong>en</strong>s, américains et asiatiques<br />

(Sprint, British Telecom, Orange, NTT, Verizon,<br />

AT&T et Telefonica) ont égalem<strong>en</strong>t pour projet<br />

d’installer sur leur réseau un ProxySG pour inclure<br />

l’optimisation réseau dans leur catalogue<br />

de services managés. Orange semble très intéressé<br />

par le dispositif » assure-t-il. Pour Blue<br />

Coat, l’intérêt confirmé du public pour les<br />

smartphones, l’iPhone <strong>en</strong> tête, ne pourra que<br />

pousser les FAI à proposer des services de ce<br />

type dans un futur proche. Avec un chiffre d’affaires<br />

de 445 millions de dollars sur son dernier<br />

exercice fiscal (<strong>en</strong> croissance de 46 % par rapport<br />

à 2008) Blue Coat dit pourtant poursuivre<br />

une expansion « l<strong>en</strong>te et prud<strong>en</strong>te ». <strong>Le</strong>s marchés<br />

europé<strong>en</strong> et américain pès<strong>en</strong>t 40 % de<br />

son chiffre d’affaires, contre 20 % pour l’Asie.<br />

« Nous avons un bureau au Brésil, deux employés<br />

<strong>en</strong> Russie, une base d’ingénieurs <strong>en</strong><br />

<strong>Le</strong>ttonie », indique Brian NeSmith, p-dg de<br />

Blue Coat. Si le groupe exclut pour le mom<strong>en</strong>t<br />

toute opération financière d’<strong>en</strong>vergure, le moral<br />

reste off<strong>en</strong>sif. « Nous avons de grandes<br />

ambitions », assure le patron du groupe.<br />

■ Thomas Pagbe,<br />

<strong>en</strong>voyé spécial dans la Silicon Valley


JDT199-P31-Actu-Equipem<strong>en</strong>t OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 15:34 Page 31<br />

STRATEGIE<br />

Nokia à fond sur les services<br />

Bi<strong>en</strong> décidé à conserver<br />

son leadership dans les<br />

terminaux, Nokia compte<br />

aussi sur les services<br />

(musique, jeux,<br />

navigation...) pour<br />

continuer la course <strong>en</strong> tête<br />

et bâtir la plus grosse plateforme<br />

mondiale <strong>en</strong> la<br />

matière.<br />

Qu’on se le dise : Nokia reste le patron<br />

du monde du mobile. <strong>Le</strong> géant mondial<br />

a profité du Nokia World 20<strong>09</strong>,<br />

son grand raout annuel, pour marteler<br />

ce message, produits à l’appui. <strong>Le</strong> fabricant,<br />

bi<strong>en</strong> décidé à rattraper son retard dans le tactile<br />

a dévoilé le N97 mini, une nouvelle version<br />

du N97. Proposé hors subv<strong>en</strong>tion au prix de 450<br />

euros, ce terminal, davantage ori<strong>en</strong>té réseaux<br />

sociaux vise une cli<strong>en</strong>tèle différ<strong>en</strong>te de celle<br />

du N97. <strong>Le</strong> fabricant a égalem<strong>en</strong>t dévoilé deux<br />

futurs terminaux : le Nokia X6 et le X3. <strong>Le</strong> premier,<br />

disponible à partir du mois d’octobre,<br />

compr<strong>en</strong>dra un accès à son offre musicale,<br />

‘Nokia Comes with Music’, un service indisponible<br />

pour le mom<strong>en</strong>t <strong>en</strong> France. <strong>Le</strong> X3, de<br />

gamme inférieure, serait quant à lui dépourvu<br />

d’accès vers le service musical. Nokia a égalem<strong>en</strong>t<br />

mis un terme au mystère qui planait<br />

quant à la version de Windows prés<strong>en</strong>te sur<br />

son netbook, le Booklet 3G : il s’agira de Windows<br />

7. <strong>Le</strong> Booklet devrait être proposé au prix<br />

de 749 euros <strong>en</strong> France, hors subv<strong>en</strong>tion. Et si<br />

l’av<strong>en</strong>ir de Nokia passe par de nouveaux terminaux<br />

mobiles, à l’image de la tablette N900,<br />

la firme scandinave considère que son av<strong>en</strong>ir<br />

passe tout autant par les services. « Nous voulons<br />

construire la plus grand plate-forme de<br />

services au monde et l’optimiser », explique<br />

Olli-Pekka Kallasvuo, p-dg du groupe Nokia. Un<br />

message répété par les ingénieurs du groupe.<br />

« Notre stratégie vise à être plus compétitifs<br />

dans ce domaine », explique Heikki Westa, res-<br />

ponsable produit. Pour Nokia, les résultats sont<br />

déjà visibles. « En août, le nombre de téléchargem<strong>en</strong>ts<br />

sur Ovi Store a été plus important que<br />

sur juin et juillet <strong>en</strong>semble » poursuit-il, sans<br />

toutefois fournir de chiffres. Pour le fabricant, il<br />

est inutile de se lancer dans une course aux applications.<br />

Nokia conserve un objectif modeste<br />

: atteindre 3 millions d’utilisateurs actifs. Au niveau<br />

mondial, Nokia voit plus grand. « Nous<br />

voulons atteindre 200 millions d’utilisateurs de<br />

nos services avant 2012 », assure Olli-Pekka<br />

Kallasvuo. ■<br />

Thomas Pagbe, <strong>en</strong>v. spécial à Stuttgart<br />

Actualités<br />

Nokia France<br />

contre-attaque<br />

Confronté au leader français, Samsung,<br />

et au recul de sa part de marché sur les<br />

smartphones, Nokia France prépare sa riposte.<br />

« Nous avons essayé de compr<strong>en</strong>dre<br />

ce qu’il se passait pour trouver les<br />

moy<strong>en</strong>s de repr<strong>en</strong>dre le leadership » explique<br />

François Bornibus, directeur général<br />

de Nokia France depuis un an. <strong>Le</strong>ader<br />

- selon ses chiffres -, sur les mobiles<br />

« bloc », <strong>en</strong> progression sur les « slide »,<br />

Nokia avoue sa faiblesse sur les tactiles.<br />

« Dans le Touch, nous sommes nouveaux<br />

», concède le fabricant. « Notre stratégie<br />

est claire. Nous allons sur ce marché<br />

pour offrir un produit et des services, email<br />

notamm<strong>en</strong>t, et via Ovi store. La version<br />

française devrait être disponible<br />

d’ici peu », assure François Bornibus. Si<br />

Nokia veut continuer à être leader dans<br />

les terminaux, sa stratégie consiste non<br />

seulem<strong>en</strong>t à fournir des services mobiles,<br />

mais aussi des terminaux pour toutes les<br />

bourses, capables d’accueillir son<br />

kiosque d’applications. En <strong>en</strong>treprise,<br />

Nokia France compte notamm<strong>en</strong>t sur le<br />

réc<strong>en</strong>t part<strong>en</strong>ariat signé avec Microsoft<br />

pour favoriser son intégration <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise.<br />

« Nous avons deux chevaux de bataille,<br />

explique le patron France de<br />

Nokia. La VOIP d’abord, car nos terminaux<br />

sont compatibles avec les IPBX et<br />

les postes IP. Nous misons égalem<strong>en</strong>t<br />

beaucoup sur l’e-mail avec Microsoft<br />

Exchange ».


JDT199-P32-Equip Point Marché OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 15:41 Page 32<br />

Point marché<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

32<br />

équipem<strong>en</strong>ts<br />

HERVÉ REYNAUD<br />

Haut-débit sans câblage :<br />

WiFi ou CPL ?<br />

Avec l’avènem<strong>en</strong>t du 802.11n, qui règle le le problème du<br />

déficit de bande passante qu’accusait le WiFi par rapport au<br />

CPL, les <strong>en</strong>treprises choisiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> priorité l’option du sans-fil.<br />

Toutefois, dans un certain nombre de cas, le CPL constitue<br />

une excell<strong>en</strong>te solution de complém<strong>en</strong>t. Explications.<br />

Aujourd’hui, au mom<strong>en</strong>t où les PC<br />

des <strong>en</strong>treprises sont de plus <strong>en</strong><br />

plus souv<strong>en</strong>t portables, par<br />

conséqu<strong>en</strong>t mobiles, le WiFi et<br />

le CPL sont deux technologies complém<strong>en</strong>taires<br />

», lance Olivier Perthuis directeur commercial<br />

de Bewan. « On veut souv<strong>en</strong>t opposer<br />

ces deux technologies, mais ce n’est pas le<br />

s<strong>en</strong>s du marché ». En effet, pour les utilisateurs<br />

qui recherch<strong>en</strong>t avant tout de la mobilité,<br />

sans contraintes de branchem<strong>en</strong>t, le WiFi est<br />

et restera la solution idéale, quitte à installer<br />

plusieurs points d’accès <strong>en</strong> mode répéteur<br />

dans les locaux de l’<strong>en</strong>treprise. Mais, dans certains<br />

lieux non câblés, le CPL représ<strong>en</strong>te une<br />

solution complém<strong>en</strong>taire, comme dans les<br />

salles de réunion par exemple. « Ce sont des<br />

lieux où l’on reste assez longtemps », explique<br />

Olivier Perthuis, « par conséqu<strong>en</strong>t, l’installation<br />

d’adaptateurs CPL permet de proposer une<br />

connexion tout <strong>en</strong> réglant le problème év<strong>en</strong>tuel<br />

de l’autonomie de la batterie des PC ».<br />

Dans cette perspective, Bewan propose notamm<strong>en</strong>t<br />

son E 200 Strip, une multiprise parasurt<strong>en</strong>seur<br />

disposant de 3 ports. Dans la<br />

même catégorie, <strong>Le</strong>a propose de son côté le<br />

NetStrip200+.<br />

■ <strong>Le</strong> CPL, une ext<strong>en</strong>sion<br />

intéressante<br />

« Toutefois, comme le marché du CPL <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise<br />

n’est pas extrêmem<strong>en</strong>t large, puisque<br />

la plupart des bâtim<strong>en</strong>ts sont câblés <strong>en</strong><br />

RJ45 », souligne à raison Olivier Perthuis, « par<br />

conséqu<strong>en</strong>t, le CPL est parfait pour pallier les<br />

abs<strong>en</strong>ces de câblage qui exist<strong>en</strong>t dans un certain<br />

nombre de locaux et pour compléter le<br />

WiFi dans certaines circonstances ». Néanmoins,<br />

la recherche d’économies, <strong>en</strong>core plus<br />

vive dans un contexte de crise, fait aussi du<br />

CPL une solution pertin<strong>en</strong>te pour ét<strong>en</strong>dre le ré-<br />

Olivier Perthuis,<br />

directeur commercial de Bewan<br />

« L’installation d’adaptateurs<br />

CPL permet de proposer une<br />

connexion tout <strong>en</strong> réglant le<br />

problème év<strong>en</strong>tuel de l’autonomie<br />

de la batterie des PC ».<br />

seau existant. « <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises sont aussi intéressées<br />

par le CPL pour compléter leur dispositif<br />

filaire », explique Marc Pichaud, responsable<br />

de la gamme pro chez Devolo, « par<br />

exemple, le CPL peut permettre d’ét<strong>en</strong>dre le<br />

réseau pour 10 ou 15 collaborateurs au-delà<br />

des prises RJ 45 existantes ». En effet, dans ce<br />

type d’utilisations, le CPL permet d’ajouter<br />

200 m aux 90 m de câble possible <strong>en</strong> Ethernet<br />

100 Base-T. « Il s’agit alors d’une ext<strong>en</strong>sion<br />

économique qui permet <strong>en</strong> sus de connecter<br />

des postes de travail à des <strong>en</strong>droits non couverts<br />

par le WiFi », poursuit Marc Pichaud. Devolo<br />

propose notamm<strong>en</strong>t pour ce type<br />

d’usages son adaptateur dLAN 200 AV Pro<br />

WP. Mais, pour les <strong>en</strong>treprises, le CPL est<br />

égalem<strong>en</strong>t une solution pour connecter différ<strong>en</strong>ts<br />

bâtim<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> IP, ou pour faire de la vidéosurveillance<br />

<strong>en</strong> IP <strong>en</strong>tre ces différ<strong>en</strong>ts bâtim<strong>en</strong>ts,<br />

dans la limite de 1500 m. « Pour ce<br />

type de besoins, il existe sur le marché la solution<br />

du filaire Gigabit, du pont WiFi, et du<br />

CPL », fait reparquer Marc Pichaud, « <strong>en</strong> effet,<br />

il est possible d’<strong>en</strong>voyer du courant porteur sur<br />

de la paire de cuivre et sur des câbles coaxiaux<br />

». En utilisant ce procédé, il est possible<br />

d’<strong>en</strong>voyer un signal IP à 400 m sur la paire<br />

de cuivre, à 700 sur un câble de catégorie 5 et<br />

à 1500 m sur un câble coaxial. « Avec cette offre,<br />

nous intéressons tous les grandes <strong>en</strong>treprises<br />

qui ont plusieurs bâtim<strong>en</strong>ts, d’autant<br />

plus que le câble coaxial n’est pas très cher »,<br />

assure Marc Pichaud, « et au passage on récupère<br />

les projets de fibre optique qui sont gelés<br />

ou annulés pour raisons budgétaires ».<br />

Mais chez Devolo non plus, il n’est pas question<br />

de dire que le CPL est concurr<strong>en</strong>t du WiFi<br />

sur le marché <strong>en</strong>treprises. « Aujourd’hui, les<br />

installateurs de WiFi sont nos premiers cli<strong>en</strong>ts,<br />

le CPL leur offre une solution technique supplém<strong>en</strong>taire<br />

», explique Marc Pichaud. De<br />

toute façon, à l’heure actuelle,<br />

les <strong>en</strong>treprises étu-<br />

di<strong>en</strong>t prioritairem<strong>en</strong>t la solution<br />

WiFi avant de se<br />

p<strong>en</strong>cher, év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t,<br />

sur l’intérêt que représ<strong>en</strong>te<br />

le CPL. Et <strong>en</strong>core, à<br />

écouter les intégrateurs,<br />

cela ne se produit pas très<br />

fréquemm<strong>en</strong>t.<br />

■ Pas de CPL demandé<br />

dans les <strong>en</strong>treprises<br />

« Nous n’avons pas de demande de CPL dans<br />

les <strong>en</strong>treprises », explique Jean-Pascal Ismeur,<br />

directeur marketing pour la partie infrastructures,<br />

réseaux et sécurité chez NextiraOne,<br />

« <strong>en</strong> fait, nous <strong>en</strong> installons seulem<strong>en</strong>t<br />

dans les écoles rurales ». En effet, le CPL correspond<br />

parfaitem<strong>en</strong>t aux besoins des écoles<br />

lors de l’installation de chariots informatiques<br />

(un plan de 5000 déploiem<strong>en</strong>ts de ce type est<br />

<strong>en</strong> cours). « Dans les <strong>en</strong>treprises,<br />

la demande se<br />

porte de plus <strong>en</strong> plus sur<br />

du 802.11 n, qui permet<br />

de faire aisém<strong>en</strong>t de la<br />

VoIP <strong>en</strong> mobilité avec son<br />

débit de 300 Mbit/s »,<br />

poursuit Jean-Pascal<br />

Ismeur, « d’autant plus que<br />

le CPL est aussi handicapé<br />

par la problématique liée<br />

à la qualité du câblage<br />

électrique existant ». En<br />

effet, dans les locaux munis<br />

d’un câblage <strong>en</strong> triphasés,<br />

il faut le plus souv<strong>en</strong>t<br />

installer un coupleur<br />

de phase avant d’utiliser<br />

du CPL. « Dans notre écosystème,<br />

nous n’avons jamais<br />

eu à comparer ces<br />

deux technologies sur des<br />

appels d’offres », dit de<br />

son côté Jean-Michel Courtot, responsable<br />

avant-v<strong>en</strong>te chez Aruba Networks, « notre seul<br />

objectif est de fournir le réseau quelque soit<br />

l’<strong>en</strong>droit, et c’est possible avec du WiFi accompagné<br />

d’autres solutions ». Sur ses derniers<br />

projets, Aruba Networks propose notamm<strong>en</strong>t<br />

du WiFi Mesh depuis le<br />

sous-répartiteur. « De plus, nous pouvons proposer<br />

un firewall intégré ou <strong>en</strong>core la possibilité<br />

de faire des profils d’utilisateurs, autant<br />

de choses impossibles avec le CPL »,<br />

poursuit Jean-Michel Courtot, « chez nous,<br />

nous p<strong>en</strong>sons que le CPL permet de répondre<br />

à des besoins ponctuels, alors que le WiFi n<br />

peut remplacer un réseau Ethernet ». Ainsi, le<br />

WiFi n semble constituer aujourd’hui une réponse<br />

très pertin<strong>en</strong>te aux besoins de mobilité<br />

dans les <strong>en</strong>treprises, alors que le CPL reste<br />

une option intéressante <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t. Mais<br />

<strong>en</strong>core faudrait-il que les fabricants de produits<br />

CPL pouss<strong>en</strong>t un peu plus leurs offres. En<br />

effet, certains intégrateurs parmi les plus importants<br />

avou<strong>en</strong>t ne pas avoir été contactés<br />

par un acteur du CPL. Voilà une lacune qui<br />

reste à combler. ■<br />

Marc Pichaud,<br />

responsable de la gamme pro chez Devolo<br />

« <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises sont aussi intéressées<br />

par le CPL pour compléter<br />

leur dispositif filaire,<br />

par exemple, le CPL peut<br />

permettre d’ét<strong>en</strong>dre le<br />

réseau pour 10 ou 15<br />

collaborateurs au-delà des<br />

prises RJ 45 existantes ».<br />

Jean-Michel Courtot,<br />

responsable avant-v<strong>en</strong>te chez Aruba Networks<br />

« Notre seul objectif est de<br />

fournir le réseau quelque<br />

soit l’<strong>en</strong>droit, et c’est possible<br />

avec du WiFi accompagné<br />

d’autres solutions ».<br />

<strong>Le</strong> Musée du Terroir<br />

Marseillais choisit le CPL<br />

Pour éviter de percer les murs épais de ce<br />

site classé, SPSI Conseil à eu recours au<br />

CPL pour assurer les connexions <strong>en</strong>tre les<br />

différ<strong>en</strong>ts bâtim<strong>en</strong>ts du Musée du Terroir<br />

Marseillais. Depuis plusieurs années, le<br />

Musée voulait notamm<strong>en</strong>t faire le li<strong>en</strong><br />

<strong>en</strong>tre le restaurant de l’hôtel et le musée<br />

afin de faciliter les communications <strong>en</strong>tre<br />

les deux <strong>en</strong>tités. SPSI Conseil y a installé<br />

une solution reposant sur la suite logicielle<br />

Communication Manager de Teambox.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°198 Juillet 20<strong>09</strong>


3 JOURS CLÉS<br />

POUR LES DÉCIDEURS IT<br />

03 04 05 novembre 20<strong>09</strong><br />

Office des Changes, Casablanca<br />

Opération sout<strong>en</strong>ue<br />

par le Ministère Délégué<br />

au Commerce Extérieur<br />

Salon International<br />

sur les Technologies de l’Information<br />

Officiel Institutionnel<br />

Part<strong>en</strong>aires Sponsors<br />

- Organisation XCOM - Tél +33 4 42 70 00 66<br />

Gold Silver


JDT199-P34-Actu-Service OK AG logo:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:49 Page 34<br />

<strong>en</strong> bref<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Actualités<br />

Prixtel lance<br />

une offre de flotte<br />

Prixtel surtout connu pour ses forfaits<br />

adaptatifs, réalise un pas de plus <strong>en</strong> direction<br />

du monde professionnel. L’opérateur virtuel<br />

propose une offre de flotte à destination des<br />

<strong>en</strong>treprises. Pour 20 euros m<strong>en</strong>suels par ligne<br />

