3 IMPRESSUM EDITORIAL
3 IMPRESSUM EDITORIAL Chefredaktion Rot. Oliver Schaffner (os) Aathalstrasse 34, 8613 Uster Tel. 044 994 16 66, Fax 044 994 16 65 schaffner@rotary.ch Rédacteur en chef adjoint et rédaction pour la Suisse romande Hanspeter Kleiner (kl) Hofenstr. 5, 3032 Hinterkappelen Tel. 031 901 12 66, Fax 031 901 18 03 kleiner@rotary.ch Redazione per la Svizzera italiana PDG Carlo Michelotti (cm) Provera, 6525 Gnosca Tel. 091 835 88 88, Fax 091 835 88 85 michelotti@rotary.ch Korrespondenten D 1980 Rot. Kurt Bischof (bi) Kleinwangenstr. 20, 6280 Hochdorf Tel. 041 914 70 14, Fax 041 914 70 11 bischof@rotary.ch D 1990 Hanspeter Kleiner (kl) Hofenstr. 5, 3032 Hinterkappelen Tel. 031 901 12 66, Fax 031 901 18 03 kleiner@rotary.ch D 2000 Rot. Erhard von Szabel (sz) Stiegweg 6, 8303 Bassersdorf Tel. 044 836 57 74 szabel@rotary.ch Inserateverkauf & -verwaltung RG-Annoncen GmbH, Rot. René Gyr Postfach 1121, 5401 Baden Tel. 056 221 88 12, Fax 056 221 84 34 medien@rotary.ch Fachinserate Automobile Balmer Médias, Tel. 079 735 36 36 Inseratetarif Abrufbar unter www.rotary.ch Druck Multicolor Print AG, Baar Rotary Suisse Liechtenstein 83. Jahrgang, Nr. 9, März 2008 Monatszeitschrift für die Mitglieder der Rotary Clubs in der Schweiz und im Fürstentum Liechtenstein. Auflage 11’800 Ex. Redaktionsschluss April 2008 5. März 2008 Vive la mobilité! Ai-je encore le droit aujourd’hui de me servir avec plaisir de ma voiture? Ne suis-je pas ainsi une menace pour le dernier iceberg des ours polaires? Une revue comme la nôtre peut-elle aller à contre-courant des soucis actuelles et consacrer un numéro à l’automobile? Oui! Pour commencer, l’ours polaire vit sur la terre ferme et n’utilise qu’occasionnellement un iceberg comme radeau. Les images choc, les clichés apocalyptiques sont certes en vogue; s’ils mettent le doigt sur un problème, ils ne contribuent toutefois guère à sa solution. Pour cela, il faut chercher ailleurs. Et puis, je me réjouis moins de ma voiture que de l’indépendance qu’elle me procure. C’est justement cette liberté de mouvement qui est remise en question. Les uns aimeraient bien en interdire l’usage ou au moins le limiter sérieusement, pour le bien-être de l’environnement, disent-ils. Difficile d’interdire à une humanité croissante de respirer quoique cela produise du CO2. Mais ils suggèrent qu’elle ne le fasse que chez soi sans trop bouger, même si c’est un retour à l’ère de la Révolution française (quand il faisait aussi chaud qu’aujourd’hui; entre-temps, il y a eu une période de refroidissement). Les autres lancent sur le marché une auto défiant toute concurrence, ce qui rend la mobilité accessible à beaucoup de gens dans des pays où la voiture était un privilège. Si tous ne peuvent réaliser leur rêve, pour beaucoup il devient à portée de la main. La circulation augmentera certes, mais elle remplira aussi la condition préalable pour une répartition des tâches de travail élargie, prémisse d’une prospérité économique généralisée. Malheureusement, la liberté de mouvement a aussi ses désavantages: accidents, nuisances sonores, dommages à l’environnement. La politique, et tous les concernés par la mobilité, y compris les automobilistes rotariens, ont maintenant pour tâche de concilier ces désavantages avec les avantages économiques et sociaux. Dans ce contexte, la recherche et le développement dans l’industrie automobile sont certainement dignes d’être mentionnés et encouragés: utilisation rationnelle et moindre des carburants, moteurs hybrides ou cellules à combustible, par exemple. Puis-je donc me réjouir de ma liberté de mouvement? La revue du Rotary a-t-elle le droit de ne présenter qu’une facette de la mobilité? Devons-nous vraiment trancher entre la mobilité et l’environnement? Non: il y a plus ingénieux. Si aucune liberté n’est illimitée, aucune ne mérite d’être réduite à un produit de luxe. Rot. Hanspeter Kleiner
