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MURMURES 01 - Murmures Magazine

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SOCIETE<br />

HARDWARE GAMES<br />

ARTS<br />

VOYAGE<br />

DVD<br />

CINEMA<br />

CD<br />

CONCERTS MUSIQUE<br />

MANGA<br />

BD<br />

LIVRES<br />

GAMOTAKS <strong>01</strong><br />

Stop suicide<br />

Jean Jacques Goldman<br />

Festival de Locarno<br />

Europa Park<br />

Zazie dans le métro


Alain


Edito<br />

Bienvenue à toutes et à tous pour ce premier numéro de <strong>Murmures</strong>, nouvelle formule. Certains<br />

d’entre vous connaissaient déjà le magazine dans son ancienne mouture, mais il est temps<br />

de passer aux choses plus sérieuses, alors considérez ce magazine comme quelque chose de<br />

nouveau et d’unique !<br />

Comme vous le remarquerez en feuilletant ces pages, il s’agit d’un magazine généraliste sur<br />

le monde du divertissement. Cela peut être considéré comme un suicide de ne pas être plus<br />

spécialisé, mais nous pensons que le divertissement est un sujet suffisamment large pour en<br />

parler sous toutes ses coutures. De nombreux sujets viendront s’ajouter au fil du temps.<br />

Concernant le contenu, il est important de préciser que notre but est de réellement soutenir les<br />

artistes suisses, que cela soit en musique, cinéma, théâtre ou sous toute autre forme d’art. C’est<br />

pourquoi nous laisserons de nombreuses pages à ces artistes-là, souvent méconnus.<br />

Bien sûr, étant un premier numéro, il ne peut pas être parfait, textes trop courts, fautes ici et<br />

là, etc. Nous ne demandons qu’à évoluer et à nous améliorer, qui peut prétendre être parfait ?<br />

Surtout pas nous… Merci d’avance de votre indulgence et de votre soutien !<br />

Dès le prochain numéro, le nombre de pages augmentera, le graphisme s’étoffera, la qualité<br />

des articles grandira, le contenu se diversifiera. Nous avons besoin pour cela de votre aide en<br />

nous faisant part de vos commentaires sur ce numéro, c’est seulement grâce à vous que nous<br />

pourrons nous améliorer réellement…<br />

Le magazine étant gratuit, vous devez vous demander à quoi cela peut bien servir de s’abonner ?<br />

Voilà quelques bonnes raisons : recevoir le magazine en bon état par la poste et ne pas passer<br />

à côté d’un numéro, recevoir des cadeaux de bienvenue, avoir la possibilité de participer à des<br />

dizaines de concours pour gagner des dvd’s, cd’s, tickets de concerts, invitations de cinéma,<br />

t-shirts et encore beaucoup d’autres choses… De plus, en vous abonnant, vous soutenez la<br />

presse indépendante helvétique et nous aidez à continuer notre aventure et cela pour une somme<br />

modique.<br />

Voilà, je pense que le plus important est dit… ah non, bonne lecture et à novembre prochain !<br />

[David Margraf]<br />

<strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong> vérsion 2.<strong>01</strong><br />

n o Septembre > Octobre 2003<br />

Helvetic’Arts / <strong>Murmures</strong><br />

Case Postale 176<br />

CH ñ 1219 Le Lignon<br />

++41 22/796 23 61<br />

info@murmures.info<br />

www.murmures.info<br />

Compte Postal > 17-407699-2<br />

Impression > Atar à Vernier<br />

Directeur de Publication > David Margraf<br />

Directeur adjoint > Claude Talaber<br />

Rédacteur en Chef > David Margraf<br />

Responsable Publicité > David Margraf<br />

Conception / Mise en page > Gieri Cosson<br />

9ieri@teatime.ch<br />

Couverture > Gieri Cosson (Emma)<br />

Corrections > Katia Bernard, Layla Ben Salem<br />

Website > Sabine Papadopoulos, Chris Kallias<br />

Rédacteurs & Collaborateurs<br />

Katia Bernard, Yamine Guettari, Nathalie Najm,<br />

Joelle Michaud, Pierre Galmiche, Vincent Rosatti,<br />

Christian Couturier, Dany, Christian Inderbitzin,<br />

Andrea Gaggioli, Christian & Christel Hamm,<br />

Francisco Ryes, Sébastien Bandellier, Jonathan<br />

Henault, Alexandre Cecilia, Franck Potvin, Bertrand<br />

Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Agnès Denvir,<br />

Fabio Bonavita, Marion Klotz, Christel Deshaie, David<br />

Saudan, Mathilde Declerc, Julie Bordenave, Mélanie<br />

Battistini, Sébastien Chatillon, Boris Henry, Karine<br />

Schott, Layla Ben Salem.<br />

Remerciements<br />

Warner/Michel, Sony/Elis-Michel, EMI/<br />

Olivier-Katia-Nadège-Carlo, Universal/<br />

Grégoire-Alex, Disques Office/Julien,<br />

Musikvertieb/Andrea-Sharon-Felix,<br />

Free&Virgin/Alexandra-Stefan, Good<br />

News/Ralph, PTR/David, Caribana, Buena<br />

Vista/Heidi-Eveline, Rainbow Vidéo/Adrian,<br />

TTP Films/Mirela, Warner Home/Cecile,<br />

Universal/Monika, Dinifan/Pascal,<br />

Impuls/Annick, Festival de Locarno, Europa<br />

Park/Janine, Théâtre du Loup, Waldmeier/<br />

Jean-Pierre, ABC/Francisco-Stefan, Ubi-<br />

Soft/Yannick-Cédric, Gamecity/Tino-Simon,<br />

Sony/Zafer, Thali/Stefan, Dynamic/Philippe,<br />

Kaze/Gersende, Bulle Dog, Delcourt,<br />

Tonkam, Glénat, Humanoïdes/Karla,<br />

Casterman, Dargaud, Albin Michel, Vivendi/<br />

Corinne, Fleuve Noir/Estelle, Rivages,<br />

Infolio, etc. Un grand merci également à<br />

Daniel Rosselat et Philippe Duvanel de<br />

Paléo qui nous ont beaucoup aidé et sans<br />

qui ce numéro ne pourrait pas être entre vos<br />

mains. Et pour terminer, merci infiniment à<br />

toutes les personnes qui nous ont soutenues<br />

d’une manière ou d’une autre, que ce soit<br />

en s’abonnant ou autre. Merci, ce numéro<br />

vous est dédié !!<br />

SOCIETE 02 Stop suicide<br />

CONCERTS 03<br />

MUSIQUE 04-07 Goldman > Indochine<br />

Aston Villa > Zebda > Earth W & F > Anouk > Delieutraz<br />

CD 08-09<br />

CINEMA 10-11 Lugano Festival<br />

DVD 14-15<br />

VOYAGE 16 Europa Park<br />

ARTS 17 Andy Warhol > Zazie dans le métro<br />

GAMES 18-22<br />

HARDWARE 24 G5 > Atari pad > GC doc<br />

MANGA 25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES 30-31<br />

1


SOCIETE 02<br />

stop<br />

suicide<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

2<br />

Ils viennent en aide aux gens, bénévolement, et osent dénoncer<br />

les tabous de notre société… Rencontre avec Florian et Jérôme.<br />

Pouvez-vous vous présenter ?<br />

Je m’appelle Jérôme Clément, j’ai dix-neuf ans,<br />

je fais partie de l’assoc’ depuis deux ans, je suis<br />

responsable du groupe de réflexion ‘Société’.<br />

Florian, je suis co-fondateur et actuellement<br />

secrétaire général de Stop Suicide.<br />

Parlez-nous du but de l’association, de son<br />

histoire…<br />

Florian > L’histoire a commencé par le suicide d’un<br />

ami au collège. La première chose que nous avons<br />

faite est une marche silencieuse dans la rue. Comme<br />

elle a eu beaucoup de succès, on s’est dit qu’il fallait<br />

aller un peu plus loin et on a créé l’association. Elle<br />

a trois axes principaux d’action : le premier est un<br />

axe politique. On exige des positions claires de la<br />

part des politiciens. Le deuxième axe est celui de la<br />

‘culture de jeunes’. Nous pensons qu’il faut arrêter<br />

de dire aux jeunes ce qu’ils doivent faire, qu’il faut<br />

les laisser dire ce qu’ils veulent faire et comment<br />

ils veulent le faire. Le troisième axe est celui de la<br />

prévention primaire. On a mis sur pied un groupe<br />

de parole informel, quelque chose qui marche sur<br />

un système que j’appellerais ‘politique anarchiste’<br />

car on ne fixe pas de règles. On fait aussi un groupe<br />

de sensibilisation d’écoute ; car l’écoute n’est pas<br />

seulement décrocher le téléphone, se taire pendant<br />

deux heures et raccrocher quand c’est fini…<br />

Comment une personne qui se sent mal vient<br />

vers vous ?<br />

Florian > Bon, nous ne sommes pas des jeunes qui<br />

écoutent les autres. Nous, on a plutôt tendance à<br />

guider vers les spécialistes. Peut-être en profiter<br />

pour donner deux numéros : la Main Tendue, le<br />

143. L’autre numéro important ici à Genève est le<br />

numéro Help spécifique pour les problèmes liés au<br />

suicide des jeunes, c’est le 022 382 42 42.<br />

Mais en fait c’est quoi le suicide ?<br />

Jérôme > Il y a des cas de suicide très différents.<br />

J’avais entendu l’histoire d’un couple qui avait<br />

décidé de se suicider lorsqu’il aurait atteint le<br />

bonheur maximum. Dans ce cas-là, on peut dire<br />

que le suicide est un oui à la vie. Mais je crois<br />

qu’il y a aussi une autre facette du suicide qui est<br />

le reflet d’un mal-être, un refus de la vie. Une des<br />

remarques qu’on nous fait souvent est ‘pourquoi<br />

Stop Suicide ? Le suicide c’est une liberté’. Je<br />

crois que l’association n’a jamais combattu un<br />

suicide qui était le reflet de la liberté. Mais je pense<br />

qu’on se sent concerné quand c’est le reflet d’un<br />

mal-être.<br />

Combien de jeunes se suicident par année ?<br />

Florian > En Suisse, le suicide est la première<br />

cause de mortalité des quinze à vingt-quatre ans.<br />

On compte à peu près cent cinquante suicides<br />

par année. Ce qui fait environ un suicide tous les<br />

deux jours et demi… Genève a le plus haut taux<br />

de suicides de Suisse, soit environ trente-cinq à<br />

quarante par année, toujours dans la même classe<br />

d’âge. Par contre, il y a une nette diminution depuis<br />

l’ouverture de l’Unité de crise pour adolescents, qui<br />

est le 022 382 42 42, et l’Unité de prévention du<br />

suicide. Par rapport à l’Europe, la Suisse a le plus<br />

haut pourcentage de suicides chez les jeunes.<br />

Pourquoi cette tranche d’âge se suicide ?<br />

Florian > On a pu constater quelque chose :<br />

les jeunes et les vieux se suicident beaucoup,<br />

par contre entre deux, c’est plus calme. En fait,<br />

ces deux classes sont des classes qu’on rejette.<br />

Mais parallèlement, le suicide devient de plus<br />

en plus jeune, c’est extrêmement flagrant sur les<br />

statistiques en Suisse ; maintenant, des suicides<br />

de moins de quatorze ans, il y en a entre cinq et<br />

six. Mais il y a aussi de plus en plus de vieux qui<br />

se suicident car ce sont deux classes d’âge qu’on<br />

exclut. Donc, on en revient au facteur d’exclusion.<br />

On en revient à la problématique de Transit puisque<br />

non seulement il ne faut pas être jeune mais en plus<br />

il ne faut pas écouter telle musique mais toujours<br />

bien correspondre au moule que la société nous<br />

impose !<br />

Pourquoi le suicide est-il tabou ?<br />

Jérôme > Quand on parle du suicide qui est non<br />

à la vie, on montre explicitement qu’il y a quelque<br />

chose qui ne va pas. Je crois réellement qu’on est<br />

dans la société du bonheur, on est dans la société<br />

où tout le monde doit être heureux et bien… car<br />

il n’y a que le bonheur qui est productif et qui<br />

rapporte. Et je pense que quelqu’un qui a des<br />

problèmes, qui se sent mal, n’est pas productif.<br />

Mais notre société a toujours refusé de voir le malêtre<br />

et donc par là-même d’accepter le suicide en<br />

tant que reflet du mal-être.<br />

Est-ce qu’on peut considérer que les jeux vidéo<br />

et la musique influencent le comportement ?<br />

Jérôme > Là encore, je crois que dix mille<br />

personnes pourraient écouter une chanson de<br />

Kurt Cobain et complètement perdre les pédales.<br />

Ce n’est pas vraiment l’élément qui est important<br />

mais surtout la manière dont la personne va le<br />

percevoir. Un joueur chevronné pourra aller très<br />

bien pour autant qu’il fait la différence entre le réel<br />

et le virtuel.<br />

Florian > Le vrai risque est l’exclusion. Car on peut<br />

commencer en disant : ‘tu es fragile alors je te retire<br />

ceci, puis cela, je t’interdis de voir telle chose…’,<br />

bref il y a une frustration et une mise à l’écart.<br />

Un rêve, un désir ?<br />

Jérôme > Notre véritable souhait serait que Stop<br />

Suicide disparaisse car les gens n’en auraient plus<br />

besoin.<br />

[VinChe]<br />

www.stopsuicide.ch<br />

CONCERTS LIVE<br />

Jean-Louis AUBERT<br />

Paléo festival / 25 juillet 2003<br />

Programmé en ouverture de la grande Scène,<br />

Jean-Louis a eu la difficile tâche de chauffer<br />

un public encore clairsemé. Il débute son set<br />

calmement avant de balancer un ‘Entends-moi’<br />

dont le refrain sera repris en chœur par tout le<br />

public. Jean-Louis charme, amuse et hypnotise un<br />

public tout dévoué à sa cause. Alternant des titres<br />

de son répertoire et de Téléphone, il finira son set<br />

sur ‘Voilà c’est Fini’, ayant fait passer un excellent<br />

moment au public.<br />

[Indy]<br />

CLAWFINGER, X-Tra<br />

Abart Zürich / 19 Octobre 2003<br />

Voilà un rendez-vous à ne pas manquer pour tous<br />

les fans de crossover ! Ce représentant de cette<br />

scène et inventeur du rap-metal est de retour en<br />

Suisse après quelques concerts cet été. Clawfinger<br />

sera enfin à nouveau chez nous pour deux dates<br />

qui font partie de la tournée promo de leur dernier<br />

album «Zeros and Heros». Donc, si vous voulez<br />

sautiller avec nos six sympathiques Suédois et<br />

vous amuser pendant un de leur fameux concerts,<br />

ne manquez pas au rendez-vous au Rocking Chair<br />

de Vevey le 18 octobre et a l’ Abart de Zürich le 19<br />

octobre.<br />

[Andrea Gaggioli]<br />

MUSE<br />

Genève Arena / septembre 2003<br />

En ce mois de septembre 2003, un album est<br />

d’ores et déjà très attendu. Muse sort en effet<br />

son troisième album studio ‘Absolution’. Si tout<br />

le monde n’accroche pas forcément à la voix<br />

haut perchée de Matthew Bellami, le talent de<br />

composition du trio n’a jamais été remis en<br />

question et ce n’est pas avec ‘Absolution’ que cela<br />

va changer. Pour s’en convaincre, rendez-vous<br />

le 2 novembre à l’Arena de Genève et le 11 à<br />

Wettingen, car s’il y a bien un endroit où Muse a<br />

fait ses preuves, c’est bien sur une scène.<br />

[Anna K.]<br />

CONCOURS FREE&VIRGIN (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des places pour les concerts de Muse,<br />

Stereophonics et Clawfinger en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />

Free & Virgin’ en objet. Remerciements à Free&Virgin<br />

Photos : Laurent Remazeilles<br />

REM<br />

Nyon / 27 juillet 2003<br />

Ce concert marquait à la fois la fin de la tournée<br />

européenne de REM et la fin de l’édition 2003<br />

du Paléo. C’est donc après les traditionnels feux<br />

d’artifice que REM déboula sur scène pour un<br />

concert d’anthologie qui dépassa facilement deux<br />

heures. Le trio gratifia le public romand d’un best<br />

of live tirant de l’ensemble de son impressionnant<br />

répertoire des standards repris en chœur par la<br />

foule ; il lui proposa même quelques inédits que<br />

les fans auront hâte de retrouver sur le prochain<br />

cd du groupe.<br />

[Christian]<br />

ALIEN ANT FARM, ANTI-FLAG,<br />

DIE HAPPY, LAGWAGON, SUM 41,<br />

PLACEBO & METALLICA<br />

Constance / 16 août 2003<br />

L’édition 2003 du Festival Rock Am See<br />

commença tôt l’après-midi par les concerts<br />

de quatre formations pseudo punks qui nous<br />

livrèrent des shows très répétitifs et sans réelles<br />

surprises sous un soleil de plomb. En début de<br />

soirée, Placebo leur succéda devant une audience<br />

très peu réceptive à leur musique, puis laissa<br />

la place aux stars incontestées de la journée.<br />

Metallica livra un concert de très bonne facture<br />

qui fut malheureusement desservi par une sono<br />

désastreuse.<br />

[Christian]<br />

STEREOPHONICS<br />

Zürich / 17 octobre 2003<br />

Propulsé en heavy rotation sur les chaînes<br />

musicales à la sortie du sublime single ‘Mr.<br />

Writer’ tiré de leur précédent album ‘Just Enough<br />

Education To Perform’, les Stereophonics<br />

viendront présenter leur quatrième long format<br />

intitulé ‘Word Gets Around’ au public suisse.<br />

Loin de la complainte tortueuse qui a assis leur<br />

renommée, le trio développe sur scène un show<br />

électrique très rock’n’roll qu’il a rodé tout le long<br />

de l’été sur les scènes des festivals européens.<br />

[Christian]<br />

CONCOURS EVANESCENCE (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des places pour le concert d’Evanescence<br />

le 13 octobre à Zürich en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />

Evanescence’ en objet. Remerciements à Good News<br />

3<br />

SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

concerts<br />

live<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

partagée par toute l’équipe.<br />

« Open discs », DVD offert, CD illisible sur un<br />

Interview Astonvilla > Caribana Festival Votre troisième album est un live acoustique que<br />

ordinateur… ? Le système « non lisible sur PC »<br />

C’est au Caribana Festival que j’ai rencontré vous avez autoproduit.<br />

Alex > Question stupide (et revendiquée comme apparaît être un frein à la vente d’un album et<br />

Fred, le chanteur du groupe Astonvilla. Trois > C’était prévu ainsi, on avait déjà tout préparé, on<br />

telle) : Quel est ton moment préféré dans le donc entretient la copie, tout simplement parce<br />

albums studio, un live acoustique récompensé voulait le produire nous-mêmes. Aujourd’hui, nous<br />

GOLDMAN<br />

spectacle ?<br />

JJG > J’adorais la transition de « petite fille » à<br />

« encore un matin »<br />

Alex > Depuis quelques années, tu écris<br />

que de plus en plus de gens écoutent leurs CDs<br />

sur leur ordinateur…<br />

JJG > Il s’agit d’un réel problème qui concerne<br />

les droits d’auteurs donc la vie des créateurs.<br />

aux Victoires de la musique, catégorie meilleure<br />

découverte ; après six ans d’existence…<br />

Pourtant, c’est simplement assis sur l’herbe à<br />

l’ombre des arbres, une bière à la main, qu’a eu<br />

en sommes à notre troisième maison de disque et<br />

on espère que ce sera la bonne.<br />

Qui compose principalement les morceaux ?<br />

> C’est la meilleure idée qui prime, la musique<br />

beaucoup pour les autres. Beaucoup plus que tu En Afrique, à l’Est, la création est menacée par<br />

lieu cette très sympathique interview.<br />

vient de partout, les textes, j’aime bien m’en<br />

ne l’as fait jusqu’à présent. Pourquoi ?<br />

le piratage généralisé. Je sais que c’est grave et<br />

occuper, mais quand il y a page blanche c’est : ‘hé<br />

« Je fais des concerts pour plaire aux gens »… JJG > Je refuse énormément. Je le fais désormais<br />

