contact112:CONTACT ENTREPRISES
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© Garac<br />
Bimestriel n°89<br />
Mai-Juin 2011<br />
4,60 € - Réf. C. 112<br />
© Chambre de métiers val d’oise<br />
Entreprise du mois :<br />
IFCAE<br />
© IFCP<br />
L’homme du mois :<br />
François Scellier<br />
W<br />
© Vincent Colin
SOMMAIRE<br />
DOSSIER<br />
L’alternance,<br />
formule gagnante .................p.5 à 10<br />
ENTREPRISE DU MOISASWO France,<br />
IFCAE ............................................p.11<br />
ACE .................................... p. 12 à 13<br />
L’HOMME DU MOIS<br />
François Scellier, Vice Président<br />
du Conseil Général ......................p. 14<br />
INFOS <strong>ENTREPRISES</strong> ............p. 16 à 22<br />
DÉTENTE .................................... p. 23<br />
Annonceurs<br />
BNP PARIBAS - CCI VAL D'OISE/YVELINES -<br />
CEEVO - COMMUNAUTÉ D'AGGLOMERATION<br />
DE CERGY-PONTOISE - COMMUNAUTÉ<br />
D’AGGLOMÉRATION DU PARISIS -<br />
CHATEAU D'AUVERS - CLUB ACE -<br />
CRÉDIT DU NORD - EMILIE -HEXATECH -<br />
ICA SUP - IFCAE - IFCP - IRIS IMPRESSION -<br />
PARTENET - SOCIETE GENERALE -<br />
UNIVERSITE DE CERGY-PONTOISE - VALODIS<br />
ROUSSEAU AUTOMOBILE<br />
Édition : MF PROMOTION<br />
Agence Conseil en Communication<br />
B.P. 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex<br />
Téléphone : 01 34 25 97 08<br />
Fax : 01 34 24 84 83<br />
Web : www.mfpromotion.fr<br />
E-mail : vpaviot@mfpromotion.fr<br />
alemeur@mfpromotion.fr<br />
SARL au capital de 7622,45 euros<br />
RCS Pontoise B 352 519 292<br />
Code APE 744B<br />
Tirage : 8 000 exemplaires<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
Rédaction & Publicité<br />
Rédacteur en chef :................Virginie PAVIOT<br />
Rédaction : ......................... Audrey LE MEUR,<br />
........................................................MF. PAVIOT,<br />
Resp. Publicité : ............................. M. PAVIOT<br />
Réalisation & Fabrication<br />
Maquette : ....................................Yann PENN,<br />
Flashage et Impression :......IRIS Impression<br />
Abonnements<br />
Tarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 40 €<br />
Réglement à l’ordre de MF PROMOTION<br />
Directrice de la publication : MF. PAVIOT<br />
Osez l’international !<br />
Edito<br />
Léger mieux dans l’activité économique en<br />
ce printemps, après une année 2010 difficile<br />
pour bon nombre d’entre nous. Dans un<br />
contexte hexagonal morose et très<br />
concurrentiel, la vision exportatrice sera<br />
peut-être la solution pour des lendemains meilleurs.<br />
Avant de commencer les recherches, un contact avec l’Équipe de<br />
France de l’Export s’impose. En effet, depuis 2008, dans le cadre de<br />
la réforme de l’État et du plan de soutien à l’économie, l’une des<br />
priorités du gouvernement est la politique d’appui au<br />
développement des PME, notamment leur accompagnement à<br />
l’international.<br />
Peu de chefs d’entreprise connaissent les dispositifs d’aides mis en<br />
place, et cela est très dommageable car beaucoup d’opportunités<br />
peuvent s’offrir.<br />
Déjà un contact avec votre Chambre de Commerce et d’Industrie<br />
vous apportera les premiers éléments d’information (voir p.16).<br />
N’hésitez pas !<br />
Afin de rendre plus accessible le dispositif d’appui, de créer des<br />
synergies, de rentabiliser et mutualiser les efforts pour répondre aux<br />
besoins des entreprises en matière d’aide à l’export, différents<br />
organismes se regroupent pour travailler ensemble dans ce sens.<br />
Il s’agit, d’UBI FRANCE, CCIV, OSEO, COFACE, Conseillers du<br />
Commerce extérieur, Pacte PME international.<br />
En 2008, 1600 entreprises exportaient dans le Val d’Oise, soit<br />
seulement 4 % des sociétés du département, mais malgré cela,<br />
notre département est le 3 e exportateur francilien,<br />
ce qui n’est pas si mal; depuis, 150 entreprises ont été suivies<br />
sur un programme de 4 ans.<br />
Bien sûr toutes les entreprises n’ont pas vocation à exporter,<br />
beaucoup de TPE ont uniquement un marché local, mais il existe de<br />
nombreuses sociétés qui innovent et méritent de mettre leur savoir<br />
faire sur le marché international. C’est du temps, un peu d’argent,<br />
mais c’est surtout une chance pour demain, la solution du<br />
développement.<br />
Sincèrement vôtre<br />
www.contact-entreprises.net<br />
Marie-France Paviot<br />
3
L’alternance semble se départir de cette image<br />
peu valorisante qui lui collait à la peau. Concernant<br />
tous les niveaux de qualification, du CAP au<br />
diplôme d'ingénieur, en passant par le Bac Pro et<br />
le BTS, un jeune en alternance (temps partagé entre<br />
périodes d’enseignement général et<br />
L’alternance,<br />
formule gagnante<br />
technologique et périodes de travail en entreprise)<br />
peut ainsi potentiellement intéresser tous types<br />
d'entreprises et de secteurs d'activité. Dans le Val<br />
d’Oise, les jeunes évoluant dans les secteurs techniques<br />
ont plus de facilité à se placer que ceux des<br />
filières tertiaires, du fait de la composition même<br />
du tissu économique départemental, plutôt indus-<br />
Mesures gouvernementales renforcées<br />
En mars dernier, le gouvernement a annoncé différentes mesures en faveur du développement<br />
de la formation en alternance. Pour y parvenir, la taxe d’apprentissage sera<br />
réformée afin de dégager des financements supplémentaires et d’accompagner l’augmentation<br />
du nombre d’apprentis.<br />
Le quota de jeunes en alternance passera à 4 % pour les sociétés de plus de 250 salariés,<br />
contre 3 % actuellement. Afin d’inciter les entreprises, un système de bonus-malus<br />
sera aussi mis en place. Pour celles ne respectant pas leur obligation d'embauche de 4 %,<br />
la taxe sera modulée pour faire en sorte que celui qui ne fait aucun effort soit plus pénalisé<br />
que celui qui est juste en dessous du seuil. De leur côté, les entreprises dépassant<br />
le quota des 4 % de jeunes en alternance se verront gratifier d'un bonus qui prendra la<br />
forme d'une réduction de charges.<br />
Les PME qui ne sont pas soumises à un quota d'alternants n'ont pas pour autant été oubliées<br />
dans ce plan. Elles bénéficieront d'une exonération de charges sociales pendant<br />
un an pour toute embauche supplémentaire d'un jeune en alternance par rapport à l'année<br />
précédente.<br />
Par ailleurs, un programme d’investissements d’avenir en faveur de l’alternance (500 millions<br />
d’euros) permettra de développer l’appareil de formation, avec une priorité aux<br />
métiers de demain et aux pratiques innovantes mais aussi de créer dans les établissements<br />
près de 15 000 places supplémentaires. Les procédures seront également<br />
simplifiées, notamment pour devenir maître d’apprentissage avec des critères d’ancien-<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
DOSSIER<br />
triel. Mais face à la crise économique, qui a aggravé<br />
les difficultés sur le marché de l'emploi des<br />
jeunes, l’alternance se présente comme une réponse<br />
adaptée aux besoins des entreprises.<br />
Deux types de contrats existent : l’apprentissage<br />
et le contrat de professionnalisation. Les apprentis<br />
sont les plus nombreux : ils représentent<br />
2/3 des alternants avec 420 000 jeunes en<br />
France dont 90 000 dans les CFA franciliens et<br />
près de 9000 dans le Val d’Oise.<br />
Du côté des contrats de professionnalisation, ils<br />
sont quelque 160 000 jeunes en France et 33 000<br />
en Ile de France. Le gouvernement fait de l’alternance<br />
son cheval de bataille avec, comme objectif<br />
pour la région Ile-de-France, d’atteindre rapidement<br />
le seuil symbolique des 100 000 apprentis<br />
et celui des 42 000 contrats de professionnalisation.<br />
D'ici à 2015, les formations en alternance<br />
devront concerner un jeune sur cinq, soit environ<br />
800 000 jeunes sur l’ensemble du territoire.<br />
neté assouplis. Une proposition de loi devrait être finalisée d'ici la fin mai pour une adoption<br />
fin juin - début juillet.<br />
Apprentissage ou professionnalisation ?<br />
Porté par les CFA, par l’intermédiaire des Chambres de Commerce et de Métiers notamment,<br />
le contrat d’apprentissage est le plus connu. Il diffère au plan administratif du contrat<br />
de professionnalisation mais repose, dans la pratique, sur les mêmes bases. Matérialisé<br />
par un contrat de travail spécifique (le contrat d’apprentissage qui dure de 1 à 3 ans), il<br />
concerne les jeunes de moins de 26 ans qui gardent le statut d’étudiant et s’adresse aux<br />
entreprises du privé comme du secteur public. La rémunération dépend de l’âge et de<br />
l’état d’avancée de la formation (de 25% du Smic à 78% du Smic). Le contrat d’apprentissage<br />
est financé par les entreprises (taxe d’apprentissage), la région (primes) et l’Etat<br />
(exonération de charges sociales, crédit d’impôt). Le Conseil régional, qui prend en charge<br />
le versement des primes aux entreprises franciliennes vient tout juste de modifier ses règles<br />
d’attribution afin de favoriser davantage les très petites entreprises et les apprentis<br />
de premier niveau de qualification.<br />
Le contrat de professionnalisation s’adresse quant à lui aux jeunes de moins de 26 ans<br />
ainsi qu’aux demandeurs d’emploi de plus de 26 ans. Il s’agit d’un CDD conclu pour 6 à<br />
12 mois, pouvant aller jusqu’à 24 mois, avec une rémunération variant de 55% du Smic<br />
à 85 %. Le jeune est suivi en interne par un tuteur. La formation est financée par les OPCA<br />
(organismes paritaires collecteurs agréés). Des aides à l’embauche existent également<br />
pour les employeurs (aides forfaitaires, possibilités d’exonérations de charges…).<br />
5
6<br />
DOSSIER<br />
Prendre un jeune,<br />
vers qui se tourner ?<br />
Les développeurs<br />
de l’apprentissage, objectifs chiffrés<br />
Ce nouveau “métier” a été lancé par Laurent Wauquiez<br />
après l'annonce du plan d'urgence pour<br />
l'emploi des jeunes, en avril 2009. Ils sont aujourd’hui<br />
une centaine en France, missionnés par les<br />
Chambres de commerce et d’industrie. La CCIV<br />
compte trois intervenants pour les Yvelines et le Val<br />
d’Oise. Leur mission est d’accompagner les entreprises<br />
dans le processus de l’apprentissage, de les<br />
renseigner sur les aides financières apportées par<br />
l’état et la région, chercher les établissements formant<br />
des jeunes correspondant aux profils<br />
souhaités, monter les dossiers, cerner les besoins en<br />
apprentis, mais aussi rassurer et parfois convaincre.<br />
Chaque développeur a pour mission de contacter annuellement<br />
un millier d’entreprises, principalement<br />
celles de 10 à 250 salariés, qui sont identifiées<br />
comme les moins impliquées mais aussi les moins<br />
informées sur l’apprentissage, et de conclure une<br />
moyenne de 150 contrats.<br />
Contacts : Céline Galot : 01 30 06 70 13,<br />
cgalot@versailles.cci.fr<br />
Isabelle Sarbinowski : 01 30 06 70 14,<br />
isarbinowski@versailles.cci.fr<br />
Alexandre Dulac : 06 21 09 76 52,<br />
adulac@versailles.cci.fr<br />
Médiateur de l’apprentissage :<br />
il dénoue les conflits<br />
Gérer les conflits qui peuvent naître entre patrons et<br />
apprentis, telle est la mission inédite de Julien<br />
Sananès, médiateur de l’apprentissage, confiée par<br />
la CCIV. Quand la relation se dégrade entre<br />
l’apprenti et l’entreprise, le médiateur est, de façon<br />
confidentielle, à la disposition de chacune des deux<br />
parties pour les aider à dialoguer et à trouver une<br />
solution raisonnable et concertée.<br />
Contact : 06 21 09 75 85<br />
La CGPME se mobilise<br />
Sur l'Ile-de-France, la CGPME a engagé une action<br />
de promotion du contrat de professionnalisation et a<br />
mis sur le terrain trois “développeurs alternance”,<br />
chargés d'aller à la rencontrer des entreprises afin<br />
de permettre aux dirigeants de maîtriser l'outil<br />
“contrat de professionnalisation” et de faire le lien<br />
entre les dirigeants intéressés et les interlocuteurs<br />
concernés (DIRECCTE, OPCA, Maisons de l'emploi,...).<br />
Ces développeurs couvrent les zones de<br />
Roissy, Rungis, et Paris.<br />
Un site Internet dédié présente également<br />
le dispositif : www.laformationpro.com<br />
Ils témoignent<br />
La Chambre de Commerce,<br />
premier IFA du Val d’Oise<br />
L’apprentissage dans le réseau de la CCIV (Chambre de Commerce et d’Industrie Versailles Val d’Oise<br />
Yvelines) a été développé depuis plus de 35 ans et porté avec conviction par son précédent président<br />
Jean-François Bernardin, qui en a fait un axe central, que poursuit aujourd’hui Yves Fouchet.<br />
