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PhD thesis - IAS

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46 Introduction<br />

Marco ([LM05]) qui ont obtenu (2(n − 3)) −1 dans le cas analytique, et enfin Ke Zhang<br />

([Zha09]) qui a obtenu le résultat général.<br />

En conclusion, l’exposant de stabilité optimal a et l’exposant d’instabilité optimal<br />

a ′ vérifient<br />

1<br />

2n ≤ a < a′ 1<br />

≤<br />

2(n − 2) ,<br />

et dans le cas Gevrey<br />

1<br />

2αn ≤ a < a′ ≤<br />

1<br />

2α(n − 2) .<br />

1.5.3.2. Dans le cas a priori instable, le théorème de Nekhoroshev ne s’applique pas<br />

(directement) et on ne connait donc pas de borne inférieure sur le temps d’instabilité<br />

τ(µ) dans ce contexte. Néanmoins, Lochak a conjecturé que le temps d’instabilité devait<br />

être polynomial en µ (parce que le "splitting" est polynomial en µ), et ceci malgré les<br />

premières estimations super-exponentielles obtenues dans [CG94].<br />

La première estimation réaliste a été obtenue par Marco ([Mar96]), en utilisant la<br />

méthode des fenêtres d’Easton ([Eas78], [Eas81]). En adaptant l’exemple de Bessi, Bernard<br />

a obtenu une majoration de l’ordre de µ −2 ([Ber96], voir également [Cre01] pour<br />

la même estimation avec des méthodes géométriques).<br />

Dans [Loc99], Lochak conjecture que le temps optimal doit être µ −1 ln µ −1 , et ce fut<br />

complètement démontré par Berti, Bolle et Biasco ([BBB03]) par des méthodes variationnelles<br />

introduites par Bessi. Des mécanismes géométriques avec ce temps d’instabilité<br />

ont également été proposés par Cresson et Guillet ([CG03]) ainsi que par Treschev<br />

([Tre04]).<br />

1.6 Au voisinage d’un tore invariant linéairement stable<br />

Pour conclure, mentionnons rapidement un cadre un peu différent, que l’on peut<br />

qualifier de perturbation de système hamiltonien intégrable linéaire : il s’agit d’étudier<br />

la dynamique au voisinage d’un tore invariant quasi-périodique linéairement stable, isotrope<br />

et réductible. On va se contenter des deux cas particuliers extrêmes, à savoir celui<br />

d’un tore invariant quasi-périodique lagrangien (tore de dimension n) et celui d’un point<br />

fixe elliptique (tore de dimension 0), où les hypothèses d’isotropie et de réductibilité sont<br />

automatiques.<br />

1.6.1 Au voisinage d’un tore lagrangien quasi-périodique<br />

1.6.1.1. Commençons par le cas d’un tore invariant quasi-périodique lagrangien. Soit<br />

(M, Ω) une variété symplectique quelconque de dimension 2n, H : M → R un hamiltonien<br />

qui possède un tore invariant lagrangien dont la dynamique est quasi-périodique<br />

de fréquence ω ∈ R n . Il existe donc un plongement Φ : T n → M dont l’image T est<br />

invariante par le champ XH, et qui de plus conjugue la restriction de XH à T à un flot<br />

linéaire de fréquence ω sur T n . Puisque le tore est supposé lagrangien donc isotrope,<br />

par un théorème classique de Weinstein on peut identifier (de manière symplectique) un<br />

voisinage du tore avec T n ×R n et placer le tore en T n ×{0}. Si l’on fait un développement

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