par amitié essentiellement.<br />

qu’il faut agir. Comment ? Je l’ignore. C’est au<br />

législateur de décider.<br />

Vos deux premiers disques ne s’étaient pas bien<br />

vendus, mais depuis c’est la montée en flèche.<br />

les copains ! Vous n’avez pas des idées ?’ Le défi<br />

consiste à faire sonner toutes les subtilités de la<br />

Goldman Je pensais que ce serait difficile. Et d’ailleurs<br />

on ne m’avait rien promis. Tout a eu l’air si<br />

simple… Pourtant, Jean-Jacques Goldman est<br />

par nature un homme qui se confie peu. Son<br />

statut d’artiste établi et ses relations houleuses<br />

avec la presse, qui l’a trahit de nombreuses fois,<br />

n’ont pas arrangé les choses… C’est presque<br />

amicalement (un mot qui lui va si bien) que<br />

Jean-Jacques a accepté de répondre à mes<br />

questions… Amicalement oui, quelle autre raison<br />

sinon ? Il n’avait rien à. Il a accepté. Simplement,<br />

sans question ni contrainte. Pourquoi chercher à<br />

en savoir plus ? JJG était déjà un homme juste<br />

avant d’être chanteur… Le reste n’a aucune<br />

importance… Merci pour ce très beau cadeau…<br />

Alex > Tu as parfois écrit sous pseudo pour les<br />

raisons que tu as maintes fois expliqué. Pourquoi<br />

aujourd’hui signes-tu toutes tes chansons de ton<br />

nom ? Tu dois te retrouver confronté au problème<br />

que tu as toujours voulu éviter en utilisant des<br />

pseudos non ?<br />

JJG > Non ! Parce qu’une chanson écrite par moi<br />

est moins un événement désormais.<br />

Alex > Dans le dernier « Fréquenstar », tu as<br />

avoué à Laurent Boyer ne plus écouter de<br />

musique en dehors de celle que tu faisais pour<br />

toi ou pour les autres. Ou trouves-tu donc tes<br />

sources d’inspiration, toi qui t’es beaucoup nourri<br />

des autres ?<br />

JJG > A la radio parfois pour les arrangements, les<br />

sons, en lisant et en vivant pour les textes.<br />

Alex > Tu sais qu’il existe un marché parallèle<br />

où il est possible de se procurer contre des<br />

sommes souvent astronomiques des disques<br />

« collectors ». Certains artistes inondent ce<br />

marché (Mylène Farmer), d’autres (comme toi)<br />

pas. On trouve quand même quelques raretés<br />

goldmanienne : Red Mountain Gospellers à près<br />

de 4000 Francs, Alpha Ralpha à 700 FF, « love<br />

me away » à 500 FF. Ta réaction ?<br />

JJG > Ca ne me concerne pas, je n’agit pas en<br />

fonction de ce phénomène.<br />

Alex > Patrick Juvet a dit de toi la chose suivante :<br />

« Il est bienveillant lorsqu’il vous remet les<br />

pendules à l’heure. Un jour, il m’a dit : «tu es le<br />

seul en France à savoir faire de la dance music,<br />

profites-en ». Quel reproche pourrais-tu faire<br />

> Cela a effectivement bien changé, ça va beaucoup<br />

mieux !!<br />

Vous avez un public qui vous suit fidèlement<br />

depuis vos débuts. Cela prend du temps pour se<br />

faire connaître.<br />

> On ne peut pas dire que nous soyons un groupe<br />

préfabriqué, nous tournons depuis presque<br />

huit ans, donc évidemment nous sommes plus<br />

crédibles. Les médias ont une grande influence sur<br />

la promotion d’un groupe, ils peuvent donner envie<br />

au public de venir aux concerts ou d’acheter les<br />

disques de tel ou tel groupe. Vous avez une super<br />

radio, Couleur 3. C’est une radio qui n’a pas peur<br />

de passer des groupes inconnus, c’est d’ailleurs la<br />

première radio à avoir passé une de nos chansons,<br />

même avant la France. Depuis le départ, le public<br />

langue française. Je suis particulièrement sensible<br />

aux sons, le son de la voix, des mots, comment les<br />

imbriquer avec la musique, au détriment parfois du<br />

sens. Les textes peuvent être prétexte.<br />

Dernière question, pourquoi Astonvilla ?<br />

> C’est un jeu de mot, c’est parce que Aston vit<br />

là ! (rire) Non, c’est une connerie... Aston vit la vie<br />

rêvée parce qu’on réalise nos rêves de mômes.<br />

Franchement, ça sonne bien, non ? Et c’est le pied<br />

de nez aux Anglais ! En plus, même quand on est<br />

en repos, c’est l’équipe de foot qui bosse pour<br />

nous, elle nous fait de la pub ! Ils sont tellement<br />

cool qu’ils nous ont même invité, et on est passé<br />

en ‘prime time’ sur les chaînes anglaises, tout le<br />

monde a vu le groupe ‘exotique’, la classe non !?<br />

[Francisco Ryes]<br />

Astonvilla<br />

Indochine<br />

Alexandre Cécilia > Depuis la fin des années 80,<br />

depuis l’album « Traces », tu accordes beaucoup<br />

d’importance au visuel faisant de chaque album<br />

presque un objet d’art. Pourquoi ?<br />

JJG > Pourquoi pas ? Les CD sont trop petits pour<br />

qu’une photo s’exprime vraiment. Lorsqu’on a la<br />

possibilité (par une certaine garantie de quantités),<br />

pourquoi ne pas faire aussi du contenant un objet<br />

particulier ? Le déclic a donc été la banalisation,<br />

standardisation du format CD.<br />

Alex > Tu viens de publier un nouvel album live<br />

qui est encore une fois double. Pourquoi avoir<br />

parfois refusé de publier l’intégralité d’un concert<br />

(88 et 91) ?<br />

JJG > Je ne me souviens pas bien. Probablement,<br />

je ne trouvais pas d’intérêt hors du moment du<br />

concert, à certaines versions ou passages parlés.<br />

Alex > Sur France 2 récemment, tu avouais<br />

réécouter parfois les bandes des tournées<br />

précédentes : 84-85 en particulier qui jusqu’alors<br />

n’ont jamais été commercialisées (sauf « veiller<br />

tard en juillet »). Pourrait-on s’attendre de ta<br />

part à un coffret live à la Cabrel (« d’une ombre<br />

à l’autre ») ou à la Springsteen (« live 75-85 ») en<br />

forme de best of live ?<br />

JJG > Non, je ne parle que des disques parus, je n’ai<br />

pas de bandes perso ! Pour moi, le best of live est<br />

à construire parmi ce qui a été publié. Je ne pense<br />

pas qu’il y ait des inédits très intéressants…<br />

Alex > Sur ton nouvel album, « un tour<br />

ensemble », on trouve des titres que tu n’avais<br />

pas joués depuis longtemps. C’est la cas de<br />

« petite fille » ou « encore un matin ». Mais tous<br />

les titres de cet album ont déjà été joués lors des<br />

tournées précédentes. Comment s’effectue le<br />

choix des titres à interpréter et surtout pourquoi<br />

ne prends-tu pas plus de risque ? A quand une<br />

intro de concert avec « j’aimerais quand même »<br />

ou « A l’envers » ?<br />

JJG > Je ne sais pas. Je fais des concerts pour<br />

plaire aux gens. Je choisis les titres aussi pour ça.<br />

Il est vrai que les désirs des « connaisseurs » sont<br />

différents de ceux de la majorité du public.<br />

Alex > Lors des répétitions, tu as joué « pas<br />

l’indifférence » que tu as remplacé ensuite par<br />

« Né en 17 ». Pourquoi ?<br />

JJG > On a essayé une fois sur deux, et « né<br />

en 17 » nous a semblé apporter plus que « pas<br />

Alex > Quel regard portes-tu sur la chanson<br />

française actuelle : Fersen, Sanseverino,<br />

Têté… ?<br />

JJG > Je ne connais pas trop. J’ai l’impression<br />

qu’on revient un peu aux années 60 : les « yéyés »<br />

un peu niais et les sérieux » un peu austères. Mais<br />

il y a des exceptions. Mais une fois de plus je ne<br />

suis pas ça de très près…<br />

Alex > Pour quel artiste aimerais-tu écrire hors<br />

mis Aretha ?<br />

JJG. Ni Aretha ni personne ! Non, je n’ai pas de<br />

rêve ni de souhait particulier.<br />

Alex > Avec Internet et les réseaux Peer-to-peer,<br />

il est de plus en plus facile de se procurer des<br />

albums en téléchargement gratuit. L’industrie du<br />

disque déploie des moyens considérables pour<br />

combattre ça. En parallèle, une étude américaine<br />

montre que les gens qui téléchargent le plus de<br />

musique sont aussi ceux qui en achètent le plus.<br />

Quelle est ton opinion sur ce sujet ? Par là même,<br />

que penses-tu des techniques de lutte contre la<br />

piraterie développées par les majors : système<br />

objectivement à cette interview ?<br />

JJG > Je ne suis pas un bon procureur ni un bon<br />

juge. Il n’y a pas de mauvaises questions, juste de<br />

mauvaises réponses…<br />

[Alexandre CECILIA]<br />

www.sonymusic.fr/jeanjacquesgoldman<br />

suisse nous a suivi, dommage qu’il n’y ait pas<br />

l’équivalant de Couleur 3 en France, ils essayent<br />

mais ils n’y arrivent pas.<br />

INDOCHINE Interview<br />

Après avoir longtemps disparu des ondes, le<br />

groupe de rock français revient en force avec<br />

son nouvel album « Paradize ». Ils étaient le 19<br />

novembre passé à l’Arena de Genève; Nicola<br />

n’étant pas très en forme, nous avons bavardé<br />

avec les deux dernières recrues du groupe, Oli<br />

de Sat (guitares et claviers) et Boris (guitares).<br />

Est-ce que c’est le renouveau d’Indochine, c’est<br />

le groupe définitif ?<br />

Oli > Quand on voit les critiques après les concerts,<br />

tout le monde est d’accord pour dire que c’est le<br />

bon line-up, qu’Indochine n’a jamais été aussi<br />

fort sur scène. Mais c’est parce que les Zéniths<br />

sont pleins, parce que les médias s’intéressent à<br />

Indochine.<br />

Vous pensez que la nouvelle génération de fans<br />

connaît l’ancien Indochine?<br />

Boris > Sur scène des fois, mes yeux se baladent<br />

au premier rang et j’ai vu une scène que je ne suis<br />

pas prêt d’oublier : il y avait une mère et sa fille,<br />

la mère devait avoir à tout casser trente-cinq ans,<br />

elle connaissait tous les vieux titres par cœur, elle<br />

les chantait, et sa gamine la regardait, cela ne lui<br />

disait rien. Mais dès qu’on attaquait Dancetaria<br />

(« Paradize » n’était pas encore sorti à cette<br />

époque), la mère là se taisait et la fille chantait…<br />

Donc voilà ce qui se passe.<br />

Est- ce qu’il y a, à votre avis, un regain d’intérêt<br />

de la part du public pour les années 80 ou est-ce<br />

ASTONVILLA<br />

que Indochine s’est débarrassé de son image de<br />

groupe des années 80 ?<br />

Oli > Effectivement, il y a un regain d’intérêt mais ce<br />

n’est pas un coup commercial : même si cet album<br />

n’avait fait que 100’000, on continuerait. La maison<br />

de disques, quand on a fait cet album, y croyait<br />

mais ne pensait pas vendre 700’000 albums.<br />

Boris > Et en plus, ce qui se passe maintenant,<br />

je suis sûr que c’est une résultante de tous ces<br />

concerts, le truc est revenu par la scène.<br />

C’est la scène qui a sauvé le groupe ?<br />

Boris > La scène nous a ouvert un nombre de<br />

portes incroyable dans la mesure où on pouvait<br />

s’apercevoir que le public était là quoi qu’il arrive.<br />

Oli > Mais c’est vrai que, quand je voyais les<br />

gens sortir des concerts, ils se prenaient tous<br />

une claque. Et là aussi quand on voit tous ceux<br />

qui sortent, il y en a encore qui nous disent « ah<br />

mais je ne savais pas du tout qu’il y avait autant de<br />

guitares dans Indochine » parce qu’ils s’imagent<br />

encore « Tes Yeux Noirs », ou parce qu’ils se<br />

souviennent de « L’Aventurier » et pensent qu’entre<br />

les deux il n’y a rien eu.<br />

Cette interview à été faite en compagnie de José<br />

(Radio Framboise) et de Nic Ulmi (Tribune de<br />

Genève)<br />

[David Margraf & Katia Bernard]<br />

www.indo.fr<br />

4<br />

l’indifférence », impression subjective mais<br />

5<br />

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Zebda<br />

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6<br />

Feat Al Mac Kay / Interview > Caribana<br />

Festival -Vendredi 13 juin 2003<br />

Les titans de la Funk Disco nous ont<br />

fait l’immense plaisir de s’arrêter dans<br />

notre helvétique contrée pour un concert<br />

mémorable. Même s’il ne s’agissait pas de<br />

la formation initiale mais de sa descendance,<br />

l’ambiance était torride. La foule s’est<br />

trémoussée inlassablement aux rythmes des<br />

tubes interplanétaires tels que “Let’s Groove<br />

Tonight” ou “Shinning Star”. Trente ans<br />

plus tard, on retrouve toujours la force des<br />

éléments, l’énergie de la terre, du vent et du<br />

feu. C’est à l’issue du concert que j’ai eu la<br />

grande joie de rencontrer Al Mc Kay, l’un des<br />

pionniers de ceux que l’on nomme à juste titre<br />

‘The Elements’.<br />

Comment ça se passe avec la nouvelle<br />

formation ?<br />

> Après un long break, j’ai rejoint à nouveau le<br />

groupe en 1991. J’adorais la formation initiale des<br />

Caribana Festival<br />

samedi 14 juin 2003 / par Nat<br />

En ce troisième jour de festival, le climat<br />

est splendide, quasi tropical, tant et si bien<br />

que Caraïbana serait le terme approprié en<br />

la circonstance. Et si la température est très<br />

chaude, l’ambiance aussi. Les Toulousains<br />

‘motivés’ de Zebda ne dérogent pas à la règle,<br />

ils vont littéralement enflammer l’audience<br />

avec une énergie impressionnante. Nous<br />

avons rencontré Magid le jour avant le<br />

concert.<br />

70’s, mais aujourd’hui j’ai un groupe plus jeune qui<br />

adore cette musique et qui la joue avec autant de<br />

passion ! Je suis le plus vieux.<br />

Le sage !?(rire) Après avoir sillonné le globe<br />

durant de nombreuses années, te sens-tu<br />

toujours aussi motivé et passionné qu’au début ?<br />

Ne ressens-tu jamais la routine ou la fatigue ?<br />

> Non... il est vrai qu’il m’arrive parfois d’être un<br />

peu fatigué mais c’est très rare. Comme pour tout le<br />

monde tu as les bons et les mauvais jours, mais je<br />

suis ravi, le groupe est fantastique et on se tire vers<br />

le haut les uns et les autres. J’adore cette musique,<br />

c’est ma vie, si j’arrêtais, je me sentirais hors jeu.<br />

Partout où nous allons, les gens sont encore<br />

présents, merci à eux !<br />

En tant qu’artiste, quand on a reçu six “Grammy”,<br />

quatre “Music Awards”, qu’on a vendu des<br />

millions d’albums et qu’on a sa propre étoile<br />

sur le “Wilshire Boulevard” de quoi rêve-t-on<br />

encore ?(Rire)<br />

> Je pense que tu dois être toujours inventif, te<br />

renouveler. En ce qui me concerne, la musique me<br />

garde jeune, elle me fait avancer, je ne me lasse<br />

Vous êtes sept, Comment ça se passe au niveau<br />

de la composition des morceaux, qui amène les<br />

idées?<br />

> C’est une grosse bouillabaisse, tu jettes tout<br />

dans la marmite ! C’est un bouillonnement d’idées,<br />

chacun vient avec les siennes et nous faisons nos<br />

choix en étant équitables.<br />

Peux-tu m’expliquer le titre de votre dernier<br />

album : ‘Utopie d’occase’ ?<br />

> L’utopie est cette chose à laquelle on aspire,<br />

c’est ce monde meilleur dans lequel les gens ne<br />

souffriraient ni de la faim, ni de la maladie ou du<br />

manque d’éducation. L’Occase, c’est un moyen de<br />

casser l’utopie, de dire puisqu’on ne peut croire au<br />

jamais de ce que je fais et ça, c’est déjà un rêve.<br />

J’adore ça !<br />

Que penses-tu de la nouvelle génération<br />

d’artistes qui font des remixes avec vos<br />

chansons ?<br />

> J’ai entendu un certain nombre de samples,<br />

particuliérement chez des rappeurs, je trouve ça<br />

génial ! Le rap est une forme d’art.<br />

Y a-t-il des artistes avec lesquels tu aimerais<br />

collaborer ?<br />

> J’aimerais bien travailler avec Beyoncé, la<br />

chanteuse leader des “Destiny Child”. Elle va<br />

devenir une des plus grandes chanteuses, c’est<br />

la future star ! Elle a seulement 21 ans et elle est<br />

incroyable.<br />

Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes<br />

groupes ?<br />

Vivez vos rêves ! Croyez en vous quoi que les<br />

autres en pensent. Il faut persister quoi qu’il arrive,<br />

donner le meilleur de soi-mÍme, peu importe le<br />

temps qu’il faut. Un jour, ça finit par arriver et les<br />

portes s’ouvrent enfin devant vous !<br />

[Nat]<br />

rêve d’un monde meilleur, croyons en un tout petit<br />

rêve, celui d’améliorer le sort d’un quartier, d’un tout<br />

petit espace où il y aurait des micro-expériences de<br />

solidarité. A défaut de changer le monde, faisons-le<br />

au moins à plus petite échelle.<br />

C’est ce que vous avez essayé de faire avec votre<br />

association «Motivés» ?<br />

> On a voulu tenter une expérience alternative qui<br />

porte sur les valeurs de la gauche sans être affiliée<br />

aux partis existants, en lançant un mouvement<br />

citoyen dans la région de Toulouse lors des<br />

élections municipales et beaucoup de jeunes<br />

ont voté pour nous. Mais concrètement, va-t-on<br />

pouvoir alléger le centre-ville de son infernale<br />

circulation, améliorer le sort des quartiers, résoudre<br />

le problème du chômage ? Il est évident que l’on ne<br />

résoudra pas tous ces problèmes complexes.<br />

Vous avez dit que vous étiez l’arbre qui cachait<br />

la forêt en parlant de la jeunesse issue de<br />

l’immigration en France. Ne pensez-vous pas<br />

être tout de même un exemple ?<br />

> C’est un bon exemple que des personnes issues<br />

de l’immigration réussissent, que ce soit dans la<br />

chanson ou dans le sport, mais ça ne reste que<br />

des exemples. Il faut pouvoir avoir le privilège et<br />

la chance que nous avons eus pour réussir… La<br />

recette générale, c’est l’échec, la réussite est de<br />

l’ordre de 3 pour 1000...<br />

Revenons à une des rares choses positives qui<br />

nous restent : la musique. Ce soir, qu’est-ce qui<br />

nous attend ?<br />

> L’ensemble des quatre albums. Pour cette tournée<br />

on va mettre le feu ! Il faut que les gens repartent<br />

avec des ailes dans le dos !<br />

CONCOURS MICKEY 3D (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des places pour le concert de Mickey 3D<br />

le 8 octobre à l’Usine de Genève en envoyant un<br />

mail à concours@murmures.info avec la mention<br />

‘Concours Mickey 3D’ en objet. Remerciements à<br />

PTR<br />

Photo > Christian Lutz<br />

Mathieu Delieutraz, ex-membre fondateur du<br />

groupe genevois Vai-Mo, vient de sortir un<br />

premier album autoproduit sous son nom.<br />

Ce talentueux guitariste compositeur, qui<br />

joue de nombreux instruments de musique,<br />

a invité différents musiciens de la région<br />

à se joindre à lui sur son disque afin de<br />

l’enrichir encore. ‘Domestique’ est un album<br />

touchant et émouvant. La pureté du son et la<br />

qualité musicale sont surprenantes. Il vous<br />

transporte agréablement, vous emmène en<br />

voyage…<br />

CONCOURS ANOUK (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des albums d’Anouk, d’Asian Dub Fondation<br />

(signés), des t-shirts de Jane’s Addiction ou encore<br />

beaucoup d’autres surprises en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />

