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UNE PUBLICATION<br />

DU COLLECTIF<br />

G R A T U I T<br />

N°12 NOV-DÉC 2005<br />

w w w . m u r m u r e s . i n f o<br />

> Société<br />

Les offres culturelles de Genève<br />

Le CommuniCafé<br />

> Sortir<br />

Les clubs branchés genevois<br />

Les soirées Celebreighties<br />

> Concerts<br />

Depeche Mode<br />

Tracy Chapman<br />

> Interviews<br />

Dozer, à consommer sans modération<br />

No One, pas si innocent...<br />

> Cinéma<br />

King Kong, le nouveau défi de Peter Jackson<br />

Chroniques de Narnia, bientôt saga à succès ?<br />

> Transport<br />

La fête en Fiesta S<br />

> Hardware<br />

Sony World ‘like.no.other’<br />

> Games<br />

La Xbox 360 débarque !<br />

La PSP cartonne<br />

> Bédé<br />

Boulet se raconte au BD-Fil<br />

Le retour de Cubitus


Chères Murmuriennes, chers Murmuriens,<br />

Ça y est, on arrive gentiment en fi n d’année. Une de plus.<br />

Tandis que les avions s’écrasent, que les mers se rebellent<br />

et que le vent fait des siennes, l’actualité du divertissement<br />

est toujours aussi présente. Certainement pour nous faire<br />

oublier que la vie n’est pas facile tous les jours. <strong>Murmures</strong><br />

essaye simplement d’être un exutoire face au stress<br />

constant du quotidien.<br />

Car oui, la vie est belle au fond et il faut ouvrir les yeux.<br />

Il se passe tout un tas de belles choses autour de nous et<br />

il ne faut pas se laisser ronger par ce que nous montrent<br />

certains médias, tout n’est pas négatif. La vie est belle<br />

et il faut s’amuser. <strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong> vous donne la<br />

possibilité de vous divertir dans tout un tas de domaines<br />

différents. Mais il en existe encore d’autres à la pelle.<br />

Vous remarquerez peut-être que ce numéro de fi n d’année<br />

est plus gros que d’habitude. Nous n’arrivions pas à faire<br />

> <strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong> > Version 12<br />

> Novembre / Décembre 2005<br />

Paraît 5 fois par an. Imprimé sur du papier écologique.<br />

<strong>Murmures</strong> n’est responsable que du contenu rédactionnel.<br />

Helvetic'Arts / <strong>Murmures</strong><br />

Case Postale 54<br />

CH - 1211 Genève 28<br />

Tel. : ++41 22 / 796 23 61<br />

Fax : ++41 22 / 796 23 69<br />

info@murmures.info<br />

www.murmures.info<br />

www.helveticarts.com<br />

Compte Postal : 17-407699-2<br />

Impression > Atar / Vernier<br />

Directeur de Publication > David Margraf<br />

Rédacteur en Chef > David Margraf<br />

Rédactrice en Chef adjointe > Katia Margraf<br />

Responsable Publicité > David Margraf<br />

Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch<br />

Image Couverture > Phil Bray ©DISNEY ENTERPRISES,<br />

INC. & WALDEN MEDIA<br />

Illustrations > Stéphane Rieder<br />

Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari, Etienne Kossovsky<br />

Website > Ashtom (webmaster@murmures.info)<br />

> Nos Partenaires:<br />

rentrer tous ces cadeaux dans notre hotte et nous avons<br />

décidé de rajouter des pages pour votre plus grand plaisir.<br />

Tandis que certaines rubriques ont pris du poids, une<br />

nouvelle rubrique ‘Sortir’ voit le jour pour présenter des<br />

lieux que vous pourrez découvrir.<br />

Le monde de ‘Hell Ville’ dessiné par Stéphane Rieder<br />

débarque dans <strong>Murmures</strong> comme vous pouvez le voir cidessus.<br />

Nous espérons que cet univers vous plaira.<br />

Il est encore un peu tôt pour vous souhaiter de bonnes<br />

fêtes de fi n d’année, mais ce n’est pas grave. Et si vous<br />

croisez le Père Noël, dites-lui que j’attends toujours mon<br />

projecteur vidéo. Faudrait pas me mettre en colère, non ?<br />

Bonne lecture à tous et festoyez bien, Oh oh oooohhh !<br />

Votre serviteur, David Margraf<br />

Contact Rubriques ><br />

Société : Katia Margraf (societe@murmures.info)<br />

Sortir : Carlos Mühlig (sortir@murmures.info)<br />

Musique : Joelle Michaud (musique@murmures.info)<br />

CD : Etienne Kossovsky (cd@murmures.info)<br />

Cinéma : Yamine Guettari (cinema@murmures.info)<br />

Art / Théâtre : Katia Margraf (theatre@murmures.info)<br />

Voyage : Katia Margraf (voyage@murmures.info)<br />

Transport : Layla Ben Salem (transport@murmures.info)<br />

Technologie : Carlos Mühlig (hardware@murmures.info)<br />

Jeux Vidéo : Samuel Richard, André Kurz, Alexandre Thomas<br />

(games@murmures.info)<br />

Bédé : Yamine Guettari (bede@murmures.info)<br />

Livre : Katia Margraf (livre@murmures.info)<br />

Manga / Animé : Frank Bader (manga@murmures.info)<br />

Rédacteurs & Collaborateurs ><br />

Nathalie Najm, Christian Couturier, Dany, Christian Inderbitzin,<br />

Andrea Gaggioli, Christian & Christel Hamm, Sébastien Bandelier,<br />

Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu,<br />

Antoine Bianchi, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie,<br />

Ricardo Diges, Vanessa Celli, Eliane Bernard, Claude Sadois,<br />

Stéphane Perrone, Orianne Vatin, Jenifer Cross, Jeremie Monney,<br />

Boris Henry, Alexandre Thomas, Alexis Laipsker, Mathieu Goulin,<br />

Morgan, Céline Richardet, Lena Baunaz, Josué Mendoza,<br />

Samuel Richard, André Kurz, Julien Di-Meo, Janie Mouthon,<br />

Sebastiano Manghi, Olivier Janin, Chloé Dethurens, Randy Schaller,<br />

Contenu ><br />

> Société 2 > 6<br />

> Le Vieux Diplodocus 5<br />

> Sortir 8 > 10<br />

> Abonnement 9<br />

> Musique / Lives & Previews 12<br />

> Musique / Interviews & Articles 14 > 19<br />

> Musique / CD’s 20 > 23<br />

> Musique / DVD’s 24<br />

> Cinéma / Interviews & Articles 26 > 30<br />

> Cinéma / DVD’s 31 > 34<br />

> Cinéma / CD’s B.O. 35<br />

> Arts / Théâtre 36 > 38<br />

> Voyage 40 > 43<br />

> Transports 44 > 46<br />

> Hardware 47 > 48<br />

> Games 50 > 52<br />

> Bédé 54 > 56<br />

> Livres 58 > 60<br />

> Manga 62 > 63<br />

> Animé 64<br />

Xavier Bosson, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel<br />

Louis, Myriam Genier, Chico Chirico, Sergio Primavera, Nura El-Haj,<br />

Philippe Lüthi, Vincent Sator, Benjamin d’Alguerre, Alain Wey,<br />

Christelle Genier, Etienne Kossovsky, Estelle Volanthen, Oscar<br />

Diaz, Camille Destraz, Jeremy Haldemann, Ali Azam, Vincent<br />

Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid<br />

Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche, Max<br />

Menevault, Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Jeoffrey<br />

Rambinintsoa, Nathalie Cornier, Greg Borel, Franck Potvin.<br />

Remerciements ><br />

A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que:<br />

[Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques<br />

Offi ce, Musikvertieb, Free&Virgin, Good News, Opus One, Namskeio.<br />

[Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home,<br />

Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux<br />

Vidéo] Waldmeier, ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity,<br />

Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell,<br />

Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution,<br />

Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre]<br />

Interforum, Infolio, Rivages, Pocket, Bragelonne, Amalthée, Camion<br />

Blanc, Albin Michel, Antipodes, Gallimard. [Transport] Ford Motor<br />

Company Switzerland, Foire Suisse. [Théâtre] La Comédie de Genève,<br />

Beausobre, le Grütli, adc, Maison d’Ailleurs, Musée Rath. [Hardware]<br />

Logitech, Panasonic, Nokia, Apple, Sony Overseas, Sony Ericsson.<br />

Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer!<br />

Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs,<br />

abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou<br />

de loin à l’existence du magazine. Merci!<br />

© Stéphane Rieder


î 02<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Bookcrossing<br />

Qu’est-ce donc le bookcrossing ? Sans avoir un niveau d’anglais<br />

exceptionnel, on peut déjà en déduire qu’il va être question de<br />

livres à un moment donné de l’histoire. En fait, le bookcrossing est<br />

un petit phénomène de société qui doit son émergence en grande<br />

partie à Internet. Grâce à la toile, des passionnés de littérature de<br />

tout poil peuvent se retrouver et papoter bouquins par claviers<br />

interposés. L’idée de partager et d’échanger physiquement ses<br />

lectures avec tous ces autres bibliophile se fait vite sentir, il n’en<br />

fallait pas plus pour que naisse le bookcrossing.<br />

Le concept est très simple, il suffi t d’abandonner – ou ‘libérer’ pour les initiés,<br />

ce qui est plus poétique – l’ouvrage choisi dans un lieu public dans l’espoir<br />

qu’il trouve place sur la table de chevet d’un quidam prêt à faire virevolter une<br />

fois encore ses pages. Il y a donc autour de nous, plusieurs livres qui attendent<br />

impatiemment un prochain lecteur. Les cabines téléphoniques, les trains, les<br />

gares, les cafés, les parcs, les toilettes publiques,… les endroits les plus<br />

courants mais aussi les plus insolites sont devenus de potentielles<br />

bibliothèques éphémères.<br />

Ne partez pas pour autant à la recherche sans vous initier quelque peu au<br />

monde du bookcrossing. Il existe plusieurs moyens de simplifi er et de rendre<br />

plus croustillantes vos chasses à la lecture. Avant de libérer son livre, un<br />

bookcrosseur l’inscrit sur Internet et donne des précisions sur le lieu et le jour<br />

de sa libération. Il précise également de quel livre il s’agit, ce qui vous évitera<br />

de partir à la traque d’un livre sur les cent façons de préparer la viande de<br />

bœuf si vous êtes végétarien. Vous trouverez donc sur Internet la liste de tous<br />

les bouquins qui vous attendent dans votre région avec la date de libération.<br />

Petit conseil, il n’est sans doute plus nécessaire de partir à la recherche du<br />

livre qui a été déposé il y a vingt-et-un jours sur un banc public du centreville…<br />

Une fois votre quête terminée, vous trouverez à l’intérieur du livre un<br />

code qui vous permet de rassurer, sur le web, l’ancien propriétaire de l’œuvre.<br />

Encore un détail, vous trouverez également sur la toile des étiquettes qui vous<br />

permettront de ‘marquer’ un livre avant sa libération. Le bookcrosseur initié<br />

n’en sera que plus heureux de voir que son prédécesseur était un chevronné.<br />

Quelques sites intéressants:<br />

Le site américain, premier du genre : www.bookcrossing.com<br />

Et la version francophone : www.bookcrossing.com/forum/17<br />

Le portail francophone : www. bookcrossingfrance.fr.st<br />

Un wiki (site évolutif et coopératif) très utile: www.bookcrossing.fr.st<br />

Le forum romand : www.bookcrossingromandie.ch<br />

[SeB]<br />

> Le CommuniCafé :<br />

quand les mots<br />

soulagent les maux !<br />

C’est très prochainement que les portes du CommuniCafé vont<br />

s’ouvrir, pour offrir un espace de communication chaleureux et<br />

ouvert à tous.<br />

Ainsi, c’est dans l’écoute, la communication, le respect de chacun et le partage<br />

des expériences que va se développer ce nouveau projet novateur. Il est<br />

toujours plus facile de faire face aux tracas ainsi qu’aux épreuves quotidiennes<br />

lorsque l’on en parle à plusieurs. Les portes du CommuniCafé sont donc<br />

ouvertes pour toutes celles et tous ceux qui ont envie ou besoin de<br />

communiquer leurs problèmes pour trouver des solutions, même si selon<br />

Florian Irminger, secrétaire de Stop Suicide, ‘il va de soi que, au vu du réseau<br />

de Stop Suicide et de la manière dont la promotion est faite, le CommuniCafé<br />

s’adresse en priorité aux jeunes’. De plus, l’entourage (copines-copains par<br />

exemple) de celle ou celui qui ne va pas bien peut également y trouver des<br />

réponses.<br />

La règle est simple puisque hormis les règles que se fi xent eux-mêmes les<br />

participants, il n’en existe pas : chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. En<br />

effet, pour Sandra Solai, l’une des psychologues accueillant le CommuniCafé,<br />

‘c’est le contrat qui favorise une parole libre et respectueuse’. Silences, regards,<br />

paroles… tout être selon ses jours et ses humeurs souhaite extérioriser ses<br />

sentiments de différentes façons. Dans une ambiance apaisante, agréablement<br />

accompagné de pâtisseries et de boissons chaudes, le CommuniCafé est idéal<br />

pour permettre à ces moyens d’expression de se développer et à chacun de<br />

communiquer comme il l’entend.<br />

Cet espace informel a été mis en place par l’association Stop Suicide pour<br />

qu’il complète les lieux-ressources habituels. Comme l’explique Sandra<br />

Solai, ‘le CommuniCafé est un outil de prévention du suicide des jeunes, car<br />

il permet l’expression, la gestion de la vie, autour de valeurs’. Cependant,<br />

Thierry Kallfass, thérapeute et accueillant du CommuniCafé, a tenu à préciser<br />

que ‘le CommuniCafé n’est en aucun cas un groupe thérapeutique ou un lieu<br />

de prise en charge, il n’y est pas question de suivi médical ou thérapeutique.<br />

C’est un atelier de communication. Il tire toute sa richesse de la complémentarité<br />

qu’il pourra trouver avec d’autres lieux-ressources’.<br />

Pour fi nir, en ce qui concerne les informations pratiques, le CommuniCafé se<br />

déroule un mercredi sur deux à la Maison de Quartier de la Jonction (ave Ste-<br />

Clotilde 18bis) de 19h15 à 20h30, les prochaines soirées étant donc prévues<br />

pour les 23 novembre et 7 décembre 2005.<br />

[Jeoffrey Rambinintsoa]<br />

www.communicafe.ch


Cayenne<br />

www.loterie.ch<br />

î 03<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


î<br />

04 > APRÈS, association pour la promotion<br />

de l’économie sociale et solidaire<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

En lisant ces trois termes, économie, sociale et solidaire, certains<br />

d’entre vous doivent avoir envie de stopper net leur lecture. ‘Encore<br />

une association qui va parler en termes conceptuels et académiques<br />

dont on ne va rien comprendre, qui va nous vendre du blabla et qui<br />

ne va rien changer…’ Et bien détrompez-vous, l’association APRÈS<br />

est née pour agir à plusieurs niveaux et elle ne compte pas rester<br />

statique.<br />

Elle a été fondée en 2003 par Christophe Dunand, Eric Rossiaud et Stanislas<br />

Zuin, tous trois actifs dans divers projets associatifs et coopératifs. Tout<br />

d’abord, l’association a organisé les premières rencontres de l’économie<br />

sociale et solidaire, respectivement les 18 et 19 novembre 2004, à Genève.<br />

Durant ces deux journées, plusieurs sujets ont été abordés, tels que le<br />

développement des associations, coopératives et fondations en Europe :<br />

quels perspectives et enjeux pour Genève et la Suisse ? Pendant les pauses,<br />

il y a eu des échanges concrets entre les différentes personnes présentes et<br />

le vendredi soir, des concerts ont eu lieu. Cette initiative soutenue par une<br />

cinquantaine d’associations actives dans différents milieux et coordonnée par<br />

APRÈS fut une réelle réussite, au niveau de la participation et de l’engouement<br />

qu’elle a suscités (plus de deux cents participants durant les deux jours). Le<br />

but en était de rapprocher et de dynamiser les organismes qui fonctionnent<br />

d’une manière économiquement sociale et solidaire. Afi n qu’ils se connaissent<br />

les uns les autres, pour peut-être dans un autre temps faire appel les uns aux<br />

autres pour des prestations de services, etc. Au niveau cantonal, les postes<br />

de travail qui s’inscrivent dans cette dynamique sont de l’ordre de plusieurs<br />

milliers, ce qui n’est pas des moindres.<br />

Bon… c’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce que c’est une structure<br />

économiquement sociale et solidaire ??? En bref, cela veut dire que le profi t<br />

n’en est pas le but en soi. Incroyable…!!! Une autre économie plus éthique<br />

serait-elle donc possible ??? Sans que la structure coule en deux temps trois<br />

mouvements et en rendant des prestations de qualité ??? Pour que ces<br />

structures augmentent à vitesse grand V, c’est à nous consom’acteurs (comme<br />

l’a répété plusieurs fois Christophe Dunand) d’être attentifs et actifs à notre<br />

niveau. Chacun d’entre nous peut faire des choix et de ces choix découlent<br />

des conséquences qui peuvent changer les choses. Il est possible par exemple<br />

d’acheter des légumes de saison chez la coopérative Jardins de cocagne,<br />

d’arrêter d’acheter des livres dans les grandes librairies qui rafl ent tout le<br />

marché, de déposer son argent à la banque alternative, de manger bio aux<br />

Recyclables, etc. Pour ma part, je reste persuadée de la justesse de cette<br />

petite phrase : ‘Si tout le monde mettait sa poubelle au bon endroit, tout irait<br />

beaucoup mieux’. Etre un ‘consom’acteur’, c’est faire des choix en toute<br />

conscience, prendre en considération différents paramètres éthiques.<br />

Bien souvent l’économie se prête à des préjugés négatifs, elle fait généralement<br />

référence à l’argent. La pensée capitaliste ‘toujours plus pour toujours mieux’<br />

reste une doctrine pour nombre d’entre nous. Mais tout le monde n’est pas de<br />

cet avis, car le niveau de vie augmente, mais la qualité de vie est en baisse.<br />

Aujourd’hui on donne plus d’importance à son banquier qu’au professeur de ses<br />

enfants. Est-ce normal ? Qui décide de la normalité sinon la société, et la société<br />

c’est nous. Toi plus moi, etc… Donc il ne tient qu’à nous de la changer.<br />

Pour en revenir à l’association, elle compte maintenant de plus en plus dans<br />

le paysage genevois. Une assemblée générale a eu lieu le 15 juin, réunissant<br />

une quarantaine de personnes, il fut discuté des innovations du portail du<br />

site. A l’heure actuelle, il y a nonante-deux membres, et un groupe de travail<br />

est en train de constituer une charte contenant valeurs et principes d’actions,<br />

sorte de guide pour les activités menées par les organismes et les indépendants<br />

de l’économie sociale et solidaire.<br />

Dans le futur il y aura peut-être création d’une chambre de l’économie sociale<br />

et solidaire, ainsi que l’organisation de différents ateliers, conférences, etc,<br />

c’est une affaire à suivre.<br />

L’initiative prise par les trois fondateurs d’APRÈS se doit d’être chaudement<br />

félicitée. Vouloir rassembler les bonnes volontés n’est pas chose aisée et il faut<br />

parfois noter une concurrence entre certaines associations. Espérons que cette<br />

initiative prometteuse vivra longtemps et trouvera de nouvelles énergies, car il<br />

faut bien rappeler que le nombre fait la force et donne la constance. Bien<br />

souvent, on oublie combien d’heures sont offertes par des bénévoles pour vivre<br />

dans un monde plus en harmonie les uns avec les autres.<br />

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site www.apres-ge.ch<br />

où vous pourrez lire de nombreux articles de presse et où vous pourrez vous<br />

inscrire à la newsletter et bien sûr prendre connaissance des différentes<br />

structures économiquement sociales et solidaires établies sur le canton de<br />

Genève.<br />

[Carole-lyne Klay]<br />

www.apres-ge.ch<br />

Eric Rossiaud Christophe Dunand Stanislas Zuin


Salut les p’tits Dinos,<br />

Ce mois, simple constat de frustrations bénéfiques :<br />

Feuille blanche de papier<br />

Inspire-moi s’il te plaît<br />

Je veux écrire<br />

Ne plus languir.<br />

Toi qui toujours as permis<br />

Que l’encre, comme sur un lit,<br />

Puisse s’étendre et s’éclater<br />

Au rythme de mes idées<br />

Aide-moi à trouver<br />

Comme par le passé<br />

Cette folle inspiration<br />

Qui germait à profusion !<br />

Mais si tu fais l’indifférente<br />

Ta présence deviendra gênante<br />

Je devrai te quitter<br />

Ou peut-être, te déchirer.<br />

De mes déchirures muettes à mes violents<br />

murmures… chut, à bientôt !<br />

Le vieux Dicodoplus.<br />

les p’tits Dinos<br />

<strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong><br />

Case postale 54<br />

1211 Genève 28<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


î 06<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Genève et ses offres culturelles :<br />

dépasser la frontière avec la navette ‘Transculture’<br />

Malgré le fait que le canton de Genève partage plus de 95%<br />

de ses frontières avec la France voisine et que les villes de<br />

Genève et d’Annemasse appartiennent à une même agglomération<br />

transfrontalière regroupant plus de 700’000 habitants, la<br />

collaboration à l’intérieur de cet espace régional reste diffi cile,<br />

que ce soit aux niveaux administratif, fi nancier ou même culturel.<br />

Il semblerait que la frontière soit une réalité trop forte pour être<br />

dépassée, même pour les responsables politiques qui travaillent<br />

à une coordination de leurs politiques publiques depuis bien<br />

longtemps.<br />

C’est la culture, jouant un rôle essentiel pour rapprocher les gens et passer<br />

au-delà des frontières, qui va contribuer à créer un espace de vie commun<br />

aux deux régions. Le 19 octobre 2004, un pas essentiel a en effet été fait à ce<br />

niveau-là : les villes de Genève et Annemasse ont signé la convention-cadre<br />

pour une coopération culturelle, rapprochant ainsi ces deux ‘capitales<br />

culturelles’. Et très récemment, les deux partenaires ont décidé d’étendre<br />

encore cette collaboration en mettant sur pied une navette ‘Transculture’.<br />

Ce bus culturel entre Genève et Annemasse circule depuis le 30 septembre<br />

2005. Il permet aux Genevois d’accéder facilement aux salles de Château<br />

Rouge à Annemasse et aux Annemassiens de profi ter de la grande offre<br />

culturelle de Genève et de ses nombreuses salles, telles que le Grand Théâtre,<br />

le Grütli, le Théâtre Le Poche, l’Usine ou encore le Victoria Hall. Sur le plan<br />

pratique, la navette effectue les trajets du dimanche au jeudi avant et après les<br />

représentations à Château Rouge ; les vendredis et samedis, trois départs<br />

sont prévus dans les deux villes selon des horaires permettant d’assister aux<br />

spectacles et de revenir chez soi sans souci.<br />

Afi n que les jeunes puissent profi ter plus facilement des<br />

manifestations culturelles proposées à Genève sans pour autant<br />

dépenser tout leur argent de poche, le Département des affaires<br />

culturelles, avec le soutien du Département de l’instruction<br />

publique, propose la carte ‘20 ans / 20 francs’. Quel en est le<br />

principe?<br />

En fait, c’est assez simple. Cette carte est destinée aux jeunes entre dix et vingt<br />

ans (jusqu’au vingt et unième anniversaire) domiciliés dans le canton de Genève,<br />

elle est en vente pour vingt francs et est valable dix ans. Ça, c’était facile. Ce qu’il<br />

faut savoir surtout c’est à quoi elle sert : elle donne droit à des réductions pour<br />

des manifestations culturelles diverses à Genève, telles que pièces de théâtre,<br />

concerts, expositions, festivals musicaux et cinématographiques, discothèques,<br />

etc. Les réductions vont de deux francs à huit francs, toujours ça de gagné<br />

quand on est encore élève et qu’on n’a pas des masses d’argent sur soi ! Il y a<br />

plus d’une soixantaine d’endroits qui accordent des rabais aux détenteurs de<br />

cette carte. Parmi eux, on trouve la plupart des théâtres genevois, les Musées<br />

d’art et d’histoire, le musée international de la Croix-Rouge, Vernier sur Rock,<br />

Festival Voix de Fête, l’Orchestre de chambre de Genève, le Ballet du Grand<br />

Théâtre, Festival Cinéma Tout Ecran ou encore La Lanterne Magique. Pour<br />

bénéfi cier de leurs tarifs préférentiels, il suffi t de présenter la carte à la caisse<br />

au moment d’acheter les billets.<br />

Ce service est offert gratuitement par le Département des affaires culturelles<br />

de la Ville de Genève, le Service culturel de la Ville d’Annemasse et le centre<br />

culturel Château Rouge. Pour en profi ter, il suffi t de montrer son billet de<br />

spectacle au conducteur du bus ou de lui présenter sa carte Transculture.<br />

Cette dernière est gratuite et valable jusqu’en juin 2006 ; elle peut être obtenue<br />

dans de nombreux points dans les deux villes.<br />

Alors que bien souvent, on ne sait même pas ce qu’il se passe de l’autre côté de<br />

la frontière, chez des voisins pourtant si proches, cette collaboration est plus<br />

que bienvenue et a à coup sûr<br />

de beaux jours devant elle. Avec<br />

un transport aller-retour gratuit,<br />

plus d’hésitation, en route pour la<br />

culture!!<br />

www.ville-ge.ch/culture/culture_<br />

tous/acces_bus.html<br />

[Katia]<br />

> La carte ‘20 ans / 20 francs’<br />

Il existe de nombreux points de vente, dont l’arcade d’information de la Ville<br />

de Genève, la bibliothèque de la Cité, le Muséum d’histoire naturelle ou<br />

encore le théâtre du Grütli, pour n’en citer que quelques-uns… Pour l’achat<br />

d’une carte, il sera demandé de présenter un document offi ciel attestant de<br />

l’âge et du lieu de domicile ; par ailleurs, la carte étant personnelle, une photo<br />

d’identité doit également être fournie. Attention, en cas de vol ou de perte, la<br />

carte n’est ni remboursée ni remplacée.<br />

La liste des points de vente ainsi que des endroits qui offrent des réductions<br />

aux jeunes détenteurs de la carte ‘20 ans / 20 francs’ se trouve sur le site<br />

Internet, où il est par ailleurs possible de commander la carte online.<br />

Comme vous pouvez le constater, la carte ‘20 ans / 20 francs’ est vraiment<br />

une excellente initiative pour aider les jeunes à accéder à la vie culturelle de<br />

la Ville de Genève et à les y encourager. Avec cette carte, ils n’auront pas<br />

d’excuse pour ne pas assister à quelques spectacles ou quelques concerts!<br />

www.20ans20francs.ch<br />

[Katia]


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

– 08<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> La Crem’<br />

Genève a longtemps manqué de lieux pour les noctambules. Son<br />

surnom de Calvingrad est aujourd’hui en passe de disparaître. Plus<br />

connu pour ses restaurants chics et ses travailleuses indépendantes,<br />

le boulevard Helvétique cache, à côté de l’ancien Griffi ns, un petit bar<br />

bien sympathique.<br />

Outre la possibilité de se boire une petite bibine pas trop chère, le gérant invite<br />

régulièrement de jeunes artistes à se produire. Il s’agit principalement des DJ’s,<br />

dont des sets à quatre platines donnés tous les mois par Plastic Fantastic. Mais<br />

pas seulement puisque le 1er octobre dernier la Genevoise Waterlily occupait<br />

les lieux pour un live chaleureux dont elle a le secret. A noter toutefois que le lieu<br />

est avant tout un lounge, le coin discothèque pouvant sembler bien petit aux<br />

habitués des grandes salles. Mais c’est aussi une des raisons qui font que les<br />

contacts sont peut-être plus faciles ici. A noter qu’il est plutôt aisé de parquer sa<br />

voiture dans un rayon très proche. La Crem’, c’est donc un nouvel endroit pour<br />

dégourdir ses jambes quand l’affi che est tentante ou que la vieille ville devient<br />

lassante. En résumé, un lieu petit mais sympathique, idéal à investir avec un<br />

groupe d’amis de débauche pour se bricoler une soirée sur mesure.<br />

[Etienne K]<br />

Club-lounge, bld Helvétique 10, Genève, www.lacrem.ch<br />

> Le Scandale<br />

Genève et son métissage nous offrent dans bien des cas de belles<br />

surprises… le microcosme underground de notre cité peut compter<br />

sur d’innovants concepts de bars et restaurants. Le Scandale ne<br />

déroge pas à cette règle.<br />

En effet, vous présenter ce lieu, où se mêlent bonne cuisine, excellente<br />

programmation musicale et esprit de fête, résume largement bien la demande<br />

constante d’une clientèle genevoise toujours avide de renouveau. Quand<br />

Misako et Patrice reprennent cette ancienne plomberie de 500m 2 de surface,<br />

ils donnent à Sébastien carte blanche pour la création d’un concept innovant.<br />

Pari tenu, quelques mois plus tard, le Scandale voit le jour. Ouvert du mardi<br />

au samedi de 11h00 du matin jusqu’à 2h00 non stop, les après-midi sont à<br />

l’honneur avec un concept tea-time, pâtisseries et relax-space, mais attention<br />

rien à voir avec le tea-room de quartier façon grand-maman ! Côté musique,<br />

dès le jeudi soir, le dj résident ‘Goo’ fait tourner les platines pour notre plus<br />

grand plaisir, ainsi que des lives deux fois par mois qui varient entre jazz,<br />

soul, funk, pop… La plateforme du Scandale donne aussi place à d’autres<br />

artistes locaux, dj’s, peintres, stylistes, photographes, qui grâce à cette base<br />

arrivent à exposer leurs talents à un public souvent curieux!<br />

[Sergio P]<br />

Bar - Pub, rue de Lausanne 24, Genève<br />

> Les Recyclables<br />

Un lieu sympathique et dynamique, toujours prêt à évoluer au fi l des<br />

idées originales en respectant l’environnement. D’ailleurs, s’agit-il<br />

bien d’une librairie ? Ou plutôt d’un restaurant ? Le premier endroit du<br />

genre 100% non fumeur à Genève est tout ça à la fois, au gré de vos<br />

envies et de la programmation.<br />

Dans les rayons bien fournis, vous trouverez des ouvrages d’occasion,<br />

récents et en bon état. Bien entendu, vous pourrez acheter des livres et il vous<br />

sera également possible de proposer les vôtres. En échange, on vous donnera<br />

un bon utilisable dans la librairie ou le restaurant ou de l’argent liquide. Du<br />

côté de la restauration, tout est fait sur place, avec des produits frais du jour,<br />

et une partie de produits biologiques ou issus du commerce équitable. Les<br />

plats changent tous les jours, avec toujours au moins un plat Fourchette Verte<br />

et un plat végétarien. La ligne générale est donnée par une charte alimentaire<br />

visant à respecter six critères : produits biologiques, régionaux, de saison,<br />

artisanaux, issus du commerce équitable, et avec le moins d’emballage<br />

possible. Les Recyclables proposent également des spectacles divers que<br />

vous pourrez suivre en vous restaurant. Pour en savoir plus, vous pouvez<br />

visiter le site : www.recyclables.ch<br />

[Isandre]<br />

Café - Librairie - Restaurant, rue de Carouge 53, Genève<br />

> Weetamix Club<br />

Les lieux magiques sont bien souvent cachés. Ainsi en est-il du temple<br />

genevois de la musique électronique.<br />

Le maître des lieux, Dimitri, nous offre depuis douze ans la chance de nous<br />

régaler à l’écoute des plus grands DJs de la planète. Le lieu, très modulable,<br />

a évolué au fi l des années pour parvenir aujourd’hui à un équilibre quasiparfait.<br />

Les 350 mètres carrés sont divisés en deux parties : d’une part un bar<br />

avec tables et bons fauteuils pour une pause détente pendant laquelle on peut<br />

vraiment discuter, le set principal passant en fond sonore. On peut ainsi à tout<br />

moment rejoindre la piste selon ses envies. Après un long et patient travail de<br />

réglage, les techniciens ont fait des merveilles. Un son riche, profond, ample<br />

sans la moindre distortion enrobe les danseurs. La plus belle boule à facettes<br />

de la ville nimbe le tout de ses refl ets hypnotiques. Servis par un matériel<br />

sans concession, les meilleurs DJs de la planète se sentent ici à l’aise et cela<br />

s’entend. Le public n’est pas dupe et nombre d’amateurs n’hésitent pas à faire<br />

quelques kilomètres pour leur dose mensuelle de Weetamix. Et ils continueront<br />

de le faire puisque Dimitri nous propose une affi che très alléchante à aller<br />

découvrir sur son site.<br />

[Etienne K]<br />

Club, rue Philibert-de-Sauvage 37, Genève<br />

www.weetamix.com<br />

> CONCOURS ‘Weetamix’<br />

Gagne des entrées pour les prochaines soirées au Weetamix<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Weetamix


The Corrs ‘Home’<br />

Luke ‘La tête en arrière’<br />

ABONNEZ-VOUS ONLINE SUR NOTRE SITE ET PROFITEZ D’ENCORE PLUS DE CADEAUX<br />

Nom, prénom de l’abonné Date de naissance<br />

Adresse<br />

NPA/Ville<br />

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Abonnement dès le numéro<br />

Formule désirée:<br />

5 numéros + 1 cadeau :<br />

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Comment as-tu découvert <strong>Murmures</strong> ?<br />

Nom, prénom du parrain<br />

Him ‘Dark Life’<br />

Phosphonic ‘Phosphonic’<br />

Putumayo ‘Latin Lounge’<br />

Santana ‘All that I am’<br />

10 numéros + 2 cadeaux :<br />

CHF 50.– / EUR 40.–<br />

Numérote dans les cases ci-dessus ton ordre de préférence pour le choix des cadeaux.<br />

(disponibles dans la limite des stocks)<br />

‘Arsène Lupin’<br />

‘L’Américain’<br />

‘American Pie présente: No Limit !’<br />

‘Madagascar’<br />

10 numéros + 5 cadeaux :<br />

CHF 100.– / EUR 65.–<br />

Pour la Suisse :<br />

Helvetic’Arts<br />

<strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong><br />

Case postale 54<br />

CH-1211 Genève 28<br />

Tél. +41 22 796 23 61<br />

Fax +41 22 796 23 69<br />

www.murmures.info<br />

CCP 17-407699-2<br />

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ou sur notre site internet<br />

SOCIETE<br />

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ARTS CINEMA<br />

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ANIME MANGA LIVRES


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– 10<br />

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MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

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HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Celebreighties,<br />

les soirées interdites aux moins de 28 ans!<br />

Lorsqu’on atteint un certain âge, les gens ont de moins en moins<br />

envie de sortir soit pour aller boire un verre soit pour aller danser.<br />

Certains ne fréquentent plus les bars et discothèques parce qu’ils<br />

en ont marre d’être dérangés par des jeunes ou par les disputes<br />

qu’ils occasionnent. D’autres ne sortent plus par manque de<br />

nouveauté et d’innovation dans la plupart des établissements.<br />

En effet, en Suisse romande, c’est très diffi cile de trouver des endroits<br />

sympathiques, élégants et innovateurs (surtout à Genève !) et si on en<br />

trouve c’est souvent plein à craquer. Les soirées à thèmes, autrefois très<br />

nombreuses, ont aussi disparu ou se sont faites très rares, obligeant les<br />

gens à se contenter d’une programmation et d’un style communs à tous.<br />

Pourtant, il est évident que les soirées de ce genre attirent la foule et le<br />

succès ; malgré cela, peu d’établissements les proposent. Les Celebreighties,<br />

importées de Zürich où elles ont fait un véritable tabac, font par exemple<br />

partie des soirées à ne pas rater une à deux fois par mois. Elles proposent<br />

une soirée qui a pour thème : ‘Les soirées interdites aux moins de 28 ans’.<br />

