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BOUFFÉMONT

Diagnostic Bouffemont (pdf - 8,93 Mo) - Bouffémont

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<strong>BOUFFÉMONT</strong>CONSEIL D’ARCHITECTURE, D’URBANISMEET DE L’ENVIRONNEMENT DU VAL D’OISEMoulin de la CouleuvreRue des Deux Ponts - PontoiseBP 4016395304 Cergy-Pontoise CedexMOULIN DE LA COULEUVRERUE DES DEUX PONTSBP 40163 PONTOISE95304 CERGY-PONTOISE CEDEX01 30 38 68 68WWW.CAUE95.ORGTéléphone 01 30 38 68 68Fax 01 30 73 97 70E-mail: caue95@caue95.orgSite internet: www.caue95.orgÉléments pour un cahier des charges du projet d’écoquartierCONSEILS POUR L’AMÉNAGEMENT ET LA MISE EN VALEUR DE LA COMMUNEAnalyse architecturale, urbaine, paysagère et environnementaleseptembre 2011Janvier 2012Christiane WalterEco-ConseillèreLam Thuy DangArchitecte-ConseillerSylvie CachinPaysagiste-ConseillerCéline Moquet,GéographeMarion GiraudChristiane WALTER,Master 1 urbanismeEco-ConseillèreLam-Thuy DANG,Architecte-ConseillerSylvie CACHIN,Paysagiste-ConseillerMarion GIRAUD,chargée de mission


CONTEXTE P 4<strong>BOUFFÉMONT</strong> À L’ÉCHELLE DE LA VALLÉE DE CHAUVRY p 5DE L’INTERCOMMUNALITÉ AU TERRITOIRE COMMUNAL p 7Comprendre le territoire dans lequel s’inscrit Bouffémont p 9Les objectifs du PADD du SCOT ouest Plaine de France p 17Les quatre territoires du SCOT ouest Plaine de France : Bouffémont dans le «coeur urbain» p 18Enjeux pour la commune de Bouffémont p 19AFOM territoire du SCOT ouest Plaine de France, situation de Bouffémont p 20Situation territoriale, protections du patrimoine naturel p 21Situation territoriale, protections du patrimoine bâti p 22Préservation, renforcement des trames vertes et bleues à l’échelle du SCOT p 23Géologie p 24Corrélation entre la géologie, l’hydrologie et la végétation p 25DU TERRITOIRE COMMUNAL À L’ÉCOQUARTIER p 26Ambiances repérées sur l’ensemble de la commune : approche sensible et intérêtfonctionnel des espaces p 27Les grandes entités et l’occupation du sol hier p 35Les grandes entités et l’occupation du sol hier et aujourd’hui p 36Le bâti et la topographie p 37Habitat et formes urbaines p 38Le foncier communal: garant de l’équilibre bâti - non bâti ? p 43Les équipements existants et les projets en cours p 44Les déplacements p 49Les atouts du territoire communal : la trame végétale, la trame bleue, les vues intéressantes p 51Renforcer les trames verte et bleue p 55Traiter les transitions p 57LE SITE DE L’ÉCOQUARTIER : DIAGNODTIC ET PROPOSITIONS p 58Le secteur dans le POS 2002 p 59La maîtrise foncière p 60Les contraintes physiques du site p 61Prolongement de la trame verte et bleue communale p 63La maîtrise des eaux pluviales p 64La gestion des eaux usées p 65BouffémontJanvier 2012SOMMAIRE3


Prise en compte des vues remarquables sur le site p 66L’insertion du site dans le tissu urbain p 69L’aménagement de liaisons avec la voirie et la desserte en transports en commun p 70La création d’une trame de liaisons douces à l’échelle communale, intégrant le site de l’écoquartier p 71Les liaisons entre l’écoquartier, les centralités communales, les équipements p 72Projection et impact des formes urbaines dans le site de l’écoquartier p 73AFOM du site de l’écoquartier p 78COMMENT CRÉER UN QUARTIER DURABLE ? P 79L’approche environnementale de l’urbanisme et la grille écoquartier p 80Une densité affirmée : pour une gestion économe du sol p 81Le cadre de vie : vers une architecture de qualité p 82Les déplacements : un partage équitable de la voirie p 83L’espace public : promouvoir le vivre ensemble p 84L’insertion de l’écoquartier dans le grand paysage et dans les espaces verts communaux p 85La gestion de l’eau : une gestion à la parcelle p 86La gestion des eaux usées p 88Les déchets ménagers : un engagement citoyen p 89Les matériaux : vers une écoconstruction p 90L’énergie : promouvoir les énergies renouvelables p 91Mixité sociale : promouvoir le vivre ensemble p 92Synthèse des critères à prendre en compte dans le projet d’aménagement p 93Synthèse des éléments environnementaux à prendre en compte dans le projet d’aménagement p 94LES RÉFÉRENCES ET LES POTENTIALITÉS DE LA COMMUNE POUR UN ÉCOQUARTIER P 95Cadre de vie et usages : «promouvoir le vivre ensemble» p 96Cadre de vie et usages : «promouvoir des modes de vie solidaires et responsables» p 98Cadre de vie et usages : «offrir un cadre de vie agréable et sain» p 102Cadre de vie et usages : «valoriser le patrimoine local, l’histoire et l’identité du quartier» p 106Cadre de vie et usages : «intensité, compacité et densité : dessiner un écoquartier adapté au contexte» p 110Préservation des ressources et adaptation au changement climatique : «assurer une gestion qualitativeet économe des ressources en eau» p 112Préservation des ressources et adaptation au changement climatique : «préserver la biodiversité,restaurer et valoriser la nature en ville» p 116BouffémontJanvier 2012SOMMAIRE4


CONTEXTELa Commune de Bouffémont a engagé une réflexion approfondie sur les opportunités de développement de la commune, la miseen relation de ses différents quartiers, avec une attention particulière sur l’organisation fonctionnelle du quartier de la place Vaubanet du futur écoquartier.Il conviendra d’intégrer à la démarche engagée, les orientations du SCOT en cours d’élaboration, et de préparer les meilleuresconditions de concertation sur ces différents projets.La commune de Bouffémont a confié au CAUE du Val d’Oise une mission d’assistance et d’accompagnement, qui portera sur leséléments suivants :• Mise en place d’ateliers participatifs• Réalisation d’un pré diagnostic communal: analyse paysagère, urbaine, environnementale• Élaboration d’un cahier des charges pour le futur écoquartier• Élaboration d’un cahier des charges pour l’élaboration d’un appel d’offre du PLU avec un volet AEU®BouffémontJanvier 2012Introduction5


BouffémontJanvier 20126


Bouffémont à l’échelle de lavalléeBouffémontJanvier 20127


Bouffémont se situe à 28 km au Nord Est de Paris.La commune s’est développée sur le versant Nord de la butte de Montmorency et dans la vallée du petit Rosne.Elle se trouve à l’articulation entre deux secteurs géographiques : la butte de Montmorency et la Plaine de France.BouffémontJanvier 20128


De l’intercommunalité auterritoire communalBouffémontJanvier 20129


Territoire du SCOT Ouest Plaine de FranceLe territoire de l’Ouest de la Plaine de France est composé de 21 communes, soit 69706 habitants en 2009. Ce territoire a été touché par le mouvement général de désserrementde l’agglomération parisienne, mais de façon spécifique, sans création depôles résidentiels denses, sans pôles économiques et sans ZUP.L’urbanisation du territoire s’est faite aux abords des axes de circulation (RN, Départementales)de la vallée de l’Oise et de la vallée de l’Ysieux, au débouché des forêts,sur les axes d’anciennes routes forestières ou de dessertes de carrières.SCOT-ouest-plaine-de-france.proscot.frBouffémontJanvier 201210


COMPRENDRE LE TERRITOIRE DANS LEQUEL S’INSCRIT <strong>BOUFFÉMONT</strong>L’évolution de la populationEntre 1999 et 2006, la population du territoire de l’Ouest de la Plaine de France a augmenté de 0,47%, une croissance faible en comparaisonavec le département (+0,65%) et la région (+0,74%). De 1962 à 1999, la population du territoire avait quasi triplé, avec un développementplus important du Sud.Le ralentissement de la croissance s’explique par un solde migratoire négatif depuis 1999, marquant la fin d’une période d’attractivité duterritoire. La croissance de la population ne repose donc désormais que sur le solde naturel. Cependant, la situation varie d’une communeà l’autre. Bouffémont est parmi les communes qui enregistrent un déficit migratoire le plus important.Evolution de la population de Bouffémont entre 1968 et 2008Source: INSEELa variation annuelle moyenne de la population a ainsi été trèsforte entre 1968 et 1975 grâce à un solde entrées/sorties positifélevé (+20,5 %). Ensuite, ce solde n’a cessé de baisser pour passerdans les valeurs négatives à partir de 1990 (-0,7 entre 1990 et1999, -0,5 entre 1999 et 2008). Cependant, la variation annuellemoyenne de la population était positive entre 1999 et 2008 grâce àun taux d’accroissement naturel positif mais faible (+0,7 %).Malgré le déficit migratoire, le territoire Plaine de France Ouest enregistre un important renouvellement de la population.Il bénéficie du desserrement de la première couronne de l’agglomération parisienne vers le pavillonnaire de 2ème couronne et parallèlement,il alimente un processus de migration vers des territoires plus éloignés.Les 0-17 ans et les 40-54 ans sont surreprésentés par rapport à la moyenne régionale. Ce phénomène s’explique par la forte croissancedes années 70-90, avec une périurbanisation portée par les baby boomers. Les 18-24 ans sont peu présents, en l’absence de centre deformation universitaire. Les plus de 65 ans sont peu représentés sur le territoire, comme dans le reste de la région. Le territoire accueilledonc majoritairement des ménages avec enfants.Un vieillissement progressif de la population pose la question de l’évolution de l’offre de services et équipements, et del’attractivité du territoire pour les jeunes actifs.BouffémontJanvier 201211


L’activité économiqueLe territoire de l’Ouest Plaine de France présente un fort taux d’activité, lié au contexte francilien et à la sous représentation des retraités.Taux d’activité des 15-64 ans : 76%. Taux de chômage: 8,3%.Les emplois du territoire sont concentrés dans trois grands secteurs :- le commerce: 22,4% des emplois en 2006, dont 85% sont localisés le long de la N1, de la pointe sud du territoire jusqu’au carrefour dela Croix verte. Leur aire de chalandise va au delà du territoire de la Communauté de communes.- La construction: 8,1% des emplois en 2006.- L’agriculture: 1,8%. Malgré le peu d’emplois qu’elle génère, l’agriculture reste une activité essentielle pour le territoire en terme d’occupationdes sols, impactant sur l’identité du territoire. La production est importante et le nombre d’employés du secteur est en augmentation(+ 6,3% entre 1999 et 2006). Les productions sont essentiellement tournées vers la culture céréalière, les cultures industrielles(betteraves), les vergers.Les secteurs de l’élevage bovin et de volailles et de la production de lait sont en fort déclin, voire en voie de disparition.Le déclin de l’ensemble des superficies agricoles est supérieur aux moyennes départementales (- 4,9%) et régionales (- 3,7%). L’ensembledes surfaces agricoles représenterait aujourd’hui 41,5% du territoire (contre 44,2% en 1990).Les exploitants se plaignent de la pression foncière exercée sur leur exploitation, aussi bien pour l’urbanisation que pour l’implantationd’infrastructures. Les exploitations du territoire sont plus petites qu’au cœur de la plaine de France, et leur avenir peut être compromis,surtout pour les exploitations arboricoles et de maraîchage (au Sud).- Les services : Le territoire présente une spécificité marquée avec l’accueil d’activités relatives à la santé et à l’action sociale, avec desétablissements de santé d’envergure comme le centre médical Jacques Arnaud à Bouffémont (3ème employeur du périmètre).Les services aux particuliers sont présents, les services aux entreprises sont peu développés.Les flux inter entreprises sont peu exploités, les activités de logistique son peu développées.- L’industrie ne représentait en 2006 que 7,8% des emplois, taux en baisse depuis 1999 (10,8%).Ces emplois ne sont pas concentrés sur le territoire, il s’agit d’un tissu industriel lâche, implanté selon les opportunités.Les emplois que propose le territoire sont peu qualifiés : artisans, commerçants, employés, professions intermédiaires.Les ouvriers et les cadres sont sous représentés.Domont, St Brice sous Forêt, Montsoult, Moisselles, Ezanville, Bouffémont, concentrent les ¾ des emplois du territoire.Bouffémont : entre 1000 et 1500 emplois, avec une croissance de 11% entre 1999 et 2006.- Le territoire compte 12 zones d’activités économiques, principalement localisées le long de la N1 dans le sud du territoire.Le projet d’aménagement majeur du territoire concerne le secteur de la Croix verte, sur les communes de Monsoult, Maffliers, Attainvilleet Baillet-en-France.BouffémontJanvier 201212