Anouk’ en objet. Remerciements à EMI Suisse<br />

C’est une Anouk tout en rondeurs (bébé<br />

en route oblige) que nous retrouvons dans<br />

les backstages divinement frais du Gurten<br />

Festival. Une heure plus tôt, elle se produisait<br />

sur la grande scène, sous un soleil de plomb,<br />

avec un dynamisme et un enthousiasme<br />

surhumain, tant la chaleur y était écrasante.<br />

Et ce ne sont pas les litres d’eau distribués<br />

généreusement par le staff qui changeront<br />

quelque chose. Place à la ravissante et<br />

souriante Hollandaise.<br />

Pour parler du dernier album, «Graduated Fool»,<br />

la première impression est que cet album a une<br />

approche plus metal que les précédents. Il n’est<br />

globalement pas plus agressif, mais plus metal.<br />

Qu’en penses-tu ?<br />

> En fait, je ne sais pas d’où ça vient. Je suis entrée<br />

en studio et c’était supposé être un magnifique<br />

album avec beaucoup de ballades. Et voilà le<br />

résultat ! En studio, il est devenu plus hard et<br />

encore plus et finalement j’en suis contente aussi.<br />

C’était notre approche sur le moment. Maintenant,<br />

je suis en train d’écrire pour un nouvel album<br />

que j’espère sortir l’année prochaine. Ça sera un<br />

compromis de ce que j’ai fait avant. Un album un<br />

peu calme. Tu sais, j’aime tous les styles. J’aimerais<br />

faire un album blues, un album jazz.<br />

Tu as d’ailleurs sorti un album appelé «Lost<br />

Tracks» (ndlr : distribué en Hollande seulement)<br />

qui contient des versions reggae, des morceaux<br />

acoustiques. Que peux-tu me dire de cet<br />

album ?<br />

Comment est née ta musique ?<br />

> Après avoir joué avec Vai-Mo et Antoine<br />

Bellwald, j’ai enregistré mes propres compositions<br />

uniquement sur une guitare classique. Travaillant<br />

et composant seul, mes morceaux devaient<br />

souvent pouvoir être joués avec cette seule guitare,<br />

je me suis alors vite rendu compte que cette<br />

instrumentation très réduite me donnait une grande<br />

liberté musicale.<br />

Que raconte ta musique ?<br />

> C’est à ceux qui l’écoutent de le dire.<br />

Moi, ça m’évoque le voyage.<br />

> Oui en effet, le mot voyage, qui est d’ailleurs<br />

souvent associé aux images, revient souvent lors<br />

de l’écoute du disque. En ce qui me concerne,<br />

j’associerais volontiers ma musique à un film.<br />

Tu aimerais composer pour un film ?<br />

> Oui ! D’ailleurs, c’est une annonce !<br />

Comment s’est passé l’enregistrement ? Tu n’as<br />

pas enregistré en studio mais en appartement.<br />

> Oui, sur un 8 pistes chez moi à Genève ainsi<br />

qu’à Barcelone ; ensuite un invité par morceau est<br />

venu ponctuer un titre à sa guise ; la pochette est<br />

elle aussi faite « maison » ; seul le mixage a été<br />

effectué en studio, faute de moyens techniques.<br />

Comment définirais-tu ta musique ?<br />

> Je ne sais pas… c’est un peu de flamenco<br />

personnalisé, un peu de musette, un peu de<br />

musique de film, mais il n’y a pas de film…<br />

> Sur mes tournées, je fais souvent des versions<br />

totalement différentes de mes morceaux originaux<br />

et j’ai remarqué que les gens étaient positifs à<br />

ce genre de chose. Ils aiment beaucoup et ça<br />

m’arrangeait bien puisque j’aime tous ces styles<br />

différents. Je me trouve chanceuse parce que<br />

tout le monde ne peut pas se permettre ça. J’ai<br />

beaucoup de chance en Hollande et en Allemagne<br />

parce qu’ils aiment particulièrement bien que je<br />

fasse ça.<br />

Sur cet album, il y a aussi un duo avec Sarah<br />

Bettens (K’s Choice) sur une magnifique reprise<br />

de Live. Comment est-ce arrivé ?<br />

> Elle est étonnante et c’est la personne la plus<br />

douce que je connaisse ! On s’était rencontré<br />

plusieurs fois sur des festivals. Je l’ai appelée et<br />

lui ai demandé si elle voulait chanter un duo avec<br />

moi. J’ai toujours voulu reprendre cette chanson<br />

de Live «I Alone». Nos voix se complétaient à<br />

merveille.<br />

As-tu été aux Etats-Unis ?<br />

> Oui absolument ! Ils ne passent pas les filles<br />

qui jouent du rock à la radio, alors tu es obligée<br />

de montrer tes nichons. Un succès rapide dépend<br />

beaucoup du pays d’où tu viens. D’ailleurs tu<br />

n’entends jamais de truc qui vienne de Suisse<br />

par exemple. C’est injuste, mais pourtant ce que<br />

j’entends de Hollande est souvent bien meilleur<br />

que ce qui vient des USA !<br />

[Anna K.]<br />

www.anouk.com<br />

Quels sont tes projets ? Des dates de concerts<br />

en vue ?<br />

> Mon projet est une déclinaison « live » de<br />

l’album « Domestique », qui à la base n’était pas<br />

prévue. Elle se fera sous le nom d’ OLEA puisque<br />

ma collaboration avec Blaise Caillet (guitare) sur<br />

un des titres de « Domestique » nous a amenés<br />

à former un duo à part entière ; Cyril Bauraud<br />

(accordéon) et Pascal Jean (percussions) seront<br />

aussi présents. Le répertoire comportera des titres<br />

de « Domestique » arrangés de manière plus live<br />

et moins intimistes que sur le disque, ainsi que des<br />

nouvelles compositions. Nous allons les enregistrer<br />

et démarcher pour se produire sur scène.<br />

[Nat]<br />

Où peut-on se procurer «Domestique» ?<br />

Chez Sounds Records (8, av.du Mail, Genève) Sur<br />

internet à l’adresse suivante<br />

mathieu_delieutraz@hotmail.com<br />

> A suivre…<br />

7<br />

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8<br />

ARMENS<br />

Sans Contrefaçon Le Live<br />

Columbia<br />

Armens nous revient avec<br />

un live enregistré chez eux, à<br />

Lorient, lieu idéal pour leur<br />

rock celtique. Une fois n’est<br />

pas coutume, une reprise ‘studio’ de Mme Farmer (d’où<br />

le titre de l’album) ouvre les feux. Le concert commence<br />

ensuite dans la bonne humeur. Mélodies positives,<br />

refrains entêtants, le tout sent bon la bière brune.<br />

Armens se montre proche de son public et plus rock que<br />

sur ses albums studio. Sur la longueur, l’album devient<br />

un peu répétitif mais il démontre l’énergie et la simplicité<br />

de ce groupe. Et ça fait plaisir d’écouter un live qui ne<br />

sent pas exagérément les retouches…[bandel]<br />

FREEBASE CORPORATION<br />

Shared Vibes<br />

autoproduction<br />

Le collectif genevois Freebase<br />

Corporation nous prouve irréfutablement<br />

que l’herbe n’est<br />

guère plus verte chez le voisin<br />

en signant un excellent album ‘home made’ aux intenses<br />

vibrations sonores, émanant d’horizons fort multiples.<br />

Subtile alliage de sons électroniques et acoustiques,<br />

enfreignant le mur des genres et des rythmes, délecté<br />

de Jazz, empreint de drum’n’bass, tantôt déchaîné tantôt<br />

serein et décidément groove. Outre les ingrédients de<br />

la formation initiale - basse, batterie, clavier, trompette,<br />

chant et platines - les affranchis s’offrent en prime des<br />

invités inspirés pour épicer la galette. [Nat]<br />

SKA-P<br />

Que Corra La Voz!!<br />

BMG<br />

Un journaliste en mal de<br />

prise de tête martelait que les<br />

groupes étaient tous engagés<br />

politiquement. Cela me semble<br />

plus que lumineux avec Ska-P. Le cinquième album<br />

des ska-punks espagnols est un recueil de pamphlets<br />

politiques ou sociaux mis en musique, qui revendiquent<br />

leurs positions sur la société de consommation, la peine<br />

de mort, le conflit Israêl-Palestine, la libéralisation des<br />

drogues. Mais peu importe que l’on adhère ou non au<br />

discours; la musique est riche et entraînante et ça fout<br />

une pêche du diable ! A Ècouter de toute urgence !<br />

[Bertrand Cavaleri]<br />

JANE’S ADDICTION<br />

Strays<br />

Capitol/EMI<br />

Plus de 20 ans après la<br />

formation du groupe et 12<br />

ans (!) après leur dernier et<br />

second album, Jane’s Addiction renaît de ses cendres<br />

tel un phœnix flamboyant. Lassé de Porno For Pyros,<br />

Perry Farrel est resté ce lutin halluciné, transportant<br />

l’auditeur en pleine épopée dramatique du seul son<br />

de sa voix d’ange déchu. Dave Navarro est toujours<br />

ce soliste appliqué qui n’oublie pourtant jamais d’être<br />

accessible, et l’on pense furieusement à la grande<br />

scène californienne de l’époque où les Janes côtoyaient<br />

allègrement les Red Hot et The Cult. (Mary) Jane’s<br />

Addiction parvient à faire ainsi le joint entre 1987 et<br />

2003, et il se pourrait bien que ça fasse un tabac. J’peux<br />

tirer une latte? [Jarod]<br />

LUKA BLOOM<br />

Amsterdam<br />

Skip / Cod Music<br />

Je me rappellerai toujours<br />

le jour où j’ai découvert<br />

Luka Bloom au festival Rock<br />

Oz’Arènes. J’allais me chercher<br />

une bière sans me soucier de ce qui se passait sur la<br />

grande scène. Mes oreilles ont rapidement été captivées<br />

par ce qui s’y passait et j’en ai oublié ma bière ! Depuis<br />

je suis amoureux de sa musique et de sa simplicité.<br />

Cet album live représente sa musique et son univers,<br />

un homme et une guitare acoustique, pas besoin de<br />

plus. Chacun de ses albums est représenté ainsi que<br />

des reprises de Dylan et Marley. Un pur moment de<br />

bonheur ! [David Margraf]<br />

MUGISON<br />

Lonely Mountain<br />

Accidental Records<br />

Derrière un packaging magnifique,<br />

se cache une merveille<br />

de la musique. Mugison réalise<br />

avec ce ‘Lonely Mountain’, un<br />

somptueux recueil musical : un métissage entre une<br />

musique organique et la subtilité déroutante de l’électronique.<br />

C’est très fin, doux et planant. Ce disque nous<br />

emmène au top de leur montagne fictive, où se trouve<br />

un monde unique, une atmosphère divine. Cet album est<br />

magique. Une légère décadence parfaitement orchestrée<br />

apporte à l’album une touche abstraite qui nous plonge<br />

dans un univers original. Somptueux. [Franck Potvin]<br />

JENNIFER TERRAN<br />

The musician<br />

Grizelda records / Rounder<br />

Le nouvel album de Jennifer<br />

Terran, sobrement intitulé « the<br />

musician », est tour à tour<br />

grave, douloureux ou torturé.<br />

Cet album décline en 13 chansons incontournables les<br />

peines et les blessures de l’âme humaine et l’absolue<br />

nécessité de vivre une vie qui nous ressemble, même s’il<br />

faut en payer le prix fort. Parce qu’il y a nécessairement<br />

une part de solitude pour qui sait la mériter… Bien que<br />

reconnue internationalement, Jennifer Terran reste à<br />

l’image de sa musique : indépendante, sensible et fragile,<br />

en marge de tous les courants musicaux. C’est sur son<br />

propre label qu’elle publie ses chansons qui racontent<br />

toutes, à leur manière, une seule et même histoire<br />

d’amour tout en rappelant les valeurs fondamentales de la<br />

vie. Une grande artiste qui sera très bientôt en concert en<br />

Europe. www.jenniferterran.com [Alexandre Cécilia]<br />

POLAR<br />

Somatic<br />

Musikvertrieb<br />

‘Somatic’ est le troisième<br />

album, toujours très intimiste<br />

mais toutefois plus lumineux<br />

que les précédents, du<br />

Genevois d’origine irlandaise Polar. Il nous fait pénétrer<br />

dans un univers très particulier, à la fois sensible et<br />

troublant. Au travers des chansons, la douceur de sa<br />

voix, bien que trahissant une âme tourmentée, se fait<br />

ressentir comme un apaisement. Sa musique, souvent<br />

qualifiée de pop urbaine ou encore d’électro-pop, mêle<br />

astucieusement acoustique et électronique et cet album<br />

se veut introspectif et sincère. Ames sensibles ne pas<br />

s’abstenir. [Nat]<br />

DEEP PURPLE<br />

Bananas<br />

EMI<br />

Après avoir perdu Ritchie Blackmore<br />

il y a quelques années,<br />

voici le groupe amputé de John<br />

Lord. Mais comme ce fut le cas<br />

après le départ de leur guitariste avec ‘Purpendicular’, le<br />

groupe semble avoir eu un sursaut d’orgueil pour sortir<br />

un bon album après le départ de leur claviériste. Le<br />

groupe s’en tire bien sur ce ‘Bananas’ et des chansons<br />

telles que le rock blusy ‘House Of Pain’ ou le boggie<br />

‘Razzle Dazzle’ sont efficaces même si elles ne resteront<br />

pas comme les plus grands morceaux du pourpre<br />

profond. A noter également les très belles mélodies de<br />

‘Never A Word’ et ‘Walk On’. [Indy]<br />

MANÁ<br />

Revolución de Amor<br />

Warner<br />

Pas encore très connu sur<br />

notre continent, ce groupe<br />

mexicain a déjà largement<br />

fait ses preuves en Amérique,<br />

Sud et Nord. Leur dernier album, ‘Revolución de<br />

Amor’, allie ballades et rythmes latino et est comme<br />

toujours très engagé en faveur de l’environnement, des<br />

droits humains, des minorités ethniques, etc (‘Pobre<br />

Juan’, ‘Fe’). Deux grands noms parmi les musiciens<br />

invités : Carlos Santana sur ‘Justicia, Tierra y Libertad’<br />

(Maná a déjà travaillé et même tourné avec Santana) et<br />

Zucchero (Eres mi Religión). En bref, un bon moment de<br />

musique![Katia Bernard]<br />

LUNIK<br />

Weather<br />

EMI<br />

Définitivement libérés de leur<br />

influence trip hop, les Bernois<br />

de Lunik s’affirment comme<br />

les dignes représentants<br />

helvétiques d’une pop electro intimiste, parfois joyeuse,<br />

et s’éloignent complètement de l’éternelle comparaison<br />

avec Portishead. Jaël et ses acolytes ont décidé de faire<br />

la pluie et le beau temps et le seul objectif qu’ils se sont<br />

fixé est le plaisir. Pop légère à l’image de ‘Go On’, Lunik<br />

avance et trace son propre chemin fait de mélodies<br />

sympathiques et n’hésite pas à laisser transparaître<br />

une fierté nationale qui se reflète sur une pochette<br />

montagneuse. [Anna K.]<br />

CD CD<br />

HEATHER NOVA<br />

Storm<br />

Sony<br />

La jolie petite Heather Nova<br />

refait parler d’elle avec un<br />

nouvel album magnifique, tout<br />

en douceur, en sensibilité. Avec<br />

un titre pareil, on aurait pu s’attendre à un déferlement<br />

de notes (‘Storm’ veut dire ‘tempête’), or c’est tout le<br />

contraire. Chez Heather Nova, ce sont les paroles qui<br />

parlent d’elles-mêmes et qui dégagent une certaine<br />

puissance. A l’écoute de ‘One Day In June’, ‘Storm’ ou<br />

encore ‘Let Me Be Your Light’, des morceaux touchants<br />

au possible, on se laisse emporter. Encore une<br />

musicienne qui pense qu’avec une guitare acoustique<br />

et des mélodies simples, on peut faire des miracles.<br />

[Anna K.]<br />

Le Seigneur Des Anneaux<br />

Les Deux Tours<br />

Howard Shore<br />

Puissante et pleine d’action.<br />

La structure du disque est<br />

différente puisque nous ne<br />

CONCOURS SKIN<br />

suivons plus un seul voyage<br />

(réservé aux abonnés)<br />

mais trois. On découvre de nouveaux thémes, dont<br />

Gagnez l’albums de skin,<br />

celui du Rohan. “Gollum’s Song” est aussi une perle<br />

en envoyant un mail à<br />

rehaussée díune voix divine. Les chœurs et les cuivres<br />

concours@murmures.info<br />

sont à leur maximum et une touche d’originalité est<br />

avec la mention ‘Concours<br />

apportée avec l’usage d’un instrument norvègien, le<br />

skin’ en objet.<br />

Hardangerfiddla, et l’alliance du marimba et du basson<br />

dans ‘Threebeard’. [Yamine Guettari]<br />

CONCOURS DISQUES OFFICE (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des albums de Miro, Swatch Together, French<br />

Carribean ou bien d’autres en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Disques<br />

Office’ en objet. Remerciements à Disques Office<br />

Tears of the Sun<br />

Hans Zimmer<br />

On attend forcément toujours<br />

beaucoup du compositeur du<br />

“Roi Lion”, de “The Rock” et<br />

surtout de “Gladiator”. Mais<br />

force est de constater que ce<br />

dernier effort est un peu décevant. Le film se déroulant<br />

au Nigéria, une touche (ethnique) local a été apportée,<br />

ce qui donne de l’originalité et du caractère à cette BO.<br />

La musique est notoirement calme pour un film de<br />

guerre, à part quelques envolées un peu plus musclées<br />

dans “Yekeleni part.2 / Carnage”. On a même tendance<br />

à quelque peu s’ennuyer, ce jusqu’aux trois dernières<br />

pistes qui remontent le niveau grâce entre autres à un<br />

adagio entêtant aboutissant sur une forte partie de la<br />

section à cordes dans “The Jablonsky Variations of a<br />

theme by HZ”. Cette BO est correcte, sans plus, mais<br />

elle ravira tout de même les fans de Zimmer.<br />

[Yamine Guettari]<br />

Darkness Falls<br />

Brian Tyler<br />

Dès la première piste on se<br />

dit que ce Brian Tyler, plutôt<br />

cantonné dans le passé aux<br />

séries B horrifiques, ne va pas<br />

tarder à monter en catégorie<br />

A, tant cette BO est efficace dès la première écoute.<br />

Complétement dans la tradition des scores de films<br />

d’horreur, elle parvient pourtant à se démarquer par des<br />

orchestrations vibrantes qui font monter l’adrénaline<br />

( grâce à un usage immodéré des cors et des cuivres).<br />

Les tracks atmosphériques enrichies de cordes, piano et<br />

xylophone alternent avec les piéces plus grandiloquentes<br />

à rythmes syncopés. On mettra particuliérement en<br />

avant le dernier morceau “End Titles”, une suite de sept<br />

minutes qui montre tout le potentiel de ce compositeur à<br />

suivre et qui à elle seul vaut l’achat de cette BO.<br />

[Yamine Guettari]<br />

The Emperor’s Club<br />

James Newton Howard<br />

Ce film, pas encore sorti<br />

dans nos contrées, ressemble<br />

définitivement au “Cercle des<br />

Poétes Disparus”. Et il en va<br />

aussi de sa musique, rappelant<br />

fort celle de Maurice Jarre. Howard, plutôt original<br />

dans ses travaux soutenant des films d’action tels que<br />

“Signs” ou “Vertical Limit”, a ici complétement plongé<br />

dans les clichés des BO de drame hollywoodien. Le tout<br />

est fort bien composé et orchestré, et le “Main Title”<br />

est même assez sympathique, mais tout cela manque,<br />

comme le film, d’originalité. Pas de thèmes forts et<br />

mémorisables, mais plutôt des morceaux très ramassés<br />

qui ne rassasient pas l’auditeur et qui font de cette BO<br />

un travail correct mais peu intéressant. L’exemple même<br />

d’un score qui s’est mis au niveau du film qu’il soutient,<br />

sans chercher à le dépasser. [Yamine Guettari]<br />

9<br />

SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

Festival<br />

Locarno<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

10<br />

Locarno 2003. Un festival qui, traditionnellement, ose prendre des risques, défendre des auteurs peu connus et des<br />

tentatives cinématographiques moins conventionnelles. Voilà pour le cadre.<br />

Action ! L’édition 2003 était composée de plusieurs programmes et compétitions. Tout d’abord, la compétition internationale, la colonne vertébrale du festival.<br />

Ensuite (l’ordre ne constitue pas ici une hiérarchie), les Léopards de Demain et la compétition suisse, les cinéastes du présent, la compétition vidéo, des<br />

rétrospectives scandinaves et enfin un magnifique programme autour du jazz dans le cinéma dont je n’ai pas vu un seul film et que je tairai courageusement.<br />

Le grand prix – le Léopard d’Or - a été accordé au film « Kamosh Pani », premier long métrage de fiction de la réalisatrice américano-pakistanaise Sabiha<br />

Sumar. Le film raconte, à travers la destinée d’une mère et de son fils vivant dans un petit village du Pendjab pakistanais, la réalité d’une société pakistanaise de<br />

plus en plus empreinte de religiosité. Avec le deuxième film primé, « Maria », du roumain Catalin Netzer, se confirment le souci et l’empreinte d’Irène Bignardi<br />

(directrice artistique du festival) pour un cinéma social, en prise directe avec la réalité des plus démunis et laissés pour compte. « Maria » raconte l’histoire<br />

d’une jeune Roumaine, mère de nombreux enfants, qui tombe dans la spirale de la pauvreté, de la prostitution, de l’humiliation pour enfin se relever et mourir.<br />

Les deux films sont inspirés de faits réels et renvoient à une certaine mode – ou un retour – à un cinéma engagé, humaniste, qui déchire son cremaster. Quand<br />

on rajoute le troisième prix, « Gori Vatra » du serbo-bosniaque Pjer Zalica, film qui raconte la difficile guérison des atroces plaies laissées par la guerre en<br />

ex-Yougoslavie, on comprend que l’heure est aux choses sérieuses dans le monde du cinéma d’auteur, qu’il faut réveiller les consciences et prendre une moue<br />

grave.<br />

Et ces films méritent certainement leur prix, ils représentent des regards pertinents et profonds sur la réalité qu’ils explorent. Mais personnellement, je préfère<br />

la poésie d’un film comme « Onna riha tsuhi no koi » (traduit par « La coiffeuse » …), du réalisateur japonais Masahiro Kobayashi, qui signe une histoire<br />

d’amour triangulaire et obsessionnelle.<br />

« La Coiffeuse » est un film audacieux et étrange, bien plus engagé à mon avis que les<br />

films auxquels on colle cette étiquette. Jouant avec des angles fixes en plongée, (non sans<br />

rappeler les caméras de loft-story) ou avec des plans très larges, mettant souvent une distance<br />

inhabituelle entre la caméra et le sujet filmé, Kobayashi déroute, joue avec nos attentes et teint<br />

ce film d’étranges notes de solitude et de froideur. Kobayashi est en fait un extraterrestre qui<br />

utilise le cinéma pour faire des recherches fondamentales sur les interactions quantiques entre<br />

les humains.<br />

Changement de bobine : place maintenant au jeune cinéma suisse, réuni sous la bannière des Léopards de Demain et présent également dans la compétition<br />

vidéo. Les Romands étaient bien présents dans cette édition : le Léopard de Demain a été décerné à Frédéric Mermoud pour « l’Escalier », film parlant avec<br />

sensibilité de la phase merdique de l’adolescence. Une belle mention pour « Viandes » de Bruno Deville, une autre pour l’intelligent (et pas prémonitoire, on<br />

l’espère) « Schenglet » de Laurent Nègre. Il y en a bien d’autres et ceci confirme cela : les jeunes réas romands se bougent le cul malgré le contexte économique<br />

très morose. Et c’est qui le prix de la compétition vidéo ? « Ixième, journal d’un prisonnier » de Pierre-Yves Borgeaud et Stéphane Blok, avec Céline Bolomey,<br />

qui signe encore un beau rôle: « c’est un film fait avec beaucoup de spontanéité et d’intuition, plus une belle part d’impro ». Dommage, je me suis endormi à la<br />

projection. Les Suisses-allemands ont aussi présenté des beaux films.<br />

Pour être ‘politically correct’ je devrais mentionner plein d’autres films, parler du prix Rezzonico remis à une grande productrice suisse, Ruth Waldburger, féliciter<br />

l’Office Fédéral de la Culture - section cinéma - pour sa minable augmentation de 3,7 millions annuels, féliciter son chef, l’ARF et le GARP d’avoir réussi, à<br />

coup de manœuvres politiques habiles, d’empêcher toute discussion autour de l’ambitieux projet ImageSuisse, …mais entre nous : si j’étais ‘politically correct’,<br />

croyez-vous que j’écrirais pour <strong>Murmures</strong> ?<br />

Votre infidèle serviteur [Lord Achescu]<br />

LOCARNO FESTIVAL<br />

CONCOURS WALT DISNEY (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des DVD du ‘Roi Lion’ (édition spéciale / 2<br />

DVD) et du ‘Livre de la Jungle 2’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Walt<br />