La CCIV compte 16 écoles dans les deux départements (dont 6 dans le Val d’Oise), 6000 apprentis<br />
dont 2800 dans le département, quelque 200 formations du CAP au bac + 5 et plus de 400 métiers<br />
préparés. La CCIV forme 32,4 % du total des apprentis du Val d’Oise. A noter, parmi les changements<br />
qui s’opèrent, que l’IFA Chauvin (filière restauration) et l’IFA de la restauration de Saint-Gratien seront<br />
bientôt regroupés au sein de l’école de l’hôtellerie et de la restauration de Saint-Gratien, d’une<br />
superficie de 6000 m 2 , qui sera construite en centre ville. Cette école est destinée à recevoir, d’ici 2013,<br />
près de 800 élèves du CAP au BAC +4. www.ecoles.versailles.cci.fr<br />
LES ÉCOLES DE LA CHAMBRE<br />
IFA Chauvin (Osny) : 900 apprentis, du CAP au BAC +2, en commerce, vente, électricité, électrotechnique,<br />
maintenance, systèmes de sécurité, cuisine, restaurant, sommellerie… www.ifa-chauvin.fr<br />
ESCIA (Pontoise) : 615 apprentis, du Bac +2 à Bac +5 en comptabilité, expertise comptable, gestion,<br />
finance, RH, commerce international, management - www.escia.fr<br />
ITIN (Cergy) : 700 apprentis, du BAC +2 à Bac +5 en informatique, systèmes d’informations, développements<br />
applicatifs, administration de réseau… www.itin.fr<br />
IFA Pierre Salvi (Enghien-les-Bains) : 335 apprentis, du Bac à BAC+2 en comptabilité, gestion, secrétariat<br />
médical, secrétariat, assistanat - www.ifa-salvi.fr<br />
IFA de Gonesse : 150 apprentis, du Bac à Bac +2 en commerce, informatique, secrétariat médical<br />
www.ifa-salvi.fr<br />
IFA de la restauration (Saint-Gratien) : 125 apprentis, en CAP cuisine, restaurant, services en brasserie<br />
- www.ifa-restauration.fr<br />
AG2S :<br />
l’apprentissage, un<br />
choix d’entreprise<br />
La Société AG2S, créée en 1996, est née du regroupement<br />
de deux entités (France Contrôle<br />
Sécurité et l’installateur AMAX Sécurité). Son<br />
activité est tournée vers la maintenance et l’installation<br />
de systèmes de sécurité incendie<br />
(détection incendie électronique, déclencheurs<br />
manuels d’alarmes, sonorisation de sécurité et<br />
d’ambiance…). La société, basée à Méry-sur-<br />
Oise, enregistre un chiffre d’affaires de<br />
5,1 millions d’euros, emploie 48 collaborateurs<br />
auxquels s’ajoutent 11 apprentis, issus de divers<br />
établissements (IFA Chauvin, AFORP, PROMEO<br />
ou encore de Sup de vente). “Nous prenons des<br />
apprentis depuis 2003 en Bac pro et BTS électrotechnique,<br />
BTS commerce et BTS assistant de<br />
gestion PME – PMI, précise Paul Martineau, res-<br />
ponsable d’exploitation. Au départ, nous les recrutions<br />
après un seul rendez-vous, puis au fur<br />
et à mesure, nous avons affiné les tests pour<br />
mieux apprécier leurs résultats scolaires, leur niveau<br />
général, leurs compétences, leurs capacités<br />
d’analyse et sens logique, mais également leur<br />
envie de venir chez nous. Cela passe désormais<br />
par deux à trois entretiens. A travers l’apprentissage,<br />
notre démarche est de faire de la<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
© CCIV Val f’Oise - Yvelines<br />
“formation - recrutement”. Nous restons vigilants<br />
afin que les jeunes qui préfèrent l’entreprise ne délaissent<br />
pas pour autant le scolaire. Les apprentis<br />
accompagnent les techniciens sur les chantiers<br />
pour acquérir les compétences demandées et devenir<br />
opérationnels. Depuis 2005, nous avons<br />
embauché 9 apprentis sur 24 contrats passés. Le<br />
système permet ainsi de repérer les bons éléments,<br />
les “perles”, et de faire ce qu’il faut pour les garder<br />
(même si le turnover chez les jeunes est naturellement<br />
plus important). La plupart des<br />
collaborateurs qui sont passés par l’apprentissage<br />
et travaillent avec nous depuis plusieurs années<br />
nous donnent entière satisfaction.”<br />
Tél. : 01 30 36 21 23 - www.ag2s.fr<br />
SARM :<br />
les candidats<br />
manquent à l’appel<br />
dans l’industrie<br />
Spécialisée dans la mécanique générale et de précision<br />
à destination du secteur aéronautique et<br />
de l’industrie, la SARM (Boissy l’Aillerie) emploie<br />
11 personnes dont 1 apprenti. Depuis 20 ans qu’il<br />
en accueille, Eric Lobkovsky, gérant de l’entreprise,<br />
a constaté une baisse de niveau général qui<br />
l’amène à s’interroger sur l’avenir de l’apprentissage<br />
dans sa société. “Manque de motivation<br />
totale”, “métier bouche trou”, les termes utilisés<br />
par le dirigeant sont durs mais réalistes. D’autant<br />
que la réforme des lycées a changé la donne avec<br />
la suppression du BEP et l’arrivée des jeunes de<br />
BAC PRO (désormais formés en trois ans), dès la<br />
fin de la 3 e . “Sortis du collège, ils n’ont jamais vu<br />
une machine outil de leur vie. Les anciens Bac PRO<br />
avaient déjà un BEP en poche et étaient ainsi familiarisés<br />
à l’outil de production, avaient des<br />
bases théoriques. Aujourd’hui, l’essentiel n’est pas<br />
connu, nous passons un temps fou à leur inculquer<br />
ce qui devrait être assimilé à l’école.” De<br />
quatre apprentis il y a deux ans, Eric Lobkovsky<br />
n’en a plus qu’un actuellement, formé à l’IFA<br />
Chauvin, “un jeune très bien, un profil rare”, reconnaît-il.<br />
Deux de ses actuels salariés, en poste<br />
depuis 10 ans et qui ont évolué dans l’entreprise,<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
sont également issus du CFA. “L’apprentissage est<br />
aussi un moyen de créer les remplaçants de demain,<br />
de former des compagnons pour l’avenir,<br />
surtout dans nos métiers où trouver des gens<br />
compétents est devenu extrêmement complexe.<br />
Mais il faut que l’opération soit rentable financièrement<br />
pour l’entreprise, ce qui n’est plus<br />
forcément le cas aujourd’hui.” Eric Lobkovsky déplore<br />
aussi le manque de lien entre l’entreprise et<br />
les professeurs, trop de cloisonnement et la difficulté<br />
à faire aboutir des projets conjoints. Selon<br />
lui, il existe par ailleurs un problème de communication<br />
globale en direction des jeunes.<br />
Stéphane Le Men, directeur de l’IFA Chauvin, note<br />
lui aussi cette désaffection et reconnaît qu’il<br />
pourrait accueillir deux fois plus d’apprentis<br />
qu’aujourd’hui dans sa section mécanique<br />
(technicien d’usinage), alors que la filière électrotechnique<br />
fait le plein. La semaine de<br />
l’industrie, qui s’est déroulée début avril pour la<br />
première fois dans toute la France, sera peut-être<br />
un premier pas vers la réhabilitation de ces métiers,<br />
qui pourtant offrent de belles carrières<br />
professionnelles.<br />
ZI du Coudrier, 95650 Boissy l'Aillerie<br />
Tél. : 01 34 66 90 20<br />
Restauration : les<br />
réalités du métier au<br />
Montecristo<br />
Le Montecristo à Pontoise a été repris en 2006<br />
par Jean-Michel André, lui-même ancien apprenti<br />
de l’IFA Chauvin, qui œuvre depuis 31 ans dans la<br />
restauration. Pour compléter l’équipe, quatre apprentis<br />
(deux en cuisine, deux en salle, présents à<br />
tour de rôle) l’accompagnent tout au long de<br />
l’année. “J’aime donner une chance aux jeunes,<br />
même en difficulté, quel que soit leur niveau et<br />
leur établissement de formation (l’IFA Chauvin à<br />
Osny, le lycée Escoffier à Eragny, l’EPMTTH à Paris…).<br />
On me surnomme parfois l’Abbé Pierre de la<br />
restauration ! Mais en retour, je suis exigeant et<br />
régulièrement en contact avec l’école. Ainsi, s’il y<br />
a des ratés, je prends du temps pour revoir cela<br />
avec eux, refaire certaines préparations, je veux<br />
qu’ils s’investissent. J’ai débuté moi-même à<br />
© Vincent Colin<br />
© Vincent Colin<br />
14 ans, c’est un métier dur, contraignant, il faut<br />
de la volonté pour réussir. C’est la raison pour laquelle<br />
je ne les dorlote pas et je n’ai pas toujours<br />
bon caractère !” Par principe, Jean-Michel André<br />
ne garde pas ses apprentis après leur formation,<br />
mais continue de suivre leur évolution. Le chef<br />
estime qu’il leur faut aller voir ailleurs, bouger<br />
pour progresser dans d’autres établissements<br />
voire parfois à l’étranger. Un de ses apprentis s’est<br />
ainsi récemment envolé chez des collègues restaurateurs<br />
installés à Osaka.<br />
Tél. : 01 30 73 95 92<br />
Action Santé :<br />
des jeunes<br />
“façonnés”<br />
La société Action Santé est spécialisée dans la<br />
formation continue auprès des professionnels de<br />
santé. Créée en 1999, elle emploie une douzaine<br />
de collaborateurs. Depuis 10 ans, le directeur, Emmanuel<br />
Cassanas mise sur des BTS en alternance<br />
(gestion de PME – PMI et BTS assistanat de direction),<br />
issus de l’IFA Pierre Salvi à Enghien, pour<br />
renforcer ses équipes. “Si un jeune est réactif, s’il<br />
a du ressort, on peut, durant son apprentissage,<br />
évaluer sa capacité à monter en puissance et proposer<br />
une intégration qui sera quasi-garantie.<br />
Bien qu’ayant beaucoup à apprendre de l’entreprise,<br />
nous les façonnons à nos méthodes de<br />
travail, ils ne prennent pas de mauvaises habitudes.<br />
Le recrutement est un exercice très délicat,<br />
cela vaut donc la peine de passer par l’apprentissage.<br />
Nous avons, par ce biais, recruté cinq de nos<br />
salariés actuels. Quant au choix des jeunes, il n’y a<br />
pas de formule magique, parfois, il repose sur un<br />
élément de CV ou de personnalité. En ce qui nous<br />
concerne, nous ne prenons que des niveaux BTS,<br />
pas en dessous. A partir de 20 ans, ils commencent<br />
à rentrer dans la vie active et à s’autonomiser.<br />
Ils sont sortis de l’adolescence et sont plus disponibles<br />
au plan personnel, plus matures, plus<br />
consciencieux, prêts à s’investir dans leurs études<br />
et l’entreprise.”<br />
Tél. : 01 34 14 71 44 - www.actionsante.fr<br />
7
Il témoigne<br />
8<br />
DOSSIER<br />
Menuiserie S t<br />
Antoine : de la<br />
théorie à la pratique<br />
La Menuiserie basée à Ennery (7 salariés) prend<br />
des apprentis chaque année. Depuis la rentrée<br />
dernière, l’équipe accueille un jeune du CFA<br />
d’Ermont, en 2 e année de CAP et deux autres<br />
apprentis scolarisés dans des CFA basés à Paris<br />
Le bâtiment<br />
à l’avant-garde de l’alternance<br />
Géré par l’Afobat Région parisienne (association pour la formation professionnelle dans le bâtiment<br />
et les travaux publics), le CFA du bâtiment d’Ermont, construit depuis 1983, est le principal établissement<br />
intervenant dans le domaine du bâtiment dans le Val d’Oise avec une offre très complète et<br />
de nombreuses filières : CAP maçon, installateur sanitaire, installateur thermique (chauffagiste), serrurier<br />
– métallier, menuiserie, agencement, installations en équipements électriques et BP génie<br />
climatique. Le centre forme 540 jeunes, tous en alternance. L’apprentissage dans le secteur du bâtiment<br />
relève de la tradition, la majorité des professionnels en étant eux-mêmes issus. Pour les<br />
professionnels, les métiers du bâtiment s'apprennent d'abord sur le terrain, un véritable partenariat<br />
est instauré avec les maîtres d’apprentissage. Le secteur du bâtiment forme ainsi deux fois plus de<br />
jeunes en alternance que l'ensemble des autres secteurs. Aujourd’hui, le CFA enregistre énormément<br />
de demandes en direction des filières énergétiques comme la plomberie. La peinture, dopée par<br />
les émissions TV de décoration intérieure, a également le vent en poupe et, après un essoufflement,<br />
la menuiserie connaît aussi un retour. En revanche, la filière métallerie peine à faire le plein, malgré<br />
une prospection terrain permanente pour approcher les jeunes et leur présenter le métier.<br />
Tél : 01 34 15 77 52 - www.afobatrp.com<br />
et Evreux. Tout au long de leur contrat, ils sont<br />
individuellement suivis et guidés par un<br />
compagnon, désigné comme leur maître<br />
d’apprentissage. Les jeunes assurent la pose et<br />
l’installation sur chantier des fabrications réalisées<br />
en atelier. “Nous recherchons avant tout<br />
des apprentis qui ont une conscience professionnelle,<br />
sélectionnés parmi les CV reçus,<br />
précise Sébastien Coguic, co-dirigeant de la société.<br />
Leur présence nous est précieuse,<br />
notamment pour nous aider dans la manipulation<br />
des fournitures sur chantier ou en atelier, ils<br />
font partie intégrante de l’équipe. Pour eux, la<br />
formation en entreprise est aussi un passage<br />
obligé pour apprendre les rudiments du métier.”<br />
Engagée dans cette démarche citoyenne, l’entreprise<br />
a également participé, fin mars, à<br />
l’opération “un jour en entreprise” organisée par<br />
la Fédération du bâtiment et accueilli pendant<br />