Le niveau de formation de la populationLe niveau de formation de la population fait du territoire une terre d’accueil des personnes exerçant des professions intermédiaires.A Bouffémont, la population est en moyenne plus diplômée qu’au niveau départemental avec 13,5% de Bouffémontois de plus de 15 anssans diplôme contre 20,5% dans le Val d’Oise.Les revenus moyens par foyers fiscaux ont baissé entre 1999 et 2006 de 1,4%, comme dans le département (-1,2%).L’attractivité du territoire se fait désormais en partie par défaut, attirant les ménages les moins aisés sous l’effet des prix de l’immobilier.Le déficit du solde migratoire combiné à des mouvements résidentiels plus ou moins contraints participerait à la paupérisation d’un territoirenon perçu comme un lieu de résidence privilégié.Cependant, la relative faiblesse du chômage, la bi-activité des couples, la part importante de professions intermédiaires maintiennent desrevenus plus élevés que la moyenne départementale.La diminution des revenus touche essentiellement la pointe sud du territoire. La N1 et ses abords peuvent être perçus comme un axe peuattractif, et constitue un masque d’attractivité à l’égard des communes qu’il traverse.L’habitatLa construction de logements neufs est peu dynamique depuis les années 1990.Le parc de logements est relativement mixte, il offre la possibilité de vivre en logements collectifs, comme en maisons individuelles.Celles-ci représentent 64,6% du parc de logements. Leur répartition ainsi que la taille des logements varient grandement sur le territoire.Ces disparités interrogent sur la possibilité d’offrir un parcours résidentiel aux habitants.Les logements sociaux, obligatoires pour les communes de + de 1500 habitants situées dans une aire urbaine concernent 4 communes duterritoire, dont Bouffémont.Le parc immobilier du SCOT est assez récent, avec les 2/3 des bâtiments datant de la période 1949-1989, 18% datent d’avant 1949.BouffémontJanvier 201213


Evolution du parc de logement à Bouffémont entre 1968 et 2008Source: INSEELe nombre de logement n’a cessé d’augmenter sur la commune depuis1968 (+ 664% en 40 ans). Cependant, l’augmentation la plus importanteest intervenue entre 1968 et 1975, en adéquation avec l’évolutiondémographique. Ainsi, 35,8% des résidences de la commune ont étéconstruites entre 1949 et 1974 et 49,9% entre 1975 et 1989. A titrede comparaison, à l’échelle du département la part la plus importantedu parc immobilier du Val d’Oise a été construite entre 1949 et 1974(38,9%).Evolution de la composition du parc de logements à BouffémontLa part des maisons individuelles est supérieure à celle des appartements,puisqu’elles représentaient en 2008 69,6% du parc immobilierde la commune, contre 29 %. Cependant, on constate une augmentationdu nombre d’appartements, puisqu’ils représentaient 20,2% du parcen 1999 (soit +8%). A titre de comparaison, le parc immobilier du Vald’Oise était composé en 2008 de 51,6% d’appartement, et de 47,1% demaison.Source: INSEERésidences principales selon le nombre de pièce à Bouffémont en 1999 et 2008Source: INSEELa typologie de logement la plus représentée à Bouffémontest le logement de plus de 5 pièces, avec une partde 46,7% en 2008, supérieur à 1999 de 2,4%. Viennentensuite les 4 pièces (27,4%), puis les 3 pièces (16,1%).Les 2 pièces (5,7%) et les 1 pièce (4,2%). Les petitslogements (1 à 2 pièces) sont sous représentés par rapportà la moyenne départementale où ils représentent17,1% de l’offre (contre 9,9 à Bouffémont).Nombre moyen de pièce des résidences principales à Bouffémont en 1999 et 2008BouffémontSource: INSEEJanvier 201214


Les transportsLes déplacements sont en grande partie déterminés par l’accès aux équipements (scolaires, commerciaux, institutionnels etc). Les navettesdomicile-travail révèlent la forte dépendance du territoire vis à vis de l’extérieur, avec un nombre d’actifs sur le territoire deux foissupérieur au nombre d’emplois. Seuls 23,8% des actifs résidant sur le territoire y travaillaient en 2006.Seul 2,3% des actifs sortant du territoire pour travailler se rendent hors de l’IDF.La plupart des déplacements s’effectue vers les pôles économiques du sud. Paris est la destination d’1/5 des actifs. Un phénomène quipeut s’expliquer par l’orientation de la desserte en transport en commun qui dessert mal d’autre pôles (Cergy : 3,2% des déplacements,Roissy : 3,6%).Lieux de travail des Bouffémontois en 1999 et 200815,1% des habitants de Bouffemonttravaillent sur la commune.35% travaillent dans une autrecommune du département, tandisque 47% travaillent dans unautre département.source: INSEELes 2/3 des déplacements sont effectués en transports individuels motorisés. Cependant la part d’utilisation des transports en communest importante pour un contexte de 3ème couronne, avec 27% des actifs utilisateurs. Ce phénomène souligne la bonne desserte du territoire,notamment ferroviaire. Le taux d’utilisation est plus important au sud, la où les actifs se rendent dans le val d’Oise.Le territoire du SCOT ouest plaine de France est traversé par deux axes structurants au niveau régional : la N1 et la N104. Les liaisons surle territoire sont plutôt radiales, bien que l’achèvement de la francilienne entre Roissy et Cergy en 2001 ait atténué cette tendance.Les liaisons nord sud sont très importantes avec un trafic de près de 50 000 véhicules jour sur la D 301 au sud de la croix verte. Le traficy est saturé, et les routes secondaires sont de plus en plus empruntées.Le territoire bénéficie de transports en commun lourds Nord Sud, privilégiant la destination de Paris, mais pas dans le sens Est Ouest. Ilexiste un réseau de bus du conseil général, mais il se densifie surtout au Sud du département.Une desserte transversale existe entre Cergy et Roissy, avec des fréquences assez régulières, et desservant les centres d’emplois.Il n’existe actuellement pas de projet de nouvelles infrastructures ferrées, cependant des améliorations sont en cours de réalisation (modernisationdu matériel entre autres).Le projet de prolongement de l’A16 à la francilienne a été lancé par décision ministérielle en juillet 2008. L’A16 devrait rejoindre la francilienneà la croix verte, et ainsi réduire le trafic dans les communes de Maffliers et Montsoult sur la N1. Ce projet pourrait créer uncontexte favorable à l’accueil d’entreprises, mais pose également la question de l’avenir des exploitations agricoles. Ce projet pourraitaussi favoriser une périurbanisation toujours plus lointaine.La question des liaisons entre le réseau ferré et les autres modes de transport doit être posée. Pour définir un positionnement économique viable avecles secteurs où se développe l’emploi (Cergy, Roissy) il faut des liaisons routières en transports collectifs fluides.BouffémontJanvier 201215


La commune de Bouffémont est desservie par une gare TER, sur laligne H (Paris Nord - Monsoult Maffliers) permettant de se rendre àParis. La fréquence de passage des trains est de 10 à 30 minutes.Trois lignes de bus traversent la commune. Les lignes 3801 et 3802des «cars rose» (Veolia transport) permettent de se rendre dans lescommunes voisines. Cependant, leur fréquence de passage variesuivant les moments de la journée (de 15 min à 1 heure) et selonles moments de l’année (période de vacances scolaires où les passagessont moins fréquents). Les arrêts de ces lignes sont peu nombreuxsur la commune de Bouffémont.En revanche, la ligne Centre Médical Jacques Arnaud-gare (CarsLacroix) qui traverse la commune d’Est en Ouest, propose 9 arrêtsdans la commune. Des ramassages sont assurés environ toutes lesdemi-heures, de 6h à 21h, mais avec une large plage horaire noncouverte entre 9h et 13h30. Le samedi, le service n’ est assuré quele matin, et le dimanche aucun bus ne circule.cars-lacroix.frSource: idf.transport-veolia.frBouffémontJanvier 201216


Les équipementsLe niveau d’équipement est un facteur potentiel d’implantation de nouvelles populations et de maintien de celles installées. Ici, la régionest bien équipée et les habitants de l’Ouest plaine de France peuvent facilement accéder à un large panel de services de cœur d’agglomération.Le niveau d’équipement du territoire est assez satisfaisant, à l’exception de la gamme supérieure (cinéma, université, parfumerie, médical…)en l’absence de grande ville sur le territoire et la proximité de Paris.Les services de proximité (boulangerie, poste, coiffure, garage…) restent très présents sur le territoire avec des taux proches de ceux dudépartement. Deux communes polarisantes, Saint-Brice- sous-forêt et Domont, sont les principaux pôles de services du territoire.Les communes de Bouffémont et Ezanville sont assez bien dotées, mais comptent moins d’équipements que ce que leurs populations laisseraientsupposer. Bouffémont avait sur son territoire en 2008, 39 équipements.D’après le rapport de présentation du POS de Bouffémont 2002:«Les petits commerces, fortement concurrencés par les grandes surfaces (centre Leclerc à Moisselles et centre Carrefour àSaint Brice) ont laissé place à des services de proximité».En termes d’éducation, chaque commune compte au moins une école élémentaire. Les collèges sont eux concentrés dans le sud du territoire.Au dessus de la Croix verte, seul Viarmes possède un collège. Le territoire compte un lycée général à Domont.Hormis une école privée (bac+2 et +3 comptabilité et gestion) à Saint-Brice-sous-Forêt, le territoire ne possède pas d’établissementd’enseignement supérieur. Cependant, il existe une offre de formation large à proximité du territoire (Paris 13 à Villetaneuse, Paris 8 àsaint Denis etc).36% de la population scolarisée du territoire étudie hors du territoire.Sur le plan des services de santé, les professionnels sont largement présents. Bouffémont accueille un établissement spécialisé, le centremédical pédagogique Jacques Arnaud (162 places).Le nombre de structures d’accueil de personnes âgées est satisfaisant sur le territoire, avec 9 établissements, 673 places, soit 191 placespour 1000 habitants de 75 ans et +. Ce niveau est supérieur à celui du département et de la région. La pointe sud est mieux dotée, etl’offre au nord s’organise autour de Viarmes.Les accueils pour les enfants sont assez nombreux sur le territoire avec 16 structures et 447 places. Bouffémont compte un établissementd’accueil occasionnel (15 places) et une crèche familiale (25 places).Les équipements sportifs sont bien présents sur le territoire. La CC de l’Ouest plaine de France est dotée d’un cinéma, deux golfs, unepiscine...BouffémontJanvier 201217


EQUIPEMENTS SUR L A COMMUNE DE BOUFFEMONTAccueil des jeunes enfants:- Maison de la petite enfance (ouvert 4 jours par semaine, de 8h à 18h, 15 places- Projet de crèche multi accueil au quartier des Hauts Champs (40 enfants).Etablissements scolaires:- Groupe scolaire du village (écoles maternelle et élémentaire)- Ecole élémentaire des hauts-Champs- Ecole élémentaire du Trait d’Union- Ecole maternelle des Hauts Champs- Ecole maternelle du Trait d’Union U- Collège Léonard de VinciCentre de loisirs :- Centre de loisirs maternel, rue Champollion (accueil mercredi et vacances scolaires)- Centre de loisirs primaire, rue Champollion (accueil mercredi et vacances scolaires)- le SAJ (Service Animation Jeunes), ouvert en période scolaire- PIJ (Point Information Jeunesse)- Espace jeunesÉquipements intercommunauxCulture, animation:- Une bibliothèque- Un OMCA (Office Municipal de la Culture et des Activités)Sport:- deux terrains de sport- un dojo- un gymnase- un terrain de pétanque- trois courts de tennis- une piste d’athlétismeAction sociale, solidarité et santé:- centre social Espace Eiffel- Résidence Louis Fiévet, résidences pour handicapés moteurs, 60 places- centre médical et pédagogique Jacques Arnaud (4 services médicaux)- Résidence les Myosotis, résidence pour personnes âgées autonomes (79 logements)La carte des équipements de la CC Ouest Plaine de France révèle uneoffre importante en terme d’équipements sportifs. Ezanville accueille laseule piscine municipale du territoire du SCOT. On constate égalementque le territoire accueille 6 parcs d’activités économiques.BouffémontSource: ccopf.frJanvier 201218