Disney’ en objet. Remerciements à Buena Vista<br />

INTERVIEW > Ruxandra Zenide<br />

Lord Achescu > Ruxandra Zenide, vous êtes<br />

née en 1975 en Roumanie, arrivée en 1989<br />

en Suisse, vous avez fait HEI à Genève, puis<br />

vous glissez tout à coup dans l’irrespect le<br />

plus total d’un métier respectable et décidez<br />

d’apprendre le cinéma, d’abord à New York et<br />

ensuite à Prague - au fameux FAMU - où vous<br />

réalisez « Dust », récompensé à Locarno et<br />

à Clermont-Ferrand en 2002. Et cette année<br />

vous récidivez et présentez « Green Oaks » à<br />

Locarno…<br />

Ruxandra Zenide > Oui… Mais quand même…<br />

A New York, je voulais absolument « faire » un<br />

film, j’étais impatiente. Mais j’ai compris qu’il<br />

fallait d’abord apprendre, car le cinéma est aussi un<br />

métier qui s’apprend… pas si accessible qu’il en a<br />

l’air. J’ai fait « Dust » car j’avais besoin d’une carte<br />

de visite, c’est un film que j’ai auto-produit.<br />

Vous avez bénéficié dès le départ d’une<br />

excellente équipe…<br />

> J’ai mis de côté mon orgueil artistique et laissé<br />

les compétences de chacun s’exprimer ; un film est<br />

un vrai travail d’équipe. Je pense que le réalisateur<br />

a davantage un rôle « d’architecte », il/elle est un<br />

vecteur de direction.<br />

Oui, un dictateur… Parlons de votre dernier<br />

film, « Green Oaks ». C’est un moyen métrage,<br />

plus « réaliste » que « Dust » dans le choix et le<br />

traitement du sujet.<br />

> Il raconte l’histoire d’un couple suisse qui vient<br />

adopter une fille dans un orphelinat en Roumanie.<br />

La petite fille a un frère, qui ne veut l’abandonner<br />

sous aucun prétexte et qui va s’enfuir avec elle<br />

dans la forêt pour la protéger. C’est un film dont<br />

le dénouement pose la question du sacrifice.<br />

L’orphelinat représente un microcosme de la<br />

société des enfants dans un monde d’adultes<br />

corrompus. Le frère et sa petite sœur vivent dans<br />

un univers émotionnel et non pas matériel, ils sont<br />

encore innocents. En tant qu’orphelins, ils sont « la<br />

famille » l’un pour l’autre : appartenance, racines,<br />

refuge... qui se transposent aussi en éléments<br />

visuels dans le film. L’adoption est à priori un acte<br />

généreux. Mais dans le contexte du film cela n’est<br />

plus si clair… Deux cultures, avec leurs propres<br />

besoins et priorités se dessinent.<br />

Chocolat suisse ou racines ?<br />

> Le geste du frère agit comme un double<br />

révélateur : de l’égoïsme des adultes d’une part et<br />

de l’écart entre la vie et la bureaucratie d’autre part.<br />

C’est très cool, Ruxandra, je me réjouis de voir<br />

votre prochain long métrage; «Ryna».<br />

CONCOURS SPIDERMAN (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des DVD du film‘Spiderman’ et des t-shirts en<br />

envoyant un mail à concours@murmures.info avec la<br />

mention ‘Concours Spiderman’ en objet.<br />

Remerciements à Disques Office<br />

INTERVIEW > Vincent Pluss<br />

Lord Achescu > Vincent Pluss,<br />

réalisateur, producteur, né en 1969 (année<br />

cinématographique), auteur de « On Dirait le<br />

Sud », prix du meilleur film suisse à Soleure<br />

en 2003. A cela il faut ajouter le lancement<br />

du mouvement doegmeli, la réalisation<br />

de plusieurs courts (« L’heure du loup »<br />

et « Tout est bien ») ainsi que des films<br />

sur la danse, tels que « Moebius Strip » et<br />

« GreenHouse Infect », présentés cette année<br />

à Locarno.<br />

Qu’ai-je oublié ?<br />

Vincent Pluss > Euh… deux films doegmolis…je<br />

voulais en faire des longs métrages mais je n’ai pas<br />

dépassé les 45 min. J’ai été frustré et j’ai fait « On<br />

dirait le Sud ».<br />

C’est logique, en effet. Je suis surpris par cette<br />

alternance dans ton travail entre des films de<br />

fiction et des films sur la danse. Il s’agit de deux<br />

langages différents, non ?<br />

> Le travail avec les films sur la danse est pour moi<br />

un travail essentiel. Inscrits dans un espace nonverbal,<br />

ils se construisent uniquement à travers des<br />

mouvements, des corps et des regards ; la base de<br />

tout film en fait. D’autre part, il y a avec ces films<br />

une liberté que l’on ne peut pas se donner en<br />

fiction : la fiction est bourrée de conventions.<br />

A quel moment tu m’as dit que tu travailles sur un<br />

nouveau court ?<br />

> Je sais plus. Mais c’est un film entièrement tourné<br />

en hélico. C’est l’histoire d’un type qui fait chier les<br />

pique-niqueurs avec son hélico et les poursuit. En<br />

fait, c’est un vendeur de porte à porte.<br />

Logique. Comment t’est venue l’idée ?<br />

> J’avais un pote qui avait un hélico. Mais<br />

il n’a pas de webcam. Il me fallait donc une<br />

histoire qui justifie le fait que la caméra<br />

bouge beaucoup. Et puis il y a une chute<br />

que je ne dirais pas. C’est mon premier film<br />

efficace. 8 minutes… peut-être 7.<br />

Tiens, ça me fait penser à la caméra qui<br />

bouge un max dans « On dirait le sud ». Je<br />

crois que j’ai bu trop de rouge.<br />

>Un film est aussi une expérience<br />

physiologique. Une caméra qui bouge a sa<br />

propre charge émotionnelle, c’est un élément<br />

du langage que je mets en place. Cela fait partie<br />

d’une démarche qui consiste à laisser « d’autres<br />

espaces » pouvant être investis physiquement<br />

et émotionnellement par le spectateur. C’est une<br />

logique que je poursuis parfois inconsciemment.<br />

Subir ou Agir. Je crois que j’ai vraiment bu trop<br />

de rouge. Eh, salut Yves-Robert !<br />

Yves-Robert Piszar > Je peux me joindre à vous ?<br />

Oui, oui…<br />

Vincent > je voulais qu’on parle un peu de<br />

l’engagement politique dans le cinéma.<br />

C’est indissociable. Je ne fais pas un cinéma<br />

« politique ». Mais je crois que le combat<br />

social et politique est indissociable du cinéma<br />

indépendant. C’est une question de survie…<br />

Particulièrement en Suisse.<br />

Y-R P > Vous faites chier les gars. Je me tire à<br />

l’intérieur, j’ai vu trois nanas super.<br />

Tu prends encore un coup de rouge Vincent ?<br />

Qu’est ce que tu entends par « surtout en<br />

Suisse » ?<br />

> Comme il n’y a pas d’industrie cinématographique<br />

en Suisse, on souffre cruellement du manque de<br />

moyens et cela favorise l’immobilisme et la peur de<br />

certains à remettre en cause le peu d’acquis qu’on<br />

a. « Certains ». Par exemple, les associations<br />

professionnelles et les structures nationales. Ou<br />

encore les producteurs établis, qui face au manque<br />

de moyens, bétonnent leurs arrières et coupent<br />

les ponts avec la relève. Quand on a quelque<br />

chose à défendre, il faut oser la confrontation.<br />

D’autre part, celle-ci doit être constructive. Le<br />

problème aujourd’hui est plutôt l’inverse : on tait<br />

les problèmes ; cela crée des brèches, des camps et<br />

des positions antagonistes inavouées, sous couvert<br />

de consensus. C’est notre rôle de faire bouger les<br />

choses, de toute façon on n’a rien à perdre.<br />

«*&@#$§!!!...»<br />

Gueuler, c’est bien. Un coup de rouge ?<br />

CONCOURS DÉRAPAGE INCONTROLÉ (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des DVD du film‘Dérapage Incontrôlé’ en envoyant un mail<br />

à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Dérapage<br />

Incontrôlé’ en objet. Remerciements à Rainbow Vidéo<br />

11<br />

SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

Festival<br />

Locarno<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

Ciné news<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

12<br />

> Dirty Pretty Things Stephen Frears<br />

Pour son dernier film, Frears met en scène et donne la parole à ceux qu’on ne veut ni voir ni écouter, en bref<br />

qu’il est plus aisé d’oublier. L’intrigue s’appuie sur l’étrange découverte d’un cœur humain noyé au fond d’une<br />

cuvette de chambre d’hôtel. C’est sous les yeux d’Okwe, personnage en transit, que se dévoile peu à peu la face<br />

cachée de l’iceberg. Ce qui démarre comme une fable surréaliste se révèle être le compte-rendu lucide d’une<br />

amère réalité bien souvent mise de coté. ‘Dirty Pretty Things’ lève le voile sur le quotidien de ces clandestins<br />

fraîchement débarqués, des rêves de bonheur à l’occidentale plein la tête, rapidement ternis par la symphonie<br />

du silence qui les manipule. Le cinéaste orchestre donc avec talent le ballet murmuré de ceux qu’on ne voit<br />

pas mais qu’on devine. C’est sans tomber dans le confortable schéma du rapport bourreau/victime que Frears<br />

signe ici la formidable mise en lumière d’une histoire sombre servie par des acteurs qui saisissent avec justesse les réels enjeux du sujet. En bref un film nécessaire,<br />

qui s’attache plus à exposer les problèmes qu’à désigner des coupables, difficile à raconter ; plus à vivre qu’à voir. [M K]<br />

> Identity James Mangold<br />

Dix inconnus se retrouvent dans un motel miteux suite à un violent orage. Peu à peu le soulagement d’avoir<br />

trouvé refuge fait place à la peur alors que, une à une, les personnes de ce groupe bigarré trouvent une mort<br />

atroce. Les choses ne sont pas toujours telles qu’elles en ont l’air et les derniers occupants du motel se rendent<br />

compte que pour survivre, il va leur falloir découvrir le sombre secret qui les a réuni... Ce thriller psychologique<br />

de style hitchcockien est un tour de force pour le réalisateur James Mangold (Cop Land, Girl Interrupted, Kate<br />

& Leopold) qui, en diversifiant ses talents, signe ici un vrai petit chef d’œuvre du genre. Suspense et sueurs<br />

froides sont au rendez-vous grâce à un scénario très bien foutu et qui nous garde en haleine jusqu’à la dernière<br />

seconde, mais surtout grâce au jeu fantastique des acteurs. Un casting superbe avec en tête un John Cusack<br />

incroyable dans ce qui est probablement son meilleur rôle à ce jour, ainsi que Ray Liotta tout bonnement excellent, sans oublier Amanda Peet et Rebecca DeMornay.<br />

Ambiance glauque, revirements de situation à rendre le spectateur fou jusqu’à l’apothéose finale. Du grand art ! [Agnès Denvir]<br />

> Pirate des Caraïbes<br />

la malédiction du Black Pearl Luis Mandoki<br />

Cela faisait longtemps qu’Hollywood ne s’était pas risqué dans le genre du film de pirates, sans doute les<br />

studios avaient-ils été échaudés par le flop totalement immérité de l’excellent “L’Ile aux Pirates” avec Geena<br />

Davis en corsaire à poigne. Si on se remémore aussi le très bon “Pirates” de Polanski, on peut pourtant penser<br />

que le sujet est propice à un film alliant grand spectacle, aventure et humour. Et bien vous trouverez dans ce<br />

film tout ça et même plus. Dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siécle, le Capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp),<br />

un flibustier gentleman, voit sa vie idyllique basculer le jour où son second, le capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl. Leurs chemins se croisent<br />

quelques temps plus tard lorsque Barbossa attaque Port Royal, enlevant au passage la très belle fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L’ami d’enfance de celle-ci,<br />

Will Turner (Orlando Bloom), se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine. Mais Will ignore qu’une terrible malédiction frappe Barbossa et ses pirates...<br />

Autant le dire tout de suite, le film vaut rien que par la présence de Johnny Depp, hilarant ! Son entrée à Port Royal vaut le détour et sa composition de pirates shooté<br />

au rhum est parfaite. On passe un grand moment entre bagarres à l’épée, traquenards et traits d’humour, alors en avant moussaillons ! [Yamine Guettari]<br />

> SeaBiscuit Gary Ross<br />

En pleine période de Grande Dépression, l’Amérique voit émerger un cheval de course hors du commun.<br />

Aucunement prédestiné au goût de la victoire, épaulé de trois compères atypiques, l’étalon Seabiscuit va<br />

pourtant déchaîner les foules… L’ascension de ce laissé pour compte, Seabiscuit, amènera la presse de<br />

l’époque à se prendre de passion pour cet animal paresseux mais capable de foudroyantes accélérations.<br />

Les journaux font leur une de ses succès – éclipsant Hitler ou Mussolini – et mettent en lumière l’aventure<br />

extraordinaire d’un cheval incarnant la revanche de tous ceux qui ne devaient pas gagner. Et ils sont nombreux<br />

en ces temps difficiles. Fascinant en jockey borgne, Tobey Maguire évolue dans un univers particulier lui<br />

permettant de laisser parler sa fougue. Quant au duo Jeff Bridges et Chris Cooper, il vient idéalement compléter<br />

une pléthore de rôles attachants. Titanesque travail de reconstitution historique, ce nouveau métrage de Gary Ross séduit par les oppositions qu’il parvient à mettre<br />

en scène. On sent à tout instant la passion déborder de cette fresque attachante. Une belle surprise pour la rentrée. [Par Fabio Bonavita]<br />

CONCOURS IDENTITY (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des invitations pour le film‘Identity’<br />

et des t-shirts en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />

Identity’ en objet. Remerciements à Buena Vista<br />

CONCOURS SEABISCUIT (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez le livre + la bande originale du film ‘Seabiscuit’<br />

en premier prix en envoyant une carte postale à<br />

<strong>Murmures</strong>, Concours Sea Biscuit, CP176, 1219 Le<br />

Lignon. En second prix, nous offrons des t-shirts du<br />

film également. Remerciements à TTP Films<br />

Grand Concours Warner Home<br />

Gagnez des coffrets dvd Charlie<br />

Chaplin ainsi que des copies<br />

de ‘Crève Smoochy Crève !’ en<br />

envoyant une carte postale à<br />

Helvetic’Arts, CP176,<br />

1219 Le Lignon<br />

(concours réservé aux abonnés<br />

de <strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong>)<br />

13<br />

SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

14<br />

Inspecteur Gadget 2 de Alex Zamm (Walt Disney<br />

Pictures)<br />

Langues: Français, anglais, néerlandais<br />

Bonus : commentaires audio, jeu, making-of des<br />

gadgets, bêtisier, scènes coupées.<br />

Le contenu : Le pire ennemi de l’inspecteur s’échappe<br />

de prison.<br />

Notre avis : Moins drôle que le dessin animé mais<br />

divertissant.<br />

Mafia Blues 2 la rechute ! de Harold Ramis (Warner<br />

Bros)<br />

Langues : Anglais, français, italien<br />

Bonus : Coulisses du tournage, commentaires audio<br />

Le contenu : Pour sortir de prison, Paul Vitti simule<br />

la folie et est placé sous la garde de Ben Sobel, son<br />

thérapeute.<br />

Notre avis : Très drôle, comme le premier.<br />

Le Gourou et les femmes de Daisy von Scherler<br />

Mayer (Universal)<br />

Langues : Anglais, français<br />

Bonus : versions commentées, scènes supprimées,<br />

vidéo clip, photos<br />

Le contenu : Ramu Gupta quitte Dehli pour devenir<br />

une star de cinéma à New York. Il deviendra le<br />

Gourou du sexe !<br />

Notre avis : Comédie divertissante<br />

Daredevil De Mark Steven Johnson (20th Century<br />

Fox)<br />

Langues : 5.1, Français, Anglais.<br />

Bonus : commentaires audio et texte<br />

Le contenu : Aveugle suite à un accident<br />

biochimique, Matt Murdock développe ses autres<br />

sens et devient un justicier masqué.<br />

Notre avis : Personnages insipides. Un film sans<br />

intérêt.<br />

Blessures secrètes de Michael Caton-Jones<br />

(Warner)<br />

Langues : 2.0, Français, Anglais, Allemand.<br />

Bonus : Bande annonce<br />

Le contenu : Après le remariage de sa mère, Toby<br />

réalise que son beau-père est un homme irascible<br />

et violent.<br />

Notre avis : Rencontre entre un débutant (Di<br />

Caprio) et une star confirmée (De Niro).<br />

La Vérité sur Charlie de Jonathan Demme (Universal)<br />

Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />

Bonus : rien à noter<br />

Le contenu : Reggie apprend que peu de temps avant<br />

sa mort son mari avait détourné six millions de<br />

dollars ; elle n’échappera pas à son passé…<br />

Notre avis : Course poursuite folle, un bon casting, à<br />

voir !<br />

L’homme du train de Patrice Leconte (Pathé)<br />

Langues : Français.<br />

Le contenu : La rencontre de deux hommes<br />

totalement opposés, un aventurier et un pantouflard,<br />

qui réalisent que chacun rêvait de la vie de l’autre.<br />

Notre avis : Hallyday et Rochefort forment un duo<br />

émouvant. A l’arrivée, un très joli film.<br />

La tour infernale de John Guillerman (Warner Bros)<br />

Langues : Français, anglais, italien<br />

Bonus : Aucun<br />

Le contenu : Le soir de l’inauguration d’une tour<br />

de verre et d’acier, un incendie se déclare et la<br />

panique se propage. Des centaines de personnes<br />

sont piégées.<br />

Notre avis : Un classique du film catastrophe<br />

8 Mile de Curtis Hanson (Universal)<br />

Langues : Anglais, français<br />

Bonus : Making-of, duels de hip-hop, clip<br />

Le contenu : Pour Rabbit, le hip-hop est le seul moyen de<br />

s’en sortir et de réussir dans le Détroit de 1995.<br />

Notre avis : Belle performance d’Eminem qui nous prouve<br />

qu’il est aussi un acteur talentueux.<br />

L’Incroyable Hulk (Buena Vista)<br />

Langues : Français, Anglais, …<br />

Bonus : ‘Qui est Peter David’ et ‘Stan Lee vous<br />

parle’, Episode de 1966.<br />

Le contenu : Course désespérée entre Hulk et son<br />

alter-ego David Banner qui essaye de garder le<br />

contrôle sur lui-même.<br />

Notre avis : Encore un film animé qui ressort grâce<br />

aux versions cinéma.<br />

La mort de l’incroyable Hulk de Bill Bixby<br />

(20th Century Fox)<br />

Langues: Anglais, français, allemand, italien,<br />

espagnol<br />

Bonus : rien à se mettre sous la dent<br />

Le contenu : David Banner tente de se libérer de<br />

son alter ego monstrueux. Il aura des choix à faire.<br />

Notre avis : Pour les nostalgiques de la série<br />

DVD Sex Fans des Sixties de Geoffrey Rush<br />

(20th Century Fox)<br />

Insomnia de Christopher Nolan (Warner Bros)<br />

Langues: Anglais, français, allemand<br />

La Bataille de Varsovie de Peter Batty (Hachette)<br />

Langues : Français<br />

Le Livre de la Jungle 2 (Walt Disney)<br />

Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />

DVD<br />

Langues: Anglais, français<br />

Bonus : Coulisses du tournage, scène inédite,<br />

Bonus : rien à signaler<br />

Bonus : Making of, clips, jeu, karaoké, …<br />

Bonus : Commentaires audio, Outtakes, HBO Special<br />

interviews, reportages<br />

Le contenu : Ce documentaire retrace les terribles<br />

Le contenu : Retrouvez tous les personnages<br />

Le contenu : Groupies de rock dans les années 60,<br />

Le contenu : Un flic commet une bourde lors d’une<br />

événements qui ont mené à la destruction<br />

dont Mowgli, Baloo, Kaa, etc. pour une nouvelle<br />

deux copines ont suivi des chemins différents depuis.<br />

enquête ; le tueur l’a vu et lui propose un marché…<br />

méthodique de Varsovie par l’armée allemande<br />

aventure pleine de péripéties.<br />

Difficiles retrouvailles.<br />

Notre avis : thriller original et captivant, bons acteurs.<br />

durant la Seconde Guerre Mondiale.<br />

Notre avis : La suite n’est pas aussi bien mais<br />

Notre avis : Comédie rock’n’roll et drôle !<br />

Notre avis : Un document dur mais intéressant<br />

divertissante<br />

CONCOURS DAREDEVIL (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des DVD du film‘Daredevil’ en envoyant un mail à<br />

concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Daredevil’ en objet.<br />

Remerciements à Videophon<br />

Hart’s War – Mission Evasion de Gregory Hoblit<br />

(MGM)<br />

Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />

Bonus : Dix scènes coupées, commentaires,<br />

photos<br />

Le contenu : Tommy est fait prisonnier et se<br />

retrouve dans un camp où il compte bien faire<br />

respecter la justice…<br />

Notre avis : Un combat au sein d’un camp de<br />

prisonniers. Bon film.<br />

Le Seigneur Des Anneaux – Les Deux Tours<br />

de Peter Jackson (Metropolitan)<br />

Langues : 5.1, Français, Anglais.<br />

Bonus : Très nombreux.<br />

Le contenu : Suite de la trilogie inspirée du roman de<br />

Tolkien.<br />

Notre avis : Excellentissime adaptation du chef-d’œuvre<br />

littéraire qui vous permettra de patienter jusqu’à ce que<br />

le troisième volet sorte en salle cet hiver.<br />

Fashion Victime de Andy Tennant (Touchstone)<br />

Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />

Bonus : Commentaires, scènes coupées, fin originale,<br />

…<br />

Le contenu : Melanie doit retourner dans son Alabama<br />

natal pour divorcer de son mari, mais tout ne se<br />

passera pas comme prévu…<br />

Notre avis : Une comédie romantique très divertissante<br />

CONCOURS FASHION VICTIME & X-MEN (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des DVD du film‘Fashion Victime’ et du film animé ‘X-Men : La Légende de Wolverine’ en<br />

envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Fashion Victime & X-Men’ en<br />

objet. Remerciements à Buena Vista<br />

Animatrix de Andy & Larry Wachowski (Warner)<br />

Langues : 5.1, Français, Anglais.<br />

Bonus : Makings-of, commentaires audio,<br />

biographies…<br />

Le contenu : Sept réalisateurs de renommée<br />

internationale sont ici réunis pour neuf courtsmétrages<br />

animés prenant place dans l’univers de<br />

Matrix.<br />

Notre avis : Indispensable pour les fans de la trilogie<br />

ainsi que pour tout amateur de dessin animé. Une<br />

réussite à la fois technique et scénaristique.<br />

X-Men : La Légende de Wolverine<br />

(Buena Vista)<br />

Langues : Français, Anglais, Espagnol<br />

Bonus : ‘Qui est Chris Claremont’ et ‘Stan Lee<br />

vous parle’<br />

Le contenu : Un visage familier surgi du passé<br />

mystérieux de Wolverine entraîne les super-héros<br />

dans une guerre sans merci.<br />

Notre avis : Une version animée des aventures des<br />

X-Men<br />

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SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