Elle sont organisées tous les derniers vendredis du mois au b!Club – Le<br />

Baroque, et à Lausanne, elles ont lieu tous les premiers et troisièmes<br />

vendredis du mois au Cult Club.<br />

Une soirée pour faire la fête tout simplement avec de la bonne musique des<br />

années 70 à 80 et quelques hits du moment. Ces soirées sont faites pour ‘les<br />

gens qui savent apprécier les musiques de leurs plus jeunes années’. Et ce qui<br />

est appréciable de ces soirées, c’est le côté non assourdissant de la musique,<br />

ce qui permet de parler avec ses amis, d’écouter et de danser avec une bonne<br />

musique sans forcément fi nir le lendemain avec une voix cassée. Car vous<br />

danserez jusqu’au petit matin sur les rythmes endiablés de la funky music et<br />

autres genres musicaux anglo-saxons qui ont marqué à un moment ou un<br />

autre votre adolescence ou jeunesse.<br />

En plein cœur de la cité genevoise,<br />

Le Baroque, café lounge branché,<br />

vous attend avec une surface chic<br />

et luxueuse pour boire un verre<br />

ou manger quelque chose avant<br />

une nuit de folie. Descendez<br />

ensuite dans ses caves et vous<br />

vous retrouverez au b!Club qui<br />

vous ouvre depuis quelques mois<br />

une nouvelle surface complètement<br />

rénovée afi n de vous offrir une<br />

ambiance très chic et très glamour<br />

pour passer une bonne soirée<br />

entre amis. Ce lieu sur deux<br />

étages vous proposera de passer<br />

un bon moment dans un endroit<br />

très distingué avec des DJs qui<br />

vous feront danser jusqu’au bout<br />

de la nuit.<br />

Le Cult Club de Lausanne, blanc et soigné, vous plonge aussi dans une<br />

ambiance années 70 avec un décor digne du Moloko d’Orange mécanique<br />

selon Kubrick. C’est un endroit où le décor est en constant changement ;<br />

certes, il n’est pas très grand mais pas trop petit non plus et l’ambiance est<br />

vraiment unique. Les gens sont chaleureux et les DJs sont toujours là pour<br />

mettre le feu sur les pistes. Le Cult Club est simple à trouver, il se trouve sous<br />

la place Chauderon à Lausanne et il suffi t de suivre un accès qui ressemble<br />

beaucoup aux accès underground new-yorkais. Une fois dedans, libre à vous<br />

de faire la fête jusqu’au lever du soleil !<br />

Ce sont donc des établissements qui se battent pour offrir une alternative aux<br />

nombreuses soirées déjà existantes, ces dernières se ressemblant toutes en<br />

fi n de compte, surtout avec une décoration moyenne et un service réduit au<br />

minimum. Le Cult Club comme Le b!Club – Le Baroque sont des endroits qui<br />

vous invitent une à deux nuits par mois à venir vous amuser entre adultes afi n<br />

de passer une soirée agréable dans un lieu unique pour les gens qui ne<br />

veulent pas se prendre la tête. Il est évident que vous pouvez y aller aussi à<br />

n’importe quel moment, le service et l’ambiance distinguée seront toujours<br />

les mêmes !<br />

Ces soirées sont parfaites pour faire des rencontres avec des gens de plus<br />

ou moins le même âge, et pour ceux qui en ont marre des rencontres avec<br />

des jeunes, ces lieux vous permettront de trouver chaussure à votre pied. Et<br />

même pour une simple amitié, ces soirées permettent aussi d’aborder les<br />

gens et être abordé plus facilement. Mais attention, ce genre de soirées n’est<br />

pas là pour créer des ghettos ! Personnellement, je pense que c’est juste une<br />

soirée comme une autre où des gens d’un même âge se réunissent pour<br />

passer des moments agréables et ce n’est pas en une à deux nuits par mois<br />

que ces soirées créeront des ghettos, loin de là cette idée ! Les soirées<br />

interdites aux moins de 28 ans sont là pour vous offrir, une à deux fois par<br />

mois, une nouvelle ambiance et une nouvelle façon d’aller faire la fête entre<br />

amis. Donc, pour conclure, ces établissements vous offrent une meilleure<br />

et sympathique soirée dans un cadre unique, spécialement dédié à<br />

Celebreighties.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

www.des28.ch<br />

> CONCOURS ‘Celebreighties’<br />

Gagne des invitations pour les soirées Celebreighties<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Turnover


www.jackcuir.com<br />

Le plus GRAND CHOIX à Genève<br />

Combi, Casques<br />

Vêtement en cuir, Vestes<br />

Gants, etc.<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

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± 12<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

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HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Tracy Chapman<br />

29 novembre 2005<br />

Arena, Genève<br />

C’est au son de sa guitare acoustique et de son timbre de voix si particulier que<br />

la carrière de Tracy Chapman a été tracée avec son lot de succès plus ou moins<br />

marquants (‘Baby Can I Hold You’, ‘You’re The One’). C’est avec le percutant<br />

‘Talking About A Revolution’ qu’elle s’impose dès son premier album en 1988,<br />

avec des paroles lourdes de sens, la musique<br />

n’étant qu’un accompagnement discret.<br />

Depuis, Tracy Chapman a sorti six albums<br />

dont le petit nouveau ‘Where You Live’ qu’elle<br />

viendra défendre le 29 novembre à l’Arena<br />

dans une ambiance plutôt intimiste pour<br />

autant qu’une salle comme celle-là puisse le<br />

permettre. Pour tout amateur de pop<br />

acoustique éclairée, de brûlots grinçants<br />

(sur le fond, pas sur la forme) et de chansons<br />

d’amour extrêmes (‘For My Lover’).<br />

> ‘Quart d’heure<br />

américain’ au cinéma<br />

du Bourg à Lausanne<br />

3 décembre 2005, Lausanne<br />

Mettons tout de suite les pendules à l’heure : ce ‘Quart d’heure<br />

américain’ n’a rien à voir avec la comédie franchouillarde tournée<br />

dans les années 1980… C’est pourtant dans une salle de cinéma<br />

fraîchement transformée que les Lausannois de Melatonin nous<br />

présenteront leur nouvel album (le deuxième du nom) ce samedi 3<br />

décembre dès 21 heures.<br />

Le groupe envahira la scène de l’ancien cinéma du Bourg accompagné de<br />

plusieurs invités et dispensera son rock touche-à-tout dans un concert d’ores et<br />

déjà annoncé sur leur site web comme ‘unique et différent’. Le folk mélodique<br />

d’Ajar occupera la première partie de cette soirée, qui sera aussi la première<br />

programmation rock de ce nouveau café-théâtre dont les quelque cent places<br />

assises (ou deux cents debouts) seront<br />

inaugurées le 25 novembre.<br />

Le ‘Quart d’heure américain’ – dont la<br />

sortie est prévue pour le 29 novembre<br />

chez Irascible – mêle habilement le son<br />

brut du premier album de Melatonin<br />

(‘Alternatives’, 2003) avec la production<br />

plus sophistiquée du EP ‘D’un jour à<br />

l’autre’ (2001). Le groupe signe ainsi<br />

son meilleur disque, en dépit d’un son<br />

parfois brouillon. Rien n’y est aussi<br />

parfait que la sublime chanson-titre<br />

et l’album pèche par son éclectisme, mais il y a là suffi samment de rocks<br />

implacables, de mélodies originales et de textes effi caces pour réjouir les fans de<br />

rock français en manque de Noir Désir et ceux qui ont choisi de perdre la trace<br />

d’Hubert-Félix Thiéfaine quelque part dans les années 1990. Melatonin s’attaque<br />

même aux ‘parrains’ du genre avec une excellente reprise de Téléphone.<br />

La preuve par le ‘live’ en tournée romande – dès le 12 novembre !<br />

[nbs]<br />

www.melatonin.cd<br />

[Anna K.]<br />

> CONCOURS ‘Fiona Apple’<br />

www.tracychapman.com<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Extraordinary Machine’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à SonyBMG<br />

> Depeche Mode<br />

31 janvier 2006, Arena, Genève<br />

Depeche Mode aurait pu prendre une autre tournure. En 1981,<br />

l’année où ils enregistrèrent leur premier disque ‘Speak and Spell’,<br />

n’importe quelle autre compagnie discographique avec un niveau<br />

réduit de scrupules aurait sans autres embauché ces quatre jeunes<br />

sans expérience musicale, dans un parfait ‘fast food’ pour<br />

teenagers ou un produit en plus de la marque ‘New Romantic’.<br />

Mais eux-mêmes, depuis leurs débuts, s’entêtèrent pour ne pas faire partie de<br />

groupes comme les Spandau Ballet ou les Duran Duran avec qui ils disaient ne<br />

rien avoir à faire. Avec les premières critiques musicales, certains journalistes<br />

les comparaient déjà à des groupes plus sérieux comme les OMD ou Ultravox.<br />

Un autre des mythes que les Depeche Mode se sont efforcés de rayer, c’est<br />

aussi celui de leurs connexions avec les papes de la Techno. Au début des<br />

années 90, en pleine explosion de la house music, beaucoup de critiques<br />

voyaient en eux les véritables pères de cette tendance, reléguant les Kraftwerk<br />

au rang de grands-pères du mouvement électro. L’avis de Dave Gahan serait<br />

plus de baptiser leur musique comme de la pop futuriste. La suite de leur carrière<br />

ne laisse aucun doute quant au parcours de ces icônes pour des millions de<br />

personnes à travers le monde. Une tournée mondiale va honorer leur dernier<br />

travail intitulé ‘Playing the Angel’ qui est un des lancements les plus attendus de<br />

cet automne. Ils pourront compter avec une base de fans très fi dèle depuis<br />

maintenant vingt-cinq ans et qui leur garantira très probablement un nouveau<br />

succès. La date en Suisse : Arena de Genève le 31 janvier 2006.<br />

[Sergio P]<br />

www.depechemode.com<br />

> Apologee Festival<br />

26 novembre 2005, Bienne<br />

Même si la grande période des festivals s’est terminée avec l’été, il reste toujours<br />

des événements musicaux à découvrir, même quand il fait froid. C’est le cas<br />

avec cet Apologee Festival qui se tiendra le 26 novembre prochain en plein cœur<br />

de la ville de Bienne, au centre de rencontres Doors 72 pour être précis.<br />

Au programme, du rock, du funk, du<br />

metal, du hip hop… un peu de tout<br />

donc. On y trouvera DJ Ice Sound,<br />

JBO, Royal Air Funk, une équipe de<br />

dix musiciens franco-suisses qui nous<br />

offre du funk en français, Tom & Jerry<br />

(Jerry Marotta, ex-batteur de Peter<br />

Gabriel), Rockingpless, Come N’ Go,<br />

groupe de jeunes Biennois déjantés<br />

qui présentera son album ‘Rhythm n’<br />

Blood’, et fi nalement Prunk, groupe<br />

de metal neuchâtelois. Les portes de<br />

ce festival original s’ouvrent à 15h,<br />

soyez-y à l’heure!<br />

[Katia]<br />

> CONCOURS ‘Apologee Festival’<br />

Gagne une invitation en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Apologee Festival


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

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ANIME MANGA LIVRES


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≤ 14<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> The Hellacopters<br />

Rassembleurs en diable, ces cinq Suédois pratiquent un<br />

rock’n’roll sauvage qui se dit fortement infl uencé par les icônes<br />

rock des années soixante, mais qu’ils pratiquent de manière<br />

beaucoup plus déglinguée que leurs idoles. Ils sortent ces jours<br />

le second single ‘I’m in the Band’ issu de leur récent album<br />

‘Rock’n’roll is dead’. C’est à l’occasion de leur halte genevoise<br />

que je me suis entretenu avec Robert, l’homme qui malmène la<br />

batterie de la formation. Bienvenue au pays du punk’n’roll dont<br />

ces lascars sont les maîtres incontestés !<br />

Vous avez sorti votre nouvel album pendant que vous tourniez dans les<br />

festivals estivaux. Comment le successeur de ‘By the Grace of God’<br />

a-t-il été accueilli ?<br />

> Et bien certains morceaux comme notre nouveau single ont été<br />

particulièrement bien perçus, mais l’album en général a aussi reçu un très bon<br />

accueil. Le premier show que nous avons donné prenait place une semaine<br />

avant la sortie de l’album et tout le monde chantait et prenait du plaisir alors<br />

que les gens ne connaissaient pas les compositions.<br />

Comment était-ce de jouer dans les grosses manifestations de l’été<br />

devant un public pas là exclusivement pour vous et surtout avant<br />

que le soleil ne soit couché ?<br />

> Je pense que le meilleur type de salle pour nous c’est un club comme celui<br />

dans lequel nous jouons ce soir car ça marche parfaitement comme ça.<br />

Personnellement j’aime aussi jouer dans ces festivals pendant qu’il fait jour<br />

car tu touches des gens qui ne te connaissent pas et qui, pour certains, n’ont<br />

même jamais entendu parler de ton groupe. Le point positif c’est que tu peux<br />

toucher le public d’autres groupes présents.<br />

Quels sont les groupes qui vous ont vraiment entraînés dans ce style ?<br />

> Les formations des années soixante et septante nous ont beaucoup infl uencés.<br />

Nous aimons ce style rétro même si nous ne sonnons pas comme elles. Nous<br />

sommes nous-mêmes depuis ‘Supershitty to the Max’ jusqu’à notre nouvel<br />

album même si ces deux albums sonnent différemment. Jouer de manière<br />

sauvage a toujours été notre truc, mais nous jouons mieux maintenant.<br />

Pour certaines personnes, vous êtes liés à la scène stoner. Comment<br />

expliques-tu le trend actuel de ce style musical ?<br />

> Je sais que certains nous considèrent comme faisant partie de cette scène,<br />

mais je ne sais pas d’où cela provient quand bien même j’aime personnellement<br />

ce style musical. Je suis un gros fan de Kyuss et Monster Magnet, mais je ne<br />

nous considère pas du tout comme faisant partie de cette scène car nous<br />

sonnons différemment et jouons plus vite. Je pense néanmoins que nos<br />

infl uences sont identiques.<br />

[Christian]<br />

www.hellacopters.com<br />

> DJ Madwave<br />

Madwave est sans conteste un des DJ phare de la scène trance<br />

romande aujourd’hui. Depuis plusieurs années, on peut entendre<br />

régulièrement son style très technique dans plusieurs clubs<br />

suisses de renommée. Mais une corde manque peut-être à l’arc<br />

de ce jeune DJ pour être propulsé vers des sommets encore plus<br />

appréciables : la production.<br />

Que peux-tu nous dire sur l’actualité de DJ Madwave ?<br />

> Après un été passablement chargé au niveau des bookings et non des<br />

moindres : Music Week (Lloret del Mar, Espagne), Paradise in the City (Lyon,<br />

France), Street Parade, Energy, Lake Sensation, MAD ‘Mega Mousse’, Fêtes<br />

de la Musique et bien d’autres encore, la rentrée s’annonce, elle, un soupçon<br />

plus calme. Voici quelques dates qui valent le détour : le vendredi 30<br />

septembre où je ferai un marathon spécial de six heures de temps à<br />

l’underground fl oor du MAD, et sans oublier la soirée offi cielle du label de<br />

Tiësto, à savoir Blackhole Recordings qui se tiendra le 29 octobre au Casino<br />

de la Rotonde à Neuchâtel.<br />

Tu as une présence active dans la scène trance en Suisse. Mais as-tu<br />

des projets dans le domaine de la production ?<br />

> J’ai déjà co-produit divers morceaux jusqu’à<br />

aujourd’hui, dont notamment ‘Pleasure’ (TBA)<br />

sorti sur la compilation de la Street Parade<br />

2001 que j’avais mixée en live pour l’occasion.<br />

Toutes mes productions ont vu le jour grâce à<br />

différents studios et producteurs avec lesquels<br />

j’ai collaboré et j’ai depuis décidé d’investir<br />

dans la création de mon propre studio afi n de<br />

pouvoir créer mes sons et travailler de manière<br />

totalement autonome. Le ‘1036 Sound Studio’<br />

est opérationnel depuis peu et j’ai donc déjà<br />

débuté mon apprentissage avec les diverses<br />

machines et logiciels en espérant pouvoir<br />

réussir à m’exprimer pleinement d’ici quelques<br />

temps. Côté compilations, après avoir mixé<br />

six CD offi ciels en collaboration avec la<br />

maison de distribution TBA, mon contrat est maintenant arrivé à terme et je<br />

planche actuellement sur de nouveaux projets en la matière. A suivre !<br />

Et quels objectifs te fixes-tu pour développer encore plus ta carrière ?<br />

> Mon principal objectif est donc de pouvoir composer et produire mes<br />

propres morceaux et pouvoir les présenter au public une fois que j’en serai<br />

100% satisfait. D’autre part, mes expériences à l’étranger ont jusqu’ici été<br />

très positives (Polynésie, Allemagne, Italie, France, Espagne, etc.) et j’espère<br />

pouvoir m’y produire encore plus souvent et découvrir aussi des pays tels que<br />

les Pays-Bas où je n’ai encore pas eu l’occasion de mixer.<br />

[Chloé D.]<br />

www.djmadwave.ch<br />

> CONCOURS ‘DJ Madwave’<br />

Gagne l’album ‘Music speaks louder than Words’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à DJ Madwave


Kane<br />

Nous avons eu la chance de rencontrer le sympathique trio<br />

hollandais de Kane, de passage à Genève pour la promotion de son<br />

nouvel opus ‘Fearless’. Dennis, Martijn et Dinand nous parlent un<br />

peu du groupe et de leur musique.<br />

Quelles sont vos influences musicales ? Quel style de musique<br />

écoutez-vous ?<br />

> Dennis : J’aime écouter Jimmy Hendrix et pas mal de groupes de rock, tels<br />

que les Foo Fighters, Queens of the Stone Age et aussi les groupes des<br />

années septante et quatre-vingt. Mais je ne me limite pas à un seul genre,<br />

j’aime la musique en général.<br />

> Martijn : J’aime vraiment beaucoup de groupes mais surtout j’essaie de<br />

trouver de la musique qui touche mon âme, ça peut être du jazz, ça peut être<br />

du Jimmy Hendrix, du Led Zeppelin, ou de la vieille musique soul que j’adore,<br />

et ça peut être aussi notre propre musique, du Kane (rires).<br />

Comment décririez-vous votre évolution depuis les débuts ?<br />

> Dennis : Je pense qu’on peut dire que nous avons toujours su être purs et<br />

énergiques et nous avons toujours réussi à faire passer des émotions à<br />

travers nos compositions et nos performances sur l’album. Mais bien sûr<br />

quand tu fais ça pour la première fois, tu ne sais pas très bien comment faire<br />

et tu apprends sur le tas. Je pense qu’en cinq ans, nous avons appris à le faire<br />

de mieux en mieux.<br />

Vous avez donné pas mal de concerts cet été. Comment cela s’est-il<br />

passé ?<br />

> Martijn : En tout, nous avons fait quelques festivals en Belgique, par exemple,<br />

qui étaient très bien. Mais en Hollande, nous avons donné nos propres shows et<br />

ces concerts-là étaient très spéciaux pour nous parce que beaucoup, beaucoup<br />

de monde est venu nous voir et l’ambiance était super. En Europe, nous faisons<br />

de plus en plus de festivals, en Belgique, en Allemagne, en Suisse et c’est des<br />

bonnes expériences parce que ce sont des nouveaux endroits à découvrir, nous<br />

rencontrons plein de gens à qui nous pouvons apporter notre musique.<br />

Quels sont vos projets ?<br />

> Dennis : En ce moment, nous allons bosser sur la promo du dernier album.<br />

Nous espérons revenir pour le jouer live. Il va y avoir des singles qui vont être<br />

tirés de ‘Fearless’ et ensuite des vidéos. En fait, nous allons bosser sur cet<br />

album ces douze prochains mois.<br />

Quand pourrons-nous vous voir en concert en Romandie ?<br />

> Nous essayons de faire un peu des plans, mais bien sûr cela dépend aussi<br />

des festivals. Nous bossons là-dessus, peut-être jouerons-nous dans des<br />

petits clubs.<br />

> Dinand : Nous n’en avons pas encore vraiment parlé mais nous donnons<br />

quelques concerts en Allemagne à la fi n de l’année, donc c’est très probable<br />

que nous passions par ici aussi.<br />

[Carlos et Katia]<br />

www.kane.nl<br />

> School of Audio Engineering (SAE)<br />

Dans un immeuble tout neuf, des locaux d’un standing professionnel<br />

offrent la possibilité d’une formation dans le monde du multimédia<br />

au sens large.<br />

Fondée en 1976, la SAE forme<br />

depuis bientôt trente ans des<br />

techniciens audiovisuels plusieurs<br />

fois primés. Ses quarante-six<br />

écoles dispensent quotidiennement<br />

250 cours à travers le monde.<br />

L’une d’elles offi cie à Genève et<br />

propose plusieurs formations<br />

depuis le classique ingénieur du<br />

son jusqu’au novateur réalisateur<br />

en médias numériques (vidéo et 3D) en passant par le pointu concepteur de<br />

musique électronique. Servis par un matériel de qualité sans concessions et des<br />

plus récents, les étudiants suivent un cursus théorique de qualité avec six<br />

professeurs et des intervenants extérieurs issus du milieu et quatre superviseurs/<br />

maîtres de travaux issus de la SAE. Ainsi le contact avec le monde de la production<br />

n’est jamais coupé. Et une organisation des anciens prend bien souvent en compte<br />

le passage par une école du groupe.<br />

L’accent est réellement mis sur la mise en pratique. A cet effet une collaboration<br />

très naturelle est née avec l’école de technique musicale (ETM). Des musiciens<br />

viennent travailler avec les ingénieurs qui eux-même sont ainsi initiés à des<br />

sensibilités artistiques parfois déconcertantes. Autre exemple : en Allemagne,<br />

la SAE organise régulièrement de gigantesques soirées à thèmes divers<br />

entièrement assurées par les élèves sur le plan qui les touche. Enfi n les écoles<br />

ouvrent souvent leurs portes pour une journée pendant laquelle tout un<br />

chacun peut tester, pour une somme modique, ses capacités de futur<br />

réalisateur choyé par les producteurs.<br />

> CONCOURS ‘Kane’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Fearless’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à SonyBMG<br />

Les étudiants sont majoritairement des musiciens ou des DJ. Les premiers<br />

sont conscients de l’importance du travail de studio et les seconds trouvent là<br />

tous les moyens techniques de vérifi er si en effet ils peuvent créer des disques<br />

et pas seulement les mixer. Pour les meilleurs il est enfi n possible de<br />

couronner leur formation par un diplôme renommé et reconnu par tous les<br />

grands studios de la planète : ‘bachelor of arts’ dans le domaine choisi. A noter<br />

que l’école va bientôt reprendre une formation de producteur en musique<br />

acoustique (rock et jazz). Les diplômes s’obtiennent en vingt et un mois.<br />

Compte de tenu de la qualité des tous les facteurs le fi nancement est certes<br />

conséquent. Mais la demande de techniciens sur ce marché est forte. Il y a<br />

encore de la place pour<br />

ceux qui ne sont pas<br />

rebutés par un travail<br />

infi ni sur du matos de<br />

dernière génération.<br />

[Etienne K]<br />

www.sae.edu<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≤ 15<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≤ 16<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> No One Is Innocent<br />

J’ai eu l’occasion de faire l’interview de Kemar, leader des No<br />

One, à l’occasion de la sortie de leur live et d’un super concert à<br />

l’Olympia le 10 octobre.<br />

Pourrais-tu faire un rapide historique du groupe?<br />

> Naissance du groupe en 1994, avec le bassiste et moi. On fait des chansons<br />

à la maison avec une espèce de rage à l’intérieur pour utiliser la musique pour<br />

parler des trucs qui nous emmerdent. Cela correspond à la période de tous<br />

ces groupes comme Nirvana et Rage qui ont envie d’hurler dans le micro.<br />

Suite au premier album, on enchaîne une grosse tournée. On se repose et on<br />

repart avec un deuxième album avec le même ton mais pas la même prod ;<br />

c’est un moment où le groupe a envie d’oser des choses, on travaille avec<br />

l’orchestre national de Barbès, Jimmy des Sans Complexes, l’album se fait<br />

dans l’écriture avec Maurice Dantec, l’écrivain.<br />

Pour votre retour sur le devant de la scène avec le groupe, tu t’attendais<br />

à avoir un aussi beau succès avec votre album ‘Révolution.com’ ?<br />

> C’est toujours diffi cile d’anticiper un succès, mais moi j’étais convaincu<br />

qu’on avait de bonnes chansons et que l’on restait fi dèle au ton de No One. Les<br />

gens ont peut-être senti cela et ils nous ont suivis. C’était un album qu’on<br />

allait vraiment défendre à 100%.<br />

Pourquoi sortir un live maintenant, une attente des fans, une envie<br />

de montrer de quoi vous êtes capables sur scène ?<br />

> C’est surtout quand tu sais que ton vrai jardin c’est la scène, que l’on a passé<br />

un an et demi sur la route, qu’il s’est passé plein de choses, qu’on a vécu des<br />

moments forts. Et puis le groupe n’a jamais sorti de live et comme il existe<br />

depuis dix ans, c’était le moment. Et surtout ça correspond à un moment où<br />

j’arrive à écouter quatre-cinq morceaux en live en étant serein.<br />

Pour le concert à l’Olympia le 10 octobre, comment l’idée vous estelle<br />

venue ?<br />

> On était en fi n de tournée, on a tourné pendant un an et demi, on a fait la<br />

Cigale l’année dernière et des festivals autour de Paris et comme cela s’est<br />

bien passé, jouer à l’Olympia c’est comme un cadeau que l’on se fait. Pour<br />

tous les gens qui défendent le groupe et pour passer un super moment avec<br />

les personnes qui vont venir, inviter des potes sur scène, provoquer un<br />

concert qui sera assez différent des autres puisqu’on est parisiens et pas mal<br />

de nos amis sont ici.<br />

Le futur de No One c’est ?<br />

> Il faut retrouver l’envie de s’amuser en composant. J’ai envie de me poser,<br />

d’écrire, de communiquer avec mes potes au sujet des chansons, de voyager<br />

un peu, de me ressourcer à travers tout ça pour faire le meilleur album<br />

possible, sans calcul.<br />

[Cohy]<br />

www.nooneisinnocent.net<br />

> CONCOURS ‘Rinôçérôse’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Schizophonia’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à TBA<br />

> Rinôçérôse<br />

Ils maîtrisent comme personne le style Rock House, je veux<br />

parler des Rinôcérôse, ces Montpelliérains pure souche qui nous<br />

ont fait l’honneur d’une interview pour nous dévoiler leur<br />

quatrième CD intitulé ‘Schizophonia’. Cet album, d’une énergie<br />

rare, nous délecte de guitares rock bien puissantes et de beats<br />

électro à toute épreuve qui se mêlent et se consomment sans<br />

retenue. Nous aurons la chance de les voir sur la scène de l’Usine<br />

de Genève le 24 novembre prochain.<br />

Rinôcérôse, comment est né le projet Schizophonia?<br />

> Patou : Nous n’étions pas pressés pour le réaliser, nous voulions prendre<br />

tout notre temps et explorer divers champs musicaux qui seraient sans<br />

limites. L’album nous a également permis de faire des rencontres humaines<br />

exceptionnelles ce qui donne à ce travail une belle dimension.<br />

Vous avez changé un peu de style par rapport à vos précédents<br />

albums, pourquoi ?<br />

> Je ne crois pas que nous ayons vraiment changé de style, il reste très rockélectro,<br />

avec des guitares agressives et percutantes ainsi que des beats très<br />

présents qui continuent dans la lignée de nos précédents albums.<br />

Vous pensez être arrivés au top de votre maturité musicale ou au<br />

contraire il vous reste encore des choses à explorer ?<br />

> Nous ne pensons pas être arrivés à la maturité dont tu parles, il nous reste<br />

au contraire plein de nouveaux sons à découvrir et à retravailler, nous aimons<br />

nous poser des contraintes artistiques et laisser la porte ouverte à une idée<br />

pour nous donner un fi l rouge afi n de pouvoir travailler sur un nouveau<br />

projet.<br />

Qu’est-ce qui a changé en vous depuis vos débuts en 1992 avec un<br />

groupe appelé les Maracas ?<br />

> Tellement de choses… les Maracas c’était du pop français, rien à voir avec<br />

notre style d’aujourd’hui, nos relations n’étant pas vraiment bonnes avec les<br />

autres composants du groupe. En 1994, nous avons créé avec Jean-Philippe,<br />

Rinôçérose, suite à ça nous voulions explorer les sonorités House, mais<br />

sans ordinateurs ; le résultat de ses explorations nous a menés à sortir notre<br />

premier travail, ‘Retrospective’.<br />

L’idée de vous expatrier hors de France vous a-t-elle déjà effleuré<br />

l’esprit ?<br />

> Bien sûr, mais pas pour toujours, une année éventuellement, mais maintenant<br />

avec nos familles cela devient un peu plus dur, rien que les tournées et les<br />

enregistrements ainsi que le travail en studio nous prennent beaucoup de<br />

temps hors de chez nous… mais qui sait !!<br />

Racontez-nous votre rencontre avec Moby ?<br />

> Extraordinaire, probablement l’un des plus beaux moments de notre carrière,<br />

il aime tellement la musique et c’est quelqu’un d’exceptionnellement humain<br />

envers tout ce qui l’entoure.<br />

[Serge P]<br />

www.rinocerose.com


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≤ 18<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Dozer<br />

Dozer est de retour sur nos platines avec un album fl ambant neuf<br />

intitulé ‘Through the Eyes of Heathens’. Ce chef d’œuvre est<br />

certainement le meilleur album du groupe à ce jour. Dozer a fait<br />

le point sur son actualité par l’intermédiaire de son extraordinaire<br />

guitariste Tommi qui s’est dépensé sur toutes les scènes du<br />

monde pour que le groupe accède à son statut actuel, celui d’une<br />

des locomotives du stoner mondial.<br />

Pensez-vous que le fait de l’avoir mis en boîte dans un endroit aussi<br />

martial qu’une base militaire désaffectée a contribué au son agressif<br />

de ‘Through the Eyes of Heathens’ ?<br />

> J’ignore d’où vient ce son agressif, c’est juste la manière dont tout ça sonne,<br />

nous avons uniquement tenté de capturer l’énergie brute que nous avons sur<br />

scène et je pense que nous avons bien réussi notre job. Avant de nous rendre<br />

en studio pour enregistrer, nous avions débattu de la manière dont devait<br />

sonner cet album et avions conclu qu’il devait être le plus dur possible afi n<br />

qu’il regorge d’énergie et nous botte le cul.<br />

Que pensez-vous du trend actuel du stoner ?<br />

> Le trend du stoner rock est en marche dans l’underground, il ne mourra<br />

jamais, mais ne sera jamais à la mode non plus. Bien entendu, certains<br />

groupes sortiront du contexte et arriveront dans les charts, mais ce ne sera<br />

jamais la prochaine grande mode. Ce serait cool si ça arrivait parce qu’il y a<br />

beaucoup de bons groupes qui pourraient avoir plus de public.<br />

Vous êtes considérés comme un très bon groupe de scène. Quand<br />

aurons-nous la chance d’avoir un live officiel de Dozer ?<br />

> Nous donnons toujours cent dix pourcent de nous-mêmes sur scène parce<br />

que nous ne pouvons rien cacher. Tout donner nous fait nous sentir bien et ça<br />

se transmet au public. Nous sommes là pour offrir du bon temps à notre<br />

public. Nous n’avons pas réellement projeté d’album live maintenant, mais qui<br />

sait, cela arrivera peut-être un jour…un double vinyle doré serait monstrueux !<br />

Un peu comme ‘Alive’ de Kiss.<br />

> CONCOURS ‘Dozer’<br />

Qu’allez-vous faire au retour de<br />

votre tournée européenne ?<br />

> Nous serons en Scandinavie pour<br />

une tournée au début de l’an prochain<br />

et une tournée aux States après.<br />

Nous espérons faire quelques festivals<br />

l’été prochain en Europe aussi. Nous<br />

allons nous consacrer essentiellement<br />

à Dozer, mais il y aura aussi du<br />

temps pour nos projets parallèles.<br />

J’enregistrerai un album avec Peder<br />

de Lowrider l’an prochain, nous avons<br />

déjà fait quelques bonnes démos<br />

qui sonnent bien ; un des morceaux<br />

sera sur la compilation ‘Sucking the<br />

Seventies vol. 2’. J’ignore quand cet<br />

album sortira, mais le temps nous le<br />

dira.<br />

[Christian]<br />

www.dozermusic.com<br />

Gagne l’album ‘Through The Eyes of Heathen’ ou un t-shirt<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Molten Universe<br />

> Princess Superstar<br />

Le rap est trop souvent connu pour son machisme jugé excessif et<br />

pour sa préférence des voix afro-américaines. Aussi quand une blonde<br />

new-yorkaise d’origine sicilienne prend le micro cela se remarque.<br />

Dring… dring… il est 11h30 à Manhattan et une jolie voix me<br />

répond.<br />

Bonjour ! Merci d’accepter cet appel matinal. Ce nouvel album ‘My<br />

Machine’ est très intéressant. Pourquoi donc ce titre ?<br />

> Bonjour ! J’ai pris ce titre en pensant tout d’abord à notre corps, cette<br />

merveilleuse machine dont nous n’avons pas assez conscience. Puis l’album<br />

racontant une histoire dans notre futur, la machine est aussi ce nouvel appareil<br />

qui permet de communiquer par la pensée. Enfi n c’est aussi une réfl exion sur<br />

notre société envahie par les machines au point d’en devenir extrêmement<br />

dépendante.<br />

D’où vient ce son si éloigné du rap classique ?<br />

> C’est un long travail de studio. Le producteur a fait un travail fantastique<br />

pour nous permettre d’obtenir ce son très new-yorkais. Trop souvent la<br />

musique est secondaire dans ce style, même s’il s’agit de mettre en avant les<br />

textes. Le but est de se rapprocher des sons électroniques que l’on peut<br />

entendre sur les dancefl oors. Je me sens d’ailleurs plus proche du rap<br />

européen.<br />

Deviens-tu une autre personne en interprétant la Princesse Superstar ?<br />

> C’est tout à fait exact. Dans la vie, je suis plutôt timide et posée alors que sur<br />

scène le maquillage et les costumes me donnent une énergie incroyable. Et je<br />

peux dire des choses qu’il me serait diffi cile d’aborder autrement sur le sexe,<br />

la drogue, les problèmes que nous avons ici.<br />

Est-ce que la scène a changé depuis les événements du 11 septembre ?<br />

> Je dois dire que l’administration actuelle ne voit pas d’un très bon œil les<br />

réunions de jeunes politiquement incorrects. Aussi toute la scène a tendance<br />

à devenir plus underground. Les majors ne prennent plus aucun risque. Nous<br />

devons parfois penser à faire attention devant telle ou telle personne afi n de<br />

ne pas hypothéquer sur notre carrière. Tu sais, nous avons été réellement<br />

traumatisés ici : par l’acte lui-même puis par le comportement de notre<br />

gouvernement. ‘My Machine’ est une réaction à cette ambiance.<br />

Avez-vous prévu une tournée en Europe ?<br />

> Nous avons déjà tourné en Amérique<br />

et récemment au Japon, où nous avons<br />

reçu un super accueil. Il est maintenant<br />

question d’une tournée européenne en<br />

2006. Nous avons même un concert<br />

prévu en Suisse, à Berne vers le milieu de<br />

l’année. Je me réjouis d’ailleurs de pouvoir<br />

me produire devant un public pointu de<br />

connaisseurs avertis.<br />

[Etienne K.]<br />

www.princesssuperstar.com<br />

> CONCOURS ‘Princess Superstar’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘My Machine’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Namskeio


Juliette and the Licks<br />

Juliette Lewis, ce nom ne vous est certainement pas inconnu ! Et<br />

pour cause, Juliette a joué aux côtés des plus grands… acteurs !<br />

Rencontre décontractée au D ! Club avec la chanteuse qui n’aime<br />

pas le volume trop bas des salles suisses.<br />

Si on avait dû s’imaginer Juliette Lewis faisant de la musique, on aurait<br />

d’instinct pensé au rock. Pourquoi ce choix ?<br />

> Juliette : C’est une musique très émotionnelle et qui dégage l’énergie de<br />

donner. J’aime le rock car il est sans limite. Il y a tant de rocks différents.<br />

Penses-tu que le prochain sera aussi spontané et naturel que celui-ci ?<br />

> Oui, il sera moins spontané, mais je voudrais aussi plus de temps en studio.<br />

On aura des morceaux plus atmosphériques, plus acoustiques parfois, plus<br />

variés au niveau des instruments. En résumé, plus contrastés.<br />

Une des raisons pour lesquelles cet album est bon, ce sont les Licks.<br />

Comment les as-tu rencontrés ?<br />

> (rires) Ils sont si beaux ! Ils ont tous des talents et des goûts différents.<br />

Todd, le guitariste qui était mon premier copain, je l’ai rencontré par ma sœur.<br />

J’ai rencontré tout le monde à travers d’autres personnes.<br />

Quand on te regarde, on se dit que tu es le genre de personne à pouvoir<br />

mourir sur scène.<br />

> ‘Oh my God.’ Oui en effet, j’ai cette envie de tout donner lorsque je suis sur<br />

scène. C’est une sorte de sacrifi ce pour la bonne cause. Pour moi, tout tourne<br />

autour de la connexion avec le public et son énergie. C’est de l’exorcisme.<br />

Oui, tu sembles très connectée à ton public. On peut voir des photos où<br />

tu plonges littéralement dedans.<br />

> (rires) Oui j’ai une sorte de confi ance aveugle dans la foule. Je sais qu’elle<br />

me protégera. Certaines personnes se demandent pourquoi je fais ça, car<br />

c’est dangereux. Je pense au contraire que ces gens font attention et surtout<br />

font partie du concert à part entière. Il y a peut-être quelques cons, mais la<br />

plupart sont cool.<br />

Qu’est-ce qui est le plus excitant dans la musique ?<br />

> Il y a plusieurs choses. La première, lorsque tu écris une chanson pour la<br />

première fois. Le sentiment d’être amoureux. Tu es impatiente de la donner<br />

aux gens. Mais il n’y a rien de plus excitant que les concerts et ce sentiment<br />

d’unité avec le public qui se passe de temps en temps. Nous avons eu un<br />

concert à Berlin qui a été l’un des plus spéciaux. Je ne peux pas te décrire<br />

l’ambiance. Tout le monde donnait tellement d’amour et d’enthousiasme. Ça<br />

fait cliché, je sais.<br />

En un mot, peux-tu définir le concert de ce soir ?<br />

> (rires) ‘Oh my God’, un mot ! Je ne peux que dire que je ne sais pas ce qui<br />

va se passer. Ça va être énergique, vibrant et rock’n’roll !<br />

[Anna K.]<br />

www.julietteandthelicks.com<br />

> Undergod<br />

C’est désormais à quatre que nos compatriotes de derrière la barrière<br />

de rösti s’apprêtent à conquérir le vaste monde. Renforcée par une<br />

touche féminine pour son nouvel album ‘Killove’, la formation a tous<br />

les atouts en main pour aller disperser son rock indus aux quatre<br />

vents. C’est Thommy, guitariste et chanteur, qui nous a fait l’honneur<br />

de se confi er sur l’actualité de ces rockeurs d’outre-sarine qui se<br />

distinguent dans un registre proche de Nine Inch Nails.<br />

Salut Thommy, pourrais-tu brièvement présenter Undergod à nos<br />

lecteurs ?<br />

> J’ai commencé en nonante-sept quand j’ai quitté Gurd. Notre batteur de<br />

l’époque était un type avec qui j’avais déjà joué avant au sein d’Erotic Jesus.<br />

