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Rotary Magazin 04/2022

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Rotary Magazin 04/2022

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EDITORIAL – ROTARY SUISSE LIECHTENSTEIN – APRIL 2022 EDITORIAL AUGE UM AUGE, ZAHN UM ZAHN Das Verbrechen ist so alt wie unsere Spezies selbst. Du stiehlst mir meine Ziege? Ich schlag dir ins Gesicht! Der dringende Wunsch nach Vergeltung ist zutiefst menschlich. Sogar Platon gestand es den Opfern von Verbrechen zu, durch Rache eine Art Genugtuung für das erlittene Unrecht zu erfahren. Vernünftig ist dies jedoch nicht. Bereits im 6. Jahrhundert vor Christus begannen die Griechen daher damit, Gesetze zu schreiben. Mit einem Mal war die Bestrafung des Täters keine private Angelegenheit mehr, sondern wurde als gesellschaftliche Pflicht angesehen. Die Idee dahinter: Richtschnur für die Bestrafung des Delinquenten sollte nicht länger die blinde Wut des Geschädigten sein, sondern allgemein gültige Regeln, die auf kollektiver Moral und einem allgemein akzeptierten Verhaltenskodex fussen. Weniger um menschliche denn göttliche Gesetze ging es indes den Theologen. Für sie war jede Art von Verbrechen ein Fall von Blasphemie. Wer die von Gott respektive den Göttern geschaffene Ordnung stört, muss Strafe erfahren. Die staatliche Gewalt wurde da, wie beispielsweise bei Paulus, kurzerhand als strafendes Vollstreckungsorgan Gottes missbraucht. Dessen Aufgabe: hier auf Erden umsetzen, was eine Etage höher beschlossen wird. Die Vorstellung vom reinigenden Charakter der Strafe hielt sich hartnäckig. Im Paris der nachreformatorischen Zeit etwa wurde ein Vatermörder an Brustwarzen, Armen, Oberschenkeln und Waden mit glühenden Zangen malträtiert, ehe sein Körper von vier Pferden in alle Himmelsrichtungen gezerrt und schlimm zergliedert wurde. Mit dieser Methode der Hinrichtung schlug man drei Fliegen mit einer Klappe: Der Vatermörder wurde nicht nur als gesellschaftlicher Aussenseiter markiert und im zweiten Schritt getötet; durch die maximal grausame Herangehensweise hoffte man zugleich, die von ihm begangene Tat, den Vatermord, symbolisch von der Welt zu wischen. Vor derlei Grausamkeiten sind wir heute gefeit. Der Verbrechensbegriff und die damit einhergehenden Sanktionen sind klar definiert. Schwerwiegende Verstösse gegen die Rechtsordnung einer Gesellschaft oder die Grundregeln menschlichen Zusammenlebens gelten der Gemeinschaft als Unrecht und werden vom Gesetzgeber als kriminell eingestuft. Der von einem oder mehreren Tätern schuldhaft gesetzte, verbrecherische Akt wird geahndet. Taten, die mit Freiheitsstrafen von mehr als drei Jahren bedroht sind, laufen im schweizerischen Strafgesetzbuch unter «Verbrechen». Was mit bis zu drei Jahren Freiheitsstrafe oder Geldstrafe bestraft wird, ist ein «Vergehen». Wir als Rotarier sollten uns überlegen, «Auge um Auge, Zahn um Zahn» ins Positive zu kehren und für alles Gute, das uns das Leben beschert, etwas Gutes zurückgeben. Ihre Verena Maria Amersbach Chefredaktorin ŒIL POUR ŒIL, DENT POUR DENT L’acte criminel est aussi vieux que l’humanité elle-même. Tu me voles ma chèvre ? Je te frappe au visage ! Le souhait impératif de revanche est profondément ancré dans l’être humain. Même Platon admettait que les victimes de crimes pouvaient obtenir satisfaction pour le mal qui leur avait été fait, en se vengeant. Cependant, ce n’est pas raisonnable. D’ailleurs, au 6 e siècle avant JC, les Grecs édictent les premières lois écrites. Désormais, la sanction du coupable n’est plus une affaire de vengeance privée, mais est reconnue en tant que devoir social fondamental. Cette réflexion a pour but que la punition du délinquant n’est pas infligée sous l’effet de la colère aveugle de la victime, mais selon des règles identiques basées sur une morale collective et un code de conduite. Les théologiens se préoccupaient plus des lois divines que des lois humaines. Pour eux, tout acte criminel était un blasphème. Celui qui perturbe l’ordre établi par Dieu, resp. par les dieux doit être puni. Le pouvoir de l’État a été utilisé comme organe d’exécution punitif de Dieu. Sa tâche est d’appliquer sur la terre ce qui est décidé par l’au-delà. L’idée du caractère purificateur de la sanction a perduré. À Paris, à l’époque postérieure à la Réforme, un supplicié parricide avait été torturé au fer rouge, avant d’être écartelé selon le supplice de la roue, les extrémités (bras et jambes) du condamné étant attachées à quatre chevaux de trait. Ce mode d’exécution permettait de faire ainsi d’une pierre trois coups : le parricide n’était pas seulement perçu comme acte banni par la société et sanctionné par la mort ; avec cette méthode d’une extrême cruauté, on comptait ainsi effacer symboliquement cet acte infâme, le parricide. De toutes ces cruautés, nous sommes aujourd’hui épargnés. Le terme « crime » et les sanctions qui s’y rattachent sont clairement définis. Les infractions graves contre l’ordre juridique de la société ou contre les règles fondamentales de la cohabitation humaine sont reconnues comme injustices flagrantes et criminelles par le législateur. L’acte criminel commis par un ou plusieurs auteurs est sanctionné. Les actes sanctionnés par une peine de plus de trois ans sont qualifiés de « criminels » selon le Code pénal suisse. Les actes punis par une peine d’emprisonnement de moins de trois ans ou par une amende sont qualifiés de « délit ». Nous – en tant que rotariennes et rotariens – devrions inverser le processus « œil pour œil, dent pour dent » en un aspect positif, redonner tout ce que la vie nous apporte de bien. Verena Maria Amersbach Rédactrice en chef

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