(à partir de 5 lignes), Prixtel propose des<br />

communications inter-flotte et vers les postes<br />

fixes illimitées de 8 h à 20 h du lundi au<br />

v<strong>en</strong>dredi. Cette offre peut être complétée d’un<br />

forfait de 1000 SMS et/ou d’un forfait<br />

données (500 Mo) respectivem<strong>en</strong>t proposés<br />

aux tarifs de 10 et 25 euros m<strong>en</strong>suels. Une<br />

gamme de terminaux accompagne égalem<strong>en</strong>t<br />

cette offre de flotte. Pour pouvoir bénéficier<br />

du service, les cli<strong>en</strong>ts doiv<strong>en</strong>t souscrire un<br />

contrat de 24 mois. <strong>Le</strong>s professionnels<br />

bénéficieront du même « régime » que les<br />

particuliers. A la fin du mois, le MVNO<br />

propose à ses abonnés professionnels le<br />

forfait le mieux adapté à leur consommation<br />

parmi les offres des trois plus grands<br />

opérateurs du marché (Orange, SFR et<br />

Bouygues Telecom). Pour les ‘pro’, l’obt<strong>en</strong>tion<br />

du forfait le plus économique se répercutera<br />

automatiquem<strong>en</strong>t sur leurs dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong><br />

communication. <strong>Des</strong> économies de l’ordre de<br />

60 % selon Prixtel.<br />

Mobile : Crédit Mutuel<br />

allie illimitée<br />

et services bancaires<br />

Ces dernières semaines, les offres illimitées<br />

sont multipliées parmi les opérateurs virtuels<br />

(voir ci contre). La branche mobile du groupe<br />

bancaire Crédit Mutuel, propriétaire du MVNO<br />

NRJ mobile, vi<strong>en</strong>t de lancer ‘C le mobile<br />

premier’, sa première offre d’abondance. Dans<br />

le principe, ri<strong>en</strong> de révolutionnaire. A partir de<br />

28, 90 euros par mois, l’utilisateur bénéficie<br />

d’un accès illimité Web et e-mails, d’un, forfait<br />

voix de 1 heure et de communications voix<br />

illimitées vers trois numéros de son choix 24<br />

heure sur 24, 7 jours sur 7 et vers tous les<br />

opérateurs. Trois autres forfaits de 2,3 et 4<br />

heures avec les mêmes avantages sont<br />

égalem<strong>en</strong>t proposés aux prix respectifs de<br />

33,90, 39,90 et 47,90 euros. Bi<strong>en</strong> que très<br />

proche d’autres offres déjà prés<strong>en</strong>tes sur le<br />

marché, le nouveau service du MVNO se<br />

démarque <strong>en</strong> revanche sur un point : les<br />

services bancaires. Ce forfait illimité donne<br />

droit à une panoplie de services issus du<br />

groupe Crédit Mutuel-CIC. Dépannage et<br />

remplacem<strong>en</strong>t du mobile sous 48 h,<br />

assurance vol et portail de services bancaires<br />

et d’assurance font ainsi partie des offres<br />

disponibles. Pour bi<strong>en</strong> faire, le fabricant<br />

propose trois mobiles (LG GW520, Sony<br />

Ericsson C 903 et Samsung F480)<br />

« à petits prix ».<br />

34<br />

services<br />

Nouvelles offres<br />

Une r<strong>en</strong>trée<br />

sous le signe de l’illimité<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs traditionnels et alternatifs profit<strong>en</strong>t de la<br />

r<strong>en</strong>trée pour proposer aux particuliers et aux professionnels<br />

une série de nouvelles offres avec deux points communs :<br />

de l’illimité et des tarifs <strong>en</strong>core plus serrés.<br />

Chaque r<strong>en</strong>trée apporte son lot de<br />

nouveaux forfaits. La r<strong>en</strong>égociation<br />

des tarifs de gros avec les opérateurs<br />

hôtes juste avant l’été a permis<br />

aux opérateurs virtuels de proposer des<br />

offres capables de rivaliser avec celles<br />

d’Orange, SFR et Bouygues Telecom, tant<br />

sur l’ « abondance », que sur le « low cost ».<br />

Virgin Mobile apparti<strong>en</strong>t à cette catégorie.<br />

Quelques mois après avoir prés<strong>en</strong>té ses forfaits<br />

illimités, Virgin Mobile dévoile un nouveau<br />

forfait à prix très réduit. Disponible<br />

depuis le 2 septembre, « Liberty SIM » se<br />

prés<strong>en</strong>te avant tout comme une offre prépayée<br />

sans <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t, sans facture et<br />

sans contrat. Pour 5,90 euros m<strong>en</strong>suels, l’utilisateur<br />

de ce forfait bloqué dispose de 15<br />

minutes de communication et de 15 SMS. La<br />

somme prélevée sur le compte bancaire<br />

reste invariable, le forfait peut quant à lui<br />

être résilié à tout mom<strong>en</strong>t. Deux autres formules<br />

sont égalem<strong>en</strong>t disponibles. Un forfait<br />

de 9,90 euros donne droit à une<br />

communication de 50 minutes et à 50 SMS.<br />

Pour l’achat d’une carte « Liberty SIM »,<br />

l’opérateur offre 5 euros de communication.<br />

Un autre opérateur alternatif, Zero forfait<br />

propose quant à lui un mobile à prix réduit.<br />

Pour l’achat d’une carte SIM Zero Forfait,<br />

l’opérateur offre un terminal à 19 euros au<br />

lieu de 49 euros. L’offre reste à la même, à<br />

savoir des communications à prix réduit<br />

sans abonnem<strong>en</strong>t et sans forfait.<br />

<strong>Des</strong> illimités<br />

de toutes les durées<br />

NRJ Mobile place lui aussi ses nouveaux<br />

forfaits sous le signe de l’illimité. <strong>Le</strong> MVNO<br />

propose trois nouveaux forfaits de 2, 3 et 4<br />

heures aux tarifs respectifs de 29,90, 34,90<br />

et 39,90 euros m<strong>en</strong>suels. Ces trois offres<br />

s’accompagn<strong>en</strong>t de forfaits SMS et d’accès<br />

Web et e-mails illimités 24h/24, 7 jours sur 7<br />

et vers tous les opérateurs. NRJ Mobile<br />

propose égalem<strong>en</strong>t une nouvelle carte prépayée<br />

à différ<strong>en</strong>ts tarifs (de 5 à 100 euros).<br />

Suivant la carte achetée, les utilisateurs<br />

dispos<strong>en</strong>t d’un accès Web, d’<strong>en</strong>vois de<br />

SMS et d’e-mail illimités, avec néanmoins,<br />

une différ<strong>en</strong>ce de « durée de vie » de l’illimité<br />

suivant la carte choisie. Coriolis (voir<br />

l’interview de François Richard <strong>page</strong> 40)<br />

profite de cette r<strong>en</strong>trée pour donner du v<strong>en</strong>tre<br />

à son offre illimitée. Son catalogue accueille<br />

deux nouvelles offres. <strong>Le</strong> « forfait<br />

bloqué SMS illimités » permet d’<strong>en</strong>voyer <strong>en</strong><br />

illimité des messages courts indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t<br />

du réseau, du jour ou de l’heure. <strong>Le</strong><br />

forfait « Top 6 » permet quant à lui de joindre<br />

6 contacts <strong>en</strong> illimité, et une fois de plus,<br />

dans des conditions id<strong>en</strong>tiques à celles du<br />

précéd<strong>en</strong>t forfait. Côté prix, les forfaits d’<strong>en</strong>trée<br />

de gamme se situ<strong>en</strong>t tous deux <strong>en</strong> dessous<br />

des seuils psychologiques de 20 et 40<br />

euros. <strong>Le</strong> nouvel illimité SMS 24 h/24 et 7<br />

jours sur 7 est proposé aux prix de 17,80<br />

euros pour 45 minutes d’appel. <strong>Le</strong> « Top 6 »<br />

est quant à lui commercialisé au tarif de<br />

38,90 euros, pour 2 h de communications,<br />

des SMS <strong>en</strong> illimité 24 h/24 et 7 jours sur 7<br />

ainsi qu’une connexion internet mobile<br />

(wap) illimitée pour un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t de 24<br />

mois. Moy<strong>en</strong>nant 4 euros m<strong>en</strong>suels supplém<strong>en</strong>taires,<br />

un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t de 12 mois<br />

est disponible. François Richard, directeur<br />

commercial de Coriolis Télécom écarte<br />

d’emblée toute ambigüité. « Il n’y pas de ‘fair<br />

use’ sur ces deux nouvelles offres. En revanche,<br />

nous limitons toujours à 99 le nombre<br />

de correspondants dans le cas de l’offre<br />

SMS et à trois heures la<br />

durée de communication<br />

par appel pour éviter<br />

l’usage ‘baby phone’<br />

». Ces limites, non interprétées<br />

comme telles<br />

par l’opérateur, pourrai<strong>en</strong>t<br />

néanmoins faire<br />

tiquer. Coriolis, sûr de<br />

lui, ne se démonte pas.<br />

« Nous continuons à<br />

être généreux », assure<br />

François Richard,<br />

directeur commercial<br />

de Coriolis.<br />

Chez les « gros »<br />

opérateurs, bonnes<br />

et mauvaises nouvelles<br />

A la fin du mois d’aout, Bouygues Telecom<br />

propose aux professionnels trois versions «<br />

revisitées » de son offre quadruple play Ideo.<br />

<strong>Le</strong> forfait Evolutif Pro Classique (à partir de<br />

44,90 euros m<strong>en</strong>suels HT). Cette offre, ajustable,<br />

offre deux heures de communication<br />

vocale vers les mobiles. Il est toutefois possible<br />

d’aller jusqu’à 20 heures. Neo Pro 2 2 h<br />

met quant à lui l’acc<strong>en</strong>t sur l’international.<br />

Pour 94,90 euros HT par mois, les communications<br />

<strong>en</strong> France sont illimitées de 8 h à<br />

18h. <strong>Le</strong>s appels effectués <strong>en</strong> direction des<br />

DOM, de l’Europe et des Etats-Unis sont<br />

quant à eux inclus dans le forfait. <strong>Le</strong> dernier<br />

forfait, Neo Pro 24/24, proposé à 164,90<br />

euros HT, fournit aux <strong>en</strong>treprises des communications<br />

illimitées <strong>en</strong> direction des mobiles<br />

et fixes <strong>en</strong> France, vers les DOM,<br />

l’Europe, les Etats-Unis et le Canada. Pour<br />

les cli<strong>en</strong>ts d’Orange du fixe, la r<strong>en</strong>trée risque<br />

<strong>en</strong> revanche d’être moins euphorique. <strong>Le</strong>s<br />

plus anci<strong>en</strong>s cli<strong>en</strong>ts de l’opérateur historique<br />

s’apprêt<strong>en</strong>t connaître une augm<strong>en</strong>tation<br />

de leurs abonnem<strong>en</strong>ts à partir du mois<br />

de septembre. <strong>Le</strong>s tarifs des plus anci<strong>en</strong>s<br />

forfaits ADSL devrai<strong>en</strong>t progresser de 25 %,<br />

soit une augm<strong>en</strong>tation de 1 à 5 euros par<br />

mois pour les abonnem<strong>en</strong>ts bas débit. L’opérateur<br />

justifie sa décision par le nombre peu<br />

élevé de cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>core abonnés à ce type<br />

d’offre. Avec cette manœuvre, l’opérateur<br />

espère sans doute parv<strong>en</strong>ir les plus rétic<strong>en</strong>ts<br />

à souscrire à une offre triple play. Numericable<br />

pr<strong>en</strong>d quant à lui l’exact<br />

contre-pied d’Orange. <strong>Le</strong> câblo-opérateur<br />

va quant à lui relancer son offre double play,<br />

Internet haut débit et téléphone fixe illimités.<br />

Son prix : 19,90 euros. ■ Thomas Pagbe


<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 31/08/20<strong>09</strong> 11:04 Page 1


JDT199-P36-Actu-Service OK AG:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:51 Page 36<br />

<strong>en</strong> bref<br />

La Relation Cli<strong>en</strong>t<br />

signe un accord<br />

national pour l’emploi<br />

C’est sous l’égide de Laur<strong>en</strong>t Wauquiez,<br />

Secrétaire d’Etat à l’Emploi, et à<br />

l’initiative de la Mission Nationale pour la<br />

Relation Cli<strong>en</strong>t, que les acteurs majeurs<br />

du secteur, dont les organisations<br />

professionnelles (S2PC, AFRC, ALRS), les<br />

organisations syndicales (CFDT, CFE-<br />

CGC, CFTC), mais aussi des grands<br />

donneurs d’ordres, tels qu’EDF ou Canal<br />

Plus Distribution, ont signé le 28 juillet<br />

un accord cadre de portée nationale pour<br />

le développem<strong>en</strong>t de l’emploi et des<br />

compét<strong>en</strong>ces dans les c<strong>en</strong>tres de relation<br />

cli<strong>en</strong>t. L’objectif est de créer 50 000<br />

emplois sur trois ans (le secteur emploie<br />

aujourd’hui 250 000 personnes <strong>en</strong><br />

France), <strong>en</strong> travaillant sur plusieurs axes<br />

de progression, qui pass<strong>en</strong>t à la fois par<br />

une amélioration de l’image du métier,<br />

mais aussi par le développem<strong>en</strong>t de la<br />

formation et la montée <strong>en</strong> compét<strong>en</strong>ce<br />

de ses salariés. <strong>Le</strong> ministre croit <strong>en</strong> effet<br />

fortem<strong>en</strong>t à la possibilité de faire appel<br />

aux métiers de la relation cli<strong>en</strong>t pour<br />

revitaliser des bassins d’emploi<br />

industriels touchés par la crise, et<br />

explique l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t de l’Etat dans un<br />

secteur qui n’est pourtant pas lui-même<br />

<strong>en</strong> crise : « Cet accord est off<strong>en</strong>sif, a-t-il<br />

expliqué, car il est tourné vers de réelles<br />

perspectives <strong>en</strong> termes de création<br />

emploi. Pour nous, une politique efficace<br />

de l’emploi, c’est aussi une politique qui<br />

aide à l’émerg<strong>en</strong>ce de secteurs<br />

prometteurs ». L’investissem<strong>en</strong>t devant<br />

accompagner les mesures de mise <strong>en</strong><br />

œuvre de cet accord se monte à 18<br />

millions d’euros sur trois ans, dont 6 M€<br />

apportés par l’Etat. Une contribution dont<br />

l’extraordinaire « r<strong>en</strong>tabilité » <strong>en</strong> termes<br />

de bénéfice politique n’échappera à<br />

personne eu égard à l’importance de<br />

l’objectif affiché <strong>en</strong> termes d’emploi. Et<br />

si l’objectif paraît à portée <strong>en</strong> raison de<br />

la « très grande cohésion du secteur »,<br />

comme s’<strong>en</strong> réjouit Eric Dadian,<br />

présid<strong>en</strong>t de l’AFRC, la CFTC, tempère<br />

quelque peu <strong>en</strong> rappelant que « dans un<br />

contexte où la pression des donneurs<br />

d’ordres [sur les prix] se fait très forte,<br />

l’amélioration de l’attractivité de la filière<br />

ne se fera que si l’on peut assurer une<br />

rémunération et une formation correctes<br />

aux salariés ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Actualités<br />

36<br />

services<br />

Prospective<br />

Plan de Continuité d’activité<br />

<strong>Le</strong>s offres<br />

“Grippe A”<br />

se multipli<strong>en</strong>t<br />

Plusieurs acteurs des télécoms,<br />

notamm<strong>en</strong>t opérateurs, anticip<strong>en</strong>t<br />

l’avènem<strong>en</strong>t d’une pandémie de grippe<br />

A <strong>en</strong> proposant des offres de travail à<br />

distance et de continuité d’activité aux<br />

<strong>en</strong>treprises et administrations.<br />

S’il y a bi<strong>en</strong> un secteur qui ne risque<br />

pas d’être pris au dépourvu par<br />

l’év<strong>en</strong>tuelle pandémie de grippe A<br />

qu’on annonce, c’est bi<strong>en</strong> celui<br />

des télécoms. Surfant sur la recommandation<br />

faite par le gouvernem<strong>en</strong>t aux <strong>en</strong>treprises<br />

début juillet de mettre <strong>en</strong> place<br />

des PCA - ou Plans de continuité d’Activité<br />

-, qui devront leur permettre de continuer<br />

à fonctionner même si une partie<br />

importante de leurs salariés doiv<strong>en</strong>t rester<br />

à la maison, nombre de fournisseurs propos<strong>en</strong>t<br />

déjà des offres conçues <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce.<br />

Et s’il ne s’agit pas ici de faire<br />

travailler depuis leur lit de souffrance les<br />

salariés frappés par le virus, le dispositif<br />

vise à pallier l’impossibilité de se déplacer<br />

que pourrait <strong>en</strong>traîner l’arrêt des transports<br />

<strong>en</strong> commun ou l’annulation de rassemblem<strong>en</strong>ts<br />

publics <strong>en</strong> mettant <strong>en</strong> œuvre<br />

les moy<strong>en</strong>s techniques idoines pour continuer<br />

à travailler à distance. Parmi les premiers<br />

à tirer, BT rappelle le chiffre le plus<br />

alarmiste de l’OMS, qui affirme que, d’ici<br />

deux ans « 2 milliards de personnes souffriront<br />

de la nouvelle grippe ». Son offre BT<br />

Work Anywhere, qui permet aux « collaborateurs,<br />

cli<strong>en</strong>ts, part<strong>en</strong>aires et fournisseurs<br />

de travailler <strong>en</strong>semble tout <strong>en</strong> étant<br />

éloignés géographiquem<strong>en</strong>t » s’articule<br />

autour de quatre axes : la mobilité (qui<br />

mise sur des postes nomades sécurisés et<br />

sur des services de mobilité managée) ; les<br />

communications unifiées (messagerie instantanée,<br />

visioconfér<strong>en</strong>ce, partage d'applications<br />

et de fichiers, groupes de<br />

discussion <strong>en</strong> ligne…), la téléconfér<strong>en</strong>ce<br />

(solutions audio, web, video et téléprés<strong>en</strong>ce<br />

; le tout – c’est le 4ème axe - de manière<br />

totalem<strong>en</strong>t sécurisée.<br />

Un coup de pouce<br />

pour le mode managé<br />

Completel n’est pas <strong>en</strong> reste avec ses offres<br />

<strong>en</strong> mode managé « nomade PCA » et<br />

« Accueil PCA ». La première vise à offrir<br />

aux télétravailleurs un accès optimal à l’<strong>en</strong>semble<br />

des ressources informatiques de<br />

l’<strong>en</strong>treprise, et de manière sécurisée. Pour<br />

cela, chaque travailleur distant devra ins-<br />

taller sur son poste un logiciel qui garantit<br />

la sécurité et la confid<strong>en</strong>tialité des communications<br />

voix et data. L’activation des<br />

droits de connexion se fait alors depuis<br />

n’importe où via une interface web sécurisée.<br />

Pour sa part, l’offre Accueil PCA vise à<br />

palier les difficultés que peut r<strong>en</strong>contrer<br />

l’accueil téléphonique des <strong>en</strong>treprises <strong>en</strong><br />

proposant soit un accueil automatique sur<br />

serveur vocal interactif qui pourra aiguiller<br />

les appels vers les bonnes personnes où<br />

qu’elles se trouv<strong>en</strong>t, ou alors un système<br />

d’accueil déporté classique. Pour sécuriser<br />

ces offres, Completel a mis <strong>en</strong> place<br />

des plate-formes dédiées avec des li<strong>en</strong>s <strong>en</strong><br />

Salon professionnel<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce :<br />

une édition 20<strong>09</strong><br />

r<strong>en</strong>ouvelée<br />

Aun peu moins d’un mois de l’ouverture<br />

de l’édition 20<strong>09</strong>, et alors que l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

économique reste marqué par l’incertitude,<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce se prés<strong>en</strong>te<br />

sous les meilleurs auspices. Avec près de<br />

300 marques exposantes confirmées sur<br />

près de 20 000 m2 d’exposition, le salon ne<br />

semble guère impacté par une crise qui<br />

touche cep<strong>en</strong>dant certains pans de l’activité<br />

télécoms. <strong>Des</strong> nombreux gros acteurs<br />

(tels qu’Orange Business Services, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t,<br />

Bouygues Telecom, Panasonic,<br />

Samsung…) ont confirmé leur prés<strong>en</strong>ce,<br />

fibre optique qui garantiss<strong>en</strong>t un débit et<br />

une disponibilité maximales. L’offre d’IF Research,<br />

société spécialisée dans les services<br />

d'assistance technique et<br />

d'ingénierie sous Linux aux <strong>en</strong>treprises et<br />

aux administrations, s’intitule Remote Worker<br />

(SRW) et elle est proposée <strong>en</strong> service<br />

managé (Saas). <strong>Le</strong> salarié n’a donc ri<strong>en</strong> à<br />

installer sur sa machine et, avantage par<br />

rapport à d’autres offres similaires : grâce<br />

au module Wallix AdminBastion RWE, les<br />

sessions de travail peuv<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>registrées<br />

et tracées, permettant ainsi au managem<strong>en</strong>t<br />

de contrôler le travail de ses<br />

salariés distants. ■ Ariel Gomez<br />

tandis que de nombreux autres (dont Brocade,<br />

Global Knowledge, Global Concept,<br />

Techdata - Azlan, TLMcom…) ont décidé<br />

de rejoindre les rangs des nouveaux exposants.<br />

Un tel pouvoir d’attraction est à mettre<br />

non seulem<strong>en</strong>t sur le compte du statut<br />

de plus gros salon réseaux et télécoms<br />

français (et francophone) dont jouit IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce, mais aussi d’un positionnem<strong>en</strong>t<br />

r<strong>en</strong>ouvelé. « Pour cette édition 20<strong>09</strong>,<br />

nous avons fait le choix de remettre <strong>en</strong><br />

avant les différ<strong>en</strong>tes composantes du<br />

salon », explique D<strong>en</strong>is Remy, directeur du<br />

salon. Après des éditions 20<strong>07</strong> et 2008 qui<br />

misai<strong>en</strong>t plutôt sur la converg<strong>en</strong>ce, le salon<br />

revi<strong>en</strong>t chacune des différ<strong>en</strong>tes sous-parties<br />

qui le compos<strong>en</strong>t : Mobile Office,<br />

Conv<strong>en</strong>tion VoIP, IT Services, Conv<strong>en</strong>tion<br />

Sécurité et M2M Forum. « Nous avons égalem<strong>en</strong>t<br />

bâti un programme d’animations et<br />

de confér<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> grande partie tournées<br />

vers les retours d’expéri<strong>en</strong>ces des utilisateurs<br />

», poursuit D<strong>en</strong>is Remy. Un thème fédérateur<br />

auquel s’ajout<strong>en</strong>t des<br />

manifestations telles le « Mobile Office<br />

Day », une journée dédiée aux technologies<br />

mobiles et à leurs applications. Cette<br />

journée se verra sout<strong>en</strong>ue par une nouveauté<br />

de taille : la sortie mondiale de Windows<br />

Mobile 6.5, le nouveau système<br />

d’exploitation de Microsoft pour les téléphones<br />

mobiles. ■ AG


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Part<strong>en</strong>aire étude


JDT199-P38-39-Serv Point marché jeux OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:11 Page 34<br />

Point marché<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

38<br />

services<br />

La consommation des jeux sur mobile dépasse<br />

désormais celle des sonneries, logos, musique et vidéo.<br />

Apple, avec l’iPhone et l’AppStore, n’est pas étranger à<br />

cet <strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t. Aujourd’hui, avec un format de jeux<br />

adapté aux mobiles, le « casual game », et une offre<br />

florissante, le marché est très dynamique. Mais<br />

plusieurs modèles économiques co-exist<strong>en</strong>t.<br />

Explications.<br />

La France est le premier marché europé<strong>en</strong><br />

pour les jeux sur mobile », explique<br />

Jean-Luc Ott<strong>en</strong>s<strong>en</strong>,<br />

responsable marketing jeux chez<br />

Orange, « et le pays où la croissance est la plus<br />

forte, <strong>en</strong>viron 15 % par an ». Sur le marché des<br />

mobiles, le téléchargem<strong>en</strong>t de jeux a dépassé<br />

celui des sonneries, logos, morceaux de musique<br />

ou <strong>en</strong>core séqu<strong>en</strong>ces vidéo depuis plus<br />

d’un an. 400 000 jeux qui sont téléchargés m<strong>en</strong>suellem<strong>en</strong>t<br />

sur le réseau Orange. Et SFR n’est<br />

pas <strong>en</strong> reste, puisque l’opérateur annonce disposer<br />

de la première plate-forme de téléchargem<strong>en</strong>t<br />

de jeux sur mobile <strong>en</strong> Europe avec près<br />

de 6 millions de jeux v<strong>en</strong>dus l’an dernier. Dans<br />

un contexte aussi dynamique, les opérateurs ont<br />

bi<strong>en</strong> sûr bâti de vraies stratégies autour des<br />

jeux. « Il y a eu de gros changem<strong>en</strong>ts ces deux<br />

dernières années ; auparavant l’idée était<br />

d’adapter les jeux de console pour les mobiles,<br />

mais désormais l’ess<strong>en</strong>tiel des v<strong>en</strong>tes se fait<br />

sur les casual games », explique Jean-Luc Ott<strong>en</strong>s<strong>en</strong>.<br />

« Ces jeux plus simples et plus rapides<br />

correspond<strong>en</strong>t parfaitem<strong>en</strong>t au comportem<strong>en</strong>t<br />

de type snacking qu’ont les utilisateurs avec leur<br />

mobile, ils demand<strong>en</strong>t moins d’implication aux<br />

joueurs ». Cela n’empêche pas les autres jeux<br />

de continuer de figurer au catalogue des éditeurs<br />

(Gameloft, EA Mobiles, Glu Mobiles,<br />

Namco Bandaï et I-play principalem<strong>en</strong>t).<br />

Faciliter la découverte<br />

des jeux<br />

« Nous retournons de plus <strong>en</strong> plus de valeur<br />

aux éditeurs », indique Jean-Luc Ott<strong>en</strong>s<strong>en</strong>,<br />