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SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

Europa<br />

Park<br />

MANGA25-26<br />

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16<br />

> Une journée à Europa Park<br />

Ce jour-là, nous nous sommes levés à 5h30 pour arriver vers les 10 heures devant Europa Park, le plus grand parc<br />

d’attractions d’Allemagne. On se gare et première surprise : le passage piéton menant du parking au parc est recouvert de<br />

panneaux solaires et on peut lire des explications sur l’énergie solaire en avançant. Ecolo, le parc !<br />

Enfin, nous sommes devant les caisses ; je jette inopinément un coup d’œil au plan du parc en attendant<br />

nos billets. Quelle n’est pas ma surprise en découvrant que ce qui, dans mes souvenirs de gamine, était<br />

un petit parc avec quelques attractions est devenu un géant du genre ! Créé en 1975, il s’est agrandi au fil<br />

des années et s’étend aujourd’hui sur 65 hectares (à faire à pied ! J’en suis déjà fatiguée…) ; il offre plus de<br />

cent attractions et spectacles (ouf, on pourra s’asseoir !) intégrés dans l’architecture typique de chacun des<br />

onze pays représentés, et plus de trente restaurants et snacks ; pour ceux qui préfèrent dormir sur place, deux<br />

hôtels quatre étoiles ont même été ajoutés au quartier espagnol et un troisième est en construction. Courage,<br />

quand faut y aller faut y aller ! Après les caisses, on passe dans la Deutsche Allee, une rue avec galerie<br />

commerçante, boutiques, cafés, information, etc, et on arrive dans le quartier italien où on découvre<br />

une piazza décorée de belles statues à la Michel-Ange, un cabaret de variétés et un château hanté qu’on<br />

visite : très bien fait, faut le dire. On enchaîne avec le quartier français et sa boulangerie qui sent bon,<br />

son bistrot et surtout ses attractions; mais Eurosat, le grand huit à l’intérieur de la sphère argentée<br />

géante, fait aujourd’hui pale figure aux côtés du tout nouveau Silver Star : ce monstre d’acier - le plus<br />

rapide grand huit d’Europe - est haut de 70m et atteint une vitesse de pointe de 130 Km/h ; la première<br />

descente est inclinée à 70% ! Faut aimer… Autant dire que je suis sortie de là complètement décoiffée et<br />

secouée mais ô combien ravie ! Une vraie pilote de formule 1 ! Je calme mes esprits dans l’autre nouvelle<br />

attraction du quartier : le cinéma 4D. Dans la veine écolo déjà notée à l’entrée, le film, en collaboration<br />

avec le WWF, raconte les merveilles de la nature. Très beau. On continue notre bonhomme<br />

de chemin et on atterrit chez nous, en Suisse ; ça sent bon la raclette et les petits chalets<br />

en bois font très vrais. C’est là que gît le fameux Bob suisse, une attraction ma foi bien<br />

sympathique (quoique, après le Silver Star, c’est maigrichon…) et le Matterhorn Blitz.<br />

C’est là aussi qu’on peut faire une pause en admirant le spectacle de patinage sur glace<br />

(rafraîchissant lors de canicule). Changement radical de décor et nous voilà en Grèce, tout<br />

est blanc et bleu et on se croirait à la mer, sentiment renforcé par les litres d’eau que nous<br />

voyons s’écraser sur les pauvres inconscients assis sur le Poséidon : après une partie<br />

normale, ce grand huit plonge dans un tunnel, ressort de l’obscurité et plonge dans l’eau !<br />

C’est aussi en Grèce que sévit la Malédiction de Cassandre, un truc à vous donner le mal de<br />

mer: après s’être s’installé dans une petite maison, on sent que le plancher bouge légèrement<br />

et bien vite, on s’aperçoit que le décor pivote et que le plancher est à tour de rôle plancher<br />

et plafond ! Affreux… En titubant, on rejoint le quartier russe où se dressent les trois tours<br />

à miroirs du Euro Mir ; on s’installe sur des nacelles qui pivotent sur elles-mêmes ! Après<br />

des zigzags entre les tours (très très hautes…), on plonge à 80 km/h, de face<br />

ou de dos à la descente, ça dépend des fois ! On se balade dans le quartier pour<br />

regarder les artisans à l’ouvrage : souffleurs de verre et sculpteurs sur bois nous<br />

présentent leur chef d’œuvre. La journée est déjà bien avancée et il nous reste<br />

encore tant à faire ! Il faut dire que le parc enregistre jusqu’à 35 000 entrées par<br />

jour en haute saison, donc on fait des files à n’en pas finir. On a quand même le<br />

temps de visiter les derniers quartiers, de descendre les rapides du Tyrol en tronc<br />

d’arbres, de casser la croûte aux Pays-Bas et d’assister, en Espagne, au superbe<br />

show dans l’arène : un spectacle équestre intitulé « la conquête de l’épée magique »<br />

très inspiré du Seigneur des Anneaux. Très réussi. A vingt heure, on doit déjà sortir<br />

du parc ; entre attractions, flânerie dans les différents quartiers, spectacles et pauses<br />

café, on n’a pas vu le temps passé. Mais qu’est-ce qu’on se sent bien d’avoir passé<br />

cette journée sans soucis, sans stress, on en a oublié nos problèmes quotidiens et<br />

on a l’impression d’avoir voyagé ! Vivement la saison d’Halloween quand le parc<br />

sera décoré de 120 000 citrouilles, de centaines de plants de maïs et<br />

de bottes de foin, de squelettes et que les allées seront illuminées de<br />

kilomètres de feux follets ! Idem pour Noël quand le parc devient tout<br />

simplement magique, avec ses sapins de Noël, son marché, ses shows,<br />

sa patinoire… Excursion à conseiller à tous, en famille ou entre amis,<br />

c’est le « Spass ohne Grenzen » garanti ! [Katia Bernard]<br />

www.europapark.ch<br />

CONCOURS EUROPA PARK (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des invitations à Europa Park (2 par gagnant) en<br />

envoyant une carte postale drôle à <strong>Murmures</strong>, Concours<br />

Europa Park, CP176, 1219 Le Lignon<br />

Remerciements à Europa Park<br />

Le Grimaldi Forum de Monaco<br />

présentait cet été l’exposition « Super<br />

Warhol » confiée à l’Italien Germano<br />

Celant<br />

Andy Warhol déclarait dans un de ses écrits « Sizing is a form of thinking ». C’est dans cet<br />

état d’esprit que Germano Celant a mis l’accent sur les oeuvres monumentales de l’artiste,<br />

œuvres dépassant parfois les dix mètres de long. Pour accomplir un projet d’une telle<br />

envergure, il a utilisé les quatre mille mètres carrés du Grimaldi Forum, exposant une part<br />

méconnue de l’œuvre de l’artiste ; l’exposition offre une vision inédite de sa recherche des<br />

années 60 à 1986.<br />

Né à Pittsburgh, Warhol est issu du milieu publicitaire américain et de l’art commercial de l’époque. Son œuvre consiste à transformer le système commercial des<br />

années 60 en art. Considéré comme le roi du Pop Art, il emprunte des éléments de la culture populaire américaine (Marilyn Monroe, la Statue de la Liberté), les<br />

transfert dans la sphère artistique et en fait des icônes, devenues, plus tard, de gigantesques papiers peints. Les parties centrale et finale de l’exposition sont dédiées<br />

à la multiplication à l’infini de ces motifs, qui envahissent les parois.<br />

Andy Warhol recycle et reproduit la même image dans ses sérigraphies afin de banaliser les produits de masse<br />

de cette culture de masse.<br />

Insatiable producteur, Warhol faisait usage de tous les médias possibles. L’exposition présente agréablement<br />

bien les différents langages par lesquels il s’exprime. La photographie, sa référence depuis le début de sa<br />

carrière, est ici exposée sous forme d’autoportraits. Puis on retrouve le cinéma devenu sa passion. Il s’exprime<br />

également par la vidéo, la presse « <strong>Magazine</strong>s Interview » ou encore par la télévision (Andy Warhol’s TV). Une<br />

richesse et une multiplicité qui tournent autour de Warhol, à l’origine du mythe de la Factory (son atelier).<br />

Cet artiste, qui passait son temps à banaliser les symboles américains est devenu lui-même un symbole, celui<br />

de l’art populaire. [Christel Deshaie]<br />

www.grimaldiforum.com<br />

Zazie dans le métro<br />

Théâtre du Loup<br />

Les années 50, au cœur de Paris. Gabriel est dans la foule qui attend sur le quai de<br />

gare : sa nièce débarque chez lui pour le week-end et il vient la récupérer. Zazie est<br />

une mouflette précoce pour ses douze ans; elle ne mâche pas ses mots, surtout les<br />

gros, et a un léger penchant pour l’impertinence; c’est qu’elle aimerait bien qu’on<br />

lui explique ce qu’est un hormosessuel !<br />

Son séjour commence mal : Zazie rêve de s’en aller voiturer dans l’métro, mais il<br />

y a gréve; elle fait une fugue, tombe sur un satyre à qui elle raconte des histoires<br />

à dormir debout; il lui achète une paire de bloudjeans mais veut les lui reprendre<br />

et elle le soupçonne d’être flic. La deuxième partie de l’histoire s’emballe à un<br />

rythme fou : Zazie et son tonton Gabriel vont vivre toutes sortes de péripéties,<br />

accompagnés des potes de Gabriel et d’un groupe de touristes rencontrés en<br />

chemin.<br />

La piéce, mise en scène par Eric Jeanmonod, dure plus de 2 heures mais on<br />

ne s’ennuie pas. L’histoire se déroule dans plusieurs lieux différents: marchés,<br />

bistrots, monuments célébres, etc. Pour les décors, tout tourne autour du<br />

bistrot de la bande et de l’appartement de Gabriel au-dessus : pour créer<br />

d’autres endroits, on utilise un cyclorama fait de croquis de 6 métres de haut,<br />

des toiles en trompe-l’œil et même la réalité virtuelle. De plus, un narrateur<br />

aide à la mise en scéne : il commente l’action, la résume et incarne même<br />

certains personnages-minute.<br />

Cette sympathique comédie tout public fait rire par sa fraîcheur, ses folles<br />

aventures, ses personnages rigolos, mais surtout par son langage : resté très<br />

proche du roman de Raymond Queneau (1959), le scénario déborde de la<br />

langue parlée du Paris populaire et a gardé telles quelles l’inventivité verbale<br />

et les trouvailles phonétiques de l’auteur, qui sont souvent projetées sur le<br />

rideau pour ne pas priver les spectateurs de ces petits plaisirs de lecteur.<br />

A voir ! [Katia]<br />

Andy<br />

Warhol<br />

Zazie<br />

dans le<br />

métro<br />

17<br />

SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

18<br />

PC > Warcraft 3 > Frozen Throne Vivendi<br />

Tada ! l’add-on le plus attendu du moment déboule dans les bacs ! Une attente éternelle qui prend fin pour le plus grand bonheur des<br />

fans, tant Blizzard a assuré pour nous offrir une extension qui vaille la peine.<br />

Illidan est parvenu à s’échapper et menace de nouveau le monde. Pour débuter, on prendra les elfes et il va y avoir du sport car avec cet<br />

add-on c’est un peu une nouvelle partie de l’histoire d’Azeroth qui se dévoile au cours des 26 missions qui vous conduiront des elfes<br />

de la nuit à l’Alliance Humaine. D’un point de vue réalisation, rien à redire. Cela aurait été dur de se retrouver devant un mauvais titre<br />

ici. Trois campagnes vous attendent, reprenant l’histoire (brièvement) présentée plus haut. De plus, une campagne supplémentaire vous<br />

permettra d’entrer dans le rôle d’un demi-orc. Pour les nouveautés on a : une nouvelle race côté Illidan, les Nagas (créatures marines,<br />

mais pas jouables en multijoueur), une tripotée de nouveaux sorts, de nouvelles armes et de nouvelles unités ou d’améliorations des<br />

unités préexistantes. On continue avec la venue d’un héros supplémentaire pour chacune des races, tous appréciables aussi bien en<br />

terme de gameplay que d’esthétisme et, si un seul héros par faction peut sembler peu, la différence se ressent néanmoins, en tout<br />

cas chez les elfes qui gagnent un personnage très puissant. Agréable également la possibilité d’utiliser des navires de transport ou<br />

de combat, même si les affrontements demeurent simplistes, mais on ne va pas cracher dessus, c’est toujours ça de pris ! A noter<br />

qu’ici, la construction de bases monstrueuses et la levée d’armées de grande envergure sont laissées de côté (en solo), remplacées par<br />

l’exploration et la baston au coin de l’arbre. [VinChe]<br />

Config minimum > Pentium II 400 Mhz, 128 Mo de RAM, carte 3D 8 Mo, Win 98/Me/2000/XP<br />

www.blizzard.com/war3x/<br />

PC > Dragon’s Lair Ubi Soft<br />

Le nom de Dragon’s Lair vous évoque sûrement quelque chose, que vous y ayez joué ou non. Ce jeu fut une référence de par sa qualité<br />

à l’époque qui lui valu donc d’être transposé sur de nombreuses plates-formes. Une fois de plus, Dirk, notre chevalier, va devoir se<br />

bouger pour secourir Daphné qui (comme Peach) a la mauvaise habitude d’être kidnappée par un gros dragon vert. C’est donc à travers<br />

cet alibi que nous sommes propulsés dans un jeu d’action/plate-forme entièrement en 3D. Ici, les salles s’enchaînent les unes derrière<br />

les autres avec, à la clef, énigme ou baston pour aller de l’avant.<br />

Lors de l’installation du soft, en regardant les visuels de la boîte, je sens comme un mauvais sentiment : les graphismes font un peu<br />

dépassés avec leur aspect cubique. Par contre, les personnages sont passés au cel shading (c’est un rendu 3D qui donne à l’affichage<br />

un aspect cartoon). Le temps passe et arrive le moment de la première partie ! Si les décors sont bien cubiques, l’animation du perso est<br />

bonne et finalement on se fait à l’esthétique du jeu. Au départ, je me dis que c’est trop facile mais en avançant, je me rends compte que<br />

cela devient moins évident… à cause de la maniabilité et des angles de caméra. On n’arrête pas de se brouter lamentablement et de voir<br />

une page « Game Over » des plus agaçantes (heureusement qu’il y a des continus infinis). Les combats se résument à de la meulerie<br />

quand on arrive à synchroniser tous les mouvements et les énigmes n’ont rien de bien prise de tête. La durée de vie est vraiment longue<br />

à cause des nombreuses salles à traverser, mais la maniabilité n’arrange rien. Donc, en résumé, ce n’est pas foncièrement un mauvais<br />

jeu, c’est juste qu’il peut très rapidement énerver les moins patients et qu’il ne présente rien d’exceptionnel… [VinChe]<br />

Config minimum > P2 300 Mhz, 64 Mo de Ram, carte 16 Mo<br />

www.dragonslair3d.com<br />

Amateur de jeu bourrin, dans le bon sens du terme bien sûr, Chaos Legion est fait pour vous ! De plus, le néophyte en manque de défouloir y trouvera aussi un<br />

PC bon exutoire à sa colère !<br />

PS2<br />

PC > X2 THE THREAT “PREVIEW” Egosoft / Koch Media<br />

Que tous les fans de simulateur spatial se réjouissent! En effet, Egosoft annonce la sortie de X2 The Threat pour le 29<br />

octobre. Cette simulation spatiale permettra une grande liberté de jeu, puisqu’il sera possible d’incarner un chasseur de<br />

primes, un vil pirate, un habile négociant ou évidemment un savant mélange de toutes ces professions. Un scénario<br />

comportant plusieurs missions à accomplir est présent, mais il est nullement nécessaire de le suivre.<br />

L’univers de X2 The Threat semble de taille tout à fait respectable et promet de nombreuses heures d’exploration. De plus,<br />

une septantaine de vaisseaux différents est disponible, la gamme s’étend du simple navire taxi au cuirassé le plus redoutable.<br />

Les graphismes de l’environnement en trois dimensions sont d’apparence soignée, bien que le design en général soit un peu<br />

particulier. Néanmoins, ce qui est primordial dans ce type de jeu, c’est la maniabilité et la liberté accordée au joueur. Hélas,<br />

comme la démo jouable n’est pas encore disponible, il est pour l’instant impossible de dire ce qu’il en est. Toutefois, une<br />

démo déroulante est disponible sur le site d’Egosoft. A noter que X2 The Threat n’est pas qu’un simple simulateur de combat<br />

spatial. Il comporte un aspect économique dynamique. Ainsi, il est possible de posséder ses propres usines et stations<br />

orbitales afin de bâtir un véritable empire commercial. Bref, les possibilités du jeu paraissent vraiment nombreuses et c’est<br />

avec une impatience certaine que X2 The Threat est attendu. Encore quelques jours de patience ! [Christian Couturier]<br />

www.x2thethreat.com<br />

CONCOURS GAMECITY (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des t-shirts Matrix, des lampes de<br />

poche V-Rally3, des calculatrices Monopoly et<br />

bien d’autres prix en envoyant une carte postale<br />

à <strong>Murmures</strong>, Concours Gamecity, CP176, 1219<br />

Le Lignon. Remerciements à Gamecity<br />

PS2 > CLOCK TOWER 3 Capcom<br />

Si pour vous la peur rime avec bonheur, alors aucun doute, Clock Tower 3 vous rendra heureux. Le troisième volet de la série est<br />

définitivement orienté survival-horror et promet bien des surprises au joueur.<br />

Tout commence par une belle journée ; Alyssa, une jeune adolescente dans un pensionnat, reçoit une étrange lettre de sa mère. De retour<br />

chez elle pour les vacances, notre héroïne, en cherchant sa mère dans la gigantesque demeure familiale, traverse une faille temporelle et<br />

par ce biais remonte le temps. Elle apprend que ses aïeuls ont été assassinés par des serial-killer. Afin de découvrir la sombre histoire<br />

de ses ancêtres, elle doit mener sa propre enquête. Cependant, la chose ne sera pas facile car les tueurs sanguinaires rôdent dans la<br />

chaumière…Pour faire face à ces monstres, la frêle jeune fille ne dispose que de ses jambes pour fuir et de son intelligence pour se<br />

cacher. Ce choix de Capcom est judicieux car cela augmente encore la terreur du joueur lors des rencontres avec les tueurs ! A noter<br />

que la barre de vie n’existe pas dans Clock Tower 3, elle est remplacée par une jauge de panique. Une fois celle-ci pleine, Alyssa devient<br />

totalement incontrôlable ! Au niveau visuel, le jeu n’est pas des plus beaux du genre, mais il reste tout de même correct. Le silence<br />

angoissant de la bande son est par moment insupportable parce qu’il vient subtilement renforcer l’ambiance oppressante de certaines<br />

scènes. Les seuls reproches majeurs à faire à Clock Tower 3 sont le manque d’interaction avec les décors et la progression linéaire du<br />

scénario. [Christian Couturier]<br />

www.capcom.co.jp/ct3/<br />

PS2 > Virtua Fighter 4 > Evolution Sega<br />

Virtua Fighter fait partie de ces jeux qui ont longtemps divisé les joueurs. On peut ainsi dire que jusqu’au troisième épisode, son<br />

austérité graphique face à la concurrence et son maniement difficile (il faut des heures et des heures pour bien maîtriser un personnage)<br />

le cantonnaient, en France tout du moins, à un noyau de fans durs et hermétiques aux bourrinages intensifs dispensés par les Tekken<br />

et autres Dead Or Alive. Le quatrième épisode a permis à Sega de changer la donne grâce à une réalisation léchée et un gameplay qui<br />

affirme définitivement son statut de jeu ultra technique. Quid de cet « update » ?<br />

Tout d’abord, deux nouveaux personnages font leur apparition, et autant avouer qu’ils ont bien la classe, surtout Goh avec son allure de<br />

judoka zombie ! Brad est lui aussi très intéressant et plus facilement maîtrisable avec ses techniques de muay-thaï rapides et destructrices.<br />

A l’image du moine shaolin Leï-Fei, il s’avère un choix judicieux pour le débutant qui découvre la série. Mais ce n’est pas tout. Les connaisseurs remarqueront que<br />

les anciens persos ont été légèrement remaniés, tout comme les graphismes. Finis les scintillements à outrance qui laminaient les yeux. La gestion de l’éclairage<br />

est elle aussi grandement améliorée et confère enfin à la version console du titre une splendeur certaine. L’animation est très rapide (en 60 Hz), fluide et sans faille ;<br />

la précision des coups est très correcte (on est loin des errances d’un Tekken). En bref : c’est le bonheur total ! Les nerds en auront qui plus est pour leur argent<br />

grâce au mode Quest, qui propose d’écumer les salles d’arcade japonaises pour affronter les joueurs locaux dans un challenge de longue haleine et à la difficulté<br />

remarquablement dosée. Voilà un soft au potentiel de plaisir vidéo-ludique immense, mais qu’il va falloir mériter. [Yasha]<br />

PS2 > CHAOS LEGION Sony<br />

Le héros, Sieg Wahrheit, et son ami Victor Delacroix vivent un drame : l’enlèvement de leur amie Siela Rivière<br />

par le vil démon Azrail. Après ce tragique événement, Victor rejoint les forces du mal et par conséquent<br />

son ex-ami doit le combattre. Heureusement, Sieg n’est pas seul dans son combat. Il est aidé par les<br />