une journée un professeur cette fois, afin de lui<br />
faire découvrir les réalités du terrain. Objectif :<br />
que celui-ci se fasse “porte-parole” et encourage<br />
les jeunes à découvrir les opportunités<br />
proposées par les métiers du bâtiment.<br />
Tél. : 01 30 38 40 70 -<br />
www.menuiseriesaintantoine.fr<br />
Chambre de métiers : objectif, 2500 apprentis<br />
Le nouveau président de la Chambre, Bernard Pérot, a fait, comme son<br />
prédécesseur, une priorité de l’apprentissage. Près de 1600 apprentis sont<br />
accueillis chaque année au sein de l’Institut des Métiers de l’artisanat,<br />
avec un taux global de réussite aux examens du CAP au BTS de 80 %.<br />
L’IMA dispose de trois sites : Eaubonne, avec 800 élèves en alternance<br />
dans les domaines de la coiffure, de l’esthétique et de la vente ; Villiers le<br />
Bel, avec 850 apprentis en mécanique, carrosserie, peinture automobile,<br />
boulangerie, pâtisserie, cuisine, service en salle et vente ; Cergy, avec 200<br />
élèves en alternance en cuisine et service en salle. “Actuellement, la Chambre<br />
jouit d’une quasi-exclusivité dans les domaines de la boulangerie et de<br />
la pâtisserie, précise Sophie Marchand, responsable de la communication.<br />
La cuisine et la restauration ont également le vent en poupe tandis que le<br />
secteur de l’automobile, en crise depuis deux ans, peine à faire le plein à<br />
l’IMA de Villiers le Bel, avec des patrons qui se montrent frileux. Afin de mo-<br />
Formé de trois associations,<br />
le groupe Héloïse, affilié au MEVO<br />
(Mouvement des Entreprises du Val d’Oise),<br />
propose un ensemble de services aux<br />
entreprises parmi lesquels la formation par<br />
l’apprentissage avec le CFA AFFIDA, basé à<br />
Argenteuil et à la Verrières (78). L’établissement<br />
valdoisien forme en moyenne 290 jeunes<br />
chaque année, dans les métiers du commerce,<br />
de la vente, de la comptabilité et du secrétariat,<br />
du CAP, Bac Pro au BTS.<br />
Tél. : 01 34 34 11 71 - www.cfa-affida.fr<br />
en bref CFA AFFIDA<br />
CFA de l’aérien<br />
Au cœur des métiers de la technique<br />
aéronautique (ingénierie, construction et<br />
maintenance) et des services du transport<br />
aérien (piste, escale, fret, logistique, sûreté et<br />
commercialisation), les parcours de formation<br />
du CFA de l’aérien correspondent aux besoins<br />
des plates-formes aéroportuaires,<br />
des constructeurs et ateliers de maintenance<br />
aéronautique, des compagnies aériennes et<br />
aéroclubs, ainsi que des compagnies<br />
d’assistance, des transitaires, des touropérateurs,<br />
des voyagistes et des centres de<br />
réservation… Le CFA de Bonneuil dispense une<br />
derniser et compléter notre outil de formation, la construction d’un nouveau<br />
centre à Cergy, au parc de l’Horloge, est en projet. Les effectifs de Cergy<br />
et d’Eaubonne y seront transférés et les formations proposées s’étendront<br />
aux métiers du bâtiment avec un pôle ouvert à quelque 440 élèves.” Grâce<br />
à la réalisation de ce nouveau centre, qui devrait sortir de terre d’ici 2014,<br />
la capacité d’accueil sur l’ensemble des sites de l’IMA passera à près de<br />
2500 apprentis.<br />
Contact : bureau de Développement de l'Apprentissage<br />
BDA de Cergy : Julie Franco au 01 34 35 80 36 et<br />
Caroline Maffi au 01 34 35 80 43<br />
BDA d'Eaubonne : Johanna Peyrat au 01 34 27 44 88<br />
BDA de Villiers le Bel : Debbie Conceicao au 01 34 29 46 76<br />
et Petra Mazzarotto au 01 34 29 46 76 - www.ima95.fr<br />
formation d'excellence reconnue par la<br />
certification européenne PART 147.<br />
Tél. : 01 64 47 74 33 www.cfadelaerien.fr<br />
Institut de<br />
l’environnement urbain<br />
Le CFA du groupe Véolia Environnement à<br />
Jouy-le-Moutier forme 700 apprentis chaque<br />
année, au travers de 18 formations, du CAP au<br />
Master. L’IEU propose une offre de formation<br />
sur l'ensemble des compétences nécessaires à la<br />
gestion optimale des services à l'environnement<br />
en transmettant la culture du groupe,<br />
son organisation, ses modes opératoires,<br />
ses valeurs. Les services à l'environnement<br />
regroupent les services de l'eau, la propreté,<br />
l'énergie et les transports. Le CFA s’appuie sur<br />
le concours de nombreux salariés du groupe qui<br />
participent à la conception, à l’animation et à<br />
l’évaluation des formations. Le taux de réussite<br />
aux examens, de 95 %, assure aux lauréats un<br />
contrat à durée indéterminée et à temps complet<br />
dans l’entreprise.<br />
Tél. : 01 34 32 78 00 - www.ieu.tm.fr<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
Il témoigne Il témoigne<br />
Philippe<br />
Forestier,<br />
l’apprenti boulanger<br />
devenu patron<br />
Boulanger de père en fils depuis trois générations,<br />
Philippe Forestier a fait ses débuts dans le<br />
métier en tant qu’apprenti pâtissier à Beauvais<br />
avant de poursuivre par un CAP boulanger à<br />
l’école de boulangerie de Paris. En 1980, il devient<br />
meilleur ouvrier de France. Après 15 ans<br />
passés en tant que salarié dans la boutique familiale,<br />
il reprend une boulangerie à Osny, dans<br />
le vieux village, et forme à son tour des jeunes en<br />
alternance (deux semaines en entreprise, une semaine<br />
à l’école). “Actuellement, nous avons un<br />
apprenti pâtissier en CAP et un jeune en BP bou-<br />
Véralis, des<br />
profils administratifs<br />
polyvalents<br />
Courtier en assurances basé à St-Ouen l’Aumône,<br />
avec une spécialité dans le domaine de la complémentaire<br />
santé, Véralis (10 personnes) fonctionne<br />
depuis 2000 avec des contrats de professionnalisation<br />
en soutien de son équipe de permanents.<br />
Sophie Gauthier, la responsable, travaille avec<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
langerie issus de l’IMA de Villiers le Bel, qui vont<br />
nous accompagner jusqu’à l’été 2012. Chacun,<br />
dans sa spécialité, est suivi par un de nos deux<br />
ouvriers, pour apprendre les bases, se perfectionner<br />
et évoluer, au fil de la formation, vers<br />
l’élaboration de produits de plus en plus nobles.<br />
Dans les métiers manuels comme le nôtre, la pratique<br />
est primordiale, il n’y a pas de meilleur choix<br />
que l’apprentissage.” Avant la signature d’un<br />
contrat, Philippe Forestier reçoit chaque jeune<br />
DOSSIER<br />
L’IFCP, des contrats de professionnalisation<br />
exclusivement<br />
Basé à Saint-Ouen l’Aumône, au cœur des parcs d’activités, l’IFCP (Institut de formation de Cergy-<br />
Pontoise) a été créé en 1993. Son activité se sépare en deux grands pôles : la formation en alternance<br />
et la formation continue. Chaque année, l’IFCP forme environ 200 jeunes exclusivement en contrat<br />
de professionnalisation, répartis entre les BTS Management des Unités Commerciales, BTS Assistante<br />
Manager, BTS Assistante de Gestion PME-PMI, BTS Comptabilité et Gestion des Organisations<br />
ou encore BTS SIO (services informatiques aux organisations). A la rentrée 2011, l’institut lancera une<br />
nouvelle section, le DCG, diplôme de comptabilité et gestion et dès janvier 2012, la certification professionnelle<br />
TSMIR (technicien supérieur en maintenance informatique et réseaux) sera également<br />
proposée. Avec 5 permanents et 25 formateurs, la structure épaule au mieux ses étudiants afin de<br />
les aider à trouver une entreprise d’accueil, la condition “sine qua none” pour valider leur inscription<br />
et entamer la formation. Tél. : 01 34 48 55 55 - www.ifcp.fr<br />
l’IFCP et forme actuellement deux jeunes : un BTS<br />
assistante de gestion PME – PMI et un second alternant<br />
qui prépare un DCG* et avait obtenu<br />
l’année précédente son BTS de Comptabilité à<br />
l’IFCP. “Je suis dans l’ensemble très satisfaite des<br />
candidats proposés, ce sont des “bosseurs”. L’école<br />
sait parfaitement cerner mes besoins et connaît<br />
mon métier. J’accompagne les jeunes dès leur entrée<br />
dans l’entreprise et ils sont rapidement<br />
capables d’évoluer en toute autonomie : nous les<br />
formons sur les produits, ils connaissent les niveaux<br />
et modalités de remboursement, jouent le<br />
rôle d’interface entre les compagnies d’assurance<br />
pendant deux ou trois jours afin d’évaluer sa détermination<br />
et son intérêt réel pour ce métier.<br />
Une période d’essai de deux mois donne ensuite<br />
à l’une ou l’autre des parties la possibilité de<br />
rompre le contrat. “Certains jeunes sont encore<br />
hésitants, ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent<br />
faire et décident de changer de voie en cours<br />
de route. D’autres abandonnent car ils trouvent<br />
les horaires trop contraignants (démarrage de la<br />
journée à 2h30 du matin pour un boulanger,<br />
4h30 pour un pâtissier). Le non respect des engagements<br />
vis à vis de l’école ou de la hiérarchie<br />
peut également être un des motifs de rupture invoqués<br />
par l’employeur.” Pour les jeunes décidés<br />
à s’accrocher, il faut savoir que le métier offre<br />
des débouchés intéressants et une rémunération<br />
attractive, avoisinant, après seulement quelques<br />
années d’activité, les 2000 euros net par mois.<br />
Lorsqu’une opportunité se présente, Philippe Forestier<br />
privilégie l’embauche de ses apprentis,<br />
comme son actuel ouvrier boulanger qui a “fait<br />
ses classes” chez lui. Tél. : 01 30 30 15 58<br />
et nos clients. En cas d’absence, ils peuvent tout à<br />
fait prendre le relais, gérer les dossiers, traiter le<br />
courrier… J’attends d’eux qu’ils sachent bien s’exprimer,<br />
comprennent vite et soient réactifs pour<br />
répondre aux demandes des assurés.” Sophie<br />
Gauthier prolonge, quand elle le peut, le contrat<br />
de professionnalisation par une embauche. Mais,<br />
pour les deux jeunes actuellement chez elle, dont<br />
elle se dit pourtant satisfaite, ce ne sera pas le cas,<br />
le contexte économique actuel ne nécessitant pas<br />
le recrutement de nouveaux administratifs.<br />
Tél. : 01 34 30 15 00 - www.veralis-sante.fr<br />
*Diplôme de Comptabilité et Gestion<br />
9
Il témoigne<br />
10<br />
DOSSIER<br />
Garage du<br />
centre : des<br />
jeunes qui mettent la<br />
main à la pâte<br />
Après une formation comptable et financière, six<br />
ans passés à la direction financière de Dassault et<br />
autant dans le secteur pharmaceutique, Patrick<br />
Colombo a rejoint l’entreprise familiale de son<br />
beau-père en 1993 pour prendre la direction du<br />
grandes écoles<br />
Depuis 1993, le Groupe ESSEC, grande école de<br />
commerce, qui forme les étudiants, au management,<br />
fait figure de pionnier pour l'introduction de<br />
l'apprentissage dans son offre de formation<br />
diplômante. Dès le Cycle Master (2e année),<br />
les étudiants peuvent signer avec une entreprise un<br />
contrat d’apprentissage. Environ 30% des étudiants<br />
choisissent ce mode de formation soit 700 étudiants<br />
regroupés sur les trois campus (Cergy, la Défense et<br />
Singapour). Tél. : 01 34 43 31 48 - www.essec.fr<br />
en brefL’alternance dans les<br />
L’ENSEA (Cergy), grande école d’ingénieurs généralistes<br />
en électronique et technologies de<br />
l’information, propose depuis 1997 un cycle apprentissage<br />
à partir d’un Bac + 2 (admission pour les<br />
titulaires d’un BTS ou DUT après concours). Le cycle<br />
se déroule en trois ans et débouche sur le<br />
diplôme d’ingénieur ITI ENSEA. En 2010, ils étaient<br />
une cinquantaine à intégrer le cursus en 1 re année,<br />
deux fois plus que l’année précédente. Le taux d’emploi<br />
à 6 mois après le diplôme est de l’ordre de 95%,<br />
ces ingénieurs étant appréciés pour leurs compétences<br />
dans la gestion de projets, appliquée au<br />
développement de technologies de pointe (électronique<br />
et systèmes intelligents, industrie…).<br />
Tél. : 01 30 73 66 66 - www.ensea.fr<br />
Le groupe ITIN - ESCIA regroupe à Cergy et<br />
Pontoise deux établissements, appartenant au<br />
réseau des écoles de la Chambre de commerce et<br />
d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, et qui<br />
comptent plus de 1200 apprentis. L’ITIN, école<br />
supérieure publique d’informatique, de réseaux et<br />
systèmes d’information, forme en alternance des<br />
experts techniques, ingénieurs et futurs managers<br />
du Bac + 2 au Bac + 5. L’ESCIA prépare quant à elle<br />
aux diplômes d’expertise comptable, de gestion et<br />
de finance.<br />
ITIN : 01 34 20 63 63 - www.itin.fr<br />
ESCIA : 01 30 75 36 36 - www.escia.fr<br />
Il témoigne<br />
Le GARAC,<br />
référence dans les métiers auto<br />
Basé à Argenteuil, le GARAC est un des meilleurs campus en matière de formation aux métiers techniques<br />