LES OBJECTIFS DU PADD DU SCOT OUEST PLAINE DE FRANCE (EN COURS D’ÉLABORATION)Le PADD du SCOT Ouest Plaine de France définit 4 objectifs principaux pour le territoire:Objectif 1 : Assurer le développement qualitatif de l’économie et de l’emploiPoints importants: Développer l’emploi local, en adéquation avec les qualifications de la population résidente : cet objectif conduit à favoriserl’installation d’entreprises à forte valeur ajoutée dans les opérations d’aménagement. Pourra notamment être développé le tourismenational, voir international avec un accroissement de la capacité d’accueil. Il pourra s’agir de tourisme d’affaire, ou du tourisme d’excursion(découverte et nature) orienté vers une clientèle régionale.Objectif 2 : l’accroissement léger de la populationPoints importants: La population pourrait croître de 14% d’ici 2030 atteignant les 81 500 habitants. Les besoins en logement sont estimésà 246 logements neufs par an.L’évolution de la population devra être accompagnée et déterminée par l’évolution des équipements et services et des transports.Objectif 3 : la préservation de l’agriculture, des paysages, de l’environnement et du cadre de viePoints importants: le SCOT définit une trame environnementale au delà des zones déjà préservées, avec des corridors écologiques reliantdes territoires de biodiversité et une trame verte et bleue. Des coupures d’urbanisation et des cônes de vue sont également prévus.Un schéma des liaisons douces devra permettre une mise en valeur et l’accès au paysage. Il devra prévoir une mise en réseau de l’existant(paysages forestiers, patrimoine architectural) et une réflexion autour des déplacements domicile-travail.Objectif 4 : assurer une évolution des villes et des villages qui soit prioritairement axée sur l’utilisation du tissu urbain existant.Points importants: réussir à concilier : renouvellement urbain, diversification de l’offre, préservation de la morphologie et des caractéristiquesdu bâti.Il faudra en priorité combler les « dents creuses », utiliser les friches industrielles, division en lots de maisons ou propriétés, réunion deplusieurs parcelles pour créer un ensemble plus important…But : l’intensification des tissus urbains.BouffémontJanvier 201219


LES QUATRE TERRITOIRES DU SCOT OUEST PLAINE DE FRANCE: BOUFFEMONT DANS LE «COEURURBAIN»Extrait du PADD du SCOT Ouest Plaine de France: les quatre territoiresLa commune de Bouffémont s’inscrit dans le territoire de référencedu SCOT «coeur urbain», territoire destiné à être le principal secteurde développement démographique, avec l’accueil des 2/3 del’accroissement de la population envisagée.Les extensions urbaines devront être réalisées exclusivement encontinuité des centres existants, en prenant compte les espacesagricoles et des coupures d’urbanisation.Les extensions devront utiliser en priorité les espaces enclavés, semi-enclavésdifficiles à maintenir ou à muter en espaces agricoles.Une limite d’urbanisation sera déterminée par le Document d’Orientationset d’Objectifs du SCOT, actuellement en cours d’élaboration.SCOT-ouest-plaine-de-france.proscot.frBouffémontJanvier 201220


ENJEUX POUR LA COMMUNE DE BOUFFEMONTEnjeux pour le développement de l’espace urbanisé de Bouffémont, en accord avec le SCOTBouffémontJanvier 201221


AFOM TERRITOIRE DU SCOT OUEST PLAINE DE FRANCE, SITUATION DE BOUFFEMONTAtouts Faiblesses Opportunités Menaces Situation deBouffémontPopulation- Solde naturel positif- Attractivité sur des populationsextérieures au territoire du SCOT(entrées)- Forte présence des - de 17 ans surle territoire- Croissance démographique endéclin- Solde migratoire négatif(sorties>entrées)- Jeunes actifs (25-39) moinsprésents que les actifs plus âgés(55-64)- Départ des jeunes pour leur études(pas d’établissement d’ enseignementsupérieur)- Relancer l’attractivité duterritoire auprès des jeunesactifs- Vieillissement imminent dela population- Solde entrées/sortiesnégatif depuis 1990, rattrapépar un solde naturelpositifÉconomie- Un taux d’activité fort (76% des15-64 ans)- Territoire bien pourvu en structuresde santé et d’action sociale- 2 fois moins d’emplois que d’actifssur le territoire (IAE faible)- Sur représentation des emplois peuqualifiés- Ouvriers et cadre sous représentés- Baisse des revenus fiscaux observéeces dernières années- Créer des emplois pourattirer les jeunes actifs- Créer des emplois pour lescatégories sociaux professionnellessous représentées(ouvriers, cadres)- Pas de renouvellementdes actifs sur le territoireet potentiel économiquedégradé- Accueil du 3ème employeurdu territoire:centre médical JacquesArnaud- Un taux de chômage peuélevé (5,8% en 2008)Habitat- Une majorité de collectif enconstruction, dans des espaces déjàurbanisés- 223 logements neufs mis en chantierchaque année, soit un nombresupérieur au «point mort» 101 logementspar an.- Une dominance des propriétaires- Une offre de typologie de logementsdéséquilibrée (taille deslogements)- Varier les typologie delogements pour faciliter leparcours résidentiel sur leterritoire- Développer la dynamiqued’intensification urbaine dequalité sur l’ensemble duterritoire- Offre qui freine l’installationde nouvelles populations(jeunes actifs) à défautd’un parc de logementadapté à leurs attentes- Une sous représentationdes petits logements(1 et 2 pièces) etdu locatif privé.Transport- Une liaison ferrée efficace avec lacapitale- Territoire desservi par des axes routiersstructurant: la N1 et la N 104.- Une liaison Est/Ouest sous développée(notamment vers Cergy)- Dominance de l’utilisation de lavoiture individuelle (2/3 des déplacements)- Développer une liaison EstOuest efficace- Développer les liaisonsdouces- Développement accentuéde l’utilisation des voituresindividuelles- Présence d’une gareliaison Nord/Sud (Paris)- Présence de lignes debus, mais dont la fréquencede passage nepermet pas de concurrencerla voitureEquipements- un niveau d’équipement satisfaisant,notamment dans les domaines de lasanté et du sport- accès rapide aux services du coeurd’agglomération- faible présence d’équipements deniveau supérieur- quasi absence d’ établissement d’enseignement supérieur (1 écoleprivée)- étudier l’opportunité d’undéveloppement des équipementsde niveau supérieurstagnation du niveau d’équipementet perte d’attractivitédu territoire- présence de nombreuxéquipements sportifs,médicaux et d’enseignements(GS, collège)- une offre de commercesde proximitépeut être trop restreinte,mais concurrence desgrandes surfaces difficilementsoutenable.BouffémontJanvier 201222


SITUATION TERRITORIALE, PROTECTION DU PATRIMOINE NATURELForêt deL’Isle Adam(ZNIEFF II)Site classé Vallée de Chauvry<strong>BOUFFÉMONT</strong>Forêt de Montmorency(ZNIEFF II) (ZNIEFF I)Proximité des sites classés de la vallée de Chauvry.Présence de Zones Naturelles d’Intérêt Floristiqueet Faunistique correspondant aux forêts de Montmorencyet de l’Isle Adam.> PRÉSERVATION / CRÉATION DE CONTINUITÉSAVEC CES CORRIDORS ÉCOLOGIQUEScarte du SCOTBouffémontJanvier 201223


SITUATION TERRITORIALE, PROTECTION DU PATRIMOINE BÂTI> TENIR COMPTE DE LA PRÉSENCE DU SITE INSCRIT DU MASSIF DES TROIS FORÊTS DANS LES PROJETS D’AMÉNAGEMENT (vues sur laforêt, corridors écologiques, circulations douces ...)Site de l’ÉcoquartierPérimètre des monuments historiquesSite classéBouffémontJanvier 2012Site inscrit24


PRÉSERVATION - RENFORCEMENT DES TRAMES VERTES ET BLEUES À L’ÉCHELLE DU SCOT> TENIR COMPTE DE LA PRÉSENCE DE L’EAU pour renforcer les continuités écologiques entre la forêt et les quartiers de Bouffémont /améliorer la qualité du cadre de vie.> UTILISER LA PROXIMITÉ DE LA TRAME VERTE INTERCOMMUNALE (espaces agricoles/forêts) pour mener une réflexion à l’échelle deBouffémont sur le devenir de la plaine agricole.Renforcement trame bleuePréservation/renforcement trame verteLocalisation projet écoquartierBouffémontJanvier 201225


GÉOLOGIEMarnes vertesPrésence de sourcesMarnes et calcaireSables et grès deFontainebleauPrésence d’unenappe aquifèreCalcaire et meulièrede BeauceMarnessuragypseusesMarnes et massesdu gypseSite du projetd’éco-quartierRisques d’affaissementMasses et marnesdu gypseSite du projetd’éco-quartier?Risques d’affaissementou d’effondrementEbouliscarte géologique 1:50 000Limite communale> TENIR COMPTE DE LA PRÉSENCE DU GYPSE SUR LE SITE DE L’ÉCOQUARTIER (dimensionnement des fondations, drainage des eaux pluvialeset des eaux du ru... PAS D’INFILTRATION EN SOUS SOL)BouffémontJanvier 201226


CORRÉLATIONS ENTRE LA GÉOLOGIE, L’HYDROLOGIE ET LA VÉGÉTATION• Corrélation des espaces naturels et de culture avec la naturedu sol et la présence de l’eau:- forêt de châtaigniers sur terrains siliceux et humides (nappeaquifère)- arboriculture sur les coteaux marneux dans les zones desources et de cours d’eau- prairies, pâtures, cultures maraîchères, agriculture...dans laplaine, sur les terres irriguées par les cours d’eau> PRÉSERVER LES ATOUTS NATURELS DE LA COMMUNE DANSLE PLU ET LES PROJETS D’AMÉNAGEMENT, POUR LES USAGESACTUELS ET EN PRÉVISION DES USAGES FUTURSLimite communaleSite du projet d’écoquartierBouffémontJanvier 201227


BouffémontJanvier 201228


Du territoire communal à l’écoquartier29BouffémontJanvier 2012


AMBIANCES REPÉRÉES SUR L’ENSEMBLE DE LA COMMUNE : Approche sensible et intérêt fonctionneldes espaces«Plaine agricole» : espace ouvert, offrant des vues lointaines à l’échelle du grand territoire. Espace à vocation de production alimentaire.«Rurale» : espace ouvert ponctué d’éléments paysagers (bosquets, prairies, clôtures, cours d’eau) et d’éléments bâtis (constructionagricole).Espaces liés à l’élevage.«Urbaine» : espaces composés de bâtis et non bâtis, pouvant ou non offrir des perspectives cadrées tantôt sur la forêt, tantôt sur laplaine agricole. Forte présence du bâti et de surfaces artificialisées (enrobé, marquage au sol, pelouses tondues...).Espaces offrant de multiples fonctions : équipements publics, commerces, transports collectifs, circulation automobile, circulations douces,espaces récréatifs, promenades...«Parc boisé» : espaces de respiration, nature en ville, paysage vallonné, présence de l’eau, diversité paysagère et écologique.Lieux de promenade, de sport, équipement scolaire, desserte, espace traversant.«Lotissement» : Répétition, volume bâti très présent, forte présence de la voirie, parcelles isolées par des clôtures végétales.Logements individuels avec jardin et garage.«Frange urbaine» : Assemblage de plusieurs éléments minéral / végétal, perspective cadrée / vue ouverte.Frontière de l’espace urbanisé jouxtant un espace agricole ou boisé.« Bourg ancien» : L’espace public (rue et trottoir), sont définis par le bâti ou les murets.Ensemble bâti de part et d’autre de la rue composé de maisons rurales mitoyennes et de maisons bourgeoises, château, église... Partie dela commune à caractère patrimonial correspondant à l’urbanisation traditionnelle.BouffémontJanvier 201230


