L’activité économiqueLe territoire de l’Ouest Plaine de France présente un fort taux d’activité, lié au contexte francilien et à la sous représentation des retraités.Taux d’activité des 15-64 ans : 76%. Taux de chômage: 8,3%.Les emplois du territoire sont concentrés dans trois grands secteurs :- le commerce: 22,4% des emplois en 2006, dont 85% sont localisés le long de la N1, de la pointe sud du territoire jusqu’au carrefour dela Croix verte. Leur aire de chalandise va au delà du territoire de la Communauté de communes.- La construction: 8,1% des emplois en 2006.- L’agriculture: 1,8%. Malgré le peu d’emplois qu’elle génère, l’agriculture reste une activité essentielle pour le territoire en terme d’occupationdes sols, impactant sur l’identité du territoire. La production est importante et le nombre d’employés du secteur est en augmentation(+ 6,3% entre 1999 et 2006). Les productions sont essentiellement tournées vers la culture céréalière, les cultures industrielles(betteraves), les vergers.Les secteurs de l’élevage bovin et de volailles et de la production de lait sont en fort déclin, voire en voie de disparition.Le déclin de l’ensemble des superficies agricoles est supérieur aux moyennes départementales (- 4,9%) et régionales (- 3,7%). L’ensembledes surfaces agricoles représenterait aujourd’hui 41,5% du territoire (contre 44,2% en 1990).Les exploitants se plaignent de la pression foncière exercée sur leur exploitation, aussi bien pour l’urbanisation que pour l’implantationd’infrastructures. Les exploitations du territoire sont plus petites qu’au cœur de la plaine de France, et leur avenir peut être compromis,surtout pour les exploitations arboricoles et de maraîchage (au Sud).- Les services : Le territoire présente une spécificité marquée avec l’accueil d’activités relatives à la santé et à l’action sociale, avec desétablissements de santé d’envergure comme le centre médical Jacques Arnaud à Bouffémont (3ème employeur du périmètre).Les services aux particuliers sont présents, les services aux entreprises sont peu développés.Les flux inter entreprises sont peu exploités, les activités de logistique son peu développées.- L’industrie ne représentait en 2006 que 7,8% des emplois, taux en baisse depuis 1999 (10,8%).Ces emplois ne sont pas concentrés sur le territoire, il s’agit d’un tissu industriel lâche, implanté selon les opportunités.Les emplois que propose le territoire sont peu qualifiés : artisans, commerçants, employés, professions intermédiaires.Les ouvriers et les cadres sont sous représentés.Domont, St Brice sous Forêt, Montsoult, Moisselles, Ezanville, Bouffémont, concentrent les ¾ des emplois du territoire.Bouffémont : entre 1000 et 1500 emplois, avec une croissance de 11% entre 1999 et 2006.- Le territoire compte 12 zones d’activités économiques, principalement localisées le long de la N1 dans le sud du territoire.Le projet d’aménagement majeur du territoire concerne le secteur de la Croix verte, sur les communes de Monsoult, Maffliers, Attainvilleet Baillet-en-France.BouffémontJanvier 201212
Le niveau de formation de la populationLe niveau de formation de la population fait du territoire une terre d’accueil des personnes exerçant des professions intermédiaires.A Bouffémont, la population est en moyenne plus diplômée qu’au niveau départemental avec 13,5% de Bouffémontois de plus de 15 anssans diplôme contre 20,5% dans le Val d’Oise.Les revenus moyens par foyers fiscaux ont baissé entre 1999 et 2006 de 1,4%, comme dans le département (-1,2%).L’attractivité du territoire se fait désormais en partie par défaut, attirant les ménages les moins aisés sous l’effet des prix de l’immobilier.Le déficit du solde migratoire combiné à des mouvements résidentiels plus ou moins contraints participerait à la paupérisation d’un territoirenon perçu comme un lieu de résidence privilégié.Cependant, la relative faiblesse du chômage, la bi-activité des couples, la part importante de professions intermédiaires maintiennent desrevenus plus élevés que la moyenne départementale.La diminution des revenus touche essentiellement la pointe sud du territoire. La N1 et ses abords peuvent être perçus comme un axe peuattractif, et constitue un masque d’attractivité à l’égard des communes qu’il traverse.L’habitatLa construction de logements neufs est peu dynamique depuis les années 1990.Le parc de logements est relativement mixte, il offre la possibilité de vivre en logements collectifs, comme en maisons individuelles.Celles-ci représentent 64,6% du parc de logements. Leur répartition ainsi que la taille des logements varient grandement sur le territoire.Ces disparités interrogent sur la possibilité d’offrir un parcours résidentiel aux habitants.Les logements sociaux, obligatoires pour les communes de + de 1500 habitants situées dans une aire urbaine concernent 4 communes duterritoire, dont Bouffémont.Le parc immobilier du SCOT est assez récent, avec les 2/3 des bâtiments datant de la période 1949-1989, 18% datent d’avant 1949.BouffémontJanvier 201213