Evolution du parc de logement à Bouffémont entre 1968 et 2008Source: INSEELe nombre de logement n’a cessé d’augmenter sur la commune depuis1968 (+ 664% en 40 ans). Cependant, l’augmentation la plus importanteest intervenue entre 1968 et 1975, en adéquation avec l’évolutiondémographique. Ainsi, 35,8% des résidences de la commune ont étéconstruites entre 1949 et 1974 et 49,9% entre 1975 et 1989. A titrede comparaison, à l’échelle du département la part la plus importantedu parc immobilier du Val d’Oise a été construite entre 1949 et 1974(38,9%).Evolution de la composition du parc de logements à BouffémontLa part des maisons individuelles est supérieure à celle des appartements,puisqu’elles représentaient en 2008 69,6% du parc immobilierde la commune, contre 29 %. Cependant, on constate une augmentationdu nombre d’appartements, puisqu’ils représentaient 20,2% du parcen 1999 (soit +8%). A titre de comparaison, le parc immobilier du Vald’Oise était composé en 2008 de 51,6% d’appartement, et de 47,1% demaison.Source: INSEERésidences principales selon le nombre de pièce à Bouffémont en 1999 et 2008Source: INSEELa typologie de logement la plus représentée à Bouffémontest le logement de plus de 5 pièces, avec une partde 46,7% en 2008, supérieur à 1999 de 2,4%. Viennentensuite les 4 pièces (27,4%), puis les 3 pièces (16,1%).Les 2 pièces (5,7%) et les 1 pièce (4,2%). Les petitslogements (1 à 2 pièces) sont sous représentés par rapportà la moyenne départementale où ils représentent17,1% de l’offre (contre 9,9 à Bouffémont).Nombre moyen de pièce des résidences principales à Bouffémont en 1999 et 2008BouffémontSource: INSEEJanvier 201214
Les transportsLes déplacements sont en grande partie déterminés par l’accès aux équipements (scolaires, commerciaux, institutionnels etc). Les navettesdomicile-travail révèlent la forte dépendance du territoire vis à vis de l’extérieur, avec un nombre d’actifs sur le territoire deux foissupérieur au nombre d’emplois. Seuls 23,8% des actifs résidant sur le territoire y travaillaient en 2006.Seul 2,3% des actifs sortant du territoire pour travailler se rendent hors de l’IDF.La plupart des déplacements s’effectue vers les pôles économiques du sud. Paris est la destination d’1/5 des actifs. Un phénomène quipeut s’expliquer par l’orientation de la desserte en transport en commun qui dessert mal d’autre pôles (Cergy : 3,2% des déplacements,Roissy : 3,6%).Lieux de travail des Bouffémontois en 1999 et 200815,1% des habitants de Bouffemonttravaillent sur la commune.35% travaillent dans une autrecommune du département, tandisque 47% travaillent dans unautre département.source: INSEELes 2/3 des déplacements sont effectués en transports individuels motorisés. Cependant la part d’utilisation des transports en communest importante pour un contexte de 3ème couronne, avec 27% des actifs utilisateurs. Ce phénomène souligne la bonne desserte du territoire,notamment ferroviaire. Le taux d’utilisation est plus important au sud, la où les actifs se rendent dans le val d’Oise.Le territoire du SCOT ouest plaine de France est traversé par deux axes structurants au niveau régional : la N1 et la N104. Les liaisons surle territoire sont plutôt radiales, bien que l’achèvement de la francilienne entre Roissy et Cergy en 2001 ait atténué cette tendance.Les liaisons nord sud sont très importantes avec un trafic de près de 50 000 véhicules jour sur la D 301 au sud de la croix verte. Le traficy est saturé, et les routes secondaires sont de plus en plus empruntées.Le territoire bénéficie de transports en commun lourds Nord Sud, privilégiant la destination de Paris, mais pas dans le sens Est Ouest. Ilexiste un réseau de bus du conseil général, mais il se densifie surtout au Sud du département.Une desserte transversale existe entre Cergy et Roissy, avec des fréquences assez régulières, et desservant les centres d’emplois.Il n’existe actuellement pas de projet de nouvelles infrastructures ferrées, cependant des améliorations sont en cours de réalisation (modernisationdu matériel entre autres).Le projet de prolongement de l’A16 à la francilienne a été lancé par décision ministérielle en juillet 2008. L’A16 devrait rejoindre la francilienneà la croix verte, et ainsi réduire le trafic dans les communes de Maffliers et Montsoult sur la N1. Ce projet pourrait créer uncontexte favorable à l’accueil d’entreprises, mais pose également la question de l’avenir des exploitations agricoles. Ce projet pourraitaussi favoriser une périurbanisation toujours plus lointaine.La question des liaisons entre le réseau ferré et les autres modes de transport doit être posée. Pour définir un positionnement économique viable avecles secteurs où se développe l’emploi (Cergy, Roissy) il faut des liaisons routières en transports collectifs fluides.BouffémontJanvier 201215