Legion, des âmes perdues qui se matérialisent sous différentes formes à condition de posséder les<br />

bons fragments d’invocation. Chaque Legion a des caractéristiques propres et gagne de l’expérience<br />

au fils des combats ; à la fin du niveau, celle-ci pourra être convertie afin d’optimiser la puissance<br />

de la Legion. A première vue, la manipulation du personnage principal et des Legion peut<br />

paraître complexe. Mais comme l’ergonomie des commandes est bien pensée, la grande<br />

majorité des joueurs n’aura aucune difficulté à manier le vaillant Sieg. Graphiquement,<br />

l’environnement gothique est agréable à l’œil et le style « Giger » des ennemis rend<br />

le tout vraiment sympa. Un grand nombre d’unités sont affichées simultanément<br />

et cela provoque des belles confrontations ! Et tout ça, sans que la console<br />

rame ! Au niveau des oreilles, outre les classiques bruitages de métal et de chair<br />

perforée, une musique entraînante vient stimuler le joueur. Chaos Legion<br />

est vraiment un jeu sympathique, certes un tant soit peu répétitif,<br />

mais néanmoins très distrayant. Bref, à conseiller à tous les gens en<br />

manque de destruction ! [Christian Couturier]<br />

www.capcom-europe.com/chaoslegion/<br />

CONCOURS THALI (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des démo de Splinter Cell pour PS2, des tapis<br />

de souris Warcraft 3 : Frozen Throne, des porte-clefs<br />

et bien d’autres prix en envoyant une carte postale<br />

à <strong>Murmures</strong>, Concours Gamecity, CP176, 1219 Le<br />

Lignon. Remerciements à Thali<br />

19<br />

SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

X BOX<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

20<br />

XBOX > MACE GRIFFIN BOUNTY HUNTER Warthog / Vivendi Universal Games<br />

Dans un futur relativement proche, l’humanité a colonisé l’espace et les multinationales sont plus puissantes que jamais. C’est dans cet univers que Mace Griffin,<br />

un commandant d’une escouade d’intervention, est accusé et condamné pour un crime qu’il n’a pas commis. Après avoir purgé sa peine, il est bien décidé à faire<br />

payer les gens qui se sont arrangés pour qu’il soit le bouc émissaire idéal. C’est ainsi qu’il s’engage dans la guilde des chasseurs de primes, unique moyen à ses<br />

yeux pour retrouver ses ennemis et se venger.<br />

Sous ce scénario d’une originalité rare se cache un FPS (first personal shooter) sidéral avec des phases de combat en vaisseau spatial. Les graphismes restituent<br />

bien l’ambiance sombre et métallique des stations orbitales et des sites industriels. La musique certes un peu répétitive est de bonne qualité et les doublages sont<br />

corrects. Malheureusement, le problème dans Mace Griffin Bounty Hunter, c’est le manque d’autodétermination. Pour un soi-disant chasseur de primes indépendant,<br />

Mace se voit fermement dirigé par l’organisation. A aucun moment, notre commandant vengeur peut choisir ses missions. A cela s’additionne une progression plus<br />

que linéaire et qui laisse aucune marge de manœuvre. Heureusement que les séquences de combat spatial viennent briser cette monotonie. De plus, quelque soucis<br />

d’intelligence artificielle décrédibilisent certains assauts (les gardes qui ne réagissent pas lorsque leurs camardes s’effondrent à leurs pieds…). A relever également<br />

l’absence de mode multijoueur qui pourtant aurait été un plus non négligeable. [Christian Couturier]<br />

www.bountyhunter-games.com/<br />

XBOX > OTOGI From Software / Sega<br />

L’histoire des jeux vidéo nous apprend que les titres les plus vendus et les plus médiatisés ne sont pas forcément des chefd’œuvres...Comme<br />

le phénix qui renaît de ses cendres, From Software revient nous surprendre et le fait avec grande classe en nous<br />

offrant un titre qui fera parler de lui.<br />

Le personnage principal se nomme Raikou; son nom fait référence à l'historique Minamotono-raikou qui, selon la légende du XIIème<br />

siècle, tua le démon Shutendoji. L’atmosphère d'Otogi est sombre et donne la sensation d'être en enfer, tant on ressent la présence du<br />

mal. Le mode de combat est efficace et en même temps élégant. Au début du jeu, vous aurez uniquement deux attaques différentes et<br />

votre fidèle katana pour les effectuer, mais en avançant dans les niveaux vous pourrez acquérir nouvelles armes, armures et magie pour<br />

vaincre vos ennemis. Raikou ne peut pas voler, mais la vitesse d'exécution avec laquelle il effectue ses combos lui permet de rester en<br />

l'air sans difficulté. Dans ce jeu, vous avez la possibilité de détruire tout ce qui se trouve sur votre chemin. Action et frissons; voilà ce<br />

qui fait de ce jeu une nouvelle expérience à ne pas manquer. La bande sonore du jeu est captivante. Musique traditionnelle japonaise mais avec des morceaux<br />

recherchés qui ne pourront jamais ennuyer l'auditeur. Côté technique, Otogi affiche moult effets spéciaux et par conséquent, est un vrai régal pour les yeux. Pour<br />

conclure, Otogi est un titre qu'il faut absolument avoir. Il lie l’artistique à un jeu d'action vraiment réfléchi. Le jeu plaira sûrement à un très large public ! Alors<br />

n'attendez plus....agissez ! [Naruto]<br />

www.sega.com<br />

XBOX > MIDNIGHT CLUB 2 Rockstar / Take 2 Interactive<br />

La nuit tombe, les rues se vident ; des rugissements féroces se font entendre. Pas de doute possible, ce bruit ne peut qu’être l’œuvre des<br />

protagonistes de Midnight Club 2, c’est-à-dire des amateurs de courses automobiles en terrain urbain. Ces compétitions sont bien sûr<br />

clandestines et réservées à un certain milieu dont vous faites désormais partie.<br />

Une fois votre profil créé, vous pouvez débuter votre carrière, au volant de « cocotte » (votre première voiture, ne vous fiez pas à son<br />

nom, elle roule bien). Sont évidemment au rendez-vous un mode arcade, permettant de débloquer de nouveaux circuits et de nouvelles<br />

voitures, un mode deux joueurs (écran splitté en deux), et un mode connexion via Xbox Live pour jouer sur la toile. Les courses que<br />

vous allez disputer se dérouleront dans trois grandes villes : Los Angeles, Paris et Tokyo. Graphiquement parlant, les villes sont bien<br />

modélisées. Vu que la plupart des courses se passe de nuit, vous aurez droit à plusieurs effets de lumière assez sympas. Le moteur<br />

graphique réussit à afficher un nombre conséquent de polygones à l’écran<br />

tout en gardant le jeu fluide. Nous reprocherons quand même un manque<br />

de détails dans la réalisation des voitures. La maniabilité est tout ce qu’il y a de plus basique, on<br />

accélère, on freine et on tourne, de l’arcade, quoi. Les effets sonores restent corrects sans aller<br />

chercher trop loin. La bande son se compose essentiellement de morceaux de techno qui collent assez<br />

bien au style de jeu. Sans être le chef d’œuvre de l’année, Midnight club 2 reste un bon jeu de course.<br />

Les fans de la série vont à coup sûr s'y retrouver. [Naruto]<br />

www.rockstargames.com/midnightclub2/<br />

CONCOURS STUNTMAN (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez un box Stuntman avec un CD, un t-shirt et divers autres<br />

accessoires en envoyant une carte postale à <strong>Murmures</strong>, Concours<br />

Stuntman, CP176, 1219 Le Lignon. En second prix, nous vous<br />

offrons des porte-clefs Terminator 3. Remerciements à Gamecity<br />

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SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

22<br />

GC > The Legend Of Zelda >The Windwaker Nintendo<br />

La première chose qui frappe le joueur, c’est le nouveau ton graphique<br />

conféré à la série par Miyamoto. On est en effet face à un véritable<br />

dessin animé interactif, le jeu recourant au très hype procédé du<br />

Cel Shading. Les personnages du jeu bénéficient d’animations<br />

démentielles et expriment diverses émotions d’une manière très<br />

naturelle et délicieusement cartoon. Un choix certes parfois critiqué<br />

mais qui saura à coup sûr séduire le plus grand nombre.<br />

Si le gameplay demeure très fidèle à celui d’Occarina Of Time (d’ailleurs fourni en<br />

bonus avec l’édition limitée du jeu), le système de progression évoque fortement<br />

celui du très bon Skies Of Arcadia de Sega. Dès le début, vous entrerez en<br />

possession d’un bateau et partirez naviguer librement à la découverte des très<br />

nombreuses îles qui composent la carte du jeu. Il est ainsi rapidement possible<br />

de dévier du scénario principal pour se consacrer à de multiples quêtes annexes<br />

plus ou moins importantes, mais très sympathiques. Les environnements sont<br />

quant à eux très variés et le level-design est une fois de plus un exemple de<br />

maîtrise. Niveau son, rien à redire non plus, le tout est remarquablement emballé<br />

et on retrouve même un remix du thème original de la série en intro ! Pour le<br />

reste, rien de bien neuf, il faut bien le reconnaître. La trame du jeu vous fait aller<br />

de donjon en donjon, où il vous faudra dénicher compas, boussole, nouvel item<br />

et clé du Boss, puis foutre une raclée à ce dernier et ainsi de suite. L’ensemble<br />

s’avère d’ailleurs très facile d’accès. Pas vraiment préjudiciable puisque Zelda se<br />

révèle suffisamment long et prenant pour ne pas nécessiter une difficulté élevée.<br />

Il faut dire que Nintendo connaît désormais son affaire sur le bout des doigts<br />

et que ce soft en représente pour l’instant ni plus ni moins que l’aboutissement<br />

ultime. [Yasha]<br />

GC > Wario world Nintendo<br />

Voilà le retour de Wario et de son monde de plate-forme pour un tout premier épisode sur GC, mais aura-t-il suffisamment d’atouts dans son jeu pour mettre K.O.<br />

‘Mario sunshine’, maître incontesté du genre?<br />

GC > OUTLAW GOLF Hypnotix / TDK Mediactive<br />

C’est sans trop de surprise que l’on retrouve Wario dans un jeu de plate-forme tout ce qu’il y a de plus classique.<br />

Huit niveaux seront à parcourir en tout sens afin de trouver tous les items nécessaires à votre progression. En<br />

effet, afin de vous permettre de progresser au niveau suivant, il vous faudra trouver un certain nombre d’objets<br />

disséminés à droite et à gauche de chaque monde. C’est intéressant car cela évite que le jeu ne se termine trop<br />

vite, mais cela peut se révéler vite crispant. En effet, le système de sauvegarde ne se déclenchant qu’après avoir<br />

fini un niveau, vous en serez quitte pour refaire votre recherche en entier si par malheur vous avez dû interrompre<br />

votre partie en cours de route. Dans la rubrique ‘cool’, on peut noter que Wario a la faculté de prendre un ennemi<br />

à bout de bras et de s’en servir comme arme en le faisant tourner comme une toupie ; Wario a<br />

Le golf, vous connaissez ? Ce sport réputé sérieux et propre sur soi est réinterprété par les studios Hypnotix. En effet, Outlaw<br />

Golf se positionne dans la catégorie jeu de sport qui ne se prend pas trop au sérieux.<br />

Le ton est donné dès la sélection des sportifs, puisque vous avez le choix entre une bimbo, un bellâtre hispanique ou encore<br />

un DJ dans le vent. Chaque personnage a un caddy, c’est-à-dire un larbin qui lui porte ses clubs. A première vue, le caddy<br />

semble juste un détail insignifiant, mais détrompez-vous ! Car dans Outlaw Golf, il est possible de se passer les nerfs sur<br />

son fidèle assistant ! Hélas, l’impression de fun s’évapore rapidement. Le fait de pouvoir tabasser son caddy qu’à certaines<br />

conditions et le système pour le faire (il suffit d’appuyer au bon moment sur une zone précise d’une barre qui défile) font<br />

tomber l’enthousiasme. A cela s’ajoute le manque total d’interactivité<br />

avec les décors ; les balles traversent les spectateurs sans que rien ne se passe ! La réalisation graphique en<br />

général n’est pas exceptionnelle, certes les terrains de golf sont bien faits, mais le reste aurait pu être plus<br />

soigné. Les effets sonores, principalement les commentaires, sont sympas et renforcent le style décalé de<br />

Outlaw Golf. Le gameplay est simple et intuitif : idéal pour ce type de jeu ! Finalement, Outlaw Golf aurait pu<br />

être un jeu incroyablement loufoque et totalement parodique. Cependant, il semble que les développeurs n’ont<br />

pas osé aller jusqu’au bout de leur concept. Cela est fort dommage et laisse le joueur sur sa faim. [Christian<br />

Couturier]<br />

www.simonsays.com/ssimkt/outlawgolf/<br />

GBA > Zelda > A link to the past Nintendo<br />

Config conseillée : 4 cartouches et 4 GBA<br />

Sortez les mouchoirs, The Legend of Zelda : A Link to the Past déboule sur GBA pour le bonheur des anciens qui ont découvert cette<br />

bombe sur la défunte SNES. Les autres vont pouvoir se rattraper avec cette nouvelle version!<br />

Jouable en solo, ce soft offre cependant une vaste quête en deux parties qui se déroule alternativement dans deux versions d’Hyrule :<br />

le monde de la lumière et le monde des ténèbres. Il faudra combattre Agahnim, un sorcier maléfique, retrouver de précieux médaillons et la légendaire épée<br />

Excalibur. Le sauvetage de princesses est aussi de mise ! La progression est comme toujours basée sur les combats et la résolution d’énigmes.<br />

Capcom a effectué le portage sur la GBA, les mêmes graphismes que sur Super Nes ont été conservés. D’un point de vue sonore, quelques cris ont été rajoutés<br />

pour Link, sinon on retrouve les mêmes thèmes qu’à l’origine.<br />

Cela aurait été dommage d’avoir uniquement un bête portage, ainsi la cartouche se garnit d’une seconde quête intitulée Four Swords, qui a la propriété de se<br />

jouer en coopération jusqu’à quatre joueurs. Il vous faudra quatre GBA ainsi que quatre cartouches et d’un câble link. Chaque joueur se retrouve alors dans la<br />

peau d’un Link (le héros cette fois) et évolue de façon indépendante sur son propre écran. Il faut alors résoudre une série de casse-têtes (générés aléatoirement<br />

par la console). Ainsi, même s’il est tout à fait possible de jouer à deux ou à trois, on découvrira en mode quatre joueurs des énigmes qui sollicitent la présence<br />

des quatre protagonistes ! Le vainqueur sera celui qui aura collecté le plus de rupees, donc en dehors de cette entraide, tout le monde sa tape dessus pour être le<br />

premier au coffre…<br />

Il y a encore d’autres surprises, mais ce qu’il faut retenir, c’est que c’est un soft à redécouvrire pour ces multiples facettes ! [VinChe]<br />

www.zelda.com/gba/index.html<br />

GBA > Medal of Honor Ubi Soft<br />

Voir un soft tel que Medal Of Honor sur GBA, hum…. J’la sens pas trop. Non pas qu’on ne puisse faire de portage correct d’un FPS sur<br />

ce type de plate-forme ( Ecks VS Sever 2 est un bon jeu dans le style, ce qui veut dire que ce n’est point impossible !) mais simplement<br />

parce que j’ai ouï dire des choses pas très positives sur ce jeu.<br />

Pour ce qui est de la trame : vous êtes plongés en pleine seconde guerre mondiale. Vous incarnez une résistante, Manon, et votre<br />

mission est de briser les plans du troisième Reich. Le hic est que si le contexte est plaisant, tout le reste du titre est simplement immonde, pour rester simple. Ce<br />

qui marque tout d’abord, c’est l’aspect graphique : des pixels gros comme des camions ! C’est vraiment pas beau ; de plus, il n’y a pas grand-chose à afficher !<br />

Je comprends pas, c’est d’une lenteur, d’une lourdeur. Enfin, rien de très positif pour ce point-là de la réalisation. Du côté ambiance sonore, les thèmes musicaux<br />

sont plutôt bons, à l’inverse les bruitages sont assez inaudibles. Pour les plus courageux, sachez qu’il existe dix-sept niveaux à parcourir en trois modes de<br />

difficulté. Les niveaux sont assez intéressants et la difficulté est bien proportionnée.<br />

GC également la possibilité d’aspirer, grâce à sa bouche de méchant pas beau, toutes les pièces<br />

éparpillées autour de lui. Les monstres de fin de niveau sont également intéressants car<br />

de taille respectable, et même s’ils restent assez faciles à détruire, ils sont tout de même<br />

d’un niveau un peu supérieur à ceux qu’on rencontre tout au long de la partie. Il est<br />

malheureusement regrettable que le jeu se termine aussi rapidement et qu’au final, Wario<br />

soit assez lourd à manier et ce malgré ses mouvements précis et rapides. [Indy]<br />

Mais il ne suffira pas de tirer partout, de temps en temps il faudra se faire un peu plus discret et essayer de passer discretos. Ces petites touches permettent au<br />

joueur (courageux) de ne pas trop s’ennuyer des habituelles missions de « flingage. ». Dernière précision : le mode multi-joueurs, permet à plusieurs joueurs<br />

(quatre max) de s’opposer dans plusieurs maps mais il vous faut un cable link ainsi que quatre cartouches pour pouvoir profiter de ces parties à plusieurs.<br />

[VinChe]<br />

www.dsigames.com/modules.php?name=DSI-Games-Medalofhonor<br />

GBA<br />

GBA > Pokémon > Version Rubis/Saphir Nintendo<br />

Concept efficace et de multiples nouveautés, voilà ce qui fait la richesse de Pokémon<br />

inépuisable. Ces premiers épisodes GBA ne sont certes pas révolutionnaires, mais<br />

ils combleront de bonheur les habitués de la série…<br />

Peu de place / beaucoup de choses à dire = condensé ! Le principe reste le même : on est face à un RPG<br />

axé sur l’aspect collection. Cette fois, la chasse aux Pokémons se déroule dans le monde de Hoenn. D’un<br />

point de vue réalisation, les graphismes restent toujours aussi naïfs et gardent l’interface agréablement<br />

claire. On retrouve la plupart des musiques et bruitages de la série, tandis que le système de jeu est<br />

toujours aussi efficace avec des combats au tour par tour plus tactiques que jamais. Si l’on retrouve quelques<br />

têtes connues, la plupart sont inédites et on découvre de nouveaux Pokémons légendaires propres à<br />

chacune des versions > Groudon pour la version Rubis et Kyogre pour la version Saphir<br />

Nouveautés : faire des matches en deux contre deux durant<br />

l’aventure (aussi via le mode quatre joueurs en link) ;<br />

l’apparition de concours d’intelligence, de robustesse, de grâce, de<br />

sang-froid et de beauté pour tester vos bêtes. On évalue l’influence<br />

de chaque rival auprès du public, puis on se lance dans des duels où il faut choisir<br />

les attaques qui risquent de plaire aux juges. C’est plus fin que cela en a l’air et<br />

pas facile de faire progresser ces Pokémons. Donc au final, on a un bon jeu qui n’exploite pas<br />

véritablement les capacités de la petite portable. Mais on ne peut qu’admettre que Nintendo a déniché un concept intéressant<br />

qui vaudra la chandelle tant que les développeurs trouveront les bonnes idées pour le renouveler. [VinChe]<br />

http://www.pokemon.nintendo.fr/<br />

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SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

Hardware<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

24<br />

> Gameboy Player<br />

Vous en aviez rêvé, Nintendo l’a fait. A vous les joies des jeux Game Boy et Game Boy Advance sur votre Game Cube préférée.<br />

L’adaptateur se présente sous la forme d’un socle dans lequel vient s’incruster la Game cube via un de ses ports série ;<br />

deux visses permettent à l’ensemble de ne faire qu’un. Les jeux s’enfichent dans ce socle d’une manière des plus aisée, et<br />

c’est un mini-disc mis dans la Game cube qui permet à celle-ci de se prendre pour une GBA. Visuellement, les jeux ne<br />

seront pas en plein écran, mais seront entourés d’une marge dont vous pourrez définir la couleur. Evidemment, il ne faut<br />

s’attendre à un miracle et cet adaptateur ne peut que se contenter de lire les cartouches telles quelles. Graphiquement,<br />

vous risquez d’être un peu déçu vu que, si sur GBA les personnages et décors paraissent lissés et fins, passés sur<br />

votre téléviseur, ils vous sembleront plus carrés. Mais bon, ce n’est pas mauvais et vous aurez un peu l’impression de<br />

vous retrouver devant votre bonne vieille super Nintendo. Là où le bas blesse un peu, c’est sur un jeu comme ‹Mario<br />

Kart› par exemple : l’animation et la maniabilité qui étaient très bonnes sur GBA deviennent très brusques et votre bolide<br />

difficilement contrôlable suite au passage sur grand écran. Mais c’est avec des jeux dernier cri comme ‹Castlevania Aria of<br />

Sorrow› que l’investissement dans cet adaptateur prendra toute sa valeur. Jouer à un jeu tel que celui-ci sur grand écran fait<br />

prendre une toute autre dimension à ce soft déjà excellent sur GBA. [Indy]<br />

> Atari pad<br />

Marrant cette manette sortie d’un autre âge, la tenir dans la main c’est faire un voyage dans le temps de pratiquement vingt ans en arrière. En<br />

ces temps reculés, Atari tenait le haut du pavé des loisirs vidéoludiques et c’est donc des jeux tirés de cette aire préhistorique qui accompagnent<br />

la sortie de cette manette. Et encore, quand je dis ‘accompagnent’ je suis loin de la vérité car la manette intègre directement ces jeux. En effet, l’originalité de la chose<br />

c’est que les jeux sont dans la manette, donc pas besoin de console : vous la branchez sur le téléviseur et c’est tout. Maintenant, il ne faut pas espérer des miracles<br />

de cet objet. Les dix soft intégrés à la stick de joie étaient peut-être ce qui se faisait de mieux il y a vingt ans, mais maintenant ils font figure de parent pauvre. Le<br />

but de la plupart de ceux-ci est uniquement de récolter le plus de points possibles, pas d’histoire et pas ou peu de renouvellement dans l’action. De même, au<br />

niveau graphisme, on est en plein dans l’aire des gros carrés censés représenter un preux chevalier, un vaisseau spatial, des acrobates et autres. On a même droit<br />

à des bugs d’affichage. Quand aux bruitages, ils deviennent très vite horripilants, les buzz et autres pong et bing sont autant d’épreuves pour les nerfs. Maintenant,<br />

tout n’est pas négatif, et c’est quand même avec un sourire en coin qu’on joue au bon vieux ‘Centipede’ ou ‘Missile Command’. L’idée de cette manette est bonne,<br />

simplement pour en profiter pleinement, il ne faut pas avoir joué à un Zelda dernier cri juste avant. [Indy]<br />