et tertiaires de l’auto, de la moto et du poids lourd (maintenance, réparation, vente…).<br />
L’établissement compte 1 150 jeunes en formation CAP, BAC PRO, CQP (certificat de qualification<br />
professionnelle), BTS et une formation d’ingénieur exclusive en Maintenance Automobile, unique en<br />
Europe. Sur l’ensemble des jeunes formés au GARAC, 480 sont sous contrat d’apprentissage, et une<br />
trentaine de jeunes prépare un CQP en contrat de professionnalisation. Jouissant d’une image qualitative,<br />
le GARAC, hormis une légère baisse des effectifs enregistrée en 2010, a continué à attirer les<br />
jeunes de manière constante, quand le nombre d’apprentis en France, dans les métiers de la distribution<br />
et de l’entretien automobile, a baissé de près de 24 % entre 2002 et 2009, passant de 73 000<br />
à 65 000 actuellement. Tél. : 01 39 47 69 93 - www.garac.com<br />
garage du Centre à Herblay (agent Renault) qui<br />
assure la vente de véhicules neufs et d’occasion,<br />
la réparation et la remise en état de véhicules<br />
toutes marques. La société (15 personnes) prend<br />
des apprentis depuis sa création en 1955, principalement<br />
issus du GARAC. “Ils viennent très<br />
majoritairement de l’établissement, avec lequel<br />
nous avons un partenariat solide. J’ai actuellement<br />
un pré-apprenti, un 2 e année de Bac Pro et<br />
un BTS en mécanique et maintenance automobile.<br />
Lorsqu’ils démarrent, les jeunes sont dans<br />
l’observation, les débuts sont fatalement un peu<br />
difficiles. Au bout de quelques mois, la situation<br />
s’équilibre, puis se retourne. Si l’apprenti est mo-<br />
tivé, fait son travail avec cœur, il est rapidement<br />
capable d’intervenir sur les véhicules, des tâches<br />
lui sont confiées. Pour l’équipe, c’est un gain de<br />
temps et pour l’entreprise, cela devient viable<br />
économiquement. Quant aux maîtres d’apprentissage,<br />
j’ai la chance d’avoir des collaborateurs<br />
expérimentés, de bons professionnels, un peu paternalistes,<br />
qui ont la maturité suffisante pour<br />
prendre sous leur aile des jeunes. Je reste à 200 %<br />
pour l’apprentissage qui nous a permis, au cours<br />
des 10 dernières années, d’embaucher trois mécanos<br />
de qualité.”<br />
Tél. : 01 39 97 07 95<br />
www.occasions-herblay-95.fr<br />
L’apprentissage “universitaire”<br />
se démocratise<br />
L’université de Cergy-Pontoise offre actuellement plus d’une soixantaine de formations en apprentissage,<br />
du DUT au doctorat, dans de nombreux secteurs d’activité : transport, logistique, commerce,<br />
marketing, hôtellerie - restauration, communication, environnement, chimie et biochimie.... Il s’agit<br />
essentiellement de licences professionnelles et de masters professionnels. Pour chaque formation<br />
en apprentissage, l’université s’appuie sur l’un de ses 12 CFA partenaires (comme l’Institut de l’environnement<br />
urbain, l’ITIN et l’ESCIA). Les entreprises qui le souhaitent peuvent aussi s’orienter vers<br />
un contrat de professionnalisation. Il sont actuellement 1100 jeunes étudiants apprentis à l’université<br />
de Cergy-Pontoise et une centaine à avoir conclu des contrats de professionnalisation. Les<br />
grands groupes comme BP, 3M, Thales, SAGEM, Veolia et des PME locales telles que Cars Lacroix et<br />
Midrange s’intéressent particulièrement à ces profils ayant fait le choix de l’alternance pédagogique<br />
dans le cadre de leurs études supérieures. Contact SCREP : 01 34 25 63 56<br />
Midrange Group,<br />
des apprentis de<br />
haut niveau<br />
Philippe Bonne a repris il y a 5 ans Midrange<br />
Group (Saint-Ouen l’Aumône). Spécialisée en<br />
ingénierie informatique, l’entreprise de 70 personnes<br />
a développé depuis 1993 un<br />
savoir-faire autour de trois métiers : l'intégration,<br />
la maintenance et le déploiement de<br />
systèmes et réseaux, l'infogérance ainsi que la<br />
gestion de parcs. Des activités novatrices, à<br />
forte croissance, requérant des ingénieurs<br />
qualifiés. Dès son arrivée, le dirigeant s’est rapproché<br />
de l’université de Cergy-Pontoise en<br />
prenant des apprentis, issus notamment de licence<br />
professionnelle “sécurité et réseaux”. La<br />
formation est conçue en collaboration avec le<br />
CFA Union et l’EPMI (École Supérieure d’Élec-<br />
tricité de Production et des Méthodes Industrielles).<br />
Des écoles de proximité comme l’ITIN<br />
proposent également des masters (Niveau Bac<br />
+ 5), correspondant parfaitement aux besoins<br />
et aux attentes de la société. Midrange compte<br />
actuellement six apprentis issus de ces deux<br />
cursus. “Dans notre domaine d’activité, le capital<br />
humain est primordial. Nous avons un fort<br />
besoin de renouveler notre vivier d’ingénieurs,<br />
de les qualifier et de les faire monter en compétences,<br />
avec l’objectif final de les recruter,<br />
précise le directeur. Sur les 15 apprentis formés<br />
chez nous au cours des 5 dernières années,<br />
10 ont fait leurs preuves et ont intégré l’entreprise<br />
en CDI. Nous sommes généralement très<br />
satisfaits de l’implication de ces jeunes, qui<br />
adhèrent rapidement au projet d’entreprise,<br />
franchissent des étapes et acquièrent un socle<br />
de formation solide pour, en fin d’études, être<br />
autonomes, capables de traiter seuls les dossiers<br />
et d’aller en clientèle.”<br />
Tél. : 01 34 40 95 00 - www.midrange.fr<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
L’IFCAE : 20 années<br />
d’expertise dans l’alternance<br />
Institut de formation privé, l’IFCAE propose des formations en alternance<br />
du Bac pro au Bac+5, dans le domaine tertiaire et<br />
développe également une offre de formation continue à destination<br />
des professionnels. Basé au Trois Fontaines à Cergy et dirigé par<br />
Pierre Seghers, l’organisme propose exclusivement aux étudiants<br />
des contrats de professionnalisation. Face aux réformes et évolutions<br />
récentes dans le domaine de l’alternance, l’institut doit faire<br />
face à de nouvelles contraintes, auxquelles il tente de répondre en<br />
diversifiant son offre.<br />
Créé en 1991, l’IFCAE appartient au groupe J2M. Il réunit trois autres établissements,<br />
dont l’ICA Sup IDF (Cergy), acquis par croissance externe, qui<br />
propose une offre très complémentaire de celle de l’IFCAE (formations en<br />
alternance du Bac+2 à Bac+5) et s’est installé début mai dans des locaux voisins.<br />
Dans le cadre de sa stratégie d’acquisition et afin de rayonner plus<br />
largement sur l’Ile-de-France, le groupe J2M est aussi présent à Evry avec un<br />
autre centre de formation (Kalliopê Formation IDF), ainsi qu’à Vitry-sur-Seine,<br />
avec le collège/lycée Epin, établissement privé sous contrat. Structure entièrement<br />
privée, l’IFCAE travaille en partenariat avec les OPCA1 pour la prise en<br />
charge du financement des formations.<br />
Des changements annoncés<br />
Avec la réforme du Bac pro, l’IFCAE va très être progressivement amené à<br />
revoir son offre de formation diplômante dès la rentrée 2011. “Le Bac Pro<br />
se prépare désormais en trois ans directement après la 3e et non plus en deux<br />
ans après un BEP, comme cela était le cas auparavant, explique Pierre Seghers.<br />
Or, le contrat de professionnalisation ne peut, contractuellement,<br />
excéder deux années, ce qui le rend, de fait, complètement inadapté ! Le Bac<br />
Pro représentait jusqu’ici près de 20 % de notre effectif. Il nous faut aujourd’hui<br />
compenser cette baisse par l’ouverture d’autres filières, comme<br />
notre nouveau diplôme universitaire “gestion de la paie”, lancé avec l’Université<br />
de Cergy-Pontoise.” Les BTS tertiaires constituent le cœur de la<br />
formation de l’organisme : management des unités commerciales; négociation<br />
relation client; assistant gestion PME – PMI…. Les jeunes peuvent<br />
enchaîner sur un DEES (Diplôme Européen d'Etudes Supérieures) en marketing,<br />
finance, ressources humaines ou assistanat de direction (niveau<br />
Bac+3), puis un Master (en management et stratégie d’entreprise ou ressources<br />
humaines). La formation en alternance représente environ 65 %<br />
de l’activité de l’organisme, avec quelque 250 jeunes à l’IFCAE et près de 200<br />
à l’ICA Sup. En parallèle, l’activité formation continue, qui s’inscrit dans le<br />
cadre des plans de formation, du CIF2 ou du DIF3 , ne cesse de progresser (bureautique,<br />
anglais, comptabilité, gestion et aussi langue des signes…).<br />
Défense des intérêts communs<br />
Adhérent de la Chambre syndicale des organismes de formation par alternance<br />
(CSOFA), Pierre Seghers participe toutes les 5 semaines, avec<br />
d’autres confrères, à des rencontres organisées par le nouveau Ministère<br />
de l’apprentissage et de l’alternance, afin de représenter et défendre au<br />
mieux les intérêts des professionnels concernés. “La prime à l’embauche a<br />
été supprimée au 31 décembre dernier. Nous nous sommes battus pour ob-<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
tenir des exonérations de charges (12 mois maximum), qui ont été consenties<br />
pour les entreprises de moins de 250 salariés prenant un jeune<br />
supplémentaire. Mais la mesure reste floue : les entreprises qui signent un<br />
contrat de professionnalisation pour la première fois seront-elles concernées<br />
?” A noter, enfin, une aide au tutorat de 230 euros par mois pendant<br />
6 mois, portée à 345 € pour les tuteurs de 45 ans dont peuvent bénéficier<br />
les entreprises. Pour celles soumises aux quotas (4 % des effectifs pour<br />
les sociétés de + de 250 salariés), un nouveau système de bonus malus a<br />
été mise en place.<br />
Du côté du jeune, le contrat de professionnalisation présente aussi des<br />
avantages intéressants puisqu’il lui permet de bénéficier du statut de salarié<br />
et de toutes les protections sociales. Trois jours sur cinq sont<br />
consacrés à l’entreprise et deux jours à l’école. Pourtant, trouver une entreprise<br />
s’avère difficile pour un jeune sur deux inscrits à la rentrée. A<br />
l’IFCAE, les jeunes placés en entreprise le sont à 70% par l’intermédiaire de<br />
l’institut et évoluent dans des PME locales comme dans de grands<br />
groupes : Planet Saturn, Spie, Bureau Veritas, Jym Consultant, Metro, 3M,<br />
Roca, OCH, Safran, Leclerc, Auchan…<br />
L’IFCAE travaille à la mise en place de nouveaux projets pédagogiques<br />
et à l’ouverture d’autres formations qualifiantes, comme<br />
les contrats de qualification professionnels (CQP), à la demande<br />
des branches professionnelles. L’institut a également lancé des<br />
prépas au concours paramédical et social et délivre le titre de secrétaire<br />
médical. Développant une approche globale, dans<br />
laquelle s’inscrit la formation continue, l’institut intervient, dans<br />
le cadre des conventions de reclassement personnalisé (CRP), aux<br />
côtés de Pôle Emploi et de cabinets d’outplacement pour remettre<br />
à niveau les publics en recherche d’emploi.<br />
1 Organisme Paritaire Collecteur Agréé; 2 Congé Individuel de Formation; 3 Droit Individuel à la Formation<br />
Activités : formation en alternance et formation continue<br />
Effectifs : 7 permanents et 16 formateurs<br />
Chiffre d’affaires : 1 million d’euros<br />
Adresse : immeuble des 3 Fontaines Hall C<br />
BP 1006 – 95003 Cergy-Pontoise cedex<br />
Tél : 01 34 35 35 35 - www.ifcae.fr - www.ica-sup.fr<br />
Entreprise du mois<br />
11
12<br />
Infos<br />
ACE<br />
Vie du club…<br />
Trophée des Entreprises<br />
avec l’AIBT au Golf de Cergy<br />
Le Trophée de golf du club ACE s’est déroulé<br />
le vendredi 29 avril au golf de<br />
Cergy. Cette année, nous étions en petit<br />
comité, à peine plus d’une vingtaine de<br />
participants. Après la pluie du début<br />
d’après-midi, nos participants ont pu<br />
évoluer sur le parcours plus sereinement,<br />
avant de se retrouver, vers 19h, pour la<br />
remise des prix et l’annonce du classement.<br />
Grâce à nos partenaires (Aviatec,<br />
BMW, Clarins, CEEVO, Iris Impression,<br />
Château de Maudétour, groupe Lucien<br />
Barrière, Media Communication Ile-de-<br />
France, MF Promotion, Mercure Cergy,<br />
Monti, Golf de Montgriffon, Motralec,<br />
Procarist, Sogedem, Sigex), les compétiteurs<br />
ont reçu des dotations de qualité. Un<br />
grand merci à tous ceux qui se sont impliqués<br />
aux côtés du club ACE, à Marleine, directrice du<br />
golf de Cergy, tout récemment racheté par le<br />
groupe NGF (auquel appartiennent également<br />
Gadancourt et Saint-Ouen l’Aumône). Nous<br />
vous donnons rendez-vous au PIC (Paris international<br />
golf club) de Baillet en France pour la<br />
prochaine édition de notre Trophée des Entreprises<br />
en juin 2012.<br />