Nous avons eu de la peine à trouver le bassiste qu’il nous fallait, mais avec<br />

Patrick nous avons trouvé le gars parfait. La raison pour laquelle ce groupe<br />

est né c’est pour avoir le contrôle total sur nos créations parce que dans nos<br />

formations précédentes une tapée de choses allaient dans le mauvais sens ;<br />

les labels et les gens du business se sont foutus de nous en nous expliquant<br />

comment faire. A l’époque nous étions jeunes et peu expérimentés, mais la<br />

leçon a été assimilée avec Undergod.<br />

Etant établis à Bâle, vous vous trouvez sur trois pays différents et avez<br />

donc une vue assez globale des différentes structures offertes aux<br />

groupes pour aller de l’avant. Quel pays offre les meilleures ?<br />

> Notre cité est très ouverte et libérale. Un endroit agréable pour vivre car<br />

nous sommes proches de la France et, le plus important pour le groupe, de<br />

l’Allemagne. Bâle possède beaucoup de groupes, mais aucune structure de<br />

proximité n’existe. Tout se passe en basse ville de Zurich. L’Allemagne est le<br />

second marché mondial pour la musique et possède donc les meilleures<br />

structures.<br />

Comme les ordinateurs et la musique sont définitivement liés,<br />

comment considères-tu les gens qui se contentent de télécharger des<br />

morceaux sur le web et ne paient jamais les artistes ?<br />

> Je pense que toute la technologie ‘P2P’ est une grande opportunité pour les<br />

amoureux de musique. Ok, pas ou peu de sous pour les artistes, mais c’est le<br />

vingt-et-unième siècle et rien ne stoppera ce mouvement. En tant que<br />

musicien je veux diffuser ma musique, c’est tout ce que je veux. Si je peux me<br />

faire du fric avec ça tant mieux. Je me fous de savoir si Madonna vend dix<br />

millions de copies à la place de vingt et si les businessmen ont des problèmes<br />

fi nanciers. C’est un problème que l’industrie musicale s’est créé toute seule et<br />

puis quoi, pourquoi ont-ils besoin de claquer deux millions de dollars dans la<br />

production d’un album ?<br />

[Christian]<br />

www.undergod.net<br />

> CONCOURS ‘Undergod’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Killove’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à N-Gage<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≤ 19<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≥ 20<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> CONCOURS ‘V.I.R.U.S.’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Tôt ou tard tout se paye’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

> Franz Ferdinand<br />

You Could Have It So<br />

Much Better<br />

Domino / Musikvertrieb<br />

Si certains groupes ont du mal à renouer avec<br />

l’inspiration après un succès commercial, tel n’est pas<br />

le cas de Franz Ferdinand qui sort un deuxième album<br />

encore plus abouti que le premier. Très attendu, ‘You<br />

Could Have It So Much Better’ ne déçoit pas un<br />

instant et positionne le sympathique quatuor écossais<br />

parmi les meilleurs groupes de rock du moment. Tous<br />

les ingrédients d’un vrai et bon disque de rock sont ici<br />

réunis : morceaux énergiques qui vont à cent à l’heure,<br />

avalanches de guitares. La présence de deux très<br />

belles ballades, ‘Eleanor Put Your Boots On’ et ‘Fade<br />

Together’, donne une richesse supplémentaire à<br />

l’album. Avec une apparente facilité, Franz Ferdinand<br />

aligne des tubes potentiels qui laissent l’auditeur<br />

admiratif. Absolument génial ! [Myriam]<br />

www.franzferdinand.co.uk<br />

> Macadam Pale Horses<br />

The Shores Become Visible<br />

Urgence Disk Records<br />

Composé de vétérans de la scène rock genevoise, ce<br />

quatuor puissant et inventif se situe quelque part dans<br />

la grande galaxie communément qualifi ée de stoner.<br />

Allant de compos menées tambour battant dans la<br />

plus pure tradition de formations comme Isis à l’image<br />

de ‘At the Rate of the Medusa’ où les parties vocales<br />

se posent non pas comme un chant, mais comme un<br />

instrument supplémentaire, à des morceaux plus<br />

aériens comme ‘J’embrasserai ta plaie’ dans un style<br />

proche des Français de La Chair, ce disque comblera<br />

les amateurs de rock burné sans être bourrin ou<br />

abrutissant. Enregistré et mixé par Gabriel Farine,<br />

chanteur et bassiste de la formation, ce premier effort<br />

est, je l’espère, le début d’une longue série pour ces<br />

rockers de grande classe. [Christian]<br />

www.mph.name<br />

> Vinz Vonlanthen<br />

Œil<br />

Auto-production / Leo records<br />

La guitare est très certainement l’instrument révélé<br />

par le jazz. Depuis les premiers gospels jusqu’aux<br />

dernières créations, il n’y a pas de groupes sans<br />

guitariste. Vinz Vonlanthen est l’un d’entre eux. Sa<br />

maîtrise de l’instrument est telle qu’il invente dans cet<br />

album de nouvelles tablatures afi n de tirer de son<br />

instrument des sons rarement entendus. Il est évident<br />

que cet album s’adresse à des oreilles entraînées<br />

habituées à une musique pas toujours facile. Le<br />

toucher du musicien est d’une grande fi nesse, les sons<br />

sortent de son instrument d’une telle façon que<br />

reconnaître une guitare est ardu, comme parfois l’est<br />

de suivre les phrasés complexes, arythmiques et<br />

atonaux de ses compositions à revers de la mode<br />

actuelle. Béotiens, passez votre chemin ! [Etienne K]<br />

Merci à V.I.R.U.S.<br />

> CONCOURS ‘Vinz Vonlanthen’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Œil’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

> The Black Rebel<br />

Motorcycle Club<br />

Howl<br />

Echo<br />

Soyez prévenus : si vous avez craqué sur ‘Take Them<br />

On, On Your Own’ vous allez avoir une sacrée surprise<br />

avec ‘Howl’. Point de grosses guitares garage rock<br />

teinté de mélodies à la ‘Oasis’, les trois rebelles nous la<br />

jouent… folk vintage, limite country parfois. Forcément<br />

à la première écoute on s’interroge, on est déçu et un<br />

tantinet énervé par ce retournement de veste. Puis on<br />

se rend compte de la voie prise par le groupe, mais<br />

malgré quelques bonnes compos, l’ensemble sonne<br />

fade. Saluons cependant la prise de risque artistique,<br />

une douche moins glacée aurait été peut-être plus<br />

judicieuse pour les fans. Une autre question se pose :<br />

comment vont-ils donc établir leur setlist ? Un album<br />

qui va certainement diviser et faire parler de lui dans le<br />

milieu. [Steff]<br />

www.blackrebelmotorcycleclub.com<br />

> Noir Désir<br />

En public<br />

Universal<br />

Ce deuxième CD live par une des plus grosses<br />

signatures du rock hexagonal est une reproduction<br />

fi dèle de ce que le groupe a livré sur scène lors de la<br />

tournée triomphale ‘Des visages des fi gures’. On y<br />

retrouve une poignée de compositions extraites de<br />

l’album qui vit le groupe accéder au statut de star plus<br />

quelques reprises bien senties comme ‘Ces gens-là’<br />

du Grand Jacques ou ‘21st Century Schizoid Man’ de<br />

King Crimson. Mais se succèdent aussi sur ces deux<br />

CD une quantité ahurissante de standards indés<br />

réarrangés de manière telle que les fans de la première<br />

heure auront tôt fait de se repasser le premier live<br />

‘Dies Irae’ pour retrouver l’esprit originel de ce<br />

phénomène francophone. Tous ceux qui ont découvert<br />

ce groupe avec ‘Le vent nous portera’ apprécieront et<br />

les autres s’abstiendront. [Christian]<br />

www.noirdez.com<br />

> V.I.R.U.S.<br />

Tôt ou tard tout se paye<br />

Autoprod / Nomad records<br />

Il y a tant de personnes qui pensent que parler<br />

en rythme sur une boucle piquée dans un vinyle<br />

connu constitue du rap. Ils ont tout faux. Le rap est<br />

intimement lié aux textes. V.I.R.U.S. nous en fait<br />

la démonstration dans cet album surprenant. Les<br />

paroles sont d’acier et la musique de cristal. Les<br />

sujets sont graves et les thèmes abordés font tous<br />

réfl échir sur la société des hommes. Cela fait<br />

longtemps que l’on n’a pas entendu des francophones<br />

s’amuser autant avec des mots qui ont un sens. La<br />

section musicale n’est pas en reste, délaissant les<br />

kicks lourds et les sons gras en vogue ces temps-ci.<br />

Décidément, notre rap lémanique laisse éclore de<br />

bien belles fl eurs. Pour un premier jet le résultat est<br />

bon et demande juste un peu plus de naturel dans le<br />

phrasé de la voix. [Etienne K]<br />

Merci à Vinz Vonlanthen


ab<br />

Nek<br />

Una Parte Di Me – European Tour<br />

präsentiert<br />

Gotthard<br />

Lipservice – Tour 2005<br />

James Blunt<br />

Deep Purple<br />

Chris Rea<br />

Farewell Tour<br />

présente:<br />

Simple Minds<br />

Black & White Tour 2006<br />

Santana<br />

all that i am TOUR<br />

Réservation au Ticketcorner par téléphone 0900 800 800 (CHF 1.19/min.)<br />

sur Internet: www.ticketcorner.com, chez Manor et CFF<br />

ainsi qu'à tous les autres points de vente Ticketcorners.<br />

www.goodnews.ch ou Info-Line 0900 57 30 30 (CHF 1.19/min.)<br />

Mercredi 7 décembre 2005, 20h<br />

Maag EventHall Zurich<br />

Jeudi 8 décembre 2005, 20h<br />

Hallenstadion Zurich<br />

Mercredi 18 janvier 2006, 20h<br />

Hallenstadion Zurich<br />

Dimanche 19 février 2006, 19h<br />

Hallenstadion Zurich<br />

Lundi 27 février 2006, 20h<br />

Maag EventHall Zurich<br />

Vendredi 10 mars 2006, 20h<br />

Eulachhalle Winterthur<br />

Lundi 22 mai 2006, 20h<br />

Hallenstadion Zurich<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≥ 22<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> CONCOURS ‘Mr. Qwertz’<br />

Gagne l’album ‘Si t’as quelque chose à m’dire…’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

> Colafl uid<br />

Southern Death Swing<br />

Muse / MV<br />

Ce premier opus du groupe zurichois Colafl uid est<br />

comme une compilation, une espèce de mélange de<br />

tout ce qui s’est fait ces cinquante dernières années.<br />

Même si le groupe affectionne le punk, il passe par<br />

toute une série de sonorités rock ou pop, de Londres<br />

à Seattle. La voix et le look de garçon effronté du<br />

chanteur Gage ainsi que du reste du groupe y sont<br />

sûrement pour quelque chose. D’ailleurs cette image<br />

est comme l’album. Présentation soignée, belle<br />

gueule (la couverture), et ambiance deuxième degré<br />

avec les intermèdes de répétitions qui ponctuent<br />

l’album. On pourrait penser que l’originalité n’est pas<br />

au rendez-vous, tant chaque riff rappelle tel groupe<br />

ou courant musical, mais l’originalité est cette fusion<br />

cohérente : du bon groupe suisse, du tout bon<br />

groupe rock. [Joël Espi]<br />

www.colafluid.ch<br />

> Fiona Apple<br />

Extraordinary Machine<br />

SonyBMG<br />

C’est sobrement accompagnée de quelques cordes et<br />

vents que Fiona Apple entame ‘Extraordinary<br />

Machine’, album qui aura mis six longues années<br />

avant de voir le jour. Six années pour donner une suite<br />

au sublime ‘When The Pawn’. E.M. se place dans la<br />

continuité de ses prédécesseurs si ce n’est ce retour<br />

aux morceaux moins alambiqués. Exit les quelques<br />

touches electro. La jeune femme peut par contre<br />

toujours s’appuyer sur des mélodies jazzifi antes et sur<br />

une voix cassée qui laisse deviner quelques cicatrices<br />

passées. Que ce soit sur des tempos plus marqués<br />

comme sur l’excellent ‘Get Him Back ou ‘Window’ ou<br />

des ballades telles que ‘O’Sailor’, Fiona Apple manie<br />

son art avec originalité mais aussi un certain cynisme.<br />

Chanteuse décalée, elle ravira les amateurs du fond et<br />

de la forme. [Anna K.]<br />

www.fionaapple.com<br />

> Sigur rós<br />

Takk…<br />

EMI Music<br />

Après ‘von’, ‘ágætis byrjun’ et ‘()’, le groupe islandais<br />

fait sa rentrée avec ‘Takk…’, un album tout en douceur<br />

et en intensité, comme seul Sigur rós sait le faire.<br />

Même s’il a abandonné l’idée de chanter en hopelandic<br />

– langue inventée lors du précédent album – pour<br />

revenir à l’islandais, la voix de Jónsi se love toujours<br />

merveilleusement dans les mélodies célestes qui ont<br />

fait la renommée du groupe. ‘Takk…’ se veut plus<br />

orchestral cependant, et l’utilisation de plus de basse,<br />

de piano, de cordes et de trompettes, rend l’album<br />

plus ‘chaud’, peut-être plus accessible également.<br />

Même si l’impression d’avoir déjà entendu certains<br />

airs se faire ressentir, l’écoute de ‘glósóli’ et de<br />

‘Sæglópur’ reste d’un pur bonheur. Les amoureux des<br />

airs éthérés et envolées musicales chères à ce groupe<br />

en redemanderont. [Lena]<br />

www.sigur-ros.co.uk<br />

Merci à Mr. Qwertz<br />

> CONCOURS ‘Colafl uid’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Southern Death Wing’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

> Dionysos<br />

Monster in Love<br />

Disques Office<br />

Le groupe français Dionysos est de retour avec un<br />

album qui va faire du bruit. Depuis dix ans, le petit<br />

groupe, à force d’albums, de tubes et de concerts, s’est<br />

forgé un nom qui compte dans le paysage de la musique<br />

francophone. Plus rock que le précédent album, les<br />

guitares parfois criardes sont accentuées sur certains<br />

morceaux. Dionysos jongle avec des morceaux en<br />

français et en anglais. On rentre dès la première<br />

chanson dans un univers peuplé de personnages<br />

fantastiques, impressionnants. Ils jouent avec les mots,<br />

comme avec leur douzième titre, ‘Tes lacets sont des<br />

fées’ qui passe en ce moment sur les ondes. La pochette<br />

illustrant un monstre tenant dans la main une danseuse,<br />

dans des couleurs rouges, nous met en appétit pour<br />

rentrer dans le voyage proposé par Dionysos.<br />

[Carole-lyne Klay]<br />

www.dionyweb.com<br />

> Mr. Qwertz<br />

Si t’as quelque chose à<br />

m’dire…<br />

Autoproduit<br />

Un de mes premiers avatars de jeu vidéo s’appelait<br />

qwertz. C’est donc avec une curiosité non déguisée<br />

que l’album de Mr. Qwertz a retenu mon attention.<br />

Connu sur la scène sous le nom de Esteban, il nous<br />

propose une promenade dans différents grooves issus<br />

de l’électro. Si le début se fait en douceur par cinq tracks<br />

plutôt chill, les onze suivants massent plus : certains<br />

tracks trouveront naturellement leur place dans une<br />

track-list originale. Le son est bon, les compositions<br />

parfois un rien trop classiques. Mais il y a toujours une<br />

recherche aboutie quel que soit le style abordé… et<br />

tout y passe : chill, tek, house, planante… Voilà une<br />

galette locale qui restera collée au lecteur pour un petit<br />

moment. Décidemment la région est un vivier pour la<br />

musique de home-studio. [Etienne K]<br />

www.mrqwertz.ch<br />

> Sinéad O’Connor<br />

Throw Down Your Arms<br />

Edel / MV<br />

Sinéad O’Connor, l’Irlandaise aux cheveux rasés,<br />

nous revient avec un double album ‘Throw Down Your<br />

Arms’. Elle est connue surtout depuis 1990 pour sa<br />

chanson ‘Nothing Compares To You’ qui a rencontré<br />

un vif succès. Adepte de la controverse, elle a bien<br />

souvent fait parler d’elle pour ses prises de position<br />

notamment sur l’IRA. Au fur et à mesure de ses<br />

albums, elle a fl irté avec différents styles, rock,<br />

gospel, etc. Cet album marque son attachement au<br />

reggae, avec une version originale et une version dub.<br />

Sa voix s’adapte parfaitement à ce style, on ressent<br />

virtuosité et ferveur. La dernière chanson est une<br />

surprise agréable, ‘War’ de Bob Marley. Je ne saurais<br />

trop vous conseiller d’écouter de toute urgence ces<br />

deux CD. [Carole-lyne Klay]<br />

www.sineadoconnormusic.com<br />

Merci à Musikvertrieb


Dozer<br />

Through The Eyes Of<br />

Heathens<br />

Small Stone Records<br />

En dix ans d’existence le quatuor suédois, une des<br />

références du stoner, ne m’a jamais déçu et ce n’est<br />

pas en alignant des pépites comme en contient ce<br />

quatrième album qu’ils vont le faire. Enregistré dans<br />

l’austérité d’une ex-forteresse de l’armée soviétique<br />

dans la baie d’Helsinki, cet album est direct et sans<br />

artifi ces. Produite par le groupe, cette œuvre est la<br />

plus aboutie de toute leur discographie. Sans jamais<br />

relâcher la pression, Dozer aligne titre sur titre avec<br />

une facilité déconcertante et retranscrit sur disque<br />

l’intensité scénique qui a largement contribué à<br />

l’estime que lui portent les afi cionados du style. Point<br />

d’orgue de cette sortie ‘Until Man Exists No More’<br />

avec la contribution de Troy Sanders de Mastodon<br />

mérite à lui seul l’achat de ce skeud. [Christian]<br />

www.dozermusic.com<br />

> Modeselektor<br />

Hello Mom !<br />

Bpitch control / Namskeio<br />

Produit par le célèbe label berlinois Bpitch control, le<br />

duo allemand de Modeselektor nous propose avec<br />

cet album une large palette de leur savoir-faire.<br />

Parfois épaulés par des invités de renom (TTC, Paul<br />

St Hilaire) nos deux Germains – mais néanmoins<br />

cousins – explosent les styles : rap halluciné,<br />

ambient alienée, dance track explosif se succèdent<br />

sans se ressembler. Les treize pistes du CD sont bien<br />

construites et chacun pourra y trouver son bonheur,<br />

pourvu de ne point être imperméable aux sons<br />

électroniques. Il faut aussi noter l’organisation<br />

originale du CD présenté comme une émission de<br />

radio, les questions entrecoupant la liste des<br />

morceaux. Tout en découvrant un travail d’une<br />

grande variété de style, nous pouvons profi ter des<br />

commentaires des deux artistes. [Etienne K]<br />

www.modeselektor.de<br />

> Paul McCartney<br />

Chaos And Creation In<br />

The Backyard<br />

EMI Music<br />

Milliardaire, légende vivante, Paul McCartney a-t-il<br />

encore quelque chose à prouver ou même l’envie de<br />

surprendre ? Se poser cette question serait oublier qu’il<br />

est avant tout un créateur. Avec Nigel Godrich aux<br />

commandes (producteur de Radiohead), il semble que<br />

Paul McCartney ait voulu donner une nouvelle<br />

dimension à sa musique. Cependant, il ne faut pas<br />

s’attendre à trouver ici des expérimentations à la<br />

Radiohead, même si on aurait attendu un peu plus de<br />

‘folie’ de la part de Godrich. Le parti pris de ce disque<br />

est de mettre en avant le songwriting avec des chansons<br />

acoustiques, souvent émouvantes, dont la simplicité<br />

n’a d’égal que la beauté. Sans artifi ces superfl us, cet<br />

album touche à l’essence même de la musique pour<br />

atteindre une pureté et une sobriété rares. [Myriam]<br />

www.paulmccartney.com<br />

> CONCOURS ‘Opak’<br />

Gagne l’album ‘Two Sleepwalkers on a tight Rope’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Opak<br />

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SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≥ 23<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

≥ 24<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

(réservé (réservé aux aux abonnés)<br />

> HIM<br />

Dark Light<br />

Sire Records / Warner Music<br />

Le dernier album des Finlandais de HIM (His Infernal<br />

Majesty), dont le charismatique chanteur et<br />

compositeur se nomme Ville Valo, est sorti fi n<br />

septembre. Dans un style rock gothique, ils nous<br />

offrent un cocktail de chansons tant calmes et<br />

mélodieuses comme ‘Dark Light’, que plus rythmées<br />

et soutenues telles que ‘Under the Rose’ ou encore<br />

‘Behind the Crimson Door’. Diffi cile de les assigner à<br />

une catégorie musicale, eux-mêmes se qualifi ant<br />

comme étant un groupe de ‘Love Metal’. Le single ‘Rip<br />

Out the Wings of a Butterfl y’ ainsi qu’un très bon<br />

marketing ont contribué au succès de ce dernier opus.<br />

Cet album est le premier que HIM enregistre aux<br />

Etats-Unis, à Los Angeles pour être précis. Ils<br />

comptent ainsi séduire l’Amérique, ce qui est chose<br />

faite pour l’Europe. [Andrek]<br />

www.heartagram.com<br />

> Opak<br />

Two Sleepwalkers On<br />

A Tight Rope<br />

Opak / Namskeio<br />

Prenez un fondu de l’échantillonage, un musicien<br />

touche-à-tout, une certaine rigueur dans les choix et<br />

beaucoup d’imagination talentueuse et vous obtiendrez<br />

un des groupes les plus atypiques du bassin lémanique.<br />

Oscillant entre jazz, ambient et musique électronique,<br />

les deux Vaudois d’Opak offrent un second album<br />

d’une richesse certaine. Le subtil mélange de boucles<br />

savamment déguisées – plusieurs proviennent du<br />

répertoire classique – et de jeu instrumental en temps<br />

réel prend très bien. C’est un véritable voyage musical<br />

qui nous est présenté. Les ambiances se succèdent, la<br />

base technologique sert de support aux élans poétiques.<br />

Voilà un album qui demande plusieurs écoutes avant de<br />

livrer tous ses secrets. Un coup de cœur à découvrir sur<br />

scène si vous le pouvez. [Etienne K]<br />

www.opakmusic.com<br />

> The Corrs<br />

Home<br />

Warner Music<br />

Voilà déjà dix ans que les Corrs nous enchantent<br />

avec leurs harmonies séraphiques et leurs mélodies<br />

imparables mélangeant pop, rock et musique celtique.<br />

Avec ‘Home’, ils se rapprochent un peu plus de leurs<br />

racines en reprenant des chansons traditionnelles<br />

irlandaises qui ont bercé leur enfance et les ont<br />

inspirés. Mais ‘Home’ n’est pas pour autant un disque<br />

de folklore. Plus acoustique que les autres albums du<br />

groupe, il garde le son si caractéristique des Corrs<br />

(qui ont réécrit les arrangements des chansons), tout<br />

en soulignant ce que la fratrie irlandaise doit à la<br />

musique de son pays. Avec ce disque, les Corrs<br />

montrent qu’ils ont su garder, après plusieurs années<br />

de succès, leur authenticité et leur identité, fait plutôt<br />

rare dans l’industrie musicale, et surtout dans le<br />

monde de la pop. [Myriam]<br />

www.thecorrswebsite.com<br />

> CONCOURS ‘Modeselektor’<br />

Gagne un exemplaire de l’album ‘Hello Mom !’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

Merci à Psychonaut Merci à Namskeio Records<br />

> CONCOURS ‘The Gathering’<br />

Gagne un exemplaire du DVD ‘A Sound Relief’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

> The Beatles<br />

The First U.S. Visit<br />

Apple / Capitol Studio<br />

Le 7 février 1964 la Beatlemania envahit les Etats-<br />

Unis : Ils débarquent aux USA et Granada TV (GB)<br />

demande à deux frères journalistes de suivre cette<br />

tournée. Dubitatifs, ils vont réaliser un documentaire<br />

qui marquera à jamais. Petite caméra rivée sur l’un,<br />

micro collé à l’autre, David et Albert Maysles vont<br />

suivre les Beatles de l’arrivée, dans les transports, à<br />

l’hôtel, au mythique Ed Sullivan Show, en concert…<br />

autant de plans qui font l’histoire. Au niveau musical,<br />

quel plaisir de se replonger en ces temps encore<br />

vierges et on sirote ce fi lm pionnier mêlant musique,<br />

commentaires des artistes, shows sur scène et entre<br />

potes en dehors. Ce DVD est un indispensable, avec<br />

en prime un ‘making of’ et des commentaires de<br />

Albert Maysles. [Etienne K]<br />

www.beatles.com/firstus<br />

> David Byrne<br />

Live at Union Chapel<br />

Warner / BBC<br />

Londres est renommée pour ses exentricités. L’une<br />

d’entre elles est d’accueillir des rockers de renom<br />

dans une église. Le concert donné par David Byrne,<br />

génial leader des Talking Heads hélas muettes, en<br />

est un des exemples. Le public est sagement assis<br />

dans les travées de la chapelle et les musiciens<br />

occupent ce qui serait le chœur sanctifi é et interdit<br />

d’accès. Fraîcheur et connivence sont les maîtremots<br />

de cette prestation. Outre ses succès en solo,<br />

Mr. Byrne reprend certains de ses anciens airs<br />

devenus au fi l des reprises de véritables standards.<br />

Epaulée par des musiciens de grande qualité, la<br />

silhouette dégingandée de l’Américain continue à se<br />

trémousser sur sa musique d’une grande inventivité.<br />

Ses musiciens s’amusent avec lui, cela se voit et<br />

s’entend. [Etienne K]<br />

www.davidbyrne.com<br />

> Jean-Michel Jarre<br />

Jarre In China<br />

Warner Music Vision<br />

Ce double dvd propose de revivre le concert<br />

légendaire d’un pionnier de l’électro dans la Cité<br />

Interdite à Pékin. Ce concert, retransmis en haute<br />

défi nition par la télévision chinoise à près d’un milliard<br />

de téléspectateurs, est le premier certifi é THX. JMJ<br />

n’est pas seul puisqu’il est accompagné sur scène<br />

par des orchestres chinois et un chœur. Derrière<br />

cette prouesse technologique se trouve un très bon<br />

spectacle avec une programmation sans risque<br />

comportant notamment des morceaux d’Oxygene,<br />

Equinoxe ou Chronology. Le son et l’image sont de<br />

grande qualité mais la prestation scénique est quelque<br />

peu statique. Le second dvd contient un autre concert<br />

de Jarre (donné sur la place Tian’Anmen), un ‘makingof’<br />

et divers bonus. Un CD audio du live est offert dans<br />

ce coffret plus que complet. [Ashtom]<br />

www.jeanmicheljarre.com<br />

Merci à Psychonaut Records


Divers artistes<br />

Beautiful Voices<br />

Nuclear Blast<br />

Composé d’une grande variété de vocalises féminines,<br />

ce coffret présente un mélange d’envoûtantes voix<br />

émotionnelles et énergiques de femmes qui ont su<br />

s’imposer dans ce milieu largement dominé par le<br />

genre masculin. En découvrant la qualité du packaging,<br />

on se dit que le contenu ne peut que suivre et tel est le<br />

cas. Le DVD contient vingt-et-un clips, plus ou moins<br />

metal selon les groupes, et le CD se compose de dixsept<br />

chansons, différentes de celles du DVD bien sûr.<br />

De Nightwish, dont la voix est celle de la charismatique<br />

Tarja Turunen, à Xandria, en passant par Leaves’Eyes,<br />

Imperia et Doro, laissez-vous bercer par ce plaisir<br />

acoustique totalement féminin. Encore un exemple<br />

réussi de double album destiné à la chaîne stéréo<br />

ainsi qu’au lecteur de DVD. [Andrek]<br />

www.nuclearblast.de<br />

> Faithless<br />

Live at Alexandra Palace<br />

SonyBMG<br />

Pour son premier dvd live, Faithless offre un concert<br />

à l’Alexandra Palace de Londres. La formation,<br />

étoffée de plusieurs musiciens avec guitares,<br />

basses, batterie ainsi qu’une chanteuse venue<br />

remplacer Dido sur certains morceaux, restitue un<br />

son plus humain que ce que l’on a l’habitude<br />

d’entendre de Faithless. Entamant très rapidement<br />

sur l’incontournable ‘Insomnia’, Maxi Jazz, Rollo et<br />

Sister Bliss nous font découvrir toutes les facettes<br />

de leur musique sur 18 titres très représentatifs de<br />

leur touche inimitable, passant d’un ‘God is a DJ’<br />

aérien pour fi nir en feu d’artifi ce avec ‘Salva Mea’.<br />

Les lumières, le son très travaillés et les angles de<br />

vues bien pensés rendent cependant un dvd live un<br />

peu lisse peut-être. Mais le public est là. Il ajoute un<br />

peu de folie à un show trop parfait. [Ashtom]<br />

www.faithless.co.uk<br />

> The Gathering<br />

A Sound Relief<br />

Psychonaut Records<br />

En mai, les Hollandais avaient investi, le temps d’une<br />

soirée, le majestueux Paradiso d’Amsterdam pour<br />

enregistrer ce qui allait devenir ‘A Sound Relief’ au<br />

visuel minimaliste superbe. Ambiance feutrée et<br />

admirative, fans venant de cinquante-six pays, son<br />

parfait, la soirée ne pouvait qu’être bonne. Anneke,<br />

toute souriante comme à son habitude, enchante<br />

le set à elle toute seule. Retraçant les meilleurs<br />

moments de leur carrière avec un léger favoritisme<br />

pour leur opus ‘How to Measure a Planet’, il se dégage<br />

de ce concert une chaleur douce et envoûtante, l’inédit<br />

‘Alone’ laissant augurer le meilleur pour l’avenir. En<br />

bonus, on retrouve quelques moments de la dernière<br />

tournée (les Chiliens sont incroyables), une interview<br />

du groupe, des clips d’un esthétisme certain.<br />

[Anna K.]<br />

www.gathering.nl<br />

> CONCOURS ‘Beautiful Voices’<br />

Gagne un exemplaire dédicacé du DVD ‘Beautiful Voices’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Nuclear Blast Records<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

O 25<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

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HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


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MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

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ANIME MANGA LIVRES<br />

> Le monde de Narnia :<br />

Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique<br />

De Andrew Adamson<br />

Avec Georgie Henley, William Moseley et Skandar Keynes<br />

Buena Vista International<br />

La production Walt Disney de la période des fêtes de fi n d’année ne dérogera<br />

pas à la règle : le merveilleux sera au rendez-vous, comme le montrent les<br />

quelques images déjà disponibles de ce fi lm qui s’annonce comme un conte<br />

visuellement époustoufl ant. Rien d’étonnant à cet enchantement des prunelles<br />

lorsqu’on constate qui est derrière ce projet d’adaptation risqué, comme<br />

toutes les transpositions de la littérature vers le cinéma, de cette œuvre très<br />

connue des anglo-saxons.<br />

Mais avant d’éclairer la lanterne de ceux qui<br />

ne connaîtraient que de loin l’œuvre de<br />

Lewis, je vais tout de suite conforter dans<br />

leur sentiment ceux qui ont tilté sur le nom<br />

du réalisateur, ainsi que sur les dessins, et<br />

plus généralement l’ambiance que dégagent<br />

les photos du fi lm : on est en effet dans le<br />

droit fi l du renouveau de la fantasy au<br />

cinéma qu’ont ressuscité ‘Le Seigneur des<br />

anneaux’ et ‘Harry Potter’. Et les similitudes<br />

de ces trois projets sont nombreuses, outre<br />

les budgets pharaoniques, évidemment.<br />

Le réalisateur Andrew Adamson (néo-zélandais… comme Peter Jackson) est<br />

le réalisateur oscarisé des deux Shrek, et c’est son premier fi lm avec des<br />

prises de vue ‘réelles’. Un premier test ambitieux pour un homme qui nous<br />

avait plus habitués à un regard décalé et ironique sur les contes de fées, alors<br />

que le monde de Lewis est des plus classiques. Au niveau de la recherche de<br />

l’esthétique générale, c’est John Howe qui relève le gant, l’illustrateur offi ciel<br />

de Tolkien ne craignant plus vraiment les défi s après son travail unanimement<br />

acclamé. Les créatures mystiques et les effets spéciaux du fi lm sont l’œuvre<br />

de l’oscarisé Richard Taylor et de son équipe WETA, qui avaient déjà créé le<br />

monde fantastique du ‘Seigneur des anneaux’. Pour la musique, Adamson<br />

rappelle son compositeur attitré Harry Gregson-Williams, déjà présent sur les<br />

deux Shrek. Un gage de qualité quand on se souvient de son travail en tandem<br />

avec Powell et en solo sur ‘Kingdom Of Heaven’.<br />

On notera encore au rang des points communs, le fait d’adapter une œuvre<br />

littéraire en plusieurs tomes (elle en compte sept… comme Harry Potter), qui<br />

connaît encore un grand succès depuis ses débuts en 1950. Vendue à 85 millions<br />

d’exemplaires dans le monde, traduite en 29 langues, l’œuvre de l’enseignant<br />

irlandais, intime de Tolkien, est une institution, à l’instar du ‘Seigneur des anneaux’<br />

et de ‘Harry Potter’. L’attente est donc immense, d’autant que plusieurs générations<br />

connaissent le livre et que le succès des tentatives précédentes met une certaine<br />

pression sur Adamson. Pourtant, ‘Le monde de Narnia’ sera probablement plus<br />

facile à adapter, car son écriture est différente et laisse plus de marge.<br />

En effet, Lewis a moins voulu créer un monde complet et complexe que<br />

simplement raconter une histoire à sa fi lleule, exercice qui eut de si bons<br />

résultats que les tomes fi nirent par s’accumuler jusqu’à sept. Le conte est<br />

> CONCOURS ‘Le monde de Narnia’<br />

Gagne des places pour ‘Le monde de Narnia’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International<br />

assez classique : on suit les aventures épiques des Pevensie (Lucy, Edmund,<br />

Susan et Peter), quatre jeunes Anglais qui, en jouant à cache-cache dans la<br />

maison de campagne d’un vieux professeur, pénètrent dans le monde<br />

mystique de Narnia par une armoire magique. Là-bas, ils découvrent une<br />

terre enchantée, où se côtoient des animaux parlants, des nains, toute une<br />

faune étrange qui compte même des centaures et des géants. Il y règne<br />

pourtant un hiver éternel, dû au mauvais sort que lui a jeté la méchante<br />

Sorcière blanche, Jadis (Tilda Swinton, qui, après avoir joué l’Archange<br />

Gabriel dans ‘Constantine’, s’habitue aux personnages surnaturels). Sous la<br />

conduite du lion Aslan, le mystique Roi du pays, nos explorateurs en herbe<br />

mènent une lutte spectaculaire pour libérer Narnia du joug glacial de Jadis.<br />

La narration légère et humoristique de Lewis n’est pas fournie en détails descriptifs.<br />

Narnia est décrit dans ses grandes lignes, sans la complexité linguistique et<br />

historique qu’on trouve chez Tolkien, voire dans une moindre mesure chez<br />

Rowling. On peut donc penser que l’équipe du fi lm aura plus de latitudes pour<br />

laisser s’exprimer son imagination dans la représentation de ce monde merveilleux,<br />

sans être attendue au coin du bois par une horde de fans intégristes. On notera<br />

aussi que Lewis était un fervent catholique, ce qui transparaît quelque peu dans<br />

son œuvre (Aslan est un personnage résolument christique), même si les enfants<br />

ne percevront probablement rien, Lewis s’étant bien gardé de faire du prosélytisme.<br />

Peut-on aussi lier ce côté religieux au fait que la violence soit mesurée et qu’on<br />

n’aura pas les ambiances sinistres d’Harry Potter ? Sans doute cela joue-t-il, mais<br />

peut-être l’auteur a-t-il simplement voulu écrire des fables bon enfant pleines de<br />

merveilleux. Et c’est sans doute ce que l’on pourra découvrir avec ravissement le<br />

21 décembre sur les écrans romands.<br />

[Yamine Guettari]<br />

www.narnia-themovie.ch


A History of Violence<br />

De David Cronenberg<br />

Avec Viggo Mortensen, Maria Bello, William Hurt et Ed Harris<br />

Warner Bros<br />

Ce fi lm raconte un basculement, celui de la vie simple d’un homme et de sa<br />

famille suite à un fait divers commun. Tom Stall (Mortensen) est un père de<br />

famille comblé, paisible gérant d’un snack-bar dans une ville sans surprise.<br />