APPROCHE SENSIBLE: Ambiance « plaine agricole»• Les terrains agricoles: moteur pour des stratégies intercommunales• Quelle place pour l’agriculture à Bouffémont : alimentaire, loisirs, éducatif, circuits courts, grande distribution, création d’emploi...• Valoriser le terroir, transmettre des savoir-faire.• Comment l’activité agricole participe à l’amélioration du cadre de vie des habitants de Bouffémont: diversité de paysages, espace ouvert,respiration...OuvertureHorizontalitéObservationGrand paysagePoint de vueGrand espaceReliefPlaineRuPenteBouffémontJanvier 201231


APPROCHE SENSIBLE: Ambiance «rurale»• La nature aux portes de la ville: propice aux balades, éducation à l’environnement, installationde métiers en lien avec la terre ...> Préserver le caractère naturel et rural de la communeHerbeBranches casséesmuretclôturebarbelépromenadevergerBoisBosquetFerme - hangarchevauxodeur de fumierprairieBouffémontJanvier 201232


APPROCHE SENSIBLE: Ambiance «urbaine»videjeux d’enfantsvertIlot ouvertPelouseEspaces verts de loisirsortie d’écolepromenadegrands immeubleslotissementBruit / calmepiétonSquareEspaces de jeuxintégration au siteIlot fermé (proche mairie)CommercesEquipementsGareEnrobéstationnementPelousevoituresEnduits rose et blancTravaux• des quartiers exemplaires: intégration dubâti au site, coeur d’îlot ouvert...• un maillage urbain vert propice aux circulationsdouces et aux rencontres.• Améliorer le traitement de l’espace publicsouvent vide• Définir les systèmes de clôtureBouffémontJanvier 201233


APPROCHE SENSIBLE: «Ambiance parc boisé»UrbainÉquipementHabitatCheminementCirculation piètonneMasse boiséeTransparenceButtes, talwegPelouseEspace ouvertJeux / EnfantsPromenadeSportRencontre• Les parcs boisés forment un maillage piéton entre les différents quartiersde Bouffémont.• Réseau de circulations douces.• Véritables espaces de respiration dans la ville• Protection des piétons en coeurs d’îlots• Favorisent la rencontre, la détente et le jeu.• Diversifier les espaces verts en coeur d’îlotBouffémontJanvier 201234


APPROCHE SENSIBLE: «Ambiance lotissement»BriquesMaison en bandeEspace composéParc habitéClôtureJardins privésHaies monolithiquesParcs habitésVue sur horizonLimite privé/publicRythmejeuxToiture 2 pansÉtouffementRépétitionNeutralisation de l’espace• Implantation du bâti sur le site permet un dialogue avecson environnement: points de vue / équilibre minéral,végétal ...• Rechercher le juste équilibre entre bâti et végétal• Eviter une implantation systématique du bâti dans laparcelle engendrant un phénomène de répétition et d’uniformisationde l’espace.BouffémontJanvier 201235


APPROCHE SENSIBLEAmbiance bourg ancien• village isolé: relier le centre ancien au nouveaucentre• village rue : le piéton n’a pas vraiment saplace et la voiture domine• Peu d’équipements et de commerces. Commentredynamiser le bourg ancien (renforcerl’activité de services et de commerces ...)• Comment valoriser le caractère patrimonialdu village ancien (restructuration des corpsde ferme, traitement de l’espace public, valorisationdes sentes et venelles ...).BouffémontJanvier 201236


APPROCHE SENSIBLE : «Ambiance frange urbaine»• Quel traitement des limites séparatives privées sur l’espace agricole ?• Quel dialogue entre bâti et «grand paysage» ?• Comment le front urbain vient s’intégrer dans un espace ouvert ?(transition ville / campagne)• Comment préserver ou créer des points de vue depuis et vers les espaces ouverts?BouffémontJanvier 201237


LES GRANDES ENTITES ET L’OCCUPATION DU SOL HIERsource : GéoportailEspaces cultivés attenants aux habitationscomme jardins de subsistance.BouffémontCarte constituée par l'assemblage des 978 dessins-minutes originaux de la carted'Etat-Major établie au XIXème siècle. Ces levés manuscrits en couleurs, à l'échelledu 1 : 40 000, ont été établis entre 1825 et 1866.38Janvier 2012


LES GRANDES ENTITES ET L’OCCUPATION DU SOL HIER ET AUJOURD’HUIHierAujourd’hui• Réduction importante desespaces agricoles au profit del’urbanisation• La forêt de Montmorency constitue la totalitédes espaces boisés de la commune• La surface de l’espace urbanisé est équivalenteà celle de l’espace boisé.• L’espace agricole au nord est minoritaire.BouffémontJanvier 2012Enjeux- préserver l’espace agricole: limiterl’étalement urbain- Valoriser l’espace boisé39


LE BÂTI ET LA TOPOGRAPHIE• Présence de sources et de vallons entailléspar des cours d’eau et présence de vues lointaines,liés à la topographie.> Atouts naturels• Implantation du bourg ancien à mi hauteursur le versant de la butte de Montmorency, àproximité des sources> Corrélation implantation /ressources /besoins locaux : importance de l’exploitationdes ressources locales• Développement urbain récent le long desinfrastructures routières au détriment desanciennes cultures> Changement des modes de vie / besoins :l’intérêt pour les ressources locales passe au2nd plan• Tendance actuelle /préoccupations de développement durable : utiliser à nouveau les ressources locales renouvelables (eau, terresagricoles, relief, nature, soleil,...) pour des projets pouvant répondre à des besoins locaux (eau /consommation, usages sanitaires, irrigation;production d’énergie; production alimentaire, besoin de nature / détente, loisirs, intérêt pédagogique...)> NÉCESSITÉ DE REPENSER L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE EN FONCTION DU SITE, DES PRÉOCCUPATIONS ET DES BESOINS COL-LECTIFS LOCAUX : aménager, utiliser, exploiter, consommer, se déplacer...autrementBouffémontJanvier 201240


HABITAT ET FORMES URBAINESBouffémontJanvier 2012Le parcellaire41


HABITAT ET FORMES URBAINESLe bâtiBouffémontJanvier 201242


HABITAT ET FORMES URBAINESBouffémontJanvier 201243


HABITAT ET FORMES URBAINESTypologie des différentes formes urbaines liées à l’habitat, composées par la morphologiedu parcellaire et la morphologie bâtie.Les différentes formes urbaines repéréesVILLAGE RUEHabitat rural édifié de part et d’autre de l’axe structurant de la rue.Ces constructions correspondent à la première étape de l’urbanisationde la commune.Hauteur : R+2+combleFaîtage parallèle à la rueHABITAT INDIVIDUEL HOMOGENELa bâti est composé d’un parallépipède rectangle couvert d’unetoiture à deux pans en général, implanté au milieu de la parcelle.La surface du terrain est au minimum de 500 m2.HABITAT INDIVIDUEL HETEROGENEBâti implanté en général au milieu de la parcelle.Les matériaux de construction employés peuvent être variés:parpaings, briques, béton, et les caractéristiques architecturalesdiverses: éléments de modénature, forme de toiture, revêtementsextérieurs, couleur, espace de prolongement intérieurs ...BouffémontJanvier 201244


HABITAT ET FORMES URBAINESHABITAT COLLECTIFHabitat que l’on trouve sous formede plot ou de barre. Organisationen ilôt ouvert caractérisé par desbâtiments dispersés dans la parcelle.Les stationnements sont à l’extérieuren pied d’immeuble.HABITAT INDIVIDUEL DENSEConstruction possédant en général une mitoyenneté voire deux(comme les maisons de ville) et s’alignant sur une limite de propriété.Le stationnement est mutualisé et sous forme de boxindépendant ou de garage en pied de bâtiment.La surface des terrains est souvent modeste: moins de 300 m2.BouffémontJanvier 201245


LE FONCIER COMMUNAL: GARANT DE L’EQUILIBRE BÂTI - NON BÂTI?Potentiels communeFoncier communal = trame végétale = qualité du cadre de vieBouffémontJanvier 201246


LES EQUIPEMENTS EXISTANTS ET LES PROJETS EN COURSUne répartition équilibrée des équipements et une dynamique des projets communauxMairieEgliseCimetièreEquipements médicaux/résidence spécialiséeZone d’activitéGare trainCommerces et servicesOn observe une répartition équilibrée des équipements sur l’ensemble du territoire communal.Deux pôles de centralité apparaîssent: le pôle «coeur de village» et le pôle «Vauban-gare».Quelques équipements : école primaire, collège, gymnase sont implantés de manière plus diffuse, participantà une répartition équilibrée des pôles d’attractivité.Deux stratégies d’aménagement apparaissent: renforcement du pôle Vauban-gare par les projets à courtterme: la construction d’une vingtaine de logements près du centre de loisirs et de la crèche. Et les projets àlong terme: aménagement du rond-point à l’angle de la rue François Mitterrand et Champollion, création del’éco-quartier et création de liaisons douces pour les dessertes et promenades (emprises réservées prévuesdans le POS).BouffémontJanvier 2012Equipements scolaires et associatifsEquipements sportifs existantsEquipements culturels existantsEquipements scolaires projetLogements projetAménagements liés aux déplacementsprévus dans le POS47


LES EQUIPEMENTSBouffémontJanvier 201248


LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES ET CULTURELSEquipements scolaires et sociaux existantsEquipements sportifs existantsEquipements culturels existantsEquipements scolaires projetLogements projetEquipements situés à des endroits stratégiques: bonne desserte des infrastructures, emprise des terrains permettant l’aménagementd’équipements.On remarque une concentration d’équipements dans le quartier Vauban marquant une étape de l’urbanisation de la commune.• Il sera nécessaire d’étudier les connexions avec l’écoquartier.BouffémontJanvier 201249


LES EQUIPEMENTS EXOGÈNESEquipements médicaux/spécialisésZone d’activitéGare trainEquipements dont les activités sont attractives en dehors de la communeBouffémontJanvier 201250


LES ÉQUIPEMENTS ET PROJETS DANS LA TRAME VÉGÉTALEMairieEgliseCimetièreEquipements médicaux/résidence spécialiséeZone d’activitéGare trainCommerces et services• Quelle hiérarchisation des liaisons vertes ? Echelle quartier et inter-quartierEquipements scolaires et associatifsEquipements sportifs existantsEquipements culturels existantsEquipements scolaires projetLogements projetAménagements liés aux déplacementsprévus dans le POSBouffémontJanvier 201251


LES DEPLACEMENTSBouffémontJanvier 201252


LE DÉPLACEMENT DES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE ET LES ACTIVITÉS DE PROXIMITÉEquipements médicaux/résidence spécialiséeGare trainCommerces et services• Quelle logique de service de proximité adopter ? Concentration, linéaire, diffus...• Quelle logique de déplacement doux/ transports en commun adopter? Quels sont les points forts, pôles, centralité ?• Il faudra étudier la façon dont ces services peuvent être reliésBouffémontJanvier 201253


LES ATOUTS DU TERRITOIRE COMMUNAL -LA TRAME VÉGÉTALE, LA TRAME BLEUE, LES VUES INTÉRESSANTESBouffémontJanvier 201254


La trame végétale• Elle participe fortement à la qualité des paysages de la commune.• Elle est présente à l’intérieur et l’extérieur de l’agglomération> à l’extérieur, les forêts forment de grandes masses boisées qui la cernent> à l’intérieur, par les jardins particuliers, les espaces collectifs , les coulées vertes, les terrains de sportsLa forêt limite le front urbain au sud, rue duGénéral EmpainAu nord, la trame végétale se fond avec le tissuurbain, Rue J.FerryDes coulées vertes : espaces de respiration encoeur d’agglomérationAvenue Le Corbusier Rue Alfred de Musset Rue des TanneursTrames arborées, trames arbustives : corridors écologiques, liant naturel entre les trames bâties.BouffémontJanvier 201255


La trame bleue• Elle est constituée par le Petit Rosne et le ruisseau des Quarante sous• Le Petit Rosne s’écoule à ciel ouvert en périphérie urbaine où son lit a été profondément creusé probablement afin d’éviter les inondations• Des éléments de ripisylve permettent de lire son tracé dans l’espace• Il busé dans la traversée de l’agglomération, même dans les coulées vertesSite écoquartierRue Jules FerrySite écoquartierRue François MitterandBouffémontJanvier 201256


Les vues• Les vues sur l’extérieur du bourg,> Vers le nord, ouverture sur la plaine agricole bordée par la butte de l’Isle AdamRue de la Plaine de France Rue François Mitterrand Rue des vergers> Vers le sud, vues rapprochées de la butte et la forêt de MontmorencyRue Jean Baptiste Clément Rue des Frileuses Rue du Général EmpainBouffémontJanvier 201257


