NumÃ©ro 3/2010 - MinistÃ¨re de la sÃ©curitÃ© sociale

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InSightAusgabe 3/2010INFORMATIONS DU MINISTÈRE DE LA SANTÉET DU MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ SOCIALESantéSécu14QSR-Radioprotection: Expliquer lenombre des examens radiologiquesLe système QSR (Qualitätssicherung der Stationären Versorgung mit Routinedaten), mis en placed’abord en Allemagne, puis en Autriche et en Suisse, tente d’apporter une réponse à la questionsuivante : comment assurer la qualité du traitement hospitalier ?Établir des indicateurs. Le but est d’établir des indicateurs, à partir de donnéesadministratives (recensant les soins facturés), qui permettent d’évaluer les résultatsdes services fournis par les hôpitaux.Étude pilote. En septembre 2009 au Luxembourg, une étude pilote a évalué lapossibilité d’appliquer cette méthode. A partir des données administratives sur l’implantationde prothèses de hanches et de genoux, l’étude a montré non seulement quela qualité des soins hospitaliers est comparable au niveau étranger (en termes de tauxde mortalité ou de complication après opération, de fréquence des opérations, dedurée de séjour, etc.), mais aussi que les données de la Caisse nationale de santé(CNS), certes perfectibles, permettent de tirer des conclusions sur les résultats dessoins médicaux.Nombre d’examens tomodensitométriques pour 1000 habitants, 2007(ou dernière année disponible)LuxembourgBelgiqueIslandeOCDE (11)CanadaAustralie1République tchèqueEspagneRoyaume-UniHongrieFrance1110,7103,588,675,170,259,158,845,1144,8167,7176,9Falls Sie inhaltliche Anregungen oderKommentare haben oder denNewsletter abbestellen möchten:E-Mail: insight.santesecu@mss.etat.lu1. Inclut seulement les examens réalisés en ambulatoire et dans le secteur privé(exclut ceux réalisés dans les hôpitaux publics).Source : Eco-Santé OCDE 2009
InSightAusgabe 3/2010INFORMATIONS DU MINISTÈRE DE LA SANTÉET DU MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ SOCIALESantéSécu15Les objectifs de l’étude. Suite à cette expérimentation, la méthode QSR,appelée à se répandre, a été utilisée entre mars et mai 2010 dans le cadre d’une étudesur l’imagerie médicale. En collaboration avec la Division Radioprotection du Ministèrede la santé, l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS) a analysé l’évolution(de 2002 à 2008) des examens radiologiques à partir des données de la CNS. L’objectifprincipal est de déterminer pourquoi les examens les plus irradiants et dangereuxpour la santé, notamment les scanners CT (Computed Tomography), sont réalisés deplus en plus fréquemment au Luxembourg.Augmentation rapide. La réflexion a été engagée sur base de deux principauxconstats : un nombre élevé de ce type d’examens d’imagerie est réalisé au Luxembourg,notamment par comparaison à la moyenne de 11 pays de l’OCDE (graphique 1),et ce nombre progresse chaque année. De 2002 à 2008, le nombre de scanners CT aaugmenté de 54,2% ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 7,5%.Taux de croissance des examens CT par année121086420-22002–20032003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008Croissance bruteCroissance due à une hausse des patients et à la multiplication des actesCroissance due à la multiplication des actesSource : Calcul réalisé par l’auteur, données de la CNS sur patients résidentsFalls Sie inhaltliche Anregungen oderKommentare haben oder denNewsletter abbestellen möchten:E-Mail: insight.santesecu@mss.etat.luExplication. Deux pistes, après avoir éliminé l’effet démographique, sont envisagéespour expliquer ces faits : comme la technique facilite le diagnostic, elle peut êtreutilisée dans des cas de plus en plus variés, et elle peut être banalisée, ce qui impliqueraitplus d’examens, par patient, pour obtenir la bonne information.
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