« mais nous valorisons de notre côté toute<br />

l’audi<strong>en</strong>ce que nous leur apportons, ainsi<br />

que toute l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t éditorial que nous<br />

faisons autour des jeux ». Globalem<strong>en</strong>t, pour<br />

v<strong>en</strong>dre des jeux, les opérateurs procèd<strong>en</strong>t de<br />

deux manières. Premièrem<strong>en</strong>t, ils commercialis<strong>en</strong>t<br />

des mobiles embarquant des démos<br />

de jeux, ou des versions partielles de jeux,<br />

que les utilisateurs doiv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite acheter<br />

s’ils veul<strong>en</strong>t la totalité. Sur ces mêmes mo-<br />

Hervé Reynaud<br />

Jeux sur mobiles :<br />

le marché se développe rapidem<strong>en</strong>t<br />

biles, les opérateurs intègr<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t<br />

un catalogue de jeux qui peut être téléchargé.<br />

Par ailleurs les opérateurs dispos<strong>en</strong>t<br />

d’un autre canal de distribution : leur portail<br />

mobile et leur site Internet, qui permett<strong>en</strong>t<br />

tous deux de télécharger des jeux. « Notre<br />

objectif est clairem<strong>en</strong>t de proposer les meilleurs<br />

jeux du marché à l’<strong>en</strong>semble de nos<br />

cli<strong>en</strong>ts, mais égalem<strong>en</strong>t d’<strong>en</strong> faciliter la découverte<br />

», explique Alexis Aubert, responsable<br />

des cont<strong>en</strong>us premium chez SFR. « Et<br />

Laur<strong>en</strong>t La Rocca,<br />

chef de produit chez Sony-Ericsson<br />

la multiplication et la diversité des propositions,<br />

que ce soit Apple avec l’Apple Store,<br />

Google avec Android Market, Nokia avec<br />

Ovi, ou d’autres, représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une opportunité<br />

formidable pour nous afin de servir cet<br />

objectif ». Par conséqu<strong>en</strong>t, l’opérateur annonce<br />

discuter avec l’<strong>en</strong>semble des<br />

constructeurs dans un esprit de complém<strong>en</strong>tarité.<br />

« Toutefois, il est vrai que ce que fait<br />

Apple avec son AppStore <strong>en</strong>tre <strong>en</strong> concurr<strong>en</strong>ce<br />

avec ce que font les opérateurs »,<br />

reconnaît Jean-Luc Ott<strong>en</strong>s<strong>en</strong> chez Orange,<br />

« Nokia semble vouloir suivre cet exemple<br />

mais, à contrario, la plupart des constructeurs<br />

sont aujourd’hui dans une stratégie de<br />

collaboration avec nous, comme Samsung ou<br />

Sony-Ericsson notamm<strong>en</strong>t ». Orange dit aussi<br />

être discussion avec chacun des constructeurs<br />

pour trouver la meilleure façon de v<strong>en</strong>dre<br />

des jeux, et annonce la mise sur le<br />

marché de son propre « application store »<br />

pour le dernier trimestre de cette année. Il<br />

est vrai que, pour l’heure, et à la différ<strong>en</strong>ce<br />

« Nous sommes toujours des part<strong>en</strong>aires des<br />

opérateurs ; nous avons un accès direct aux portails<br />

Vodafone, Orange et Bouygues Télécom ». Mais Sony<br />

Ericsson lance aussi son « Play Now Ar<strong>en</strong>a » dès la<br />

r<strong>en</strong>trée dans l’Hexagone. « Par conséqu<strong>en</strong>t, nous<br />

utiliserons les deux canaux de v<strong>en</strong>te ».<br />

d’Apple qui s’appuie sur iTunes, la plupart<br />

des constructeurs ont <strong>en</strong>core besoin d’utiliser<br />

la facture cli<strong>en</strong>ts des opérateurs pour<br />

v<strong>en</strong>dre des jeux, et d’autres cont<strong>en</strong>us.<br />

<strong>Des</strong> canaux<br />

de distribution multiples<br />

« Nous sommes toujours des part<strong>en</strong>aires des<br />

opérateurs », confirme Laur<strong>en</strong>t La Rocca, chef<br />

de produit chez Sony-Ericsson, « nous avons un<br />

accès direct aux portails Vodafone, Orange et<br />

Bouygues Télécom ». Mais cela n’empêche pas<br />

Sony-Ericsson d’avoir, lui aussi, une stratégie d’<br />

Jean-Luc Ott<strong>en</strong>s<strong>en</strong>,<br />

responsable marketing jeux chez Orange<br />

« applications store » propre. <strong>Le</strong> constructeur<br />

devrait lancer son « Play Now Ar<strong>en</strong>a » dès la<br />

r<strong>en</strong>trée dans l’Hexagone, après l’avoir déjà expérim<strong>en</strong>té<br />

dans d’autres pays. Ce site sera accessible<br />

par tout le monde depuis un PC ou un<br />

mobile, mais le logiciel cli<strong>en</strong>t « Play Now<br />

Ar<strong>en</strong>a », ne sera pas prés<strong>en</strong>t nativem<strong>en</strong>t sur les<br />

mobiles v<strong>en</strong>dus <strong>en</strong> pack par les opérateurs.<br />

« Par conséqu<strong>en</strong>t, nous utiliserons les deux canaux<br />

de v<strong>en</strong>te », conclut Laur<strong>en</strong>t La Rocca. Dès<br />

son lancem<strong>en</strong>t, l’ « applications store » de Sony-<br />

Ericsson disposera de plusieurs c<strong>en</strong>taines de<br />

jeux. Il faut dire que le fabricant s’est déjà clairem<strong>en</strong>t<br />

positionné sur cet usage <strong>en</strong> lançant<br />

deux mobiles directem<strong>en</strong>t dédiés aux jeux : le<br />

F305, qui est muni d’un accéléromètre permettant<br />

des jeux <strong>en</strong> mouvem<strong>en</strong>t, et le Yari, qui sera<br />

commercialisé à partir du mois d’octobre, et qui<br />

dispose d’une caméra destinée à faire de la capture<br />

de mouvem<strong>en</strong>t appliquée aux jeux. « Ces<br />

innovations amélior<strong>en</strong>t le gameplay (ndlr : la<br />

manière de jouer) », explique Laur<strong>en</strong>t La Rocca.<br />

Elles permett<strong>en</strong>t par exemple aux utilisateurs<br />

de jouer au bowling, sur un jeu édité par Ga-<br />

« <strong>Le</strong>s casual games (…) sont plus simples et<br />

plus rapides, ils correspond<strong>en</strong>t parfaitem<strong>en</strong>t<br />

au comportem<strong>en</strong>t de type snacking qu’ont les<br />

utilisateurs avec leur mobile, ils demand<strong>en</strong>t<br />

moins d’implication aux joueurs ».


JDT199-P38-39-Serv Point marché jeux OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:11 Page 35<br />

meloft, <strong>en</strong> faisant le geste du lancer avec le téléphone<br />

dans la main. D’ailleurs, grâce à la capture<br />

de mouvem<strong>en</strong>ts, les jeux de fitness, de<br />

t<strong>en</strong>nis et de boxe sur mobiles vont pr<strong>en</strong>dre une<br />

autre dim<strong>en</strong>sion.<br />

Apple, l’aiguillon du marché<br />

« Oui, mais c’est bi<strong>en</strong> l'iPhone qui a dynamisé le<br />

marché, y compris sur la partie innovations techniques,<br />

puisque l’écran tactile et le capteur de<br />

mouvem<strong>en</strong>t ont été lancés par Apple », explique<br />

Aude Fouquier, directrice de la communication<br />

chez Gameloft France. « <strong>Le</strong>s autres constructeurs<br />

lui ont emboîté le pas ». Comscore indique<br />

d’ailleurs, dans une étude réc<strong>en</strong>te, que 79 %<br />

des possesseurs d’iPhone ont déjà téléchargé<br />

un jeu, contre 31 % pour l’<strong>en</strong>semble des autres<br />

smartphones. Dans ce contexte, les éditeurs essai<strong>en</strong>t<br />

d’être réactifs. « Notre cœur de métier,<br />

c’est le jeu téléchargeable », explique Aude Fou-<br />

quier, « nous essayons par conséqu<strong>en</strong>t d’être<br />

prés<strong>en</strong>t sur tous les modèles économiques ».<br />

Ainsi, Gameloft était prés<strong>en</strong>t sur les premiers<br />

iPhone, avec 6 jeux dès le lancem<strong>en</strong>t. Et l’éditeur<br />

a aussi été prés<strong>en</strong>t dès le lancem<strong>en</strong>t d’Android.<br />

« Toutefois, nous faisons toujours 80 %<br />

de notre chiffre d’affaires avec les opérateurs »,<br />

tempère Aude<br />

Fouquier. Aujourd’hui,l’éditeur<br />

propose une<br />

gamme de 300<br />

jeux spécifiquem<strong>en</strong>t<br />

dédiés aux<br />

mobiles, les fameux<br />

casual<br />

games. <strong>Le</strong>s plus<br />

célèbres sont<br />

sans doute Hero<br />

of Sparta, New<br />

York Nights, ou<br />

<strong>en</strong>core<br />

Guitar<br />

Hero. D’autres jeux, plus complets,<br />

sont égalem<strong>en</strong>t des référ<strong>en</strong>ces,<br />

comme Real Football, Asphalt, ou <strong>en</strong>core<br />

Cerebral Chall<strong>en</strong>ge. « Nous<br />

cherchons sans cesse à innover sur<br />

les jeux téléchargeables », indique<br />

Aude Fouquier, « par exemple, sur<br />

Real Football, il est désormais possible<br />

de poster ses scores <strong>en</strong> ligne afin<br />

de se comparer au autres joueurs du<br />

monde <strong>en</strong>tier, l’idée directrice étant<br />

la notion de communauté ».<br />

Jeux <strong>en</strong> ligne et<br />

géolocalisation,<br />

les nouveaux <strong>en</strong>jeux<br />

De son côté, Namco Bandaï connaît<br />

un vrai succès avec la version mobile<br />

de «Dr Kawashima ». Selon GfK, ce<br />

jeu est le deuxième le plus utilisé sur<br />

les mobiles, derrière Tetris. « Nous<br />

travaillons avec Orange pour Pacman<br />

et avec SFR pour Pacman et Dr<br />

Kawashima », explique Alexandre<br />

Adjadj, directeur marketing Europe<br />

de cet éditeur qui fut un des premiers<br />

à commercialiser des jeux sur mobiles,<br />

<strong>en</strong> 1999, avec DoCoMo. « <strong>Le</strong>s<br />

opérateurs français privilégi<strong>en</strong>t le mo-<br />

dèle d’achat à l’acte, mais il y a aussi la possibilité<br />

pour nous de passer par des distributeurs<br />

qui propos<strong>en</strong>t des abonnem<strong>en</strong>ts », explique-til.<br />

En effet, alors que les opérateurs mobiles<br />

mett<strong>en</strong>t à disposition des jeux sur leur portail<br />

pour un coût unitaire compris <strong>en</strong>tre 3 et 7 €, les<br />

distributeurs tels que Cellfish, Pixtel, Zaoza,<br />

Jamster, ou <strong>en</strong>-<br />

Aude Fouquier,<br />

core Buongiorno,<br />

directrice de la communication propos<strong>en</strong>t sur leur<br />

chez Gameloft France site ou sur les<br />

portails des opérateurs<br />

des offres<br />

d’abonnem<strong>en</strong>t à<br />

des tarifs plus<br />

avantageux.<br />

Dans ce<br />

modèle,<br />

les utilisat<br />

e u r s<br />

pai<strong>en</strong>t<br />

chaque semaine,<br />

via<br />

un SMS premium, pour avoir accès à un<br />

certain nombre de cont<strong>en</strong>us. « Cela permet<br />

de simplifier le processus d’achat »,<br />

explique Alexandre Adjadj. Dans ce<br />

« Notre cœur de<br />

métier, c’est le jeu<br />

téléchargeable,<br />

nous essayons par<br />

conséqu<strong>en</strong>t d’être<br />

prés<strong>en</strong>t sur tous les modèles<br />

économiques. Toutefois, nous<br />

faisons toujours 80 % de notre<br />

chiffre d’affaires avec les opérateurs »<br />

contexte très concurr<strong>en</strong>tiel, les éditeurs<br />

sont <strong>en</strong> train de revoir un peu à la hausse<br />

leur rémunération auprès des opérateurs.<br />

« Il y a deux ans les opérateurs,<br />

constatant que la croissance sur les jeux<br />

n’était pas aussi rapide qu’ils l’escomptai<strong>en</strong>t,<br />

ont baissé leur rémunération un<br />

peu <strong>en</strong>-dessous de 50 % », explique<br />

Alexandre Adjadj, « mais maint<strong>en</strong>ant que le<br />

marché est vraim<strong>en</strong>t lancé et qu’Apple rémunère<br />

à hauteur de 70 %, les négociations sont à<br />

nouveau possibles ». Et le marché devrait continuer<br />

à se développer, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> direction<br />

des jeux connectés. « <strong>Le</strong>s jeux <strong>en</strong> réseau sont<br />

<strong>en</strong> effet un sujet clé », explique Alexis Aubert<br />

chez SFR, « d’ailleurs les premiers jeux multijoueurs<br />

<strong>en</strong> temps réel seront bi<strong>en</strong>tôt disponibles,<br />

notamm<strong>en</strong>t un jeu de t<strong>en</strong>nis à plusieurs<br />

via le réseau WiFi ». Par ailleurs, la géolocalisation<br />

est aussi appelée à dev<strong>en</strong>ir un des facteurs<br />

importants de succès dans la logique<br />

communautaire qui semble devoir s’emparer<br />

des jeux. A suivre.■<br />

Bi<strong>en</strong>tôt du serious gaming pour les mobiles<br />

Il n’y a pas que les particuliers à s’intéresser de près à l’univers des jeux. <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises<br />

aussi s’y mett<strong>en</strong>t, mais dans une perspective professionnelle. En effet, le « serious<br />

gaming » comm<strong>en</strong>ce à faire des adeptes dans l’Hexagone. « <strong>Le</strong>s serious games<br />

repr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les ressorts des jeux vidéos, c’est-à-dire l’aspect ludique, la scénarisation et<br />

l’intellig<strong>en</strong>ce artificielle de la machine, mais à des fins d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t et de formation<br />

», explique Jean Pujol, s<strong>en</strong>ior consultant chez Ineum Consulting. « Aujourd’hui,<br />

cette industrie naissante essaie d’ailleurs d’obt<strong>en</strong>ir sa reconnaissance <strong>en</strong> tant qu’industrie<br />

particulière au sein du secteur des jeux vidéos ». Aux Etats-Unis, où cet usage<br />

est déjà assez développé, c’est le secteur public qui a été le premier demandeur, notamm<strong>en</strong>t<br />

la déf<strong>en</strong>se, mais aussi la santé. Ensuite, le secteur privé s’y est mis. En France,<br />

BNP Paribas s’est lancée avec le jeu StarBank. De son côté, Agfa utilise ce principe<br />

pour former ses cadres aux <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s d’évaluation annuels. Bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, des projets<br />

de serious gaming pour les mobiles sont <strong>en</strong> cours de développem<strong>en</strong>t, « notamm<strong>en</strong>t<br />

dans le domaine de l’éducation », indique Jean Pujol.<br />

39 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P40-41-INTERVIEW OK AG:JDT193 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:14 Page 40<br />

Interview<br />

❚ Vous avez sortie une première salve<br />

d’offres « illimitées » avant l’été, puis,<br />

une 2ème au mois d’août. Quel a été<br />

l’accueil de ces offres par la distribution<br />

et par les consommateurs ?<br />

Notre première offre d’abondance tous<br />

opérateurs remonte à trois ans. Mais nous avons<br />

comm<strong>en</strong>cé à nous faire connaître auprès du<br />

grand public cet été avec des premières offres<br />

illimitées. Après une première salve, nous avons<br />

voulu confirmer ce positionnem<strong>en</strong>t avec une<br />

deuxième. Pour nous, il s’agit de continuer à<br />

proposer des offres d’abondance, simples. C’est<br />

notre marque de fabrique. Chez Coriolis, il<br />

n’existe pas d’illimité qui ne fonctionne pas<br />

7 jours sur 7, 24h sur 24 et ne soit pas vers tous<br />

les opérateurs. Nos dernières offres se divis<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> deux catégories : le forfait bloqué SMS<br />

illimités, simple et à un prix attractif, davantage<br />

réservé aux jeunes primo-accédants, a reçu un<br />

bon accueil. <strong>Le</strong> deuxième forfait, top 6, cible une<br />

cli<strong>en</strong>tèle plus expérim<strong>en</strong>tée, avec une<br />

consommation int<strong>en</strong>sive du mobile. L’accueil est<br />

excell<strong>en</strong>t. Notre réseau de distribution a été<br />

agréablem<strong>en</strong>t surpris. D’une manière générale,<br />

les v<strong>en</strong>tes se prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong>. Nous p<strong>en</strong>sons<br />

que nos v<strong>en</strong>tes peuv<strong>en</strong>t progresser de 20 à 25 %<br />

grâce à ces nouvelles offres. Aujourd’hui, Coriolis<br />

propose une gamme tout à fait complète, toutes<br />

les cibles sont couvertes. Ce n’était pas le cas<br />

jusqu’à cet été. Nous avons franchi un nouveau<br />

palier. Et ce n’est pas le dernier ; il y <strong>en</strong> aura<br />

d’autres prochainem<strong>en</strong>t.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

40<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

François Richard, directeur commercial de Coriolis<br />

« Nos offres grand<br />

public sont portées<br />

par la crise »<br />

Avec 20 ans d’exist<strong>en</strong>ce, Coriolis s’affiche plus ambitieux que<br />

jamais et continue de prospérer sur ses différ<strong>en</strong>ts métiers, dont<br />

ceux d’opérateur et de grossiste de téléphonie mobile. Coriolis<br />

Telecom, qui propose désormais plusieurs offres d’abondance<br />

dans son catalogue, n’exclut par ailleurs pas de monter dans le<br />

train d’un des candidats à la 4 ème lic<strong>en</strong>ce de téléphonie mobile.<br />

Propos recueillis par<br />

Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

❚ Bouygues Telecom a sorti son offre<br />

quadruple play <strong>en</strong> mai dernier, Free<br />

devrait faire la même chose s’il obti<strong>en</strong>t la<br />

4 ème lic<strong>en</strong>ce mobile. Où <strong>en</strong> sont vos<br />

réflexions sur les offres de converg<strong>en</strong>ce<br />

pour les particuliers ?<br />

Dans le métier d’opérateur pour les particuliers,<br />

nous restons sur le mobile. Nous avons réfléchi à<br />

une offre de ce type l’année dernière pour les<br />

particuliers, mais il ne s’agissait que d’un projet.<br />

Pour les <strong>en</strong>treprises, <strong>en</strong> revanche, nous sommes<br />

prés<strong>en</strong>ts depuis les trois dernières années avec<br />

une offre de fixe-mobile-internet complète.<br />

Sinon, à travers notre métier de distributeur, nous<br />

<strong>en</strong> profitons pleinem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> distribuant les offres<br />

des trois opérateurs historiques.<br />

« Nous sommes approchés par des candidats<br />

[à la 4 ème lic<strong>en</strong>ce 3G, NDLR]. Pour le mom<strong>en</strong>t,<br />

nous n’avons pris aucune décision. Tout reste ouvert. »<br />

❚ La clôture des candidatures pour la<br />

4 ème lic<strong>en</strong>ce 3G est fixée au 29 octobre.<br />

Coriolis compte y aller ? Accompagné ?<br />

Sinon, qu’att<strong>en</strong>dez-vous d’un nouvel<br />

<strong>en</strong>trant ?<br />

Nous sommes approchés par des candidats. Pour<br />

le mom<strong>en</strong>t, nous n’avons pris aucune décision.<br />

Tout reste ouvert. Ce que nous att<strong>en</strong>dons d’un<br />

nouvel <strong>en</strong>trant, c’est qu’il anime le marché<br />

comme nous essayons modestem<strong>en</strong>t de le faire<br />

<strong>en</strong> créant de nouveaux services. <strong>Le</strong> marché des<br />

télécoms ne connaît pas la crise. En termes de<br />

volume, il n’a jamais été aussi dynamique. <strong>Le</strong><br />

nombre d’acteurs a t<strong>en</strong>dance à dynamiser le<br />

marché, surtout lorsqu’il apporte quelque chose<br />

de nouveau. Concernant les offres de gros que<br />

proposerait un nouvel <strong>en</strong>trant, les pronostics sont<br />

difficiles. Nous avons démarré cette activité il y a<br />

trois ans avec un opérateur qui nous fournit de la<br />

capacité réseau <strong>en</strong> gros. Il ne s’est pas passé six<br />

mois sans que cette offre ne s’améliore<br />

significativem<strong>en</strong>t, ce qui nous a permis<br />

d’améliorer nos propres offres au cours du<br />

premier semestre 20<strong>09</strong>. <strong>Le</strong> nouvel opérateur,<br />

qu’il s’agisse de Free ou d’un autre <strong>en</strong> 2011, aura<br />

une offre de gros plus complète <strong>en</strong> termes de<br />

services et constituée de tarifs plus attractifs,<br />

apportera de la concurr<strong>en</strong>ce. <strong>Le</strong>s offres<br />

existantes pourrai<strong>en</strong>t bouger dans un s<strong>en</strong>s plutôt<br />

favorable pour nous, d’autant que dans les<br />

critères de l’Arcep, un poids significatif est<br />

accordé aux conditions faites au MVNO.<br />

Nous nous <strong>en</strong> réjouissons et nous resterons<br />

vigilants par rapport aux libertés commerciales<br />

concédées par le nouvel opérateur et les<br />

opérateurs existants. Pour ce qui nous concerne,<br />

si la partie tarifaire a été améliorée, la question de<br />

la liberté d’acquisition <strong>en</strong>tre opérateurs virtuels<br />

n’est pas <strong>en</strong>core réglée. A l’ARCEP de jouer.<br />

❚ <strong>Le</strong>s conditions de déploiem<strong>en</strong>t de la<br />

fibre optique se clarifi<strong>en</strong>t. Comptez-vous<br />

jouer un rôle sur ce marché ?<br />

Nous n’<strong>en</strong> sommes qu’au début de nos travaux<br />

sur cette question. Nous allons négocier des<br />

capacités de réseaux (IRUs) pour nos cli<strong>en</strong>ts<br />

<strong>en</strong>treprise. La démocratisation de la fibre<br />

optique nous portera <strong>en</strong>suite à réaliser le même<br />

travail pour nos cli<strong>en</strong>ts particuliers.<br />

❚ Adopterez-vous une approche id<strong>en</strong>tique<br />

à celle de Darty ?<br />

Je ne crois pas. En tout cas, nous ferons selon<br />

nos habitudes. Nous nous conc<strong>en</strong>trerons sur la<br />

partie service et sur la commercialisation. Nous<br />

achèterons les capacités techniques auprès des<br />

opérateurs de réseau. C’est notre façon de


JDT199-P40-41-INTERVIEW OK AG:JDT193 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:14 Page 41<br />

travailler et notre modèle. Nous conserverons la<br />

même ligne. <strong>Le</strong>s choses aboutiront au cours de<br />

l’année prochaine.<br />

❚ En grand public, on voit peu vos offres<br />

<strong>en</strong> dehors du circuit Telephone<br />

Store/Powerstore. Comptez-vous chercher<br />

une visibilité plus large auprès des autres<br />

circuits de distribution grand public ?<br />

<strong>Le</strong>s magasins Téléphone Store et Powerstore<br />

constitu<strong>en</strong>t la majeure partie de notre réseau<br />

de distribution, égalem<strong>en</strong>t composé par des<br />

distributeurs indép<strong>en</strong>dants et de notre site <strong>en</strong><br />

ligne. Notre stratégie consiste à pousser<br />

notre prés<strong>en</strong>ce sur ces canaux. Car pour le<br />

reste, pratiquem<strong>en</strong>t 60 % des v<strong>en</strong>tes sont<br />

réalisées sur des réseaux de v<strong>en</strong>tes exclusifs,<br />

propriété ou <strong>en</strong>gagés sous contrat avec les<br />

opérateurs. La question de l’accès à ces<br />

canaux se pose vraim<strong>en</strong>t. Néanmoins, nous<br />

poursuivons notre progression assez<br />

significativem<strong>en</strong>t sur nos canaux.<br />

❚ Vous avez indiqué mi-juin que Coriolis<br />

avait « sécurisé » 150 M pour des<br />

opérations possibles de croissance<br />

externe. Avez-vous des cibles <strong>en</strong> vue ?<br />

Nous avons pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t trois cibles :<br />

les MVNO <strong>en</strong> France et <strong>en</strong> Europe, les acteurs<br />

de la distribution <strong>en</strong>treprise et grand public<br />

(rev<strong>en</strong>deurs et grossistes), et <strong>en</strong>fin, les c<strong>en</strong>tres<br />

d’appel <strong>en</strong> France et à l’étranger. <strong>Le</strong>s quelques<br />

opportunités que nous traitons apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à<br />

ces trois types de métiers.<br />

❚ <strong>Le</strong>s grands opérateurs subiss<strong>en</strong>t des<br />

problèmes de churn dus aux défaillances<br />

d’<strong>en</strong>treprise victimes de la crise. Est-ce<br />

égalem<strong>en</strong>t votre cas ?<br />

Pour la partie grand public, nos offres sont<br />

particulièrem<strong>en</strong>t pertin<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> période de crise.<br />