RENFORCER LES TRAMES VERTES ET BLEUES• Comment relier les espaces verts entre eux ? Comment créer une trame verte de qualité à l’échelle de la commune ?Cette thématique pourrait faire l’objet d’ateliers participatifs lors de l’élaboration du PLUcarte liaisons et transitions à créerBouffémontJanvier 201258


RENFORCER LES TRAMES VERTES ET BLEUES• Comment recréer des continuités entre les trames bleues ?Cette thématique pourrait faire l’objet d’ateliers participatifs lors de l’élaboration du PLUBouffémontJanvier 201259


TRAITER LES TRANSITIONS• Comment traiter les transitions entre les différents espaces (espace urbain-espace agricole, cours d’eau-espace agricole, écoquartierespaceagricole, écoquartier-cours d’eau, écoquartier-quartiers périphériques, jardins familiaux-coulée verte, ...) ?Cette thématique pourrait faire l’objet d’ateliers participatifs lors de l’élaboration du PLU et de l’écoquartierBouffémontJanvier 201260


Le site de l’écoquartier :diagnostic et propositionsBouffémontJanvier 201261


LE SECTEUR DANS LE POS 2002L’urbanisation du secteur est envisagée depuis le POS de 2002 (zone III NA). Ce terrain accueillera une Zone d’Aménagement Concertée(ZAC), suite à une délibération récente du conseil municipal.Récapitulatif des zonages du secteur dans le POS 2002BouffémontJanvier 201262


LA MAÎTRISE FONCIÈRE DU TERRAINEn juin 2010, la commune a passé une convention de veille et maîtrise foncière pour la réalisation d’opérations d’habitat et de développementéconomique avec l’EPF du Val d’Oise. Celle-ci porte sur trois secteurs de la commune, dont celui de l’écoquartier.Nommé «secteur du Tumultu», les parcelles envisagées pour le futur écoquartier «d’une superficie globale d’environ 44 982 m2, sont destinéesà la réalisation d’une opération d’ensemble mixte d’ environ 140 logements, dont au moins 30% de logements sociaux.Source: EPFVOBouffémontJanvier 201263


LES CONTRAINTES PHYSIQUES DU SITEBouffémontJanvier 201264


LES CONTRAINTES PHYSIQUES DU SITETopographie et morphologie du siteRisque de gonflement des argilesLe terrain de l’Eco quartier se situe dans une zone de risque degonflement moyen des argiles.BouffémontJanvier 201265


PROLONGEMENT DE LA TRAME VERTE ET BLEUE COMMUNALELes parcelles du futur écoquartier sont actuellement occupées par des exploitations agricoles.La commune présente une trame verte dense.L’éco quartier devra s’inscrire dans cette trame.Les parcelles sont également traversées par le Petit Rosne, cours d’eau dont l’entretienest géré par le Syndicat Intercommunal d’Aménagement Hydraulique des vallées duCroult et du Petit Rosne. Le débit du Ru ayant entrainé un effondrement des berges lelong des habitations, rue François Mitterrand, le SIAH prévoit de reméandrer les bergesdu cours d’eau, à cet endroit, afin de ralentir la puissance du débit du cours d’eau et l’érosiondes berges.Un cheminement le long de la rivière sera aménagé pour l’entretien du cours d’eau.Cet aménagement pourra être prolongé sur l’ensemble du site et du ru afin de lui redonnerun véritable aspect de cours d’eau.Lors de l’élaboration du projet d’écoquartier, tout projet de franchissement du Petit Rosnedevra faire l’objet d’un avis du SIAH et d’une autorisation de la DDT.BouffémontJanvier 201266


LA MAÎTRISE DES EAUX PLUVIALESLe terrain de l’écoquartier est situé en partie en «zone de maîtrisedu ruissellement avec infiltration interdite (cf.plan de gestiondes eaux pluviales de 2006).Des précautions particulières sont préconisées notamment dansles secteurs, où la présence de gypse et sa dissolution par infiltrationd’eau peut entraîner des cavités souterraines.- Au titre de la gestion des EP, les réflexions et propositionsd’aménagement devront être appuyées par une note de calculargumentée tant au plan de l’hydraulique, de la pédologie quede l’entretien et de la gestion des ouvrages envisagés.- Il y a obligation de maîtriser le ruissellement de la source enlimitant le débit de ruissellement généré par toute opérationd’aménagement.- la règle de calcul des débits sera celle qui occasionne un débitde fuite limité à 0,7 l/s/ha.Obligation, lors de toute opération d’aménagement ou de réaménagement soumise à permis de construire ou déclarationde travaux, pour les pétitionnaires autres que les particuliers, d’étudier une technique de gestion des eaux pluvialesautre que celle du bassin de stockage – restitution classique, telle que stockage/réutilisation/infiltration deseaux sur la parcelle, noues, chaussées poreuses, structures alvéolaires, stockage en toitures terrasses. . .BouffémontJanvier 201267


LA GESTION DES EAUX USÉESL’ensemble de la zone urbanisée de la commune est en assainissementcollectifL’écoquartier devra se raccorder au réseau qui existe dans lesrues voisines, il longe les berges du Petit Rosne.BouffémontJanvier 201268


PRISE EN COMPTE DES VUES REMARQUABLES SUR LE SITEPerception du vallonnement du site de l’écoquartier1 2Le relief vallonné est perceptible à travers des effets de transparence dans la masse boisée3 4Préservation de la perception du vallonnement à travers le projet d’aménagement du futur écoquartierLa photo n° 1 peut servir de référence «naturelle», où comment la végétation peut favoriser la perception du relief par effet de transparence,d’alternance d’ouverture et de fermeture, de perméabilité et d’opacité.Le projet d’aménagement pourra tirer parti de l’observation de ce «phénomène naturel» pour proposer des implantations bâties et nonbâties favorisant la perception du relief et donnant de ce fait l’impression d’une insertion du projet dans le site.D’un point de vue paysager (maintien des perceptions paysagères), écologique (préservation de la qualité du sol) et économique enévitant des travaux de terrassement lourds, ce mode d’insertion du bâti dans le site participera à la qualité du projet.BouffémontJanvier 201269


Angles de perception du relief vallonné : localisation des lieux et des angles de prises de vues1 23 4BouffémontJanvier 201270


Proposer des points de vues sur le grand paysage : vues vers la butte de Montsoult - BailletChemin de Domont à Baillet en FranceBouffémontJanvier 2012Rue Champollion71


L’INSERTION DU SITE DANS LE TISSU URBAINL’ implantation d’un nouveau quartier en limite d’urbanisationpose la question de la transition entre espaces bâtis / non bâtis, les quartiers périphériques et l’espace agricole.Nature des tissus périphériques :Au sud, un tissu diffus de maisons individuelles.A l’est, un lotissement de maisons individuelles groupéesA l’ouest, un terrain de sport.Au nord, l’espace agricole ouvert.Il est souhaitable de mener un réflexion d’une part sur la natureet la qualité du front urbain (stabilité, perméabilité, épaisseur),d’autre part sur les mesures et les moyens à envisager pouraménager des transitions avec les autres quartiers et afin deprotéger le nouveau quartier et ses habitants contre les pollutionsengendrées par l’activité agricole.Dans l’immédiat, il pourrait être envisagé de créer un espacetampon, mais il serait souhaitable à moyen terme, en développantune réflexion avec l’exploitant agricole et les habitantsriverains, d’envisager une reconversion des surfaces agricolesen agriculture biologique (AMAP par exemple). Ce qui permettraitégalement de créer des filières courtes d’alimentation àl’échelle communale et intercommunale.Le projet de réaménagement du carrefour rue Champollion /rue François Mitterrand, devra être envisagé comme une opportunitéd’articuler le nouveau quartier au quartier de logementscollectifs, notamment par le traitement de la voirie, des circulationsdouces et l’harmonisation des aménagements paysagers.BouffémontJanvier 201272


L’AMÉNAGEMENT DE LIAISONS AVEC LA VOIRIE ET LA DESSERTE EN TRANSPORTS EN COMMUNLe terrain du futur écoquartier bénéficie d’une bonne accessibilité.En termes de desserte par la voirie, le terrain bénéficie aujourd’hui dedeux accès:- un par la rue Champollion, un des axes principaux de la commune.- Le second accès se situe au bout de la rue de la Plaine de France, actuelledesserte de lotissement sans issue, et située dans le prolongementd’une des voies principales de la commune, la rue Ferdinand de Lesseps.Ces deux accès offrent un potentiel pour créer une voie susceptible detraverser le futur écoquartier de l’est au sud.Cependant, une réflexion devra être menée sur la nécessité ou l’opportunitéde créer une voie routière au sein du quartier. La présence du PetitRosne doit être prise en compte dans cette problématique.En terme de transport en commun, le quartier bénéficie de la proximitéde la gare (environ 400m) et du passage à proximité de lignes de bus: laligne 3801 permet de rejoindre d’autres villes du secteurs.La création d’ un arrêt à proximité de l’écoquartier pourrait être envisagée.La ligne intracommunale permettant de rejoindre le centre médical, proposede nombreux arrêts sur la commune, dont un à proximité du terrainde l’écoquartier.BouffémontJanvier 201273


LA CRÉATION D’UNE TRAME DE LIAISONS DOUCES À L’ÉCHELLE COMMUNALE, INTÉGRANT LESITE DE L’ÉCOQUARTIERLa commune de Bouffémont bénéficie de nombreux espaces verts etespaces ouverts qui ont permis la création de liaisons douces (cheminsréservés aux piétons, vélos). Celles-ci sont parfois interrompues par lavoirie carrossable.Des sentiers débouchant de la plaine agricole traversent la commune.Deux d’entre eux sont inscrits au PDIRP (Plan Départemental des Itinérairesde Randonnée Pédestre) du Val d’Oise:Le chemin de Domont à Baillet traverse le terrain du futur écoquartier.Les parcelles qu’il traverse étant actuellement des propriétés privées,une convention entre le propriétaire et le département a été établie,pour en autoriser la traversée. Cette convention n’enlève en rien aupropriétaire ses droits sur son terrain.Le maintien et l’aménagement du sentier au sein de l’écoquartier, s’inscriradans la trame communale des liaisons douces.BouffémontJanvier 201274


LES LIAISONS ENTRE L’ ECOQUARTIER, LES CENTRALITÉS COMMUNALES, LES ÉQUIPEMENTSLa commune de Bouffémont se caractérise par laprésence de deux centralités: la centralité gare,et la centralité du vieux village. Toutes deuxdonnent accès à une offre de commerces et servicesde proximité.Le terrain du futur écoquartier est nettementplus proche de la centralité gare: à pied, le quartierest accessible en 7 mn. Le vieux village estlui, accessible depuis le quartier en 22 mn.Les groupes scolaires et le collège sont facilementet rapidement accessibles.BouffémontJanvier 201275


PROJECTION ET IMPACT DES FORMES URBAINES DANS LE SITE DE L’ÉCOQUARTIERBouffémontJanvier 201276


PROJECTION ET IMPACT DES FORMES URBAINES DANS LE SITE DE L’ÉCOQUARTIERTissu immeubles collectifs/barres et plots-Privélégier les logements à double orientation-Privélégier les logements avec espaces extérieurs : terrasse , jardin-Privélégier les pièces de vie ouvertes sur un espace extérieur privéextérieur privé - parties communesEspaces communs typeplaceLes immeubles collectifs dans la trame urbaine :continuité visuelle sur les bâtiments R+3, mais pas de continuités physiques.Les immeubles collectifs dans la trame paysagère:continuité dans les espaces extérieurs: places, squares, jeux enfants.Type de dispositif: ilôt ouvertTraitement des limites:Différenciation des différents statuts des espaces par le traitement de sol et les terrassements.Impact sur l’environnement:Impact visuel fort car la volumétrie des bâtiments est importante (R+3). L’impact dépendaussi de la composition des façades, jeux des ouvertures fenêtres / plein des murs, élémentsen saillie ou retrait animant la façade: balcon, veranda, loggia.Densité de référence:COS 0,43 environSurface:3,5 hectares environCapacité d’évolution :Difficile car déjà R+3 et les espaces non-bâtis sont essentielsL’urbanisation en une seule trancheRemarques :Si on reprend le cos de 0,43, sur 4 hectares, nous avons 18500 m2 de SHON18500/80m2: 231 logementsDans ce type de dispositif, une attention particulière doit être portée sur- la hiérachisation des façades : principales et secondaires- la prise en compte des entrées et leur statut : piéton, voiture, accès handicapé- les transitions et seuils: voirie-espace - extérieur privé; extérieur privé - partie commune;partie commune - espace privé- la composition entre le plein et le vide : espaces communs, quelles qualités physiques leurdonner (minérales, végétales)? quels statuts leur donner?porosité et vues àvaloriser à l’intérieur dusite et dialogue avec lesespaces ouverts environnantsUn mur pignon (H:r+2+c)aveugle a un impact négatif trèsimportantBouffémontJanvier 201277