Félicitations à nos golfeurs émérites qui ont<br />
été gâtés par nos partenaires<br />
Premier (résultat brut) : Serge Maekawa<br />
Résultat net cumulé<br />
1 – Luc Marche<br />
2 – Etienne Vieille<br />
3 - Christian Barbier<br />
4 - Dereck Sheppard<br />
5 - Pascal Fort<br />
Prix de l’initiation : Philippe Larnicol<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
CLUB AMI<br />
dynamise le<br />
centre du<br />
département<br />
Fin mars, l'AIBT a organisé son Assemblée<br />
Générale à Pierrelaye en présence<br />
de 130 personnes, à l’invitation de sa<br />
nouvelle Présidente, Nicole Sénécal.<br />
Présente sur 6 communes du centre valdoisien<br />
(Beauchamp, Herblay, Taverny, Pierrelaye,<br />
Beauchamp, Montigny les Cormeilles, Bessancourt…),<br />
l’association a recruté 12 nouveaux<br />
adhérents en 2010 et 11 depuis le début 2011,<br />
preuve du dynamisme de l’association, de son<br />
engagement auprès des instances départementales<br />
et régionales. Elle compte désormais 121<br />
entreprises membres.<br />
Tout au long de l’année, pour valoriser la force<br />
entrepreneuriale,l’association a organisé des<br />
petits-déjeuners et déjeuners à thème, des visites<br />
d’entreprises chez ses adhérents, et en juin,<br />
une plénière à l’Abbaye de Royaumont. En parallèle,<br />
des actions ont été menées dans de<br />
nombreux domaines : emploi et formation (partenariat<br />
avec l’IFAC Val d’Oise et E2C 95,<br />
participation aux salons pour l’emploi du territoire),<br />
mais aussi valorisation des parcs<br />
d’activités (requalification de la RD 14, développement<br />
de la signalétique des zones d’activités).<br />
Le dialogue avec les institutionnels est permanent<br />
(réunions avec la préfecture, la Région, le<br />
Conseil Général, la CCIV, l’ADIEC, l’ADIEC,<br />
rapprochement avec la Direction du Développement<br />
de l’Economie et de l’Emploi de Taverny,<br />
membre de la CGPME et Mouvement des Entreprises<br />
du Val-d’Oise, actions conjointes avec<br />
le Club ACE…). L’AIBT vient par ailleurs de se doter<br />
d’un nouveau logo, d’une nouvelle plaquette<br />
et d’un film promotionnel. Son site Internet est<br />
actuellement en cours de refonte.<br />
Si vous êtes implanté sur ce secteur<br />
et souhaitez rejoindre l’AIBT,<br />
n’hésitez pas à contacter<br />
Nicole Senecal au 01 30 40 77 37.<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
A vos agendas<br />
Mardi 21 juin :<br />
Économie rime avec<br />
Écologie chez<br />
Bureauteam 95<br />
la société Buroteam 95 organise des portes<br />
ouvertes et invite les adhérents du club ACE<br />
à découvrir sa “ColorQube”.<br />
Concessionnaire Xerox implantée à Cergy, la<br />
société assure la distribution des photocopieurs<br />
et des solutions de la marque<br />
américaine Xerox dans le Val d’Oise. A cette<br />
occasion, l’équipe présentera sa technologie<br />
à encre solide (ColorQube), respectueuse de<br />
l’environnement et qui permet des impressions<br />
couleur à coût réduit. Un système très<br />
novateur mais déjà bien éprouvé, puisque<br />
mis sur le marché il y a bientôt deux décennies.<br />
Xerox est le premier à avoir lancé cette<br />
technologie à encre solide. Les cartouches<br />
sont composées à 70 % de soja et à 30 % de<br />
pigments et génère 90 % de déchets en<br />
moins. Le système est économique puisque<br />
les documents faiblement colorés sont facturés<br />
comme des impressions noir et blanc.<br />
Pour participer aux portes ouvertes,<br />
contactez Philippe Thomeret<br />
au 01 30 50 58 42<br />
Buroteam-95@wanadoo.fr<br />
Club ACE : 01 34 25 97 08<br />
jeudi 23 juin :<br />
François Scellier face<br />
aux entrepreneurs<br />
rencontre avec François Scellier, premier<br />
vice-président en charge des affaires<br />
économiques au Conseil général du Val<br />
d’Oise et président du Ceevo, autour d’un<br />
déjeuner aux Week-End à Cergy avec le<br />
Club ACE et les membres de la CGPME.<br />
Thème : l’avenir du développement économique<br />
et les projets de la nouvelle équipe.<br />
Inscriptions auprès du club 01 34 25 97 08<br />
ou de la CGPME : 01 34 30 05 76<br />
Mardi 28 juin :<br />
speed-meeting avec<br />
Roissy Entreprises<br />
Échanges et contacts nombreux, ce speedmeeting<br />
sera organisé au PIC (Paris<br />
International Golf Club à Baillet en France).<br />
Inscriptions auprès du club 01 34 25 97 08<br />
et de Roissy Entreprises 01 34 29 47 70<br />
Vendredi 8 juillet :<br />
Club Privilège au<br />
Château de Maudétour<br />
Notre adhérent, Didier Fradin, propriétaire du<br />
château de Maudétour (près de Magny), vous<br />
convie à une visite des lieux, le vendredi 8<br />
juillet prochain. A cette occasion, Pierre-André<br />
Lablaude, architecte en chef des<br />
monuments historiques, en charge du projet<br />
de restauration du château de Maudétour<br />
(mais aussi responsable des jardins du château<br />
de Versailles) co-animera cette visite et<br />
livrera aux participants tous les secrets de<br />
cette élégante demeure des 17 e et 18 e siècles,<br />
désormais ouverte au public. Le château<br />
compte actuellement 5 chambres d’hôtes et<br />
un espace bien-être aménagé dans les caves<br />
du château. Le projet de réhabilitation des<br />
communs va prochainement démarrer et devrait<br />
durer deux ans. Il permettra l’ouverture<br />
de salles de séminaires et de réception d’une<br />
capacité de 200 personnes.<br />
Pour financer ces travaux d’envergure, Didier<br />
Fradin envisage la création d’un club “Privilège”<br />
réunissant des entreprises qui<br />
souhaiteraient s’impliquer financièrement<br />
dans cette aventure. Ce partenariat “gagnant–gagnant”,<br />
que nous présentera notre<br />
hôte, permettra aux mécènes de bénéficier,<br />
en retour, d’un accès privilégié au château,<br />
de conditions particulières, pour en faire un<br />
lieu d’échanges et de rencontres unique.<br />
DÉROULEMENT DE LA RENCONTRE :<br />
11h30 : Accueil des participants et<br />
présentation du club Mécènes<br />
12h30 : présentation du château<br />
par M. Lablaude avec la visite des lieux<br />
13h30 : échange convivial<br />
autour d’un cocktail.<br />
Une invitation vous sera adressée prochainement.<br />
Vous pouvez d’ores et déjà vous<br />
rapprocher du club ACE : 01 34 25 97 08<br />
13
14<br />
Homme du mois<br />
Comment avez-vous fait<br />
vos débuts en politique ?<br />
C’est la vie associative qui m’a fait rentrer en<br />
politique. Licencié en droit privé et diplômé de<br />
l’école nationale des impôts, j’ai débuté ma carrière<br />
en tant qu’inspecteur des impôts à Amiens.<br />
J’ai obtenu en 71 un poste sur Paris et nous<br />
sommes arrivés à Saint-Gratien, dans un quartier<br />
populaire où la Caisse des dépôts avait lancé<br />
un programme immobilier en accession à la<br />
propriété. Etant seul à travailler, avec trois enfants,<br />
cela nous a demandé des efforts<br />
substantiels. Avec le temps, j’ai commencé à<br />
m’impliquer au sein du conseil d’administration<br />
d’une association d’éducation populaire où mon<br />
fils faisait du judo et j’en ai finalement pris la<br />
présidence. En 1977, à l’approche des élections,<br />
le maire, qui cherchait un financier pour rejoindre<br />
l’équipe municipale, m’a solicité. Je dois<br />
reconnaître que je n’y avais jamais pensé auparavant<br />
! Pour moi, un maire ou un conseiller<br />
général étaient des personnages exceptionnels,<br />
un député n’en parlons pas ! J’ai finalement accepté<br />
sa proposition, mais nous avons été<br />
battus. En 1979, je me suis présenté aux cantonales.<br />
J’ai connu un second échec, qui m’a<br />
toutefois donné quelques d’idées… Après les<br />
élections présidentielles en 81, j’ai travaillé à<br />
constituer une liste, remobilisé les troupes.<br />
J’avais acquis une légitimité. J’ai finalement été<br />
élu à Saint-Gratien en 1983 et en suis resté<br />
maire pendant 18 ans.<br />
Deux ans plus tard, vous rentrez au<br />
Conseil général…<br />
Oui, à partir de 1985. En 1997, j’en ai pris la présidence<br />
pour 11 ans. Ne pouvant cumuler les<br />
mandats, j’ai abandonné petit à petit mes fonctions<br />
en mairie. Tout au long de ce mandat, avec<br />
François Scellier<br />
1er vice-président du Conseil Général chargé<br />
du développement économique<br />
Il est sans doute l’une des figures politiques valdoisiennes les plus connues : ancien maire<br />
de Saint-Gratien, il a présidé le Conseil général pendant 11 ans, avant de devenir député<br />
en 2002. Auteur de la loi qui porte son nom sur l’investissement locatif, destinée à<br />
favoriser le secteur de la construction immobilière, ce financier, ancien inspecteur des<br />
impôts, prend en charge les affaires économiques du Conseil général en tant que 1 er<br />
vice-président et sera prochainement nommé président du Comité d’expansion<br />
économique du Val d’Oise. Entretien avec un homme accessible,<br />
qui a su se rendre disponible pour nous parler de son parcours en politique<br />
et de ses engagements.<br />
l'équipe nous avons souhaité valoriser la jeunesse,<br />
le développement économique et<br />
renforcer l’image du département en travaillant<br />
sur la communication et la notoriété du territoire.<br />
En 2002, j’ai été élu député de la 6 e<br />
circonscription. En 2008, le département a connu<br />
un changement de majorité avant de repasser à<br />
droite cette année. J’accompagne aujourd’hui le<br />
nouveau président, Arnaud Bazin, afin de continuer<br />
à dynamiser le territoire et ses entreprises,<br />
démocratiser l’accès au haut débit, qui pose encore<br />
problème dans certaines communes ou<br />
quartiers.<br />
Vie professionnelle et politique,<br />
est-ce compatible ?<br />
J’ai fait toute ma carrière à la direction générale<br />
des impôts, que j’ai achevée comme<br />
directeur divisionnaire. Je suis entré en politique<br />
relativement tard, j’avais 47 ans. Il a été par moments<br />
difficile de concilier les deux, même si<br />
l’administration accorde aux fonctionnaires certaines<br />
facilités dans le cumul de ces deux<br />
fonctions. J’ai travaillé, par moments, 90 à 100 h<br />
hebdomadaires, trois fois plus que le quota officiel<br />
! La vie publique implique certains<br />
renoncements. Ainsi, mes enfants m’ont confié<br />
que ma présence leur avait souvent manqué<br />
lorsqu’ils étaient petits.<br />
Politiciens et entrepreneurs partagent<br />
certains points communs, ils sont dans<br />
l'action, vont de l'avant. Que diriez-vous<br />
à un jeune qui souhaite entreprendre,<br />
mettre son énergie au service de la cité?<br />
Je pense que dans la vie, il y a deux possibilités<br />
: être passif ou actif en s’engageant dans la<br />
cité ou dans une entreprise, construire, créer<br />
des produits, de la valeur que l’on peut transformer<br />
en profits ou en emplois. C’est un acte<br />
citoyen, personnel, civil et sociétal très fort. De<br />
la même façon, un élu œuvre au service de ses<br />
concitoyens, est en charge de la gestion d’une<br />
ville, d’un département, propose des lois qui règleront<br />
des problèmes et répondront aux<br />
attentes de la société.<br />
Et vous, quel est votre moteur,<br />
qu’est ce qui vous fait avancer ?<br />
J’ai encore de l’envie, de la volonté et de la passion,<br />
qui se manifestent dans tous les domaines.<br />
Le jour où je n’en n’aurai plus, ou je ne serai plus<br />
capable, je m’arrêterai. Je suis encore élu au<br />
Conseil général pour trois ans et je serai candidat<br />
à ma réélection aux prochaines législatives.<br />
J’ai un peu d’expérience, dont je peux faire bénéficier<br />
le pays, notamment en matière de<br />
développement du parc de logements. Nous<br />
sommes 577 députés au parlement, et seulement<br />
une quinzaine de + de 70 ans, une<br />
proportion qui n’est pas représentative de la population<br />
française, la majorité des députés ayant<br />
entre 55 et 65 ans, tout comme la diversité des<br />
professions n’est pas équitablement représentée<br />
dans l’hémicycle.<br />
Homme de finances, François Scellier n’en<br />
est pas moins un homme d’esprit, un orateur,<br />
amoureux de lecture, qui s’exprime<br />
avec verve et aisance. Il confie aimer les<br />
plaisirs simples, la nature, prendre du<br />
temps pour réfléchir sur lui-même et les<br />
autres, reste fortement attaché à certaines<br />
régions comme la côte picarde et les Alpes<br />
autrichiennes, vers lesquelles il s’envole en<br />
famille le plus souvent possible.<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
en bref<br />
16<br />
Infos entreprises<br />
La mission du<br />
médiateur du crédit<br />
prolongée<br />
jusqu’à fin 2012<br />
Mis en place en novembre 2008, le dispositif de<br />
la médiation du crédit est destiné à aider les<br />