> Macintosh G5, ils arrivent !<br />

Les nouveaux power Macintosh sont arrivés, et ils étaient attendus au vu de la course au mega-hertz des concurrents. Le G5 est enfin là, et c’est<br />

une bête de course, grâce, entre autres, à son nouveau processeur 64 bits.<br />

D’un point de vue technique, les processeurs 64 bits savent gérer beaucoup plus de mémoire que les actuels 32 bits. De 4 Go de mémoire, la RAM passerait à<br />

18,44 millions de To (2 puissance 64) ! Pour les professionnels (de la vidéo, des arts graphiques, des bases de données…), la mise à disposition de cet espacemémoire<br />

quasi illimité permettrait une accélération sans précédent. Citons encore des jeux vidéo plus perfectionnés, et le fait que monter une vidéo deviendra un<br />

jeu d’enfant.<br />

Le fait qu’Intel ne se soit pas encore lancé dans la<br />

bataille est un signe supplémentaire. Le fondeur,<br />

qui vend huit processeurs sur dix équipant les<br />

PC, est resté à l’étape 64 bits pour serveurs.<br />

Une faille dans laquelle s’est engouffré AMD, qui<br />

espère disputer sa suprématie au numéro un grâce<br />

à son Athlon 64. Ces Power Mac sont dotés d’un<br />

processeur 1,6 Ghz à deux processeurs 2 Ghz G5,<br />

de 256 Mo à 512 Mo de Ram , disque dur 80 Go à<br />

160 Go, USB 2, firewire 400 et 800, Nvidia GeForce<br />

FX 5200 et ATI Radeon9600, AGP 8X Pro, entrée et<br />

sortie audio optiques/numériques et analogiques,<br />

prise casque sur la façade. Wi-Fi et Bluetooth en<br />

option. Les trois sont équipés du nouveau graveur<br />

cd et dvd x 4(SuperDrive). [Playaman]<br />

> Ah ! My Goddess, Le Film kaze<br />

Comme son nom le laisse entendre, Ah !My goddess, le film fait suite aux cinq épisodes de la série du même nom et nous permet de<br />

retrouver Keichi, un jeune homme plutôt ordinaire, qui a souhaité que Belldandy, une jolie déesse avec qui il file le parfait amour, reste<br />

à ses côtés à tout jamais. Ils vivent paisiblement avec Urd et Skuld, les deux sœurs de la déesse, lorsque réapparaît l’ancien précepteur<br />

de Belldandy, dégradé et chassé du paradis : Celestine. La déesse perd la mémoire, s’éloigne de Keichi, pendant que Celestine met la<br />

Terre en danger… Tout comme la série, Ah ! My Goddess, le film se présente comme un shojo (projet destiné surtout aux filles) de très<br />

bonne qualité. Il y est beaucoup question d’amour et personne n’échappera aux jolies leçons de vie qui invitent à croire en son avenir.<br />

Au delà de ce côté inévitablement niais, on ne peut que saluer la qualité de la réalisation de ce film, et il faut dire que la magie opère ;<br />

peut-être serez-vous étonnés de croire un peu plus en la vie, une fois le film terminé. [Mathilde Declercq]<br />

> Neon Genesis Evangelion dynamic visions<br />

En l’an 2000, un premier impact se fait violemment ressentir au pôle Nord, faisant ainsi fondre la glace et monter dangereusement le<br />

niveau de l’eau. Cette catastrophe changea radicalement le climat terrien et modifia l’axe de la terre, mais la plus lourde conséquence fut<br />

la guerre civile qui éclata peu après. Des années plus tard, nous retrouvons le jeune Shinji, futur pilote de l’ Eva <strong>01</strong>... Ce premier volume<br />

jette bien les bases de la série. L’introduction des différents personnages se fait tout tranquillement pour bien nous plonger dedans.<br />

Evangelion se distingue des autres séries de SF à gros robots surarmés par une approche plus fine où les combats ne représentent<br />

qu’un moyen de nous montrer la psychologie de Shinji et de ses partenaires, de nous présenter, dans un contexte original, la complexité<br />

et les contradictions de l’être humain. [VinChe]<br />

Durée > 130 mn / Format video > 4/3 / Zone > 2 (europe) / Langues > japonais stereo ; français stereo ; espagnol stereo / Sous-titre(s)<br />

> français, portugais et espagnol<br />

> Armitage III Vol.1 & 2 Kaze<br />

L’an 2179. Fuyant un passé douloureux, le détective Ross Sylibus s’est fait transférer à la police de Mars, qui a été “terraformée”. Il se<br />

retrouve dans une société en pleine crise économique et dont les bouc-émissaires choisis par le peuple en colère sont les robots. Sa<br />

premiére affaire sera d’enquêter sur les meurtres en série de robots de troisième génération (les Third), virtuellement impossibles à<br />

distinguer des humains. Pour tout compliquer, on lui adjoint la jeune Naomi Armitage, qui se trouvera être elle même une Third. Un bon<br />

anime cyber-punk au scénario solide et à la réalisation irréprochable. Nécessaire ! [Yamine Guettari]<br />

> DNA 2 Vol.4 Kaze<br />

Dans le futur, la terre est menacée de surpopulation par l’innombrable descendance du Méga Playboy. Líagent Karine est envoyée dans<br />

le passé pour neutraliser Junta, jeune-homme timide allergique aux filles (il vomit dès que ça devient “chaud”), avant qu’il ne devienne<br />

le Méga-Playboy. Mais rien ne se passe comme prévu, puisqu’elle va être responsable de sa transformation... Le manga comicosentimentalo-fantastique<br />

de Katsura est adaptée dans cette OAV avec soin. On n’aime ou n’aime pas les aventures délirantes aspergées<br />

d’eau de rose de Junta, Ami et Karine, mais cette série se situe tout de même au-dessus du panier. [Yamine Guettari]<br />

> Escaflowne Vol.1 Visions 1 à 4 Dynamic Vision<br />

Hitomi Kanzaki est une jeune lycéenne timide passionnée de tarots. Un jour, elle commence à avoir des visions de combats moyenâgeux<br />

fantastiques et sa vie bascule lorsqu’une de ses visions, un jeune guerrier et le dragon qu’il combat, se matérialise en plein cours<br />

de sport. Elle va être mélée malgré elle à la destinée de cet univers alors que son tarot annonce de grands périls... L’histoire mélange<br />

allégrement heroïc-fantasy et exosquelettes à la Evangelion, apportant une certaine originalité. La qualité des dessins, de l’animation et<br />

de la BO est excellente, le seul détail me dérangeant étant l’esthétique particulière des nez (mais je chipote). Bref une excellente série, qui<br />

conviendra autant à l’amateur de manga qu’au néophyte qui veut découvrir le monde de l’anime japonais. [Yamine Guettari]<br />

> Hellsing Vol.1&2 Order 1 à 7 Dynamic Vision<br />

La fondation Hellsing combat en Angleterre les vampires depuis des générations. A sa tête l’ultime héritiàre, la jeune Integra qui méne<br />

d’une main de fer ses troupes composées de militaires triés sur le volet et d’un très vieux et très puissant vampire nommé Alucard, passé<br />

dans le camp humain. Au cours d’une opération, la policière Victoria est mordue par Alucard pour la sauver et devient un vampire intégré<br />

dans la fondation. Hellsing devra faire face à un nouveau péril mortel : des vampires crées par l’homme à l’aide de puces implantées dans<br />

le cerveau. Sans compter avec l’ordre Iscariote du Vatican qui a juré leur perte. L’esthétique est superbe : glauque, morbide souvent très<br />

gore. L’action est soutenue et le personnage d’Alucard retient l’attention à lui tout seul. Un excellent anime d’horreur. [Yamine Guettari]<br />

CONCOURS EL HAZARD (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez le premier volume en DVD de la série animée «El Hazard»<br />

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SOCIETE 02<br />

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MANGA25-26<br />

Manga DVD<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

Manga BD<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

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Le nouvel Angyo<br />

Onshi vol.1&2<br />

Youn In-Wan & Yang Kyung-Il / Pika<br />

Un jour, le royaume de Jushin disparut, et avec lui les<br />

Angyo Onshi, serviteurs de l’empereur qui parcouraient<br />

le pays pour en aider les habitants. Cependant, l’un<br />

d’entre eux, Mun Su, survécut. Il erre désormais,<br />

souffrant de troubles respiratoires étranges et possédant<br />

la faculté de lever une armée de soldats morts-vivants.<br />

Premier Manwa chez Pika (manga coréen), Shin Angyo<br />

Onshi s’inspire de diverses légendes coréennes et<br />

japonaises pour bâtir ses récits, apportant par là même<br />

un certain souffle d’originalité point désagréable. Le<br />

personnage de Mun Su est particulièrement réussi, avec<br />

son caractère solitaire, imprévisible, et ses pouvoirs<br />

hors du commun. Un titre à découvrir pour les amateurs<br />

d’aventure/ action, qui devraient sans peine se délecter<br />

du dessin très soigné et de la narration pour l’instant<br />

simple mais des plus claires, avec une belle part de<br />

mystère sous-jacent. [Yasha]<br />

Bleach vol.1<br />

Tite Kubo / Glénat<br />

Lycéen de 15 ans peu ordinaire, Ichigo possède la<br />

faculté de voir les esprits, en plus d’un goût certain pour<br />

la castagne. Lorsqu’il rencontre Rukia, une shinigami<br />

dont la tâche est de renvoyer au ciel les âmes perdues,<br />

il doit devenir malgré lui chasseur de fantômes (ici<br />

appelés ‘hollows’) pour protéger sa famille. Bleach est le<br />

nouveau titre Shonen de Glénat, le spécialiste français<br />

en la matière. Ce premier tome, comme d’habitude,<br />

permet de présenter les grandes lignes de l’aventure et<br />

d’introduire les diverses ‘règles’ qui régiront l’action tout<br />

au long de la série. Si le concept et l’histoire n’ont rien<br />

de franchement novateur, le graphisme agréable, la mise<br />

en scène efficace et l’humour savamment distillé ont de<br />

quoi séduire le lecteur qui ne veut pas se prendre la tête.<br />

Si votre porte-monnaie est un peu léger, préférez tout de<br />

même à Bleach des titres tels que Hunter X Hunter ou<br />

Naruto. [Yasha]<br />

TAJIKARAO<br />

L’ESPRIT DE MON VILLAGE<br />

Vol.1<br />

Jimpachi Möri / Kanji Yoshikai / Delcourt<br />

Hameau isolé dans les montagnes, le village de<br />

Yamagami résiste à la modernité en vénérant l’esprit<br />

Tajikarao, garant des bonnes cultures de riz dont<br />

dépend le village. Cet autarcie provoque une fuite des<br />

jeunes et il ne reste désormais que des vieillards. Mais<br />

le retour díun enfant du pays criblé de dettes qui suscite<br />

la convoitise de dangereux yakuzas va bouleverser le<br />

morne train-train. Et lorsque, en plus, Tajikarao se<br />

réveille de manière inattendue à l’arrivée de deux jeunes<br />

aspirants rock-stars, c’est le chamboulement assuré.<br />

Devant cette irruption violente de la vie moderne,<br />

comment vont réagir les habitants de Yamagami ? Peuton<br />

vivre en vase clos éternellement ? Ce manga pose<br />

les questions de manière intéressante et on a hâte d’en<br />

connaître la suite. [Julie Bordenave]<br />

Coq de combat<br />

vol.1, 2 & 3<br />

Izo Hashimoto & Akio Tanaka / Delcourt/ Akata<br />

Condamné à une lourde peine d’emprisonnement pour<br />

le meurtre de ses parents, le jeune Ryo Narushima<br />

débarque à la prison pour jeunes délinquants<br />

d’Ajigasaki. Sous une apparence frêle et timide, Ryo<br />

cache en son fort intérieur une volonté d’acier et des<br />

aptitudes au combat insoupçonnées. Complètement<br />

dépassé par les évènements, il va petit à petit apprendre<br />

à devenir plus solide encore que les barreaux qui le<br />

retiennent, pour finalement se confronter au monde de<br />

la rue… Titre ‘de baston’ d’une violence rare, Coq de<br />

Combat prend le parti de s’ancrer dans une réalité qui<br />

dérange, à savoir le malaise grandissant dont souffrent<br />

les jeunes générations japonaises. Ainsi, si Ryo a<br />

littéralement pété les plombs, il va rechercher le salut<br />

dans son apprentissage du karaté, véritable exutoire<br />

lui permettant de survivre dans un environnement plus<br />

qu’hostile. Un manga dur, scotchant et joliment mis en<br />

scène. [Yasha]<br />

Vagabond vol.15<br />

Takehiko Inoué / Tonkam<br />

Adapté du roman à succès d’Eiji Yoshikawa,<br />

‘Myamoto Musashi’, Vagabond raconte le long et dur<br />

apprentissage du jeune Takezo, taillé dans la pierre et<br />

animé par une hargne féroce résultant d’une enfance<br />

chaotique vécue dans la violence et la haine. Ce long<br />

périple se passe dans le Japon du XVIIème siècle et voit<br />

Takezo, qui finit par se faire appeler Miyamoto Musashi,<br />

partir à la recherche de la parfaite maîtrise du sabre<br />

mais également à la découverte de son moi profond.<br />

Ce quinzième volume retrace l’enfance du personnage<br />

de Kojiro, dont l’identité sera plus tard usurpée par<br />

Matahachi, l’ami d’enfance de Takezo. Le graphisme est<br />

toujours remarquable de maîtrise et de détail, et le travail<br />

réalisé par Tonkam sur cette série est tout bonnement<br />

remarquable. Un titre très fort et plus poétique que les<br />

habituelles séries de Ronin. [Yasha]<br />

STRAIN Vol. 4 & 5<br />

Akuma<br />

Dans le quatrième tome de la série Strain, les alliances<br />

se renversent. Le héros Mayo, allié à ses anciens<br />

ennemis Angel le flic ripoux et Muroto la Yakuza,<br />

rencontre son frère qui lui demande de tuer Zi Ming<br />

Sai le puissant homme d’affaires/mafieux chinois qui<br />

veut faire main basse sur le groupe Kusaka. Contre<br />

toute attente Mayo accepte pour sauver l’héritage de<br />

sa nièce Shion. On découvre dans ce tome le passé<br />

et les liens complexes qui unissent les frères ennemis<br />

et qui vont finir par se pardonner dans l’adversité pour<br />

combattre cet ennemi commun (un peu invraisemblable<br />

mais bon... ). Shion, réfugiée au Japon auprès de Soyo<br />

Jin le grand-père de Mayo qui n’est autre qu’un des<br />

plus influents parrains à la retraite du Japon, va dans le<br />

tome final retourner en Malaisie avec des hommes pour<br />

sauver son oncle dont elle est amoureuse. Une grosse<br />

surprise est révélée sur les origines de Shunichiro<br />

Kusaka. Et un combat homérique permettra à chacun de<br />

trouver sa juste place. Une série culte sans aucun doute !<br />

[Yamine Guettari]<br />

CONCOURS BERSERK (réservé aux abonnés)<br />

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série animée ‘Berserk’ en envoyant un mail à<br />

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MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