Nous essayons d’être mieux positionnés que les<br />

offres concurr<strong>en</strong>tes. Sur la partie <strong>en</strong>treprise, il y a<br />

plus de défaillances, et des restructurations<br />

touch<strong>en</strong>t certains de nos cli<strong>en</strong>ts grands comptes.<br />

Mais les effets <strong>en</strong> termes de résiliation ou<br />

d’impayés apparaiss<strong>en</strong>t peu significatifs.<br />

❚ Où <strong>en</strong> sont vos discussions d’agrém<strong>en</strong>t<br />

avec Apple dans vos différ<strong>en</strong>tes activités ?<br />

Parmi nos part<strong>en</strong>aires, un peu plus de 200 points<br />

de v<strong>en</strong>te dispos<strong>en</strong>t déjà d’un agrém<strong>en</strong>t de la part<br />

d’Apple. Dans les prochains mois, nous allons<br />

travailler pour obt<strong>en</strong>ir un nombre d’agrém<strong>en</strong>ts<br />

supplém<strong>en</strong>taires compris <strong>en</strong>tre 50 et 100. Nous<br />

allons continuer à aider les distributeurs, mais<br />

de manière discrète et efficace. Pour nous,<br />

les résultats import<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> plus que la<br />

communication. Sur les smartphones, par<br />

ailleurs, un accord de part<strong>en</strong>ariat a déjà été signé<br />

avec BlackBerry dont les terminaux seront<br />

disponibles sur l’opérateur Coriolis à la fin<br />

de l’année 20<strong>09</strong>.<br />

❚ De nombreux grossistes <strong>en</strong> matériel<br />

dis<strong>en</strong>t souffrir de la conjoncture. Qu’<strong>en</strong><br />

est-il pour Coriolis ?<br />

Nous bénéficions des difficultés r<strong>en</strong>contrées par<br />

certains acteurs qui étai<strong>en</strong>t sur le métier de<br />

grossiste <strong>en</strong> matériel [notamm<strong>en</strong>t Brighpoint,<br />

« Si la partie tarifaire a été améliorée,<br />

la question de la liberté d’acquisition<br />

<strong>en</strong>tre opérateurs virtuels n’est pas<br />

<strong>en</strong>core réglée. A l’ARCEP de jouer ».<br />

NDLR]. Nous investissons sur ce marché avec<br />

succès et notre progression sur ce marché<br />

s’inscrit à + 30 % par rapport à 2008. Nous<br />

conservons des ambitions très fortes. Nous<br />

voulons r<strong>en</strong>forcer notre prés<strong>en</strong>ce auprès des<br />

grandes <strong>en</strong>seignes. Nous avons réussi à dev<strong>en</strong>ir<br />

fournisseurs privilégiés de certains d’<strong>en</strong>tre eux.<br />

❚ <strong>Le</strong>s distributeurs indép<strong>en</strong>dants non<br />

affiliés souffr<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t. Est-ce que<br />

la crise vous amène beaucoup de<br />

candidats à l’affiliation à l’<strong>en</strong>seigne<br />

Téléphone Store (ou au rachat pour<br />

<strong>en</strong> faire des Téléphone Store) ?<br />

<strong>Le</strong>s affiliations sont de plus <strong>en</strong> plus nombreuses.<br />

En deux ans et demi, nous sommes passés de 30<br />

à 300 magasins Téléphone Store. Il reste peu de<br />

distributeurs complètem<strong>en</strong>t indép<strong>en</strong>dants sans<br />

affiliation. Il <strong>en</strong> reste une c<strong>en</strong>taine au maximum.<br />

Aujourd’hui, notre recrutem<strong>en</strong>t de nouveaux<br />

affiliés s’effectue surtout parmi les <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs<br />

qui ouvr<strong>en</strong>t un premier commerce. La téléphonie<br />

reste pour beaucoup des nouveaux commerçants<br />

un secteur porteur. <strong>Le</strong> deuxième facteur ce sont<br />

les Téléphone Store qui ouvr<strong>en</strong>t un second, un<br />

troisième, etc… point de v<strong>en</strong>te, car le modèle<br />

commercial est expérim<strong>en</strong>té. Notre croissance<br />

dans ce domaine s’effectue donc <strong>en</strong> ouverture de<br />

nouveaux magasins.<br />

❚ Que représ<strong>en</strong>te la v<strong>en</strong>te d’abonnem<strong>en</strong>ts<br />

ADSL et des offres converg<strong>en</strong>tes chez<br />

Téléphone Store par rapport aux mobiles ?<br />

<strong>Le</strong>s offres ADSL représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong>viron 10 %<br />

de notre chiffre d’affaires. <strong>Le</strong>s offres internet<br />

mobiles comme les clés 3G pour PC,<br />

représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t près de 10 %<br />

avec une forte croissance de cette activité.<br />

❚ Quelle activité tire le plus votre<br />

croissance ?<br />

C’est notre activité distribution qui est <strong>en</strong> plus<br />

forte croissance suivie de près par notre activité<br />

vers les <strong>en</strong>treprises qui nous confi<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong><br />

plus la gestion de leur parc de téléphonie mobile.<br />

❚ Votre circuit de part<strong>en</strong>aires pour la<br />

v<strong>en</strong>te aux <strong>en</strong>treprises compte une<br />

c<strong>en</strong>taine de membres. En êtes-vous<br />

satisfait quantitativem<strong>en</strong>t comme<br />

qualitativem<strong>en</strong>t ?<br />

Sur 100 membres, 50 de notre réseau sont actifs<br />

chaque mois. Nous souhaitons porter à 100 le<br />

nombre d’actifs m<strong>en</strong>suels. Nos part<strong>en</strong>aires sont<br />

surtout des spécialistes des télécoms. Nous<br />

voulons que ceux qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t du mobile se<br />

tourn<strong>en</strong>t vers le fixe et que les part<strong>en</strong>aires du<br />

monde de l’informatique ou du fixe se tourn<strong>en</strong>t<br />

vers le mobile. Nous nous donnons pour objectif<br />

d’atteindre 150 part<strong>en</strong>aires dans douze mois. ■<br />

41 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P42-43-PDVID Syb Riverbed OK AG:POINT de VUE IDEES 03/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 16:10 Page 42<br />

Marché<br />

Points de vue<br />

<strong>Le</strong> marché des médias était récemm<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> effervesc<strong>en</strong>ce : gros titres,<br />

blogs et articles annonçai<strong>en</strong>t la disparition<br />

immin<strong>en</strong>te des SMS du fait<br />

de la généralisation des MIM (Mobile<br />

Instant Messaging, messagerie<br />

instantanée mobile). Selon l'étude<br />

GTI (Global Telecoms Insight) de TNS citée à de nombreuses<br />

reprises, la messagerie instantanée devrait remplacer<br />

les SMS (et, dans une certaine mesure, les<br />

courriers électroniques), et dev<strong>en</strong>ir le premier moy<strong>en</strong><br />

de communication P2P non vocal pour la téléphonie<br />

mobile. Si l'étude et la méthodologie sont objectives,<br />

les conclusions tirées le sont moins. <strong>Le</strong>s MIM doiv<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>core se pro<strong>page</strong>r comme les SMS. Ceux qui utilis<strong>en</strong>t<br />

fréquemm<strong>en</strong>t les MIM avec leurs amis et collaborateurs<br />

<strong>en</strong> sont certainem<strong>en</strong>t très satisfaits et susceptibles d'y<br />

avoir davantage recours au détrim<strong>en</strong>t des SMS. Toutefois,<br />

tant que le problème d'incompatibilité des nombreuses<br />

communautés disparates (messageries<br />

instantanées AOL et MSN, Google Talk, ICQ et le service<br />

PIM (Personal Instant Messaging) de la GSMA)<br />

n'aura pas été surmonté, les MIM et la messagerie instantanée<br />

ne pourront r<strong>en</strong>contrer le même <strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t<br />

mondial que les SMS ces dernières années.<br />

<strong>Le</strong>s USA de plus <strong>en</strong> plus SMS<br />

Aux Etats Unis, l'échange de SMS poursuit sa croissance<br />

sout<strong>en</strong>ue, le volume ayant doublé <strong>en</strong>tre les premiers<br />

trimestres de 20<strong>07</strong> et 2008. Selon M:Metrics, le<br />

taux d'utilisation des SMS par les abonnés nord américains<br />

atteint près de 50 %. En Europe de l'Ouest, ce<br />

taux se situe <strong>en</strong>tre 78 % et 85 %. En revanche, le taux<br />

d'utilisation des MIM reste assez bas. Il est <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne<br />

inférieur à 5 % du nombre total des abonnés <strong>en</strong> Europe<br />

de l'Ouest, contre 8 % aux Etats Unis. En approfondissant<br />

les recherches, on constate que l'utilisation<br />

des MIM parmi les abonnés interrogés est même inférieure<br />

pour les opérateurs qui aurai<strong>en</strong>t lancé le service<br />

PIM de GSMA, le taux d'utilisation le plus élevé correspondant<br />

généralem<strong>en</strong>t au service de messagerie instantanée<br />

de MSN. En outre, selon les données de<br />

M:Metrics, les abonnés nord américains utilisant au<br />

moins une fois par mois des MIM sur une période de<br />

un an sont <strong>en</strong> hausse de 21 %, tandis que sur la même<br />

période et sur la même fréqu<strong>en</strong>ce, le taux d'utilisation<br />

de SMS a progressé de 23 % à près de 50 %. Compte<br />

t<strong>en</strong>u du plus grand nombre d'utilisateurs de SMS, le<br />

taux de croissance de 23 % n'est <strong>en</strong> fait pas comparable<br />

à la progression de 21 % de l'utilisation de MIM au<br />

vu des chiffres concernés. En outre, si le nombre<br />

d'abonnés utilisant exclusivem<strong>en</strong>t des SMS a progressé<br />

de 23 % avec des volumes qui ont doublé, les utilisa-<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

42<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

La disparition annoncée des<br />

SMS n'est pas d'actualité<br />

« Tout débat sur la disparition des SMS comme moy<strong>en</strong> de<br />

communication non vocal s'appuie au mieux sur des<br />

hypothèses et au pire sur des conceptions erronées. <strong>Le</strong>s<br />

MIM pourront difficilem<strong>en</strong>t avoir la portée universelle des<br />

SMS. L'accès à Internet à partir des téléphones portables<br />

n'est pas <strong>en</strong>core universel (mais <strong>en</strong> bonne voie avec la<br />

progression des réseaux 3G), ce qui semble à première<br />

vue de bon augure pour les MIM, et non pour les SMS ».<br />

teurs réguliers de SMS <strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t incontestablem<strong>en</strong>t de<br />

plus <strong>en</strong> plus de messages. Tandis que le taux d'utilisation<br />

des MIM par les abonnés est <strong>en</strong>core plus élevé<br />

dans plusieurs autres pays (<strong>en</strong> Chine, le nombre d'utilisateurs<br />

de MIM est passé à 11 % <strong>en</strong> février 2008 par<br />

ex.), aucun signe de croissance expon<strong>en</strong>tielle comparable<br />

à celle des SMS constatée dans le passé ou actuellem<strong>en</strong>t<br />

sur de nombreux marchés, n'est<br />

perceptible. Par conséqu<strong>en</strong>t, tout débat sur la disparition<br />

des SMS comme moy<strong>en</strong> de communication non<br />

vocal s'appuie au mieux sur des hypothèses et au pire<br />

sur des conceptions erronées.<br />

Hutchinson Whampoa, roi du MIM ?<br />

<strong>Le</strong>s MIM pourront difficilem<strong>en</strong>t avoir la portée universelle<br />

des SMS. L'accès à Internet à partir des téléphones<br />

portables n'est pas <strong>en</strong>core universel (mais <strong>en</strong> bonne<br />

voie avec la progression des réseaux 3G), ce qui semble<br />

à première vue de bon augure pour les MIM, et non<br />

pour les SMS. En réalité, comme l'indique le communiqué<br />

de presse GTI de TNS : le coût de la messagerie<br />

instantanée est presque nul, puisqu'elle n'<strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre<br />

que des frais minimes de transfert de données. <strong>Le</strong>s<br />

consommateurs ayant l'habitude d'utiliser les services<br />

de messagerie instantanée d'<strong>en</strong>treprises telles que<br />

Yahoo et MS sur leur PC, et les opérateurs de téléphonie<br />

mobile étant de plus <strong>en</strong> plus nombreux à proposer<br />

des offres de navigation Web illimitée, l'adoption des<br />

MIM devrait progresser considérablem<strong>en</strong>t et détrôner<br />

les SMS et la messagerie électronique sur PC. De plus,<br />

à l'issue de l'exam<strong>en</strong> de plusieurs opérateurs 3G exclusifs,<br />

tels que Hutchison Whampoa au Royaume Uni,<br />

M:Metrics a calculé un taux d'utilisation des MIM de<br />

11,4 %, l'un des plus élevés d'Europe de l'Ouest, ce<br />

qui semble confirmer le recul des SMS et des courriers<br />

électroniques lié à la progression des MIM, tel qu'annoncé<br />

par TNS. De même, le taux d'utilisation de SMS<br />

des abonnés de Hutchinson Whampoa est égalem<strong>en</strong>t<br />

l'un des plus élevés d'Europe de l'Ouest, tout comme<br />

celui des courriers électroniques, MMS et autres services<br />

Internet, ce qui signifie que les abonnés aux réseaux<br />

3G ont largem<strong>en</strong>t recours à Internet et aux<br />

services de messagerie mobile classiques. <strong>Le</strong> cas d'Hutchinson<br />

est certes un exemple particulier d'opérateur,<br />

mais ce fort taux d'utilisation de MIM révèle que même<br />

si, dans les faits, les MIM sont communém<strong>en</strong>t utilisés<br />

par les abonnés, ils ne supplanteront pas les échanges<br />

de SMS d'ici peu. Enfin, la progression des fonctions<br />

de messagerie instantanée au sein de l'écosystème des<br />

SMS se profile à l'horizon, avec l'association de certaines<br />

fonctionnalités intéressantes de la messagerie<br />

instantanée, telles que la prés<strong>en</strong>ce et les messages <strong>en</strong><br />

chaîne, ainsi que l'universalité, la portée et la simplicité<br />

des SMS, contredisant ainsi la disparition immin<strong>en</strong>te<br />

des SMS au profit des MIM.<br />

Par Christophe Riccardi<br />

L’auteur<br />

Christophe Riccardi<br />

Directeur pour la Région Europe<br />

du Sud, Moy<strong>en</strong> Ori<strong>en</strong>t et Afrique<br />

de Sybase 365


JDT199-P42-43-PDVID Syb Riverbed OK AG:POINT de VUE IDEES 03/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 16:11 Page 43<br />

Optimisation<br />

Réduire les coûts avec<br />

l’optimisation du WAN<br />

Dans le contexte économique actuel,<br />

bi<strong>en</strong> des <strong>en</strong>treprises gèr<strong>en</strong>t<br />

avec difficulté l’opposition <strong>en</strong>tre<br />

un budget <strong>en</strong> baisse et le besoin<br />

croissant de faire appel à l’informatique<br />

pour sout<strong>en</strong>ir la productivité.<strong>Le</strong>s<br />

solutions d’optimisation<br />

du WAN peuv<strong>en</strong>t aider les CIO à réduire cet écart<br />

<strong>en</strong>tre le budget et les demandes, <strong>en</strong> tirant mieux<br />

parti de leurs applications, de leur réseau et de leur<br />

capacité de stockage. Il n’est guère facile de trancher<br />

dans les dép<strong>en</strong>ses sans impacter ni l’activité<br />

quotidi<strong>en</strong>ne ni la croissance à long terme. <strong>Le</strong>s employés<br />

doiv<strong>en</strong>t pouvoir travailler plus efficacem<strong>en</strong>t<br />

que jamais, il est donc vital que l’infrastructure informatique<br />

reste à niveau. Idéalem<strong>en</strong>t, il ne faudrait<br />

pas <strong>en</strong>gager d’importantes réductions des<br />

investissem<strong>en</strong>ts qui risquerai<strong>en</strong>t d’<strong>en</strong>traver la croissance<br />

future. Une solution d’optimisation du WAN<br />

justifie souv<strong>en</strong>t un investissem<strong>en</strong>t, ne serait-ce que<br />

par les économies qu’elle apporte. Elle aboutit à ces<br />

économies sans perturber les opérations. Dans la<br />

plupart des cas, elle conduit <strong>en</strong> outre à un fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

plus efficace. L’utilisation de solutions<br />

d’optimisation du WAN accélère les applications<br />

d’un facteur 5 à 50, voire 100 dans certains cas,<br />

tout <strong>en</strong> réduisant de 65 à 95 % la bande passante<br />

utilisée. Ces résultats permett<strong>en</strong>t d’obt<strong>en</strong>ir des performances<br />

inégalées pour le réseau, l’infrastructure<br />

et les applications.<br />

Comm<strong>en</strong>t fonctionne le système ?<br />

L’optimisation du WAN améliore notablem<strong>en</strong>t les<br />

performances des applications, ce qui se traduit par<br />

des gains <strong>en</strong> productivité et des économies considérables<br />

dans trois domaines. En premier lieu, par<br />

la réduction de la bande passante. Dans bi<strong>en</strong> des<br />

cas, la mise <strong>en</strong> place d’une optimisation du WAN<br />

peut éviter la mise à jour de bande passante. <strong>Le</strong>s<br />

économies peuv<strong>en</strong>t être importantes, et suffisantes<br />

pour rembourser l’investissem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> quelques<br />

mois. La réduction de la bande passante utilisée<br />

peut s’accompagner d’autres avantages, comme<br />

l’optimisation des connexions pour les employés<br />

mobiles. Deuxièmem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> contribuant à la consolidation<br />

de l’infrastructure dans les c<strong>en</strong>tres de données.<br />

L’optimisation du WAN permet de supprimer<br />

dans les bureaux distants une grande partie de l’infrastructure<br />

informatique (serveurs bureautiques,<br />

serveurs DNS/DHCP, SharePoint, unités à bande,<br />

etc.), avec très peu ou pas d’impact sur la productivité.<br />

La virtualisation de ces serveurs dans le c<strong>en</strong>tre de<br />

données optimise l’utilisation des ressources et évite<br />

la prolifération des serveurs, réduisant la place occupée<br />

dans les c<strong>en</strong>tres de données. C’est une méthode<br />

excell<strong>en</strong>te <strong>en</strong> termes de réduction des coûts.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, lorsque l’on fait transiter par le WAN<br />

une application qui tournait bi<strong>en</strong> par le LAN, elle<br />

fonctionne moins bi<strong>en</strong> ou pas du tout. Grâce à des<br />

solutions d’optimisation du WAN, il devi<strong>en</strong>t possible<br />

de faire appel à la virtualisation pour consolider au<br />

niveau du c<strong>en</strong>tre de données, sur quelques serveurs,<br />

de nombreux serveurs physiques prés<strong>en</strong>ts sur les<br />

sites distants sans pénaliser les performances au niveau<br />

des utilisateurs. La réduction du nombre de serveurs<br />

sur les sites distants peut conduire à des<br />

économies importantes, notamm<strong>en</strong>t pour les plus<br />

grandes <strong>en</strong>treprises. Par exemple, un serveur qui<br />

gère les adresses IP d’une ag<strong>en</strong>ce coûte <strong>en</strong>viron dans<br />

les 2300 euros pour 100 à 200 utilisateurs. Selon des<br />

analystes, le coût d’achat de la technologie peut ne<br />

représ<strong>en</strong>ter que 20 % du coût total de possession,<br />

soit s’élever jusqu’à 11 500 euros. Multiplié par de<br />

nombreux sites, le total devi<strong>en</strong>t significatif. Troisièmem<strong>en</strong>t,<br />

<strong>en</strong> facilitant la reprise de l’activité après un<br />

sinistre. L’optimisation du WAN peut améliorer les<br />

performances d’un site de reprise après sinistre,<br />

conduisant à des économies et à des sauvegardes<br />

plus fréqu<strong>en</strong>tes et plus fiables. Pour la plupart des<br />

<strong>en</strong>treprises, la reprise après sinistre est d’une importance<br />

croissante, et la plupart d’<strong>en</strong>tre elles dispos<strong>en</strong>t<br />

aujourd’hui d’un site spécialisé. Selon une étude réc<strong>en</strong>te<br />

conduite par Forrester et le Disaster Recovery<br />

<strong>Journal</strong>, 57 % des <strong>en</strong>treprises dispos<strong>en</strong>t d’une infrastructure<br />

informatique dédiée à la reprise après<br />

sinistre. L’optimisation du WAN peut réduire le coût<br />

de cette activité. En outre, l’augm<strong>en</strong>tation considérable<br />

du débit de données permet bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>t d’éliminer<br />

la sauvegarde sur bande au niveau des sites<br />

distants, et de la faire à travers le WAN.<br />

L’auteur<br />

Christian Lor<strong>en</strong>tz<br />

Responsable produits chez<br />

Riverbed Technology<br />

« L’optimisation du WAN permet de supprimer dans les<br />

bureaux distants une grande partie de l’infrastructure<br />

informatique, avec très peu ou pas d’impact sur la<br />

productivité. La virtualisation de ces serveurs dans le<br />

c<strong>en</strong>tre de données optimise l’utilisation des ressources et<br />

