Confluências Nº 7 - Maio/Jun. 2009 - Escola Secundária de Camões

Confluências
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Le mot euthanasie venant du grec « eu » (bonne) et « thanatos » (mort), c´est une pra-
Pássaro atrevido
tique qui envisage une mort sans souffrance; c’est un procédé qui anticipe la mort
d’un patient incurable afin de réduire la souffrance et la douleur.
Effectivement, de nos jours, l’euthanasie représente une question éthique et morale compliquée.
En premier lieu, il faut distinguer l’euthanasie du « suicide assisté »: avec l’euthanasie, il y a une troisième personne qui
l’exécute ; dans le « suicide assisté », c’est le propre malade qui provoque sa mort, même si pour cela il dispose de l’aide d’autres
personnes.
Ceux qui défendent cette pratique, c’est-à-dire qui pensent que l’euthanasie est un doit pour
le malade et croient que c´est une façon d’éviter la douleur et la souffrance de personnes en phase
terminale ou sans qualité de vie.
Cependant, les personnes contre l’euthanasie utilisent divers types d’arguments qu’ils soient
religieux, éthiques, politiques ou sociaux, entre autres. Pour les religieux, l’euthanasie est vue
comme une usurpation du droit à la vie humaine, car seulement Dieu a le droit exclusif de retirer
la vie à quelqu’un. Relativement à l’étique médicale, il y a le serment d’Hypocrate, en effet, la vie
humaine est considérée comme un don sacré, c´est pourquoi le médecin ne peut pas être juge de
la vie ou de la mort de quelqu’un, l’euthanasie étant considérée un homicide.
Au Portugal, la pratique de l’euthanasie est considéré un crime ; puisque selon l’article 24º n.1
de la constitution de la république on affirme que « La vie humaine est inviolable »- la vie est
donc un droit inaliénable.
Moi, je ne sais pas si l’euthanasie est un droit ou un devoir.
En premier lieu, je suis catholique, et, pour moi, seulement Dieu a le pouvoir de retirer la vie à quelqu’un… La vie est un
droit primaire, personne n’a le droit de tuer une autre personne.
Mais, d´un côté, je pense que la douleur, la souffrance et l’épuisement du projet de vie sont des situations qui conduisent
les personnes à renoncer à vivre… Si nous sommes « attachés » à une couche et nous sommes en état végétal, alors nous ne
vivons plus.
Ainsi, je pense que notre pays devrait adapter la loi pour ces cas, comme en Hollande ou en Suisse. Si la personne malade
est en parfaite état de conscience et veut mourir, nous devons accepter sa décision, mais seulement s’il est un malade
terminal, sans possibilité de récupération. Si le patient n’a pas de capacités pour décider, je pense que la famille et les médecins
devraient délibérer et décider de la vie du malade, en respectant quelques principes moraux.
C’est pourquoi l´euthanasie est un thème délicat et je pense que les hommes politiques de notre pays devraient repenser
la loi portugaise sur cette question de l’euthanasie et l’adapter aux temps modernes.
Rita Pires, 11º J
Uma vespa-metálica
António Souto
À DESCOBERTA na nossa escola
OPINIÃO
Um relampejar de cor sobre a minha mochila que veio a
revelar-se um insecto. Fui ver. Era uma vespa-metálica.
Naquilo que não chegava a meio centímetro de insecto, um
verde e azul surpreendentes, iridescentes, uma armadura
picotada, um ferrão pontiagudo, uma ímpar surpresa.
As vespas-metálicas, família Chrysididae, são dos grupos de
insectos mais elegantes, autênticas maravilhas da evolução,
que certamente poderiam ter recebido a atenção de Lalique e,
quiçá, terem sido imortalizadas nas suas criações.
João Farminhão, 11º E (resenha e foto)
L’euthanasie:
un droit ou un devoir
Nota: Ao entusiasmo e à dedicação de João Farminhão se deve, em grande parte (com a orientação da Drª Teresa
Carvalhal), a “renovação” do Museu da Escola Secundária Camões, espaço que abriu as suas portas à comunidade
escolar nos dias 4 e 5 do corrente mês de Junho. A visitar! E, se possível, tendo o João como guia!