entreprises à obtenir un financement auprès de<br />
leur banque. Reconduite une première fois<br />
jusqu'au 31 décembre 2010, la mission du médiateur<br />
du crédit vient à nouveau d’être<br />
prolongée jusqu’au 31 décembre 2012.<br />
En 2010, 62% des entreprises qui ont sollicité<br />
l’intervention du médiateur du crédit ont<br />
retrouvé un financement après avoir essuyé un<br />
refus initial de leur banque.<br />
En savoir plus sur le médiateur du crédit<br />
Tél. : 08 10 00 12 10<br />
NOUVELLE IMPLANTATION<br />
GL Events<br />
installe sa logistique<br />
à Gonesse<br />
Après Manutan et Movianto, GL Events, premier<br />
groupe international intégré de la filière<br />
événementielle, va implanter une plate-forme<br />
logistique dans la zone d’activités des Tulipesnord,<br />
à Gonesse. Basé historiquement dans le<br />
Rhône, GL Events a fait l’acquisition de cette<br />
plate-forme auprès du promoteur Panhard<br />
Développement. Le bâtiment s’étend sur<br />
24 000 m², dont 1 500 m² pour les bureaux et<br />
sera livré à la fin 2011. GL Events (727 millions<br />
d’euros de chiffre d’affaires en 2010) est présent<br />
sur tous les métiers de l'événement, partout dans<br />
le monde : organisation de salons, congrès et<br />
événements, la gestion d'espaces réceptifs pour<br />
le compte des collectivités locales, et la fourniture<br />
de prestations et services aux événements.<br />
Les dames de l’export<br />
Depuis 2008, les services de l’état<br />
œuvrent de manière concrète au<br />
développement des PME à<br />
l’international.<br />
De nombreuses institutions se rencontrent mensuellement<br />
à l'occasion de comités de parrainage<br />
des CCEF pour travailler ensemble à travers<br />
l’équipe de France de l’export :<br />
Il s’agit de l’Agence française pour le développement<br />
international des<br />
entreprises, UBIFRANCE (qui a des<br />
bureaux en région et dans le<br />
monde), du réseau des Chambres<br />
de Commerce et d’Industrie en<br />
France et à l’étranger, des<br />
Conseillers du Commerce Extérieur<br />
de la France, d’Oséo, de la<br />
Coface, ou encore pacte PME International.<br />
Pour le Val d’Oise, Christina Jovanovic<br />
de la CCIV et Emmanuelle<br />
Treussard-Canard d’UBIFRANCE<br />
sont à votre disposition pour vous<br />
aider à trouver de nouveaux marchés<br />
à l’export. La Chambre de<br />
commerce propose aux entreprises un plan<br />
d’accompagnement à l’international en commençant<br />
par un audit, un diagnostic des points<br />
forts et des points faibles, les opportunités mais<br />
aussi les menaces et la mise en place d’actions.<br />
Pendant un an, l’entreprise est accompagnée,<br />
suivie par les partenaires de l’Equipe de France<br />
de l’Export. La CCIV est déjà à la pointe car sensibilisée<br />
depuis longtemps par Michel Jonquères,<br />
président du MEVO et président du comité de<br />
parrainage des CCEF, à la nécessité d’entraîner<br />
les entreprises sur les marchés internationaux. Il<br />
est aujourd’hui, plus que jamais, soutenu dans<br />
cette démarche par Bruno Didier et Pierre Kuchly<br />
tous deux membres élus de la Chambre et exportateurs<br />
aguerris. Cinquante entreprises<br />
nouvelles sont suivies chaque année, la moitié<br />
exporte, aussi bien un savoir-faire, des accessoires<br />
de puériculture, les prestations d’études<br />
sur l’électricité et des énergies renouvelables, les<br />
services informatiques et les dispositifs médicaux<br />
divers.<br />
La première question à se poser : êtes vous<br />
prêt pour l'export ? comment structurer la démarche,<br />
quelle stratégie adopter et de quelles<br />
aides peut-on bénéficier ? UBIFRANCE propose<br />
une offre complète répondant à vos besoins à<br />
l’export : conseil, contact, communication,<br />
soutiens publics, VIE (volontaire international<br />
en entreprise) et un programme d'ateliers d'informations<br />
thématiques à Paris) ou de salons<br />
à l’international à travers le programme France<br />
Export.<br />
Le premier pas sera peut-être d’utiliser les<br />
contacts des CCI et des bureaux UBIFRANCE à<br />
Christina Jovanovic, Conseiller International, Direction du Développement<br />
des Entreprises de la CCIV (à gauche), et Emmanuelle Treussard – Canard,<br />
déléguée régionale IDF Ouest d’Ubi France (à droite)<br />
l'étranger pour réaliser une étude marché ou<br />
l’envoi d’un VIE pour une prospection commerciale.<br />
L’important, c’est d’y aller, d’utiliser<br />
les stands communs (Pavillons France) sur les<br />
salons internationaux. Par exemple, plusieurs<br />
entreprises de mécanique étaient présentes sur<br />
les stands Chambre de commerce – région Ilede-France<br />
à Hanovre. Il serait fastidieux<br />
d’énumérer les possibilités offertes, le plus<br />
simple serait de prendre contact. Tous les 1 ers<br />
mardis du mois, une permanence est assurée à<br />
la CCI Val d’Oise, au 34 rue de Rouen à Pontoise<br />
au 01 30 75 35 77.<br />
Vos contacts :<br />
CCI : Christina Jovanovic, Conseiller<br />
International, Direction du<br />
Développement des Entreprises<br />
Tél. : 01 30 75 63 40 ou 06 21 09 75 96<br />
cjovanovic@versailles.cci.fr<br />
UBIFRANCE : Emmanuelle Treussard –<br />
Canard, déléguée régionale IDF Ouest<br />
Tél. : 01 47 29 89 36 ou 06 77 69 12 05<br />
emmanuelle.treussardcanard@ubifrance.fr<br />
- www.ubifrance.fr<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
TÉMOIGNAGE<br />
Porée Havlik se lance<br />
à l’international<br />
Fabricant de bavoirs, literie pour berceaux, matelas<br />
à langer, la PME, née au début du siècle<br />
dernier, est aujourd’hui un spécialiste incontournable<br />
dans le domaine de la puériculture<br />
et du textile pour les 0–3 ans. Depuis le début<br />
des années 2000, Porée-Havlik connaît une<br />
croissance à deux chiffres et emploie près de<br />
150 personnes. Basée au Plessis Bouchard, la<br />
production est assurée pour moitié dans les<br />
deux usines françaises (situées dans la Creuse),<br />
le reste étant fabriqué essentiellement en<br />
Chine. En 2004, Jean-Pierre Barbier, qui dirigeait<br />
l’entreprise depuis 20 ans a cédé la<br />
société à quatre de ses cadres. Une nouvelle<br />
équipe dirigée par Franck Dekeyser a pris les<br />
rênes de Porée-Havlik en 2005 avec pour objectif<br />
de poursuivre le développement en créant<br />
de nouveaux produits et en gagnant des parts<br />
de marché à l’international. La société a ainsi<br />
recruté en août dernier un responsable export,<br />
Gérardo Serio, d’origine italienne, qui, après<br />
avoir travaillé 6 ans chez Grand Marnier, a rejoint<br />
Porée Havlik pour ouvrir la PME à<br />
l’international. “La part de nos ventes à l’étranger<br />
était jusqu’ici très marginale, réalisée dans<br />
des pays limitrophes par le biais de ventes directes<br />
aux boutiques spécialisées et les DOM<br />
TOM. Depuis mi 2010, nous sommes dans une<br />
démarche pro-active et structurée pour trouver<br />
des importateurs ou des comptes clefs en Europe<br />
du nord, Europe de l’est, Turquie ou Israël,<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
menée avec<br />
l’appui de la<br />
Chambre de<br />
commerce,<br />
qui est notre<br />
point d'entrée,<br />
et d’UBI<br />
FRANCE.<br />
Nous avons<br />
commencé par<br />
réaliser un diagnostic,<br />
mettre en exergue nos<br />
atouts et faiblesses, créer un service export dont<br />
j’ai la charge, mais aussi identifier les pays prioritaires.<br />
Grâce à l'assurance prospection de<br />
COFACE, notre démarche export a été facilitée<br />
et moins risquée.” Ainsi, très concrètement, dès<br />
septembre 2010, la société a participé au salon<br />
Kind und Jugend de Cologne, le plus grand événement<br />
mondial de la puériculture. Autre<br />
action : UBI France a organisé pour le compte<br />
de la société une mission en Finlande<br />
(recherche de partenaires, mise en<br />
relation et programme de rendez-vous sur<br />
place) qui lui permet de travailler aujourd'hui<br />
avec une chaîne de magasins et un site internet.<br />
L'équipe prépare actuellement la mise en<br />
place d’une mission Pays Balte qui lui permettra<br />
d’élargir sa prospection, en 2011 et 2012,<br />
sur de nouveaux marchés.<br />
Tél. : 01 34 44 20 20<br />
Infos entreprises<br />
NOUVELLE IMPLANTATION<br />
N-Projetel,<br />
des locaux trois fois plus<br />
grands à Beauchamp<br />
La société N-Projetel vient de quitter<br />
Argenteuil pour s’installer à Beauchamp,<br />
chaussée Jules César, dans un bâtiment de<br />
1100 m2 . En croissance avec un CA de<br />
1,4 million d’euros en 2010, elle a ainsi triplé<br />
la surface de ses locaux. Spécialisée en<br />
serrurerie – métallerie, charpente, ferronnerie<br />
(escaliers, charpente, garde-corps,<br />
portes d’entrée, façades vitrées…), la PME<br />
emploie 22 personnes, dont 6 dédiées à la<br />
fabrication et 12 à la pose et à l’installation des<br />
ouvrages. Dirigée par Hoang N Guyen Cuu,<br />
N-Projetel travaille pour de gros comptes<br />
comme Vinci, Eiffage, Fayolle (immeubles<br />
d’habitation, bibliothèques, maisons de retraite,<br />
résidences privées).<br />
Ainsi, l’équipe a récemment réalisé un garde<br />
corps avec feuille d’or pour un appartement<br />
du 16e arrondissement appartenant à un<br />
homme d’affaires qatari.<br />
Tél. : 01 30 25 92 30<br />
en bref<br />
17
18<br />
Ci-dessus,<br />
Dirdier Fradin<br />
dirigeant<br />
d’Harold Consul<br />
Ci-contre,<br />
Eric Pérouse,<br />
président fondateur<br />
du groupe<br />
Pérouse Médical.<br />
Infos entreprises<br />
Harold Consul : un dirigeant<br />
à la double casquette<br />
Propriétaire du château de Maudétour près de<br />
Magny qu’il restaure depuis trois ans, Didier<br />
Fradin mène de front une autre activité professionnelle,<br />
dans le conseil et l’intermédiation<br />
financière. En 1995, il crée la société Harold<br />
Consul pour accompagner actionnaires et dirigeants<br />
d’entreprises dans leurs réflexions<br />
stratégiques et leurs transactions financières.<br />
Il partage aujourd’hui son temps entre ses bureaux<br />
parisiens et le Vexin, une situation<br />
privilégiée qui lui permet d’être au plus près<br />
des entreprises du Val d’Oise. Cet ancien élève<br />
de l’Essec, major de sa promo en 1982, a travaillé<br />
chez Paribas pendant près de 15 ans<br />
(opérations d’investissement en propre et opérations<br />
d’intermédiation/ventes d’entreprises,<br />
puis directeur des participations de la holding<br />
industrielle de Paribas, Nord-est). Ceci lui a<br />
permis d’acquérir une expertise et “une compréhension<br />
des problématiques de gestion et<br />
transmission des entreprises détenues majoritairement”,<br />
qu’il met désormais à profit de ses<br />
clients. “Nous intervenons essentiellement<br />
dans le cadre de cessions d’entreprises non cotées,<br />
valorisées entre 10 et 100 millions d’euros,<br />
et de levées de fonds (2 à 5 millions d’euros en<br />
moyenne) s’inscrivant dans des plans de développement.<br />
Nous assurons le suivi de toutes les<br />
phases de l’opération de façon très structurée<br />
et accompagnons nos clients au plus près.” Sur<br />
ce type d’opérations - une dizaine menée à<br />
bien chaque année, le cabinet se rémunère essentiellement<br />
sur la base d’une commission<br />
de succès.<br />
En 2010, Harold Consul est notamment intervenu<br />
pour conseiller la société Matis à Osny<br />
(mandat de vente), l’un des leaders français de<br />
la cosmétique haut de gamme en institut. “Le<br />
dirigeant, Claude Camboulive, alors âgé de 85<br />
ans, souhaitait trouver un repreneur pour l’entreprise<br />
(20 millions d’euros de CA). Il en avait<br />
lui-même repris la direction auprès des Laboratoires<br />
Delalande dans les années 80. Dès le<br />
départ, nous le savions très attaché à la pérennité<br />
de l’entreprise. Nous avons approché une<br />
vingtaine d’acteurs industriels et retenu trois<br />
propositions. La négociation a duré six mois,<br />
chacun a présenté personnellement son projet<br />
et son offre financière, une démarche rare voulue<br />
par le vendeur qui souhaitait avant tout<br />
savoir ce qu’adviendrait la marque. Le choix<br />
s’est finalement porté sur un repreneur d’une<br />
quarantaine d’années, un investisseur d’Aix en<br />
Provence, qui travaille depuis plusieurs années<br />
à la constitution d’un groupe dans le domaine<br />
cosmétique et jouit d’une véritablement expérience<br />
industrielle. Rapidement l’ancien<br />
Directeur général de la société Guinot est venu<br />
le rejoindre. Dès la première année, celui-ci a su<br />
impulser à Matis une vraie dynamique, les résultats<br />
ont été en progression, avec un fort<br />
développement à l’international.”<br />