évite la prolifération des serveurs, réduisant la place<br />

occupée dans les c<strong>en</strong>tres de données ».<br />

Un investissem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>table<br />

L’optimisation du WAN est un investissem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>table<br />

pour n’importe quelle <strong>en</strong>treprise, même <strong>en</strong> période<br />

difficile. En effet, elle permet des économies<br />

importantes, qui souv<strong>en</strong>t rembours<strong>en</strong>t l’investissem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> quelques mois. En outre, l’amélioration<br />

considérable de la productivité permet de travailler<br />

et collaborer d’une façon jusque-là impossible. <strong>Des</strong><br />

transferts de fichiers qui pr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t des heures se font<br />

<strong>en</strong> quelques minutes, et les employés basés sur des<br />

sites répartis géographiquem<strong>en</strong>t peuv<strong>en</strong>t désormais<br />

collaborer comme s’ils étai<strong>en</strong>t dans le même bureau.<br />

Par Christian Lor<strong>en</strong>tz<br />

43 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P44-PDVID-BP2 OK AG:POINT de VUE IDEES <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 12:01 Page 44<br />

Point de vue<br />

Transfert d’arg<strong>en</strong>t international<br />

<strong>Le</strong>s transferts de fonds des diasporas<br />

sont de plus <strong>en</strong> plus importants dans<br />

les économies des pays qui connaiss<strong>en</strong>t<br />

un grand flux migratoire. A titre<br />

illustratif, 19 milliards de dollars ont<br />

été transférés <strong>en</strong> 20<strong>07</strong> vers l'Afrique<br />

Subsahari<strong>en</strong>ne, ce qui correspond à<br />

2,5 % du produit intérieur brut (PIB) de cette zone,<br />

d'après la Banque Mondiale. <strong>Le</strong>s fonds <strong>en</strong>voyés représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />

une forme d’aide directe destinée aux familles<br />

restées dans les pays d’origine, puisqu'ils permett<strong>en</strong>t<br />

de faire face, à plus de 80 %, à des dép<strong>en</strong>ses de première<br />

nécessité : les dép<strong>en</strong>ses alim<strong>en</strong>taires, la santé et<br />

l’éducation. <strong>Le</strong>s principaux acteurs sur ce marché sont<br />

les Sociétés de Transferts d’Arg<strong>en</strong>t (STA), prés<strong>en</strong>tes depuis<br />

le milieu des années 90 <strong>en</strong> Afrique. Elles connaiss<strong>en</strong>t<br />

des taux de croissance variant <strong>en</strong>tre 35 et 70 %<br />

par an et par pays, d’après la Banque Africaine de Développem<strong>en</strong>t.<br />

Western Union est aujourd'hui le leader<br />

avec une part de marché variant <strong>en</strong>tre 65 % et 100 %<br />

selon les pays. Si la prés<strong>en</strong>ce des banques <strong>en</strong> Afrique<br />

Subsahari<strong>en</strong>ne reste limitée sur ce marché, ceci s'explique<br />

par le faible taux de bancarisation des populations<br />

locales. Aujourd'hui, le développem<strong>en</strong>t<br />

grandissant de la téléphonie et dans une moindre mesure<br />

de la monétique <strong>en</strong> Afrique (cartes bancaires) permet<br />

d'<strong>en</strong>visager de nouveaux circuits de transfert<br />

(transferts sur cartes ou via téléphone). Ce type de solutions<br />

est basé sur des formules de « recharge », réel<br />

savoir-faire des opérateurs télécom prés<strong>en</strong>ts sur le<br />

contin<strong>en</strong>t africain.<br />

<strong>Des</strong> conditions à remplir<br />

par les opérateurs<br />

Concrètem<strong>en</strong>t, ces solutions télécoms se traduis<strong>en</strong>t par<br />

la possibilité de transférer des fonds par le débit d'un<br />

forfait téléphonique ou compte de minutes de communication<br />

vers un téléphone ou une carte rechargeable.<br />

<strong>Le</strong> destinataire des fonds pourra l'utiliser comme<br />

crédit de communication ou transformer ses minutes<br />

<strong>en</strong> cash auprès d'une ag<strong>en</strong>ce ou d'un rev<strong>en</strong>deur. Cela<br />

suppose la création d'un « compte communication »<br />

permettant le dépôt et retrait de cash sous forme de<br />

« minutes ». Cette solution ne nécessite pas de compte<br />

bancaire mais d’un compte de « conciliation » <strong>en</strong>tre<br />

établissem<strong>en</strong>ts, conformém<strong>en</strong>t au modèle de Western<br />

Union. En effet, grâce aux part<strong>en</strong>aires locaux, l’arg<strong>en</strong>t<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

44<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Un pas de plus vers la<br />

converg<strong>en</strong>ce télécom-banque<br />

n’est à aucun mom<strong>en</strong>t transféré. Il<br />

est avancé par l’établissem<strong>en</strong>t « receveur<br />

». Via ce système, cet intermédiaire<br />

se rémunère grâce aux jours<br />

de valeur (grâce au différ<strong>en</strong>tiel de<br />

délai <strong>en</strong>tre la date de règlem<strong>en</strong>t des<br />

émetteurs et délais de remboursem<strong>en</strong>t<br />

des receveurs), aux frais de<br />

transfert et au taux de change appliqué<br />

au montant transféré (habituellem<strong>en</strong>t<br />

différ<strong>en</strong>t du taux de change interbancaire <strong>en</strong><br />

cours). Néanmoins, l’offre de services financiers nécessite<br />

une autorisation du régulateur bancaire. Aussi,<br />

l’opérateur télécom devra répondre aux exig<strong>en</strong>ces juridiques<br />

et réglem<strong>en</strong>taires propres à chaque pays. La<br />

réussite d’un modèle télécom de transfert d’arg<strong>en</strong>t<br />

suppose la maîtrise de certains facteurs clés de succès<br />

permettant de légitimer la volonté nouvelle de positionnem<strong>en</strong>t.<br />

Convaincre aussi<br />

les pays émetteurs<br />

Dans les pays où la culture bancaire est faible, les opérateurs<br />

télécoms occup<strong>en</strong>t une place très importante<br />

dans le paysage économique et développ<strong>en</strong>t plus facilem<strong>en</strong>t<br />

une légitimité sur ce marché. Néanmoins, les<br />

cli<strong>en</strong>ts « émetteurs » dans les pays à fort usage bancaire<br />

seront plus difficiles à convaincre. L’acteur télécom<br />

a besoin de justifier sa prés<strong>en</strong>ce sur ce segm<strong>en</strong>t et<br />

de prouver sa capacité à jouer ce rôle où d’autres acteurs<br />

ont déjà fait leurs preuves. Aussi, pour s’assurer<br />

de l’adoption de l’offre, la cible cli<strong>en</strong>t doit être id<strong>en</strong>tifiée<br />

dans les pays « émetteurs » et « récepteurs ». Une<br />

stratégie marketing spécifique (différ<strong>en</strong>ciée par pays)<br />

permettra de mieux adresser les populations concernées.<br />

De même, l’accessibilité est un critère déterminant dans<br />

le choix du prestataire de transfert. Un maillage développé<br />

du réseau de distribution permet non seulem<strong>en</strong>t<br />

une proximité cli<strong>en</strong>t plus forte mais égalem<strong>en</strong>t un meilleur<br />

service d’accueil (disponibilité des interlocuteurs,<br />

délai d’att<strong>en</strong>te moins importants, …). Parmi les autres<br />

facteurs clé de succès, la mise <strong>en</strong> place d’un système<br />

d’information mondial c<strong>en</strong>tralisant toutes les informations<br />

relatives aux transactions passées quel que soit le<br />

pays d’émission ou le pays de réception. Cette architecture<br />

unique permet la gestion des opérations <strong>en</strong><br />

« L’acteur télécom a besoin de justifier<br />

sa prés<strong>en</strong>ce sur ce segm<strong>en</strong>t et prouver<br />

sa capacité à jouer ce rôle où d’autres<br />

acteurs ont déjà fait leurs preuves »<br />

quasi-temps réel tout limitant les problèmes de synchronisation<br />

et le risque d’erreurs (double paiem<strong>en</strong>t).<br />

Ce risque est d'autant plus important dans le secteur financier<br />

où l'opérateur doit se prémunir des risques de<br />

piratage informatique et de perte - voire falsification -<br />

d’information. Par ailleurs, l'opérateur télécom pourrait<br />

<strong>en</strong>visager de créer une <strong>en</strong>tité financière qui aurait<br />

<strong>en</strong> charge la gestion du volet financier de l’activité de<br />

transfert de fonds (taux de change, jours de valeur …)<br />

et qui arbitrerait les différ<strong>en</strong>tes transactions générées<br />

<strong>en</strong>tre l’établissem<strong>en</strong>t émetteur et récepteur. Toutefois,<br />

un travail de fond reste à faire pour affiner le positionnem<strong>en</strong>t<br />

de l'opérateur dans la chaîne de valeur ainsi<br />

que sa posture dans l'écosystème global. <strong>Le</strong>s opérateurs<br />

télécoms sont aussi légitimes que les STA à se positionner<br />

sur ce marché, <strong>en</strong> particulier depuis le<br />

lancem<strong>en</strong>t des offres de paiem<strong>en</strong>t mobile. Néanmoins,<br />

pour proposer ce service, ils devront remplir certaines<br />

conditions clés qui font la force, aujourd’hui, des STA.<br />

H<strong>en</strong>ri Tch<strong>en</strong>g<br />

Vice-Présid<strong>en</strong>t de BearingPoint<br />

Jaouad Jbilou<br />

Manager chez BearingPoint<br />

Par H<strong>en</strong>ri Tch<strong>en</strong>g, Jean-Michel Huet, Jaouad Jbilou et Mouna Romdhane<br />

Jean-Michel Huet<br />

S<strong>en</strong>ior Manager chez BearingPoint<br />

Mouna Romdhane<br />

Consultante chez BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s auteurs


JDT199-P45-PDVID-BP OK AG:POINT de VUE IDEES 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 15:45 Page 45<br />

Développem<strong>en</strong>t durable<br />

<strong>Le</strong>s premiers secteurs touchés par<br />

la vague verte sont les transports,<br />

le bâtim<strong>en</strong>t ou l’agriculture, mais<br />

ces dernières années ce terme<br />

s’applique aussi au secteur de l’informatique<br />

et des télécoms ; on<br />

parle alors de Gre<strong>en</strong> Computing,<br />

d’informatique verte, d’Eco-TIC, d’informatique durable<br />

ou <strong>en</strong>core de Gre<strong>en</strong> IT. <strong>Le</strong> Gre<strong>en</strong> IT est une initiative<br />

qui vise à améliorer l’efficacité des<br />

technologies de l'information et des processus associés,<br />

dans le cadre d’une démarche globale de développem<strong>en</strong>t<br />

durable. Cette démarche s’inscrit dans<br />

un cycle de vie du développem<strong>en</strong>t durable qui respecte<br />

des <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts sociétal, écologique et économique,<br />

et dont le périmètre s’ét<strong>en</strong>d de la filière<br />

informatique aux télécoms, <strong>en</strong> passant par des bi<strong>en</strong>s<br />

électroniques. Depuis quelques années, la t<strong>en</strong>dance<br />

Gre<strong>en</strong> IT ne s’essouffle pas. Une étude Forrester<br />

d’octobre 2008 rapporte que 10 % des <strong>en</strong>treprises<br />

augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t leurs investissem<strong>en</strong>ts dans les activités<br />

Gre<strong>en</strong> IT, 38 % les mainti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t et seules 5 % les<br />

ral<strong>en</strong>tiss<strong>en</strong>t. L’étude prévoit égalem<strong>en</strong>t que le marché<br />

mondial des services Gre<strong>en</strong> IT augm<strong>en</strong>terait de<br />

5 milliards de dollars <strong>en</strong> 2013 (contre 500 millions<br />

<strong>en</strong> 2008).<br />

La réduction de coûts, première<br />

motivation<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres Point de vue<br />

Gre<strong>en</strong> IT : quand<br />

l’information passe au vert<br />

Trois familles d’acteurs se distingu<strong>en</strong>t dans le marché<br />

du Gre<strong>en</strong> IT. <strong>Le</strong> premier regroupe les constructeurs<br />

Hardware (Dell, HP, Intel, et Sun) et les éditeurs<br />

de solutions de Power Managem<strong>en</strong>t (AMD, IBM,<br />

INTEL, etc.). <strong>Le</strong>s opérateurs téléphoniques et hébergeurs<br />

adopt<strong>en</strong>t des approches de développem<strong>en</strong>t<br />

durable dans leur stratégie d’<strong>en</strong>treprise afin d’<strong>en</strong><br />

faire un avantage concurr<strong>en</strong>tiel et marketing. Enfin,<br />

les cabinets de conseil ont souv<strong>en</strong>t le recul nécessaire<br />

pour proposer une vision plus large des services<br />

de Gre<strong>en</strong> IT. <strong>Le</strong>ur approche permet à leurs<br />

cli<strong>en</strong>ts de définir une politique de développem<strong>en</strong>t<br />

durable global et de la diffuser.<br />

Selon InformationWeek, les trois principales sources<br />

de motivation des <strong>en</strong>treprises pour m<strong>en</strong>er une stratégie<br />

Gre<strong>en</strong> IT sont à 60 %, le budget (réduction<br />

des coûts), à 59 %, une initiative de l’<strong>en</strong>treprise et<br />

à 55 %, l’impact <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal. Outre ces motivations,<br />

le Gre<strong>en</strong> IT permet égalem<strong>en</strong>t de respecter<br />

les exig<strong>en</strong>ces réglem<strong>en</strong>taires (Gr<strong>en</strong>elle II, ROSH, EuP,<br />

RSE …), d’améliorer son image de marque, d’attirer<br />

les investisseurs (notation par rapport aux pratiques<br />

durables), de susciter une réflexion éco-citoy<strong>en</strong>ne<br />

au sein de l’<strong>en</strong>treprise, ou bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>core de justifier le<br />

financem<strong>en</strong>t de nouveaux projets pour les DSI. La<br />

démarche de Gre<strong>en</strong> IT amène le plus souv<strong>en</strong>t ces acteurs<br />

à l’exploration de nouveaux marchés. Cette<br />

étape consiste <strong>en</strong> la recherche, l’expérim<strong>en</strong>tation,<br />

la définition de critères de performance et l’élaboration<br />

de standards adaptés. La première étape de<br />

construction de cette démarche consiste à id<strong>en</strong>tifier<br />

les indicateurs pertin<strong>en</strong>ts pour optimiser un datac<strong>en</strong>ter.<br />

<strong>Le</strong> fait de suivre ces indicateurs, comme la<br />

consommation électrique ou le bilan carbone du SI,<br />

permet de faire des économies substantielles <strong>en</strong><br />

« L’impact des initiatives doit donc être évalué sur<br />

l’<strong>en</strong>semble du cycle de vie des actifs et pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte<br />

les impacts <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux mais aussi sociaux ».<br />

id<strong>en</strong>tifiant les c<strong>en</strong>tres de « coût » <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal<br />

et <strong>en</strong> initiant une démarche d’amélioration continue.<br />

5 % des émissions de gaz à effet<br />

de serre<br />

Pour que le développem<strong>en</strong>t durable puisse être un<br />

levier de transformation de l'<strong>en</strong>treprise, il est nécessaire,<br />

par la suite, de construire de la valeur,<br />

d’élaborer un concept et de participer à la construction<br />

des règles du jeu, c'est-à-dire construire des expérim<strong>en</strong>tations<br />

pilotes.<br />

L’optimisation des équipem<strong>en</strong>ts et des applications<br />

au détrim<strong>en</strong>t de leur r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t systématique<br />

apparaît comme un point ess<strong>en</strong>tiel au cœur du<br />

débat. En effet, il existe un <strong>en</strong>semble d’initiatives à<br />

mettre <strong>en</strong> œuvre pour contribuer à cette démarche<br />

d’amélioration continue, telle que la virtualisation,<br />

la gestion de la capacité, l’optimisation de l’activité<br />

des serveurs, etc. qui peuv<strong>en</strong>t pallier au besoin<br />

d’acheter de nouveaux équipem<strong>en</strong>ts.<br />

Selon Forrester, 46 % des <strong>en</strong>treprises françaises ont<br />

initié une démarche de Gre<strong>en</strong> IT contre 52 % qui<br />

estim<strong>en</strong>t manquer de compét<strong>en</strong>ces internes et de<br />

temps pour traiter ces sujets. <strong>Le</strong> développem<strong>en</strong>t durable<br />

semble donc s’imposer comme un nouveau<br />

projet stratégique bi<strong>en</strong> que le cadrage reste complexe.<br />

Une démarche Gre<strong>en</strong> IT se doit d’être globale<br />

pour être performante et nécessite des compét<strong>en</strong>ces<br />

multidisciplinaires : gouvernance, gestion de<br />

la capacité, stockage, techniques, réglem<strong>en</strong>tations...<br />

Cette complexité r<strong>en</strong>d difficile l’évaluation<br />

de l’<strong>en</strong>semble des impacts <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux des<br />

initiatives et des projets lancés par la DSI.<br />

<strong>Le</strong>s offres Gre<strong>en</strong> IT actuelles se limit<strong>en</strong>t trop souv<strong>en</strong>t<br />

à des matériels dits « Gre<strong>en</strong> » qui consomm<strong>en</strong>t<br />

moins d’électricité, l’impact de la production de<br />

nouveaux matériels ou de leur fin de vie est peu<br />

considéré. A titre d’exemple, on estime généralem<strong>en</strong>t<br />

que l’informatique est à l’origine de 2 % des<br />

gaz à effet de serre émis mondialem<strong>en</strong>t, mais ce<br />

chiffre du Gartner se limite aux datac<strong>en</strong>ters et à leur<br />

consommation électrique. Selon le rapport Ministère<br />

de l’Écologie sur les TIC, si on ti<strong>en</strong>t compte de<br />

l’<strong>en</strong>semble des matériels informatiques (incluant les<br />

câbles, les commutateurs…) et de leurs cycles de vie<br />

ce chiffre serait plutôt proche de 5 %. L’impact des<br />

initiatives doit donc être évalué sur l’<strong>en</strong>semble du<br />

cycle de vie des actifs et pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte les impacts<br />

<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux mais aussi sociaux. C’est<br />

ainsi que les <strong>en</strong>treprises pourront réellem<strong>en</strong>t mettre<br />

<strong>en</strong> œuvre une démarche de développem<strong>en</strong>t durable<br />

appliquée à l’IT et atteindre les objectifs qui sont<br />

<strong>en</strong> cours de définition par le gouvernem<strong>en</strong>t et qui<br />

seront effectifs dans les années à v<strong>en</strong>ir.<br />

Julie Raymond<br />

Consultante chez BearingPoint<br />

Elie Dufraiche<br />

Manager chez BearingPoint<br />

Par Julie Raymond, Erik Campanini, Elie Dufraiche, et Godefroy de La Bourdonnaye<br />

Erik Campanini<br />

Managing Director chez BearingPoint<br />

Godefroy de<br />

La Bourdonnaye<br />

Consultant chez BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s auteurs<br />

45 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P46-47-Nominations OK AG:JDT193 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:18 Page 46<br />

Nominations<br />

Altitude Télécom<br />

Altitude Telecom a décidé de r<strong>en</strong>forcer sa<br />

communication. Marcela Arnaud<br />

Fredes vi<strong>en</strong>t d’être nommée responsable<br />

de la communication. Titulaire<br />

d’un diplôme de publicité obt<strong>en</strong>u dans<br />

l’Ecole de Commerce Diego Portales de<br />

Santiago (Chili), Marcela Fredes se<br />

construit une solide expéri<strong>en</strong>ce dans le<br />

domaine du Marketing et de la communication.<br />

Après 4 ans passés chez Euro<br />

RSCG, Elle occupe les postes de directrice<br />

de cli<strong>en</strong>tèle chez Publicis à Bordeaux<br />

puis à Paris.<br />

Virgin Mobile<br />

L’opérateur virtuel Virgin Mobile vi<strong>en</strong>t de<br />

nommer Pierre-Antoine Lagé à la<br />

tête du service cli<strong>en</strong>ts. Agé de 43 ans, le<br />

nouveau responsable dispose d’une excell<strong>en</strong>te<br />

connaissance du secteur. Diplômé de<br />

l’Ecole C<strong>en</strong>trale de Paris, Pierre-Antoine<br />

Lagé officie chez l’Oréal, chez Brossard<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

46<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Consultants avant d’intégrer l’effectif de<br />