Deux malfrats psychotiques vont faire surgir une autre facette de sa<br />

personnalité lorsqu’il les tuera froidement pour protéger les siens. Devenu<br />

héros local, Stall se retrouve à la une des médias. Il est pris dans un engrenage<br />

qui le confrontera aux pontes de la mafi a de Philadelphie (Harris et un Hurt à<br />

contre-emploi) et surtout à une part sombre de lui-même dont il espérait<br />

pouvoir préserver sa femme (Bello) et ses deux enfants.<br />

Dans la fi lmographie de Cronenberg, ‘A History of Violence’ restera comme<br />

une parenthèse étonnamment traditionaliste – ou comme un fi lm de<br />

transition. Il est en revanche indéniable que le réalisateur canadien (dont on<br />

retient notamment ‘La Mouche’, ‘Le festin nu’, ‘Crash’ et ‘eXistenZ’) met ici<br />

avec beaucoup d’intelligence son talent d’auteur controversé au service<br />

d’un scénario de facture hollywoodienne bien fi celé mais presque sans<br />

surprise. On y retrouve ainsi le thème convenu de la famille dans son idéal<br />

‘américain’ et le cadre traditionnel de la bourgade sans importance, si<br />

propice à la construction d’un drame implacable. La réalisation joue de<br />

cette rigueur avec une extrême précision, empruntant aux classiques du<br />

genre la construction de l’intrigue et du suspense et l’utilisation parfois<br />

outrée des symboles culturels. Les dernières images du fi lm, sorte de<br />

rédemption, sont les plus chargées à la fois du savoir-faire de Cronenberg<br />

et de cet académisme presque sans failles.<br />

A l’exclusion de quelques giclées de sang (une des rares facilités de<br />

cette production très aboutie), les images de mutilation sont limitées à des<br />

gros plans statiques très courts.<br />

Ce sont bien les tiraillements<br />

psychologiques de Stall (et de<br />

sa femme) qui forment la seule<br />

violence qui nous soit ici proposée,<br />

effi cacement explicités par<br />

l’antagonisme de deux scènes<br />

érotiques très sobres mais dont le<br />

réalisme cru coûtera sûrement au<br />

fi lm l’adhésion d’une grande partie<br />

de ses spectateurs. Les autres<br />

s’amuseront du génie de Cronenberg,<br />

qui joue habilement – contrairement<br />

à son héros – de l’équilibre entre<br />

son très relatif assagissement et<br />

les vieux démons qui lui ont valu<br />

jusqu’ici la fascination de son<br />

public.<br />

[nbs]<br />

> CONCOURS ‘A History Of Violence’<br />

Gagne des places pour ‘A History Of Violence’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Warner Bros.<br />

> Elisabethtown<br />

De Cameron Crowe<br />

Avec Kirsten Dunst, Orlando Bloom et Susan Sarandon<br />

UIP<br />

Après avoir fait perdre des centaines de millions de dollars à la fabrique de<br />

chaussures qui l’emploie, Drew Baylor (Orlando Bloom) est licencié sur-lechamp.<br />

Dans la foulée, Ellen, sa petite amie, le plaque également. Drew est<br />

désespéré et envisage de se suicider, lorsqu’il est appelé à retourner dans sa<br />

ville natale du Kentucky à la mort de son père. C’est à Drew qu’il incombe de<br />

veiller à ce que les dernières volontés de son défunt père soient exaucées.<br />

Pendant le voyage, il fait la connaissance d’une hôtesse de l’air dont il va<br />

tomber follement amoureux. Les nombreuses fans féminines vont être gâtées<br />

avec ce fi lm qui met en scène un Orlando Bloom très naturel et séduisant,<br />

dans un rôle touchant et drôle. Accompagné de la splendide et ravissante<br />

Kirsten Dunst, il rayonne dans une comédie romantique et dramatique très<br />

réaliste. La participation remarquable d’Alec Baldwin et Jessica Biel apporte<br />

une touche supplémentaire à ce fi lm déjà bien rempli en surprises. Cette<br />

romance, dirigée, écrite et co-produite par Cameron Crowe et Tom Cruise,<br />

semble être un futur carton dans le domaine des comédies sentimentales. À<br />

remarquer la BO très joyeuse et nostalgique choisie par Nancy Wilson.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> In Her Shoes<br />

De Curtis Hanson<br />

Avec Cameron Diaz, Toni Collette et Shirley MacLaine<br />

20th Century Fox<br />

Un retour sur grand écran tout en douceur<br />

et en qualité pour Cameron Diaz dans<br />

une comédie touchante et rigolote à la<br />

fois. Accompagnée de l’excellente Toni<br />

Collette, qui vole carrément la vedette à<br />

sa partenaire, et d’autres nombreux et<br />

excellents comédiens expérimentés, cette<br />

comédie n’est pas aussi inintéressante<br />

que le nom voudrait bien nous le faire<br />

croire ! Deux sœurs qui n’ont rien en<br />

commun, sauf leur pointure, vont se<br />

retrouver confrontées à des disputes qui<br />

vont les éloigner l’une de l’autre pendant<br />

un certain temps, le temps pour Maggie (Diaz) de se prendre en main et de<br />

laisser sa vie superfi cielle de côté. Sa solution, c’est peut-être de rencontrer<br />

sa grand-mère qu’elle pensait avoir perdue depuis la mort de sa mère ? En tout<br />

cas, de belles surprises l’attendent dans un endroit où la tranquillité mais<br />

aussi la bonne humeur règnent ! Si le début du fi lm ressemble à une histoire<br />

banale basée sur un récit superfi ciel, je peux vous dire que ça vaut la peine<br />

d’attendre un peu, le fi lm devenant de plus en plus intéressant au fur et à<br />

mesure que l’histoire avance et on découvre une comédie attachante, riche en<br />

émotions, basée sur le thème du vrai amour fraternel.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> CONCOURS ‘Elisabethtown’<br />

Gagne des places pour ‘Elisabethtown’<br />

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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à UIP<br />

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MUSIQUE<br />

∏ 28<br />

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ANIME MANGA LIVRES<br />

> Doom<br />

De Andrzej Bartkowiak<br />

Avec The Rock, Karl Urban, Rosamund Pike et Raz Adoti<br />

UIP<br />

Je vois déjà le sarcasme poindre à peine le titre du fi lm lu par les fans de jeux<br />

vidéo. Mais attendez un peu et je vais vous démontrer pourquoi il ne faut pas<br />

tirer à boulets rouges sur ce fi lm avant de lui avoir donné sa chance, parce<br />

qu’il a vraiment des atouts de son côté.<br />

Bon, nous sommes d’accord que, jusqu’à maintenant, les adaptations au<br />

cinéma des jeux vidéo cultes n’ont pas été ce que l’on peut appeler des francs<br />

succès. De ‘Mortal Kombat’ à ‘Super Mario Bros’, en passant par ‘Street<br />

Fighter’, ‘Tomb Raider’ et ‘Resident Evil’, on est souvent passé plus près du<br />

navet que du grand fi lm (quoiqu’on puisse trouver un côté divertissant et<br />

rigolo dans le n’importe quoi foutraque de ces métrages : aaaaah le Blanka de<br />

‘Street Fighter’…). Et je ne parle pas du tâcheron germanique Uwe Boll, qui,<br />

non content d’avoir massacré ‘Alone In The Dark’ et d’avoir osé réaliser un fi lm<br />

à partir d’un jeu d’arcade aussi simpliste que ‘House Of The Dead’ (celui-là est<br />

un OVNI cheap qui vaut le coup d’œil rien que pour se marrer un bon coup),<br />

annonce des adaptations de ‘Bloodrayne’, ‘Dungeon Siege’, ‘Farcry’… Il y en<br />

a que le ridicule n’effraie pas, il les stimule plutôt.<br />

Mais dans cet océan de médiocrité il y a des fi lms qui augurent de meilleures<br />

choses comme le ‘Silent Hill’ de Christophe Gans (‘Le Pacte des Loups’) ou<br />

précisément ce ‘Doom’, réalisé par un spécialiste du fi lm d’action qui booste :<br />

Andrzej Bartkowiak. Il a déjà travaillé plusieurs fois avec le producteur à<br />

succès Joel Silver (la série ‘L’arme fatale’ entre autres) pour des fi lms d’action<br />

mêlant arts martiaux et rap, tels que ‘Romeo Must Die’ ou ‘Cradle 2 To The<br />

Grave’ (‘En sursis’ dans la version francophone). Il est aussi un très renommé<br />

directeur de la photographie qui a servi des fi lms comme ‘L’arme fatale 4’,<br />

‘Treize jours’, ‘L’associé du diable’… Il met ici ses compétences au service<br />

d’un travail risqué, puisque les escouades de fans extrémistes, armés<br />

jusqu’aux dents de lance-roquettes et autres tronçonneuses, s’occuperont de<br />

son cas si le fi lm n’est pas à la hauteur de leurs espérances.<br />

> CONCOURS ‘Doom’<br />

Gagne un appareil photo numérique ou des places pour ‘Doom’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International<br />

Pour les étrangers au monde du jeu vidéo, il est bon de rappeler quelques<br />

détails sur ‘Doom’, ce jeu qui fut une révolution en son temps, ouvrant la voie<br />

triomphale des FPS (First Person Shooter). Créé par la petite fi rme texane ID<br />

Software en 1993, et reprenant le principe de la vue subjective déjà utilisé par<br />

Wolfenstein, il se démarqua par un aspect résolument gore et une impression<br />

d’immersion totale atteinte pour la première fois à cette époque. L’écran<br />

présentait ce que les yeux de notre avatar voyait, et on devait lutter durement<br />

pour combattre les légions de démons qui avaient envahi une base<br />

d’expérimentation martienne, dédale idéal pour abriter ces saloperies de<br />

bestioles. Des ‘Doom’ 2 et 3 suivirent, exploitant la même recette et devenant<br />

des succès à leur tour.<br />

Le but premier des producteurs et du réalisateur est justement que la sensation<br />

d’immersion profonde associée au concept du FPS soit transmise par le fi lm<br />

le mieux possible. On se doute alors que le scénario est secondaire, et<br />

comment pourrait-il en être autrement alors que l’histoire de base du jeu<br />

vidéo est des plus simples : vous êtes lâché seul au milieu d’une base<br />

labyrinthique envahie de démons, tuez-les tous et sortez-vous en vivant !<br />

Dans le fi lm, on se rapproche plus du contexte de Doom 3 puisqu’une<br />

escouade de Marines (commandée par The Rock) est envoyée sur la base<br />

martienne d’Olduvai afi n de contenir un accident. Suite à des expériences,<br />

une porte dimensionnelle s’est ouverte et des légions de démons ont envahi<br />

la base. Charge à eux de tout nettoyer, mais rien ne va se passer comme<br />

prévu, forcément…<br />

Le point vital dans ce genre d’entreprise sont les combats et les effets<br />

spéciaux. Et la production a mis toutes les chances de son côté en faisant<br />

appel au Studio Stan Winston (‘Alien’, ‘Predator’, ‘Terminator’) pour les CGI et<br />

Dion Lam (‘Matrix’ entre autres) pour les chorégraphies de combat. Et un<br />

consultant ex-militaire s’occupe de rendre l’escouade de Marines et ses<br />

tactiques de combat crédibles. Les moyens et la volonté d’être aussi proche<br />

que possible du jeu sont là donc.<br />

Bref, cette adaptation a tout pour être réussie : le parti pris de jouer l’immersion<br />

comme dans le jeu (une séquence en vue subjective très prometteuse a été<br />

réalisée), une équipe compétente et expérimentée, un univers dépaysant.<br />

Espérons que le fi lm tiendra ses promesses et sera un bon divertissement,<br />

rendant grâce au monument qu’est ‘Doom’.<br />

[Yamine Guettari]<br />

www.doommovie.com


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Agenda 21 Action!<br />

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En 2005,<br />

Annemasse<br />

publie<br />

son<br />

Agenda 21<br />

...<br />

Contact<br />

Trop<br />

chaud<br />

pour le<br />

cinema!<br />

Service<br />

Environnement<br />

04 50 95 07 56<br />

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ANIME MANGA LIVRES<br />

> King Kong<br />

De Peter Jackson<br />

Avec Naomi Watts, Adrien Brody et Jack Black<br />

UIP<br />

Peter Jackson réalise un rêve d’enfance en réalisant le second remake de ‘King<br />

Kong’, après celui de John Guillermin en 1976 (un fi lm honnête dont les effets<br />

spéciaux étaient plutôt bons pour l’époque). Après le travail titanesque sur ‘Le<br />

Seigneur des anneaux’, il semble que l’entreprise soit au moins aussi diffi cile sur<br />

ce métrage, car ce perfectionniste de Jackson est comme d’habitude très limite sur<br />

ses délais. La deadline est la première du 5 décembre à New York ; et le 20 octobre,<br />

ce fi lm à 200 millions de dollars était encore en pleine post-production...<br />

Le fi lm original de 1933, réalisé par Merian Cooper et Ernest Schoedsack, a<br />

surtout frappé le public par ses effets spéciaux extraordinaires pour l’époque,<br />

conçus par Willis O’Brien (dont le fameux protégé Ray Harryhausen fera lui<br />

aussi des miracles plus tard). C’est donc fort logiquement que l’éminent et<br />

oscarisé studio WETA, qui a magnifi quement travaillé sur ‘Le Seigneur des<br />

anneaux’, relève le gant. Et Andy Serkis (Gollum) prêtera son faciès si<br />

expressif afi n de donner vie au King Kong numérique, qui sera plus vrai que<br />

nature, n’en doutons pas. On comptera aussi sur Naomi Watts (‘Le Cercle’ 1<br />

et 2, ‘Mulholland Drive’) pour incarner l’égérie du gorille, et Adrien Brody (‘Le<br />

pianiste’) dans le rôle de l’aventurier Jack Driscoll. Ce choix est un peu étrange<br />

dans la mesure où Brody est peu<br />

coutumier de ce type de rôle<br />

héroïque, mais on a aussi une<br />

autre surprise avec la présence de<br />

Jack Black (‘Rock Academy’) pour<br />

interpréter Carl Denham, le<br />

producteur à l’origine de tout. Il<br />

devrait apporter un peu de sa<br />

truculence à ce rôle.<br />

> La boîte noire<br />

De Richard Berry<br />

Avec José Garcia, Marion Cotillard et Michel Duchaussoy<br />

Monopole Pathé Films<br />

Ce fi lm change des super productions américaines ou françaises, où l’on voit<br />

soit des super héros prêts à sauver le monde soit des fi lms trop conservateurs<br />

et sans action ni réel modernisme. ‘La boîte noire’ est à la fois psychologique,<br />

dramatique et dynamique. Il se déroule (pour une partie) dans la belle région<br />

de Normandie, plus précisément à Cherbourg dans le Cotentin, qui offre des<br />

prises de vue et des paysages incroyables. José Garcia nous surprend<br />

agréablement dans un rôle obscur, si différent des précédents. Dans le fi lm, il<br />

incarne Arthur, un personnage plongé pendant quelques heures dans un<br />

coma à la suite d’un accident de voiture très mystérieux. À son réveil, il se<br />

retrouve face à une curieuse aventure et a pas mal d’énigmes autour de sa vie.<br />

Dès cet instant commence pour Arthur une incroyable aventure remplie de<br />

mystères et d’incohérences. Il sera à la fois la victime, le coupable et<br />

l’enquêteur de sa nouvelle vie, une vie envahie par les traumatismes de son<br />

inconscient… Un fi lm qui ne se résume pas si facilement que ça, notamment<br />

par la complexité du scénario, mais ça n’enlève rien à la qualité de ce thriller<br />

psychologique des plus captivants !<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> CONCOURS ‘La boîte noire’<br />

Gagne des places pour ‘La boîte noire’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Monopole Pathé Films<br />

On peut s’interroger sur le bien-fondé de faire un remake de ce monument du<br />

septième art, mais les intentions de Peter Jackson semblent pures (et quand<br />

on connaît le bonhomme, on ne peut en douter) : il fait ça par amour pour le<br />

fi lm, plutôt dans le but de raconter cette histoire avec sa sensibilité, sa vision<br />

et des effets spéciaux modernes. D’ailleurs, on retrouvera des dinosaures<br />

dans la version 2005, comme dans l’original, la fi délité à l’œuvre étant préférée<br />

à l’élimination de cet anachronisme. On peut donc espérer qu’en passant, il<br />

aidera son devancier à être<br />

redécouvert par un public qui<br />

pourrait s’effrayer devant un<br />

fi lm en noir et blanc et sans<br />

effets spéciaux numériques.<br />

[Yamine Guettari]<br />

www.kinkongfilm.ch<br />

> Lonesome Jim<br />

De Steve Buscemi<br />

Avec Liv Tyler et Casey Affleck<br />

Xenix Films<br />

Jim, 27 ans, fauché et ex New-yorkais, revient malgré lui dans son Indiana natal,<br />

pour retrouver sa famille. Mais il lui est diffi cile de reprendre la vie qu’il a cherché<br />

à fuir. Il peine à admettre que c’est là sa seule chance, entre un père lointain, une<br />

mère qui le couve et un frère aîné déprimé et divorcé. Jim va jusqu’à pousser ce<br />

dernier à tenter de se suicider et fi nalement avoir un accident de voiture. Même sa<br />

rencontre avec une infi rmière de l’hôpital peine à lui redonner espoir. C’est le rêve<br />

américain qui est revisité sous son véritable jour avec ce fi lm : les espoirs se<br />

heurtent à la réalité, l’Oncle Sam de la famille s’appelle Evil et utilise l’usine<br />

paternelle pour fourguer sa drogue et Jim (Casey Affl eck) est un héros apathique.<br />

Quant à l’ange rédempteur, incarné par Liv Tyler, il n’est autre qu’une mère qui<br />

élève seule son petit garçon et voit défi ler<br />

les hommes dans sa vie. Loin de plonger le<br />

spectateur dans une dépression abyssale<br />

pourtant redoutée, ce fi lm réussit le tour de<br />

force de donner à cette réalité pathétique un<br />

espoir de lendemain, tout en évitant les<br />

clichés et avec des acteurs convaincants. Au<br />

fi nal, le monde reste tel qu’il est et les rêves<br />

ne tiennent qu’à notre façon de les réaliser.<br />

[N. Naromov]<br />

> CONCOURS ‘Lonesome Jim’<br />

Gagne des places pour ‘Lonesome Jim’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Xenix Films


Batman Begins<br />

De Christopher Nolan<br />

Avec Christian Bale et Katie Holmes<br />

Il n’est pas nécessaire de raconter l’histoire de Batman<br />

car tout être humain qui sait lire ou écouter la connaît.<br />

De la BD aux jeux vidéo, du cinéma à la télé, Batman<br />

attire toujours la curiosité pour son côté mystérieux et<br />

ténébreux, plus connu et remarqué dans la BD que<br />

dans le cinéma. Christopher Nolan a su donner ce côté<br />

noir de Batman sur grand écran. Le résultat ? Un<br />

thriller très captivant avec des acteurs très talentueux.<br />

Pendant 134 minutes environ, on explore les origines<br />

du légendaire ‘Dark Knight’ dans un fi lm au son D.D<br />

5.1. Cette édition spéciale deux disques comprend un<br />

DVD supplémentaire qui contient des bonus tels que<br />

le développement de la chauve-souris, les documents<br />

secrets ou encore l’entraînement du corps et de l’esprit.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> Coup de foudre<br />

à Bollywood<br />

De Gurinder Chadha<br />

Avec Aishwarya Rai et Martin Henderson<br />

Le nouveau fi lm de la réalisatrice de ‘Joue-la comme<br />

Beckham’ est un véritable hommage aux fi lms de<br />

Bollywood. Pour ceux à qui ce terme est étranger, je<br />

rappelle que l’Inde est le premier producteur mondial<br />

de fi lms, loin devant les USA, et le Hollywood local<br />

est Bombay. Cette comédie sentimentale est une<br />

espèce de version light des longs-métrages<br />

standards indiens de trois heures qui contiennent<br />

les habituels numéros chantés et dansés, scènes<br />

d’action lymphatiques, et histoires sentimentales<br />

dégoulinantes de guimauve. Ici, la belle Lalita refuse<br />

un mariage arrangé et tombe amoureuse d’un bel<br />

Américain après un premier contact plutôt glacial.<br />

Une façon légère d’aborder ce cinéma très typé avec<br />

ce DVD rempli de bonus intéressants.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> Ray<br />

De Taylor Hackford<br />

Avec Jamie Foxx et Kerry Washington<br />

Au-delà de l’incroyable performance de Jamie Foxx<br />

dans le rôle mythique de Ray Charles (gagnant<br />

l’Oscar du meilleur acteur 2005), ‘Ray’ est un<br />

hommage à cet homme de génie au talent unique<br />

étonnamment rempli d’honnêteté. C’est ainsi que la<br />

vie du légendaire Ray Charles nous est dévoilée<br />

dans une édition collector deux DVD. Vous<br />

connaîtrez son amour pour la musique, son<br />

éducation, ses origines musicales, mais aussi ses<br />

zones d’ombres qui l’ont poursuivi pendant des<br />

années… Côté bonus, c’est la satisfaction de<br />

constater qu’ils sont bien à la hauteur du fi lm. Un<br />

making of superbement bien fait et un documentaire<br />

sur la diffi culté d’interpréter Ray Charles riche en<br />

émotions. Des heures de bonheur qui combleront<br />

votre soirée avec un son en 5.1 d’excellente qualité !<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> CONCOURS ‘Batman Begins’<br />

Gagne le DVD ‘Batman Begins’ ou les précédents opus<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video<br />

> L’histoire de la Rome<br />

antique vol.1 et 2<br />

The History Channel<br />

Provenant de la chaîne thématique américaine History<br />

Channel, ce documentaire aborde en quatre parties<br />

et deux cent minutes au total tous les aspects de<br />

Rome : la République, ses empereurs, ses réalisations<br />

et la trace qu’elle a laissée de nos jours. Il est réalisé<br />

à l’américaine, c’est-à-dire s’attardant plus sur les<br />

fi gures emblématiques (César, Auguste, Cléopâtre…)<br />

et les aspects classiques de la culture romaine<br />

(gladiateurs, architecture, jeux du Cirque), que sur<br />

les parties plus ‘ardues’ (géopolitique, systèmes<br />

de gouvernement). Cependant, la construction de<br />

l’exposé mêlant thématique et chronologie est<br />

astucieuse et pertinente, et l’essentiel est abordé. La<br />

mise en scène agréable permettra aux plus réfractaires<br />

comme aux passionnés de s’intéresser.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> La vie aquatique<br />

De Wes Anderson<br />

Avec Bill Murray et Owen Wilson<br />

Wes Anderson a une fois de plus réuni ses acteurs<br />

préférés autour de lui pour une fantaisie dont il a le<br />

secret. Bill Murray, Owen Wilson, Anjelica Huston,<br />

Cate Blanchett forment un casting de rêve pour cette<br />

comédie exigeante. Car il faut apprécier l’humour fi n<br />

et décalé d’Anderson pour suivre l’histoire de Steve<br />

Zissou, émule de Cousteau qui part en expédition<br />

contre le mystérieux ‘requin jaguar’ qui a dévoré son<br />

ami. Ce voyage sera l’occasion de revenir sur sa vie,<br />

après sa rencontre avec un homme se prétendant son<br />

fi ls. L’humour loufoque est présent, ainsi que des<br />

personnages tourmentés, comme Willem Dafoe, à la<br />

fois drôle et émouvant dans un rôle à contre-emploi.<br />

Avec en bonus des scènes coupées et un making of<br />

court mais savoureux.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> Nicholas Nickleby<br />

De Douglas McGrath<br />

Avec Jamie Bell et Christopher Plummer<br />

Sur un scénario inspiré du ‘Oliver Twist’ de Charles<br />

Dickens, cette production anglaise livre une solide<br />

adaptation de l’œuvre du maître. Elle présente son lot<br />

classique de parents avares et tyranniques, de jeunes<br />

hommes vertueux et bons, de jeunes fi lles pures et<br />

charmantes, et de sinistres exploiteurs. Car Nicholas<br />

Nickleby doit, après la perte de son père, s’occuper<br />

de sa mère et sa sœur, luttant contre les manigances<br />

de son détestable oncle. Sa cruelle confrontation<br />

avec la dureté de la vie va néanmoins lui permettre<br />

de connaître des gens bons et de montrer que la<br />

méchanceté fi nit par être punie. Ce conte moral a un<br />

casting anglophile qui donne un cachet ‘so british’<br />

parfaitement adéquat. La reconstitution est très<br />

réussie et offre un fi lm agréable.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> CONCOURS ‘Ray’<br />

Gagne le DVD ‘Ray’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Universal Pictures Suisse<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

π 31<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

π 32<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Aviator<br />

De Martin Scorsese<br />

Avec Leonardo DiCaprio et Cate Blanchett<br />

369 Vidéo<br />

Leonardo DiCaprio incarne Howard Hughes,<br />

l’excentrique milliardaire américain, qui, entre 1920<br />

et 1940, devint une fi gure emblématique de<br />

l’aéronautique et du cinéma. Véritable génie créateur,<br />

séducteur insatiable et casse-cou de première, il<br />

souffrait aussi de TOC qui le rongeaient de l’intérieur<br />

et accélérèrent sa chute. Leonardo DiCaprio est tout<br />

simplement magnifi que dans son rôle ! Rien à redire<br />

du côté des autres acteurs non plus. Le fi lm lui m’a<br />

un peu déçue par contre à cause de quelques<br />

longueurs et de son côté décousu. Mais cela reste<br />

un excellent moment de cinéma ! L’édition collector<br />

deux dvd contient une foule de bonus tous plus<br />

intéressants les uns que les autres, consacrés au<br />

fi lm, ses acteurs et ses effets spéciaux mais aussi à<br />

Howard Hughes.<br />

[Katia]<br />

> Finding Neverland<br />

De Marc Foster<br />

Avec Johnny Depp et Kate Winslet<br />

Miramax<br />

Au début du XX e siècle, James Barrie présente sa<br />

dernière pièce de théâtre au public londonien. L’échec<br />

est cuisant. James cherche alors l’inspiration pour sa<br />

prochaine œuvre dans un parc. Il y fera la connaissance<br />

de Sylvia Llewelyn Davis, une jeune veuve, et de ses<br />

quatre fi ls. Au fi l des semaines et des mois, en<br />

côtoyant les garçons, James retrouve son imagination,<br />

ses rêves et son âme d’enfant. Peu à peu, il imagine<br />

les personnages de Clochette, Crochet et Peter Pan.<br />

Ce sera l’œuvre de sa vie ! Un casting réussi pour un<br />

sujet traité de manière fort émouvante : les enfants<br />

sont beaucoup trop confrontés à la réalité de la vie<br />

des adultes et grandissent ainsi trop vite ! Sur cette<br />

version aucun bonus et seuls le français et l’anglais<br />

sous-titré sont proposés.<br />

[Christel]<br />

> Les dents de la mer<br />

De Steven Spielberg<br />

Avec Roy Scheider et Richard Dreyfuss<br />

Universal<br />

Pour les trente ans de ce fi lm culte, qui mérite<br />

vraiment ce titre, Universal sort une très belle édition<br />

dans un digipack soigné contenant une version<br />

restaurée du fi lm, avec une piste sonore 5.1. DTS,<br />

mais surtout trois heures de bonus passionnants<br />

qui montrent la genèse très diffi cile de ce chef<br />

d’œuvre. Les plus intéressants sont la plongée en<br />

direct du plateau en 1974, ainsi que le très complet<br />

making of. On y découvre que la brillante trouvaille<br />

de suggérer plutôt que de montrer le requin, astuce<br />

de mise en scène qui fi t tout le succès du fi lm, fut le<br />

résultat des dysfonctionnements perpétuels de<br />

‘l’animatronique’ devant représenter le requin ! Voilà<br />

un beau travail qui fête dignement cet anniversaire.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> CONCOURS ‘Cendrillon’<br />

Gagne le DVD ‘Cendrillon’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista Home Entertainment<br />

> Cendrillon<br />

Walt Disney<br />

Buena Vista Home Entertainment<br />

Pas besoin de raconter la fabuleuse histoire d’une<br />

jeune fi lle qui, maltraitée par sa belle-mère et ses<br />

demi-sœurs, fi nira par trouver le bonheur grâce à<br />

une citrouille, à une chaussure perdue et à quelques<br />

petits animaux… car tout le monde connaît cette<br />

aventure animée, inspirée de l’un des contes de<br />

Charles Perrault. Le chef-d’œuvre intemporel de<br />

Walt Disney est de retour dans sa version entièrement<br />

restaurée et remasterisée : Images d’une excellente<br />

qualité et un son en D.D 5.1 avec l’option en français<br />

DTS 5.1 et pour les nostalgiques en version originale<br />

1.0 mono. Retrouvez le plus beau des contes de fées<br />

dans une édition spéciale deux DVD avec beaucoup<br />

de bonus à la clef : des chansons de l’époque<br />

inutilisées, des documentaires, des clips, etc. Des<br />

heures de bonheur à savourer en famille !<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> Kingdom Of Heaven<br />

De Ridley Scott<br />

Avec Orlando Bloom et Jeremy Irons<br />

20th Century Fox<br />

Le Royaume des cieux nous conte la vie aventureuse<br />

d’un simple forgeron, Balian (Orlando Bloom), que le<br />

destin mêle à un groupe de croisés en route pour la<br />

Terre Sainte. Etranger à Jérusalem, il sert un roi<br />

condamné (Edward Norton) et tombe amoureux d’une<br />

reine exotique et interdite. Fraîchement adoubé, il<br />

doit protéger la population de Jérusalem de la lutte<br />

pour le pouvoir qui déchire chrétiens et musulmans.<br />

La reconstitution est réussie et impressionnante,<br />

mais le fi lm n’a pas le souffl e de ‘Gladiator’. Bloom,<br />

peu crédible en grand guerrier, n’a pas le charisme de<br />

Russell Crowe. Néanmoins le DVD vaut la peine, avec<br />

un son 5.1 DTS percutant et des bonus intéressants<br />

qui se concentrent sur le travail de reconstitution du<br />

XII e siècle.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> The Ring 2<br />

De Hideo Nakata<br />

Avec Naomi Watts et Simon Baker<br />

Dreamworks / Universal<br />

Très terrifi ant, les âmes sensibles peuvent s’abstenir<br />

car ce fi lm est fait pour vous faire très peur ! Plus de<br />

suspense et encore plus effrayant et intense que le<br />

premier, la malédiction continue de poursuivre la<br />

journaliste Rachel Keller et son fi ls Aidan dans le<br />

‘Cercle 2’. Ce deuxième épisode nous offre une<br />

bonne heure de suspense impressionnant. Avec un<br />

son en D.D 5.1, le fi lm gagne incroyablement en<br />

effi cacité. Il vous fera sursauter au moins cinq fois<br />

pendant le fi lm. Côté bonus, le DVD vous offre des<br />

séquences très intéressantes comme le court métrage<br />

du fi lm, un Making of ou encore un documentaire<br />

sur le regard imaginaire du fi lm. Un fi lm au contenu<br />

appréciable qui passionne autant les accros du genre<br />

comme ceux qui le regardent pour la première fois.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> CONCOURS ‘Aviator’<br />

Gagne le DVD ‘Aviator’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à 369 Vidéo


Opération Big Deal<br />

Par la 20th Century Fox<br />

Et non, ce n’est pas le titre d’un nouveau fi lm d’action plein<br />

d’hélicoptères, d’explosions, de fusillades et de cascades, produit<br />

par le prestigieux studio américain ; il s’agit en fait d’une opération<br />

de vente massive des joyaux de la fi rme hollywoodienne à des prix<br />

défi ant toute concurrence. La promotion débarque dans vos magasins<br />

préférés, voyons comment ça marche…<br />

Cela fait un certain temps déjà que le DVD s’est démocratisé et que plus ou<br />

moins tout le monde a son lecteur à la maison. Même si la VHS continue de<br />

survivre (elle cohabite encore avec le DVD dans de nombreux foyers), le DVD<br />

l’a récemment surpassée en proportion de vente dans les pays industrialisés.<br />

Et pourtant, on peut affi rmer que ce support n’est pas donné, nonobstant la<br />

grande qualité qu’il apporte par rapport à la bientôt défunte VHS.<br />

En effet, la qualité numérique de l’image, et surtout celle du son, est sans<br />

commune mesure avec la bande vidéo. Et le DVD supporte bien mieux les<br />

affres du temps que le ruban magnétique (pour peu que vous empêchiez votre<br />

chat de se faire les griffes dessus). Mais de nombreux consommateurs sont<br />

encore réticents à se procurer en support numérique des fi lms qu’ils ont sur<br />

VHS (par achat ou par le biais d’enregistrement sur les chaînes hertziennes),<br />

vu l’investissement que cela demande. La plupart des DVD sont encore à plus<br />

de 30 francs, sauf offres promotionnelles spécifi ques.<br />

Et c’est là que l’opération Big Deal intervient et permettra aux cinéphiles de se<br />

constituer une DVD-thèque complète et éclectique grâce à la réédition, au<br />

prix cassé de 14.50 francs, de la plupart des titres récents et moins récents<br />

de la 20th Century Fox. Vous trouverez de tout : action, aventure, comédie,<br />

science-fi ction, épouvante… Et ne croyez pas qu’il s’agit simplement de vous<br />

refourguer les fonds de tiroirs et autres vieilleries invendues, il s’agit bien des<br />

plus grands fi lms, avec les plus grandes stars ! Voici d’ailleurs une liste non<br />

exhaustive qui vous montre une petite sélection de titres parmi les nombreux<br />

autres disponibles en Suisse :<br />

Alien vs. Predator<br />

Braveheart<br />

Butch Cassidy & the Sundance Kid<br />

Daredevil<br />

Edward aux mains d’argent<br />

Fight Club<br />

Fous d’Irène<br />

French Connection<br />

Garfi eld<br />

I, Robot<br />

Le jour le plus long<br />

L’âge de glace<br />

Madame Doubtfi re<br />

Maman, j’ai raté l’avion<br />

Mary à tout prix<br />

Master & Commander<br />

Minority Report<br />

Moulin rouge<br />

Piège de cristal<br />

Predator<br />

Les sentiers de la perdition<br />

Speed 1<br />

Taxi<br />

Willow<br />

X-Men 2<br />

…<br />

Et tous les trimestres, de nouveaux titres sont ajoutés à la liste de ces DVD à<br />

prix cassés ! Un bonheur pour les fans des superproductions récentes comme<br />

‘X-Men 2’ ou ‘I, Robot’, mais aussi pour les cinéphiles plus pointus qui, avec des<br />

titres comme ‘French Connection’ ou ‘Comment épouser un millionnaire ?’,<br />

pourront faire le plein de vieux classiques. Le DVD est désormais en réelle voie<br />

de démocratisation, et chacun pourra bientôt se constituer à peu de frais une<br />

bibliothèque de fi lms à son goût, sur le support le plus adéquat actuellement.<br />

Alors guettez bien dans vos magasins préférés le sticker Big Deal jaune qui<br />

vous permettra de facilement repérer l’opération, et faites votre choix parmi la<br />

pléthore de DVD. Il est temps maintenant d’investir dans les étagères pour les<br />

ranger…<br />

[Yamine Guettari]<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

π 33<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

π 34<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> CONCOURS ‘Lost’<br />

> Lost saison 1<br />

Buena Vista Home Entertainement<br />

Qui n’a pas entendu parler de Lost ? Même les<br />

esquimaux connaissent les aventures de ces Robinson<br />

modernes. Après un crash aérien sur une île au<br />

milieu du Pacifi que, les quarante-huit survivants vont<br />

découvrir qu’elle est le siège d’évènements très<br />

étranges : la jungle est agitée de cris et de bruits qui<br />

suggèrent la présence d’une énorme bête. De plus,<br />

chaque personnage cache un passé trouble et<br />

compliqué, ce qui ne facilite pas la cohabitation. Et<br />

ils vont même découvrir que d’autre survivants se<br />

cachent dans l’île, à l’abri des mystérieux ‘Autres’.<br />

J.J. Abrams, le créateur d’Alias, ne ménage pas le<br />

spectateur en multipliant les intrigues, les révélations<br />

et les coups de théâtre dans une première saison<br />

très mouvementée. Ce cocktail d’action, de suspense<br />

et d’étrange, a conquis les téléspectateurs du monde<br />

entier et fait de cette série LA révélation du moment.<br />

Mêlant présent et fl ash-back pour mieux découvrir<br />

le passé des personnages, on ne décroche plus une<br />

fois qu’on a commencé. Et cette première saison a<br />

soulevé plus de questions qu’elle n’en a résolues…<br />

CARACTÉRISTIQUES : 25 épisodes (environ<br />

1020 min.) ; anglais et français en Dolby Digital 5.1 ;<br />

sous-titres : français, anglais<br />

BONUS : Making of, bêtisier, scènes coupées,<br />

casting<br />

[Yamine Guettari]<br />

> Scrubs saison 1<br />

Buena Vista Home Entertainement<br />

Voici la nouvelle série hilarante de Bill Lawrence,<br />

créateur de ‘Spin City’, un ‘Urgences’ version<br />

burlesque. L’hôpital du Sacré-Cœur est un véritable<br />

repaire de cinglés ; parmi eux, les trois jeunes<br />

internes qui viennent de débuter leur internat : notre<br />

héros JD, sensible et emprunté, son meilleur ami<br />

Turk, sûr de lui et hâbleur, et la gaffeuse Elliot. Ils<br />

vont devoir s’intégrer parmi le personnel haut en<br />

couleurs de l’établissement : entre leur supérieur<br />

sarcastique, le docteur Cox, le chef des urgences,<br />

le terrible Dr Kelso, un concierge parano, et la<br />

charmante et autoritaire infi rmière Carla, qui ne<br />

laisse pas Turk indifférent. Les représentations des<br />

rêveries des personnages ainsi que les réparties<br />

assassines du Dr Cox font mouche à tous les coups,<br />

suscitant de nombreux fous-rires. Mais il y a aussi<br />

de l’émotion, lorsqu’ils sont confrontés à la mort ou<br />

à la solitude, et elle est toujours bien amenée et<br />

jamais indigeste. Le doublage français est très bon,<br />

surpassant presque l’original, et on s’attache très<br />

vite à toute cette équipe.<br />

CARACTÉRISTIQUES : 24 épisodes (environ 500<br />

min.) ; anglais et français en Dolby Digital 2.0 ; soustitres<br />

: français, anglais<br />

BONUS : Making of, bêtisier, scènes coupées, clip<br />

du générique<br />

[Yamine Guettari]<br />

Gagne la première saison de ‘Lost’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Buena Vista Home Entertainement<br />