PROJECTION ET IMPACT DES FORMES URBAINES DANS LE SITE DE L’ÉCOQUARTIERTissu individuel compact dans un parc urbainTissu individuel compact dan la trame urbaine : pas de continuité physiqueTissu individuel compact dan la trame urbaine: pas de continuité physiquemais visuelle par les masses boiséesType de dispositif: parc habité/ bâti-non bâti gérer de façon autonome surl’ensemble du terrain.Traitement des limites: concrétisé par le traitement paysager et la définitiondes statuts et des usages.Impact sur l’environnement: les motifs paysagers dominants sont lesmassifs boisés. Voir photo de parc depuis le stade.Densité:A: reférence «les Vallées»COS 0,18 à 0,2Superficie moyenne des parcelles: 280 m2, amplitude allant de 120 à 350m2Pemis groupé sans divisionHauteur de bâti: R et R+1La surface de l’opération «Les Vallées» est de 4,3 ha.Nombre de logements : environ 80 logements individuelsB: reférence «Les provinces »Permis groupé sans divisionCOS 0,25Hauteur de bâti: R+2La surface de l’opération «Les Vallées» est de 4,3 ha.Nombre de logements : 127 logements individuelsstationnements en rdc + stationnements extérieursCapacité d’évolution :Possibilité de surrélever jusqu’à R+2L’urbanisation peut se faire en deux phases.Remarques :Le principe du parc habité permet de traiter de façon adaptée toutes lesfranges de l’éco-quartier, il peut répondre de cette façon aux six typesd’espaces le bordant.Evaluer le pourcentage d’espace bâti/non-bâti sur la surface pourconserver un équilibre plein/vide.ABBouffémontJanvier 201278


PROJECTION ET IMPACT DES FORMES URBAINES DANS LE SITE DE L’ÉCOQUARTIERVillage rueLe «village rue» dans la trame urbaine : continuité physique dans le découpage parcellaireLe «village rue» dans la trame paysagère: continuité dans les jardins extérieurs privatifs/ cour interieure.Type de dispositif: village rue/ les facades s’ouvrent sur la rue/ principe de façade avant-arrière-mitoyennetébâtieTraitement des limites:Bâti/ muret/clôture/mur bahutImpact sur l’environnement: Bande de jardins peut créer une zone tampon/ muret d’enceintelongeant la ruelle des Prés.Densité :COS 0,5 (référenceà rue de la république)Superficie moyenne des parcelles: 250m2amplitude allant de 140 à 400 m2Hauteur de bâti: R+1+combles , R+2+ comblesCapacité d’évolution :Découpage parcellaire et typologie bâtie permettant une évolution du bâti.Possibilité de surélever jusqu’à R+2+ComblesRemarques: La voirie permet de raccorder les deux voiries existantes et de «terminer» laville.Carte d'Etat-Major établie au XIXème siècle, le tissu villageoiss’est densifié.BouffémontJanvier 201279


PROJECTION ET IMPACT DES FORMES URBAINES DANS LE SITE DE L’ÉCOQUARTIERTissu hybride : village rue et ZACTissu hybride dans la trame urbaine : continuité physique dans le découpage parcellaireréférence locale mais un peu éloigné géographiquement (vieux village).Tissu hybride dans la trame paysagère: continuité dans les jardins extérieurs privatifs /cour intérieure ainsi que les espaces extérieurs: places, squares, jeux enfants.Type de dispositif: îlot ouvert aux franges de l’éco-quartier.Traitement des limites: Par un traitement de solImpact sur l’environnement: Impact visuel fort car la volumétrie des bâtiments est importante(R+3). L’impact dépend aussi de la composition des façades, jeux des ouvertures fenêtres/ plein des murs, éléments en saillie ou retrait animant la façade: balcon, veranda, loggia.Densité village rue :COS 0,5 (référence à la rue de la République)Superficie moyenne des parcelles: 250m2amplitude allant de 140 à 400 m2Hauteur de bâti: R+1+combles , R+2+ comblesDensité ZAC:84 logements individuels54 logements sur rue de la RépubliqueRemarques :La présence de plusieurs typologies permet de trouverune réponse adaptée aux différents types de mitoyenneté.BouffémontJanvier 201280


AFOM DU SITE DE L’ ECOQUARTIERThèmes abordés Atouts Faiblesses Opportunités Menaces BesoinsTopographie, morphologieet naturedes sols- Déclivité du terrain quipeut être exploitée à desfins paysagères- Nature gypseuse duterrain qui entraîne descontraintes importantespour la construction, lagestion des eaux pluviales etl’assainissement- Une trame bleue peuvalorisée- Innover en termes degestion des eaux pluvialessur la commune- Risque de surchargesfinancières dues auxcontraintes du terrain- Nécessité d’une étude par unBE compétent pour connaître lescontraintes exactes concernant lanature des solsInsertion dans latrame bleue et latrame verte de lacommune- Une commune ayant unetrame verte importante,propice à créer des continuitésécologiques- Insérer l’ EQ dans latrame verte de la commune- Valoriser le petit Rosnepour amorcer un retourde l’eau dans le paysageurbain de Bouffémont- Limiter la présencede l’automobile dans lequartier, favoriser lesliaisons piétonnes pourpréserver le Ru et latranquillité des habitants- Créer un quartier àl’identité architecturalepropre en trouvant desliens harmonieux avecl’existant.- Rentabilité de l’opérationmise à mal siles emprises naturellessont trop importantes- Trouver un juste équilibre tramesbleue et verte/ bâti pour préserver larentabilité de l’opérationCirculer dans l’EQ,connexion avec l’existant- Le terrain bénéficie déjàd’une desserte par la voirie- Des liaisons douces déjàprésentes sur la commune,à développer- Le Petit Rosne représenteun obstacle pour un éventuelpassage de véhicules- Faire un quartieren impasses (pour lavoiture) en l’absence desolution efficace pourfranchir le Petit Rosne- Créer des stationnements enpériphérie du quartier de chaquecôté du ru pour régler le problèmedu franchissement du ru et limiter lavoiture dans le quartierInsertion de l’EQdans le tissu urbainexistantUn tissu urbain sanscaractéristique architecturaleimportante,contrainte d’insertionarchitecturale limitée- Environnement depavillons «classiques»: difficultéde réaliser un projeten lien avec le tissu urbainexistant- risque de rejet duprojet par les riverains- Trouver un compromis architecturalpour une insertion dans l’existantni trop en rupture, ni trop conventionnelle81BouffémontJanvier 2012


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COMMENT CRÉER UN QUARTIERDURABLE ?BouffémontJanvier 201283


L’ APPROCHE ENVIRONNEMENTALE DE L’URBANISMELa conception d’un écoquartier ne peut se faire sans mettre en oeuvre une Approche Environnementale de l’Urbanisme. Cette approchemise au point par l’ADEME consiste à considérer les préoccupations environnementales comme des facteurs décisifs de nature à orienterl’économie générale d’un projet urbain. Les thèmes à aborder pour mener une démarche AEU® sont:- l’ environnement climatique- Les choix énergétiques- La gestion des déplacements- La gestion des déchets- La gestion de l’eau- L’environnement sonore- L’approche paysagère et le traitement de la biodiversitéLA GRILLE ECOQUARTIEREn 2009, le ministère de l’ Ecologie, du Développement Durable, desTransports et du Logement a lancé un premier appel à projet Ecoquartier,proposant une grille pour aider à l’ élaboration et l’ évaluation desprojets portant sur les trois «piliers» du développement durable: lepilier social et sociétal (cadre de vie et usages), le pilier économique(développement territorial) et le pilier environnemental (préservationdes ressources et adaptation aux changements climatiques).En 2011, le ministère a choisi d’enrichir la grille en ajoutant un pilier«démarche et processus» qui vise entre autres à favoriser la gouvernanceparticipative en impliquant les habitants ou futurs habitants, àencourager un portage politique fort, à assurer un portage financier etjuridique fiable.BouffémontJanvier 201284


UNE DENSITÉ AFFIRMÉE: POUR UNE GESTION ÉCONOME DUSOLLe futur écoquartier représente une aire d’environ 42 000 m2, soit 4,2 hectares.La densité résidentielle souhaitée par la commune est d’environ 35 logements à l’hectare(140 logements en tout).Cette densité correspond à des densités observées dans des opérations de logementsindividuels groupés (exemples issus d’une étude de l’IAU-IDF Densité, opérations delogements et quartiers urbains, août 2009).Exemples de lotissements denses.Villas Vanille, MontpellierLogements individuelsLivraison: 2005Densité résidentielle: 30 logements/hectaretaille moyenne des parcelles: 250 m2Maisons à ossature bois, Ormessonsur-Marne,94Logements individuelsLivraison: 2004densité résidentielle: 42 logements/hectaretaille moyenne des parcelles: 170 m2Un quartier accueillant des logements intermédiaires ou collectifs sera plus propice à la création d’un espace public qu’un lotissement demaisons individuelles (notion de partage de l’espace à priori plus présente).Résidence du Chemin Vert, Tremblay-en-FranceLogements intermédairesLivraison: 2004Densité résidentielle: 51 logements/hectareSurface du terrain: 0,97 hectareOpération Jean Moulin, Elancourt, 78Opération mixteLivraison: 1997Densité résidentielle: 48 logements/hectaresurface du terrain: 0,9hectareBouffémontJanvier 201285


LE CADRE DE VIE : VERS UNE ARCHITECTURE DE QUALITÉ- Associer confort et esthétisme• architecture contemporaine• accessibilité• luminosité• performance énergétique (BBC, maison passive… )• choix des matériaux et des couleurs- Concevoir les bâtiments dans une logique d’écoconstructionQuartier Vauban - FreiburgQuartier Rieselfeld - FreiburgBouffémontJanvier 201286


LES DÉPLACEMENTS : UN PARTAGE ÉQUITABLE DE LA VOIRIEÀ l’échelle communale :Rappel :- 15% des Bouffémontois travaillent sur la commune,- les 2/3 des déplacements sont réalisés en véhicules individuels motorisés.Bien que la commune bénéficie d’une desserte intéressante en transportsen commun (bus, train) l’absence de voiture n’est pas envisageableà court terme, ne serait ce que pour les déplacements domicile/travail.Un parc de stationnement réalisé surdalles engazonnéesSource: ecovegetal.frCependant, il est possible d’encourager l’écomobilité (marche, vélo etc.) sur l’ensemblede la commune en développant les liaisons douces, l’installation d’équipementsnécessaires au stationnement des vélos,....À l’échelle de l’écoquartier :- Limiter la circulation des véhicules motorisés au sein de l’écoquartier à du stationnementprovisoire (chargement / déchargement, livraisons, déménagements,accès pompiers...).Abris à vélos au pied deshabitations, quartier Vauban,FribourgBox à vélo sécurisés, villenouvelle de Sénart- Etudier la faisabilité de créer des aires de stationnement en périphérie, aux niveaudes deux accès principaux : la rue François Mitterrand et la rue de la Plaine,en intégrant un aménagement paysager de qualité et un espace de transition paysageravec les quartiers voisins.Le nombre de places de stationnements par logements doit être défini au préalable(1 à 1,5 par exemple).La porosité des circulations et des places de stationnement, ainsi que leur végétalisationdevront être privilégiées.Une rue traitée en zone de rencontre Amsterdam,BouffémontJanvier 201287