SFR, opérateur pour lequel il travaillera durant<br />

14 ans à la tête de différ<strong>en</strong>ts services.<br />

Directeur marketing produits, directeur de<br />

la ligne produit puis directeur du développem<strong>en</strong>t<br />

de la relation cli<strong>en</strong>t et directeur des<br />

opérations cli<strong>en</strong>ts, Pierre-Antoine Lagé rev<strong>en</strong>dique<br />

ainsi une expéri<strong>en</strong>ce solide que<br />

Virgin mettra à profit pour améliorer son<br />

service cli<strong>en</strong>t.<br />

Covage<br />

Covage, filial du groupe Vinci et d’Axia Net-<br />

Media (un opérateur canadi<strong>en</strong>), se dote d’un<br />

nouveau présid<strong>en</strong>t <strong>en</strong> la personne de<br />

Jean-Michel Soulier. Il remplace<br />

Eti<strong>en</strong>ne Dugas avec lequel il a jusque-là<br />

conjointem<strong>en</strong>t assuré la fonction. Agé de 47<br />

ans, diplômé de HEC, Jean-Michel Soulier<br />

jouit d’une double expéri<strong>en</strong>ce, bâtie <strong>en</strong>tre<br />

la France et les Etats-Unis. Son parcours<br />

professionnel est égalem<strong>en</strong>t émaillé de passages<br />

chez des géants du secteur (Orange,<br />

Bouygues Telecom, Telecom Italia) pour lequel<br />

il a exercé des responsabilités dans les<br />

domaines de la finance, du marketing et du<br />

développem<strong>en</strong>t commercial. Il a égalem<strong>en</strong>t<br />

participé au lancem<strong>en</strong>t de la marque Alice,<br />

<strong>en</strong>treprise dans laquelle il a occupé le poste<br />

de directeur général.<br />

Mobile Marketing<br />

Association<br />

A 39 ans, Alexandra Toth devi<strong>en</strong>t déléguée<br />

générale de la Mobile Marketing Association,<br />

une fonction spécialem<strong>en</strong>t créée<br />

pour elle. Elle devra non seulem<strong>en</strong>t participer<br />

à la mise <strong>en</strong> œuvre de la stratégie de<br />

l’association mais égalem<strong>en</strong>t conseiller les<br />

membres du bureau dans l’<strong>en</strong>semble des<br />

domaines traités par l’organisation. Alexandra<br />

Toth sera égalem<strong>en</strong>t responsable de la<br />

relation avec les membres et de l’<strong>en</strong>semble<br />

de la communication externe de la Mobile<br />

Marketing Association.<br />

Ericsson<br />

A partir du 1er janvier 2010, Hans Vestberg<br />

occupera la fonction de p-dg d’Ericsson<br />

<strong>en</strong> lieu et place de Carl-H<strong>en</strong>ric<br />

Svanberg, qui devi<strong>en</strong>dra quant à lui le nouveau<br />

présid<strong>en</strong>t de British Petroleum. En att<strong>en</strong>dant<br />

cette date, le prochain présid<strong>en</strong>t<br />

d’Ericsson se préparera à sa nouvelle fonction<br />

tout <strong>en</strong> restant directeur financier et<br />

vice-présid<strong>en</strong>t exécutif de l’équipem<strong>en</strong>tier<br />

suédois. Agée de 44 ans, Hans Vestberg rev<strong>en</strong>dique<br />

une longue expéri<strong>en</strong>ce au sein<br />

d’un groupe qu’il a intégré <strong>en</strong> 1991 et pour<br />

lequel il a occupé des postes de direction<br />

au Brésil, au Mexique ou <strong>en</strong>core aux Etats-<br />

Unis. Nommé vice-présid<strong>en</strong>t exécutif <strong>en</strong><br />

2005, il devi<strong>en</strong>t deux <strong>en</strong> plus tard directeur<br />

financier d’Ericsson.<br />

Modelabs<br />

Modelabs, désireux de r<strong>en</strong>forcer son activité<br />

manufacture, vi<strong>en</strong>t de nommer deux<br />

nouveaux responsables. Hannah Mads<strong>en</strong>,<br />

nouveau directeur produit sera chargée<br />

du développem<strong>en</strong>t marketing des<br />

produits. Issue<br />

de Vertu LTD (filiale<br />

téléphonie<br />

de luxe de<br />

Nokia), elle était<br />

chargée du plan<br />

marketing, du<br />

développem<strong>en</strong>t<br />

des produits,<br />

des part<strong>en</strong>ariats<br />

et des relations<br />

distributeurs. <strong>Le</strong> nouveau directeur industriel,<br />

Patrick Boulet, devra quant à lui<br />

développer le process de fabrication, le suivi<br />

de la production et le SAV.<br />

P&T Consulting<br />

Rémy Serre, nouvel ‘executive sales<br />

manager’ chez P&T Consulting aura pour<br />

mission d’assurer le développem<strong>en</strong>t commercial<br />

de la suite logicielle TAKM auprès<br />

des opérateurs de télécommunication et<br />

les part<strong>en</strong>aires stratégiques du groupe.<br />

Cet anci<strong>en</strong><br />

élève de<br />

Sci<strong>en</strong>ces Politiques<br />

a occupé<br />

<strong>en</strong>tre<br />

1985 et 20<strong>07</strong>,<br />

un grand nombre<br />

de fonctions<br />

au sein<br />

de différ<strong>en</strong>ts<br />

groupes. <strong>Des</strong><br />

passages chez<br />

le fabricant nippon Canon, la filiale française<br />

de McKinnon&Clarke, Dim<strong>en</strong>sion<br />

Data France, Dolphin ou <strong>en</strong>core Afone<br />

constitu<strong>en</strong>t le parcours professionnel de<br />

Remy Serre. Avant de rejoindre P&T<br />

Consulting, il a occupé p<strong>en</strong>dant deux années<br />

la fonction de directeur de développem<strong>en</strong>t<br />

des v<strong>en</strong>tes.


JDT199-P46-47-Nominations OK AG:JDT193 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:19 Page 47<br />

Numericable<br />

Patrick Fontana s’apprête à dev<strong>en</strong>ir<br />

le prochain directeur général exécutif du<br />

groupe Numericable-Completel. L’homme<br />

affiche une riche expéri<strong>en</strong>ce du milieu des<br />

télécommunications. Entre 1996 et 2000, il<br />

occupe des postes à responsabilité dans les<br />

filiales France Telecom, <strong>en</strong> qualité de direc-<br />

teur commercial de France Télécom Mobile<br />

Service puis de directeur général pour<br />

France Telecom Mobile Distribution. En<br />

2001, il pr<strong>en</strong>d une part active au lancem<strong>en</strong>t<br />

de la marque Orange. Trois ans plus tard, il<br />

est nommé directeur de la distribution physique<br />

du groupe France Telecom. Avant d’intégrer<br />

le groupe Numericable-Completel, il<br />

effectue un passage deux ans chez Adecco<br />

<strong>en</strong> tant que directeur général et opérationnel<br />

du réseau Adecco.<br />

T-Systems<br />

T-Systems ajoute une sérieuse touche de féminité<br />

dans ses effectifs de direction.<br />

Nadine Pichelot et Anne Bitz font<br />

toute deux leur <strong>en</strong>trée dans le comité de direction<br />

de T-Systems France composé de 7<br />

membres. Diplômée de l’Ecole des Psychologues<br />

et HEC-CESA, Anne Bitz fait ses<br />

premières armes chez Pricewaterhouse-<br />

Coopers, puis assure la fonction de directrice<br />

des ressources humaines chez IBM<br />

puis L<strong>en</strong>ovo. Par la suite, elle rejoint AOS-<br />

Studley (un cabinet de conseil international)<br />

au poste de vice-présid<strong>en</strong>te des ressources<br />

humaines. Nadine Pichelot affiche une expéri<strong>en</strong>ce<br />

professionnelle du même calibre.<br />

Après des passages<br />

chez<br />

Apple, Cisco et<br />

Philips, elle travaille<br />

chez Dell<br />

<strong>en</strong> tant que directeur<br />

financier des<br />

grands comptes<br />

EMEA.<br />

TomTom<br />

En tant que nouveau s<strong>en</strong>ior vice-presid<strong>en</strong>t<br />

marketing chargé de la branche business<br />

consumer Alain Pakiry sera chargé<br />

d’assurer la gestion de la marque et de l’<strong>en</strong>semble<br />

des activités de communication et<br />

de marketing <strong>en</strong> rapport avec les consommateurs.<br />

Avant de rejoindre TomTom, Alain<br />

Pakiry a œuvré durant quatre ans sous la<br />

bannière de Logitech <strong>en</strong> tant que directeur<br />

général France et business manager EMEA.<br />

Il a égalem<strong>en</strong>t occupé des postes à responsabilité<br />

chez Ubisoft et Guillemot Corp. p<strong>en</strong>dant<br />

10 ans. Natif d’Italie, Alain Pakiry est<br />

diplômé de l’EM Lyon et de l’Université de<br />

Canterbury.


JDT199-P48 Nx Prods PEM TG01 - OK AG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:21 Page 48<br />

La taille de son écran<br />

Son autonomie<br />

Volume sonore faible<br />

Abs<strong>en</strong>ce de flash<br />

Son écran large, d’une<br />

dim<strong>en</strong>sion largem<strong>en</strong>t<br />

supérieure à celle des<br />

autres terminaux prés<strong>en</strong>ts<br />

sur le marché assure un<br />

certain confort d’affichage.<br />

Malheureusem<strong>en</strong>t, ni les<br />

sites de réseaux sociaux,<br />

ni les photos, ni les vidéos<br />

n’exploit<strong>en</strong>t la totalité de<br />

l’écran.<br />

<strong>Le</strong> smartphone de Toshiba<br />

s’affiche sans conteste<br />

comme l’un des terminaux<br />

les plus fins du marché.<br />

Cette taille de guêpe est<br />

contrebalancée par une<br />

largeur peu commune.<br />

Résultat, conserver le TG 01<br />

dans une poche de pantalon<br />

ou de veste peut s’avérer<br />

assez vite gênant.<br />

<strong>Le</strong> TG 01 offre trois écrans<br />

d’accueil différ<strong>en</strong>ts. Selon<br />

ses besoins, l’utilisateur<br />

peut basculer d’une <strong>page</strong><br />

d’accueil plus « pro »<br />

vers une <strong>page</strong> d’accueil<br />

personnelle, davantage<br />

tournée vers les<br />

applications multimédia.<br />

Toshiba TG 01<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

TG 01, un monstre d’autonomie<br />

<strong>Le</strong> TG 01, sans être un combiné révolutionnaire, se démarque de la concurr<strong>en</strong>ce par deux élém<strong>en</strong>ts :<br />

la taille de son écran, le plus grand du marché, et son autonomie. Pour le reste, le terminal risque d’éprouver<br />

quelques difficultés à faire trembler ses rivaux.<br />

Pour son premier terminal tactile commercialisé <strong>en</strong> France, Toshiba a voulu frapper<br />

vite et fort. <strong>Le</strong> TG 01 affiche une allure massive. Sa robe noire et son appar<strong>en</strong>ce<br />

austère desserv<strong>en</strong>t un terminal complètem<strong>en</strong>t tactile non dépourvu de certaines<br />

qualités. Très fin et léger, doté d’un écran de 4,1 pouces, le large terminal offre à<br />

l’utilisateur une surface bi<strong>en</strong> supérieure à celle des terminaux concurr<strong>en</strong>ts. Une option<br />

permet de réduire ou d’augm<strong>en</strong>ter la s<strong>en</strong>sibilité de l’écran. L’accéléromètre se montre<br />

quant à lui assez capricieux. L’écran, sans être ultra-s<strong>en</strong>sible, répond assez bi<strong>en</strong>, sans plus.<br />

Pour sélectionner certains onglets, faire appel à l’ongle ou au stylet s’avère parfois<br />

nécessaire. Utiliser son terminal sous le soleil reste très difficile, l’écran dev<strong>en</strong>ant illisible,<br />

malgré un r<strong>en</strong>du plutôt bon <strong>en</strong> termes de couleurs et de détails.<br />

<strong>Le</strong> TG 01, animé par l’OS Windows Mobile, offre de nombreuses fonctionnalités. L’écran<br />

d’accueil est interchangeable. En glissant son doigt sur l’écran, l’utilisateur peut faire son<br />

choix parmi trois prés<strong>en</strong>tations différ<strong>en</strong>tes. <strong>Le</strong>s m<strong>en</strong>us, dépouillés, manqu<strong>en</strong>t <strong>en</strong> revanche<br />

d’intuitivité. Si Windows Mobile offre un accès vers les différ<strong>en</strong>tes fonctions du m<strong>en</strong>u, les<br />

sélections rest<strong>en</strong>t <strong>en</strong> revanche bi<strong>en</strong> trop nombreuses, même si les choix s’effectu<strong>en</strong>t depuis<br />

les icônes disposées sur la <strong>page</strong> d’accueil. <strong>Le</strong> mobile de Toshiba s’avère <strong>en</strong> revanche rapide.<br />

<strong>Le</strong> lancem<strong>en</strong>t des applications (Internet Explorer ou Word) s’effectue <strong>en</strong> un instant,<br />

notamm<strong>en</strong>t grâce au processeur cad<strong>en</strong>cé à 1 GHz.<br />

<strong>Le</strong> TG 01 vise un usage int<strong>en</strong>sif de l’Internet mobile. La taille d’écran permet un affichage<br />

correct pour les <strong>page</strong>s d’information accessibles depuis le portail<br />

de l’opérateur. En revanche, l’affichage des <strong>page</strong>s pour un<br />

site comme Facebook manque de confort. L’image<br />

n’apparaît que sur une partie réduite de l’écran. De<br />

même, les images et les vidéos ne s’affich<strong>en</strong>t pas non<br />

plus sur la totalité de l’écran.<br />

Côté photo, le TG 01 s’inscrit légèrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>-dessous<br />

de la moy<strong>en</strong>ne. <strong>Le</strong>s prises de vue, acceptables <strong>en</strong><br />

extérieur, rest<strong>en</strong>t impossibles <strong>en</strong> intérieur pour une<br />

simple et bonne raison : l’abs<strong>en</strong>ce de flash. La capture<br />

vidéo est quant à elle moy<strong>en</strong>ne. En mode lecture, les<br />

formats WMV et H.264 son reconnus. Pour la fonction<br />

baladeur, la faible mémoire interne est comp<strong>en</strong>sée par<br />

un lecteur de carte micro SD. L’appareil est dépourvu<br />

de prise casque standard. <strong>Le</strong> haut-parleur, de faible<br />

puissance, r<strong>en</strong>d difficile l’utilisation de la fonction<br />

mains-libres. <strong>Le</strong> TG 01 conserve malgré tout un atout<br />

<strong>en</strong> réserve : son autonomie. Une utilisation de la voix,<br />

du Web et ses SMS standard permet au terminal<br />

d’atteindre 96 heures. ■<br />

Thomas Pagbe<br />

LA CONCURRENCE<br />

Acer<br />

F 900<br />

400 €<br />

HTC<br />

Touch Diamond 2<br />

<strong>en</strong>v. 550 €<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong> 48<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

€<br />

539<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 70 x 130 x 9,9/129 g<br />

Réseau : GSM, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g<br />

Connectivité : Bluetooth 2.0, USB<br />

Mémoire : 512 Mo de Ram, jusqu’à 32 Go avec une carte mémoire<br />

OS : 6.1 professionnel<br />

Autonomie (veille/com/batterie) : 96 heures<br />

Ecran : 4,1 pouces, 480 x 800 pixels<br />

Autres caractéristiques : processeur Qualcomm 1 GHz, appareil<br />

photo 3,2 Mpixels, baladeur numérique et vidéo, GPS


<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 10/10/2008 12:04 Page 1


JDT199-P50-Produit-Mobiles OK AG:JDT193 <strong>07</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:58 Page 50<br />

<strong>Le</strong>s mobiles<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 97,6 x 58 x 15,6 mm/124,3 g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM quadribande, bibande 3G+ HSDPA, A-GPS<br />

OS : Symbian S60<br />

Autonomie : 3G, 4 heures <strong>en</strong> communication, 400 heures <strong>en</strong> veille<br />

Connectiques : port micro USB, Bluetooth 2.0<br />

Mémoire : 120 Mo (interne), 8 Go maximum (externe)<br />

Ecran : 2,4 pouces, 16 millions de couleurs<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 3,2 Mpixels, lecteur audio compatible AC, AAC+ v1, AAC+<br />

v2, AMR-WB, WAV, MP3, formats vidéo H.264, H.263, RealVideo 10, WMV 9, MPEG4 acceptés<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

Samsung Omnia II<br />

IPhone-killer bis<br />

Quelques semaines après la sortie de l’Apple<br />

3G S, Samsung propose une nouvelle alternative<br />

au désormais incontournable terminal à la<br />

pomme. L’Omnia II se prés<strong>en</strong>te sur le papier<br />

comme un smartphone de poids. Motorisé par un<br />

processeur de 800 MHz, le terminal embarque une<br />

version pro de Windows Mobile 6.1 (upgradable <strong>en</strong><br />

WM 6.5), doublé de l’interface de Samsung<br />

TouchWiz. Doté d’un large écran, l’Omnia II, très<br />

connecté (3G, 3G +, WiFi), dispose égalem<strong>en</strong>t d’un<br />

appareil photo de 5 Mpixels accompagné d’une<br />

fonction détection de sourire. En véritable mobile<br />

multimédia, il supporte les formats DivX, MP3, AAC,<br />

AAC+, WMA et dispose d’un lecteur de carte. La date<br />

sortie du terminal <strong>en</strong> France reste pour le mom<strong>en</strong>t<br />

inconnue.<br />

50<br />

nouveaux produits<br />

€ NC<br />

Dim<strong>en</strong>sion/Poids : 118 x 59,6 x 12,3 mm/ 117 g<br />

Compatibilité Réseau : quadribande EGDE-GPRS, tribande UMTS, HSUPA, HSDPA, WiFi b/g,<br />

A-GPS<br />

OS : Windows Mobile professionnel 6.1<br />

Autonomie : <strong>en</strong> 3G, plus de 6,5 heures <strong>en</strong> conversation, plus de 470 heures <strong>en</strong> veille<br />

Connectiques : bluetooth 2.0, micro USB 2.0<br />

Mémoire : 2/8/16 Go <strong>en</strong> interne, plus de 32 Go avec une carte mémoire<br />

Ecran : 3,7 pouces, AMOLED, 480 x 800<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, lecteur musique multiformat, lecteur vidéo<br />

DivX, radio.<br />

Nokia 6760 Slide<br />

Pour les amoureux des lettres<br />

Plus que jamais consci<strong>en</strong>t de l’importance acquise par les réseaux sociaux (Facebook, MySpace,<br />

Twitter) et les web messageries, Nokia propose un nouveau terminal à clavier coulissant. <strong>Le</strong> 6760<br />

Slide, doté d’un clavier AZERTY optimise la saisie de messages. La configuration des différ<strong>en</strong>ts<br />

comptes de messagerie est quant à elle facilitée à l’extrême : l’adresse e-mail et le mot de passe<br />

suffis<strong>en</strong>t pour accéder à la messagerie. Côté caractéristiques techniques, le terminal, compatible<br />

3G+ et EDGE, n’a ri<strong>en</strong> à <strong>en</strong>vier aux mobiles les plus connectés. <strong>Le</strong> WiFi manque <strong>en</strong> revanche à<br />

l’appel. Equipé d’un appareil photo 3 Mpixels, le 6760 Slide compr<strong>en</strong>d néanmoins un module<br />

a-GPS qui s’appuie sur la plus réc<strong>en</strong>te version de Nokia Maps. <strong>Le</strong> terminal sera disponible au<br />

troisième trimestre.<br />

€<br />

299<br />

Sony Ericsson T715<br />

Fin et sans tactile<br />

Sony Ericsson a décidé de jouer la finesse avec son dernier mobile, sans<br />

céder aux sirènes du tactile. <strong>Le</strong> nouveau Sony Ericsson T715, avec ses<br />

quelques millimètres d’épaisseur et son poids réduit, conc<strong>en</strong>tre les dernières<br />

technologies des communications dans un terminal au design épuré et simple.<br />

Derrière son clavier coulissant et son écran 2,2 pouces, se cach<strong>en</strong>t une<br />

connexion réseau 3G+, un appareil photo de 3,2 Mpixels ainsi que d’autres<br />

applications telles que Google Maps et AccuWather.com. Coté multimédia, le<br />

terminal compr<strong>en</strong>d une radio et un lecteur multimédia. La faible capacité de<br />

stockage interne du Sony Ericsson T715 est heureusem<strong>en</strong>t comp<strong>en</strong>sée par un<br />

lecteur de carte mémoire.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 91,5 x 48 x 14,9 mm/96,5 g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM/GPRS/EDGE quadribande, 3G UMTS, HSPA tribande<br />

Autonomie : <strong>en</strong> 3G, 4 heures <strong>en</strong> conversation, jusqu’à 400 heures <strong>en</strong> veille<br />

Connectique : USB, Bluetooth<br />

Mémoire : 90 Mo interne, ext<strong>en</strong>sion carte mémoire<br />

Ecran : 2,2 pouces, 240 x 320 QVGA<br />

Autres caractéristiques : radio, appareil photo 3,2 Mpixels, lecteur de carte, lecteur<br />

multimédia, lecteur audio (ACC, MP3 supportés).<br />

LG Chocolate BL40<br />

Ecran XL<br />

Adar Innovations MTT<br />

Un vrai dur à cuire<br />

MTT a p<strong>en</strong>sé à tous ceux qui considèr<strong>en</strong>t leur mobile comme un outil de communication qui<br />

se doit d’être robuste. P<strong>en</strong>sé et conçu pour les métiers de la construction ou du transport et<br />

protégé par sa coque <strong>en</strong> uréthane, le MTT peut supporter des écarts de température<br />

importants (<strong>en</strong>tre -10 et +70°) et résister à une immersion d’une tr<strong>en</strong>taine de minutes, à<br />

des chocs, à la poussière ou à la boue sans aucune atteinte à son intégrité. Comme tout<br />

bon outil de cet acabit, le terminal s’accompagne d’une torche, d’un indicateur de<br />

température, d’un baromètre et d’un altimètre. Pas vraim<strong>en</strong>t destiné à une utilisation ludique,<br />

ce terminal durci accueille quand même une fonction radio.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 115 x 53 x 24 mm/142 g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM bibande<br />

Autonomie (veille/com/batterie) : 4,5 heures <strong>en</strong> conversation, 450 heures <strong>en</strong> veille<br />

Ecran : 2 pouces TFT<br />

Autres caractéristiques : résistance à l’eau, aux chocs, à la poussière et aux écarts de<br />

températures élevés.<br />

189<br />

Pour son tout dernier mobile, le sud-coré<strong>en</strong> LG a vu <strong>en</strong> grand. <strong>Le</strong> Chocolate BL-40 se caractérise surtout par la qualité d’affichage annoncée par<br />

le fabricant. L’écran de 4 pouces, tactile et multipoint, jouit d’une résolution de 800 sur 345 et d’une définition de 21:9 (dite HD). <strong>Le</strong> terminal<br />

embarque égalem<strong>en</strong>t une puce A-GPS, le WiFi et une connexion réseau 3G + (HSDPA à 7,2 Mbit/s). Pour ne ri<strong>en</strong> gâcher, le terminal,<br />

avec sa robe noir brillante, arbore une plastique plus que travaillée. <strong>Le</strong> Chocolate BL-40 devrait être disponible <strong>en</strong><br />

France au cours du troisième trimestre.<br />

Compatibilité Réseaux : HDSPA, A-GPS, WiFi<br />

Ecran : 4 pouces, 800 x 345<br />

€<br />

€<br />

€<br />

220<br />

NC


JDT199-P51-PEM Iphone 3GS OK AG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 03/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 16:24 Page 51<br />

Sa vitesse<br />

<strong>Le</strong> mode ‘spotlight’<br />

Peu de changem<strong>en</strong>ts<br />

profonds<br />

L’abs<strong>en</strong>ce de flash<br />

L’appareil photo sur l’iPhone,<br />

plus précis et doté d’un<br />

autofocus permet d’obt<strong>en</strong>ir<br />

des images de qualité<br />

supérieure à celles de la<br />

précéd<strong>en</strong>te version.<br />

L’option MMS fait son <strong>en</strong>trée<br />

sur l’iPhone. Dorénavant, les<br />

utilisateurs peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>voyer<br />

des photos ou des petites<br />

vidéos à leurs contacts.<br />

Véritable moteur de<br />

recherche interne, cette<br />

application permet de<br />

trouver très rapidem<strong>en</strong>t un<br />

docum<strong>en</strong>t, une photo, un<br />

message ou une chanson<br />

dans le téléphone sans<br />

passer par le m<strong>en</strong>u.<br />

iPhone 3G S<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

L’iPhone 3G S : <strong>en</strong>fin le mode turbo<br />

La firme à la pomme propose une version améliorée de son célèbre iPhone. Ces modifications, sans être<br />

révolutionnaires, permett<strong>en</strong>t au nouvel iPhone de faire un peu plus d’ombre à ses rivaux.<br />

Sorti p<strong>en</strong>dant l’été, mais surtout, juste avant l’un de ses futurs et hypothétiques<br />