> Columbo saisons 1 et 2<br />

Universal Pictures<br />

En 1960, Richard Levinson et William Link adaptent<br />

une de leurs nouvelles policières pour la série TV<br />

‘The Chevy Mistery Show’ ; le lieutenant y est joué<br />

par Bert Freed et se nomme Columbo. Puis l’histoire<br />

devient une pièce (avec Thomas Mitchell dans le<br />

rôle) et enfi n, en 1968, un téléfi lm avec Peter Falk<br />

(suite au refus de Bing Crosby), toujours sous la<br />

plume à deux manches de Link et Levinson. Le<br />

succès critique de ce téléfi lm (systématiquement<br />

classé parmi les dix meilleurs du genre depuis lors)<br />

invite une suite, diffusée en 1970, et l’inspecteur à<br />

l’imperméable usé et au cigare, grâce au talent de<br />

Falk, devient incontournable lorsqu’il trouve sa<br />

place dans une série régulière la saison suivante. On<br />

retrouve ici sur six disques les deux téléfi lms et la<br />

première saison complète, en anglais, français et<br />

italien (son 2.0 et sous-titres), dans une présentation<br />

très soignée mais malheureusement sans bonus<br />

(des images de Freed et Mitchell auraient été<br />

bienvenues). Un second coffret du même ordre<br />

présente la seconde saison sur quatre disques (avec<br />

entre autres Martin Landau, William Shatner et<br />

Leonard Nimoy), et la suite arrive ! Légendaire…<br />

CARACTÉRISTIQUES : 17 épisodes (environ<br />

1440 min.) ; anglais et français en Dolby Digital 2.0 ;<br />

sous-titres : français, anglais<br />

[nbs]<br />

> Nip/Tuck saison 2<br />

Universal Pictures<br />

La tant attendue seconde saison de cette série à<br />

succès est fi nalement arrivée dans notre contrée,<br />

heureux seront ceux qui n’ont pas eu le courage de<br />

se lancer dans la version originale. Reprenons donc<br />

rendez-vous avec le cabinet de chirurgie esthétique<br />

le plus controversé de Miami. C’est en ce lieu que<br />

les docteurs Christian Troy et Sean McNamara vont<br />

tout faire pour rendre la vie des gens parfaite et<br />

cela aux dépens de la leur. Problèmes familiaux,<br />

d’argent, sexuels et j’en passe, telle est l’existence<br />

qu’ils ont choisie. Il y aura donc toujours au moins<br />

un événement particulier pour vous tenir en haleine<br />

tout au long de cette aventure. Qui n’aimerait pas<br />

savoir ce qu’il va advenir de Matt et savoir qui est<br />

son vrai père, ou de la relation de Sean avec sa<br />

femme, ou encore des multiples relations de<br />

Christian ? Cette saison répondra donc à beaucoup<br />

de questions, mais vous en soumettra de nouvelles<br />

qui ne pourront pas être résolues de suite. La<br />

troisième saison étant actuellement diffusée à la<br />

télévision aux Etats-Unis, il faudra s’armer de<br />

patience...<br />

CARACTÉRISTIQUES : 16 épisodes (environ 46<br />

min. chacun) ; anglais et français en Dolby Digital<br />

2.0 ; sous-titres : français, anglais<br />

BONUS : Scènes inédites, Trois femmes et un homme<br />

[Andrek]<br />

> CONCOURS ‘Les dents de la mer’<br />

Gagne l’édition 2DVD anniversaire des ‘Dents de la mer’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Universal Pictures


A vos marques, prêt,<br />

Charlie !<br />

Divers artistes / SonyBMG<br />

La comédie 100% suisse, dont le succès outresarine<br />

a été aussi énorme que le four qu’elle a subi<br />

de ce côté du röstigraben, a forcément sorti sa BO<br />

(comédie pour ados oblige). Mais je rendrai tout de<br />

même grâce à l’initiative qui regroupe et promeut de<br />

nombreux artistes suisses, confi rmés ou montants.<br />

On notera donc la présence tout à fait prévisible de<br />

Gotthard et de son ‘Human Zoo’ très punchy. Mia<br />

Aegerter, la vedette féminine, pousse aussi la<br />

chansonnette pour une chanson que je trouve fade<br />

mais qui a pourtant trouvé son public en Suisse<br />

allemande. Les Toxic Guinea Pigs proposent un<br />

punk sympa, The Bucks un rock pêchu, Supernova<br />

une pop électro un peu molle... Une BO variée qui<br />

offre du bon et du moins bon, mais avec dix-sept<br />

titres vous devriez trouver votre bonheur. [Yamine<br />

Guettari]<br />

> Goal<br />

Divers artistes / SonyBMG<br />

Tôt ou tard cela devait arriver : un fi lm sur l’ascension<br />

fulgurante d’un jeune footballeur qui, partant du bas<br />

de l’échelle, va rejoindre les sommets. On retrouve<br />

sur sa BO de grands noms de la scène british aussi<br />

bien rock qu’electro. Tel l’Oasis du temps de sa<br />

splendeur (‘Morning Glory’, ‘Cast No Shadow’,<br />

‘Champagne Supernova’), Kasabian (‘Club Foot’) ou<br />

plus branché trip psychédélique comme Unkle qui<br />

maîtrise cet art à la perfection (‘Blackout’). On peut<br />

aussi entendre Zero 7 qui offre un moment de<br />

relaxation appréciable dans ce déluge de guitares<br />

dissonantes. Mention spéciale aux très originaux<br />

And You Will Know Us By The Trail Of Dead (‘Will<br />

You Smile Again For Me’). Seul bémol, ce fi nal<br />

grandiloquent aux relents d’épopée genre ‘Retour<br />

vers le futur’, dispensable sur ce genre de disque.<br />

[Anna K.]<br />

> Ong Bak<br />

Divers artistes / EuropaCorp<br />

Besson réalise, produit, et distribue aussi. Il a fait<br />

découvrir à la France ce nouveau prodige indonésien<br />

des arts martiaux qu’est l’homme élastique Tony Jaa,<br />

qui, à l’instar d’un Jacky Chan, réalise des cascades<br />

époustoufl antes. On le remercie pour ça, mais par<br />

contre carton rouge pour cette musique inspirée du<br />

fi lm qui est une insulte à l’originale. On sait que le<br />

producteur Besson a trouvé son cœur de cible : le<br />

‘djeunz de banlieue’. Alors forcément, la tracklist ne<br />

propose que du rap skyrock (de la soupe quoi). A part<br />

le ‘Battle Royale’ d’OGB (dont le sample reprend la<br />

musique du fi lm), les beats sont foireux et les fl ows<br />

souvent hasardeux. Et je ne parle pas des lyrics de<br />

haute volée… Pour boucler le désastre, un morceau<br />

OVNI techno pas mauvais, mais dont on se demande ce<br />

qu’il fout là. [Yamine Guettari]<br />

> CONCOURS ‘Kingdom Of Heaven’<br />

Gagne le DVD ‘Kingdom Of Heaven’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Videophon<br />

> Intermission<br />

Divers artistes / EMI Music<br />

Il y a des BO qui défi nissent assez rapidement le<br />

style du fi lm qu’elles illustrent. Après quatre<br />

chansons, on sent qu’on a affaire à un petit fi lm<br />

indépendant britannique (irlandais dans ce cas) tant<br />

le son rappelle un ‘Trainspotting’ par exemple. Ce<br />

fi lm, confi dentiel dans nos contrées, raconte les<br />

parcours entremêlés de différents personnages :<br />

fl ic, voyou, banquier… Un drame urbain dont la<br />

reprise punk à la Clash par Colin Farrel de ‘I Fought<br />

The Law’, très sympa, pose bien l’univers. On<br />

remarquera aussi le vieux morceau de U2 (‘Out Of<br />

Control’), le folk irlandais de Clannad et un morceau<br />

du score de John Murphy, compositeur attitré de<br />

Guy Ritchie. Ron Sexsmith amène un peu de joie<br />

douce-amère avec ses deux morceaux, ce qui<br />

permet d’avoir une BO au feeling très british et très<br />

varié. [Yamine Guettari]<br />

> Oliver Twist<br />

Rachel Portman / SonyBMG<br />

Ce nouveau Polanski n’est pas composé par Wojciech<br />

Kilar comme les précédents mais par Rachel Portman.<br />

À la première piste, je commence à avoir peur pour la<br />

suite : une piste lyrique et mélodique à la Hans Zimmer,<br />

triste et parfois inaudible. Les trois prochaines pistes<br />

confi rment cette déception, par la légèreté, le manque<br />

d’originalité et par ce ‘murmure’ presque inaudible !<br />

Soudain, la partition prend de l’intérêt à la piste cinq<br />

grâce à la clarinette basse. ‘The Escape from Fagin’ et<br />

‘The Murder’ sont un plaisir avec les cordes qui<br />

s’agitent. Les notes s’assombrissent avec une certaine<br />

puissance captivante. On pouvait penser que Rachel<br />

Portman se serait surpassée sous la direction d’un<br />

cinéaste de ce talent, mais hélas on ne compte que<br />

deux à trois morceaux intéressants sur dix-huit.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

> Son Of The Pink Panther<br />

Henry Mancini / Warner Music<br />

Pour cette énième tentative de Blake Edwards de<br />

ressusciter la drôlerie des aventures de l’Inspecteur<br />

Clouseau après la mort de son interprète fétiche<br />

Peter Sellers, on peut dire que seules la musique et<br />

la nostalgie sauvent ce fi lm des abysses. Mancini n’a<br />

rien perdu de son savoir-faire et il fournit une belle<br />

partition qui alterne morceaux classiques et jazzy,<br />

avec une certaine infl uence orientale. Mais le point<br />

d’orgue de cette BO n’est pas de son fait, enfi n pas<br />

directement. En effet, pour donner une touche<br />

actuelle, l’arrangement du célèbre thème principal<br />

de la Panthère Rose a été confi é à l’artiste vocal<br />

Bobby McFerrin qui en livre une version a cappella<br />

très originale et emballante, utilisant aussi tout son<br />

corps comme percussion. Un score court mais<br />

réussi. [Yamine Guettari]<br />

> CONCOURS ‘Nicholas Nickleby’<br />

Gagne le DVD ‘Nicholas Nickleby’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Impuls Home Entertainment<br />

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> ADC : Association<br />

pour la Danse<br />

Contemporaine<br />

Le but de l’Association pour la Danse Contemporaine (adc),<br />

constituée en 1986 autour de la chorégraphe Noemi Lapsezon, est<br />

la promotion de la danse contemporaine à Genève. Membre de<br />

réseaux nationaux et internationaux, l’adc propose chaque saison<br />

des créations de chorégraphes genevois ainsi que des spectacles<br />

d’artistes suisses et étrangers.<br />

Outre la salle des Eaux-Vives, l’adc organise ses<br />

spectacles dans différents espaces comme le<br />

Théâtre du Grütli, l’Alhambra, la Comédie, le<br />

Théâtre du Loup ou le BFM. La saison 2005-06,<br />

commencée en septembre avec ‘Le jardin’,<br />

propose près d’une quinzaine de spectacles dont<br />

prochainement ‘Creatura’ de Jean-Marc Heim<br />

(photo). Elle se caractérise par la diversité et la<br />

multiplication des médiums engagés autour du<br />

travail du corps (la danse pure, le théâtre, la<br />

musique, la littérature et la poésie ou l’image). Elle<br />

fait également une place importante à l’ouverture<br />

sur le monde et aux créations internationales (Belgique, France, Afrique du<br />

Sud ou Portugal) en plus de se consacrer à la promotion d’artistes suisses.<br />

Par son dynamisme, sa curiosité et son sérieux, l’adc nous offre une nouvelle<br />

saison de danse contemporaine qu’il nous faut accueillir les yeux et l’esprit<br />

grands ouverts.<br />

[Vincent S.]<br />

www.adc-geneve.ch<br />

> Richard III de<br />

William Shakespeare<br />

La Comédie de Genève<br />

Du 29 novembre au 18 décembre 2005<br />

photo Hélène Tobler<br />

> CONCOURS ‘El Torito’<br />

Gagne une place pour la pièce ‘El Torito’ en envoyant<br />

un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Richard III fait partie de ces rois<br />

despotiques que l’auteur anglais aimait<br />

dépeindre. Il est l’incarnation du mal, qui<br />

tuerait père et mère pour pouvoir atteindre<br />

la couronne, un véritable manipulateur<br />

sanguinaire, qui n’a pour seule obsession<br />

que celle de devenir roi.<br />

Mais voilà comme tous les tyrans poursuivis par<br />

l’horreur de leurs crimes, il connaîtra son déclin<br />

et sa chute. Et dans l’acte trois, Richard III n’est<br />

plus qu’un roi aux abois, qui fuit et crie: ‘Un<br />

cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval.’<br />

On aurait presque de la compassion pour cet homme tant haï de son peuple.<br />

Or même dans la noirceur de ce drame, Shakespeare n’oublie jamais l’humour.<br />

C’est vers 1593 que Shakespeare écrivit cette pièce, et il explore un genre très<br />

à la mode à l’époque, le drame historique. Ses personnages sont entre le<br />

théâtre et l’histoire. Mise en scène par Maya Boesch, cette pièce est une<br />

véritable réussite et l’on se rend compte que malgré les quelques cinq cents<br />

ans qui nous séparent de Shakespeare, il n’a pas pris une ride. Les fous<br />

courent toujours après le pouvoir, assoiffés de sang et d’argent, mais un jour<br />

ceux qu’ils ont opprimés fi nissent par les renverser.<br />

[Nathalie]<br />

www.comedie.ch<br />

Merci au théâtre du Grütli<br />

> Théâtre de Beausobre<br />

à Morges :<br />

Saison 2005-2006<br />

Cette saison a déjà commencé, mais il reste<br />

des places pour la plupart des spectacles.<br />

Les pièces ‘Grosse chaleur’ et ‘Elle nous<br />

enterra tous’ sont complètes, et le concert de<br />

Noa est annulé, mais la saison est<br />

suffi samment riche en belles soirées pour<br />

compenser !<br />

Côté théâtre, Michel Leeb, Guy Bedos, Claudia<br />

Cardinale, Lorànt Deutsch, Michel Aumont, Pierre<br />

Vaneck, Brigitte Fossey, Roland Giraud, Michel<br />

Bouquet (photo), l’équipe d’ ‘Un petit jeu sans<br />

conséquence’ et de nombreux autres occuperont les planches cette année.<br />

Deux créations locales, ‘Les Harengs terribles’ et ‘Pinocchio court toujours’,<br />

mériteront aussi toute notre attention. Parmi les nombreux one-man shows et<br />

duos (Dubosc, Magdane, Eric et Ramzy, etc.), on n’oubliera surtout pas<br />

François Morel et le clown Dimitri. Côté chanson, la saison a commencé avec<br />

l’excellent William Sheller ; elle se poursuit avec Richard Desjardins, Maurane,<br />

Jérémie Kisling et bien d’autres.<br />

Le programme complet se trouve sur www.beausobre.ch ; vous pouvez aussi<br />

y réserver vos places. <strong>Murmures</strong> se fera un plaisir de vous annoncer plusieurs<br />

de ces spectacles tout au long de la saison, et de vous faire part de nos<br />

impressions, sur www.murmures.info.<br />

Donc visitez notre site ; et surtout allez au théâtre !<br />

[nbs]<br />

> El Torito<br />

Théâtre du Grütli, Genève<br />

Du 18 novembre au 4 décembre 2005<br />

Le Grütli présente la pièce du Genevois Jacques Probst : El Torito.<br />

Ce monologue met en scène Justo Suarez dit el Torito, boxeur<br />

argentin des années 30, véritable légende dans son pays. La vie de<br />

cet homme a toutes les caractéristiques pour en faire un mythe.<br />

El Torito, originaire d’une famille pauvre, connut une ascension fulgurante<br />

dans le monde de la boxe, il eut alors l’argent et la gloire puis vint la chute<br />

lors de la perte d’un match au seuil du titre mondial. Finalement il sera<br />

emporté par la tuberculose à l’âge de 29 ans. Destin tragique. Jacques Probst,<br />

avec ce monologue, a essayé de créer la pensée del Torito, homme en fi n de<br />

carrière rongé par la maladie, qui essaie tant bien que mal de s’accrocher à<br />

ses rêves au travers de ses souvenirs. Probst fait parler el Torito, par<br />

l’intermédiaire de Mauro Bellucci dans un texte coup de poing, sans fi oriture<br />

mais avec tendresse, humour<br />

et poésie. Le texte est rythmé<br />

comme un combat, comme la<br />

musique. La mise en scène est<br />

sobre, accompagnée de musique<br />

telle que le tango et le rideau se<br />

ferme sur les véritables images<br />

del Torito en combat, comme<br />

pour remettre le spectateur dans<br />

la réalité avant de le laisser<br />

repartir à la maison.<br />

[Nathalie]<br />

www.grutli.ch


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ARTS CINEMA<br />

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> Les voitures volantes<br />

Maison d’Ailleurs<br />

Du 2 octobre 2005 au 23 avril 2006<br />

La Maison d’Ailleurs, à Yverdon, est un musée de la sciencefi<br />

ction, de l’utopie et des voyages extraordinaires unique au<br />

monde. Elle contient des collections exceptionnelles : aux 40’000<br />

livres (en français, anglais, romanche ou ouzbek entre autres), il<br />

faut ajouter 20’000 documents et objets rattachés à la SF et à son<br />

imagerie (affi ches, oeuvres d’art, jouets, disques, etc.).<br />

L’exposition principale actuelle<br />

concerne un vieux rêve de l’homme,<br />

réunir en un seul objet la route et le<br />

vol. Dès 1845, le Français Emile<br />

Souvestre inventa des machines<br />

volantes : fi acres volants, omnibus<br />

– ballons, tilburys ailés. Dès 1930,<br />

l’idée de doter tous les Américains<br />

d’une voiture volante commence à<br />

faire son chemin. Les magazines de SF bon marché participent largement à<br />

cette propagande. Malheureusement, la période d’euphorie pour les voitures<br />

volantes, jusqu’aux années 1960, n’amènera aucun engin capable de<br />

réellement pourvoir au besoin de son constructeur.<br />

L’exposition se trouve au troisième étage, le premier proposant une exposition<br />

sur l’institut Benway et le rez-de-chaussée sur Radebaugh. Un endroit à visiter<br />

absolument pour tous les fans de SF, d’anticipation, ou simplement pour les<br />

gens ayant envie de rêver quelques heures.<br />

[Greg]<br />

www.ailleurs.ch<br />

> Richard Wagner.<br />

Visions d’artistes.<br />

D’Auguste Renoir à<br />

Anselm Kiefer<br />

Musée Rath, Genève<br />

Jusqu’au 29 janvier 2006<br />

En s’associant au Grand Théâtre, qui présente<br />

‘Tannhaüser’, le musée Rath nous plonge dans<br />

l’univers du grand compositeur sous l’angle des<br />

Beaux-Arts. L’exposition s’intéresse à la reprise<br />

et au traitement de ses thèmes, principalement<br />

par la peinture et les arts graphiques du milieu<br />

du XIXe siècle à nos jours.<br />

Perçue depuis son origine comme une musique aux caractéristiques visuelles<br />

fortes, l’œuvre de Wagner a inspiré de nombreux artistes comme Renoir ou Dali.<br />

L’exposition montre en majorité des toiles d’artistes symbolistes de la fi n du<br />

XIXe siècle, huiles majestueuses certaines de grand format, s’inspirant<br />

directement des pièces musicales du compositeur. Plus intimistes, quelques<br />

œuvres graphiques ponctuent également le parcours. La pertinence historique<br />

d’une telle démarche permet de montrer les échanges fructueux entre les<br />

différents champs artistiques et l’infl uence d’une œuvre musicale aussi majeure<br />

sur les Beaux-Arts. On peut néanmoins<br />

regretter que, malgré quelques exceptions<br />

en particulier pour la période moderne et<br />

contemporaine, la majorité des œuvres<br />

exposées soit relativement peu intéressante<br />

d’un point de vue artistique.<br />

[Vincent S.]<br />

www.ville-ge.ch/musinfo/mahg/<br />

musee/rath/rath.html<br />

Edward Robert Hughes<br />

(Clerkenwell (Londres), 1849 – St Albans, 1914)<br />

La Walkyrie en sentinelle, avant 1906<br />

Aquarelle et peinture dorée sur papier, 110,5 x 72,4 cm<br />

Collection particulière<br />

© Peter Nahum at The Leicester Galleries, Londres<br />

> Laurent Blandin<br />

Depuis quelques années, nous<br />

observons les artistes français<br />

évoluer sans aucune barrière,<br />

poussant les limites au plus haut.<br />

Ils nous font voyager à travers<br />

leur univers, souvent des mondes<br />

magiques et incroyables. Laurent<br />

Blandin est probablement l’un des<br />

plasticiens les plus en vue de son<br />

époque. Nous l’avons rencontré<br />

dans son antre…<br />

‘…J’ai toujours eu l’envie de créer, de<br />

faire des choses. J’ai fait les Beaux-arts<br />

pendant cinq ans au Mans, puis j’ai<br />

travaillé avec des groupes d’artistes sur<br />

Paris et ça m’a donné l’occasion de faire<br />

pas mal d’expo et d’autres performances.<br />

Je suis ensuite revenu à faire des choses seul. J’ai eu une période assez diffi cile<br />

au niveau de la reconnaissance, mais j’y ai cru et ai persisté et ça fait maintenant<br />

une dizaine d’années que je travaille mes sculptures et autres œuvres.<br />

Mon travail est autour du corps, des momifi cations où l’idée du temps joue un<br />

rôle considérable. Une grosse partie de mon travail aborde le thème marin et le<br />

corps de la femme… ce qui m’intéresse surtout c’est le jeu des lignes du corps<br />

que je retravaille, je pétrifi e ou momifi e. Je récupère aussi pas mal de pièces au<br />

bord de mer, dans les cimetières marins, c’est assez intéressant, car ces pièces<br />

ont déjà subi les effets du temps et de la mer. Elles ont un vécu inimaginable et<br />

insolite. J’use aussi beaucoup de résine et autres poudres qui m’aident à créer<br />

des volumes qui vont gonfl er en séchant, puis je passe des acides pour donner<br />

des teintes entre autres, ça donne un côté d’usure naturelle.<br />

Femme à la plage - 2004 serie relief toile _ TEMPUS FUGIT _technique mixte sur toile photo L.B.zip<br />

Certains de mes travaux sont des scènes où on retrouve des corps pétrifi és,<br />

ce qui pourrait faire penser à des civilisations anciennes gelées par le temps.<br />

Si je travaille sur ces thèmes c’est sûrement que ça vient de choses enfouies<br />

en moi. Pour moi l’imagerie vient également au niveau du son, par exemple,<br />

j’adore les sons que produit la mer. Je me laisse également guider par des<br />

sons de musiciens. Je fais ces œuvres en fonction de ce que je ressens au<br />

moment où je les écoute… Comme je travaille avec des pâtes qui sèchent<br />

vite, je dois suivre la cadence, il y a donc un travail d’énergie.<br />

Mes activités autour de mon travail sont assez entreprenantes : je donne des<br />

cours de sculpture, j’écris dans un magazine spécialisé, je travaille avec des<br />

grosses sociétés et pas mal de galeries exposent mes œuvres à Paris, Nantes,<br />

Le Mans… J’espère pouvoir exposer surtout à l’étranger. J’ai aussi en projet<br />

de travailler avec des groupes de musique, je suis vraiment intéressé par ce<br />

genre d’expérience.’<br />

Contact : laurentblandin@noos.fr<br />

[Franck Potvin]<br />

> CONCOURS ‘Maison d’Ailleurs’<br />

Gagne une entrée pour l’exposition ‘Voitures volantes’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à la Maison d’Ailleurs


TM<br />

TM<br />

THE BIGGEST<br />

DEAL ON DVD!<br />

© 2002 Twentieth Century Fox Home Entertainment, Inc. All Rights Reserved. "Twentieth Century Fox", "Fox" and their associated logos are the property<br />

of Twentieth Century Fox Film Corporation and are used under license.<br />

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Barcelone<br />

Barcelone, la deuxième plus<br />

grande ville d’Espagne et la<br />

capitale de la Catalogne, est<br />

devenue une ville très<br />

touristique qui n’arrête pas de<br />

se développer et de se<br />

transformer depuis les Jeux<br />

Olympiques de 1992. Art,<br />

architecture, culture et<br />

diversion se mêlent avec une<br />

harmonie naturelle. Vous pourrez découvrir mille et une<br />

merveilles dans cette magnifique ville portuaire!<br />

Deux longues artères vous permettent de vous repérer dans la<br />

ville: ‘La Diagonal’, longue avenue qui traverse la ville en<br />

diagonal du haut de la ville jusqu’à la mer, et ‘La Gran Vía’, long<br />

et large boulevard horizontal. C’est que l’on peut vite se perdre,<br />

surtout dans le quartier de ‘L’Eixample’, construit à partir de<br />

1860, aux rues toutes perpendiculaires.<br />

Un des principaux enchantements de Barcelone est de s’égarer<br />

dans ses rues insolites. Vous pouvez vous promener à travers le<br />

parcours le plus touristique en partant du haut du ‘Passeig de<br />

Gràcia’ et en descendant le long de la rue en direction de la<br />

‘Plaça de Catalunya’. Vous découvrirez des deux côtés du<br />

‘Passeig de Gràcia’ de nombreux édifices, construits au début du<br />

XXe siècle, appartenant à l’Art Moderniste. Les plus connus<br />

sont ceux créés par Antoni Gaudí: ‘La Casa Milà’, aussi appelé<br />

‘La Pedrera’, et ‘La Casa Batlló’. Il faut<br />

absolument monter sur les toits de ces deux<br />

édifices pour admirer l’ingénieuse créativité<br />

de Gaudí. Impressionnant ! Arrivé à la ‘Plaça<br />

de Catalunya’, vous serez au centre<br />

névralgique de la ville où se trouvent de<br />

grands magasins, comme ‘El Corté Inglés’ et<br />

la ‘Fnac’, et des cafés, dont le fameux ‘Café<br />

Zurich’, un des points de rendez-vous de<br />

nombreux jeunes. Au milieu de la ‘Plaça de<br />

Catalunya’, on découvre avec surprise que les enfants<br />

sont rois et s’amusent à donner des graines à manger aux<br />

pigeons. Continuez ensuite votre trajet à travers les ‘Ramblas’,<br />

la plus célèbre et animée des avenues de la ville, jusqu’à arriver<br />

au monument de Colomb, qui se trouve face à la mer, à côté du<br />

port. Le long des ‘Ramblas’, vous découvrirez une multitude<br />

d’artistes de rue, notamment des statues vivantes. Vous<br />

croiserez des vendeurs de fleurs et d’animaux, des kiosques à<br />

journaux et des peintres. Au milieu du parcours, vous pourrez<br />

admirer à même le sol la splendide mosaïque de Joan Miró. En<br />

chemin, faites un petit détour par la ‘Plaça Reial’, grande et<br />

belle place avec de grands palmiers, entourée de bars,<br />

restaurants et discothèques. Le soir, cette place grouille de<br />

touristes et de Barcelonais dans une atmosphère festive.<br />

Vous l’aurez compris, il est très agréable de se promener dans<br />

les rues de Barcelone pour apprécier son architecture, ses<br />

magasins, ses artisans. Ne partez pas de Barcelone sans avoir<br />

arpenté les pittoresques ruelles labyrinthiques du quartier<br />

gothique et du quartier de ‘La Ribera’, appelé aussi ‘El Born’.<br />

> CONCOURS ‘JPM Guides’<br />

Vous y découvrirez des monuments intéressants, comme la<br />

cathédrale de la ville, des petites boutiques, des petits bars ou<br />

des restaurants fort sympathiques. Parfois, vous aurez la<br />

désagréable surprise, lors de vos randonnées, de sentir de drôles<br />

d’odeurs d’égouts ou d’urine.<br />

Barcelone regorge d’innombrables<br />

galeries d’art et de musées, parmi<br />

lesquels le musée Picasso, le<br />

Musée d’Art Contemporain de<br />

Barcelone (MACBA), la Fondation<br />

Joan Miró, le Musée National<br />

d’Art Catalan (MNAC). En été,<br />

vous pouvez assister à des<br />

projections de films à l’air libre.<br />

Il existe aussi des expositions<br />

temporaires gratuites<br />

extrêmement intéressantes,<br />

comme celles qui sont proposées<br />

par ‘Caixaforum’. Essayez<br />

toujours de vous renseigner sur les différentes activités<br />

culturelles proposées, car elles varient énormément selon les<br />

saisons.<br />

Si vous êtes des amateurs de l’architecture d’Antoni Gaudí, il<br />

faut que vous visitiez deux autres endroits incontournables : le<br />

‘Parc Güell’, une fabuleuse cité-jardin fantasmagorique<br />

inachevée, et ‘La Sagrada Familia’, célébrissime cathédrale aux<br />

formes uniques toujours en construction!<br />

Barcelone rime aussi avec mer et soleil. Elle possède six belles<br />

plages avec des ‘chiringuitos’, c’est-à-dire des bars musicaux à<br />

même le sable avec parfois des DJ’s qui viennent mixer en fin<br />

de journée ou en soirée. En été, profitez du soleil et faites des<br />

baignades, d’autant plus que l’eau de la mer est chaque année<br />

plus propre.<br />

Vous trouverez toujours un<br />

endroit où sortir, même en<br />

semaine. Ceci dit, c’est le<br />

week-end que la fête bat<br />

son plein. Après souper,<br />

généralement après minuit,<br />

on va dans les bars jusqu’à<br />

deux heures du matin.<br />

Ensuite, on se rend dans les discothèques jusqu’à cinq ou six<br />

heures du matin. Il existe une très large palette d’ambiances et<br />

de styles différents. Vous trouverez le meilleur de la musique<br />

électronique au ‘Moog’, où il y a des sessions tous les jours de<br />

la semaine, au ‘Club Fellini’, endroit branché avec trois salles<br />

différentes, et à ‘La Terrrazza’, grande et chic discothèque à<br />

l’air libre. Finalement, pour ceux qui veulent continuer ‘la<br />

marcha’, il existe de nombreux afters, surtout vers la périphérie<br />

de la ville. ‘Souvenir’ avec son ambiance gay propose la<br />

meilleure musique électronique grâce au ‘Matinée Group’. C’est<br />

l’endroit incontournable pour les amateurs d’afters.<br />

Site: www.guiadelocio.com/barcelona<br />

[Oscar Diaz]<br />

Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Barcelone’ en envoyant un mail à concours@murmures.info<br />

avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides


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ANIME MANGA LIVRES<br />

Un week-end à Rome<br />

Rome, ville éternelle, mais aussi romantique, historique, pleine de<br />

charme, étonnante… Tant de mots pour décrire cette cité qui<br />

fut jadis le centre du plus grand empire et qui est aujourd’hui<br />

la capitale de l’Italie moderne et le siège d’une des plus grandes<br />

religions. Que l’on visite les splendeurs du Vatican et de la<br />

basilique Saint-Pierre, que l’on se plonge dans les traces du<br />

passé en se promenant sur le forum romain et au Colisée ou que<br />

simplement on se balade de places en places et de fontaines en<br />

fontaines, on sera sous le charme et on en prendra plein la vue.<br />

En plein cœur de la ville moderne,<br />

ce sont les traces de la Rome<br />

antique qui frappent en premier,<br />

avec l’impressionnant Colisée et le<br />

forum romain juste à côté. Pour<br />

les visiter, préparez de bonnes<br />

chaussures, une gourde de liquide<br />

bien frais (évitez les vendeurs de<br />

boissons aux abords du Colisée, la<br />

bouteille de Coca coûte quatre<br />

euros!!) et une bonne dose de<br />

courage (surtout s’il fait 40°<br />

comme en ce début d’août et qu’il<br />

y a une foule hallucinante de<br />

touristes!). Mais ces vestiges si bien conservés du passé valent<br />

vraiment la peine de transpirer quelques heures. Le forum<br />

romain, centre économique, politique et religieux d’alors, abrite<br />

un nombre impressionnant de monuments antiques et permet<br />

d’imaginer un peu la magnificence de l’époque. Mais le plus<br />

grand choc vient avec la visite du Colisée, véritable symbole de<br />

la ville! Il est encore plus grand que ce qu’on pensait! Et bien<br />

conservé! C’est vraiment<br />

incroyable de faire le tour des<br />

gradins, de regarder le centre<br />

où se battaient alors les<br />

gladiateurs, de voir les<br />

entrailles de cet amphithéâtre<br />

démesuré! Une visite vraiment à<br />

couper le souffle.<br />

Pour pousser encore plus loin la découverte de cette Rome<br />

antique si passionnante, il faut aussi visiter Ostia Antica, une<br />

petite ville portuaire à trente minutes en train du centre-ville.<br />

Étendues sous les pins et les cyprès sur des kilomètres, les<br />

ruines de cette ville de commerce comprennent d’intéressants<br />

vestiges d’entrepôts, de thermes avec des mosaïques<br />

magnifiques, de sanctuaires, de tavernes et surtout de bon<br />

nombre d’habitations, aussi bien des maisons luxueuses avec<br />

cours intérieures que des immeubles avec des étages supérieurs<br />

auxquels il est même possible d’accéder pour admirer la vue d’en<br />

haut! Le plus extraordinaire dans cette visite est le fait<br />

qu’énormément de bâtiments soient encore debout et presque<br />

entiers, le visiteur n’a pas qu’un tas de pierres et des bouts de<br />

murs à voir, il y a vraiment des maisons entières à découvrir!<br />

C’est épatant! C’est donc une visite très intéressante, dans un<br />

cadre enchanteur, à ne pas manquer! Il y a également un musée<br />

à voir, mais il était fermé lors de notre passage.<br />

L’autre aspect important de Rome est bien sûr la religion<br />

chrétienne. L’état indépendant du Vatican, d’une superficie de<br />

0,44 km2 et comptant 890 habitants, abrite l’un des plus grands<br />

> CONCOURS ‘JPM Guides’<br />

musées au monde.<br />

Autant le dire tout de<br />

suite, il faut s’armer de<br />

beaucoup de patience<br />

pour y entrer, la file<br />

d’attente faisant tout le<br />

tour du bâtiment ou<br />

presque! Mais on ne<br />

peut pas louper la<br />

fameuse Chapelle<br />

Sixtine et ses<br />

somptueuses fresques, les chambres de Raphaël ou encore la<br />

Chapelle Nicoline! Mais si vraiment la file est trop longue et le<br />

ciel trop bleu pour s’enfermer dans un musée, la basilique Saint-<br />

Pierre n’est pas bien loin et offre aussi une visite intéressante.<br />

En plus, on peut grimper sur le dôme (attention, la montée est<br />

rude!) d’où la vue sur la belle place Saint-Pierre et ses<br />

colonnes, les jardins du Vatican et sur tout Rome est tout<br />

simplement magnifique!<br />

Mais Rome, ce n’est pas seulement des beaux monuments à<br />

visiter, c’est aussi une ville à découvrir en flânant par les petites<br />

ruelles, de places en places. Bordée de terrasses de cafés, la<br />

piazza Navona est une des places les plus agréables pour<br />

s’arrêter et manger une délicieuse glace italienne, assis autour<br />

d’une de ses trois fontaines, dont la magnifique fontaine des<br />

fleuves. La place d’Espagne est très sympa aussi. Véritable lieu<br />

de rencontre pour touristes et Romains, elle est surtout connue<br />

pour ses immenses escaliers, créés par Francesco De Sanctis, en<br />

haut desquels se trouve l’église de la Trinité des Montes avec<br />

ses deux coupoles. Il fait bon se poser sur les marches après<br />

une journée de visite et de là, observer les vendeurs de roses et<br />

leurs techniques auprès des touristes!<br />

Et bien sûr, il ne<br />

faut pas oublier LA<br />

fontaine à ne pas<br />

louper à Rome, à<br />

savoir la fontaine de<br />

Trevi, véritable<br />

aimant à touristes.<br />

Mais il faut bien le<br />

dire, elle est<br />

splendide! Surtout<br />

le soir, à la lumière<br />

des projecteurs. Dessinée par Nicola Salvi en 1732, elle est<br />

alimentée par un des plus vieux aqueducs de Rome qui, selon la<br />

légende, serait alimenté par une source indiquée par une jeune<br />

vierge pour sauver sa virginité. La tradition veut que l’on jette<br />

deux pièces dans l’eau, l’une pour exaucer un vœu et l’autre<br />

pour être sûr de revenir à Rome.<br />

Malheureusement, la place me manque ici pour vous parler<br />

encore de cette ville magnifique où il fait bon se balader! Mais<br />

si j’ose un conseil: allez-y et découvrez-la par vous-même! Vous<br />

ne le regretterez pas, je vous l’assure!<br />

[Katia et David]<br />

www.romaturismo.com<br />

Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Rome’ en envoyant un mail à concours@murmures.info<br />

avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides


La Gruyère<br />

Un peu de temps libre, des vacances,<br />

un week-end, une journée. Un budget<br />

limité, un désir de mieux connaître la<br />

culture suisse, une envie de<br />

gourmandise ? Quitte à rester en<br />

Suisse, pourquoi ne pas découvrir la<br />

Gruyère ? A environ une heure trente<br />

de Genève et une demi-heure de<br />

Lausanne, il existe une petite région<br />

bien particulière, très montagneuse,<br />

qui renferme des curiosités qui pourraient en étonner plus d’un.<br />

Première impression pour les citadins tels que moi : un peu d’air<br />

frais et de nature, ça ne fait pas de mal. Les montagnes, les<br />

rivières, les pâturages offrent à l’esprit un certain apaisement<br />

qui n’est pas de trop pour ceux qui chercheraient à s’échapper<br />

de la grisaille étouffante des villes. Mais, au-delà de ce<br />

paysage, que l’on peut retrouver ailleurs en Suisse, plusieurs<br />

activités sont à découvrir dans cette région.<br />

Pourquoi ne pas commencer par le traditionnel : une visite du<br />

château de la Gruyère s’impose. Avec ses huit siècles d’histoire<br />

et sa stature imposante, il est l’un des plus impressionnants<br />

châteaux de Suisse : à voir pour les fans de monuments<br />

historiques. Pour les amateurs d’art, diverses expositions,<br />

ateliers et animations y sont proposées tout au long de l’année.<br />

Pour continuer cette découverte des sites historiques de la<br />

région, on peut aussi se rendre à l’île d’Ogoz pour admirer<br />

ruines et chapelle du XVIIIe siècle : à noter que ce site est<br />

devenu une île à la création du lac de Gruyère en 1948. Le<br />

musée gruérien à Bulle retrace lui l’histoire de la région et<br />

propose aussi quelques expositions d’art populaire.<br />

Mais pour ceux que les vieux<br />

murs n’intéressent pas forcément,<br />

on peut tout de même poursuivre<br />

la découverte de la région, mais<br />

cette fois-ci de façon peut-être<br />

plus originale. Pourquoi ne pas se<br />

diriger au château Saint-Germain<br />

pour visiter le musée Hr Giger.<br />

Giger ? Hé oui c’est dans cette région qu’a été fondé le musée<br />

exposant les œuvres du créateur du célèbre Alien. Une occasion<br />

de profiter d’une visite des plus particulières dans cet univers<br />

sombre et effrayant : à éviter peut-être pour ceux que le<br />

monstre dégoulinant aurait trop fait frémir. Il s’agit d’ailleurs<br />

d’une curiosité très appréciée et qui rompt avec l’image très<br />

traditionnelle de la région : beaucoup en ressortent abasourdis.<br />

Le musée s’est également doté d’un bar à la décoration<br />

extraordinairement ‘gigerienne’, très impressionnant. A voir !<br />

Au programme de la suite de ce tour d’horizon, les<br />

incontournables spécialités de la Gruyère. Comment oublier ces<br />

plaisirs gastronomiques qui fondent cette si chère célébrité<br />

helvétique ? Au risque de culpabiliser pour sa ligne, on ne peut<br />

pas faire l’impasse sur les fameuses dégustations gruériennes :<br />

une façon originale et surtout divertissante de découvrir le<br />

patrimoine suisse. Une visite de la chocolaterie Cailler à Broc<br />

par exemple : découverte de la fabrique, film sur la production<br />

du chocolat, dégustation. Des moments qui rappelleront peutêtre<br />

à certains les lointains souvenirs d’un voyage en famille ou<br />

encore d’une course d’école. Mais attention, la fabrique n’est<br />

ouverte au public que du 2 mai au 31 octobre. C’est donc plutôt<br />

durant l’été qu’il faudra s’y rendre. Aux amateurs de produits<br />

suisses en tout genre, la Maison du Gruyère permettra de<br />

découvrir le fromage à qui la région a donné son nom, au<br />

travers d’une exposition basée sur les cinq sens. Autant préciser<br />

que le prix d’entrée de ces deux visites gourmandes reste<br />

évidemment très abordable (4 à 5 francs). Enfin, pour clore en<br />

beauté ce parcours de<br />

découverte, pourquoi<br />

ne pas faire une halte<br />

sur l’aire d’autoroute<br />

de la Gruyère et<br />

prolonger le plaisir, en<br />

ramenant chez soi<br />

meringues et double<br />

crème ?<br />

Mais outre les plaisirs du palais, cette région propose également<br />

une grande quantité d’activités sportives : pourquoi ne pas<br />

dépenser agréablement toutes ces calories ingurgitées<br />

auparavant ? L’aérodrome de la Gruyère propose des vols<br />

touristiques en avion et en hélicoptère, du parachutisme, du<br />

planeur, etc. Pour ceux qui se rendront en Gruyère à la saison<br />

froide, les sports d’hiver sont praticables dans les différentes<br />

stations de ski de la région – Moléson, Charmey, etc. Une foule<br />

d’autres sports sont évidemment praticables, sur le lac, les<br />

rivières (canoë, canyoning, rafting), les montagnes (alpinisme,<br />

raquettes), etc. Une occasion de prolonger ce bol d’air frais<br />

qu’offre le paysage alpin.<br />

Si encore un peu de temps<br />

libre s’offre au visiteur<br />

passionné de montagnes et<br />

de panoramas, celui-ci<br />

pourra toujours se rendre à<br />

la tour du Gibloux (terrasse<br />

panoramique) ou à<br />

l’observatoire au sommet du<br />

Moléson, à 2000m d’altitude,<br />

où il est désormais possible<br />

de s’initier à l’astronomie. A<br />

noter que plusieurs manifestations se dérouleront en Gruyère<br />

ces prochains mois, dont le marché de Noël du 2 au 19<br />

décembre.<br />

Enfin, pour bien terminer ce tour de ces curiosités de Gruyère,<br />

et pour casser une nouvelle fois avec son image traditionnelle,<br />

les plus avertis pourront toujours se rendre dans les différents<br />

bars et clubs que propose la région ou encore aller danser au<br />

Globull club de Bulle, qui propose régulièrement des soirées all<br />

style, house, et techno.<br />

www.la-gruyere.ch<br />

[Chloé]<br />

Destinations proches ou lointaines,<br />

touristiques ou peu connues,<br />

la collection Cap sur vous offre<br />

un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde.<br />

information@jpmguides.com<br />

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ANIME MANGA LIVRES<br />

> Ford Fiesta S<br />

Née au printemps dernier, la petite sportive de chez Ford, j’ai<br />

nommé la Fiesta S 1.6 TDCi tient les promesses que nous annonce<br />

son nom. A son volant, c’est la fi esta !<br />

Compacte sportive et sexy, la ‘S’ plaît dès le premier coup d’œil. Les lignes<br />

dynamiques grandissent la silhouette tout en donnant un agréable petit côté<br />

agressif à l’ensemble. De sa grande sœur la Fiesta ST, la cadette a hérité du<br />

spoiler arrière mais également des boucliers, autres éléments distinctifs de sa<br />

vocation athlétique. La face avant intègre de grandes parties grillagées ainsi<br />

que les antibrouillards. Esthétique toujours, cette version dispose de jantes<br />

alliage 16’’ à 12 branches chaussées de pneus taille basse. L’inconvénient<br />

bien connu des trois portes est l’espace latéral qu’il faut à disposition pour<br />

pouvoir ouvrir la portière et accéder aux sièges, chose pas toujours aisée<br />

dans les parkings. Ce petit désagrément passé, on est bien content de pouvoir<br />

se caler dans les sièges confortables, offrant un bon maintien. Ford a fait<br />

preuve d’une grande générosité avec les passagers arrière, qui disposent<br />

ainsi d’une bonne place pour les jambes, à condition qu’à l’avant on ne se croit<br />

pas dans un transat. La boîte à gants est spacieuse et bien pensée avec son<br />

double étage, les divers rangements ne sont pas pléthore, mais ça reste<br />

correct pour la gamme. Le coffre en revanche est très vaste, il y a de quoi<br />

mettre du bazar. Le design général est simple, sans chichi, mais la planche de<br />

bord mériterait peut-être un habillage plus attrayant que ces plastiques durs<br />

peu agréables au toucher. Les compteurs sont bien lisibles, la jauge d’essence<br />

et la température du moteur s’affi chent en digital. L’autoradio CD, avec<br />

commandes au volant, propose un son de très bonne qualité, dont le volume<br />

se module en fonction de la vitesse ; on défi nit un niveau sonore par exemple<br />

à l’arrêt et celui-ci augmente progressivement au rythme du parcours et<br />

revient à sa valeur initiale au prochain arrêt, en diminuant pas par pas. Le<br />

package standard comprend également la climatisation manuelle, les phares<br />

halogènes à portée réglable, les rétros électriques, une prise 12V, et bien<br />

d’autres petites combines.<br />

Le comportement routier de cette Fiesta S est un vrai plaisir. Mue par un<br />

moteur turbodiesel Duratorq tout alu à technologie common rail, aux<br />

excellentes reprises, on prend un pied non dissimulé à piloter ce petit bolide.<br />

Le couple maximal est disponible à très bas régime, ce qui offre une grande<br />

souplesse de conduite. Les accélérations sont impressionnantes vu les<br />

annonces techniques du constructeur, un peu pessimistes me semble-t-il, et<br />

le turbo ne se fait pas oublier, au grand plaisir de tous les occupants. Ombre<br />

au tableau, sans chipoter, on se rend vite compte qu’un gros effort pourrait<br />

être fait au niveau de l’insonorisation ; le moulin est fort bruyant et quelques<br />

bruits parasites viennent s’ajouter à ce raffut. Parenthèse anecdotique : à un<br />

feu, un piéton a dévisagé la voiture, s’attendant sûrement plus à voir un<br />

tracteur que cette mignonne petite sportive, en raison du vacarme. Revenons<br />

maintenant à l’essentiel, le comportement routier. Habituée à rouler en quatre<br />

roues motrices, j’ai été agréablement surprise par la tenue de route de ce<br />

modèle. Le châssis développé en partenariat avec les ingénieurs du TeamRS<br />

est spécifi que à la version S. Il propose un compromis idéal entre rigidité et<br />

confort. La boîte courte cinq vitesses est bien étagée, mais la marche arrière<br />

rechigne souvent à vouloir passer. La direction est très précise et grâce à sa<br />

petite taille et sa maniabilité à toute épreuve, cette Fiesta S se gare dans un<br />

mouchoir de poche et se dépatouille facilement de toutes les manœuvres. Le<br />

freinage avec ABS est convaincant, malgré les tambours arrière. La panoplie<br />

de sécurité englobe entre autres les airbags frontaux et latéraux arrière et les<br />

barres de renforts.<br />

> CONCOURS ‘FORD’<br />

Gagne une serviette de bain, un sac à dos, un t-shirt<br />

ou une casquette FORD en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Ford Motor Company (Switzerland)<br />

Cette Fiesta S me paraît idéale pour les jeunes conducteurs car les qualités du<br />

châssis permettent de bien exploiter la cavalerie sans risquer de sortie de<br />

route. Econome et peu gourmande, elle représente une alternative aux<br />

problèmes actuels, à savoir bien souvent faire le choix entre plaisir, écologie<br />

et porte-monnaie. Le prix de base de ce modèle étant de 23’150.– le bonheur<br />

au volant devient déjà plus accessible. En tout cas, moi j’ai bien apprécié,<br />

alors à vous de tester maintenant…<br />

POINTS FORTS :<br />

- la stabilité sur route<br />

- le design sportif<br />

- le coût d’achat et d’entretien<br />

- l’habitabilité<br />

POINTS À AMÉLIORER :<br />

- l’insonorisation<br />

- les plastiques durs de la planche de bord<br />

- l’ouverture de la trappe à essence<br />

[Layla]<br />

www.ford.ch<br />

FICHE SIGNALÉTIQUE<br />

Carrosserie<br />

Nombre de portes / de places 3 / 5<br />

Longueur / largeur / hauteur 3916 / 1905 / 1432 mm<br />

Diamètre de braquage 9.8 m<br />

Capacité réservoir 40 l<br />

Poids à vide 1124 kg<br />

Volume du coffre<br />

Moteur<br />

261–613 l<br />

Type Duratorq TDCi, 4 cylindres, 16V<br />

Cylindrée 1560 cm3 Puissance 90 ch à 4000 t/min<br />

Couple<br />

Performances<br />

204 Nm à 1750 t/min<br />

0 à 100 km / h 12.1 secondes<br />

Vitesse maxi.<br />

Consommation<br />

178 km/h<br />

Urbain 5.4 l / 100 km<br />

Extra-urbain 4.1 l / 100 km<br />

Moyenne 4.5 l / 100 km<br />

CO2<br />

Autres<br />

119 g / km<br />

Etiquette énergie A


The Corrs ‘Home’<br />

Luke ‘La tête en arrière’<br />

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est également à votre disposition<br />

en page 9 de ce magazine.<br />

Voici les cadeaux proposés à tout nouvel abonné :<br />

Him ‘Dark Life’<br />

Phosphonic ‘Phosphonic’<br />

Putumayo ‘Latin Lounge’<br />

Santana ‘All that I am’<br />

‘Arsène Lupin’<br />

‘L’Américain’<br />

‘American Pie présente: No Limit !’<br />

‘Madagascar’<br />

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ANIME MANGA LIVRES<br />

> Date and Drive<br />

Quel concept pour le moins original que celui du Date and Drive<br />

organisé par Renault pour le lancement de sa nouvelle Clio.<br />

Intriguée par cet événement, il fallait bien que j’y participe afi n<br />

de pouvoir vous le raconter de l’intérieur. Tu montes, chéri ?<br />

Déclinaison des soirées en<br />

tout genre organisées pour<br />

les célibataires, le Date and<br />

Drive est également un gros<br />

coup publicitaire de la part<br />

de Renault. Le principe est<br />

simple : les gens entendent<br />

parler de la soirée par voie de<br />

presse ou par messagerie<br />

via les sites de rencontres,<br />

décident de s’inscrire afi n de<br />

trouver l’âme sœur ou juste de quoi se tenir chaud pour une nuit, c’est selon.<br />

Courageuse mais pas téméraire, je me suis donc inscrite, tout en prenant soin<br />

de rameuter des amis, au cas où ça tournait en eau de boudin. Nous voilà<br />

partis, tous jolis, afi n de rencontrer nos potentiels conjoints respectifs.<br />

Echange de regards gênés à l’arrivée au Platinum, l’ambiance n’est pas encore<br />

assurée. On apprend sur place que tout se passera par tirage au sort, le hasard<br />

pouvant parfois bien faire les choses et éliminant d’entrée la peur d’approcher<br />

l’autre. Au premier tour, le choix est fort limité car nous ne sommes que trois<br />

fi lles face à une tripotée de mecs, heureusement que les renforts ont fi ni par<br />

arriver. Les couples formés et photographiés pour les besoins d’un concours,<br />

chaque duo prend possession de sa<br />

Clio. Plusieurs modèles sont disponibles :<br />

essence ou diesel, boîte manuelle ou<br />

automatique, fi nitions différentes ; de<br />

quoi se donner une bonne idée de<br />

l’éventail. Et c’est parti pour un petit tour<br />

de quartier histoire de faire connaissance<br />

et retour à la case départ.<br />

Tout en respectant la sphère privée de mes ‘cavaliers’, je peux vous révéler que<br />

dans l’ensemble ils se sont avérés fort sympathiques. De leur côté, la gamme<br />

s’étend du grand timide au gars très (trop) sûr de lui, on en trouve pour<br />

quasiment tous les goûts et tous les âges. Le célibat a l’air de peser énormément<br />

à certains, alors que d’autres arrivent à y trouver les avantages. Souvent, ils<br />

sont également adeptes de sites ‘mythiques’ ou de speed dating. Leur condition<br />

n’évoluant pas, ceci me permet de me poser la question de la réussite de ce<br />

genre d’entreprises.<br />

En fi nal, je dirais que j’ai passé une soirée divertissante et pas commune à celles<br />

que je fréquente en général. J’ai de plus découvert que la galanterie existe<br />

encore et que ces messieurs se laissent très volontiers conduire ; ça c’est un<br />

bon point ! Pour la Clio, elle mériterait un examen plus approfondi pour que je<br />

puisse mieux vous en parler…<br />

[Layla]<br />

www.dateanddrive.ch<br />

> CONCOURS ‘SWISS-MOTO’<br />

Gagne 2 entrées à la SWISS-MOTO en envoyant<br />

un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Foire Suisse<br />

> Swiss-Moto 2006<br />

Amis motards, le Swiss-Moto vous a-til<br />

plu ? Vous l’avez manqué en 2005 ?<br />

Pas de panique, il revient en février<br />

2006. Face au succès croissant des<br />

deux premières éditions, le MCH Foire<br />

Suisse nous offre une nouvelle édition.<br />

Vous étiez 54’000 visiteurs, l’année<br />

passée. Septante-huit pourcent ont<br />

exprimé, lors de sondages, une grande<br />

satisfaction quant à l’organisation, à la<br />

diversité des représentants de grandes<br />

marques et aux spectacles. Côté<br />

exposants, c’est l’unanimité et pour<br />

cause : quel meilleur endroit qu’un<br />

salon pour recueillir un maximum de<br />

contacts et de commandes ?<br />

Pour cette année, la diversité sera toujours de rigueur. Et compte tenu de<br />

l’enthousiasme des spectateurs, le partenariat avec Swiss Performance (Tuning)<br />

est bel et bien scellé. D’ailleurs, le salon s’appelle désormais : Salon des motos,<br />

des scooters et du tuning.<br />

Mesdames, prenez garde à vos maris : en déambulant dans les allées, tels des<br />

enfants dans un magasin de jouets, bien des passions resurgissent à la surface<br />

et bon nombre de visiteurs repartent équipés des pieds à la tête, avec la moto ou<br />

le scooter de leur rêve.<br />

Où et quand cela a-t-il lieu ? : Centre de Foires de Zürich, du 16 au 19 février, de<br />

10 à 21 heures les jeudi et vendredi, de 10 à 19 heures le samedi et de 10 à 18<br />

heures le dimanche. Comment s’y rend-t-on ? Le plus simple est de se rendre<br />

sur le site Internet du salon où vous pourrez retrouver un plan d’accès par<br />

l’autoroute. Sachez que les parkings à proximité du site ne sont pas très<br />

importants et qu’il vous faudra certainement emprunter les transports en<br />

commun. Vous y trouverez donc, aussi, les lignes et horaires de bus et RER<br />

desservant le salon. Et les billets d’entrée, combien coûtent-ils ? Les billets pour<br />

adultes sont à 20.–, 10.– à partir de 18 heures les soirs de nocturne. Les enfants<br />

de 7 à 16 ans paieront 10.– ainsi que les étudiants. Des billets familles sont<br />

disponibles (2 adultes, 1-4 enfants) pour 45.–.<br />

Il ne vous reste plus qu’à vous armer de patience jusqu’au mois de février. D’ici<br />

là, rendez-vous sur www.swiss-moto.ch où des articles et photos des années<br />

précédentes vous mettront l’eau à la bouche. Vous y trouverez la liste des<br />

exposants, les plans d’accès et toutes les informations dont vous pourriez avoir<br />

besoin sur le salon.<br />

Bonne route à tous et soyez prudents : les feuilles sur la route, ça glisse.<br />

[Thierry Loriot]


Sony World,<br />

un événement ‘like.no.other’<br />

Du 15 au 19 septembre, les partenaires, journalistes et hôtes de<br />

Sony ont pu vivre une foire étonnante où Sony présentait toutes<br />

les facettes de la marque.<br />

Sony World avait lieu dans un espace entièrement dédié à la production de<br />

contenus et il ne s’est pas limité à la présentation de ses produits ! Sony World<br />

s’est permis de nous montrer ses solutions dans les domaines grand public et<br />

professionnel, en collaboration avec des partenaires connus comme, par<br />

exemple, Bogner et Ferrari, ou encore Tillate.ch. Pendant quelques instants,<br />

nous nous sommes projetés dans le futur du Home Networking et du Home<br />

cinema. Les sociétés sœurs Sony BMG, Sony Ericsson et PlayStation étaient<br />

également au rendez-vous pour présenter leurs produits phares. Même QRIO<br />

(www.sony.net/qrio), le robot aux mouvements fl uides et très intelligent de 60<br />

cm de Sony, faisait partie du spectacle ! À l’occasion, nous avons pu profi ter de<br />

poser quelques questions à Matthias Graf sur l’actualité de Sony en Suisse.<br />

Comment Sony voit le développement des lecteurs mp3 sur le marché<br />

suisse ? Sachant que la plupart de vos concurrents ont pris beaucoup<br />

d’avance.<br />

> Matthias Graf : En Suisse, Sony est toujours numéro<br />

un dans la vente d’appareils audio portables. Sur le<br />

marché des lecteurs mp3, Sony a de quoi faire avec le<br />

nouveau Walkman et le Walkman Bean, qui sont<br />

exceptionnels de par la qualité du son, l’autonomie de<br />

leur batterie et les taux de compression, mais aussi<br />

pour leur style et leur fraîcheur.<br />

> Sony Cyber-Shot R1<br />

Des photos d’excellente qualité, un large éventail de possibilités,<br />

Sony propose aux amateurs ambitieux un appareil photos<br />

numérique de qualité!<br />

Le Cyber-Shot R1 est digne du plus grand<br />

intérêt. Les spécialistes ont déjà été séduits<br />

par sa défi nition ; il est vrai qu’il est actuellement<br />

le seul appareil non professionnel à fournir<br />

une défi nition aussi élevée avec 10.8 mio.<br />

de pixels dont 10.3 mio. utiles. Il offre des<br />

possibilités quasi illimitées qui permettent<br />

au photographe de laisser libre cours à sa<br />

créativité. En plus de l’ouverture F: 2.4 – 4.8<br />

et du zoom optique 5x, il se distingue par<br />

son grand-angle, la focale de l’objectif<br />

s’étendant de 24 à 120 mm (équivalent à<br />

35mm) et couvrant ainsi une vaste plage<br />

qui ne nécessite pas l’acquisition immédiate<br />

d’un autre objectif Carl Zeiss. L’appareil<br />

possède aussi un écran LCD fl exible de<br />

134.000 pixels qui s’adapte à n’importe quel angle de prise de vues. On peut<br />

ainsi s’assurer que les réglages choisis donnent bien le résultat voulu.<br />

D’ailleurs, dans un environnement très lumineux, il est possible d’utiliser le<br />

viseur électronique, 235.000 pixels. Ce dernier se met automatiquement en<br />

route dès qu’on y approche son œil et lui fournit toutes les informations utiles,<br />

comme sur l’écran.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

www.sony.com<br />

À Sony World, vous nous avez montré le tout nouveau QRIO, un robot<br />

avec des mouvements fluides et très performants. Pourquoi ne sera-t-il<br />

pas mis en vente sur le marché européen ?<br />

> QRIO est l’ambassadeur de Sony et montre son leadership en<br />

matière de technologie et d’innovation. Il n’en existe qu’une<br />

poignée à travers le monde et il n’est venu en Suisse que<br />

pour le Sony World. QRIO est un robot très avancé et<br />

marque une étape importante dans le développement de<br />

l’intelligence artifi cielle, et il n’est en conséquence pas<br />

prévu pour la vente sur le marché libre.<br />

Vous pouvez nous donner quelques informations et nouveautés<br />

sur le lancement HDTV en Suisse ?<br />

> Puisque Sony offre toute la gamme de produits HD, nous sommes<br />

une société leader globale dans le secteur du divertissement. Le<br />

monde HD entre maintenant en Suisse et d’ailleurs grand événement :<br />

TV Production Center Zürich AG (TPC) a commandé son premier<br />

van de diffusion HD chez Sony. Ce van arrivera en Suisse à la fi n<br />

octobre et produira son premier grand événement en haute défi nition<br />

lors des Jeux Olympiques d’hiver de 2006 à Torino.<br />

[Carlos Mühlig]<br />

www.sony.com<br />

> Sony Walkman Bean<br />

Du son plein les oreilles avec le nouveau Walkman Bean très<br />

tendance de Sony.<br />

Le design ‘Bean’, en français haricot, nom de code de la toute dernière<br />

génération de Walkman Sony, suffi t déjà à attirer l’attention. Il tient parfaitement<br />

dans le creux de la main avec un poids tellement léger qu’on a l’impression de<br />

ne rien tenir! Mais ses formes plutôt ingénieuses ne sont pas uniquement<br />

dictées par un souci d’originalité, mais aussi par un concept de design<br />

ergonomique qui en facilite l’utilisation. Disponible avec une capacité de<br />

mémoire de 512 MB ou 1 GB, il intègre un port USB et un écran OLED (Organic<br />

Light Emitting Diode) d’une ligne. Les modèles de la série NW-E 300<br />

disposent en plus d’un tuner FM. Et avec une batterie au Lithium-io intégrée,<br />

il vous assurera une autonomie allant jusqu’à cinquante heures si vous le<br />

chargez pendant cent vingt minutes ; sinon il suffi t de le charger pendant trois<br />

minutes pour avoir trois heures de musique non stop!<br />

Les petits haricots sont disponibles en blanc, bleu, rose ou noir et sont<br />

compatibles avec les formats de fi chiers MP3 et ATRAC3. Grâce à leurs<br />

formes, vous les utiliserez de manière intuitive et quasiment à<br />

l’aveugle, même si vous êtes gaucher, puisque le lecteur<br />

peut être commuté en conséquence!<br />

[Carlos Mühlig]<br />

www.sony.com<br />

> CONCOURS ‘Sony’<br />

Gagne un Walkman Bean en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Sony<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

¡ 47<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

¡ 48<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Apple iPod nano<br />

Voilà qu’Apple continue de s’étendre sur le marché du lecteur MP3<br />

de poche avec une nouvelle addition à sa gamme déjà prolifi que.<br />

Remplaçant direct de l’iPod mini, le nano a tout pour plaire et plus<br />

encore. Reprenant les formes caractéristiques de son grand frère,<br />

il est cependant une version très réduite de celui-ci tant il est plat<br />

(environ deux fois plus mince qu’un iPod mini). Malheureusement,<br />

il récupère aussi un défaut très particulier à l’iPod : il est très<br />

salissant. En effet, il est impossible de ne pas avoir de traces de<br />

doigt sur son boîtier.<br />

> Archos AV 700<br />

Le nouvel Home Cinéma Portable d’Archos réunit tout ce qu’on<br />

peut demander à un objet de ce type.<br />

Son aspect est massif et rassurant, et l’ensemble donne quelque chose de très<br />

design. Au niveau technique, il n’est pas en reste, avec une capacité de<br />

stockage pouvant atteindre les 100 GB pour le modèle haut de gamme, et un<br />

écran haute défi nition en 16/9 de 18cm de très bonne facture. Il est capable<br />

de lire et d’enregistrer la vidéo en MPEG 4, avec un son évidemment stéréo. Il<br />

est de même programmable pour enregistrer des émissions, et est synchrone<br />

avec le ‘Yahoo TV Guide’. Pour la photo, il inclut un port USB pour relier son<br />

appareil, pratique pour stocker et visionner ses photos en déplacement. Côté<br />

musique, il est compatible avec les standards MP3, CBR, VBR et WMA. Il fait<br />

aussi dictaphone au format WMA. Concernant les accessoires et la<br />

connectique livrée avec, il n’y a rien à dire : un Hub de connexion vidéo est<br />

fourni avec tous les formats nécessaires (S-Video, Péritel, composite, etc).<br />

Une télécommande est également présente, qui permet de piloter l’AV 700<br />

facilement à distance. Son autonomie est tout à fait respectable, avec environ<br />

5 heures de vidéo pour 15 heures de musique. Voilà un outil indispensable<br />

pour emmener avec vous en tout temps!<br />

[Greg]<br />

www.archos.com<br />

Doté d’un petit écran couleur à la résolution<br />

surprenante de netteté, il possède alors toutes<br />

les fonctionnalités de l’iPod Photo ; entre<br />

autres, le répertoire, et même quelques jeux.<br />

Très léger, le nano ne l’est cependant pas trop<br />

non plus et laisse dans la main une sensation<br />

de solidité contrairement au Shuffl e et son<br />

plastique un peu cheap. Il se décline en deux<br />

coloris (noir ou blanc) ainsi que deux capacités<br />

de stockage (2GB ou 4GB). Avec son<br />

autonomie de quatorze heures, il permet de<br />

longues sessions sans recharge. La navigation<br />

dans les menus n’a pas changé et profi te<br />

toujours de la géniale Click Wheel. Bref, le<br />

nano est bien parti pour casser la baraque et<br />

faire oublier ses prédécesseurs.<br />

[Ashtom]<br />

www.apple.com<br />

> Puma Time<br />

La nouvelle collection<br />

de montres Puma<br />

Puma, la marque la plus connue dans le domaine vestimentaire,<br />

est aussi présente dans le monde des montres de luxe branchées<br />

grâce à son partenaire Egana Goldpfeil.<br />

Egana Goldpfeil est l’un des principaux constructeurs, acheteurs et<br />

distributeurs de marques de montres, de bijoux, de cuir et d’autres produits<br />

de luxe. En collaboration avec Puma, il nous offre une nouvelle collection de<br />

montres très branchées et luxueuses pour les femmes et pour les hommes de<br />

goût. Si l’on mélange le style unique de Puma au style Egana Goldpfeil, on<br />

obtient un résultat étonnant au niveau esthétique comme au niveau<br />

technologique. Trois modèles sont disponibles aujourd’hui : le Pollux 21K, un<br />

modèle très élégant et raffi né avec un bracelet en cuir noir, le Vega 5G en cuir<br />

violet très léger pour les femmes, et le Sirius 15C, une montre pour les<br />

sportifs et les gens branchés, au cuir orange très design. Cette nouvelle<br />

collection s’ouvre à tous ces gens qui suivent la mode de très près.<br />

Personnellement, ces montres se mélangent bien au style classique et porter<br />

une montre pareille quand nous aimons les gadgets c’est un pur plaisir,<br />

comme si on portait un téléphone portable ou un agenda électronique au<br />

quotidien!<br />

[Carlos Mühlig]<br />

www.egana.com<br />

www.puma.com<br />

> Siemens C75<br />

Ce nouveau téléphone portable de Siemens est bien supérieur à<br />

ses prédécesseurs. Un design plus élaboré, un poids plus léger et<br />

un appareil photos de plus en plus performant, Siemens nous fait<br />

savoir que le futur sera bien meilleur pour la téléphonie.<br />

En effet, Siemens vient d’annoncer son nouveau mobile C75. Plus compact<br />

(103 x 44 x 17 mm), plus léger (85gr.) et avec un appareil photos VGA, doté<br />

d’un zoom numérique x5 et d’une fonction vidéo, sans oublier bien sûr les<br />

images, les jeux java, les sonneries polyphoniques et MP3 qui prennent place<br />

dans une mémoire centrale de 10Mo. Le C75 supporte évidemment les SMS<br />

et MMS ainsi que les e-mails pour lesquels le support du GPRS est bien utile<br />

et bien indispensable.<br />

L’écran possède une résolution de 176 x 132<br />

pixels. Et ce qui est remarquable de Siemens<br />

c’est qu’il n’a oublié aucun port de communication :<br />

Bluetooth et Infrarouge sont bien présents. Le<br />

C75 offre aussi des fonctionnalités intéressantes<br />

comme un enregistreur audio, la synchronisation<br />

PC, le WAP, la compatibilité avec les jeux 3D,<br />

etc. Mais il est clair que le ‘must’ de cet appareil<br />

est son éditeur de photos intégré qui permet de<br />

retoucher les clichés. Tant de caractéristiques<br />

qui font de ce modèle un téléphone indispensable<br />

à avoir!<br />

[Carlos Mühlig]<br />

www.siemens.com


www.jvc.ch<br />

Pour un son fabuleux<br />

C‘est fort de saké *<br />

C‘est fort de saké *<br />

Chaîne HiFi avec lecteur DVD-Audio/Vidéo et membranes en bois<br />

Lecteur DVD-Audio/Vidéo pour les principaux formats DVD/CD (incl. MP3 et photos JPEG),<br />

connexion USB sans fil, syntoniseur RDS et enceintes en bois massif avec membranes<br />

acoustiques en bois.<br />

* Le saké est un vin de riz japonais,<br />

mais il a quelques points communs avec cette chaîne:<br />

Pour former les membranes en bois de manière optimale, on trempe le bois dans du saké.<br />

Les membranes en bois diffusent une sonorité superbe et inaltérable, des années durant.<br />

EX-D5<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

ƒ 50<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> ‘The Grid’ Playstation Business Event 2005<br />

A l’occasion de l’exhibition ‘The Grid’ de Sony, nous avons eu la<br />

chance de bénéfi cier non seulement de la présentation détaillée<br />

de la nouvelle console PSP (PlayStation Portable) mais également<br />

des produits phares de cette fi n d’année. Comme beaucoup des<br />

principaux acteurs du jeu vidéo en Suisse étaient présents, nous<br />

avons saisi l’occasion de leur poser quelques questions sur les<br />

évolutions futures de cet univers particulier.<br />

Sony Computer Entertainment,<br />

Roger Frei (Managing Director)<br />

Prochainement, il y aura une révolution technologique avec le<br />

lancement de la nouvelle génération de console. Selon vous, de<br />

quelle manière va réagir le marché à cette révolution ?<br />

> En ce qui concerne Sony, malgré l’arrivée des nouveaux produits de la<br />

concurrence, je pense que nous serons en mesure de conserver notre place<br />

de leader sur le marché.<br />

Dans cet affrontement, quels sont les atouts de Sony ?<br />

> Nous avons une image très forte que nous avons construite avec PlayStation.<br />

De plus, les capacités techniques et les innovations de nos produits nous<br />

permettront de maintenir cette bonne image, notamment en proposant des<br />

jeux exceptionnels. En parlant des jeux, il faut savoir que la PS3 sera<br />

compatible avec les anciennes générations de PlayStation. Enfi n, au sein de<br />

Sony nous avons une réelle culture du jeu. C’est pourquoi toutes les personnes<br />

travaillant pour la division Sony Computer Entertainment ont un véritable<br />

esprit PlayStation. Je crois que cette passion va faire la différence face à nos<br />

concurrents.<br />

Quelle est la place de la PSP dans la future guerre des consoles next<br />

generation ?<br />

> Tout d’abord la PSP va renforcer la marque PlayStation. Par ailleurs, elle se<br />

positionne dans un nouveau créneau. Contrairement à ce que l’on croit, les<br />

produits Nintendo n’occupent pas le même segment visé par la PSP. En fait,<br />

on pourrait comparer la PSP au Walkman du XXIe siècle, car c’est quelque<br />

chose de totalement novateur et qui n’a pas de concurrent direct.<br />

Longtemps sceptique concernant la capacité de cette console à<br />

procurer du plaisir de jeu, il a fallu se rendre à l’évidence en<br />

allumant la bestiole : cet appareil n’est pas vraiment qu’une<br />

console portable. En effet, avec sa technologie poussée au<br />

maximum, la PSP est plus à considérer comme un terminal<br />

multimédia portable. Grâce à elle, il est possible d’écouter de la<br />

musique, de regarder ses photos ou des fi lms, de surfer sur la<br />

toile et bien sûr de jouer. Concernant cette dernière activité, nous<br />

n’avons pu tester que le fameux Ridge Racers qui, il faut quand<br />

même l’admettre, rend un fi er hommage à la machine.<br />

Quand on voit son écran spacieux aux couleurs vives, on peut dire que le<br />

confort visuel a été pris très au sérieux par Sony. Pour peu qu’on l’approche<br />

assez près des yeux, on a vite l’impression d’avoir affaire à un écran géant de<br />

prime qualité. Le taux de rafraîchissement est énorme si bien que n’importe<br />

quelle animation paraît la plus fl uide possible. Pour ce qui est de l’autonomie,<br />

elle est quelque peu limitée par la puissance de la console très gourmande en<br />

énergie. Il faut compter au maximum 4 heures de jeu discontinu ce qui n’est<br />

pas terrible. Avec ses capacités wifi , il est aussi possible de surfer sur le web<br />

pour autant que vous ayez un réseau sans-fi l accessible et à portée.<br />

ABC Softwares,<br />

Markus Willi (Managing Director)<br />

Comment va évoluer le marché avec l’arrivée des consoles de<br />

nouvelle génération ?<br />

> Grâce à la nouvelle PSP, nous allons toucher des nouveaux joueurs,<br />

principalement les teenagers et les jeunes adultes. En effet, la PSP ne nécessite<br />

pas d’installation particulière (TV) et c’est une console multifonctions (MP3 et<br />

fi lms). Ceci devrait particulièrement intéresser cette tranche d’âge.<br />

Quels seront les titres majeurs sur console prévus pour la fin de<br />

l’année ?<br />

> En cette fi n d’année, nos best-sellers seront certainement les Sims2, Harry<br />

Potter et King Kong. Ces titres seront avantagés car ils ne seront pas inconnus du<br />

grand public, puisque les fi lms d’Harry Potter et King Kong sortiront également en<br />

fi n d’année au cinéma et que la première version des Sims s’est très bien vendue.<br />