Corto Maltese<br />

Les Celtiques<br />

Hugo Pratt / Casterman<br />

L’édition en couleur des Celtiques reprend les<br />

quatre aventures déjà parues en noir et blanc,<br />

où il est question de révolution irlandaise, de<br />

magie celtique, autant que de contre-espionnage.<br />

Corto, toujours entre songe et réalité, rencontre<br />

des femmes plus troublantes les unes que les<br />

autres…mais n’est-ce pas la même sous d’autres<br />

apparences ? Un monde de légendes, où se<br />

croisent Merlin, Viviane, Morgane, Banshee et<br />

bien d’autres… Féerique. Une préface avec des<br />

illustrations de Pratt et des documents d’époque<br />

vient situer le contexte et donne des explications<br />

précieuses. [Lamel]<br />

La Cour Secréte des<br />

Arcanes<br />

Olivier Delacroix / Casterman<br />

Cette B.D. relate le making-of du dessin animé<br />

mettant en scéne le légendaire héros de Hugo<br />

Pratt, Corto Maltese, d’ailleurs récemment sorti en<br />

DVD. Olivier Delcroix, le monsieur B.D. du Figaro<br />

littéraire, y montre l’oeuvre des passionnés qui,<br />

avec un petit budget, ont su retranscrire fidélement<br />

le monde de Pratt. En le feuilletant, on y découvre<br />

une galerie de portraits trés colorée des différents<br />

personnages, le travail sur les décors, la bandeson,<br />

les effets spéciaux, etc. Un travail soigné,<br />

abondamment illustré, principalement pour les fans<br />

de Corto Maltese mais pas uniquement. [Seb666]<br />

de Mic Mac Adam<br />

T.2 Le roi barbare<br />

Benn & Brunschwig / Dargaud<br />

Dans le marais écossais isolé de Hillkirk vit un<br />

peuple oublié tout droit sorti des légendes celtes.<br />

Mic Mac Adam, dont les parents ont disparu à<br />

Hillkirk, y enquête aprés avoir été prévenu qu’ils<br />

pourraient être encore en vie. C’est alors que<br />

des hommes du marais font irruption au manoir<br />

où sont réfugiés des soldats anglais et Mic. Ils<br />

viennent parlementer et l’un d’eux dit être le frère de<br />

Mic... L’univers de cette bédé est assez magique et<br />

l’intrigue bien construite, seul point noir le langage<br />

“style yoda” du peuple des marais : fatigant à la<br />

longue. [Lamel]<br />

Le Gardien de l’Aube<br />

Mc Cay, Tome 3<br />

Smolderen et Bramanti / Delcourt<br />

Winsor McCay, le créateur de Little Nemo, se retrouve<br />

obligé de raconter ce qui s’est passé lors du dîner chez<br />

le professeur Hinton au cours duquel il a expérimenté<br />

corps et âme la quatrième dimension. Le fait même<br />

d’évoquer ces souvenirs singuliers est un moment fort.<br />

Situé en une soirée et une nuit, cet album est un huis<br />

clos émotionnel magistralement orchestré : la tension<br />

est constante et merveilleusement bien rendue par les<br />

contrastes particulièrement tranchés du dessin de Jean-<br />

Philippe Bramanti. [Boris Henry]<br />

Ric Hochet<br />

Le Nombre Maudit<br />

Tibet & A.P. Duchateau / Le Lombard<br />

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le commissaire,<br />

Ledru, Nadine et Ric et sa Porsche jaune. L’histoire<br />

commence mal, Ric se faisant tuer dans les premières<br />

pages, mais tout ceci n’est que le coup monté d’un<br />

mystérieux assassin appelé ‘666’. Celui-ci se sert de BD<br />

pour perturber notre enquêteur, ce qui fait que souvent<br />

on ne sait pas si on lit l’histoire en elle-même ou une BD<br />

postée par le mystérieux assassin. S’en suit toute une<br />

série de rebondissements haletants et on se surprend<br />

à avoir dévoré la BD en un rien de temps et à trépigner<br />

déjà d’impatience en attendant la suite. [Indy]<br />

MILLE VISAGES<br />

T.1 à 3<br />

Males & Thirault / Humanoïdes Associés<br />

Année 1842. Quinn, jeune chirurgien anglais prodige,<br />

a pour mentor le professeur Sean Laney qui a des<br />

pratiques secrétes plus que douteuses : il tente de<br />

redonner vie à la chair morte. Quinn, impliqué dans<br />

ces pratiques, s’exile en Amérique, dans les plaines du<br />

Dakota, terre des Sioux. Mais que craint donc Quinn,<br />

même banni loin du Vieux continent ? Quelle est cette<br />

force invisible mais palpable, que les Sioux baptisent<br />

ëmille visages, qui líencercle de plus en plus ? Les<br />

flash-back bien placÈés et l’originalité de l’histoire vous<br />

tiendront sans peine en haleine. [Seb666]<br />

32 Décembre<br />

Enki Bilal / Les Humanoïdes Associés<br />

Suite de la nouvelle trilogie débutée par ‘le sommeil du<br />

monstre’, 32 décembre découpe son intrigue suivant<br />

les points de vue des trois personnages clé : Nike,<br />

Amir et Leyla. Le scénario semble dévier un peu de son<br />

axe politique pour s’attacher plus particulièrement à<br />

son caractère SF, mais on se gardera de tout jugement<br />

hâtif avant de connaître le fin mot de l’histoire. Car si<br />

la narration est claire et précise, il n’est pas évident<br />

de lier tous les événements survenus jusqu’alors.<br />

Certaines intentions de Bilal transparaissent tout de<br />

même avec plus ou moins d’évidence, tandis que son<br />

trait se ‘brouille’ pour une expression plus brute et<br />

toujours unique. [Yasha]<br />

La Mémoire Volée<br />

Fog, Tome 5<br />

Seiter et Bonin / Casterman, collection ‘Ligne rouge’<br />

Deux cadavres découverts en Écosse et une<br />

jeune femme amnésique sauvée des griffes d’un<br />

entrepreneur esclavagiste à Londres ; quel lien unit<br />

les deux affaires ? Miss Launceston et ses amis<br />

journalistes et policiers mènent l’enquête. Comme<br />

les précédents, ce cinquième tome de Fog élabore<br />

brillamment une atmosphère sombre faite de Grande-<br />

Bretagne victorienne, de brume, de personnages<br />

énigmatiques et de crimes atroces. Une fois encore,<br />

cette aventure est portée par la créativité et l’élégance<br />

du trait de Bonin. [Boris Henry]<br />

Le Messager<br />

1 – La Sainte Lance<br />

Mig et Richez / Grand Angle / Bamboo/Dargaud<br />

A Jérusalem, un archéologue juif découvre une tombe<br />

qui pourrait être celle de Jacques le Mineur, frère<br />

présumé du Christ. Mais cette découverte met en<br />

péril le dogme de la Vierge Marie et donc les bases<br />

de l’Eglise catholique. Monseigneur Echébal, à la tête<br />

de l’Oeuvre, ne l’entend pas de cette oreille. A New<br />

York, père Gabriel, un prêtre du Bronx aux méthodes<br />

musclées, reçoit une invitation à la Maison-Blanche<br />

pour la visite du Pape. Une bédé à l’intrigue prenante,<br />

sur fond d’Histoire et de complot, qui vaut la peine<br />

rien que pour le père Gabriel, ange rédempteur version<br />

Rambo. [Lamel]<br />

La Légende<br />

De Robin Des Bois<br />

Manu Larcenet / Dargaud, collection ‘Poisson Pilote’<br />

Il est vieux, laid, évolue dans la forêt de Rambouillet<br />

où il tue les touristes et, en plus, il perd la tête et<br />

oublie régulièrement qu’il vole aux riches pour donner<br />

aux pauvres ! Mais si le sieur Robin est gravement<br />

atteint, il en va de même du shérif de Nottingham et de<br />

Tarzan auquel ce dernier fait appel. Avec cette relecture<br />

du mythe de Robin des Bois, Manu Larcenet s’en<br />

donne à cœur joie et, à la manière des Monty Python,<br />

multiplie les anachronismes et autres décalages. Si cet<br />

album n’est pas son chef-d’œuvre, il vaut largement le<br />

détour. [Boris Henry]<br />

Souriez<br />

vous êtes radié<br />

Ness / L’Echo des Savanes / Albin Michel<br />

Une bande de RMIstes voguant du bistrot et de l’apéro<br />

au bureau de l’ANPE et à son réceptionniste sadique,<br />

voilà le décor planté. La recherche d’un emploi est un<br />

vrai parcours du combattant, une épreuve réunissant<br />

des ingrédients aussi divers qu’introuvables. Des<br />

délires les plus improbables du scénariste aux vérités<br />

d’une banalité salvatrice, c’est autour du comptoir que<br />

l’on refait le monde. Dans un univers bien ‘France<br />

d’en bas’, l’humour grinçant de l’auteur n’épargne<br />

personne. Parlant de chômage, de galère et de petites<br />

débrouilles, cette bédé est un miroir satirique de notre<br />

société. [Lamel]<br />

Les Technopères<br />

tome 5 : la Secte des<br />

Techno-évêques<br />

Jodorowsky, Janjetov, Beltran / Les Humanoïdes Associés<br />

Les pérégrinations cosmiques d’Albino, Suprême<br />

Technopère, se poursuivent. Toujours dans l’univers<br />

délirant dérivé de l’Incal, on découvre un peu plus<br />

du lourd passé d’Albino et de sa famille. Ce coupci,<br />

il nous conte son homérique combat contre<br />

les Techno-évêques et leur lourd secret qui va<br />

l’horrifier... Toujours aussi particulier esthétiquement<br />

et scénaristiquement, on doit convenir que Jodrowsky<br />

commence à se répéter même si la série reste d’un très<br />

bon niveau : on attend plus de créativité de “Jojo” !<br />

[Yamine Guettari]<br />

BD<br />

Les Profs 5<br />

Chute des cours<br />

Picca et Erroc / Bamboo<br />

“Les Profs”, c’est des séries de gags délirants<br />

sur “les seuls vrais aventuriers modernes”, ceux<br />

qui osent affronter des lycéens sauvages, mais<br />

pas méchants. C’est la rentrée et l’heure pour les<br />

parents de livrer leurs monstres à des enseignants<br />

bien plus terrorisés à l’idée de devoir expliquer leur<br />

programme aux géniteurs que de commencer leur<br />

cours. On sent une observation accrue du corps<br />

enseignant par les auteurs, qui doivent aussi être<br />

parents d’élèves. Aucun n’y échappe, le fumiste, la<br />

stressée, la sexy, le passionné, le sadique, la peau<br />

de vache. [Lamel]<br />

LES ABIMES DU TEMPS<br />

Rodolphe & Mounier / Albin-Michel<br />

Jack Foster, un cadre new-yorkais ordinaire, voit<br />

sa vie basculer lorsque des visions vont l’assaillir<br />

quotidiennement. Elles le transportent au début du<br />

XX° siècle où il devient alors John Wilcroft et se<br />

trouve mystérieusement attiré par un sinistre entrepôt,<br />

dans lequel il découvre Mary, sa femme, pendue….<br />

Pourquoi Jack a-t-il de telles résurgences du passé<br />

? Pourquoi entre-t-il dans la peau d’un homme dont<br />

il ne connaît rien et qui a disparu il y a un siècle ?<br />

Une aventure fantastique avec un suspense réel et un<br />

graphisme accrocheur, qui réserve de nombreux coups<br />

de théâtre. A découvrir ! [Seb666]<br />

CONCOURS EL NINO (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez les tomes 1 et 2 de la bédé ‘El Nino’ (Perrissin &<br />

Pavlovic) en envoyant un mail à concours@murmures.info<br />

Lovecraft<br />

La Couleur<br />

Tombée du Ciel<br />

Horacio Lalia / Albin Michel<br />

Pari audacieux que d’illustrer en BD les écrits<br />

d’épouvante de Lovecraft. Grand fan du second<br />

précurseur de l’épouvante moderne aprés Poe, j’avais<br />

des doutes sur la réussite du projet. Cependant, c’est<br />

une bonne surprise que ces adaptations car Lalia<br />

a opté pour un noir et blanc au trait caricatural et<br />

malsain qui rend justice aux cauchemars du maître.<br />

La narration est plus directe et moins fouillée que les<br />

nouvelles originales pour garder du rythme mais cela<br />

reste assez fidéle à l’esprit général des oeuvres. A<br />

ranger à côté des oeuvres complétes de H.P.L.<br />

[Yamine Guettari]<br />

Tabloïd<br />

Baladi / Collection Sang / Atrabile<br />

Tabloïd ou le danger de la presse people, lorsque<br />

notre héros malgré lui découvre un exemplaire de Star<br />

People oubliÈ sur un banc. Il s’empare avec honte du<br />

magazine, le glisse dans sa veste et rentre chez lui.<br />

Et le voilà pris au piége : il rit, il bave, il se délecte BD<br />

des aventures des stars sur papier glacé. Maintenant<br />

qu’il est trop tard, comment se débarrasser de cette<br />

accoutumance ? L’auteur suisse de cette bÈdÈ n’en<br />

est pas à son premier essai et son dessin en noir et<br />

blanc au trait tortueux, un peu comme le pauvre esprit<br />

du héros, sert cette histoire bien dans l’air du temps.<br />

[Lamel]<br />

CONCOURS GILLES HAMESH (réservé aux abonnés)<br />

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& Durandur - collection Styx) en envoyant un mail à<br />

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concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Gilles<br />

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Remerciements aux Humanoïdes Associés<br />

Hamesh’ en objet. Remerciements aux Humanoïdes Associés<br />

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SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31


SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

30<br />

In Tenebris<br />

Maxime Chattam / Michel Lafon<br />

Dès le début, le lecteur se retrouve plongé dans une<br />

ambiance pour le moins étrange. Une femme est<br />

retrouvée nue et scalpée, devenue folle à la suite d’on ne<br />

sait quels traitements. Annabel O’Donnel mène l’enquête<br />

et se retrouve face à une énorme affaire. Des dizaines de<br />

personnes portées disparues ont été photographiées,<br />

le visage transformé par la terreur. Sont-elles encore<br />

en vie ? Où sont-elles retenues, et surtout par qui et<br />

dans quel but ? Rapidement se profile l’évidence que<br />

les méfaits ne sont pas dus à une personne seule, mais<br />

plutôt à un petit groupe. Maxime Chattam nous emmène<br />

ici à la limite de la folie, de la cruauté… du mal incarné.<br />

Un thriller palpitant que je conseille vivement, mais<br />

attention, âmes trop sensibles, s’abstenir. [Layla]<br />

La Compagnie<br />

Des Glaces<br />

Nouvelle Epoque<br />

(vol. 10 à 15)<br />

G-J ARNAUD / Fleuve Noir / Science-fiction<br />

Pour la suite de cette saga, attendez-vous à un<br />

redoublement de coups de théâtre ! Charlster et<br />

pérasque se sont alliés pour replonger la Terre dans<br />

la glaciation, aidés par les ordinateurs d’Alta qui, en<br />

deux mille ans, sont devenus autonomes et “vivants”.<br />

Les colons de Flatty descendus sur Terre envoient<br />

Movane la télépathe espionner Tharbin, le chef du<br />

Consortium des Bonzes, pour retrouver la navette qui<br />

leur permettrait de rentrer chez eux. Liensun est lancé<br />

par son père Lien Rag dans la course à la présidence<br />

des Kerguelen. Kurty, accompagné de Fleur, retrouve la<br />

trace de la locomotive pirate de son père et tente de la<br />

renflouer. Les aiguilleurs tentent un retour en force mais<br />

Lien Rag se dresse à nouveau contre eux, aidé par son<br />

cousin et les commandos de choc des Simone. Ces cinq<br />

volumes se dévorent à grande vitesse, alors qu’attendezvous<br />

? [Yamine Guettari]<br />

Les Conseillers<br />

et les Rois 1 à 3<br />

Elaine Cunningham / Fleuve Noir<br />

Matteo suit une formation pour devenir conseiller des<br />

rois et des nobles. Son rang lui interdit d’avoir recours<br />

à la magie et ce pouvoir pourrait bien lui coûter la vie.<br />

Après l’exécution de l’un de ses camarades, cette règle<br />

n’aura plus tant d’importance et il va suivre Tzigone,<br />

une aventurière. Un combat sans fin va les confronter à<br />

Mars La Rouge<br />

T1& T2<br />

Kim Stanley Robinson / Pocket<br />

Kim Stanley Robinson nous raconte la conquête de<br />

Mars en mélant science, psychologie, sociologie<br />

et politique. Dans cette première partie, nous<br />

suivrons la vie des cent premiers, les premiers<br />

colons de Mars. Tout commence à bord de l’Arès,<br />

le vaisseau-spatial où les cent vont passer de longs<br />

mois à attendre líarrivée sur la planéte rouge. Un<br />

des points les plus intéressant de ce livre est le<br />

changement de point de vue du narrateur. En effet,<br />

à chaque chapitre, on se retrouve dans la peau<br />

d’un nouveau personnage, ce qui permet d’avoir<br />

une vue díensemble très intéressante par rapport<br />

à líhistoire. Si vous aimez la real science-fiction,<br />

la science-fiction réaliste, précipitez-vous sur cette<br />

trilogie, la suite (Mars La Verte et Mars La Bleue)<br />

existant déjà en grand format. [Lil]<br />

Glenravenne,<br />

Les Pouvoirs<br />

Perdus<br />

M. Bradley & H. Lisle / Rendez-Vous Ailleurs<br />

‘La Glenravenne, un pays magique où tout est<br />

possible…’. Jayjay et Sophie, amie d’enfance, ont<br />

une vie sentimentale à pleurer. Sophie ne se remet<br />

pas de la mort de sa fille et Jayjay apprend que<br />

son mari est gay et qu’il est avec elle seulement<br />

pour avoir un enfant. Les deux amies partent pour<br />

faire le point à Glenravenne, lieu magique qui leur<br />

réservera beaucoup de surprises et une grande<br />

aventure. Un roman assez bien ficelé sans être<br />

d’une originalité débordante. Si vous êtes fans de<br />

Marion Zimmer Bradley, vous aurez plaisir à lire<br />

ces pages grâce à son style qui lui est propre.<br />

Quelques longueurs, mais la fin en dernière ligne<br />

droite vous scotchera à votre livre. Un livre de<br />

fantasy à découvrir. [David Margraf]<br />

Warcraft tome 1 & 2<br />

R. Knaak & C. Golden / Fleuve Noir<br />

La terre d’Azeroth était peuplée de créatures<br />

extraordinaires, humains, elfes, nains qui vivaient<br />

en parfaite harmonie jusqu’au jour où la Légion de<br />

Feu, l’armée des démons, est venue conquérir ces<br />

terres. Orcs, dragons, goblins et trolls vont mettre<br />

tout en œuvre pour prendre possession d’Azeroth.<br />

Après le jeu et la bédé, voici venu le temps de la<br />

version littéraire de Warcraft, en voilà une surprise !<br />

Le Talisman<br />

Des Territoires<br />

T2 Territoires<br />

Stephen King & Peter Straub / Robert Laffont<br />

Dans un bled du Wisconsin nommé French<br />

Landing, un dangereux serial-killer nommé<br />

le Pêcheur séquestre, massacre et dévore des<br />

enfants. Dépassée, la police locale fait appel à<br />

Hollywood, un flic californien qui est venu dans<br />

ce coin paumé passer sa retraite. Ce flic n’est<br />

autre que Jack Sawyer qui, il y a vingt ans, avait<br />

parcouru les Territoires pour sauver sa mère. Ce<br />

monde, Jack l’a oublié mais le Pêcheur va l’aider à<br />

retrouver la mémoire... Enfin la suite au Talisman<br />

Des Territoires, et l’attente est récompensée ! King a<br />

choisi de relier le monde des Territoires à celui de<br />

la Tour Sombre et ça nous laisse espérer une suite<br />

à la quête de Roland... Quant au terrifiant Pêcheur,<br />

il est inspirée du légendaire serial-killer Albert Fish<br />

et ça donne un côté réel glaçant. Du grand King !<br />

[Lil]<br />

Seth Colton<br />

Le troisième fléau<br />

Philip Kramer / Roman Plon<br />

Seth Colton, enfant surdoué maîtrisant un nombre<br />

incroyable de langues et génie des mathématiques et<br />

de la physique, est le bras armé d’une organisation<br />

secrète, le Comité, composée de cinq hommes,<br />

aussi doués dans leur domaine les uns que les<br />

autres, que ce soit la biologie ou l’informatique,<br />

unis pour combattre les nouvelles menaces<br />

émanant des excès possibles de la technologie.<br />

Sa première enquête nous emmène dans l’univers<br />

inquiétant des manipulations biologiques; en<br />

plusieurs endroits de la planète, la terre est devenue<br />

totalement stérile; Seth devra découvrir qui est le<br />

mystérieux Ivan, génie de la bio-technologie, et<br />

quels sont ses sinistres desseins. Un bon thriller<br />

plein de rebondissements.<br />

[Katia Bernard]<br />

Windows<br />

on the World<br />

Frédéric Beigbeder / Grasset<br />

Nouvel opus du dandy provocateur, le roman Windows<br />

on the world s’attaque à un événement surmédiatisé: les<br />

attentats du 11 septembre. Mélant autobiographie et<br />

fiction, il parvient pourtant à se démarquer de la masse<br />

de livres sur le sujet. Utilisant une structure bi-polaire,<br />

l’auteur écrit depuis la Tour Montparnasse alors que<br />

Histoire<br />

de la musique<br />

Marie-Claire Beltrando Patier / Larousse<br />

Cet ouvrage de plus de 1200 pages (pages de<br />

bible) est consacré à la musique occidentale,<br />

du chant grégorien à la musique baroque,<br />

du romantisme à la musique contempoaine.<br />

Chronologique, il offre des définitions, des<br />

résumés des divers courants musicaux à travers<br />

les siècles, des approches des compositeurs<br />

(sans donner de longues biographies). Bien<br />

qu’intéressant, cet ouvrage vise cependant plutôt<br />

les musicologues et les passionnés de musique<br />

que les non initiés. J’ai quand même pu apprécier<br />

la partie sur la musique médiévale, surtout pour<br />

les explications sur les troubadours, les cadres<br />

historiques, les aspects sociaux. Ne comptez pas<br />

y trouver un répertoire de la musique moderne; à<br />

part quelques petites définitions du rap, du grunge<br />

et de la pop musique, l’accent est mis sur les styles<br />

plus classiques.<br />

[Katia Bernard]<br />

Jeux de mots;<br />

Archéologie du<br />

français.<br />

Laurent Flutsch, Bernadette Gross et Sylvie Délèze<br />

Infolio<br />

Accompagnant l’exposition du même nom du<br />

Musée romain de Lausanne (jusqu’au 2 novembre<br />

2003), ce petit livre intéressant et facile à lire<br />

propose au lecteur de découvrir, d’une manière<br />

mi-ludique mi-sérieuse, les mots étrangers qui se<br />

cachent dans le français et d’en connaître l’origine.<br />

Après avoir décrit l’évolution du français depuis<br />

ses origines, les auteurs montrent comment le<br />

français s’est enrichi de mots nouveaux piqués ici<br />

et là ; des dessins et des petits textes littéraires<br />

marrants contenant un maximum de mots<br />

d’origine commune égayent le tout. En bref, ‘Jeux<br />

de mots’ est une manière sympathique de montrer<br />

que la langue s’enrichit par le brassage. Comme la<br />

culture. [Katia Bernard]<br />

Black Flag<br />

Valerio Evangelisti / Rivages Fantasy<br />

Valerio Evangelisti nous livre ici un roman que<br />

je qualifierais de déroutant. Après le prologue<br />

qui relate le bombardement d’une ville façon 11<br />

septembre, on se retrouve en pleine guerre de<br />

Sécession ; on découvre Pantera, un sorcierpistolero,<br />

qui a été engagé pour tuer un étrange<br />

homme-loup et qui se retrouve sous le drapeau<br />

d’une bande de rebelles confédérés aux méthodes<br />

Kiva, tueuse de mages, qui fera tout pour les éliminer !<br />

Dès le départ j’ai peur d’être déçu par une énième<br />

le personnage principal s’essouffle avec ses enfants<br />

brutales; une autre histoire se développe en<br />

Livres Livres<br />

‘Certains possèdent la magie à la naissance. D’autres,<br />

adaptation. Ma peur n’est qu’à moitié justifiée, ces<br />

dans une tour du World Trade Center. Poursuivant sa<br />

parallèle : on est en 2999, le monde est devenu<br />

non.’ ! Voilà la première phrase que je lis sur le dos<br />

romans ne sont ni mauvais ni exceptionnels et ceux<br />

quête de désobéissance, Frédéric Beigbeder parvient à<br />

un gigantesque hôpital psychiatrique où il n’existe<br />

du premier volet de cette trilogie. Cela commence<br />

qui aiment le monde de Warcraft et qui aiment la<br />

déjouer habilement une éventuelle overdose. Et comme<br />

plus aucun rapport humain normal. Dans chacune<br />

bien, j’aime… Une trilogie qui se laisse lire et où<br />

fantasy devraient y trouver leur compte. A noter<br />

on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé ce jour-<br />

de ces deux histoires parallèles, il se passe des<br />

les personnages ne sont pas aussi lisses que dans<br />

que dans la même série sortiront également des<br />

là, l’écrivain préfére construire un jeu de miroir en<br />

choses plus que troublantes et la violence y est<br />

beaucoup d’ouvrages de fantasy. Tout n’est pas ce qu’on<br />

romans inspirés par les jeux Starcraft et Diablo.<br />

inventant tout en confrontant les événements avec sa<br />

toujours très présente. Quel est le lien entre les<br />

croit être. A lire. [David Margraf]<br />

[David Margraf]<br />

propre existence. Percutant. [Fabio Bonavita]<br />

deux? Intéressant. [Katia Bernard]<br />

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10 numéros + 2 cadeaux > 50 chf / 40 euros<br />

10 numéros + 5 cadeaux > 100 chf / 65 euros<br />

1 2 3<br />

Une entrée pour le concert de Jane’s<br />

Addiction<br />

à Zürich,<br />

le 12 octobre prochain.<br />

Merci à Free&Virgin<br />

Un album d’Ozzy Osbourne “Down to Earth”<br />

ou autre.<br />

Merci à Sony Suisse<br />

4 5 6<br />

L’album live du songwriter irlandais Luka<br />

Bloom<br />

à Amsterdam.<br />

Merci à Musikvertrieb<br />

Le best of de REM prochainement dans les<br />

bacs.<br />

Merci à Warner Suisse<br />

L’album live de Pearl Jam à State College,<br />

Pennsylvanie aux USA.<br />

Merci à Sony Suisse<br />

Le dernier single de Metallica “Frantic”<br />

avec des morceaux lives.<br />

Merci à Universal Suisse<br />

En vous abonnant, vous avez la possibilité de participer à de<br />

nombreux concours dans notre magazine et sur notre website<br />

pour gagner des dizaines et des dizaines<br />

de cadeaux. N’hésitez plus !<br />

Si tu es déjà abonné tu peux gagner encore plus de cadeaux en parrainant tes amis, tes voisins, ta famille ou qui tu veux. Pour chaque nouvel<br />

abonné dont tu seras le parrain, tu recevras un cadeau parmis la liste ci-dessus. Il ne te reste plus qu’à convaincre tes amis de s’abonner<br />

également pour recevoir des cadeaux gratuitement !<br />

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Suisse : Envoyez-nous votre formulaire par courrier avec une copie de votre versement sur le compte postal “Helvetic’Arts” 1219 Le Lignon - CCP 17-407699-2<br />

France : Contactez nous par email à abo@murmures.info<br />

Vous pouvez également vous abonner online à www.murmures.info<br />

Tous les cadeaux sont disponibles dans la limite du stock.<br />

Inscrivez les numéro correspondant aux cadeux mentionné ci-dessus, les plus convoité en premier + -


CONCOURS MICKEY 3D (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des places pour le concert de Mickey 3D le 8 octobre à l’Usine de Genève en<br />

envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Mickey 3D’ en<br />

objet.<br />

Remerciements à PTR


Mother Kingdom<br />

www.motherkingdom.com<br />

«Sleeping Subway» Album, bientôt dans les bacs!<br />

17.10.03 CH Genève @ Undertown (Rocktober Festival)<br />

22.11.03 CH Martigny @ Sunset (avec Dextra)<br />

31.<strong>01</strong>.04 CH Genève @ Fnac (tbc - Showcase)<br />

05.02.04 CH Genève @ Usine (tbc - Vernissage ‘Sleeping Subway’)<br />

03.03.04 CH Lausanne @ Bleu Lezard (tbc)<br />

05.03.04 FR Angers @ Fnac (tbc - Showcase)<br />

05.03.04 FR Angers @ Radio G! (tbc - Radioshow)<br />

06.03.04 FR Angers @ Chabada (tbc)<br />

07.05.04 FR Loisin @ Les Nuits du Metal (tbc)<br />

28.08.04 CH Lausanne @ Colombe Festival (tbc)<br />

Free&Virgin & <strong>Murmures</strong><br />

présentent ><br />

JANE’S ADDICTION<br />

12 octobre 2003<br />

X-Tra Limmathaus<br />

Zürich<br />

Contact :<br />

Helvetic’Arts / Transit :<br />

022 / 796 23 61<br />

dave@transitmag.ch<br />

MUSE<br />

20 novembre 2003<br />

Sportzentrum Tägerhard,<br />

Wettingen

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