Harold Consul accompagne également ses<br />
clients sur du long terme, comme le groupe Perouse<br />
Medical (42 millions d’euros de CA), basé<br />
dans l’Oise et spécialisé dans trois domaines<br />
d’activité, le cardiovasculaire, l’oncologie et<br />
l’imagerie interventionnelle. Contacté en 2000<br />
pour une levée de fonds, Didier Fradin a<br />
conseillé au groupe, dans un premier temps, de<br />
procéder à une restructuration en filialisant les<br />
différentes activités du groupe. “Cela était nécessaire<br />
pour y voir plus clair et bien séparer<br />
juridiquement nos différents domaines de compétences,<br />
reconnaît Eric Pérouse, président<br />
fondateur. Nous avons ensuite créé un business<br />
plan pour chaque entité et fait entrer des actionnaires<br />
au capital. En 2007, nous avons cédé<br />
l’une de nos activités au leader mondial du secteur<br />
et avons pu, dans la foulée, financer la<br />
sortie des actionnaires minoritaires.” Toujours<br />
accompagné par Didier Fradin, le groupe a<br />
d’autres projets en cours, pour conforter son<br />
activité en France comme à l’étranger. Un suivi<br />
précieux qui permet de répondre aux besoins<br />
d’assistance à la fois stratégiques, financiers et<br />
techniques des chefs d’entreprises.<br />
Contact : Didier Fradin au 06 13 24.77 04<br />
harold-consul@club-internet.fr<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
PUBLI- REPORTAGE<br />
Contact Entreprises :<br />
coup de pouce à une<br />
jeune entreprise<br />
A l’occasion du salon de l’initiative économique qui<br />
s’est déroulé les 4 et 5 mai derniers à Sarcelles, Val<br />
de France a remis quatre prix à des créateurs et porteurs<br />
de projet. Contact Entreprises a accepté d’être<br />
partenaire en offrant un publi-rédactionnel dans ses<br />
colonnes à une jeune pousse, Joudi Architect.<br />
Joudi Architect, c’est avant tout la rencontre de deux professionnels, une<br />
histoire d’amitié et une même vision du métier qui ont conduit Christophe<br />
Yagapah (architecte DPLG) et Nibrass Bouhia (Architecte diplômée d'etat<br />
HMONP) à créer ensemble leur agence. Le premier est d’origine vietnamienne,<br />
arrivé en France il y a 40 ans. Nibrass a quant à elle quitté le<br />
Maroc il y a 9 ans pour faire ses études à Paris. C’est dans le cadre de son<br />
stage qu’elle rencontre Christophe Yagapah, qui est alors son tuteur et<br />
avec qui elle décide de s’associer. “Nous intervenons pour tous types de<br />
bâtiments (commerces, bureaux, logements, maisons individuelles…), de<br />
l’étude, en passant par l’obtention du permis de construire, la réalisation du<br />
cahier des charges et la construction. Nous assurons le suivi de chantier et<br />
proposons même à nos clients des systèmes de financement. Nous sommes<br />
capables d’offrir une prestation complète à nos clients, de l’esquisse à la livraison,<br />
ce qui leur facilite la tâche et fait notre valeur ajoutée. Nous<br />
pouvons également intégrer diverses techniques permettant de réaliser<br />
des gains d’énergie (pompes à chaleur, géothermie, énergie solaire…).”<br />
Joudi Architect a déjà réalisé la mosquée de Persan, plusieurs maisons individuelles<br />
ainsi que des logements collectifs. Son “carnet de commandes”<br />
est bien rempli, lui assurant une visibilité sur les 12 prochains mois. A<br />
terme, les deux associés envisagent de travailler au Maroc pour mettre<br />
leurs compétences au service d’un pays où beaucoup reste à faire.<br />
Tél. : 06 99 92 15 09 / 09 60 05 73 62<br />
Infos entreprises<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises 19
20<br />
Infos entreprises<br />
La ville de Cergy a inauguré le 6 mai dernier un<br />
nouveau complexe sportif (avenue du Terroir)<br />
dédié au tennis, qui porte le nom du plus célèbre<br />
tennisman français, Yannick Noah, le<br />
premier en France. L’événement a rassemblé<br />
près de 3200 personnes. Le champion était<br />
présent à cette occasion et a donné en fin de<br />
journée un match d’exhibition, aux côtés d’un<br />
autre ancien champion du tennis, Mansour<br />
Bahrami. Le nouveau complexe tennistique du<br />
Moulin-à-Vent de Cergy baptisé Tennis Yannick-Noah<br />
comprend 4 courts couverts avec<br />
vestiaires, un court extérieur éclairé, un demicourt<br />
avec mur de frappes, une salle de<br />
musculation équipée et gérée par le club, à<br />
proximité des collège, gymnase et dojo du<br />
Moulin à Vent. Les entreprises du Val d’Oise ont<br />
largement pris part à la réalisation de cet équipement<br />
de qualité. Sur la quinzaine<br />
d’entreprises sous-traitantes retenues dans le<br />
cadre de cet aménagement dont le coût a représenté<br />
près de 5 millions d’euros, près de la<br />
moitié sont issues du Val d’Oise. Parmi elles,<br />
l’entreprise générale SNRB (Ermont) a mobilisé<br />
13 personnes pendant 4 mois pour réaliser<br />
3M déroule 50 ans d’innovation<br />
autour du “Scotch Magic”<br />
Début mai, le groupe 3M a ouvert ses portes pour une visite de son<br />
usine de production de Beauchamp, à l’occasion du 50 e anniversaire de<br />
son ruban adhésif “Scotch Magic”, lancé en 1961. Une innovation qui<br />
intervient 30 ans après l’invention par un ingénieur de la 3M du premier<br />
rouleau de ruban adhésif transparent Scotch, né en 1930. Le “Scotch<br />
Magic”, c’est ce ruban adhésif opaque, qui ne jaunit pas, ne se remarque<br />
pas à la photocopie et reste invisible sur les surfaces mates. Le film qui<br />
le compose est en acétate de cellulose (à base de fibres de bois).<br />
Le site de Beauchamp, qui produit pour l’ensemble<br />
de l’Europe les rubans Scotch (mais<br />
aussi les notes Post-it et les éponges Scotch<br />
Brite) est une des douze implantations du<br />
groupe 3M en France et le premier site ouvert<br />
par le groupe américain dans l’hexagone, en<br />
1951, il y a donc tout juste 60 ans. A l’époque,<br />
que des champs, et la volonté de se rapprocher<br />
du marché européen afin d’étendre son maillage<br />
industriel. L’usine compte actuellement<br />
500 collaborateurs, parmi lesquels une centaine<br />
de personnes dédiées à la R&D.<br />
Toutes marques Scotch confondues, plus de<br />
35 millions de rouleaux, soit plus d’un milliard<br />
de mètres de ruban, sont vendus chaque année<br />
sur le marché français, qui représente actuellement<br />
un tiers du marché européen (3M<br />
détenant en France environ 50 % des parts de<br />
marché, professionnels et grand public<br />
confondus).<br />
Troisième entreprise la plus innovante au<br />
monde avec 1,4 milliard de dollars réinvesti<br />
chaque année soit 6% du CA, le groupe ne<br />
cesse d’améliorer et de lancer de nouvelles<br />
gammes. Ainsi, l’ensemble du process de fabrication<br />
du Scotch (qui, du haut de ses 0,06 mm<br />
d’épaisseur, est composé de pas moins de quatre<br />
couches), a évolué depuis les années 90,<br />
avec la mise en place de solutions plus respectueuses<br />
de l’environnement : adhésifs<br />
acrylique base eau, primaire d’accrochage base<br />
eau et solution anti-adhérente base eau. L’année<br />
dernière, la marque Scotch s’est également<br />
enrichie d’un ruban fabriqué à partir de fibres<br />
naturelles, doté d’un emballage 100% recyclé.<br />
Le Scotch Cristal, ruban qui se découpe à la<br />
main (car composé de fibres dentelées), a lui<br />
aussi fait son arrivée sur le marché. Enfin, à<br />
l’occasion des 50 ans, les consommateurs<br />
pourront trouver en magasin un dévidoir en<br />
forme de chaussure, une création design originale<br />
et esthétique à poser sur le bureau.<br />
Tennis Yannick Noah :<br />
les entreprises valdoisiennes<br />
largement impliquées<br />
l’ensemble du gros œuvre. Le complexe a été<br />
encaissé dans le sol (enterré sur une profondeur<br />
de 2 m) pour ne pas défigurer le quartier<br />
résidentiel et conserver une harmonisation en<br />
terme de hauteur du bâtiment. Les murs et les<br />
poutres ont été préfabriqués puis posés afin de<br />
satisfaire le calendrier de réalisation fixé par le<br />
maître d’ouvrage et l’architecte. La société<br />
Marlier générale isolation (Beaumont sur Oise)<br />
a été retenue pour les cloisons et les doublages,<br />
les menuiseries Moreau (Cormeilles-en-Parisis)<br />
pour les menuiseries intérieures, Tempere<br />
(Presles) pour le chauffage et la plomberie, Traphon<br />
(Saint-Martin du Tertre) pour l’électricité,<br />
Monti (Ennery) pour les peintures ou encore<br />
ISS (Pierrelaye) pour les espaces verts.<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
E-Zio passe en “prime”<br />
Grégory Lucas a vécu en avril dernier une aventure<br />
professionnelle et télévisuelle. Le créateur<br />
de la société, E-Zio, spécialisée dans l’installation<br />
de piscines, spas et autres terrasses bois, est<br />
passé dans l’émission Déco diffusée sur M6. Le<br />
principe de ce programme diffusé en première<br />
partie de soirée : rénover et redécorer de A à Z<br />
une maison, en un temps record en s’appuyant<br />
sur une équipe d’artisans et de professionnels<br />
du bâtiment qui œuvre sur le chantier. C’est<br />
avec un autre confrère parisien, installateur,<br />
comme lui, de la<br />
marque Bluewood,<br />
que Grégory Lucas<br />
et son équipe sont<br />
intervenus dans le<br />
91 pour donner<br />
corps à une piscine<br />
semi-enterrée de<br />
7,5 mètres par<br />
4 mètres en forme<br />
de L, complétée par<br />
une terrasse de<br />
100 m 2 , le tout en 5<br />
jours et 5 nuits !<br />
Une petite<br />
prouesse technique.<br />
L’émission<br />
sera diffusée au mois de juin, la date n’a pas encore<br />
été officiellement communiquée.<br />
E-Zio, dont les entrepôts sont basés à Vigny, emploie<br />
déjà 2 personnes. Grégory Lucas, ancien<br />
directeur commercial dans le domaine du captage<br />
de pression, a quitté l’industrie l’an dernier<br />
pour investir le monde du bien-être et du loisir…<br />
“Dans le cadre de mes activités antérieures,<br />
nous avions des contrats avec des fabricants de<br />
piscines et de filtres, précise-t-il. Les premières<br />
connexions se sont faites ainsi. Aujourd’hui, j’ai<br />
monté des partenariats avec des marques,<br />
comme Bluewood (piscines bois sur-mesure) ou<br />
encore Klereo, qui élabore des systèmes d’automatisation<br />
de piscines et permet de gérer à<br />
distance l’état d’encrassement de l’eau, le chauffage,<br />
l’éclairage, le traitement… Tout peut être<br />
contrôlé via une plate-forme Internet.” Travaillant<br />
essentiellement sur la moitié nord de la<br />
région parisienne, Grégory Lucas a étendu son<br />
offre à l’univers du spa, symbole de bien-être et<br />
de relaxation, qui rencontre aujourd’hui un véritable<br />
succès<br />
auprès des particuliers.<br />
La terrasse<br />
bois a également le<br />
vent en poupe. La<br />
société se positionne,<br />
là aussi, sur<br />
des produits novateurs<br />
et écologiques<br />
en proposant des<br />
terrasses en lames<br />
de bambou, un<br />
matériau qui pourrait<br />
bien se<br />
substituer un jour<br />
au bois exotique,<br />
dont l’importation<br />
est de plus en plus réglementée. Le chef d’entreprise<br />
est le premier dans la région à proposer<br />
ce type de produit et partira prochainement en<br />
Chine pour s’achalander en matières premières<br />
directement auprès du fabricant. Grégory Lucas<br />
envisage par ailleurs le recrutement de nouveaux<br />
ouvriers poseurs pour accompagner le<br />
développement de son entreprise.<br />
Tél. : 07 60 38 12 36<br />
http://www.e-zio.com<br />
Le Relais Spa ouvre ses portes à<br />
Roissy, 1 er pôle hôtelier francilien<br />
Le Relais Spa, à l'architecture audacieuse et futuriste,<br />
est situé entre le Novotel et le Centre<br />
Culturel de l'Orangerie. L'arrivée de cette nouvelle<br />
résidence 4 étoiles maintient le niveau de<br />
qualité de service que proposent déjà les autres<br />
établissements : 1200 m² de salles de réunions<br />
et de sous-commissions tout équipées à la lumière<br />
du jour, executive lounge, salle VIP. Les<br />
285 chambres disposent toutes d'une terrasse<br />
ou d'un balcon. La Brasserie Fia ouvrira ses<br />
portes au dernier trimestre 2011 et le SPA, espace<br />
de bien-être et de détente de 1 000 m²,<br />
accueillera ses premiers visiteurs l'année prochaine.<br />
Avec l'inauguration du Relais Spa le 4 avril dernier,<br />
comprenant 285 chambres, Roissy-en-<br />
France dépasse le seuil des 5 000 chambres et<br />
devient ainsi le 1 er pôle hôtelier francilien. L’Office<br />
de Tourisme de Roissy enregistre<br />
actuellement une capacité d’accueil de plus de<br />
10 000 lits répartis sur une vingtaine d’hôtels et<br />
3 résidences de tourisme. À cette capacité<br />