Ubi Games,<br />

Sandra Baudois (Managing Director)<br />

Comment s’est préparé Ubi Games pour l’arrivée des consoles next<br />

generation ?<br />

> Ubi Games travaille depuis plusieurs années au développement de produits<br />

dédiés à ces futures consoles afi n d’utiliser au maximum leurs capacités.<br />

Toutefois, Ubi Games ne précipitera pas la commercialisation des jeux prévus<br />

sur les nouvelles consoles, car nous voulons être certains de pouvoir fournir<br />

aux consommateurs des produits de qualité et conformes à leurs exigences.<br />

Selon vous, quel sera le produit phare d’Ubi Games pour cette fin d’année ?<br />

> Nous avons beaucoup travaillé sur le jeu King Kong qui est inspiré du fi lm<br />

de Peter Jackson. Ubi Games a prévu la sortie du titre fi n novembre, soit deux<br />

semaines avant la diffusion du fi lm au cinéma.<br />

[Christian Couturier]<br />

> ‘PSP’ La nouvelle portable par Sony<br />

> CONCOURS ‘Sony Computer’<br />

Gagne des jeux ‘WRC’ et ‘Pursuit Force’ sur PSP<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Sony<br />

Si on se tourne vers la liste des titres déjà sortis sur PSP, on se rend vite<br />

compte qu’elle n’est pas encore très compétitive. L’arrivée de Grand Theft<br />

Auto : Liberty City Stories va peut-être enthousiasmer un peu plus de joueurs.<br />

Affaire à suivre donc…<br />

[Ashtom]<br />

www.sony.com<br />

> CONCOURS ‘Kao Challengers’<br />

Gagne des jeux ‘Kao Challengers’ sur PSP<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Gamecity


Xbox 360<br />

Quand le géant du logiciel s’est lancé dans le hardware, nombreux<br />

ont été ses détracteurs. Quelques années plus tard, force est de<br />

constater que la Xbox a été un succès malgré quelques défauts.<br />

Microsoft récidive et annonce la sortie de sa nouvelle console<br />

pour décembre 2005.<br />

Dès le premier coup d’œil, il est évident que les remarques sur la laideur de la<br />

première mouture ont porté. Habillée de blanc, la console est plutôt jolie avec<br />

ses côtés arrondis. Deux des agences de design les plus innovatrices au<br />

monde, Astro Studios à San Francisco et Hers Experimental Design Laboratory<br />

Inc. à Osaka (Japon), ont collaboré pour la réaliser. Le résultat est là, avec<br />

cette fois-ci une personnalisation possible : façades interchangeables et skins<br />

pour le bureau. Sans vouloir vous bombarder de données techniques,<br />

retenons le principal : trois bi-processeurs à 3.2 ghz, processeurs graphiques<br />

de dernière génération signés Nvidia, disque dur interne de 20 gigas, 256<br />

canaux audios en 16 bits / 48 khz ... Bref de quoi faire pâlir nombre de PC de<br />

course. N’oublions pas les contrôleurs sans fi ls tant pour les manettes que<br />

pour le réseau.<br />

Dès l’allumage, nous remarquons quelques nouveautés dans l’interface : pour<br />

cause, il s’agit de la version Media Center du célèbre système d’exploitation<br />

de Microsoft. Divisés en quatre quadrants, l’Anneau de lumière et le bouton<br />

Xbox Guide vous connectent visuellement à vos jeux, vos média numériques<br />

et à l’univers du Xbox Live, le premier service mondial de jeu en ligne. Le<br />

bouton Xbox Guide, présent sur la manette, vous permet d’allumer et d’éteindre<br />

la console sans quitter votre canapé.<br />

La Xbox 360 redéfi nit l’aspect visuel et sonore des jeux pour nous plonger<br />

plus que jamais dans leur univers : tant les personnages que les paysages<br />

sont incroyablement rendus. Vous pourrez voir tous les jeux avec une<br />

résolution 720p au format 16:9, avec un système d’anti-aliasing proposant<br />

des graphiques semblables à ceux des fi lms ainsi qu’un son surround<br />

multicanal. Nous allons jouer avec une qualité digne des meilleurs fi lms<br />

d’animation récents.<br />

Bénéfi ciant de l’architecture et de la puissance d’un ordinateur, la console<br />

peut servir de véritable centre multimédia pour la maison. En plus de lire<br />

nativement des DVD, la console possède trois ports USB2 qui accepteront<br />

lecteur MP3, appareil numérique et camescope. On peut même imaginer des<br />

extensions vers l’audionumérique ou le montage vidéo.<br />

[Etienne K]<br />

www.xbox.com<br />

> Project Gotham Racing 3<br />

Le troisième volet de ce jeu de course automobile en<br />

milieu urbain sera disponible en même temps que la<br />

console. Nous pourrons bientôt nous affronter à<br />

quatre au volant de bolides signés Ferrari, Porsche<br />

ou Maserati dans les rues superbement rendues des<br />

grandes villes comme New-York, Tokyo ou Londres.<br />

Cette mouture est plus réaliste dans le comportement<br />

des voitures qui prendront de jolies balafres sur<br />

leurs rutilentes carrosseries. Les capacités de rendu<br />

de la console sont parfaitement exploitées pour un<br />

réalisme presque photographique. Bref on pourra<br />

toujours trouver l’excuse de faire du tourisme pour<br />

allonger une petite partie qui se transformera en<br />

championnat grâce au Xbox live intégré.<br />

GENRE : Course<br />

ÉDITEUR : Microsoft Games<br />

DÉVELOPPEUR : Bizarre Studios<br />

www.projectgothamracing3.com<br />

> Kameo: Elements Of Power<br />

Ce jeu d’action et de rôle va permettre à tout un<br />

chacun de vivre des aventures mystico-guerrières.<br />

L’idée est qu’il est possible de se transformer en<br />

guerriers archétypaux. Le joueur va pouvoir donc se<br />

servir de plusieurs héros selon qu’il fera appel à tels<br />

ou tels éléments comme l’eau, le feu etc. Il y en a dix<br />

permettant de combattre sous la forme d’une plante<br />

aux fl eurs coup-de-poings ou encore d’un yéti<br />

lançant des stalactites de glace. Le jeu est axé sur le<br />

combat d’abord et il faudra savoir conjuguer avec<br />

tactique les différents héros pour vaincre des hordes<br />

guidées par de monstrueux boss. Les développeurs<br />

nous promettent d’intenses batailles avec le luxe<br />

d’effets graphiques autorisés par la Xbox 360.<br />

GENRE : Action<br />

ÉDITEUR : Microsoft Games<br />

DÉVELOPPEUR : Rare<br />

www.rareware.com<br />

> The Elder Scrolls IV :<br />

Oblivion<br />

Ce quatrième volet des Elder Scrolls reste fi dèle<br />

à la tradition. Le jeu est solo, l’univers vaste,<br />

les possibilités nombreuses puisque l’aventure<br />

principale (retrouver l’héritier du trône de Thamriel)<br />

est doublée d’une quantité de quêtes et de tâches<br />

confi ées par les habitants ou votre guilde préférée.<br />

La réalisation est fantastique et j’en connais plus<br />

d’un qui passera plusieurs minutes à se promener<br />

dans les forêts pleines de vie et d’orages soudains.<br />

Il ne manque plus que l’odeur pour que l’immersion<br />

soit totale. Bethesda a développé un nouveau moteur<br />

d’intelligence artifi cielle : un garde s’enfuira vers la<br />

boutique la plus proche pour s’acheter une épée<br />

digne de votre personnage !<br />

GENRE : Aventure<br />

ÉDITEUR : Bethesda Games<br />

DÉVELOPPEUR : Bethesda Games<br />

www.elderscrolls.com<br />

> CONCOURS ‘Xbox 360’<br />

Gagne un exemplaire de ‘Kameo : Elements of Power’, ‘Perfect<br />

Dark Zero’ ou ‘Project Gotham Racing III’; ou encore une<br />

manette sans fi l et des faceplattes en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Microsoft<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

ƒ 51<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

ƒ 52<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Castlevania:<br />

Dawn of Sorrow<br />

Premier opus de la série Castlevania à sortir sur DS,<br />

Dawn of Sorrow reprend le même héros que Aria of<br />

Sorrow et lance une nouvelle fois le joueur dans une<br />

quête dans le plus pur style de cette série. Du point de<br />

vue du gameplay, ce jeu est très similaire à Aria of<br />

Sorrow ; toutefois, le fait d’avoir deux écrans permet de<br />

voir simultanément l’écran de jeu et la carte du château<br />

ou un écran d’informations, ce qui est extrêmement<br />

agréable. Le visuel et la bande-son restent très<br />

classiques dans leur style, mais pour un jeu sur console<br />

portable, c’est superbe ! Et de plus, la quantité de<br />

secrets et bonus garantit au joueur de passer plusieurs<br />

dizaines d’heures dessus avant d’avoir exploré tous les<br />

recoins du jeu…<br />

GENRE : Action RPG<br />

ÉDITEUR : Konami<br />

TESTÉ SUR : Nintendo DS<br />

[Aleph]<br />

> Fable : The Lost Chapters<br />

Fort du succès obtenu par la version Xbox, Microsoft<br />

nous propose maintenant un opus allongé et optimisé<br />

de son jeu de rôle pour nos pc. Et il faut reconnaître<br />

que le portage est plutôt réussi. Si les graphiques<br />

datent un peu aujourd’hui, le role-play et l’action sont<br />

au rendez-vous. Le joueur est totalement libre de<br />

suivre ses bas instincts ou ses élans vertueux. Son<br />

avatar portera la marque de ses choix, attirant papillons<br />

ou mouches, faisant préparer des fêtes ou fuir les<br />

villageois. Un bémol : l’obligation de réussir les quêtes<br />

pour pouvoir continuer, reliquat du monde des<br />

consoles. Quant à l’histoire… serez-vous le héros tant<br />

attendu par ce pays ?<br />

GENRE : RPG<br />

ÉDITEUR : Microsoft<br />

DÉVELOPPEUR : Lionhead<br />

TESTÉ SUR : PC<br />

[Etienne K]<br />

> SSX On Tour<br />

La série SSX se poursuit avec ce quatrième volet<br />

appelé On Tour. Comme on ne change pas une<br />

équipe qui gagne, Electronic Arts reprend dans<br />

les grandes lignes le principe du troisième volet,<br />

soit des pistes très longues truffées de pentes<br />

vertigineuses et de tremplins permettant d’exécuter<br />

des fi gures ahurissantes et totalement irréalistes.<br />

On a également toujours la possibilité de customiser<br />

son rider. Mais la grosse nouveauté tient surtout<br />

dans le fait qu’il est possible de choisir de s’équiper<br />

de skis classiques au lieu de l’éternelle planche de<br />

snowboard. Toujours totalement axé arcade, le fun<br />

est ultra présent et ceci d’autant plus que la bande<br />

son promise est complètement démentielle.<br />

GENRE : Arcade<br />

ÉDITEUR : Electronic Arts<br />

DÉVELOPPEUR : EA Sports Big<br />

TESTÉ SUR : PS2<br />

[Indy]<br />

> CONCOURS ‘Fable’<br />

Gagne des jeux ‘Fable : The Lost Chapters’ sur PC<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Microsoft<br />

> Glimmerati<br />

Une réputation, la célébrité, la reconnaissance, ce sont<br />

les principales valeurs après lesquelles on court dans<br />

le club de course Glimmerati. À mi-chemin entre Grand<br />

Theft Auto et Ridge Racer, Glimmerati alterne les<br />

séquences de course et les missions pour les autres<br />

membres du club avec toutefois un aspect graphique<br />

évoquant plutôt Micro Machine. On voit les voitures de<br />

trois-quarts de haut et la caméra est située assez loin,<br />

si bien que l’impression de vitesse n’y est pas vraiment.<br />

Le reste de la réalisation est irréprochable : de beaux<br />

menus facilement navigables, un character design bien<br />

léché ainsi qu’une bande son soignée. Au niveau<br />

maniabilité, on a vite l’impression de piloter une<br />

savonnette sur du carrelage tant les virages sont<br />

diffi ciles à négocier.<br />

GENRE : Jeu de course automobile<br />

ÉDITEUR : Nokia<br />

DÉVELOPPEUR : Bugbear<br />

TESTÉ SUR : N-Gage<br />

[Ashtom]<br />

> Geist<br />

John Raimi est un spécialiste en biologie et chimie<br />

qui se retrouve embarqué dans une expérience de<br />

séparation d’âme. Il devient alors un spectre errant,<br />

bien décidé à retourner dans son corps. Vous allez<br />

alors devoir vous en sortir en possédant tout ce que<br />

vous trouvez : corps humains et animaux auxquels il<br />

faudra donner la frousse de leur vie en donnant vie à<br />

des objets. Tout ce concept autour de la possession<br />

corporelle et de la peur est très bien exploité et on a<br />

rarement vu un gameplay aussi original dans un jeu<br />

du genre. Malgré une 3D carrée et des personnages<br />

peu charismatiques, les décors denses et les effets<br />

graphiques maintiennent une forte ambiance. Geist<br />

se révèle alors un titre frais et plaisant qui sortira le<br />

fan de FPS de sa routine.<br />

GENRE : FPS<br />

ÉDITEUR : Nintendo<br />

DÉVELOPPEUR : n-Space<br />

TESTÉ SUR : Gamecube<br />

[Ashtom]<br />

> Dragonshard<br />

Très proche d’un Warcraft, Dragonshard est un jeu de<br />

stratégie en temps réel qui met encore plus en évidence<br />

l’aspect de quête si bien qu’on a parfois l’impression<br />

d’avoir affaire à un jeu de rôle ; c’est normal pour un jeu<br />

inspiré de Donjons et Dragons. L’Ordre de la Flamme<br />

s’est donné pour mission de retrouver le puissant<br />

Cœur de Siberys, source de nombreuses convoitises.<br />

Alternant entre le monde souterrain et la surface,<br />

Dragonshard prend la peine de proposer quelque chose<br />

de nouveau. En effet l’aspect RPG du monde souterrain<br />

permet de modifi er les capacités de vos troupes à<br />

la surface. Graphiquement très fourni, l’ambiance<br />

médiévale fantastique y est très prenante et la présence<br />

d’un scénario complet rend le jeu encore plus<br />

passionnant.<br />

GENRE : Stratégie temps réel<br />

ÉDITEUR : Atari<br />

DÉVELOPPEUR : Liquid Entertainment<br />

TESTÉ SUR : PC<br />

[Ashtom]<br />

> CONCOURS ‘Geist’<br />

Gagne des jeux ‘Geist’ sur Gamecube<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Waldmeier


THE SIMS<br />

Cat<br />

zer0again1<br />

I like making perfect little<br />

utopian families and then<br />

killing them.<br />

© 2005 Electronic Arts Inc. Electronic Arts, EA, the EA logo and The Sims are trademarks or registered trademarks of Electronic Arts Inc. in the U.S. and/or other countries. All rights reserved. "PlayStation" and<br />

the "PS" Family logos are registered trademarks of Sony Computer Entertainment Inc. " " is a trademark of Sony Computer Entertainment Inc. NINTENDO GAMECUBE, THE NINTENDO GAMECUBE LOGO,<br />

GAME BOY ADVANCE AND NINTENDO DS ARE TRADEMARKS OF NINTENDO. Microsoft, Xbox, and the Xbox Logos are either registered trademarks or trademarks of Microsoft Corporation in the United States<br />

and/or other countries and are used under license from Microsoft. All other trademarks are the property of their respective owners. EA is an Electronic Arts brand.<br />

How do you play? thesims2.com<br />

Custom content created by zer0again1<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

( 54<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Boulet : un auteur canon !<br />

La première édition du festival BD-Fil de Lausanne, qui s’est déroulée<br />

du 2 au 4 septembre dernier, a aussi été l’occasion pour le magazine<br />

‘Tchô !’ de mettre en avant, outre les vedettes du magazine que sont<br />

Zep, Tebo et Bertschy, des auteurs émergents et dont le talent n’a<br />

rien à envier à leurs aînés, tels que le très roux et très productif<br />

Boulet qui nous a gentiment accordé quelques mots.<br />

Tout d’abord pourquoi ce pseudo ?<br />

> C’est mon grand frère qui me surnommait comme ça parce qu’il devait toujours<br />

me traîner avec lui. J’ai fait le pari idiot de l’utiliser comme pseudo si je faisais<br />

un jour de la BD.<br />

Bon, et si tu nous disais qui tu es ?<br />

> Je m’appelle Gilles Roussel, je suis dessinateur de bandes-dessinées depuis<br />

cinq ans. Parcours très ordinaire : dessin sur mes cahiers dès l’âge de douze<br />

ans, collège, lycée, école des beaux-arts, et enfi n arts déco pendant trois ans.<br />

En 1997, j’ai été remarqué au concours de Sierre par le magazine ‘Tchô !’ qui m’a<br />

embauché.<br />

Peux-tu nous présenter tes créations dans ‘Tchô !’ ?<br />

> Il y a tout d’abord ‘Raghnarok’, récit parodique<br />

d’heroic-fantasy. L’histoire d’un petit dragon qui vit<br />

dans la forêt avec sa mère et qui doit tout apprendre<br />

pour devenir un dragon adulte, voler, cracher du feu<br />

et toutes ces choses routinières pour les dragons.<br />

Lui ça le gonfl e, évidemment, c’est un gamin. C’était<br />

une manière pour moi de parler du passage à<br />

l’âge adulte en transposant ça à des animaux.<br />

Sinon, j’anime également la ‘rubrique scientifi que’,<br />

un savant fou et son<br />

assistante transposés<br />

aussi au monde des<br />

enfants. Je trouvais ça plus sympathique d’avoir<br />

des enfants qui expliquent la science avec un regard<br />

d’enfant justement, en jouant sur l’émerveillement<br />

que cela provoque et non pas sur des critères<br />

techniques. Je suis le genre qui ne se fascine que<br />

pour la vulgarisation scientifi que et qui ne retient<br />

que les trucs marrants du genre : ‘on peut faire<br />

pousser des oreilles supplémentaires à une souris’.<br />

Ce qui m’intéresse, c’est uniquement le côté<br />

imaginaire de la science.<br />

Dans l’imaginaire, tu as aussi créé ‘le Miya’...<br />

> L’idée du Miya, c’était de faire un cartoon trash entièrement muet, en reprenant<br />

un univers tout mignon, où les personnages sont très ronds, avec des grands<br />

yeux, des grands sourires et passent leur temps à se faire écrabouiller à coups<br />

de massue. C’est une BD qui se lit comme un rébus, sans texte.<br />

Tu as une inspiration manga évidente. Est-ce que tu peux nous citer<br />

les auteurs que tu apprécies ?<br />

> Je ne suis pas un gros lecteur de BD. J’ai été élevé comme beaucoup à l’école<br />

franco-belge, les Tintin ; les Astérix… Et puis, à la télévision, on était nourri de<br />

manga. C’est un univers graphique qui s’est imposé à notre génération. Le<br />

manga, on y trouve plein de merveilles, Akira Toriyama (Dragon Ball), Katsuhiro<br />

Otomo (Akira)…<br />

Tu te définirais plus d’inspiration manga que de l’école franco-belge ?<br />

> C’est un mélange, j’ai été élevé aussi à Fluide Glacial et aux auteurs comme<br />

Edika ou Maester. Ce qui infl uence le plus, ce sont les gens qui dessinent avec<br />

nous. Je ne dessinerais pas du tout comme je dessine aujourd’hui si je n’avais<br />

pas rencontré des gens comme Reno, Lisa Mandel, Lucie Albon. Dès le moment<br />

où on rencontre des gens, on est touché par leur dessin beaucoup plus<br />

facilement qu’en le lisant dans des albums.<br />

Tu t’es vu confier la série ‘Donjon Zénith’, au dessin, par Trondheim.<br />

Comment en êtes-vous venus à travailler ensemble ?<br />

> J’avais rencontré Lewis au festival de Solliès l’an dernier et on avait un peu<br />

discuté de son travail, que j’adore. J’ai voulu lui montrer le mien alors je lui ai<br />

donné l’adresse de mon blog sur Internet (www.bouletcorp.com). Il a été<br />

vraiment séduit. Il ne cherchait pas un ‘virtuose’, parce qu’il y a des tas de gens<br />

dans la profession qui auraient été plus adaptés que moi, mais il cherchait plutôt<br />

un type qui ‘en chie un peu à essayer de dessiner’ parce que lui se voit de cette<br />

façon.<br />

Et pour revenir sur ce festival BD-Fil, qu’est-ce que tu en retires ?<br />

> J’aime beaucoup. Dans les autres salons, tout est très (trop) organisé. On fait<br />

des repas entre auteurs, on se rencontre entre auteurs. Nos lecteurs, on ne les<br />

croise que trente secondes au moment des dédicaces. J’ai particulièrement<br />

aimé le festival de Lausanne, parce que justement on a eu l’occasion de s’éloigner<br />

du monde de la BD et de parler avec d’autres gens. BD-Fil s’annonce comme un<br />

festival très prometteur, qui vaudra le détour une fois qu’il sera bien rodé.<br />

Si tu avais un conseil à donner aujourd’hui à ceux qui se lancent<br />

dans la BD, en général ?<br />

> Toujours s’accrocher. On ne devient pas dessinateur en dessinant une heure<br />

par semaine mais en ayant besoin de dessiner tous les jours et d’exprimer<br />

quelque chose par le dessin. Beaucoup de jeunes auteurs veulent prendre des<br />

raccourcis, vite publier un album, être connu. On ne devient pas dessinateur<br />

simplement parce qu’on a réussi à sortir un album ou parce qu’on montre sa<br />

gueule sur un blog. C’est un travail qui mérite qu’on en bave un minimum.<br />

Pour finir l’interview, un mot pour tes fans ?<br />

> Continuez, c’est bien, rendez-moi riche !<br />

[Faman]<br />

www.bouletcorp.com<br />

> CONCOURS ‘Lune d’argent sur providence’<br />

Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Lune d’argent sur providence’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Glénat<br />

> CONCOURS ‘L’enfer des concerts’<br />

Gagne un exemplaire de ‘L’enfer des concerts’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Dupuis


Les nouvelles<br />

aventures de Cubitus<br />

Rodrigue / Aucaigne<br />

Le Lombard<br />

Après cinq ans d’absence dus au décès de Dupa,<br />

Cubitus, l’amusant gros chien tout rond, est de<br />

retour, sous la houlette de Rodrigue (dessin) et<br />

Aucaigne (scénario). Si l’on retrouve dans cet album<br />

l’entourage habituel du bon toutou, la petite bande a<br />

évolué : Ordinateurs, téléphones portables, marques<br />

et autres peuplent désormais son quotidien. Les<br />

habituels gags et histoires à chutes sont au rendezvous<br />

mais aussi de nombreux clins d’œil et pastiches.<br />

La bonne humeur est de mise et si la touche est plus<br />

ou moins légère, on peut regretter parfois que cela<br />

ne devienne pas un peu plus délirant. Mais la relève<br />

est bien assurée, la nouveauté plutôt agréable et<br />

nullement irritante ou décevante comme cela a pu<br />

être le cas pour d’autres personnages bien connus<br />

de la BD. [Isandre]<br />

> Lune d’argent<br />

sur Providence, T.1:<br />

Les enfants de l’abîme<br />

Herenguel<br />

Vents d’ouest<br />

Herenguel nous raconte l’histoire d’un village, sur<br />

la côte est des Etats-Unis, où les habitants ont la<br />

fâcheuse particularité de mourir horriblement.<br />

Pourtant, c’est un village où il fait bon vivre car depuis<br />

longtemps il ne vit plus sous la menace des armes.<br />

Afi n de ramener une tranquillité disparue, le shérif<br />

James Stuart est prêt à trouver le coupable coûte que<br />

coûte… Que cela soit une bête ou un psychopathe, il<br />

fera tout pour connaître la vérité et cela avant les<br />

prochaines élections ! Une histoire passionnante avec<br />

une intrigue digne d’un roman. Herenguel nous invite<br />

à connaître un monde superbement bien dessiné aux<br />

couleurs très chaleureuses. Chaque planche est<br />

travaillée à la perfection et aucun détail n’est oublié.<br />

Vivement la suite ! [Carlos Mühlig]<br />

> Metal Gear Solid, T.1:<br />

Tactical Espionage Action<br />

Oprisko / Wood<br />

Soleil<br />

Après les adaptations de fi lms en jeux vidéo, de livres<br />

au cinéma, voilà que les jeux vidéo sont adaptés à la<br />

bande dessinée. Et le premier qui se lance dans cette<br />

aventure c’est Konami avec l’adaptation offi cielle de<br />

son best-seller, Metal Gear. Cette BD est superbement<br />

bien faite pour un premier numéro. Soutenue par des<br />

incroyables coups de crayons et avec des couleurs<br />

sombres et mystérieuses, chaque planche est agréable<br />

à regarder, même si on a quelquefois du mal à<br />

différencier les personnages. La lecture est facile,<br />

comme si vous jouiez au jeu, ce qui est dommage car<br />

on remarque le peu de travail effectué sur l’intrigue.<br />

Tout de même, les dessins sauveront largement cette<br />

œuvre de l’oubli ! Espérons que la suite soit un peu<br />

plus intéressante. [Carlos Mühlig]<br />

> CONCOURS ‘Cubitus’<br />

Gagne un exemplaire du tome 1 des nouvelles aventures de ‘Cubitus’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Dargaud<br />

> Godkiller<br />

Delépine / Stan&Vince<br />

Albin Michel<br />

En 2026, la révélation de l’inexistence de Jésus a<br />

plongé l’Eglise dans l’abîme, remplacée par une<br />

pléthore de sectes ayant à leur tête leurs messies<br />

auto-déclarés. La décadence est là et les valeurs<br />

nobles se perdent dans le chaos urbain. Dans cet<br />

univers infâme, Frère Jo, dit ‘le curé’, se voit confi er la<br />

mission de retrouver Junior Westlake, le fi ls du<br />

milliardaire bien connu, qui s’est enfui pour rejoindre<br />

une secte. Mais Jo va vite se mettre dans de sales<br />

draps, son enquête coïncidant avec la mort de chaque<br />

messie qu’il visite… Et quand en plus il retrouve celle<br />

qui a causé son excommunication, il se dit que le<br />

complot est vaste. Une BD crue, violente, au graphisme<br />

à la Liberatore. L’ex-scénariste des Guignols donne<br />

une vision noire de religions gangrenées par le vice.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> Monsieur Mardi-Gras<br />

Descendres, T.4:<br />

Le vaccin de la résurrection<br />

Eric Liberge<br />

Dupuis<br />

Voilà enfi n la conclusion de la saga de Liberge, qui<br />

a brillamment représenté un univers noir mais<br />

pourtant attachant (les squelettes de Liberge sont<br />

si expressifs !). On comprendra donc grâce aux<br />

personnages de l’Architofel, du facteur, et surtout à<br />

notre héros Monsieur Mardi-Gras Descendres, qui a<br />

créé cette prison sans retour qu’est le Purgatoire, culde-sac<br />

pour tous les punis de la création. Grâce à une<br />

providentielle averse de café conjugué au débordement<br />

du Léthé, le fl euve de l’oubli, c’est le chaos. Tous les<br />

habitants du purgatoire se souviennent de leurs temps<br />

parmi les vivants et vont devoir choisir entre rester<br />

squelette et retrouver la Terre… Il faut un réel effort<br />

pour assimiler les copieux textes, mais ça en vaut<br />

largement la peine. [Yamine Guettari]<br />

> XIII, T.17:<br />

L’or de Maximilien<br />

William Vance / Jean Van Hamme<br />

Dargaud<br />

Avec cet avant-dernier épisode de la série<br />

machiavélique imaginée par Van Hamme il y a plus de<br />

vingt ans, nous approchons du dénouement fi nal des<br />

tribulations politico-romantiques du héros tatoué et<br />

amnésique. Autant l’avouer tout de suite, vous ne<br />

serez pas beaucoup avancé au terme de ce volet, car<br />

le suspense demeure intact à sa dernière page. Mais<br />

la chasse au trésor se conclura bientôt… Réunissant<br />

les mêmes ingrédients que ses prédécesseurs, à<br />

savoir pin-ups, complots ignobles, rebondissements<br />

et violence, ce nouvel opus frappe surtout par<br />

l’adaptation remarquable de l’atmosphère de la saga<br />

sous le trait parfait, mais un peu obsolète, de Vance.<br />

Je ne saurais trop vous conseiller l’intégralité de cette<br />

aventure que plus de cinq cent mille fans suivent<br />

avidement. [Christian]<br />

> CONCOURS ‘Monsieur Mardi-Gras Descendres’<br />

Gagne les 4 premiers tomes de ‘Monsieur Mardi-Gras Descendres’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Dupuis<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

( 55<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

( 56<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Les Baux de Provence -<br />

les voyages de Jhen<br />

Fauviaux / Plateau / Martin<br />

Casterman<br />

Ce bel album, très bien documenté, a été réalisé<br />

en partenariat avec la commune des Baux. Y sont<br />

expliquées les évolutions des châteaux et village du<br />

XIII e au XVI e . Le livre est constitué d’explications et<br />

descriptions historiques, de légendes et dessins de<br />

Jacques Martin représentant les lieux et les habitants<br />

aux diverses époques. Pour moi qui ai la chance de<br />

me rendre régulièrement dans ce bel endroit, c’est un<br />

véritable coup de cœur. Je vous le recommande pour<br />

préparer ou compléter une visite dans ce site dont les<br />

ruines peuvent parfois paraître sibyllines, pour y<br />

intéresser vos enfants mais aussi vous faire plaisir,<br />

notamment si vous faites partie des nombreux fans<br />

de Martin et de ses héros. Vous saviez qu’il y avait eu<br />

une Dame Alix aux Baux de Provence ? [Isandre]<br />

> La tentation de Satan, T.1:<br />

Le diable<br />

Ploy / Falque<br />

Glénat<br />

Un magnat de l’industrie disparaît laissant des<br />

dossiers compromettant un homme politique. Ce<br />

député serait corrompu et l’aurait alors fait abattre<br />

pour se protéger. Mais il est innocent malgré toutes<br />

les mystérieuses preuves qui l’accablent. Tout semble<br />

perdu pour lui mais c’est compter sans son entourage :<br />

sa femme, sa fi lle, le comte de Paris et un étrange<br />

‘psychohypnotiste’ vont se servir d’un antique<br />

artefact, la table de Daleth. Cet objet, pour autant<br />

que chaque participant y trouve sa place, permettrait<br />

de communiquer avec certains esprits. Mais sontils<br />

bons ou mauvais ? Nos explorateurs vont nous<br />

l’apprendre tout au long des 48 pages d’un récit<br />

ésotérique. Un ouvrage plutôt sombre donc, qui part<br />

du postulat que la terre est le domaine de forces<br />

infernales assoupies. [Etienne K]<br />

> Le sang du dragon, T.1:<br />

Au-delà des brumes<br />

Istin / Michel<br />

Soleil<br />

Voilà un thème bien inattendu dans cette BD de la<br />

collection Celtic de Soleil, puisqu’on y parle de<br />

pirates. Et au vu du résultat, on peut dire que ce fut<br />

une riche idée de mêler le monde des pirates bretons<br />

et celui des légendes celtiques. Le terrible capitaine<br />

Meriadec court après la légende du pirate Mell-Tallec,<br />

un korrigan qui possédait une carte des mondes<br />

cachés permettant d’être sans rival en mer. Pour ce<br />

faire, il kidnappe l’elfe Elween et son jeune frère pour<br />

s’attacher leurs services dans la quête de la carte et<br />

ouvrir les portes de la forêt elfi que de Scissy. Il tient la<br />

carte mais il lui faut maintenant la pierre de Gaëldenn<br />

pour la lire… Les embruns du large souffl ent sur<br />

cette aventure qui vous emporte à son bord sans<br />

ménagement : hardis moussaillons ! [Yamine Guettari]<br />

> CONCOURS ‘Le sang du dragon’<br />

Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Le sang du dragon’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Soleil<br />

> L’enfer des concerts<br />

Zep<br />

Dupuis<br />

> CONCOURS ‘XIII’<br />

Le prolifi que et non moins brillant Zep continue<br />

d’étendre ses horizons. En se mettant en scène, il nous<br />

convie à revivre les moments de son adolescence,<br />

partageant des expériences que l’on a tous plus ou<br />

moins vécues. Il avait d’abord parlé du sujet central à<br />

cet âge, les fi lles bien sûr, et il enchaîne sur la fi èvre<br />

des concerts, qui aura pris quasiment tout jeune<br />

normalement constitué à un moment ou un autre.<br />

Ainsi chacun se reconnaîtra dans les situations<br />

dépeintes avec grand humour par Zep : les plans<br />

galères avec la sécurité, la foule, les artistes qui<br />

déçoivent sur scène, le charmant côté ‘roots’ des<br />

festivals en plein air… Il y a aussi des réfl exions plus<br />

larges sur la musique (le gag sur la catégorisation<br />

des styles est excellent). Une réédition bienvenue<br />

de cette BD très drôle qui ravira les habitués des<br />

concerts. [Yamine Guettari]<br />

> Le chat du Rabbin, T.4:<br />

Le Paradis terrestre<br />

Joann Sfar<br />

Poisson Pilote<br />

Le dessinateur philosophe est de retour avec son chat<br />

squelettique qui a perdu la parole mais pas le sens de<br />

la répartie. On retrouve cet enivrant parfum d’orient<br />

de l’Algérie du début du vingtième siècle et cette<br />

ambiance de conte initiatique. Le chat est revenu de<br />

Paris et traîne dans le désert avec le Malka des lions,<br />

cet homme légendaire qui vit mal son vieillissement.<br />

Et pourtant il reste, à l’image de Sfar, un conteur sans<br />

pareil qui arrive même à mettre en scène sa propre<br />

mort. On voit aussi la bêtise des fi ers à bras qui<br />

parlent fort tant que le danger n’est pas trop loin. Mais<br />

Malka comme le Rabbin sont là pour montrer un peu<br />

de sagesse. Les réfl exions sont bien amenées, sans<br />

paraître pesantes, et on ressent pleinement l’affection<br />

de Sfar pour ses personnages. [Yamine Guettari]<br />

> Punisher : La fi n<br />

Ennis / Corben<br />

Marvel<br />

Pour la dernière aventure du Punisher écrite par<br />

Garth Ennis et dessinée par Corben, autant dire que<br />

le terme apocalyptique est plus qu’approprié. D’une<br />

part pour l’environnement choisi, une guerre atomique<br />

mondiale a ravagé la planète, ainsi que pour la fi n<br />

désespérante de cette aventure. Frank Castle, après<br />

des dizaines d’années de tueries en tant que Punisher,<br />

s’est fi nalement fait emprisonner en haute sécurité à<br />

Sing Sing. C’est là qu’il va survivre au confl it nucléaire<br />

mondial et partir pour sa dernière croisade contre<br />

le crime, car un de ses co-détenus lui a parlé des<br />

criminels qui sont à l’origine de ce confl it et qui s’en<br />

abritent tranquillement. Un scénario dépouillé dans le<br />

désespoir, servi par le brillant dessinateur de Den,<br />

habitué à représenter les mondes en ruine.<br />

[Yamine Guettari]<br />

Gagne un exemplaire du tome 17 des aventures de ‘XIII’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Dargaud


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SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

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GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

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GAMES<br />

BD<br />

® 58<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Denise Morel<br />

Parlez-nous de votre livre ‘Douze étapes pour écrire votre livre’.<br />

> Il s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux adultes, débutants ou confi rmés,<br />

mais il peut rendre service à des personnes très âgées, en tant que stimulant<br />

à écrire pour soi et pour les petits-enfants. J’encourage chacun à puiser là où<br />

il veut, là où il sent. Quant aux écrivants confi rmés, ils pourront apprécier la<br />

documentation littéraire très diversifi ée, avec des citations peu connues,<br />

histoire de trouver chez différents auteurs de quoi alimenter sa propre source<br />

créative. Mais j’ai aussi écrit ce livre pour des animateurs d’ateliers d’écriture.<br />

Y a-t-il des recettes pour écrire un livre ?<br />

> Un bon livre a une structure, si possible invisible, une sorte de colonne<br />

vertébrale sur laquelle sont attachées des vertèbres. Muscles et peau<br />

recouvrent l’ensemble. La peau d’un livre tient au velouté de l’écriture, au<br />

grain des mots choisis avec art, les muscles s’apparentent au rythme du style,<br />

aux pauses grâce auxquelles le lecteur digère ce qu’il a lu et l’intègre. Quant à<br />

l’ossature, elle vient de la construction du plan et des articulations. Je pense<br />

donc qu’il y a des éléments de base, qu’on peut nommer ‘recettes’, qui aident à<br />

donner des assises solides à un essai, à un roman ou à un livre de souvenirs.<br />

