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Rotary Magazin 05/2019

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Rotary Magazin 05/2019

ROTARY INTERNATIONAL –

ROTARY INTERNATIONAL – ROTARY SUISSE LIECHTENSTEIN – MAI 2019 COUNCIL ON LEGISLATION NICHT SEHR SPEKTA- KULÄRE, DAFÜR LANG- FRISTIGE ERGEBNISSE 46 Das CoL 2019 hat fast alle Anträge abgelehnt, welche eine Lockerung der Bestimmungen für eine Clubmitgliedschaft anstrebten. Die Abonnementspflicht für das Magazin wird ebenso beibehalten wie die Präsenzpflicht, wobei die Kompensationsmöglichkeiten neu etwas grosszügiger sind: Es zählen die Präsenzen innerhalb eines Jahres. Einzig das Klassifikationssystem ist aufgehoben und durch die Vorgabe, dass ein Club vielfältig sein muss, abgelöst worden. Zwei Beschlüsse dürften langfristig von grosser Bedeutung sein, sie betreffen Rotaract und den Status von Rotary International. Rotaract ändert seinen Status. Neu ist die Organisation nicht mehr nur ein Programm, sondern vollwertiger Teil der Rotary-Organisation. Rotaracter werden damit nicht zu Rotariern; gesteigert wird dagegen die Zusammenarbeit über die Generationen hinweg. Auch durch den Datenschutz bedingte Barrieren entfallen in Zukunft. Was den Status von RI anbelangt: Das Board ist damit beauftragt worden, die Änderung des Status von RI in die Wege zu leiten und damit eine Gleichstellung mit der Foundation zu erreichen. Die Antragsteller sind zuversichtlich, dass dies gelingt und dadurch jährlich um die 700 000 USD eingespart werden können. Die Foundation wird auch künftig ihre Funktion beibehalten; eine Angleichung der Organisationen würde indessen mehr Flexibilität für eine transparentere und schlankere Organisation bieten. Im Hinblick auf die zu erwartenden Einsparungen ist eine nur bescheidene Erhöhung der Mitgliederbeiträge von 1 USD pro Jahr gutgeheissen worden, was eine Kompensation der Inflation ermöglicht. Ein ausführlicher Bericht folgt. Text: PDG Urs Klemm (D 1980), PDG Pierre Graden (D 1990) und PDG Paul Moeller (D D2000) Foto: RI DES DÉCISIONS PEU SPECTACULAIRES, MAIS DURABLES Le CoL 2019 a rejeté presque toutes les propositions qui visaient à un assouplissement des dispositions d’adhésion à un club. L’obligation de s’abonner à une revue Rotary est maintenue tout comme le nombre de présences par année, toutefois les possibilités de compensation sont élargies. Seul, le système de classification a été supprimé et remplacé par une directive qui demande la diversité à un club. Deux décisions devraient avoir des répercussions importantes à long terme ; elles concernent le Rotaract et le statut du Rotary International. Rotaract modifie ses statuts. L’organisation Rotaract n’est plus un programme en soi, mais est intégrée totalement dans l’organisation Rotary. Les rotaractiens ne sont pas des rotariens, par contre la collaboration entre les générations est stimulée. Et certaines prescriptions dues à la protection des données sont supprimées. Concernant le statut du RI : le board a reçu pour mandat de modifier son statut pour atteindre l’égalité entre Fondation et RI. La partie requérante est convaincue que cela est possible et que l’on pourra ainsi économiser 700 000 USD chaque année. La Foundation gardera sa fonction ; mais un traitement égal entre les deux autorités apportera plus de flexibilité grâce à une organisation plus transparente et allégée. Grâce à ces économies tout à fait réalisables, une augmentation modeste de 1 USD par membre et par an a été approuvée pour compenser le renchérissement de la vie. Un rapport documenté suivra.

ROTARY INTERNATIONAL – ROTARY SUISSE LIECHTENSTEIN – MAI 2019 FEATURE UNE PRISE EN CHARGE FLUIDE DE LA QUESTION DE L’EAU Comment le Rotary a su s’adapter pour que les populations aient durablement accès à l’eau potable. Le manque d’accès à l’eau potable, d’équipement sanitaire et de ressources en matière d’hygiène est l’un des problèmes de santé majeurs dans le monde – et l’un des plus difficiles à résoudre. Le Rotary travaille depuis des décennies à approvisionner les populations en eau potable en creusant des puits, en installant des tuyaux, des filtres, des éviers et des W.C. Mais les difficultés les plus considérables surviennent après l’installation du matériel. Trop souvent, les actions marchent bien au début, mais elles ne sont pas durables. Pour l’ensemble des organisations, le coût cumulé des systèmes d’eau défaillants en Afrique subsaharienne représente 1,2 à 1,5 milliard de dollars. Les pompes à eau rouillées et les installations sanitaires délabrées sont monnaie courante dans certaines régions d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud. Une étude réalisée en 2013 par l’entreprise indépendante Aguaconsult a fait état de ce type de problèmes que rencontre le Rotary au cours de ses actions, l’étude met l’accent sur le rôle de la pérennité dans une planification plus efficace. C’est l’un des facteurs qui expliquent pourquoi le Rotary a changé de cap au cours des dernières années afin de privilégier l’éducation, la collaboration et la pérennité. Grâce à des subventions mondiales de la Fondation, ainsi qu’à une Amicale d’action rotarienne et un partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID), les programmes eau, assainissement et hygiène du Rotary (WASH) permettent des changements importants et durables. « Tous les projets d’eau et d’assainissement du Rotary viennent du cœur et sont bien intentionnés, mais nombre d’entre eux ne répondent pas toujours aux besoins réels des communautés. » déclare F. Ronald Denham, membre fondateur et président émérite de l’Amicale d’action eau et assainissement du Rotary. Auparavant, l’équipement et les infrastructures étaient mis en place correctement et bien accueillis, mais l’utilisation par la population locale, son éducation et la pérennité faisaient parfois défaut. Les communautés ne recevaient pas toujours un financement suffisant pour gérer les actions de manière autonome sur le long terme. L’un des obstacles à la durabilité est l’absence d’une participation humaine constante. Les membres du Rotary sont bénévoles de par leur nature même. « Comme tout un chacun, les Rotariens ont des priorités telles que le travail et la famille », explique Ron Denham qui cherche des solutions avec les clubs pour résoudre les problèmes relatifs à l’eau, l’assainissement et l’hygiène depuis plus de 30 ans et qui supervise des actions en Éthiopie, au Ghana, en Inde, au Kenya et en Ouganda. Evoquant les membres du Rotary qui s’emploient à introduire des améliorations dans leur propre communauté, Ron Denham déclare : « Il est difficile pour les clubs locaux de gérer les actions WASH à long terme », surtout si l’on doit faire face à des aspects techniques complexes. Nous sommes extrêmement dévoués, mais nous avons besoin d’aide. Pour que nous réussissions, il est essentiel que l’on nous prête main forte. » Les membres du Rotary collaborent avec des experts locaux pour s’assurer que les actions répondent durablement aux besoins de la population. Les éducateurs Mark Adu-Anning (à gauche) et John Kwame Antwi, l’ingénieur Jonathan Nkrumah (au centre), Vera Allotey, membre du Rotary, et Nana Dorman II, chef d’Atekyem, travaillent à des projets d’assainissement au Ghana. 47

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