«Killers » (le Nokia N97) l’iPhone 3G S permet à Apple de poursuivre<br />

son <strong>en</strong>treprise de colonisation du monde des smartphones. Cette nouvelle<br />

version, si elle ne souffre que peu de critiques – malgré un certain déficit <strong>en</strong><br />

grandes originalités -, permet à Apple, notamm<strong>en</strong>t à travers son nouvel OS, de proposer<br />

des fonctionnalités jusque là abs<strong>en</strong>tes sur son unique modèle de mobile.<br />

L’iPhone 3G S ne constitue pas une rupture avec ses prédécesseurs. Ni sa coque<br />

gris métallisée, ni son poids, ni la taille de son écran tactile n’ont été modifiés. Si<br />

son allure n’a pas été modifiée, l’intérieur du mobile a quant à lui été avantageusem<strong>en</strong>t<br />

retouché. L’iPhone 3G S – doté d’un nouveau processeur - est résolum<strong>en</strong>t<br />

plus rapide, tant sur le débit que sur les applications. Mis côte à côte, le lancem<strong>en</strong>t<br />

des logiciels, se révèle bi<strong>en</strong> plus rapide sur la dernière version que sur le 3G, où<br />

les temps de chargem<strong>en</strong>t s’avèr<strong>en</strong>t, à applications égales, un peu plus longs. La<br />

<strong>page</strong> d’accueil du terminal, compte deux <strong>page</strong>s de plus, un « luxe » bi<strong>en</strong> nécessaire<br />

pour accueillir les nouvelles applications disponibles sur l’App Store. La photo<br />

connaît égalem<strong>en</strong>t quelques améliorations. <strong>Le</strong> changem<strong>en</strong>t de capteur permet,<br />

certes, une augm<strong>en</strong>tation manifeste de la qualité des photos. Néanmoins, un élém<strong>en</strong>t<br />

manque une fois de plus à l’appel : le flash. Si les prises de vue à la lumière<br />

du jour sont de bonne qualité, les photos prises dans un contexte moins éclairé sont<br />

de qualité inférieure. <strong>Le</strong>s photos peuv<strong>en</strong>t désormais être <strong>en</strong>voyées par MMS,<br />

l’iPhone le propose <strong>en</strong>fin cette option d’<strong>en</strong>voi. <strong>Le</strong> mode vidéo fait son <strong>en</strong>trée sur<br />

le terminal à la pomme. En situation d’éclairage correcte, la qualité de l’image reste<br />

là <strong>en</strong>core à la hauteur.<br />

<strong>Le</strong> mode copier-coller fait égalem<strong>en</strong>t partie des nouveautés. Pour actionner cette<br />

fonctionnalité, il suffit de laisser son doigt sur l’écran pour<br />

qu’apparaisse une petite loupe virtuelle ; la sélection<br />

du mot s’effectue par cette dernière. Une fois le<br />

mot choisi, une petite bulle apparaît pour permettre<br />

à l’utilisateur des sélectionner le terme à copier.<br />

Une fois copié, le mot peut être intégré<br />

sans peine à un SMS. L’<strong>en</strong>voi des messages<br />

courts a par ailleurs été optimisé. Il est désormais<br />

possible de sélectionner tout ou partie<br />

d’une conversation puis de l’insérer dans un<br />

nouveau message. Cette fonction, prés<strong>en</strong>te sur<br />

bi<strong>en</strong> d’autres smartphones du marché, permet à<br />

Apple de rivaliser plus efficacem<strong>en</strong>t avec ses<br />

concurr<strong>en</strong>ts. <strong>Le</strong> fabricant a égalem<strong>en</strong>t intégré<br />

une fonction de recherche sur le mobile. <strong>Le</strong> petit<br />

logiciel ‘spotlight’ permet de faire des recherches<br />

rapides sur l’<strong>en</strong>semble du terminal<br />

sans passer par le m<strong>en</strong>u. Taper les trois premières<br />

lettres d’un mot suffit pour retrouver une<br />

chanson, un clip ou un SMS. L’autonomie du terminal<br />

reste <strong>en</strong> revanche correcte. Une utilisation<br />

moy<strong>en</strong>ne du terminal <strong>en</strong> voix, SMS, et Web permet<br />

d’atteindre 48 heures sans recharge. ■<br />

Thomas Pagbe<br />

LA CONCURRENCE<br />

Nokia N97<br />

699 €<br />

HTC Diamond 2<br />

549 €<br />

€<br />

€<br />

599 (16 Go)<br />

659 (32 Go)<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 115,5 x 62,1 x 12,3/135 g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM, EDGE850/900/1 800/1 900,<br />

UMTS, HSDPA850/1900/2100, Wi-Fi (802.11b/g)<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 + EDR<br />

Ecran : 3,5’’, tactile<br />

Mémoire : 16 ou 32 Go<br />

Autonomie (veille/com) : 300 heures <strong>en</strong> veille, jusqu’à 12 heures<br />

<strong>en</strong> conversation, jusqu’à 5 heures <strong>en</strong> data 3G, jusqu’à 10 heures <strong>en</strong><br />

vidéo et jusqu’à 30 heures <strong>en</strong> audio<br />

Autres caractéristiques : APN 3,2 Mpix, capture vidéo, MMS,<br />

boussole numérique, control vocal, fonction modem et GPS.<br />

51 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P52-Produit-Accessoires OK AG:JDT193 <strong>07</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:00 Page 52<br />

Hama Kit Bluetooth Solarus<br />

Kit mains-libres solaire<br />

Dans la galaxie des nombreux kits mains-libres sans-fil disponibles sur<br />

le marché, Hama vi<strong>en</strong>t de marquer un point. <strong>Le</strong> kit Bluetooth Solarus<br />

pour automobile embarque une cellule solaire pour fournir à l’utilisateur<br />

une durée d’utilisation plus longue et un usage plus écologique. Pour<br />

rassurer les utilisateurs, le fabricant livre le terminal avec un câble de<br />

recharge classique. <strong>Le</strong> Solarus bénéficie égalem<strong>en</strong>t de la tehnologie “Text-to-<br />

Speech” qui permet à ce kit mains libres d’annoncer à haute voix l’id<strong>en</strong>tité des<br />

appelants ou - s’ils ne sont pas <strong>en</strong>registrés - leur numéro de téléphone.<br />

€ 69,90<br />

Accessoires<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

GN Netcom Jabra PRO 9400<br />

Triple usage et écran tactile<br />

<strong>Le</strong> fabricant danois livre un nouveau micro-casque, accompagné d’une sérieuse nouveauté.<br />

Disponibles à partir de ce mois de septembre, les modèles de la gamme Jabra PRO,<br />

compatibles DECT, sont non seulem<strong>en</strong>t capables de se connecter indifféremm<strong>en</strong>t à un<br />

téléphone fixe, à un mobile et à un logiciel de téléphonie sur PC, mais <strong>en</strong> plus ils dispos<strong>en</strong>t<br />

d’un écran tactile qui permet de visualiser et gérer beaucoup plus facilem<strong>en</strong>t les connexions<br />

et les transferts.<br />

A partir de 159<br />

Dim<strong>en</strong>sions /Poids : 110 x 75 x 20 mm/ 75 g<br />

Autonomie : 13 heures <strong>en</strong> communication, 450 heures <strong>en</strong> veille<br />

Autres caractéristiques : fonction Text-To-Speech grâce à laquelle l’appareil dicte les numéros<br />

des appels <strong>en</strong>trants. Cellule solaire pour la recharge.<br />

€<br />

52<br />

55,99<br />

nouveaux produits<br />

Poids : 28g (Pro 9470) et 31g<br />

(Pro 9460)<br />

Ecran tactile : 2,4 pouces<br />

Autonomie : 8 heures <strong>en</strong> stéréo,<br />

10 heures <strong>en</strong> mono<br />

Autres caractéristiques :<br />

interconnexion possible avec<br />

des softphones, GSM et<br />

téléphones<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 19 x 39 x 12 mm/10 g<br />

Autonomie : 5,5 heures <strong>en</strong> communication et 180 heures <strong>en</strong><br />

veille<br />

Autres caractéristiques : Technologie DSP pour la réduction des<br />

échos et des bruits parasites.<br />

€<br />

pour les deux modèles de la gamme.<br />

Strax BH M300<br />

Oreillette antibruit<br />

et anti-parasites<br />

La toute dernière oreillette fabriquée <strong>en</strong> collaboration par<br />

Strax et HTC se veut un conc<strong>en</strong>tré de technologie dans un<br />

appareil de taille très réduite et au poids plume. Assez proche,<br />

dans son design, du Hero, le dernier terminal conçu par le<br />

fabricant taïwanais, la BH M300, doté du profil A2DP –capable<br />

de supporter de la musique <strong>en</strong> streaming- permet d’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre<br />

une sonnerie pré<strong>en</strong>registrée pour un contact, la voix d’un GPS<br />

ou <strong>en</strong>core d’écouter de la musique <strong>en</strong> qualité stéréo. Cette<br />

oreille embarque égalem<strong>en</strong>t la technologie DSP (Digital Signal<br />

Processing), un procédé destiné à réduire les échos et les<br />

bruits parasites.<br />

Plantronics .Audio 995<br />

iTunes et<br />

Windows<br />

Media Player<br />

au doigt et à<br />

l’oeil<br />

<strong>Le</strong> tout dernier casque sans-fil de<br />

Plantronics, l’.Audio 995, offre à<br />

l’utilisateur une liberté de mouvem<strong>en</strong>t<br />

non négligeable. Son rayon d’action<br />

de 12 mètres autour du PC assure,<br />

selon le fabricant, une qualité<br />

d’écoute très élevée - notamm<strong>en</strong>t<br />

grâce à l’usage de la technologie 2.4<br />

GHz - ainsi qu’une très bonne qualité<br />

de voix. Compatible avec Skype, l’.Audio<br />

995 permet égalem<strong>en</strong>t à l’utilisateur de<br />

réaliser des webcasts ou de jouer <strong>en</strong> ligne.<br />

<strong>Le</strong>s boutons de commande prés<strong>en</strong>ts sur le<br />

casque permett<strong>en</strong>t quant à eux de piloter des<br />

morceaux musicaux sur iTunes ou sur Windows Media Player.<br />

Petit plus : la désactivation du micro s’<strong>en</strong>cl<strong>en</strong>che<br />

automatiquem<strong>en</strong>t lorsque la perche du micro est<br />

levée.<br />

99,90<br />

Dim<strong>en</strong>sion/Poids : 264 x 229 x 99 mm/385 g<br />

Autonomie: 7 heures <strong>en</strong> mode audio et discussion, 20 heures <strong>en</strong> mode veille.<br />

Interface : USB<br />

Connectique : bluetooth<br />

Autres caractéristiques : 12 mètres de portée depuis le PC utilisé. Prés<strong>en</strong>ce de boutons de commande<br />

sur le casque. Possibilité de désactiver le micro.<br />

MyMobilePower Power 3 USB<br />

Batteries solaires pour mobiles<br />

<strong>Le</strong>s produits électroniques « verts » se multipli<strong>en</strong>t. MyMobilePower propose désormais<br />

un chargeur solaire développé avec le souti<strong>en</strong> de la société Gre<strong>en</strong>Tech, un spécialiste<br />

de l’ingénierie biologique. Equipé d’un port USB, le Power 3 USB, un chargeur d’un<br />

nouveau g<strong>en</strong>re, permet de recharger les appareils électroniques<br />

fonctionnant sous 5 volts (iPod, iPhone, baladeurs MP3,<br />

consoles de jeux portables, GPS, PDA, etc.) <strong>en</strong> moins de<br />

3 heures. Ces cellules solaires souples et<br />

imperméables assur<strong>en</strong>t au chargeur, selon<br />

le fabricant, une solidité à toute<br />

épreuve.<br />

€<br />

€<br />

99<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 210 x 100 x 15 mm/145 g<br />

Compatibilité : appareils de 5 volts<br />

Interface : USB<br />

Autres caractéristiques : recharge <strong>en</strong> moins de trois heures.


JDT199-P53-PEM Samsung Jet OK AG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 03/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 16:20 Page 53<br />

Qualité d’écran<br />

Capacités multimédia<br />

Appareil photo 5 Mpix<br />

Synchronisation<br />

limitée<br />

L’écran AMOLED du<br />

Samsung Jét pose les<br />

bases d’une nouvelle<br />

conception de la qualité<br />

d’écran sur les téléphones<br />

mobiles. Luminosité,<br />

contraste, éclat des<br />

couleurs, finesse du grain ;<br />

tout concourt à mettre <strong>en</strong><br />

valeur images et vidéos.<br />

Comme sur ses gammes<br />

d’écrans plats, Samsung a<br />

déployé sur l’arrière de son<br />

Jét un revêtem<strong>en</strong>t de type<br />

Gloss, dont l’int<strong>en</strong>sité de la<br />

couleur de fond (ici, le<br />

rouge), varie <strong>en</strong> fonction<br />

de l’inclinaison du terminal.<br />

La qualité de l’écran<br />

permet d’afficher des<br />

petites icônes<br />

parfaitem<strong>en</strong>t lisibles. Ici,<br />

trois écrans successifs<br />

donn<strong>en</strong>t accès aux<br />

principales fonctions et<br />

réglages du téléphone. <strong>Le</strong><br />

tout se déroule avec une<br />

grande facilité.<br />

Samsung Jet<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

Samsung s’élève avec son Jét<br />

Très complet et plaisant à l’usage <strong>en</strong> raison de la grande qualité et de la fluidité de son écran tactile, le Jet<br />

constitue un très bon compromis <strong>en</strong>tre performances multimédia de premier choix et format compact.<br />

<strong>Le</strong> Jét de Samsung se distingue au premier abord par la qualité de son écran<br />

tactile ; un 3,1 pouces AMOLED affichant 16 millions de couleurs et offrant une<br />

définition 480 x 800 pixels WVGA. <strong>Le</strong> r<strong>en</strong>du est épatant : les couleurs des photos<br />

et vidéos sont éclatantes, le grain d’une grande finesse. Cela permet au<br />

Jét d’afficher les trois écrans successifs de petites icones de son m<strong>en</strong>u avec une<br />

grande lisibilité. Et son interface maison TouchWiz 2.0, personnalisable et « widgetisable<br />

», jouit d’une fluidité proche de celle de l’iPhone. Côté photo, si le capteur<br />

n’est qu’un 5 Mpix (autofocus et flash), il offre cep<strong>en</strong>dant des fonctions avancées<br />

telles que la détection de visages, la détection du clignem<strong>en</strong>t des yeux, la détection<br />

de sourires, la géotaggage des photos… et le décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t se fait avec une<br />

lat<strong>en</strong>ce très faible. L’apport du Jét est <strong>en</strong>core plus marquant <strong>en</strong> matière de vidéo,<br />

puisqu’il lit et <strong>en</strong>registre <strong>en</strong> qualité DVD à 30 images/sde nombreux formats tels que<br />

le MPEG4, 3gp et DivX. Mieux <strong>en</strong>core : les accros du cinéma sur mobile pourront<br />

télécharger des films DivX <strong>en</strong> vidéo à la demande directem<strong>en</strong>t sur leur téléphone.<br />

La polyval<strong>en</strong>ce est aussi forte <strong>en</strong> matière de musique puisqu’il lit pratiquem<strong>en</strong>t tous<br />

les formats - avec ou sans DRM - qu’il peut stocker dans ses 2 Go de mémoire interne,<br />

ext<strong>en</strong>sibles jusqu’à 16 Go <strong>en</strong> microSD. Ajoutons à cet év<strong>en</strong>tail la radio FM<br />

et une prise jack 3,5 mm pour connecter n’importe quel casque du marché.<br />

Pour son Jét Samsung a fait le choix d’un système d’exploitation propriétaire,<br />

gage d’un contrôle total sur la performance des services. Un souci qui s’explique<br />

par une architecture technique inhabituelle, dans laquelle le processeur cad<strong>en</strong>cé<br />

à 800 MHz s’occupe uniquem<strong>en</strong>t de la gestion des applications ; les fonctions de<br />

communication étant prises <strong>en</strong> charge par un autre processeur. Ainsi, il est possible<br />

d’ouvrir jusqu’à sept applications simultaném<strong>en</strong>t.<br />

Autre avantage de cette « maîtrise totale » : Samsung<br />

embarque pour la navigation Internet son nouveau<br />

navigateur Dolphin et inaugure, pour la même<br />

occasion, une nouvelle manière de zoomer sur<br />

l’écran avec un seul doigt, qu’il s’agisse d’une<br />

<strong>page</strong> Web ou d’une photo. Il suffit <strong>en</strong> effet de<br />

garder son doigt sur l’écran une demi-seconde<br />

<strong>en</strong>viron pour qu’apparaiss<strong>en</strong>t des flèches indiquant<br />

le zoom avant, vers le haut, ou le zoom arrière,<br />

vers le bas. Un glissem<strong>en</strong>t du doigt dans<br />

le s<strong>en</strong>s des flèches produit alors l’effet souhaité.<br />

Comme tout nouveau mobile de qualité qui se<br />

respecte, le Jét embarque le GPS (a-GPS) et<br />

Google Maps y est intégré d’office. Côté communications,<br />

le Jét est un haut débit mobile<br />

3G+ qui fonctionnera partout dans le monde et<br />

qui intègre égalem<strong>en</strong>t le WiFi, le Bluetooth v 2.1<br />

et une connectique microUSB v2.0. On peut toutefois<br />

regretter que la fonction Exchange Active<br />

Sync ne soit là que pour faciliter le push mail.<br />

Oubliez donc la synchro avec votre ag<strong>en</strong>da,<br />

contacts, e-mails sous Outlook. Dommage. ■<br />

Ariel Gomez<br />

LA CONCURRENCE<br />

HTC Diamond 2<br />

549 €<br />

LG Viewty Smart<br />

549 €<br />

€<br />

449<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 108,9 x 53,5 x 11,9 mm/110 g<br />

Compatibilité Réseaux : quadribande GPRS classe 12/EDGE et<br />

bibande HSDPA (900, 2100 MHz), 3,6 Mbit/s<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 A2DP, micro USB<br />

Mémoire : 2 Go + lecteur Micro SDHC (jusqu’à 16 Go)<br />

OS : Symbian S60<br />

Autonomie (veille/com) : 406 h (3G)/5 h (3G)<br />

Ecran : AMOLED tactile 3,1 pouces, 16M de couleurs, résolution<br />

480 x 800 pixels<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, détection des<br />

sourires, lecteur musique et vidéos (MP3, WMA, AAC, Divx), Radio<br />

FM avec RDS et <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t, Géolocalisation des photos.<br />

53 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P54-Nvx-Prods - GPS-Netbook:JDT193 <strong>09</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 12:<strong>09</strong> Page 54<br />

€<br />

449<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 18 x 138 x 84 mm/225 g<br />

Processeur : 600 GHz<br />

Connectique : 1 port USB<br />

Ecran : 12,7 pouces, 65 000 couleurs<br />

Autres caractéristiques : ant<strong>en</strong>ne TV numérique<br />

(disponible <strong>en</strong> option), lecteur audio et vidéo,<br />

commandes vocales.<br />

GPS Navigon 8410<br />

GPS-TV<br />

Navigon veut frapper fort. Bi<strong>en</strong> consci<strong>en</strong>t que la guerre des GPS se joue désormais sur le terrain des nouvelles fonctionnalités, le fabricant<br />

propose le Navigon 8410 édition Michelin. Ce modèle, équipé d’une ant<strong>en</strong>ne DVB-T –<strong>en</strong> option-, capte la télévision numérique. L’interaction<br />

avec le terminal se veut elle aussi révolutionnaire. L’utilisateur peut égalem<strong>en</strong>t se servir des différ<strong>en</strong>tes commandes vocales <strong>en</strong> employant<br />

les termes « de la vie courante », <strong>en</strong> commande vocale, assure le fabricant. <strong>Le</strong> tout dans un design soigné. <strong>Le</strong> Navigon 8410 édition<br />

Michelin compr<strong>en</strong>d notamm<strong>en</strong>t un écran <strong>en</strong> verre minéral ainsi qu’un boîtier <strong>en</strong> acier brossé.<br />

HP Compaq Mini 110 c<br />

Un netbook de plus<br />

HP complète sa gamme de netbooks. <strong>Le</strong> Compaq Mini 110c, aussi léger que les<br />

autres netbooks du fabricant, bénéficie <strong>en</strong> plus d’une épaisseur très réduite. <strong>Des</strong>tiné à<br />

un usage professionnel mais égalem<strong>en</strong>t ludique, le mini PC compr<strong>en</strong>d un micro et<br />

une webcam intégrés, un port Ethernet, une connexion Wi-Fi sont complétés par un<br />

lecteur de cartes et 3 ports USB. Sa batterie (6 cellules) et sa capacité de stockage<br />

font de ce portable une alternative efficace pour les travailleurs nomades. A l’image<br />

d’une bonne partie des netbooks du marché, le Compaq Mini 110c, motorisé par<br />

un processeur Intel Atom, fonctionne sous Windows XP.<br />

€ 299<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 261 x 170 x 33 mm/1,17 kg<br />

Ecran : 10,1 pouces<br />

Stockage : 160 Go<br />

Réseau : Ethernet, Wi-Fi 802.11 b/g<br />

Connectique : 3 ports USB, 1 port VGA, 1 connecteur Ethernet RJ45<br />

Autres caractéristiques : Micro et webcam intégrés, lecteur de carte 5-<strong>en</strong>-1, Bluetooth via port USB.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

GPS<br />

& Netbook<br />

€<br />

54<br />

399<br />

nouveaux produits<br />

Medion Akoya mini E1311<br />

Un netbook économique<br />

L’Akoya mini E1311 de Medion semble avoir été conçu pour plaire aux<br />

utilisateurs soucieux de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. <strong>Le</strong> petit dernier de Medion,<br />

motorisé par un processeur AMD Sempron cad<strong>en</strong>cé à 1,5 GHz, se veut<br />

économe. Une fonction spéciale permet ainsi d’actionner un mode<br />

économique capable de réduire la consommation d’énergie de la batterie.<br />

L’écran, grâce à un traitem<strong>en</strong>t mat, assure une qualité de lecture<br />

confortable. Il peut égalem<strong>en</strong>t afficher les vidéos <strong>en</strong> 16:9 et les lire <strong>en</strong><br />

HD. Côté OS, le fabricant a opté une fois de plus pour Windows XP.<br />

L’Akoya mini E1311, proposé <strong>en</strong> noir et <strong>en</strong> blanc, devrait être disponible<br />

pour la r<strong>en</strong>trée.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 292 x 202 x 31,5 mm /1,19 kg (avec la batterie)<br />

Ecran : 11,6 pouces<br />

Stockage : 160 Go<br />

Réseau : Ethernet et Wi-Fi 802.11b/g/n<br />

Connectique : 3 ports USB 2.0, 1 port RJ 45<br />

Autres caractéristiques : lecteur de cartes 3-<strong>en</strong>-1, mode « éco »<br />

sur simple pression d’un bouton dédié. Bluetooth 2.1 intégré<br />

GPS Takara GP54<br />

GPS version slim<br />

Takara a profité de l’été pour faire suivre à ses GPS une petite cure d’amaigrissem<strong>en</strong>t.<br />