d'accueil, viennent s'ajouter plus de<br />
4 000 chambres dans les villes limitrophes.<br />
www.hotels-roissy-tourisme.com<br />
Infos entreprises<br />
Zoom<br />
sur Aertec<br />
Dans le cadre de la semaine<br />
Recherche et Innovation,<br />
plusieurs visites d’entreprises<br />
ont été organisées, parmi<br />
lesquelles celle de la société<br />
Aertec.<br />
C’est à quelques kilomètres de Roissy, sur<br />
la commune de Villeron, que s’est<br />
installé en 2006 ce groupe industriel,<br />
spécialisé dans l’équipement et la<br />
maintenance des cabines passagers des<br />
modules de transport, avec une forte activité<br />
dans le domaine aéronautique. Tout<br />
commence en 1993, lorsque<br />
Philippe Billebault, diplômé d’HEC,<br />
rachète et redresse une entreprise de<br />
découpe de textiles pour l’aéronautique,<br />
alors en dépôt de bilan. Le groupe,<br />
affichant depuis lors une croissance<br />
continue et après des acquisitions<br />
complémentaires, est aujourd’hui<br />
constitué de plusieurs activités :<br />
la société Aertec spécialisée dans le<br />
traitement et la peinture des pièces telles<br />
que des capots, réacteurs, fuselages,<br />
l’entretien des sièges déposés ou à bord<br />
des avions et la réparation de conteneurs<br />
à bagages. Autre entité du groupe,<br />
Franchel, spécialisée dans la confection<br />
de housses de sièges en tissus et cuir et<br />
de rideaux plissés pour l’aéronautique et<br />
le ferroviaire), SNLPA (peinture et les<br />
traitements de surface), Gressino<br />
Industries, connue depuis plus de 25 ans<br />
sur le marché de la confection cuir et<br />
alcantara et Cuir Tech, experte dans la<br />
rénovation du cuir. Enfin, l’entreprise a<br />
créé un bureau d’études Aer-Technology<br />
chargé de développé des produits<br />
novateurs destinés à l’équipement cabine<br />
des avions. Suivi et soutenu par Oseo, le<br />
groupe a par exemple conçu et<br />
commercialisé un système de glissière<br />
anti-blocage pour rideaux coulissants. Les<br />
accroches pivotent sur elles-mêmes pour<br />
glisser aisément sur leur rail. Autre<br />
innovation : un produit nettoyant<br />
désinfectant certifié bio ou un<br />
compacteur de déchets sous-vide. Le<br />
groupe est installé depuis 2006 à Villeron,<br />
date à laquelle il a fait l’acquisition auprès<br />
de l’équipementier Delphi de ce site,<br />
doté d’installations récentes et de qualité<br />
(13 000 m 2 de surfaces d’activités<br />
modulaires et tout équipées). Inscrit dans<br />
une démarche de progrès permanente,<br />
Aertec (près de 250 personnes) travaille<br />
pour des clients de premier ordre, tels<br />
que AIA (Ateliers Industriels Aéronautiques),<br />
Air France, Corsair, Dassault,<br />
EADS, Eurocopter… mais aussi la SNCF,<br />
Alstom, Eurostar, etc.<br />
www.groupe-aertec.com<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises 21
carnet<br />
Rémi Danis,<br />
direction Val d’Oise sud de<br />
Société générale<br />
Rémi Danis, est nommé Directeur Régional Val<br />
d’Oise Sud de Société Générale. Basé à Cergy, il<br />
supervisera une équipe de 200 collaborateurs<br />
répartis sur 27 agences et un centre d’affaires<br />
situés dans le Sud du Val d’Oise et le Nord des<br />
Yvelines. Il succède à Odile Thomazeau, en<br />
poste depuis septembre 2007, nommée Secrétaire<br />
Général du groupe Crédit du Nord. Rémi<br />
Danis, 45 ans, a débuté sa carrière en 1989. Il<br />
a exercé différentes fonctions au sein du réseau<br />
Société Générale, toutes en relation avec<br />
la clientèle, plus particulièrement celle des entreprises,<br />
et le plus souvent en région<br />
parisienne. Diplômé de l’ESLSCA, il occupe depuis<br />
janvier 2008, le poste de Directeur Régional du groupe d’agences de Charente<br />
Maritime dont le siège est à La Rochelle. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il a<br />
pour ambition d’accompagner le développement économique de la Région.<br />
Resto Du MoiS<br />
Le restaurant du Grand Hôtel Barrière**** a fait peau neuve,<br />
avec un concept complètement nouveau, modernisé, qui s’inscrit<br />
dans l’environnement du Spark (soins, sport et spa). Nous<br />
nous y sommes rendus sans attendre, le 8 avril dernier, jour<br />
même de l’ouverture. Le tout nouveau 85 restaurant&bar (situé<br />
au 85 rue du général de Gaulle à Enghien-les-Bains) mise sur<br />
“l’alchimie entre équilibre et gourmandise”. On y mange simple<br />
et sain avec, à la carte, de grandes assiettes<br />
complètes sur les thématiques<br />
du bien-être (au choix, plateaux<br />
“remise en forme”,<br />
“détox”, “silhouette” ou<br />
“énergétique”) et d’autres<br />
plats plus traditionnels<br />
revisités par le chef<br />
(comme le bouillon de<br />
poule, la volaille fermière<br />
ou le navarin<br />
d’agneau). Pour débuter, nous avons fait le<br />
choix d’une formule traditionnelle avec un<br />
œuf poché froid en aspic, dés de foie gras,<br />
gésiers de canard, hache de montagne, salade<br />
de fèves et petits pois vinaigrette à l’orange<br />
ainsi qu’un filet de saumon mariné au lait de coco et citron vert,<br />
servi avec une gaufre tiède de pomme de terre, une salade de<br />
soja au vinaigre et poivrons. Le tout accompagné d’un verre de<br />
bordeaux Pessac Leognan et d’une eau du monde (parmi la<br />
Jean Pichery<br />
prend la présidence du<br />
Parc Naturel du Vexin<br />
Maire depuis 1971 de la commune de Cormeilles-en-Vexin<br />
dont il s'attache à préserver<br />
le cadre de vie, et conseiller général du canton<br />
de Marines depuis 1992, Jean Pichery (à<br />
droite ci-dessous) est à la fois un grand<br />
connaisseur et un grand défenseur du Vexin.<br />
Il a été élu le 2 mai dernier et devient le<br />
2 e président du PNR, en succédant à Gérard<br />
Claudel qui en a été le "père fondateur" et l’a<br />
présidé pendant 16 ans. Le parc compte<br />
79 communes dans le Val-d'Oise et 20 dans<br />
les Yvelines. S’inscrivant dans la continuité,<br />
Jean Pichery entend par ailleurs porter des<br />
projets novateurs avec la création de piscines,<br />
dont le Vexin manque, ou le déménagement<br />
du Musée des Tramways à Vapeur et des chemins<br />
de fer Secondaires, à Butry-sur-Oise.<br />
Une nouvelle adresse : le “85”<br />
du Grand hôtel Lucien Barrière<br />
vingtaine proposée à la carte). Des produits frais, de qualité,<br />
travaillés avec goût et simplicité, une cuisine de saison, raffinée,<br />
légère et colorée, servie dans une vaisselle épurée pour mettre<br />
en valeur les plats. L’établissement tient ses promesses, avec un<br />
service « au top » mais discret, un cadre cosy et complètement<br />
transformé, chic sans être surfait. Le restaurant compte 65 couverts<br />
en intérieur et une vingtaine en terrasse, très agréable en<br />
ce mois d’avril ensoleillé. Après cette première mise en<br />
bouche, nous nous sommes laissés tenter par la daurade<br />
royale en papillote translucide citron confit,<br />
tomates séchées, parfum de kashmiri massala, poêlée<br />
de fenouil et riz rouge aux asperges sauvages,<br />
et pour finir sur une note de fraîcheur, la fraise en<br />
sabayon parfumée au vieux porto et en<br />
smoothie. Une pause bien agréable dans<br />
un cadre privilégié, dans les jardins du<br />
Grand hôtel, une adresse à la hauteur,<br />
pour une parenthèse plaisir dans la<br />
mouvance “nouvelle cuisine”.<br />
ASSIETTES BIEN-ÊTRE À PARTIR DE 14€<br />
MENU ENTRÉE + PLAT À PARTIR DE 22€<br />
OUVERT TOUS LES JOURS SAUF DIMANCHE<br />
SOIR ET LUNDI SOIR<br />
85, RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE – 95 880 ENGHIEN LES BAINS<br />
TÉL. : 01 39 34 10 19<br />
22 Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises
Plein air<br />
Musique<br />
Spectacle<br />
Une journée consacrée<br />
au sport de plein air à<br />
Théméricourt<br />
Le 3 juillet, la Fête “Sport, nature, famille” organisée<br />
par le parc naturel régional est une invitation à<br />
venir pratiquer gratuitement des sports de nature<br />
dans le cadre de la Maison du parc, à<br />
Théméricourt. La journée commencera le matin<br />
par des randonnées pédestres, cyclotouristiques<br />
ou VTT. Dans l’après-midi, les visiteurs<br />
pourront s’initier et pratiquer la marche nordique, la<br />
spéléologie, le disc-golf, la grimpe d’arbres, les rollers, les<br />
échasses, les cerfs-volants, le modélisme naval, l’escalade… Des promenades<br />
en poney, des animations sur le développement durable, des<br />
parcours sensoriels, des ateliers sur les plantes… sont également au programme.<br />
Programme à télécharger www.ligue95.com<br />
Informations au 0 810 16 40 45<br />
Raphaël en<br />
concert sur le lac<br />
le 18 juin à Enghien-les-Bains<br />
Le samedi 18 juin, le chanteur donnera un<br />
concert gratuit. Sur la scène monumentale,<br />
installée sur le lac d'Enghien-les-Bains, Raphaël<br />
ouvrira les festivités de juin. Avec<br />
son dernier album, Pacific 231, l’artiste<br />
part en tournée en 2011 à travers toute la<br />
France et fera une halte dans la ville thermale.<br />
Ce concert<br />
gratuit débutera à 20h30 sur la scène flottante<br />
et sera suivi d'un spectacle<br />
pyromusical dès 23h.<br />
Renseignements au 01 34 28 45 30<br />
12 e édition<br />
pour Enghien Jazz<br />
Festival<br />
Enghien Jazz Festival propose 6 jours de<br />
spectacles inédits. Du 28 juin au 3 juillet,<br />
se mêleront jeunes talents et figures incontournables<br />
du jazz tel que Percy Sledge,<br />
Marcel Azzola ou encore Omara Portuondo<br />
& Chucho Valdes. Les concerts se dérouleront<br />
dans la salle de Théâtre du Casino<br />
chaque soir. Les rues d'Enghien seront,<br />
elles aussi, animées par des concerts pour<br />
le Festival dit "Off".<br />
Réservations : 01 39 34 10 80<br />
Tarif : de 12 à 80 € (points de vente<br />
habituels)<br />
Fresque historique à Ecouen<br />
En 2011, le parcours-spectacle "Anne de Montmorency, Seigneur d’Ecouen", réalisé par<br />
l’association Autour de Leonardo, aura lieu dans le parc du château d’Ecouen, tous les<br />
dimanches du mois de juin ainsi que le 1 er dimanche de juillet, à 13 h 30 et à 16 h 00.<br />
Guidé par le colporteur, les spectateurs iront de scène en scène à travers le parc du châ-<br />
teau, à la rencontre de François 1er et<br />
d’Henri II, pourront participer à de<br />
nombreux jeux d’époque et à des<br />
mini-spectacles mais aussi visiter le<br />
château-musée.<br />
Renseignements auprès de l’association<br />
autour de Leonardo : 0 953 835 008<br />
info@autourdeleonardo.org -<br />
Réservation : www.ticketnet.fr<br />
Mai-Juin 2011 – n°112 – Contact Entreprises<br />
Expositions<br />
Détente<br />
du 24 au 29 mai<br />
Festival des cerfsvolants<br />
du monde à<br />
Marines<br />
Rendez-vous au stade Jean-Moulin<br />
pour des combats de cerfs-volants, des<br />
envols d’aigles et de dragons, des lâchers<br />
de montgolfières en papier de<br />
soie…. Info : 06 83 45 99 04<br />
18 et 19 juin :<br />
Fête de la cocagne<br />
à Auvers<br />
Au son des fanfares et orgues de barbarie,<br />
parés de costumes, ombrelles et<br />
canotiers, vous revivrez l’époque des<br />
impressionnistes qui a fait la renommée<br />
d’Auvers-sur-Oise<br />
du 4 juin au 7 juillet<br />
Festival d’Auverssur-Oise,<br />
Opus 31<br />
Festival de musique classique.<br />
Réservation au 01 30 36 77 77<br />
www.festival-auvers.com<br />
Au Musée<br />
national de la<br />
Renaissance<br />
Jusqu’au 4 juillet 2011, la Bibliothèque<br />
nationale organise au Château d’Écouen<br />
une exposition sur Geoffroy Tory<br />
(1480–1533), figure incontournable de<br />
l’univers du livre à la Renaissance, qui fut<br />
tout à la fois éru-<br />
dit, imprimeur,<br />
éditeur, libraire,<br />
traducteur et<br />
dessinateur de<br />
caractères. Artisan<br />
du livre moderne et<br />
promoteur de la langue française, Tory a<br />
profondément marqué le monde de l’édition<br />
quelques décennies seulement après<br />
l’invention de l’imprimerie.<br />
Au Musée<br />
Camille Pissarro<br />
Camille Pissarro, qui résida à Pontoise de<br />
1872 à 1882, est connu comme l’un des<br />
pères de l’impressionnisme. Mais son œuvre<br />
est bien plus dense qu’on ne l’imagine.<br />
La gravure a aussi été son domaine de<br />
prédilection. Sur l’œuvre gravée de Pissarro<br />
qui compte quelques 194 estampes,<br />
une bonne moitié a été réalisée durant la<br />
période pontoisienne de l’artiste. Le musée<br />
Camille-Pissarro a constitué en une<br />
trentaine d’années un bel ensemble d’eaux<br />
fortes originales et retrace jusqu’au 3 juillet,<br />
au travers de l’exposition Impressions<br />
gravées, les expérimentations de l'artiste<br />
avec ce médium.<br />
Agenda<br />
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