L’ ESPACE PUBLIC : PROMOUVOIR LE VIVRE ENSEMBLEL’aménagement d’espaces collectifs pour les habitants :- Lors de la conception d’un écoquartier, une réflexion doit être menéeavec les futurs habitants, autour de l’aménagement d’espaces collectifsmutualisables, dans les espaces extérieurs et à l’intérieur des bâtiments.- La mise en place d’une concertation par la ville et les bailleurs permettrad’identifier les besoins et les demandes et de les hiérachiser enfonction des potentialités du site (surfaces disponibles, faisabilité économique,respect des critères paysagers et environnementaux retenus).L’aménagement d’un espace public pour les Bouffémontois :- Afin de maintenir le quartier ouvert sur la ville (éviter l’enfermementdu quartier sur lui même), il serait souhaitable de mener également uneconcertation élargie aux populations riveraines, voire à l’échelle de lacommune, afin de créer au sein de l’écoquartier, un espace public dontla population extérieure au quartier pourrait profiter.- Le Petit Rosne, patrimoine naturel de la commune pourrait par exempleêtre l’élément fédérateur pour la création d’un lieu public.Exemple : A Nantes, dans le cadre de la ZAC Bottière Chénaie, le ruisseaudes Gohards, qui avait été busé, a été remis à ciel ouvert. Il estdevenu un des éléments structurants d’un parc urbain (parc de BottièreChénaie). Ses berges ont été plantées d’une végétation typique desmilieux humides, telle qu’elles devaient être avant l’enfouissement duruisseau. L’ aménagement du quartier a ainsi participé activement à larevalorisation du patrimoine naturel de la commune.Le ruisseau des Gohards, ZAC de la Bottière ChenaieJardin du Dreispitz à Bernardswiller (67)LE BE l’Atelier du paysage a tiréparti de la présence d’un cours d’eau pour créer un espace publicattractif, mêlant espaces verts,espaces minéralisés et jeux de passerellesau dessus du cours d’eau.Source: observatoire des CAUELa mise en place d’un centre regroupant commerces et/ou équipementset/ou services :- Une réflexion doit également être menée sur cette thématique afind’identifier les besoins et d’en étudier la faisabilité au sein de l’écoquartier.BouffémontJanvier 201288


L’INSERTION DE L’ECOQUARTIER DANS LE GRAND PAYSAGE ET DANS LES ESPACES VERTS COM-MUNAUXL’insertion dans le grand paysage- La prise en compte des vues remarquables (cf.p 66 à 68), la préservationet la mise en valeur des continuités écologiques et paysagères,notamment par une réflexion sur la nature et l’épaisseur du futur fronturbain, ainsi qu’une réflexion sur la nature des liaisons à créer avec l’espaceouvert, permettront d’ancrer l’écoquartier dans un territoire intercommunal.- Le choix des essences végétales dans l’aménagement des espaces extérieurset des transitions, devra tenir compte des essences qui se développentspontanément en périphérie de Bouffémont.- Une gestion écologique devra être privilégiée, dans le quartier, et prolongéesur l’ensemble de la commune, afin d’inscrire l’ensemble de latrame verte communale dans les continuités écologiques communales etintercommunales.Préserver la végétation déjà présente sur le terrainEcoquartier Lanxmeer à CulemnborgL’insertion dans la trame verte et bleue- Il s’agira d’une part de tirer parti du potentiel du site en mettant envaleur le Petit Rosne et ses berges et en lui redonnant une épaisseur etun véritable aspect de cours d’eau.- D’autre part, des aménagements paysagers de qualité devront êtreconçus, intégrant les différents besoins des habitants, usagers et gestionnaires.Un travail de concertation devra être mené afin de les déterminer,en amont de la conception.- Les coûts de gestion de ces espaces devront être pris en compte dèsleur conception, en fonction des moyens dont disposera la structure encharge de leur entretien (commune ou bailleur).Commune de Marchemoret (77)Nature omniprésente dansl’ écoquartier Lanxmeer àCulemmborg au Pays BasJardins privatifs et limites séparativesUne réflexion devra être menée sur la nature des limites privatives (clôturesde jardins, haies...) et comment les réglementer.Transitions entre l’éco quartier et l’existantEngager une réflexion sur la nature des transitions à aménager entreles habitations existantes et le nouveau quartier (préserver l’intimité desjardins existants, minimiser la nuisance des parcs de stationnement...).BouffémontJanvier 2012Des haies très fournies marquent la limite en l’urbanisation et lesterres agricoles, et permet une intégration dans le grand paysage.89


LA GESTION DE L’ EAU : UNE GESTION À LA PARCELLELa réalisation de l’écoquartier doit être l’occasion pour la communed’adopter de nouvelles pratiques dans le domaine de la gestion de l’eauà l’échelle de la commune.Gestion des eaux pluviales de l’écoquartierVoir p 64 : les obligations et préconisations du SIAH.Afin de gérer le débit d’infiltration des eaux dans le sol, ou leur écoulementvers le ru, différents dispositifs peuvent être étudiés :Coupe schématique d’une noueEspace vert inondable,le jardin des artistesPour les eaux issues des voiries et des circulations douces :- Les noues :Leur réalisation relativement peu coûteuse, permet une dépollution deseaux pluviales (par filtration et décantation). Elle peut faire l’ objet d’untraitement paysager.- Les tranchées drainantes :Elles s’ adaptent à tout type de surface (espace vert, chaussée, trottoir).Elles permettent une dépollution des eaux par décantation. Ellessont particulièrement adaptées à la gestion des eaux à la parcelle.- Les bassins de rétention :avec traitement paysager (perméable ou non, suivant la capacité d’infiltrationdu sol). L’eau est amenée par les noues.- Les espaces verts ou publics inondables :(perméables ou non, suivant la capacité d’infiltration du sol)Source: CG d’EssonneSource: Noisylegrand.frBassin de rétention avec traitement paysager,quartier Kronsberg, HanovrePour les eaux issues des toitures, terrasses :- La récupération de l’eau :Elle peut être étudiée pour différents usages :• les usages sanitaires autorisés à l’intérieur de bâtiments collectifset des maisons individuelles• l’entretien des espaces extérieurs (arrosage, nettoyage desvoiries)- Le stockage de l’eau :Les toitures-terrasses permettent un stockage de quelques centimètresd’eau sur le toit, qui seront ensuite vidangés avec un débit maîtrisé.Les toitures végétalisées : composées de 3 couches (végétation, substrat,couche drainante), elles permettent l’évapo-transpiration de l’eaupar la végétation, et l’évacuation d’eau dans le réseau par le substrat.BouffémontSource: www.e-sige.ensmp.fr- Les bassins plantés :ils peuvent être un exutoire intermédiaire avant le ru, afin destocker l’eau en cas d’intempérie et éviter les risques d’inondation.L’eau des toitures peut être véhiculée par des noues, mais elledoit être collectée et stockée séparément de celle des voiriescar elle ne véhicule pas la même charge ni la même nature depolluants.Janvier 201290


LA GESTION DE L’ EAU : UNE GESTION À LA PARCELLEUn diagnostic préalable complet est nécessaire pour concevoir le système de gestion des eaux pluvialesNécessité d’étudier:• Le contexte géologique, topographique, hydrologique et hydraulique du bassin versant (importance des études de sols et des capacitésd’infiltration),• La vulnérabilité des cours d’eau, des eaux souterraines et des milieux naturels à proximité,• Les réglementations en vigueur sur le site,• Les exigences des gestionnaires des réseaux d’assainissement, des cours d’eau, et des futurs ouvrages,• La vocation de l’opération et de l’organisation du plan d’aménagement : densité urbaine, enjeux paysagers, conditions d’accès aux ouvrages,niveau de sécurité …Cette analyse permet de définir les contraintes du site et de fixer le cadre des futurs ouvrages :• Le niveau de protection,• Le mode de vidange : infiltration ou régulation,• Le débit de rejet et le temps de vidange,• Les caractéristiques acceptables des ouvrages : localisation, profondeur, sec ou en eau, enterré ou à ciel ouvert, végétalisé ou minéral…BouffémontJanvier 201291


LA GESTION DES EAUX USÉESDans l’appel à projet écoquartier, le Ministère de l’écologie incite à traiter les eaux usées des nouveaux quartiers par des procédés de phytoépuration(traitement par l’intermédiaire de bassins ou filtres plantés)Différents procédés existent et sont expérimentés par des communes : jardin filtrant, filtre planté de roseaux...Avantages : intérêt écologique, aménagements paysagers de qualité constituant de véritables jardins publics.Inconvénients : ces jardins consomment de l’espace (1 à 4 m2 / habitant selon le procédé employé).L’élimination des phosphores et les matières en suspension s’avèrent être le point faible de ces procédés.Pour qu’un tel projet fonctionne, il est nécessaire d’étudier les caractéristiques du lieu (climat, topographie, nature des eaux usées, niveaude rejet désiré etc.). Le choix des espèces implantées et un entretien régulier sont décisifs.A Bouffémont, le site du futur écoquartier est viabilisé : un réseau de collecte des eaux usées existe déjà le long du cours d’eau.Outre la consommation d’espace que ces procédés de jardins filtrants engendreraient, les contraintes importantes du site déjà évoquéesdues à la nature du sol, entraineraient un surcoût important d’étude qui se rajouterait à celui des études déjà nécessaires pour le traitementdes eaux pluviales.BouffémontJanvier 201292


LES MATÉRIAUX : VERS UNE ÉCO CONSTRUCTION :Maison à Bessancourt, Karawitz architectesLes matériaux employés pour la construction de l’ écoquartier ont une incidenceimportante sur l’impact environnemental du projet.- Les bâtiments devront être conçus dans une logique d’Ecoconstruction: ilsdevront avoir un impact minimal sur l’environnement et concourir à une réductionde la consommation d’énergie. L’emploi d’éco matériaux sera privilégié: cesmatériaux sont produits dans le respect de l’environnement, avec des matièresrecyclables.- L’ usage de matériaux produits localement permettra de réduire la pollutionliée aux transports et favorisera l’économie locale.Le bois est considéré comme un matériau écologique. Lors de sa transformation,il génère peu de pollution de l’eau, de l’air ou du sol. Le contrôle de saprovenance permet de privilégier les forêts en gestion durable (deux labels: leForest Stewardship Council (FSC) et le programme de reconnaissance de schémasde certification forestière (PEFC)).Source: renopassive.frLa maison Karawitz a été entièrement réalisée avec desmatériaux écologiques.Maisons Memphis, Vern-sur-Seiche (35) I. Hiaultet M.Rigourd- Privilégier les matériaux non nocifs pour la santé humaine et pour l’ environnement.En France, la base de données INIES permet de prendre connaissancedes caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction.Cependant, ces fiches reposent sur un mode déclaratif des entreprisesproductrices des matériaux.- Privilégier les matériaux qui améliorent les performances énergétiques dubâti.Source: soreim.frEnsemble de maisons groupés, réalisés en ossature boisBouffémontJanvier 201294


L’ÉNERGIE : PROMOUVOIR LES ÉNERGIES RENOUVELABLESA partir du 1er janvier 2013, la RT 2012 entrera en vigueur. L’ objectifsera alors de limiter la consommation énergétique des constructionsneuves à 60kwh/m2/an en Ile de France (80kwh/m2/an pourles constructions rénovées).- privilégier la production d’ énergies renouvelables au sein de l’écoquartier:• installation de panneaux photovoltaïques sur les toitureset façades orientées au Sud : privilégier cette orientation pour lesbâtiments. Ces panneaux pourront être utilisés pour la productiond’ électricité, ou d’eau chaude sanitaire.Héliostat sur une maisonancienneCroquis d’un héliostat éclairant unpuits de lumière• Utilisation de la géothermie : une étude est en cours surBouffémont.• étudier l’opportunité d’installation de pompes à chaleur.- privilégier la lumière naturelle à l’intérieur des logements et deshabitations :tourneseul.fr17.taylor.eduL’installation d’héliostats (réflecteurs de lumière solaire) permet decapter la lumière du soleil et la rediriger vers une façade afin de palierau manque de lumière, ou dans un puits de lumière (dispositif prévudès la conception du bâtiment).BouffémontJanvier 201295


MIXITÉ SOCIALE : PROMOUVOIR LE VIVRE ENSEMBLEL’objectif de 30% de logements sociaux souhaité par la municipalité permettra la mise en place d’une offre locative sociale, déjà bien présentesur la commune.Ces logements permettront d’accueillir des personnes handicapées moteur, mais également des personnes âgées.L’accessibilité dans les logements et dans les espaces extérieurs du quartier sera l’un des objectifs prioritaires dans le programme d’aménagement.Celui-ci devra être intégré dans un programme communal : le PAV (Plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagementsdes espaces publics).BouffémontJanvier 201296