<strong>Le</strong> dernier modèle, le Takara GP54, affiche une taille de guêpe mais compr<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t<br />

quelques fonctions intéressantes. Outre un mode jour-nuit capable de s’activer automatiquem<strong>en</strong>t<br />

grâce à un capteur de luminosité, le terminal offre égalem<strong>en</strong>t une cartographie<br />

de l’Europe <strong>en</strong> trois dim<strong>en</strong>sions. Son processeur de 500 MHz permet au terminal<br />

– à la plastique recherchée - d’assurer une rapidité d’exécution bi<strong>en</strong> utile <strong>en</strong> situation.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 120 x 80 x 13 mm/152 g<br />

Processeur : 500 GHz<br />

Connectique : 1 port USB<br />

Ecran : 4,3 pouces, résolution 320 x 240, 65 000 couleurs<br />

Autres caractéristiques : mémoire interne de 2 Go. Capteur de luminosité intégré.<br />

<strong>Le</strong>cteur multimédia. <strong>Le</strong>cteur de cartes.<br />

Sony Vaio Mini Série W<br />

<strong>Le</strong> netbook façon Sony<br />

Plusieurs mois après les autres fabricants, Sony lance son propre mini<br />

PC. Une machine sans grande surprise. Aussi léger que les machines de<br />

la concurr<strong>en</strong>ce, le Vaio Mini Série W affiche sous le capot les capacités<br />

propres à celle du g<strong>en</strong>re. Processeurs Intel Atom, écran 10,1 pouces,<br />

mémoire vive de 1 Go, disque dur de 160 Go ou<br />

<strong>en</strong>core Windows XP <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t dans la composition<br />

du netbook du nippon. A défaut de jouer sur<br />

l’intérieur, Sony joue sur ce qu’il connaît le<br />

mieux : le style. Disponible <strong>en</strong> trois coloris (noir,<br />

blanc et rose), le Mini Série W affiche une<br />

plastique plus léchée que celle de la<br />

concurr<strong>en</strong>ce. En clair, sans être révolutionnaire,<br />

ce netbook plaira surtout aux amoureux de la<br />

marque prêts à dép<strong>en</strong>ser une somme<br />

supérieure à celle d’autres modèles.<br />

€<br />

449<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 179 x 267,8 x 32,4 mm /1,2 kg<br />

Ecran : 10,1 pouces<br />

Connectique : VGA, 2 ports USB<br />

Stockage : 160 Go ports USB<br />

Connexion : ethernet, Wi-Fi 802.11b/g/n<br />

Autres caractéristiques : disponibles <strong>en</strong> trois coloris<br />

€<br />

1<strong>09</strong>


JDT199-P55-PEM Nokia N97 OK AG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 10:45 Page 55<br />

Son appareil photo<br />

Son m<strong>en</strong>u simple<br />

Son ‘slide’<br />

La taille de l’écran<br />

L’appareil photo du N97<br />

permet d’obt<strong>en</strong>ir des photos<br />

de très bonne qualité. La<br />

rapidité des prises de vue et<br />

leur décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t tout<br />

aussi véloce <strong>en</strong> fait un<br />

appareil photo d’appoint tout<br />

à fait acceptable.<br />

L’appareil photo du N97<br />

permet d’obt<strong>en</strong>ir des photos<br />

de très bonne qualité. La<br />

rapidité des prises de vue et<br />

leur décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t tout<br />

aussi véloce <strong>en</strong> fait un<br />

appareil photo d’appoint tout<br />

à fait acceptable.<br />

<strong>Le</strong> clavier du N97, grâce à<br />

son rétroéclairage, offre à<br />

l’utilisateur la possibilité de<br />

taper un SMS dans toute<br />

situation. La taille des<br />

touches, loin d’être réduite,<br />

permet une utilisation très<br />

confortable.<br />

Nokia N97<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

Nouvelle off<strong>en</strong>sive tactile de Nokia<br />

Avec le N97, son nouveau terminal tactile, Nokia hausse le ton. <strong>Le</strong> mobile, bi<strong>en</strong> qu’ayant conservé un clavier<br />

physique, affiche de sérieux argum<strong>en</strong>ts.<br />

Nokia dévoile son nouveau et peut-être véritable iPhone-killer, le N97. <strong>Le</strong> dernier<br />

smartphone proposé par la firme finlandaise exploite les fonctions tactiles<br />

tout <strong>en</strong> conservant un clavier mécanique ; une manière de rassurer<br />

les utilisateurs pas <strong>en</strong>core convaincus par le 100 % tactile. Epais, compact<br />

– y compris à clavier ouvert -, le N97 affiche un aspect assez solide, malgré un dispositif<br />

« slide » (<strong>en</strong> plastique) qui peut, à l’usage, fragiliser l’appareil. <strong>Le</strong> terminal,<br />

doté du nouvel OS Symbian S60, se pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> main aisém<strong>en</strong>t. Une touche<br />

disposée sur la face avant fournit un accès très rapide au m<strong>en</strong>u et, partant,<br />

aux différ<strong>en</strong>tes et nombreuses fonctionnalités de l’appareil. La simplicité est<br />

égalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>te sur la <strong>page</strong> d’accueil du terminal. Un système de widgets<br />

personnalisable offre aux utilisateurs la possibilité d’ajouter leurs<br />

contacts, de connaître la météo dès le premier coup d’œil ou <strong>en</strong>core d’accéder<br />

plus rapidem<strong>en</strong>t à leurs comptes Facebook. Côté tactile, le terminal<br />

répond bi<strong>en</strong>, assez rapidem<strong>en</strong>t et assez précisém<strong>en</strong>t pour éviter tout recours<br />

au stylet ou au pavé physique. L’accéléromètre est quant à lui très rapide<br />

et s<strong>en</strong>sible. <strong>Le</strong> clavier à peine sorti, l’image pivote très vite pour laisser<br />

la place au mode paysage. Un écran un peu plus large aurait toutefois<br />

constitué un vrai plus. <strong>Le</strong>s touches, de bonne taille, assur<strong>en</strong>t une frappe<br />

très commode des SMS, e-mails ou des id<strong>en</strong>tifiants lors de l’utilisation<br />

de l’internet mobile. Seule la touche ‘espace’, exc<strong>en</strong>trée, s’avère gênante.<br />

<strong>Le</strong> retro-éclairage des touches, égalem<strong>en</strong>t pratique, offre la<br />

possibilité d’écrire, y compris <strong>en</strong> situation de faible éclairage.<br />

Côté photo, la critique s’avère difficile. Avec ses 5 Mpixels et son<br />

optique Carl Zeiss, le N97 assure une qualité de<br />

prise de vue quasi-irréprochable. <strong>Le</strong> r<strong>en</strong>du des couleurs,<br />

plutôt bon, et le décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t rapide font<br />

de ce terminal un appareil photo numérique<br />

d’appoint efficace. Seul le flash pêche un peu.<br />

Sans flash, le r<strong>en</strong>du des couleurs reste légère-<br />

m<strong>en</strong>t inférieur à celui d’une prise de vue réalisée<br />

<strong>en</strong> éclairage naturel. Multimédia, l’appareil<br />

embarque un transmetteur FM et un lecteur<br />

MP3. La très large capacité de stockage embarquée<br />

et la possibilité d’ajouter une carte mémoire<br />

font du terminal un baladeur numérique<br />

<strong>en</strong> puissance. <strong>Le</strong> mobile ne manque <strong>en</strong> revanche<br />

de ri<strong>en</strong> côté connectivité. Bluetooth, Wi-<br />

Fi, 3G+, tout y est. L’internet mobile s’affiche par<br />

ailleurs comme un autre point fort du terminal.<br />

L’affichage, loin d’être « déstructuré » comme<br />

sur certains modèles, est ici de bonne qualité.<br />

Sites de réseau sociaux ou d’informations, les<br />

sessions de surf rest<strong>en</strong>t agréables. L’autonomie<br />

reste égalem<strong>en</strong>t correcte. Une utilisation assez<br />

sout<strong>en</strong>ue du terminal <strong>en</strong> voix, SMS et internet<br />

mobile lui permet d’atteindre 48 heures d’autonomie<br />

moy<strong>en</strong>ne. ■<br />

Thomas Pagbe<br />

LA CONCURRENCE<br />

HTC Dream 99 € (avec abonnem<strong>en</strong>t<br />

SFR ou Orange)<br />

iPhone 3G S<br />

599 € (16 Go)<br />

659 € (32 Go)<br />

€<br />

699<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 117,2 x 55,3 x 15,9 mm/150g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM quadribande,GPRS,EDGE, HDSPA,<br />

WiFi 802.11 b/g<br />

Connectique : bluetooth 2.0, mini-USB<br />

Ecran : tactile, 3,5’’, 16,7 millions de couleurs 640 x 360<br />

OS : Symbian S60<br />

Mémoire : 32 Go, plus 16 Go avec un carte mémoire.<br />

Autonomie moy<strong>en</strong>ne constatée : 48 heures, batterie Li-Ion 1500<br />

mAh<br />

Fonctionnalités : a-GPS, appareil photo 5Mpixels avec flash LED,<br />

caméra vidéo, baladeur MP3, radio, affichage docum<strong>en</strong>ts Word,<br />

Excel, PowerPoint, Nokia Email, Mail for Exchange (push mail)<br />

Autres caractéristiques : clavier Qwerty complet<br />

55 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


JDT199-P56-Nx Prods RESEAUX OK AG NEW:JDT193 <strong>07</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 11:44 Page 56<br />

Réseaux<br />

& Téléphonie<br />

D-Link DIR-300ENR<br />

Routeur sans fil op<strong>en</strong>-source<br />

Avec son nouveau routeur, D-Link se fait fort de montrer qu’il est possible<br />

d’allier op<strong>en</strong>-source et exig<strong>en</strong>ce de sécurité. <strong>Le</strong> DIR-300ENR, conçu<br />

<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec un service de l’Académie de Versailles, est capable<br />

d’intercepter les requêtes issues du réseau local et d’autoriser ou<br />

de refuser un accès au Web, après s’être adressé à un service<br />

c<strong>en</strong>tralisé. Notamm<strong>en</strong>t destiné au service informatique de<br />

l’Education nationale, ce switch peut notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong>registrer<br />

une liste noire de sites et <strong>en</strong> proscrire l’accès. <strong>Le</strong> firmware<br />

du boîtier a été remplacé par une solution Linux, laquelle<br />

offre la possibilité d’intégrer de nouveaux logiciels adaptés<br />

aux besoins de l’utilisateur.<br />

€<br />

205<br />

avec un abonnem<strong>en</strong>t de 3 mois compris.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : non spécifiés<br />

Compatibilité réseau : 802.11g/11b<br />

Connectiques : 1 port 10/100 Mbps WAN, 4 ports 10/100 Mbits LAN<br />

Autres caractéristiques : contrôle par<strong>en</strong>tale avec blocage d’accès aux sites. Firmware op<strong>en</strong>-source.<br />

Mobotix Mx2wire<br />

CPL 2.0<br />

La nouvelle solution développée par Mobotix offre la possibilité de connecter des équipem<strong>en</strong>ts<br />

Ethernet 100 Mbit/s à partir de câblage existant, donc sans nécessiter de tirer de nouveaux<br />

câbles. <strong>Le</strong> Mx2wire proposé pour cet usage exploite la technologie PoE (Power over Ethernet)<br />

sur une distance assez importante. Deux boitiers<br />

installés de part et d’autres<br />

d’une connexion<br />

permett<strong>en</strong>t ainsi d’assurer<br />

un débit (compris <strong>en</strong>tre<br />

15 et 40 Mbit/s) et<br />

du courant électrique<br />

sur 500 mètres.<br />

<strong>Le</strong>s boitiers Mx2wire<br />

peuv<strong>en</strong>t aussi bi<strong>en</strong> être<br />

installés sur des câbles<br />

coaxiaux que sur<br />

du cuivre.<br />

€ 398<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 100 g<br />

Interface : RJ 45<br />

Puissance : 2,5 Watts<br />

Autres caractéristiques : portée maximale de 500 mètres à 15 Mbit/s<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong><br />

56<br />

nouveaux produits<br />

Sitecom Wireless Concurr<strong>en</strong>t Dual-band Router 300N X2<br />

Réseau domestique pour les nuls<br />

Avec son dernier routeur sans fil, Sitcom met la création d’un réseau domestique à la portée de tous. <strong>Le</strong> modèle WL-328,<br />

capable d’atteindre un débit de 300 Mbit/s, permet à l’utilisateur de bénéficier d’applications comme les téléchargem<strong>en</strong>ts,<br />

la vidéo <strong>en</strong> HD, les jeux et la téléphonie <strong>en</strong> VoIP avec une qualité élevée, selon le fabricant. Afin d’éviter tout ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t<br />

des applications, le WL-328 fonctionne sur deux fréqu<strong>en</strong>ces, 2,4 GHz et 5 GHz. La sécurité n’a pas non plus été oubliée. La<br />

technologie WPS (Wi-Fi Protected Setup) permet de sécuriser sa connexion grâce à une simple pression sur un bouton dédié.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 180 x 106 x 28 mm/NC<br />

Compatibilité réseau : WiFi 802.11 a/b/g/n<br />

Interface : 4 ports LAN 10/100 Mbit/s, 1 port WAN 10/100 Mbit/s<br />

Autres caractéristiques : clefs de cryptage WEP 64 et 128 bits, WPA, WPA2. Fonctionne sur deux fréqu<strong>en</strong>ces<br />

Belkin routeur F5D5141-8<br />

Routeur intellig<strong>en</strong>t<br />

<strong>Le</strong>s derniers routeurs de Belkin font résolum<strong>en</strong>t preuve d’intellig<strong>en</strong>ce. Capables de détecter la prés<strong>en</strong>ce d’un appareil<br />

(Xbox 360, PlayStation ou platine Blu-ray) sur l’un de leurs ports, ces switchs fourniss<strong>en</strong>t de la puissance au<br />

branchem<strong>en</strong>t uniquem<strong>en</strong>t si un appareil y est connecté. De plus, le boîtier peut égalem<strong>en</strong>t évaluer<br />

la puissance nécessaire <strong>en</strong> fonction de la longueur du câble. En l’abs<strong>en</strong>ce d’appareil branché, le routeur bascule<br />

<strong>en</strong> mode <strong>en</strong> veille. Principalem<strong>en</strong>t destinés aux applications gourmandes <strong>en</strong> bande passante, les boîtiers<br />

embarqu<strong>en</strong>t un logiciel et la technologie Gigabit qui assure, selon le fabricant,<br />

un débit régulier du transfert de données. En clair,<br />

vidéo <strong>en</strong> streaming ou téléchargem<strong>en</strong>ts ne<br />

devrai<strong>en</strong>t ni <strong>en</strong>traîner ni connaître aucun<br />

ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t.<br />

€<br />

StoneSoft StoneGate FW-1060<br />

Appliance pare-feu<br />

<strong>Le</strong>s nombreuses m<strong>en</strong>aces virales prés<strong>en</strong>tes sur le réseau pouss<strong>en</strong>t les fabricants à concevoir des solutions de protection plus « étanches ».<br />

L’appliance StoneSoft FW-1060 se définit comme un pare-feu capable de protéger des <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts composés de quelques c<strong>en</strong>taines à<br />

plusieurs milliers d’utilisateurs. <strong>Des</strong> applications embarquées permett<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t d’analyser le trafic et de déchiffrer les données cryptées<br />

sous SSL. <strong>Le</strong> boîtier embarque égalem<strong>en</strong>t des fonctionnalités dédiées à la continuité de l’activité réseau. La répartition des charges serveurs,<br />

intégrée à l’appliance, est l’un des élém<strong>en</strong>ts chargé d’assurer l’abs<strong>en</strong>ce d’interruption de l’activité réseau. A noter toutefois qu’<strong>en</strong> vue d’obt<strong>en</strong>ir<br />

une protection plus complète, l’appliance StoneSoft FW-1060 peut être complétée de l’appliance IPS-1060.<br />

€<br />

59, 99<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 200 x 120 x 30 mm/NC<br />

Connectique : 8 ports RJ 45 10/100/1000 Mbps<br />

9 990<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 424 x 44 x 362 mm/8,7 kg<br />

Connectique : RS 232, 2 ports USB<br />

Autres caractéristiques : compatible SIP. En option, un an d’abonnem<strong>en</strong>t antivirus<br />

€<br />

100


JDT199-P57-PEM Sony Satio OK AG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 04/<strong>09</strong>/20<strong>09</strong> 15:47 Page 57<br />

Qualité de la photo<br />

Capacités multimédia<br />

Autonomie<br />

M<strong>en</strong>u à finaliser<br />

Comme dans tout appareil<br />

photo qui se respecte, le<br />

Satio protège son optique<br />

(ouverture 1:2.8, pour les<br />

connaisseurs) à l’aide d’un<br />

cache coulissant, dont<br />

l’ouverture active la<br />

fonction prise de vue.<br />

A contre-courant de la<br />

t<strong>en</strong>dance qui consiste à<br />

saturer les grands écrans<br />

tactiles de pictogrammes de<br />

fonction, le Satio conserve<br />

la plus grande partie de sa<br />

surface pour afficher le<br />

fond d’écran de son choix.<br />

Cinq onglets, situés <strong>en</strong> haut<br />

de l’écran, donn<strong>en</strong>t accès<br />

aux principales fonctions.<br />

WiFi et GPS (<strong>en</strong> version<br />

assistée) sont aussi au<br />

m<strong>en</strong>u de ce smartphone ;<br />

qui ne fait pas que de la<br />

photo. <strong>Le</strong>s photos peuv<strong>en</strong>t<br />

ainsi être géotaggées.<br />

Sony Ericsson Satio<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

Sony Ericsson, la photo <strong>en</strong> grand<br />

Avec le Satio – initialem<strong>en</strong>t baptisé Idou – Sony Ericsson revi<strong>en</strong>t sur un de ses fondam<strong>en</strong>taux, la qualité de la<br />

photo, avec un capteur 12 mégapixels, sans pour autant oublier les autres fonctions multimédia, richem<strong>en</strong>t dotées.<br />

<strong>Le</strong> test de ce nouveau modèle de Sony Ericsson a été fait avec un certain nombre<br />

de réserves, car l’exemplaire testé est <strong>en</strong>core un « sample » fonctionnel,<br />

c'est-à-dire, un modèle non définitif. Et si pas mal de détails rest<strong>en</strong>t à régler,<br />

on peut déjà signaler que le premier modèle « full tactile » de Sony Ericsson<br />

s’<strong>en</strong> sort très honorablem<strong>en</strong>t. A contre-courant du modèle « pictogrammes de fonction<br />

partout », sa <strong>page</strong> d’accueil est des plus sobres. 80 % de l’écran reste disponible<br />

pour afficher le fond d’écran de son choix, et le haut accueille cinq onglets qui<br />

mèn<strong>en</strong>t, eux, vers les différ<strong>en</strong>ts sous-m<strong>en</strong>us de fonctions. <strong>Le</strong> m<strong>en</strong>u par défaut<br />

donne accès à quatre fonctions de base : numérotation, accès direct à la lecture de<br />

fichiers multimédia (musique, vidéo et photo), messagerie (SMS, MMS, mails…)<br />

et, <strong>en</strong>fin, un outil de recherche pour retrouver dans le terminal des fichiers, docum<strong>en</strong>ts,<br />

messages… Et si l’écran affiche quasim<strong>en</strong>t la même taille que celui de<br />

l’iPhone (même hauteur, mais plus étroit), on regrette son manque de luminosité,<br />

qui le r<strong>en</strong>d quasi invisible à la lumière du soleil. En intérieur, <strong>en</strong> revanche, il donne<br />

toute sa mesure pour la navigation Web, les jeux, le visionnage de vidéos et l’affichage<br />

des photos qu’on aura pris avec le capteur 12 Mpix.<br />

Car s’il y a une fonction où le Satio excelle, c’est bi<strong>en</strong> la photo. Et, même si, là<br />

<strong>en</strong>core, des réglages rest<strong>en</strong>t à faire sur les m<strong>en</strong>us et sur l’ergonomie de la fonction<br />

(accès à l’album, pivotage manuel des photos <strong>en</strong> deux temps …), il n’<strong>en</strong><br />

reste pas moins que la qualité des clichés obt<strong>en</strong>us, avec ou sans flash, s’avère<br />

épatante. Cette qualité, on ne la doit cep<strong>en</strong>dant pas au seul capteur 12 Mpix.<br />

Pour le constructeur nippo-suédois, c’est la conjonction du capteur, de l’optique,<br />

et du logiciel de traitem<strong>en</strong>t de l’image qui produit le résultat.<br />

Comme sur d’autres mobiles de la gamme Cybershot,<br />

le Satio embarque de nombreuses fonctions<br />

avancées pour la prise de vue, comme la détection<br />

de visages, le géotaggage des photos, ou<br />

<strong>en</strong>core la fonction maison Best Pict (plusieurs<br />

vues dans la même prise). Revers de la médaille<br />

de cette qualité : le poids de chaque image flirte<br />

avec les 5 Mo. Du coup, pour gérer des fichiers<br />

aussi lourds, on apprécierait un processeur un<br />

poil plus rapide. Et si le Bluetooth s’<strong>en</strong> tire bi<strong>en</strong><br />

pour transmettre les images sur un PC, leur<br />

<strong>en</strong>voi par mail nécessite forcém<strong>en</strong>t d’un forfait<br />

data généreux. La capture vidéo, de bonne qualité,<br />

se distingue cep<strong>en</strong>dant davantage par la<br />

qualité du son <strong>en</strong>registré. Pour le reste, le Satio<br />

s’avère complet et bi<strong>en</strong> doté, avec le WiFi, le<br />

GPS (a-GPS), et la capacité à lire tout type de fichiers<br />

multimédias. Notons au passage que le<br />

Satio, pour l’ext<strong>en</strong>sion de mémoire, r<strong>en</strong>once au<br />

format maison Memory Stick pour adopter un<br />

plus universel microSD. Gros point faible, mais<br />

améliorable d’ici sa sortie : l’autonomie, très <strong>en</strong><br />

dessous de celle annoncée. ■<br />

Ariel Gomez<br />

LA CONCURRENCE<br />

Samsung Pixon 12<br />

NC<br />

LG Louvre CG 990<br />

NC<br />

€<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

<strong>en</strong>tre 600 et 650<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 112 x 55 x 13,3 mm/126 g<br />

Compatibilité Réseaux : quadribande GSM, GPRS, EDGE, 3G<br />

et 3G+ (HSDPA)<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 A2DP<br />

Mémoire : 128 Mo + carte Micro SD 8 Go fournie<br />

Autonomie (veille/com) : 406 h (3G)/5 h (3G) (données<br />

constructeur, non mesurées)<br />

Ecran : TFT tactile 3,5 pouces, résolution 640 x 360 pixels<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 12 Mpixels, détection<br />

des sourires, lecteur musique et vidéos a-GPS, accéléromètre,<br />

Radio FM avec RDS et <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t, géolocalisation des photos,<br />

accès direct Facebook et You Tube, streaming vidéo<br />

57 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°199 Septembre 20<strong>09</strong>


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