La lecture de votre livre permet-elle de devenir écrivain ?<br />

> On ne naît pas écrivain, on le devient. J’ai moi-même longtemps cherché,<br />

tâtonné, pour écrire les livres qui me tenaient à cœur. Je me sens redevable<br />

aux auteurs classiques et contemporains, mais aussi aux écrivains qui ont su<br />

faire part de leurs diffi cultés et me donner accès aux ressorts de leur écriture,<br />

lors d’interviews. Vient aujourd’hui l’heure de transmettre, à mon tour, mon<br />

expérience d’écrivain, et je le fais très volontiers, dans cette grande chaîne<br />

d’amitié littéraire. Je dirais que ce livre permet à ceux qui le désirent très fort<br />

de trouver la force et le bonheur d’être écrivain.<br />

Votre livre aide-t-il à trouver un éditeur ?<br />

> Il ne donne aucune adresse d’éditeur ni aucun truc pour franchir les barrages<br />

de l’édition. En revanche, un manuscrit bien construit, traversé par le souffl e<br />

de l’inspiration, où se conjuguent sensibilité, originalité et plaisir des mots,<br />

peut être envoyé par la poste, sans aucune recommandation, et trouver<br />

l’éditeur qu’il mérite. J’ai envoyé plus d’une dizaine de manuscrits de façon<br />

anonyme, et pour chacun j’ai reçu cinq ou six lettres de refus et un avis<br />

favorable. C’est celui qui compte.<br />

[Isandre]<br />

Pour commander un exemplaire:<br />

Scriban<br />

1, square Poussin<br />

78150 LE CHESNAY - France<br />

prix: 20 euros ou 30 CHF<br />

Retrouvez cet entretien dans son intégralité<br />

sur www.murmures.info<br />

> CONCOURS ‘Denise Morel ’<br />

Gagne un exemplaire du livre ‘Douze étapes pour écrire votre livre’<br />

ainsi qu’un coffret ‘Secrets d’écrivain’ de Denise Morel<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Denise Morel<br />

> Ma vie avec Mozart,<br />

ou quand Schmitt nous ouvre<br />

les portes de son jardin secret<br />

Eric-Emmanuel Schmitt / éd. Albin Michel<br />

En une dizaine d’années, Eric-Emmanuel Schmitt s’est imposé<br />

comme un des écrivains francophones les plus lus et les plus joués<br />

au monde. Il s’est tout d’abord fait connaître au théâtre avec la pièce<br />

‘Le visiteur’, qui met en scène une rencontre entre Freud et un être<br />

qui pourrait être Dieu.<br />

Puis ont suivies plusieurs autres pièces comme ‘L’hôtel des deux mondes’ ou<br />

plus récemment ‘Petits crimes conjugaux’. Or Schmitt n’excelle pas seulement<br />

dans l’art dramaturge, il excelle également dans son rôle de romancier, c’est à<br />

lui que l’on doit le magnifi que roman ‘L’évangile selon Pilate’, dans lequel il<br />

nous donne la version de Ponce Pilate sur la mort et la résurrection du Christ.<br />

Et peu importe le style, il est toujours question d’amour dans l’œuvre de<br />

Schmitt, et c’est d’ailleurs une nouvelle fois d’amour dont il parle dans ‘Ma vie<br />

avec Mozart’, une autofi ction.<br />

Dans ce dernier livre, Schmitt se met à nu en publiant les trente années de<br />

correspondance qu’il a eues avec Mozart, son premier sauveur, celui qui,<br />

lorsqu’il avait quinze ans, l’a sauvé du suicide en lui faisant prendre conscience<br />

que la vie n’est certes pas parfaite mais qu’elle est pleine d’instants de<br />

bonheur.<br />

Bien sûr, Schmitt n’entend pas des voix et il n’a pas de conversation avec<br />

Mozart qui a quitté ce bas monde depuis bien longtemps maintenant. Non,<br />

Schmitt a été sauvé par la musique de Mozart, cette musique pure dans<br />

laquelle il s’est retrouvé à chaque instant de sa vie, dans la joie comme dans<br />

la tristesse.<br />

Et pour mieux nous faire partager ses émotions, le livre est accompagné d’un<br />

CD comprenant seize plages ; Schmitt nous propose lui-même de jouer<br />

chaque titre en avertissant le lecteur par une note manuscrite. Le récit est<br />

poignant car on y trouve à la fois les peurs, les doutes et les souffrances d’un<br />

grand écrivain qui n’en est pas moins humain.<br />

Schmitt parle de lui, de cet adolescent au corps en mutation puis de l’élitiste<br />

qui oublia Mozart pendant des années car c’était trop populaire de dire j’aime<br />

Mozart ; mais un beau jour l’auteur s’est rendu compte que ce qui compte<br />

vraiment dans la vie c’est la simplicité, la beauté qui est en tout et la justesse<br />

des sentiments. Il est alors retourné vers Mozart. Celui-ci par sa musique a<br />

toujours été tel un ange gardien ouvrant les yeux de l’auteur pour lui dire ‘hey<br />

regarde comme le monde peut être beau, écoute, respire, médite et vis, cela<br />

en vaut vraiment la peine’. Alors merci Mozart et merci Schmitt pour ce<br />

nouveau cadeau.<br />

[Nathalie]<br />

www.eric-emmanuel-schmitt.com


Iron Maiden :<br />

L’épopée des Killers<br />

Mick Wall / éd. Camion Blanc<br />

Sortie originellement en anglais en 1998 sous le<br />

nom ‘Run To The Hills, The Offi cial Biography’, cette<br />

excellente biographie de Iron Maiden a enfi n droit à<br />

sa traduction. Augmentée de deux chapitres qui<br />

nous conduisent jusqu’en 2003, ce petit plus est<br />

plutôt agréable pour ceux qui possédaient la version<br />

anglaise, comme votre serviteur. De la toute première<br />

formation en 1975 en passant par l’âge d’or des<br />

années 80, le relatif échec du milieu des nineties<br />

jusqu’au retour au premier plan en 2000, vous serez<br />

incollable sur ce groupe mythique. Camion blanc<br />

tend à devenir un spécialiste des traductions de<br />

biographies et livres sur le rock sous toutes ses<br />

formes, on ne peut que l’applaudir ; gare toutefois à<br />

des traductions approximatives qui peuvent un peu<br />

gâcher la lecture. [Steff]<br />

> Nous avions un rêve<br />

Jake Lamar / éd. Rivages thriller<br />

Dans une Amérique parallèle, qui sombre<br />

progressivement dans une folie raciale opposant<br />

principalement Blancs et Noirs, le très radical Melvin<br />

Hutchinson est en bonne voie pour devenir le premier<br />

président noir des USA. Les proches et la famille plus<br />

éloignée (parfois illégitime) du politicien vont être<br />

avalés par la tourmente. Dans ce roman d’anticipation,<br />

J.Lamar décrit l’évolution vers un Etat totalitaire,<br />

reposant sur des idées racistes. C’est un roman noir,<br />

pessimiste, à l’atmosphère étouffante. Personne n’est<br />

épargné, y compris les personnages les plus ouverts et<br />

tolérants qui feront les frais de la folie collective. A<br />

l’heure où l’on se pose des questions quant à la<br />

réaction des autorités américaines après le passage<br />

de l’ouragan Katrina, cet ouvrage donne froid dans le<br />

dos. [Isandre]<br />

> Rideau de rösti<br />

Laurent Flütsch / éd. Infolio<br />

Ce livre se rapporte à l’exposition qui se tient au<br />

Musée romain de Lausanne-Vidy jusqu’au 15 janvier<br />

2006. Le thème ? Le rideau (ou barrière) de rösti, le<br />

Röstigraben pour nos compatriotes d’outre-Sarine.<br />

Avant même que la Suisse ne soit fondée, l’archéologie<br />

révélait déjà des différences entre les régions qui<br />

constituent aujourd’hui notre pays, cela ne date donc<br />

pas d’hier ! Passant en revue les multiples divergences<br />

entre Romands et Alémaniques, cet ouvrage ne<br />

manque pas d’humour, preuve en est son emballage :<br />

un paquet de rösti avec son ‘musée data’, ses valeurs<br />

nutritives, etc. Des légendes aux coutumes avec un<br />

détour obligatoire par les votations, l’Helvétie est bel<br />

et bien partagée. Les traductions de l’allemand au<br />

français faites par des Suisses allemands restent la<br />

cerise sur la patate, un régal. [Oxana]<br />

> CONCOURS ‘La nuit d’Adrien’<br />

Gagne un exemplaire du livre ‘La nuit d’Adrien’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci aux éditions Amalthée<br />

> La nuit d’Adrien<br />

Gabriel Doublet / éd. Amalthée<br />

Adrien se réveille encore ivre de la veille. Son<br />

appartement est en piteux état et il ne tient guère à<br />

s’y attarder. Par dépit, il s’en va sillonner les rues<br />

de Paris sans but autre que de passer une nouvelle<br />

nuit d’ivresse. Désabusé, le monde qui l’entoure ne<br />

provoque en lui que profond dégoût et indignation.<br />

Mais cette nuit-là n’aura rien de commun avec les<br />

précédentes. Au travers de rencontres extraordinaires,<br />

celles d’un vieil homme mystérieux et fascinant qui<br />

va le guider dans sa quête de vérité et d’un gitan,<br />

ange gardien quasi-dément, il va découvrir ‘le sens<br />

suprême de la farce de l’existence’. Il va également<br />

rencontrer l’amour absolu. Ce roman est une satire<br />

acerbe de la société contemporaine, un hymne à la<br />

révolte et à l’amour. Ce jeune auteur nous livre là un<br />

remarquable premier ouvrage. [Nat]<br />

> Nulle part<br />

Yasmina Reza / éd.Albin Michel<br />

Ce tout petit ouvrage de Yasmina Reza est une pure<br />

merveille de simplicité, ces quelques pages semblent<br />

tout droit sorties d’un journal intime dans lequel<br />

Reza raconte des anecdotes de la vie quotidienne.<br />

Elle nous parle de ses enfants qui un jour auront<br />

honte de voir leur mère leur faire des coucous par la<br />

fenêtre, elle évoque sa meilleure amie partie dans un<br />

autre monde bien trop tôt. Et elle parle, Reza ; elle<br />

parle de ce quotidien que nous connaissons tous,<br />

mais elle sait si bien manier les mots que même la<br />

banalité devient magique sous sa plume. Elle nous<br />

livre des instantanés d’un présent déjà passé. Et<br />

c’est seulement dans le dernier chapitre qu’elle se<br />

dévoile vraiment elle. Elle n’appartient à nulle part,<br />

telle une petite fi lle perdue sur la terre sachant que<br />

de racine elle n’a pas. [Nathalie]<br />

> Un fl ic innocent en prison<br />

Dominique Loiseau & Michel Naudy /<br />

éd. Bernard Pascuito<br />

La police, cette institution souvent respectable, possède<br />

comme partout sa moisissure. Dominique Loiseau a<br />

connu une machination des plus hallucinantes dont<br />

il a fait les frais ; c’est cette affaire qui est relatée<br />

dans cette histoire vraie qui a inspiré également<br />

le fi lm ‘36, Quai des Orfèvres’. Cet inspecteur de<br />

l’antigang, accusé à tort de cambriolages et de prises<br />

d’otages, entre autres, a décidé de mener une<br />

contre-enquête avec l’écrivain Michel Naudy pour<br />

démontrer son innocence et surtout la corruption<br />

de certains policiers qui deviennent des ripoux. Ce<br />

livre contient également les carnets de prison de<br />

Loiseau qui, même après être sorti de derrière les<br />

barreaux, ne peut reprendre une vie normale. Un<br />

témoignage authentique, touchant mais aussi<br />

révoltant ! [Oxana]<br />

> CONCOURS ‘Iron Maiden’<br />

Gagne un exemplaire du livre ‘Iron Maiden, l’épopée des killers’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci aux éditions Camion Blanc<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

® 59<br />

ANIME MANGA LIVRES


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

® 60<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

> Harry Potter et le<br />

Prince de sang mêlé<br />

J.K. Rowling / éd. Gallimard Jeunesse<br />

Après une longue attente, les fans de Harry Potter<br />

peuvent se réjouir : le jeune sorcier est de retour<br />

dans un sixième tome déterminant, puisqu’il s’agit<br />

de l’avant-dernière aventure du héros créé par J.K.<br />

Rowling. Désormais adolescent, Harry devra faire<br />

face à des événements qui vont bouleverser sa vie.<br />

Plusieurs questions se posent à lui. Qui est le fameux<br />

Prince de sang mêlé ? Pourquoi Malfoy semble-t-il<br />

si mystérieux ? Dans un contexte sombre et incertain,<br />

marqué par le retour de Voldemort, il ne pourra<br />

compter que sur lui-même pour trouver les réponses.<br />

A moins que Dumbledore ne lui donne un coup<br />

de main... Une histoire qui se lit d’une traite, sans<br />

longueurs excessives, empreinte d’une maturité<br />

nouvelle. A conseiller surtout aux adultes. [Dimitra]<br />

> Le monde selon<br />

Michael Moore<br />

Ken Lawrence / éd. Le Pré aux Clercs<br />

Qui n’a pas entendu parler de Michael Moore ces<br />

derniers temps, soit par le biais de ses fi lms soit par<br />

ses attaques médiatisées envers George Bush ?<br />

Dans l’introduction de son livre, Ken Lawrence trace<br />

un portrait rapide de cet agitateur. On découvre<br />

son parcours, son idéologie, les différents fi lms<br />

qu’il a réalisés, ainsi que les livres qu’il a écrits. Les<br />

chapitres qui suivent sont composés d’articles parus<br />

dans différents journaux, où Michael Moore prend<br />

position sur des sujets tels que George Bush (un<br />

de ses sujets de prédilection), la guerre en Irak, les<br />

armes à feu, les médias, etc. Pour ceux qui ne<br />

connaissent pas Michael Moore, ce livre peut leur<br />

en apprendre sur le personnage, et pour les autres,<br />

vous aurez ses pensées regroupées concernant<br />

plusieurs sujets. [Carole-lyne Klay]<br />

> Silverthorn<br />

Raymond E.Feist / éd. Bragelonne<br />

La guerre contre les mondes de Midkemia et de<br />

Kelewan est terminée. La faille a été refermée par<br />

Pug. Lyam est couronné roi et son frère Arutha<br />

devient prince de Krondor. Il s’apprête à épouser la<br />

belle Anita. Mais très loin au Nord, une sombre<br />

puissance se lève, rassemblant des elfes noirs, des<br />

trolls et des gobelins. Une terrible prophétie doit<br />

s’accomplir, Arutha doit mourir ! Le jour de leur<br />

mariage, Anita est mortellement blessée par des<br />

tueurs maléfi ques ; pour la sauver le prince, aidé par<br />

Jimmy les mains vives et Laurie le ménestrel, doit<br />

trouver une plante, le Silverthorn, plante mystique<br />

qui ne pousse que dans le camp ennemi. Excellent,<br />

‘Silverthorn’ réunit tous les ingrédients essentiels à<br />

un bon roman de fantasy et nous emmène en de<br />

lointaines contrées. Un must pour les fans du genre.<br />

[Eliane]<br />

> CONCOURS ‘La nuit des temps’<br />

Gagne un exemplaire du livre ‘La nuit des temps’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci aux Presses de la Cité<br />

> La nuit des temps<br />

René Barjavel / éd. Presses de la Cité<br />

Après 900’000 ans d’hibernation, Eléa est découverte<br />

par une mission scientifi que française dans<br />

l’Antarctique sous 1000 mètres de glace. Simon,<br />

médecin, s’éprend au premier regard de cette femme<br />

d’une beauté divine. Grâce à elle, le monde actuel<br />

connaît l’existence d’une civilisation antique, un<br />

monde jadis dominé par deux super puissances, une<br />

société réglée par un ordinateur central dans les<br />

moindres détails, depuis l’alimentation, la répartition<br />

des ressources jusqu’à l’union de deux êtres. Eléa<br />

relate également son histoire d’amour avec son mari.<br />

Simon arrivera-t-il à séduire Eléa ? J’ai été envoûté<br />

par cette belle et émouvante histoire d’amour riche<br />

en rebondissements des plus surprenants. Je ne<br />

peux que vous recommander ce merveilleux ouvrage<br />

qui restera un des romans de SF les plus vendus.<br />

[Lancelot]<br />

> Un lien très<br />

compromettant<br />

Phillip Margolin / éd. Albin Michel<br />

Dans la course à la Maison Blanche, le sénateur<br />

Harold Travis est très bien placé, mais ce type est un<br />

pervers, un amateur de prostituées de luxe et un<br />

assassin. Il tue une jeune femme et puis est retrouvé<br />

mort dans son chalet. Vengeance ou suicide ? Jon<br />

Duprey, propriétaire d’une agence de call girls et<br />

fournisseur de Travis, est accusé de ce meurtre.<br />

Quand son avocat va le voir, il le tue, selon le<br />

témoignage du gardien de prison. Mais Duprey nie<br />

ces deux meurtres. Comme aucun avocat ne veut<br />

reprendre le dossier et que tout accusé a le droit<br />

d’être défendu, c’est à Amanda Jaffe qu’échoit le<br />

dossier Duprey. Aidée par son père, Franck, et par<br />

son enquêtrice, Kate Ross, elle fi nit par douter de la<br />

culpabilité de Duprey. Excellent bouquin qui se lit<br />

très facilement. [Eliane]<br />

> Les faucheurs<br />

Nancy Kress / éd. Pocket<br />

Suite de ‘Artefact’ et dernier volet d’une trilogie. Tom<br />

Capelo, physicien de renom, a été kidnappé. Lui<br />

seul a découvert le fonctionnement d’un artefact,<br />

arme redoutable contre les Faucheurs, ennemis des<br />

humains. Sa fi lle Amanda, le seul témoin de son<br />

enlèvement, va tout tenter, même au péril de sa vie,<br />

pour retrouver son père avec l’aide d’un prêtre et<br />

d’un jeune Grec rencontrés pendant sa fuite. Lyle<br />

et Marbret, des amis de Tom, repartent sur Monde<br />

pour déjouer les desseins du nouveau chef de<br />

l’alliance qui veut envoyer l’artefact dans la galaxie<br />

des Faucheurs au risque d’anéantir l’univers. Sur<br />

Monde, c’est un terrible secret qu’ils découvrent.<br />

Parviendront-ils à sauver l’humanité de la folie de<br />

l’amiral Pierce ? Un roman que l’on lit avec plaisir et<br />

dont le dénouement est des plus surprenants.<br />

[Janie]<br />

> CONCOURS ‘Un lien très compromettant’<br />

Gagne un exemplaire du livre ‘Un lien très compromettant’<br />

en envoyant un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

Merci à Albin Michel


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SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

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GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

62<br />

> Blood Rain vol.3<br />

Mio Murao<br />

Soleil Manga<br />

Le massacre continue dans ce tome, à la vitesse<br />

où ça décime, je me demande d’ailleurs comment on<br />

va tenir les six tomes qui restent ! Mais faisons<br />

confi ance à l’ami Mio Murao pour trouver quelques<br />

astuces pour nous tenir en haleine. La vénéneuse<br />

Takako continue à brouiller les pistes en couchant<br />

avec Taichi et en hypnotisant Rinko pour qu’elle<br />

commette les crimes et porte le chapeau à sa place.<br />

Pendant ce temps, Kumi continue sa descente aux<br />

enfers en devenant alcoolique et en se prostituant<br />

pour se payer ses bouteilles. Makoto va donc ouvrir<br />

les yeux et arrêter de la traiter en esclave. Ce tome<br />

trois contient le même cocktail de sexe et de violence<br />

que précédemment, et on attend que notre héros<br />

Taichi se réveille enfi n pour sauver sa douce Kumi<br />

qui en voit de durs (sans jeux de mots).<br />

[Yamine Guettari]<br />

> Gantz vol.12<br />

Oku Hiroya<br />

Tonkam<br />

> CONCOURS ‘Blood Rain’<br />

Avant tout, Gantz est un manga plutôt macabre<br />

réservé à un public averti. Kei est un étudiant assez<br />

commun, égoïste, rêvant uniquement de se trouver<br />

une petite amie. Dès le début, le héros va connaître<br />

une mort assez violente et être transféré dans une<br />

pièce lugubre avec d’autres personnes décédées.<br />

Gantz, une boule noire disposant d’un ordinateur,<br />

lui confi era pour mission d’exterminer des<br />

extraterrestres. Une fois la mission terminée, le droit<br />

de revenir à la vie lui est offert. Mais en échange, il<br />

devra remplir les missions qui lui sont données,<br />

éliminer ses adversaires et ainsi récolter cent points.<br />

Proche du but, Kei est bien décidé à fi nir le jeu, mais<br />

les obstacles sont nombreux. Gore, provocant, cet<br />

univers déjanté saura passionner le lecteur qui<br />

souhaite défi nitivement résoudre l’énigme de Gantz !<br />

[Jeoffrey Rambinintsoa]<br />

Gagne le volume 3 de ‘Blood Rain’ en envoyant<br />

un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés)<br />

> Priest vol.11<br />

Min-Woo Hyung<br />

Tokebi<br />

Après avoir ouvert le Domes forata et libéré le démon<br />

Temosare, Ivan, prêtre maudit, se voit contraint de<br />

lutter contre ce démon et ses sbires pour conserver<br />

son âme…Priest est un manhwa plutôt banal quant à<br />

son histoire, mais excentrique quant à son ambiance<br />

et son graphisme. En effet, le thème du prêtre déchu<br />

qui vend son âme pour combattre un démon n’est<br />

pas des plus original. Cependant, le dessin, proche<br />

du style occidental, offre une pointe de nouveauté<br />

intéressante. De plus, le savant mélange far west et<br />

créatures de la nuit apporte une dimension sombre<br />

et macabre qui plonge le lecteur dans un monde assez<br />

ensorcelant. Le personnage principal et l’intrigue<br />

captivent suffi samment pour qu’on poursuive la<br />

lecture. Ce manhwa ne restera pas dans les annales<br />

mais il saura trouver son public.<br />

[Jeoffrey Rambinintsoa]<br />

> Fushigi Yugi,<br />

la légende de Gembu vol.3<br />

Yuu Watasee<br />

Tonkam<br />

Ce nouvel opus de Fushigi Yugi est assez semblable<br />

au premier. Il s’agit à nouveau d’un manga sur le<br />

thème des mythes et légendes. Cette histoire nous<br />

présente Takiko, une jeune prêtresse, à la recherche<br />

des sept étoiles de Gembu accompagnée de<br />

valeureux guerriers tels que Hatsui et Tomite. Dans<br />

ce tome, elle compte sur l’aide d’une voyante pour<br />

retrouver la position des étoiles manquantes. C’est<br />

malheureusement sans compter l’intervention des<br />

sbires de l’empereur de Kuto. Ce volume nous<br />

montre de nombreux combats opposant les étoiles<br />

de Gembu aux tueurs de l’empereur de Kuto ainsi<br />

que la découverte d’une nouvelle étoile. Le travail de<br />

Yuu Watase est toujours aussi fi n et fl uide. On ne<br />

peut que reprocher à cette série sa similitude avec le<br />

Fushigi Yugi originel. [Jeoffrey Rambinintsoa]<br />

> Manga Science vol.1,2 et 3<br />

Yoshitoh Asari<br />

Pika<br />

De quoi est composé le sang ? Pourquoi transpire-ton<br />

? Qui a imaginé la première fusée ? Pourquoi les<br />

satellites ne tombent pas ? Qu’est-ce qu’un robot ?<br />

Toutes ces questions, et bien d’autres, trouvent un<br />

début de réponse dans Manga Science, proposé par<br />

Pika. On y suit une bande d’écoliers découvrant le<br />

monde qui les entoure et s’interrogeant sans cesse.<br />

Interviennent alors divers spécialistes, totalement<br />

loufoques, répondant à la curiosité de nos scientifi ques<br />

en herbe à l’aide de schémas, d’expériences et<br />

d’anecdotes. Le trait est simple, tout en rondeurs,<br />

plutôt mignon. Le tout est très ludique, drôle, direct et<br />

clair, jamais pompeux malgré la quantité de textes. Et<br />

si cela s’adresse en priorité aux plus jeunes, leurs<br />

aînés pourraient bien y apprendre pas mal de petites<br />

choses… [Morgan]<br />

> Rough vol.5<br />

Mitsuru Adachi<br />

Glénat<br />

Le lycée Eisen a la particularité d’accueillir plusieurs<br />

sportifs prodiges. Deux d’entre eux, Keisuke Yamato,<br />

le champion de brasse, et Ami Ninomiya, la plongeuse<br />

émérite, se vouent une haine absolue, issue de la<br />

rivalité entre leurs familles. Ce sentiment va évoluer<br />

au cours des volumes (de façon très prévisible) vers<br />

une amitié amoureuse, qui n’a pas l’heur de plaire à<br />

tous les amis des deux lycéens. Malheureusement,<br />

ces intrigues adolescentes prennent beaucoup de<br />

place tandis qu’il y en a peu d’accordé aux différents<br />

sports évoqués ou à la compétition. Le tout se laisse<br />

tout de même lire facilement, avec plaisir grâce à un<br />

soupçon d’humour et aux clins d’œil semés par<br />

l’auteur. Mais on regrette un manque de rythme, le<br />

récit peinant parfois à décoller. [Isandre]<br />

> CONCOURS ‘Manga Science’<br />

Gagne les volumes 1 à 3 de ‘Manga Science’ en envoyant<br />

un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

Merci à Soleil Manga (réservé aux abonnés)<br />

Merci à


Bienvenue au<br />

Gamurakan vol.1 et 2<br />

Yôji Fukuyama<br />

Casterman / Sakka<br />

Comme de coutume dans cette collection Sakka très<br />

pointue, Casterman nous fait découvrir un auteur<br />

décalé au ton un peu plus adulte. Fukuyama se<br />

distingue par des récits fantaisistes et énergiques,<br />

pleins de loufoqueries et souvent teintés d’érotisme<br />

et de fantastique. Son dessin réaliste rappelle quant à<br />

lui le trait d’Otomo (‘Akira’). Dans ce récit en deux<br />

tomes, nous suivons les méfaits d’étranges petites<br />

créatures appelées les ‘Anges’, dont le physique<br />

féminin et les yeux de poupée cachent des pulsions<br />

destructrices qui manipulent les humains et les<br />

épuisent sans vergogne. L’étrangeté de cette histoire,<br />

mêlant fantastique, gore et érotisme, happe le lecteur<br />

dans une succession d’événements de plus en plus<br />

hallucinants, pour aboutir à un furieux fi nal.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> Fullmetal Alchemist vol.1 et 2<br />

Harakawa Hiroaki<br />

Kurokawa<br />

Certains d’entre vous connaissent peut-être ce titre<br />

pour en avoir suivi l’adaptation animée sur Canal<br />

Plus. Pour les autres, l’histoire est celle d’un monde<br />

dans lequel l’alchimie fonctionne selon le principe<br />

d’équivalence absolue : pour obtenir quelque chose,<br />

il faut sacrifi er quelque chose de valeur équivalente.<br />

Dans ce monde, deux jeunes frères alchimistes<br />

voyagent à la recherche de la Pierre Philosophale,<br />

seule à même de leur rendre ce qu’ils ont perdu.<br />

Bien dessiné, prenant, avec un scénario varié et<br />

accrocheur, Fullmetal Alchemist est un titre majeur<br />

et il était vraiment temps qu’il arrive ici. A noter que<br />

même si vous avez vu la série animée, le manga se<br />

justifi e : le scénario commence de la même manière,<br />

mais part dans une direction parfaitement différente<br />

vers le volume 8. [Aleph]<br />

> G Gokudo Girl<br />

Buronson / Hara Hideno<br />

Pika<br />

‘Our Boss is a Highschool girl’ ou quand la fi lle<br />

d’un chef de gang prend la relève de son père<br />

décedé. Bien décidée à remonter le clan dissolu de<br />

son défunt père, la jeune Hyodô Maï, karatéka hors<br />

paire, part à la recherche de l’ancien bras droit de<br />

la famille que l’on surnommait l’Orque, enfi n, avant<br />

la dissolution ; maintenant c’est plutôt une éponge<br />

qu’elle devra motiver pour le tirer hors de l’alcool et<br />

des mauvaises habitudes prises durant les dures<br />

années où les ex-membres de cette mafi a ont dû se<br />

planquer des autres yakuza qui n’ont pas attendu<br />

longtemps avant de prendre la place laissée vide<br />

par ce triste événement. Tiré de l’imagination de<br />

Buronson à qui on doit le célèbre Ken le Survivant,<br />

ce manga manque cruellement d’originalité et<br />

même si le dessin est attractif cela reste assez fade.<br />

Dommage. [Frux]<br />

> CONCOURS ‘Fullmetal Alchemist’<br />

Gagne le volume 1 de ‘Fullmetal Alchemist’ en envoyant<br />

un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à Kurokawa<br />

> Orphen<br />

Studio J.C. Staff<br />

Dybex<br />

Sorti par le studio à qui l’on doit entre autres Utena,<br />

Azumanga Daioh et Excel Saga, Orphen est une série<br />

d’heroic fantasy de 1998 qui avait connu un grand<br />

succès au Japon.<br />

Basée sur des romans de<br />

Yoshinobu Akita et Yuuya<br />

Kusaka, elle conte la quête du<br />

jeune Orphen, un brillant sorcier<br />

de l‘école de la Tour de la<br />

Défense. Mais il est devenu un<br />

sorcier errant reniant son école<br />

après que sa chère Azaléa a été transformée en Bloody<br />

August, un démon à forme de dragon, par accident. Et<br />

alors qu’il souhaitait tout tenter pour la sauver, ses<br />

collègues et mentors ont choisi d’essayer de la tuer<br />

pour préserver leur honneur et cacher cette faute.<br />

Accompagné par son apprenti, le jeune et un peu naïf<br />

Majic, et les charmantes sœurs Chloé et Mariabelle,<br />

l’une hystérique et volontaire, l’autre douce et effacée,<br />

il va combattre son ancien mentor Childman qui<br />

tentera tout pour le contrer.<br />

Après avoir trouvé chez les deux sœurs l’épée de<br />

Burtanders, qui seule détient le pouvoir de rendre à<br />

Azaléa son apparence, il entame une quête périlleuse<br />

pour apprendre à la maîtriser.<br />

Dès les premières secondes, on constate que la<br />

série accuse visuellement son âge, avec des décors<br />

spartiates et une animation juste correcte. La bandeson<br />

quant à elle a encore plus vieilli et m’a semblé<br />

très en dessous de ce qui peut se faire actuellement.<br />

Mais une solide histoire et un personnage principal<br />

très charismatique rendent à eux seuls la série<br />

attachante. D’autant que le scénario sait alterner<br />

tensions dramatiques, intermèdes comiques et<br />

scènes sentimentales.<br />

Livré dans un coffret<br />

cartonné, sans bonus<br />

mais à petit prix (moins<br />

de 50 francs), c’est un<br />

achat qui vaut le coup<br />

pour son excellent<br />

rapport qualité-prix.<br />

[Yamine Guettari]<br />

SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

63


SOCIETE<br />

SORTIR<br />

MUSIQUE<br />

ARTS CINEMA<br />

VOYAGE<br />

TRANSPORT<br />

HARDWARE<br />

GAMES<br />

BD<br />

ANIME MANGA LIVRES<br />

64<br />

coffret vendu avec le vol.1 uniquement<br />

> Le bahut des tordus<br />

Eiji Nonaka / Hiroaki Sakurai<br />

Beez<br />

Le lycée Cromartie est le seul lycée du Japon<br />

composé à 100 % de délinquants. Quand Kamiyama<br />

Takashi est inscrit à cette école, il va vite se rendre<br />

compte qu’avec son casier vierge, il va avoir du mal<br />

à s’intégrer, voire à simplement survivre ! Mais il va<br />

mettre à profi t son intelligence pour trouver la seule<br />

solution à son problème : devenir le boss du lycée<br />

par la ruse. Il va donc devoir se mettre dans la poche<br />

un clone de Freddie Mercury, un gorille artiste et<br />

un étrange robot étudiant, le Mechazawa. Lorgnant<br />

fortement du côté du ‘Collège fou fou fou’, avec un<br />

aspect un peu plus adulte mais autant de loufoquerie,<br />

cette série enchaîne des épisodes courts de dix<br />

minutes. La galerie de personnages est fournie et<br />

assez inattendue, cela fait tout le sel de cet anime.<br />

[Yamine Guettari]<br />

> Les 12 royaumes<br />

Studio Pierrot<br />

Kaze<br />

Basée sur un roman écrit par Fuyumi Ono, Les 12<br />

Royaumes est une des meilleures séries de style<br />

‘contes et légendes’ qui ait jamais été publiée dans<br />

nos contrées. Elle raconte les aventures d’une jeune<br />

Japonaise aux cheveux roux, malheureuse dans<br />

sa vie de tous les jours, qui, à l’issue d’un combat<br />

contre des monstres sortis de nulle part, se retrouve<br />

brusquement emmenée par un homme mystérieux<br />

dans un autre monde, séparé en douze royaumes,<br />

où elle se voit obligée de voyager de royaume en<br />

royaume pour fuir les persécutions dont elle est la<br />

cible et comprendre ce qu’elle fait là. Cette série<br />

bénéfi cie d’une réalisation excellente, d’un scénario<br />

prenant, de personnages intéressants, d’une bandeson<br />

très soignée… Bref, si vous aimez le style des<br />

contes et légendes orientaux, cette série est une<br />

référence. [Aleph]<br />

> Kenshin Le chapitre de l’expiation<br />

Nobuhiro Watsuki<br />

Dybex<br />

L’histoire se situe bien après la série animée.<br />

Kenshin et Kaoru ont eu un fi ls, et leurs compagnons<br />

se sont exilés ou sont bien âgés (comme Yahiko).<br />

Kenshin ne parvenant pas à expier sa faute, se sent<br />

obligé de remplir bon nombre de missions pour le<br />

Japon en délaissant sa femme et son fi ls. En raison<br />

des combats menés, il est progressivement rongé<br />

par la maladie, comme sa femme. Son fi ls, plein de<br />

rancœur envers son père absent, poursuit sa<br />

formation martiale auprès du maître de Kenshin. A<br />

bout de force, Kenshin peine à rejoindre le continent<br />

pour réaliser son dernier souhait… mourir dans les<br />

bras de sa femme. Une merveilleuse conclusion,<br />

triste et envoûtante. Le coffret est magnifi que avec<br />

un CD d’une sublime BO. Les bonus sont intéressants<br />

et complets. Superbe ! [Jeoffrey Rambinintsoa]<br />

coffret 1 vendu avec le vol.1 uniquement<br />

coffret 2 vendu avec le vol.4 uniquement<br />

> Hare + Guu vol.3 et 4<br />

Renjuro Kindaichi / Tsutomo Mizushima<br />

Beez<br />

Et encore six épisodes de n’importe quoi hilarant<br />

en plus dans la délirante jungle de Hare et Guu. La<br />

mère de Hare a disparu lors de la chasse, emportée<br />

par une mystérieuse créature que les témoins du<br />

drame ont beaucoup de mal à décrire précisément.<br />

Le docteur Clive va ensuite avoir bien du mal à se<br />

débarrasser de la coiffeuse du village voisin, une<br />

vieille harpie qui croit voir en lui une réincarnation<br />

de son défunt mari. Et on va en apprendre beaucoup<br />

plus sur Weda grâce à l’arrivée d’amis d’enfance<br />

assez spéciaux. Je me demande toujours comment<br />

les doubleurs japonais font pour tenir le rythme<br />

épuisant des dialogues hurlés et mitraillés ; qu’ils<br />

soient remerciés pour cet effort périlleux, qui<br />

contribue grandement à l’humour de cette série<br />

loufoque. [Yamine Guettari]<br />

> Planetes vol.1 et 2<br />

Bandai Visual<br />

Beez<br />

Planetes. Le mot grec pour ‘vagabonds’. En 2075, la<br />

technologie spatiale a atteint le point où les voyages<br />

entre la Terre, la Lune et les stations spatiales sont<br />

monnaie courante. Mais pour éviter les accidents,<br />

il est devenu nécessaire de nettoyer cette partie<br />

de l’espace des débris qui la jonchent. C’est le travail<br />

de ‘Hachimaki’, jeune homme désabusé rêvant<br />

secrètement de voyage spatial, et de Ai Tanabe,<br />

innocente nouvelle employée de ce groupe de<br />

nettoyeurs de l’espace. Centré sur une vision réaliste<br />

de la conquête spatiale, le scénario de cette série<br />

est très intéressant, et même la petite romance de<br />

rigueur ne le gâche pas, et permet même de donner<br />

un côté plus humain aux protagonistes. Le rythme<br />

assez lent risque de déplaire aux spectateurs<br />

impatients, mais l’histoire vaut vraiment le détour.<br />

[Aleph]<br />

> Initial D vol.5<br />

Avex Mode<br />

Kaze<br />

Dans le domaine des courses de voitures, le manga<br />

Initial D est la référence au Japon depuis une dizaine<br />

d’années ; il était donc normal qu’une série soit<br />

réalisée sur ce sujet. La première des quatre saisons<br />

réalisées jusqu’ici raconte comment un jeune lycéen,<br />

obligé depuis ses quatorze ans de se lever tous les<br />

matins très tôt pour faire des livraisons en voiture<br />

pour le magasin de son père, découvre que la course<br />

automobile est beaucoup plus intéressante qu’il ne<br />

le pensait. Les parcours des courses, plutôt bien<br />

rendus, sont tous inspirés de routes de montagne<br />

japonaises existantes, ce qui donne un effet de<br />

réalisme assez intéressant. Toutes les scènes de<br />

course sont en images de synthèse, et c’est là que le<br />

bât blesse quelque peu : cette saison a déjà huit ans,<br />

et ces images ont plutôt mal vieilli… [Aleph]<br />

> CONCOURS ‘G Gokudo Girl’<br />

Gagne le volume 3 de ‘G Gokudo Girl’ en envoyant<br />

un mail à concours@murmures.info avec ton adresse.<br />

Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.<br />

(réservé aux abonnés) Merci à


N°38<br />

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