SYNTHÈSE DES CRITÈRES À PRENDRE EN COMPTEDANS LE PROJET D’AMÉNAGEMENTDéplacements:- Privilégier les liaisons douces, notamment en préservant le tracé des sentiersexistants.- Limiter la présence de la voiture dans le quartier, en réalisant des parcs destationnement communs.- Connecter le quartier au réseau viaire existant, ne pas créer de voiessans issue pour permettre des déplacements fluides, rendre le quartier perméable.- Travailler sur l’accessibilité par l’élaboration d’un PAVUrbanisation:- Créer des formes urbaines propres à l’écoquartier, qui tiennent comptedes formes urbaines de Bouffémont- Atteindre une densité d’environ 45 logements par hectare- Varier les typologies de bâtiments et de logements- Gérer les hauteurs des bâtiments (de R+1 à R+2) pour intégrer le quartierdans le paysage urbain et dans le grand paysage- Prendre en compte les vues remarquables sur le grand paysage- Créer une centralité dans le quartier afin d’en faire un lieu attractif pour l’ensemble des bouffémontois (place publique,équipements, commerces...)- Gérer les eaux pluvialesPossibilité de créerune ou des centralités àdéfinir dans le programmeArchitecture :- Créer une architecture de qualité favorisant les énergies renouvelablesPlace de la nature:- Inscrire le quartier dans la trame verte et bleue de la commune, mettre envaleur le petit Rosne et l’eau dans le quartier.- Aménager le front urbain en préservant des perméabilités avec l’espaceouvert et en aménageant des transitions douces- Favoriser la nature sur l’ensemble de l’écoquartier pour créer un lieu de vieagréable pour les habitants et contribuer à la biodiversité.BouffémontJanvier 201297


SYNTHÈSE DES ÉLÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX À PRENDRE EN COMPTE DANS LE PROJETD’AMÉNAGEMENT• Créer une zone tampon de chaque côté du ru• Prendre en compte les cônes de vue depuis le site et la périphérie• Mettre en valeur les perceptions du vallonnement depuis les points hauts• Aménager des transitions avec les différents espaces en limite du quartierBouffémontJanvier 201298


Les références et les potentialitésde la commune pour un écoquartierBouffémontJanvier 201299


CADRE DE VIE ET USAGES«PROMOUVOIR LE VIVRE ENSEMBLE»«Réduire les phénomènes d’exclusion et de ségrégation sociale»• Organisation d’une mobilité de proximité pour tous : garantie aux personnes à mobilité réduite, aux piétons, aux cyclistes,etc., de la possibilitéde réaliser des déplacements de distances courtes à moyennes sans difficulté, avec facilité.• Dispositions spécifiques pour mettre en place une meilleure cohabitation des modes de transport au sein de l’espace public.• Création de jardins partagés, de jardins d’insertionBouffémontJanvier 2012100


CADRE DE VIE ET USAGES: «PROMOUVOIR LE VIVRE ENSEMBLE»«Réduire les phénomènes d’exclusion et de ségrégation sociale»Référence écoquartierPotentiels commune• Comment concilier espace public et accessibilité ?Vauban, Freiburg• Comment l’espace partagé participe au cadre de vie ?Vauban, Freiburg101BouffémontJanvier 2012


CADRE DE VIE ET USAGES«PROMOUVOIR DES MODES DE VIE SOLIDAIRES ET RESPONSABLES»«Promouvoir la mutualisation des services urbains et des espaces»• Mise en place d’espaces communs ou mutualisés à l’échelle du quartier, de l’îlot ou de l’immeuble : salle commune, buanderie partagée,etc.• Equipements mixtes ou polyvalentsBouffémontJanvier 2012102


CADRE DE VIE ET USAGES «PROMOUVOIR DES MODES DE VIE SOLIDAIRES ET RESPONSABLES»«Promouvoir la mutualisation des services urbains et des espaces»Référence écoquartier• Où et comment entreposer les déchets avant collecte ou traitement ?Potentiels communeVauban, FreiburgVauban, Freiburg• Comment lier espace de stationnement et cadre de vie ?Vauban, FreiburgBouffémontJanvier 2012103


CADRE DE VIE ET USAGES«PROMOUVOIR DES MODES DE VIE SOLIDAIRES ET RESPONSABLES»«Promouvoir des aménagements urbains et des espaces communs qui favorisent la rencontre»• aménagement d’espaces publics encourageant la rencontre entre les habitants et les usagers (convivialité urbaine), facilitation de leurlisibilité, assurance de la sécurité urbaine• création d’espaces publics sécurisés, indispensables au développement de la vie sociale• association de la population à la gestion du quartierBouffémontJanvier 2012104


CADRE DE VIE ET USAGES: «PROMOUVOIR DES MODES DE VIE SOLIDAIRES ET RESPONSABLES»«Promouvoir des aménagements urbains et des espaces communs qui favorisent la rencontre»Référence écoquartierPotentiels commune• Des espaces de rencontre pour qui ? pourquoi ? où ?Vauban, FreiburgViikky, FinlandeBouffémontJanvier 2012105


CADRE DE VIE ET USAGES« OFFRIR UN CADRE DE VIE AGRÉABLE ET SAIN »«Concevoir des logements confortables et adaptés à tous »• Conception de logements accessibles, pratiques, fonctionnels, évolutifs, adaptés à leurs occupants, favorisant l’intimité, la qualité visuelle...• Attention particulière concernant une qualité homogène pour tous les types de logements (matériaux, finitions...), privilégiant le confortd’usage ( appropriation, ambiance, acoustique, etc)BouffémontJanvier 2012106


CADRE DE VIE ET USAGES « OFFRIR UN CADRE DE VIE AGRÉABLE ET SAIN »«Concevoir des logements confortables et adaptés à tous »Référence écoquartierPotentiels commune• Comment favoriser l’intimité par l’accès au logement ?EMPAINVauban, Freiburg• Comment concilier confort et esthétisme ?quartier mairie collectif avec bow windowVauban, FreiburgBouffémontJanvier 2012107


CADRE DE VIE ET USAGES«OFFRIR UN CADRE DE VIE AGRÉABLE ET SAIN»«Créer des lieux de promenade et de détente, développer les activités récréatives»• Promenades vertes• Lieux dédiés aux sports et aux loisirs• Priorité aux aménagements favorisant la marche à pied, l’utilisation du vélo...BouffémontJanvier 2012108


CADRE DE VIE ET USAGES: «OFFRIR UN CADRE DE VIE AGRÉABLE ET SAIN»«Créer des lieux de promenade et de détente, développer les activités récréatives»Référence écoquartierPotentiels commune• Comment concilier circulations douces et dessertes ?Rieselfeld, Freiburg• Comment concilier circulations douces et promenade d’agrément ?Comment circuler à pied ou à vélo?- circulation le long d’une rue circulée- en cœur d’ilot, en « site propre «Rieselfeld, FreiburgBouffémontJanvier 2012109


CADRE DE VIE ET USAGES:«VALORISER LE PATRIMOINE LOCAL, L’HISTOIRE ET L’IDENTITÉ DU QUARTIER»«Préserver le patrimoine naturel»• Mise en valeur d’éléments remarquables du patrimoine naturel et paysager• Maintien de l’agriculture en site urbain et péri-urbain• Intégration de la biodiversité ordinaire dans l’aménagement• Protection de la qualité patrimoniale des sites et de la qualité de vie des populations locales»BouffémontJanvier 2012110


CADRE DE VIE ET USAGES: «VALORISER LE PATRIMOINE LOCAL, L’HISTOIRE ET L’IDENTITÉ DU QUARTIER»«Préserver le patrimoine naturel»Référence écoquar-Potentiels commune• Quels types d’activités permettraient de recréer des liens entre la périphérie urbaine et les besoins des citadins ?Freiburg• Quels services écosystémiques permettraient de réintroduire la nature en milieu urbain ?Rieselfeld, FreiburgBouffémontJanvier 2012111


CADRE DE VIE ET USAGES:«VALORISER LE PATRIMOINE LOCAL, L’HISTOIRE ET L’IDENTITÉ DU QUARTIER»«Mettre en valeur le paysage urbain et le patrimoine architectural»• Mise en valeur des éléments remarquables du paysage urbain• valorisation du traitement paysager des limites de la ville et du quartier• respect des éléments de trame verte et de l’architecture urbaine localeBouffémontJanvier 2012112


CADRE DE VIE ET USAGES: «VALORISER LE PATRIMOINE LOCAL, L’HISTOIRE ET L’IDENTITÉ DU QUARTIER»«Mettre en valeur le paysage urbain et le patrimoine architectural»Référence écoquar-Potentiels commune• Comment les limites du quartier peuvent-elles contribuer à sa mise en valeur et à celle de la ville ?Viikky, Helsinki• Transition ville-campagne : quelle fonction ?Vauban, FreiburgBouffémontJanvier 2012113


CADRE DE VIE ET USAGES«INTENSITÉ, COMPACITÉ ET DENSITÉ : DESSINER UN ÉCOQUARTIER ADAPTÉ AU CONTEXTE»«Hiérarchiser les espaces et les rendre lisibles»• Travail sur la lisibilité et la qualité des séparations entre espaces publics, collectifs et privés• Attention spécifique donnée aux entrées de quartiers et de villes, aux sutures d’un quartier à l’autre• Organisation en réseau de l’ensemble des espaces de nature en ville• Espaces publics généreux et adaptés aux usagesBouffémontJanvier 2012114


CADRE DE VIE ET USAGES: «INTENSITÉ, COMPACITÉ ET DENSITÉ : DESSINER UN ÉCOQUARTIER ADAPTÉ AUCONTEXTE»«Hiérarchiser les espaces et les rendre lisibles»Référence écoquartierPotentiels commune• Comment les espaces publics, collectifs et privés peuvent-ils constituer des continuités paysagères et écologiques ?Vauban, Freiburg• Comment redonner des échelles et des statuts à l’espace public ?Vauban, FreiburgBouffémontJanvier 2012115


PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE«ASSURER UNE GESTION QUALITATIVE ET ÉCONOME DES RESSOURCES EN EAU»«Gérer localement les eaux pluviales et les eaux de ruissellement»• Généralisation de la rétention totale des eaux de pluie à la parcelle pour un usage local• Conservation et amélioration de la qualité des eaux de surface (cours d’eau, bassins)BouffémontJanvier 2012116


PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE: «ASSURER UNE GESTIONQUALITATIVE ET ÉCONOME DES RESSOURCES EN EAU»«Gérer localement les eaux pluviales et les eaux de ruissellement»Référence écoquartierPotentiels commune• Quels usages de l’eau, pour quels besoins ?Vauban, Freiburg• Comment économiser l’eau potable, comment utiliser les ressources locales ?Vauban, FreiburgBouffémontJanvier 2012117


PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE«ASSURER UNE GESTION QUALITATIVE ET ÉCONOME DES RESSOURCES EN EAU»«Promouvoir la qualité des eaux de surface»• Installation de noues et de bassins de rétention paysagers• Conservation et amélioration de la qualité des eaux de surface (cours d’eau, bassins)BouffémontJanvier 2012118


PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE: «ASSURER UNE GESTIONQUALITATIVE ET ÉCONOME DES RESSOURCES EN EAU»«Promouvoir la qualité des eaux de surface»Référence écoquartier• Comment aménager les transitions entre l’eau et les espaces bâtis ?Potentiels communeHelsinki• Comment collecter et traiter les eaux pluviales des voies de desserte pour préserver la qualité du cours d’eau ?Lotissement le Clos dela Bergerie, ElbeufBouffémontJanvier 2012119


PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE«PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ, RESTAURER ET VALORISER LA NATURE EN VILLE»«Préserver, valoriser et assurer la gestion de la biodiversité ordinaire et remarquable»• Développer les espaces de nature sur le site du projet, en quantité et en qualité, en instaurant une trame verte et bleueBouffémontJanvier 2012120


PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE«PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ, RESTAURER ET VALORISER LA NATURE EN VILLE»«Préserver, valoriser et assurer la gestion de la biodiversité ordinaire et remarquable»Référence écoquartierPotentiels commune• Comment utiliser la présence de l’eau pour améliorer la biodiversité ?Le Clos de la Bergerie, Elbeuf• Comment améliorer la biodiversité dans les espaces verts ?Le Moulin de la Couleuvre, Pontoise121BouffémontJanvier 2012

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